- 07/02/2023
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Virginie Calmels, Louise Jussian, chargée d’études à l’IFOP et Franck Tapiro, publicitaire et spécialiste en communication politique.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-02-07##
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00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:05 Et ça y est, ça recommence, les vraies voix sont de retour !
00:00:09 Et les gens se disent "oh mais ils sont fous, ils sont fous de mettre tous ces gens à l'antenne,
00:00:15 c'est pas possible !"
00:00:16 Sur Sud Radio, on est ravis de vous retrouver.
00:00:18 Comment ça va Philippe David ?
00:00:19 Ça va très bien et vous Cécile, vous êtes au courant qu'on est mardi ?
00:00:21 Oui absolument.
00:00:22 Et on fait baisser le niveau de l'émission.
00:00:24 C'est pourquoi ?
00:00:25 Parce que Françoise de Gaulle est là.
00:00:26 Ah bah non, ça commence.
00:00:27 Non on ne fait que augmenter.
00:00:28 Ah ça taille, ça y est, ça commence.
00:00:29 En tout cas, c'est votre émission de débat, on parle des sujets qui vous intéressent
00:00:33 et que vous concernent.
00:00:34 Donc vous avez le droit à la parole, il y a marqué "parlons vrai" sur nos murs 0 826
00:00:37 300 300.
00:00:38 Vous êtes ici, chez vous, vous le savez.
00:00:40 Et la chanson du jour, c'est ça.
00:00:42 "Things gonna be alright, things gonna be just fine, it's gonna be alright"
00:00:48 Tout va bien se passer en tout cas, on espère, on croise les doigts.
00:00:51 C'est son anniversaire aujourd'hui.
00:00:52 Qui est plus de 11 d'ailleurs, et qui fait de ses 31 ans.
00:00:54 Elle a de la chance.
00:00:55 Elle a 10 ans de plus que nous, c'est tout.
00:00:57 Elle a de la chance d'être mature.
00:01:00 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue.
00:01:05 Allez dans les vraies voies.
00:01:06 Au sommaire de cette émission un peu de sérieux.
00:01:08 Chute de Macron et Borne dans le baromote IFOP.
00:01:10 Le duo va-t-il survivre à la réforme des retraites ?
00:01:14 C'est une étude réalisée par l'IFOP, site fiducial pour Paris Match et Sud Radio.
00:01:18 66% des Français n'approuvent pas l'action d'Emmanuel Macron.
00:01:21 Et 69% celle d'Elisabeth Borne en hausse de 2 et 4 points.
00:01:26 Ces chiffres sont révélateurs de l'inpopularité croissante du gouvernement Philippe.
00:01:30 Oui, si aujourd'hui la réforme des retraites est au cœur des inquiétudes des Français
00:01:33 pour 82% d'entre eux, c'est quand même terrible puisque 24% seulement estiment qu'Emmanuel
00:01:39 Macron est proche de leurs préoccupations.
00:01:41 Et 70% ne font pas confiance en Elisabeth Borne.
00:01:45 Alors est-ce que quelque part aujourd'hui, ce n'est pas devenu le mariage de l'aveugle
00:01:48 et du paralytique ? Est-ce que ce couple de l'exécutif...
00:01:51 Ah bah il en voit lui !
00:01:52 Je cite "l'été la vive" ma chère.
00:01:54 Le gars il est dans le Deutéronome à fond, il est 17h05, ça commence.
00:01:59 Est-ce que ce duo de l'exécutif peut passer la réforme des retraites ? Venez nous le
00:02:05 dire au 0826 300 300.
00:02:07 Et pour le moment, Cécile ?
00:02:08 Et bien pour l'instant vous dites non à 75%, mais on a l'habitude avec vous, ça peut changer.
00:02:12 Et puis notre débat, le coup de projeteur des vraies voix, le comportement outrancier
00:02:17 à l'Assemblée nationale décrédibilise-t-il le débat politique ? Pour l'instant vous
00:02:21 dites oui à 81% puisque les débats houlent à l'Assemblée nationale pour la réforme
00:02:25 des retraites.
00:02:26 Trois suspensions de séance, des menaces, des messages malveillants qui ont poussé
00:02:29 les députés Rassemblement national à quitter la séance.
00:02:32 Un hémicycle surchauffé Philippe.
00:02:34 Oui, un hémicycle où on ne sait plus s'il s'agit d'une ZAD ou d'une Tribune Populaire
00:02:38 avec des simili-hooligans.
