- 17/07/2023
Avec Jean-Christophe Combe, Ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées
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00:00 - 8h13 sur Sud Radio, notre invité ce matin Jean-Christophe Combes, ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes Handicapées.
00:05 - Bonjour Jean-Christophe Combes. - Bonjour. - Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Alors parmi les sujets que l'on va évoquer,
00:11 faut-il sanctionner les parents après les émeutes que le pays a connues ? Jean-Luc Mélenchon qui dénonce la jonction dans les faits entre Macron et l'extrême droite
00:18 ou encore la prise de parole attendue justement du président de la République après son silence du 14 juillet. Mais d'abord
00:24 la canicule qui touche l'Europe. La France n'est pas épargnée, les températures pourraient être atteintes, je le disais tout à l'heure, les
00:29 40 degrés dans le sud-est,
00:31 demain et mercredi. Est-ce que le pays est prêt déjà à faire face à cette nouvelle vague de chaleur ?
00:35 Canicule, vague de chaleur, de quoi parle-t-on d'ailleurs exactement ?
00:38 - Voilà, on va rentrer sans doute dans un épisode caniculaire, c'est-à-dire que les températures vont atteindre certains seuils
00:44 de façon durable. Je crois qu'on a beaucoup appris depuis 2003 et la première canicule.
00:51 On a vu plus de 10 000 personnes âgées qui étaient
00:54 décédées à ce moment-là, notamment à domicile, des personnes qui étaient seules, isolées.
00:59 Et donc on a appris à faire de la prévention,
01:03 à diffuser les bons gestes, quand il fait chaud, le principal risque pour les personnes fragiles.
01:08 - C'est important de les rappeler ces gestes-là, parce qu'on les répète, mais c'est important aussi de les marteler, ces conseils.
01:14 - Il faut les marteler parce que c'est à la fois quelque chose de courant, qu'on rappelle
01:18 systématiquement, mais qui sont vraiment très utiles pour éviter les coups de chaleur, pour éviter la déshydratation. C'est les principaux risques auxquels sont soumis les
01:25 personnes âgées. Donc il faut boire, il faut garder son logement
01:29 son habitation au frais le plus possible.
01:32 Il faut rester aussi en lien, ça c'est important quand on est à domicile. Et aujourd'hui les
01:37 communes, les CCS font un travail formidable pour repérer et pour pouvoir garder le lien avec les personnes âgées à domicile, surtout dans cette
01:45 période estivale, où les familles partent aussi en vacances, donc il y a beaucoup plus
01:51 d'isolement. Et donc les communes vont appeler ces personnes pour prendre de leurs nouvelles, pour leur rappeler en fait ces gestes.
01:58 - C'est ce qu'on appelle le fichier canicule. - Le fichier canicule, qui est rempli depuis voilà, ça fait une vingtaine d'années maintenant.
02:04 On continue à le faire. On a mobilisé d'ailleurs des jeunes en service national universel pour renforcer
02:09 ces fichiers. On a mobilisé dans le cas d'une expérimentation la Poste, le groupe La Poste, qui va aussi,
02:14 lorsqu'il va distribuer le courrier, chez les personnes pour repérer des cas d'isolement ou de fragilité
02:20 particulière. Et donc c'est extrêmement important. Et puis il y a toutes les personnes âgées qui sont en établissement.
02:25 - On a combien de personnes actuellement en France à peu près sur ce fichier canicule qui sont suivies du coup régulièrement ?
02:31 - Plusieurs centaines de milliers, je n'ai pas le chiffre exact.
02:35 Ce n'est pas suffisant, il faut qu'on continue à le
02:38 mobiliser. D'ailleurs il y a des mesures dans la proposition de loi sur le bien vieillir qui est en examen actuellement à l'Assemblée nationale
02:44 pour pouvoir avoir des outils pour
02:46 le renseigner, notamment récupérer les fichiers des départements
02:50 pour ceux qui bénéficient de l'aide personnalisée à l'autonomie ou de la prestation
02:55 pour la compensation du handicap. Parce qu'il y a aussi des personnes handicapées qui sont en difficulté.
03:00 Donc je disais aussi en établissement, aujourd'hui les établissements comme les EHPAD, ils sont mobilisés. Il y a des pièces rafraîchies dans chacun de ces
03:07 établissements. Là aussi on passe des consignes, on mobilise des professionnels. Dans un
03:12 contexte où on a une pénurie de professionnels, c'est important de pouvoir mieux coordonner.