00:02:40 C'est pourtant l'Assemblée nationale, l'a rappelé au député hier au soir.
00:02:46 Alors vous, est-ce que vous pensez que les comportements outranciers à l'Assemblée
00:02:50 nationale décrédibilisent le débat politique ? Et on est à peu près dans la même tendance
00:02:54 que pour le premier vote, c'est-à-dire une majorité Sud Radio de 81%.
00:02:58 Donc si vous voulez faire changer la tendance, vous le savez, 08126 300 300 ODE vous attend
00:03:04 bien entendu.
00:03:05 Et on va dire bonjour à nos chroniqueurs du jour.
00:03:07 Bienvenue Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole.
00:03:11 Et la parole, il l'a, c'est à vous.
00:03:13 Bonsoir Philippe.
00:03:14 Bonjour, bonsoir, pardon.
00:03:15 Comment ça va ?
00:03:16 Je suis troublé.
00:03:17 Vous êtes troublé, vous n'avez que beaucoup de femmes autour de vous.
00:03:20 Non mais Françoise je connais, mais Virginie Calmes, je suis ravi de la voir en vrai.
00:03:25 Et je vais essayer de soutenir ce front redoutable.
00:03:32 Absolument, ça ne va pas être facile.
00:03:33 Justement, elle était avec nous Virginie Calmes.
00:03:35 Bonsoir.
00:03:36 Merci d'être avec nous pour cette bienvenue dans les vraies voix.
00:03:39 Vous êtes une nouvelle vraie voix.
00:03:41 Présidente fondatrice de Futur E, on dit quoi ?
00:03:44 Futura E.
00:03:45 Ah oui, j'avais pas vu.
00:03:47 Il faut que je change mes lunettes, pardon.
00:03:49 École des métiers de demain dans les industries créatives.
00:03:53 Alors vous connaissez un peu le principe des vraies voix.
00:03:55 Ça veut dire qu'il y a marqué "parlons vrai".
00:03:57 Voilà.
00:03:58 J'adore ça.
00:03:59 On m'a souvent reproché d'être trop cash.
00:04:01 Ah bah écoutez, ça nous arrange bien.
00:04:03 Françoise de Gois, il y a une espèce de baromètre de "parlons cash".
00:04:08 Vous êtes avec nous.
00:04:10 Éditorialiste Sud Radio LCI, auteur de ce livre "L'homme qui n'avait pas d'amis",
00:04:14 et écrivier chez Plon.
00:04:15 J'apprécie assez peu quand même la première remarque, le prolégomène de Philippe David
00:04:20 avant de commencer cette édition, me concernant, disant que le niveau baisse parce que je suis
00:04:25 là.
00:04:26 Donc je vais m'atteler évidemment à vous démonstrer le contraire.
00:04:28 Il voulait dire que le niveau de la méchanceté baisse parce que vous êtes là.
00:04:31 Oui bien sûr.
00:04:32 Bien sûr, essayez de lui arranger ses bidons à ce gros bétail.
00:04:35 Ses bidons ? Non.
00:04:36 D'abord, c'est pas ses bidons, c'est son bidon, parce qu'il est déjà suffisamment
00:04:40 énorme.
00:04:41 Oh pauvre, non, je blague.
00:04:42 Maman, je blague.
00:04:43 Et 0826 300 et Thierry qui nous appelle d'Anglette.
00:04:47 Bonsoir Thierry.
00:04:48 Ah, c'est comme c'est beau.
00:04:49 Bonsoir Thierry.
00:04:50 Comment ça va Thierry ? Très bien.
00:04:52 Vous êtes en forme ? Parce que là, il y a du lourd aujourd'hui.
00:04:54 Oui, oui, oui, en forme, oui.
00:04:56 Vous faites quoi dans la vie Thierry ? Moi, je suis responsable d'un stand de tir.
00:05:02 Ah, oulala.
00:05:03 Attention à ce que vous dites.
00:05:06 Planquez-vous les amis.
00:05:07 Je pense que personne ne va vouloir vous affronter au quiz.
00:05:10 Vous avez manqué votre cible.
00:05:13 La tradition, vous le savez Thierry, c'est que les vrais voix se vendent à vous pour
00:05:21 jouer contre vous.
00:05:22 Donc Virginie, essayez de vous vendre en une phrase pour qu'ils vous prennent comme adversaire.
00:05:29 Ou pas ? Comme adversaire au quiz de l'actualité ?
00:05:32 Donc il faut que je démontre que je suis nulle en fait.
00:05:35 Ça c'est Philippe Villegers.
00:05:36 Non, ça c'est moi Virginie.
00:05:37 Il n'a même pas besoin de démontrer.
00:05:40 J'étais pas là, c'est pour ça.
00:05:43 Je l'ai dit, je l'ai dit.
00:05:46 Pour quelqu'un qui, à une époque de ma vie, a été le leader français et mondial
00:05:52 du divertissement et donc des jeux, je pense que ce serait pas mal de mettre à l'épreuve
00:05:57 d'un quiz parce qu'en fait j'en ai produit beaucoup mais j'ai pas participé à beaucoup
00:06:01 de quiz.
00:06:02 C'est pas mal Thierry.
00:06:03 Françoise de Gois.
00:06:04 Bon cher ami, écoutez, on n'y va pas par quatre chemins, chaque fois que je joue, je
00:06:07 gagne.
00:06:08 Tant que, tant que de tir ou pas, vous pouvez toujours essayer mais sachez que depuis que
00:06:12 je suis petite, on me surnomme calamity Jane.
00:06:15 C'est surtout calamity qui vous va bien.
00:06:19 Oui, qui s'y frotte s'y pique.
00:06:20 À côté de Rex, tout est garage.
00:06:22 Et puis là, ça ferait un duel Pays Basque-Bigore.
00:06:25 Oui, ça c'est pas acceptable.
00:06:27 Une Bigorette.
00:06:28 À Thierry, je lui dirais, ne me choisissez pas dans la mesure où avec Virginie, on vous
00:06:34 aidera et on battra Françoise.
00:06:36 Ah, bravo !
00:06:37 Tu sais qu'à chaque fois, ils font ça.
00:06:38 C'est les vocaux qui ont qu'une idée.
00:06:40 J'ai gagné un nombre de fois incalculable sauf quand Françoise est là.
00:06:45 Elle triche tout le temps.
00:06:47 Thierry, vous restez avec nous bien entendu pendant toute cette émission.
00:06:51 Allez, tout de suite, on passe au réquisitoire du procureur.
00:06:54 Les vraies voix sud-radio.
00:06:55 Le réquisitoire du procureur, Philippe Belger.
00:06:59 Monsieur le procureur voulait requérir contre la politique d'aujourd'hui où la haine des
00:07:03 hommes s'est substituée à la confrontation des idées.
00:07:06 Oui, alors j'ai dû changer en catastrophe mon sujet parce que Philippe David n'aimait pas.
00:07:12 Absolument ce que nous avons dit ce matin.
00:07:15 C'est un pire dépave.
00:07:16 Oui, absolument.
00:07:17 Et comme je le donne tôt, ensuite, il a eu l'idée.
00:07:21 C'est Cécile qui a eu l'idée de ce sujet en plus.
00:07:24 Ah bon, alors là, je retire.
00:07:26 (Rires)
00:07:28 Et en plus, c'est vrai.
00:07:30 Non mais plus sérieusement, je ne veux pas traiter le sujet qu'on abordera tout à l'heure
00:07:36 sur l'Assemblée nationale.
00:07:38 On peut, on peut.
00:07:39 Mais je suis frappé de voir à quel point, aussi bien dans la liberté d'expression qu'en matière politique,
00:07:46 depuis quelques années, j'ai vraiment l'impression que la haine des personnalités se substitue à la confrontation des idées.
00:07:56 Comme si on était obligé de détester autrui qui ne pense pas comme vous pour avoir un dialogue avec lui.
00:08:03 Et c'est quelque chose d'insupportable.
00:08:06 Moi, je ne pourrais pas.
00:08:07 C'est l'inverse.
00:08:08 Quand j'ai commencé à parler avec quelqu'un, même s'il est au gentil pote de moi,
00:08:13 je ne peux plus le détester profondément.
00:08:16 J'ai connu des moments très intéressants où je détestais les pères,
00:08:21 et puis j'ai parlé avec les fils, et à partir de là, je n'ai plus pu dire du mal des pères.
00:08:26 Je ne donnerai pas quelques noms, Virginie Jouard.
00:08:29 Si, balancez ça, ça va.
00:08:31 Par exemple, BHL.
00:08:33 BHL, j'ai rencontré son fils Antonin.