03:16 - Les professionnels, et puis en plus vous l'avez dit, on est en plein été,
03:18 certains sont aussi partant en vacances. C'est difficile de mobiliser du personnel dans ces cas là ? - Eh bien on essaye de les inciter
03:25 à rester. On a mis en place un régime de primes exceptionnelles aussi pour permettre aux professionnels de rester, de mieux les valoriser.
03:31 On va mobiliser aussi des professionnels libéraux sur les territoires. On va
03:35 embaucher pendant l'été des jeunes qui font leur scolarité dans les métiers du soin, de l'accompagnement, voilà, les étudiants
03:43 infirmiers par exemple. On va rappeler aussi des professionnels qui sont en retraite pour pouvoir assurer cette continuité et protéger
03:50 nos aînés dans les établissements. - Quand vous dites "on va", c'est-à-dire que
03:53 c'est ce que vous allez faire ou c'est ce que vous faites déjà ? - C'est ce qu'on fait déjà.
03:57 C'est ce qu'on fait déjà. Ça fait plusieurs mois déjà qu'on prépare en fait cet été, qu'on prépare la mobilisation
04:02 de l'ensemble des professionnels aux côtés des personnes âgées
04:07 pour justement
04:08 essayer de passer cet été. De toute façon on le sait, depuis 20 ans, avec le changement climatique,
04:12 ces épisodes de chaleur vont être plus intenses, ils vont être plus fréquents et donc on doit quelque part se préparer à
04:18 des étés qui seront de plus en plus difficiles. - Et pourtant on a des températures
04:23 normales pour un été. C'est ce qu'a indiqué un autre ministre, en l'occurrence Marc Fénaud, le ministre de l'agriculture
04:28 ce week-end. Ça a beaucoup fait réagir.
04:31 C'est pas difficile d'entendre justement de tels propos quand
04:33 vous êtes justement en train de faire de la prévention sur la question de la canicule ?
04:37 - Je pense effectivement qu'il ne faut pas normaliser cette situation. Elle est
04:41 très grave, très intense. On ne sait pas comment les choses vont évoluer. On peut dire hier il était moins chaud que
04:49 d'habitude. Non, la réalité c'est qu'on bat des records depuis des mois et des mois. On a eu le mois de juin le plus chaud
04:55 dans l'histoire de notre planète. On voit bien que là en Europe du Sud,
04:59 dans le sud de la France, on est en train de battre aussi des records de température.
05:02 C'est très inquiétant. Il faut qu'on reste tous mobilisés auprès, encore une fois, des personnes qui sont isolées, âgées, à domicile
05:09 ou auprès des EHPAD. J'allue d'ailleurs aussi dans cette période la mobilisation de tous les bénévoles,
05:15 des associations qui luttent là aussi contre l'isolement social. Je pense aux petits frères des pauvres, je pense à la Croix-Rouge,
05:20 des associations qui viennent en aide aux personnes âgées à domicile. - Donc ça a l'air que Marc Fesneau
05:25 a commis une erreur là-dessus en termes de communication en prononçant cette phrase-là ?
05:29 - Je sais pas si Marc Fesneau a commis une erreur. Je sais pas ce qu'il voulait dire lorsqu'il a dit ça.
05:35 La réalité c'est que moi je pense que la situation elle est grave, qu'il faut qu'on fasse attention, qu'elle soit protégée,
05:42 il faut qu'on fasse attention à elle, il faut qu'on soit mobilisés collectivement dans cette période
05:47 où il y a un risque grave,
05:50 comme je le disais, de déshydratation, de coups de chaleur pour des personnes fragiles.
05:54 - Sur la question de la canicule, dernière question en l'occurrence,
05:58 sur la rénovation
06:00 thermique aussi des bâtiments c'est quelque chose de primordial j'imagine, notamment pour les EHPAD, on en est où aujourd'hui à ce niveau-là ?
06:07 - On accélère, on a débloqué dans le cadre du Ségur de la Santé, il y a depuis deux ans, plus de deux milliards d'euros pour
06:13 rénover les bâtiments, pour assurer une meilleure sécurité mais aussi une meilleure performance énergétique.
06:18 On a équipé tous ces établissements de pièces rafraîchies pour pouvoir permettre là aussi aux personnes de venir se reposer
06:25 à leur corps, de se reposer pendant la journée et on continue, c'est des investissements qui sont très lourds et
06:31 qu'on va continuer à soutenir.
06:33 - 8h20 sur Sud Radio, Jean-Christophe Combes, je rappelle, ministre des Solidarités et de l'Autonomie,
06:36 les personnes handicapées venant au Nuit des Meutes qui ont touché la France après la mort de Raël,
06:41 une partie de la droite et du RN réclament la suppression des allocations familiales pour les parents de délinquants, c'est une position que vous ne partagez pas aujourd'hui ?
06:49 - Moi je suis totalement défavorable, pour trois raisons, la première c'est que je vois pas pourquoi on
06:54 pénaliserait l'ensemble d'une famille alors que un de ses enfants aurait commis des actes
07:01 répréhensibles, je condamne effectivement de façon totale
07:06 ces actes, je pense que par ailleurs la plupart de ces familles elles vivent déjà des situations de
07:13 pauvreté et donc ça serait rajouter de la misère à la misère et mettre en difficulté
07:17 à nouveau ces familles et puis le troisième élément c'est que si on regarde juste d'un point de vue finance publique
07:24 l'effet de
07:26 on va dire jeter dans la pauvreté des familles ça aurait un coût pour la société beaucoup plus important que
07:32 de ne pas utiliser ce moyen là, pour autant je pense qu'il faut responsabiliser les parents, les auteurs de ces actes ils étaient quand même pour la plupart
07:40 très jeunes, voilà. - On a eu 13, 14, 15 ans effectivement. - Je suis pas contre des sanctions, en revanche je suis contre le fait de leur retirer
07:49 les allocations familiales qui sont là pour les soutenir, qui sont là pour les aider à éduquer et à élever leurs enfants.
07:55 - Ça peut être éventuellement des sanctions financières comme le déclarait Emmanuel Macron, qu'il envisage ?
08:01 - Je pense qu'il faut aussi
08:02 faire de la pédagogie, il faut aussi soutenir les familles, je pense qu'aujourd'hui être parent c'est plus difficile qu'avant
08:08 je pense que voilà on le voit, ces émeutes elles sont aussi le reflet
08:12 d'évolution profonde de la société, d'un délitement de la cellule familiale
08:17 les écrans aussi ont beaucoup joué sur les relations entre les parents et les enfants et il faut aider ces parents à
08:24 assumer leur rôle de parent, donc moi je suis favorable par exemple pour des parents dont les enfants auraient commis encore une fois des actes
08:31 répréhensibles de les soumettre à un stage de parentalité
08:35 pour pouvoir les aider à être parents. - C'est ce qui a été évoqué par votre gouvernement, ça pourrait prendre quelle forme et
08:41 quel horizon ? - Une obligation, ça pourrait être fait très très vite, on est en train de regarder
08:47 les propositions et de pouvoir les mettre en oeuvre dès la rentrée prochaine, après il faut trouver des professionnels aussi pour
08:54 accompagner les parents. Je pense qu'il y a aussi un sujet, je parlais de
08:57 d'évolution de la société, on soutient beaucoup les familles monoparentales, c'est les familles qui vivent pour 30% d'entre elles sous le seuil de pauvreté
09:06 on a fait beaucoup ces dernières années avec le service public des pensions alimentaires, avec l'augmentation de la location de soutien familial
09:12 avec la réforme du complément de mode de garde pour pouvoir leur permettre de faire garder leurs enfants
09:16 jusqu'à 12 ans pour des femmes qui sont qui sont seules, il faut qu'on aille plus loin, je pense qu'il faut aussi qu'on
09:23 responsabilise les pères dans ces familles parce que souvent... - On a beaucoup de familles où les pères ne sont plus là.
09:28 - On voit que lorsqu'ils se séparent, ils confondent de conjugalité et parentalité, on peut se séparer
09:33 on peut se séparer de la maman de ses enfants, en revanche on a toujours une responsabilité
09:37 éducative vis-à-vis de ses parents. - Et là comment ça marchera ? Des partages de responsabilité ?
09:42 - Il faut les sanctionner si justement ils ne
09:45 répondent pas à ces obligations
09:48 éducatives, il faut le rappeler. Moi je pense que quand on se sépare on pourrait imaginer d'avoir un contrat aussi de parentalité
09:56 plutôt que de parler de droit de visite on pourrait parler aussi d'obligation de visite pour les pères, je pense que c'est extrêmement
10:02 important qu'on laisse pas ses mamans seules avec leurs enfants et que les papas ils assument leur responsabilité.