00:08:36 Et bien sûr, BHL n'était pas un être ordinaire ni médiocre.
00:08:40 À la minc, j'ai rencontré son fils.
00:08:43 À partir de là, je ne pouvais plus dire qu'à la minc, se tromper tout le temps.
00:08:47 - Vous devriez lui présenter votre fils, Philippe David.
00:08:50 - Il le connaît déjà, et il est adorable.
00:08:52 Grâce à son fils, je ne suis pas aussi acerbe que j'aimerais l'être.
00:08:58 - Je suis un peu... J'entends ce que vous dites, Philippe,
00:09:03 mais je pense que l'insulte en politique et l'insulte de la personnalité,
00:09:08 c'est quelque chose qui n'est pas nouveau.
00:09:11 J'ai ce souvenir, parce que j'adore Léon Blum, comme beaucoup de gens.
00:09:15 J'ai une admiration sans borne pour Léon Blum.
00:09:18 Léon Blum se fait traiter de juif à l'Assemblée nationale
00:09:21 quand il gagne les élections législatives par des députés de la Fédération républicaine.
00:09:26 Il est hors de question que nous votions pour un juif.
00:09:29 J'ai le souvenir de Simone Veil qui se fait insulter
00:09:32 pendant la présentation de la loi contre l'avortement.
00:09:35 Ce sont des insultes personnelles qui la concernent elle.
00:09:38 Il y a même des gens qui disent "T'aurais dû mourir à Auschwitz".
00:09:41 Je pense que Victor Hugo ramasse...
00:09:44 Mon sentiment, quand même, est que je suis absolument d'accord avec vous
00:09:49 sur la limite, puis l'ai-je, si je puis m'exprimer ainsi.
00:09:53 Il y a une limite, évidemment, dans la détestation des autres.
00:09:56 Moi, par exemple, tout le monde dit "Vous haïssez Emmanuel Macron".
00:09:59 Pas du tout. Je n'ai pas la personnalité d'Emmanuel Macron
00:10:02 qui me fait même plutôt marrer avec son histoire peu ordinaire.
00:10:05 Je pense que c'est un homme complètement disruptif.
00:10:08 Mais je déteste et je combats sa politique.
00:10:11 Je pense que je comprends que vous voyez une...
00:10:14 La limite est facilement franchissable, mais elle n'est pas nouvelle en réalité.
00:10:18 - Et la limite est en parole aussi. - Oui, mais ce n'est pas parce que ce n'est pas nouveau que c'est bien.
00:10:22 Je suis complètement d'accord avec ce que vient de dire Philippe Légère.
00:10:25 C'est qu'à un moment donné, je l'ai expérimenté à ma petite échelle,
00:10:29 quand on est nouveau dans le monde politique, ce qui nous frappe,
00:10:32 c'est justement cette violence, cette haine,
00:10:35 qui fait qu'au fond, on s'engage pour des idées, pour des valeurs,
00:10:39 pour des idéaux même,
00:10:42 et on a finalement peu le loisir de les exprimer
00:10:45 parce que ça va tout de suite télescoper sur du perso
00:10:49 un peu violent et qui, du coup, détourne quand même de la cible.
00:10:53 Et la difficulté, c'est que malgré tout, à la fin des fins,
00:10:57 je pense que les Français se détournent à la fin de la politique
00:11:00 parce qu'ils ne veulent pas forcément ce jeu de massacre,
00:11:03 ils veulent peut-être un peu plus un vrai débat d'idées respectueux.
00:11:07 - Du fond, vous ne vous en trouverez pas chez nous, c'est chez eux.
00:11:10 - Écoutez, moi quand j'ai entendu Françoise de Gaulle aujourd'hui,
00:11:13 j'ai pensé faire un contrôle antidopage parce qu'elle a dit "t'es tellement censée que..."
00:11:16 - T'as pas envie d'y aller, tu peux y aller. Qu'est-ce que t'as à me demander, toi ?
00:11:20 - Oui, les flagormes.
00:11:23 - J'ai envie de vous dire, le ton est donné et je ne parle pas de moi.
00:11:26 - Dans quelques instants, le grand débat, c'est mon lancement.
00:11:32 On verra sur la chute d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne dans le baromètre IFOP
00:11:37 le duo va-t-il survivre à la réforme des retraites ?
00:11:39 Pour l'instant, vous dites non à 76%.
00:11:42 Et dans quelques instants, l'actu en trois mots, ce sera avec Félix Mathieu.
00:11:44 On vous souhaite la bienvenue et merci de votre fidélité.
00:11:46 Les vrais voix sud-radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:11:52 - On est tellement contents de vous retrouver.
00:11:55 - Oui, c'est que le micro est là.
00:11:58 - On va créer le paradoxe de Philippe Bilger.
00:12:04 Il ne parle que de lui mais il est profondément redacté.
00:12:06 On se demande bien de qui il parle.
00:12:08 - Je suis Finkielkraut au p'tit pied.
00:12:13 - Voilà, bienvenue dans les "Si vous connaissiez pas, c'est les vrais voix".
00:12:16 C'est comme ça, c'est sur Sud Radio.
00:12:18 Philippe Bilger est avec nous, président de l'Institut de la Parole.
00:12:20 Françoise de Gouin, éditorialiste Sud Radio et LCI.
00:12:22 Et notre petite nouvelle, la petite dernière, Virginie Calmel,
00:12:25 président et fondatrice de Futurae, école des métiers de demain et des industries créatives.
00:12:31 Nous, on est très créatifs.
00:12:34 Vous restez avec nous, dans quelques instants, on reviendra sur ce grand débat, sur la chute.
00:12:39 Dans les sondages d'Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne, dans le baromètre "Il faute le duo",
00:12:42 va-t-il survivre à la réforme des retraites ?
00:12:44 Pour l'instant, vous dites non.
00:12:46 À 76%, on vous attend au standard 0, 826, 300, 300, tout de suite.
00:12:50 L'actu en trois mots de Félix Mathieu.
00:12:52 Les vrais voix Sud Radio.
00:12:54 Et l'actu en trois mots, Félix, bonsoir.
00:12:57 Bonsoir tout le monde.
00:12:58 Durcissement, avertissement et harcèlement.
00:13:00 L'ACGT appelle à durcir le mouvement contre la réforme des retraites.
00:13:04 La troisième grande journée de mobilisation semble plutôt en baisse.
00:13:07 Avertissement de la présidente de l'Assemblée nationale,
00:13:09 nous ne tolérons pas ces intimidations contre les députés.
00:13:13 Et puis le harcèlement sexiste dont était accusé l'ex numéro 1 des Verts,
00:13:17 Julien Bayou, dossier clos par la cellule interne du parti.
00:13:20 Mais son accusatrice Sandrine Rousseau assume son choix de la dénonciation télévisée.
00:13:25 Les vrais voix Sud Radio.
00:13:28 400 000 personnes à Paris selon l'ACGT, mobilisation en légère baisse,
00:13:32 mais certains se réservaient pour samedi.
00:13:34 Ils font valoir les opposants à la réforme des retraites.
00:13:37 80 000 manifestants à Toulouse, selon les syndicats.
00:13:40 80 000 à Marseille où se trouvait Michel, au micro Sud Radio de Lionel Maillet.
00:13:45 Michel qui travaille à la Banque de France et il estime qu'il faut maintenant durcir le mouvement.
00:13:49 J'ai l'impression qu'aujourd'hui il y a déjà moins de monde par rapport aux deux premières.
00:13:53 Et je pense que ça va être difficile dans la durée avec des manifestations seulement.
00:13:57 C'est pas ça qui fera plier le gouvernement parce que manifestations après tout,
00:14:02 ça ne gêne pas le pays et ça n'a pas grande influence malheureusement sur le débat politique.
00:14:07 Je pense qu'il faut durcir l'action sans violence,
00:14:10 mais il faut à mon avis notamment que la jeunesse se mette.
00:14:14 On l'a bien vu avec le CPE en 2006, quand la jeunesse était dans la rue,
00:14:18 les gouvernements ont toujours reculé.
00:14:21 Et puis alors peut-être aussi des mouvements de grève plus durs dans des secteurs sensibles.
00:14:25 Les raffineries, oui.
00:14:26 Toucher des secteurs vitaux qui empêchent le fonctionnement de l'État.
00:14:29 Michel manifestant à Marseille au micro Sud Radio de Lionel Maillet,
00:14:33 héroïne de la CGT d'ailleurs, un Philippe Martinez,
00:14:35 en appelle lui aussi à durcir le mouvement par des grèves, je cite,
00:14:38 "plus dures, plus massives et plus nombreuses".
00:14:41 - Philippe Bilger, c'est ce qu'on se disait hier,
00:14:43 est-ce que la mobilisation sert à quelque chose ?