10:09 - En tout cas justement du côté des... après les émeutes on a vu aussi les dégâts que ça a fait notamment du côté des associations,
10:15 pas mal de locaux qui ont été
10:18 attaqués.
10:19 Là dessus
10:20 justement l'État va pouvoir aider ces associations qui ont été victimes de ces émeutes ?
10:24 - Ce qui était incompréhensible c'est qu'on s'est attaqué à des services publics, école, gendarmerie,
10:30 mairie
10:31 et autres mais aussi à des locaux associatifs, des personnes qui de façon volontaire s'engagent aussi
10:38 pour venir soutenir les personnes de ces quartiers. Je sais qu'il y a un certain nombre de locaux notamment des Restos du Coeur qui ont été
10:45 incendiés, il y a des associations qui ont perdu des véhicules, il y a des centres sociaux aussi qui ont été
10:49 abîmés alors qu'ils participent à la cohésion sociale au soutien et à la lutte contre la pauvreté dans ces quartiers là. L'État il est à leur
10:56 côté. Je suis en contact permanent moi avec les présidents de ces associations là pour faire le bilan des dégâts et les soutenir
11:02 dans la réparation ou la reconstruction ou la réacquisition de matériel pour pouvoir mener à bien leurs activités.
11:09 - Bon en tout cas après ces émeutes, Emmanuel Macron a fait la passe donc sur son discours du 14
11:13 juillet qui devait marquer la fin des
11:15 des 100 jours d'apaisement après la réforme des retraites. Il doit s'exprimer dans les prochains jours. Qu'est ce que vous attendez vous justement de cette
11:21 prise de parole ?
11:22 - C'est à lui, je lui laisse évidemment le soin de préparer son discours. Nous on est au gouvernement
11:31 à la tâche, il dit, on répond à la situation qui est née de ces émeutes. On est aux côtés de tous ceux qui ont été
11:39 qui ont été impactés par ces violences qui sont
11:43 inacceptables. On est au travail. Voilà, moi j'ai présenté des propositions en matière de petite enfance.
11:50 Dans quelques jours avec la première ministre nous présenterons un pacte des solidarités pour lutter contre la pauvreté. Donc on continue à avancer.
11:59 - La question aussi c'est de savoir ce qu'on attendent les français. Vous pensez qu'il est encore en mesure de répondre à leur attente ?
12:05 On le voit, un sondage publié vendredi dernier dans le Figaro,
12:08 78% des français estiment qu'Emmanuel Macron n'avait pas atteint l'objectif fixé pour les 100 jours.
12:13 Vous pensez que la prise de parole en l'occurrence ici peut changer la donne ?
12:16 - Moi je suis pas d'accord. Je pense qu'il faut qu'on montre aux français qu'on a fait ce qu'on a dit qu'on allait faire.
12:20 Le président de la république a pris un certain nombre d'engagements pendant la campagne électorale
12:25 des présidentielles. Je pense qu'un certain nombre de choses qui ont déjà été faites,
12:29 avec la réforme des retraites, avec la réforme du marché du travail,
12:32 avec toutes les lois de programmation qui nous permettent d'investir massivement sur les fonctions régaliennes de l'État, la police, la justice,
12:39 l'armée. On s'est engagé pleinement dans la transformation écologique, avec la planification
12:46 écologique. On répond voilà aux besoins des français. Pour ma part j'ai mis en place et lancé le service public de la petite enfance,
12:54 répondre aux premiers besoins exprimés par les parents. Je t'ai dit on travaille sur la lutte contre la pauvreté. On a
13:01 aussi présenté des mesures et des engagements pour
13:04 assurer l'accès aux droits fondamentaux des personnes en situation de handicap. On n'a pas chômé
13:08 pendant ces 100 jours. Je pense que maintenant il faut qu'on l'explique aux français. On va passer aussi dans une phase opérationnelle
13:13 pour montrer que ces décisions, ces transformations de politique publique vont avoir un effet concret sur la vie quotidienne des français.
13:21 En tout cas en attendant la prise de parole d'Emmanuel Macron qui pourrait se faire cette semaine, puisqu'il partira du côté de l'Océanie
13:26 donc en fin de semaine, samedi prochain pour un long déplacement.
13:28 En attendant, hier dans le Parisien, aujourd'hui en France, l'ancien président du conseil constitutionnel
13:31 Jean-Louis Debré a déclaré que les recours à la dissolution et au référendum sont devenus
13:37 nécessaires, ceux pour faire face au blocage du pays, à la remise en cause de l'autorité de l'État. Vous partagez son constat ? Est-ce qu'il attend ou
13:43 il est raison là-dessus ?
13:44 Moi je suis pas du tout d'accord. Je vois pas en quoi le pays serait bloqué. On est dans une situation politique
13:50 qui est exceptionnelle. Depuis un an, on a eu la réforme des retraites.
13:54 Ce n'est pas notre politique qui est responsable de ces crises. Nous on est là pour répondre à ces crises.
14:01 Vous n'êtes pas responsable des mouvements qu'il y a eu, des mobilisations sur la réforme des retraites ?
14:05 C'est pas ça une crise. Moi je parle du changement climatique, je parle de l'inflation et j'observe qu'en France on est quand même bien mieux protégé
14:14 que dans tout un tas d'autres pays. On a une inflation qui est moins importante, le
14:18 chômage est au plus bas, la pauvreté n'a pas explosé. Oui cette réforme des retraites a été une période difficile.
14:26 Néanmoins c'est la mise en oeuvre d'un engagement du président de la République pour sauver notre système par répartition.
14:31 Moi je suis ministre des solidarités et je sais comment on finance la solidarité dans notre pays. C'est une solidarité qui est
14:38 intergénérationnelle. Eh bien il faut aujourd'hui plus travailler, plus pour pouvoir financer cette solidarité et je pense qu'au contraire on assure
14:46 la continuité, la pérennité de ce système. Et donc non je ne suis pas d'accord avec Jean-Louis Debré, je pense qu'on n'est pas bloqué.
14:52 On a fait voter 47 textes malgré une
14:55 majorité relative à l'Assemblée nationale durant ces derniers mois. On avance et
15:01 on a fait ce qu'on a dit.
15:02 Il y en a un autre avec qui vous ne serez peut-être pas d'accord sans doute même, Jean-Luc Mélenchon qui lui a dénoncé sur son blog
15:07 la jonction dans les faits entre Emmanuel Macron et l'extrême droite. Qu'est-ce que vous répondez à ces accusations ?
15:13 C'est comme d'habitude, c'est excessif et donc pour moi c'est dérisoire.
15:17 Ce qui est plus grave c'est lorsqu'il a attaqué derrière le président Ducriff. Je pense que voilà c'est des propos qui sont
15:23 indignes, qui doivent être vraiment dénoncés et j'imagine pas que derrière la nupes
15:30 survive à de tels propos et j'espère que les autres
15:33 participants à cette nupes aux côtés de la France Insoumise dénonceront
15:38 bien évidemment les propos de Jean-Luc Mélenchon. Je pense qu'à tout mélanger
15:42 justement c'est lui qui fait le lit du Rassemblement National.
15:45 J'en remarque que quand on n'est pas d'accord avec Jean-Luc Mélenchon on est
15:49 d'extrême droite et ça c'est grave parce que finalement ça normalise en fait
15:53 ça, ça normalise ce qu'est
15:56 l'extrême droite et pour moi ça contrevient précisément au combat commun en tant que républicain qu'on doit avoir contre l'extrême droite.
16:03 Jean-Christophe Combes rapidement pour terminer, on annonce un remaniement à venir ?
16:08 Vous souhaitez rester à votre poste ? Je suis très bien dans mes fonctions, je sais pourquoi je suis venu, je viens de la société civile
16:14 j'étais à la Croix-Rouge avant. C'est un vrai honneur aujourd'hui de servir
16:18 l'État aux côtés du Président de la République et de la Première Ministre. J'espère continuer évidemment à le faire, à mettre en oeuvre
16:25 les projets que j'ai portés pendant un an maintenant à leur côté. Jean-Christophe Combes, ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes Handicapées.
16:32 Merci d'avoir été avec nous ce matin sur Sud Radio, bonne journée à vous.
16:35 8h30 sur Sud Radio, on prendra dans quelques instants la direction du Festival d'Avignon avec un homme aux deux casquettes
16:41 mi-humoriste mi-avocat et avant cela la revue de presse, le retour de l'info et la météo.
16:46 C'est ouf, hein ?
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