00:14:45 Est-ce que la grève sert encore plus à quelque chose ?
00:14:47 - Je pense qu'à un moment donné, s'ils veulent espérer l'emporter,
00:14:51 ils devront passer en effet de la manifestation à la grève.
00:14:55 Non pas que je souhaite que, comme l'a dit le leader Martinez à un certain moment,
00:15:01 je veux ennuyer le plus possible les Français,
00:15:04 et il a ajouté "après le pouvoir" tout de même.
00:15:07 Mais si on peut, on s'arrête là, Cécile, ou on reprend le débat après ?
00:15:13 - On reprendra le débat après.
00:15:14 - Moi je pense déjà que c'est une énorme mobilisation quand même aujourd'hui,
00:15:17 et puis le samedi ça va être encore plus, donc je veux bien...
00:15:20 - C'est ce qu'ils disent, ils disent que...
00:15:21 - C'est vrai que c'est évident, beaucoup de gens se réservent
00:15:22 parce qu'ils ne veulent pas perdre leur journée salaire,
00:15:24 et surtout samedi, on attend massivement le privé dans les rues, c'est ça ?
00:15:28 Les gens qui peuvent manifester parce qu'ils sont au week-end,
00:15:30 évidemment, oui, bien sûr.
00:15:31 Il y a un moment donné, même Laurent Berger, qui est un peu réticent,
00:15:34 tombera sur le même constat, la grève, c'est bien,
00:15:38 la manif c'est bien, c'est important, c'est de montrer,
00:15:40 mais surtout quand on est porté par l'opinion,
00:15:42 et à un moment donné on va rentrer dans le dur sur des grèves, c'est évident.
00:15:45 - Virginie Calment.
00:15:46 - Oui, je vois pas très bien comment on va y échapper,
00:15:48 et puis on a vu hier le lancement du débat à l'Assemblée, on y reviendra,
00:15:52 c'est quand même, on se rend compte que ça va pas pouvoir se jouer que dans l'hémicycle,
00:15:56 surtout avec la tournure des débats qui est en train de...
00:15:59 - On ne se rend pas crème, comme on dit.
00:16:01 - C'est clair.
00:16:02 - Allez, la réforme des retraites qui entamait hier son parcours,
00:16:05 sous tension à l'Assemblée nationale.
00:16:06 - Et oui, trop c'est trop pour Yael Broun-Pivet,
00:16:08 la présidente de l'Assemblée a poussé un coup de gueule tout à l'heure,
00:16:11 dénonçant des pressions inacceptables contre des députés,
00:16:14 une lettre d'insulte et de menaces adressées à la présidente de la commission des affaires sociales,
00:16:18 des permanences taguées, et hier, des fausses alertes,
00:16:21 des messages vocaux sur les téléphones de certaines députées du groupe RN,
00:16:25 pour leur faire croire que leur enfant était hospitalisé,
00:16:28 le but aurait été de les éloigner de l'hémicycle,
00:16:30 au moment de leur motion référendaire,
00:16:32 inacceptable tout cela à réagir, Yael Broun-Pivet.
00:16:35 - Ces agissements, ces pressions, ces intimidations, sont inqualifiables,
00:16:40 nous ne les tolérerons pas,
00:16:42 l'Assemblée nationale sera aux côtés, en tant qu'institution,
00:16:45 de chaque parlementaire qui sera menacé dans l'exercice de ses fonctions,
00:16:50 nous avons une cellule qui est dédiée à cela,
00:16:54 nous ne relâcherons jamais notre vigilance,
00:16:56 moi je souhaite, en tant que président de l'Assemblée nationale,
00:16:59 que chaque parlementaire puisse être pleinement libre
00:17:02 des prises de position qu'il prendra dans l'hémicycle,
00:17:06 tout au long des débats, et je l'espère lors du vote final.
00:17:10 - De son côté, le groupe RN annonce des dépôts de plainte
00:17:12 après les fausses alertes reçues hier par trois de ses membres,
00:17:14 la présidente du groupe RN, Marine Le Pen,
00:17:16 a demandé une protection fonctionnelle pour ses trois collègues,
00:17:19 c'est-à-dire une prise en charge de leurs frais de justice par l'Assemblée nationale.
00:17:22 - Quel signe, pardon de vous le dire,
00:17:24 il faut vraiment Yael Brun-Pivet qui est la première,
00:17:26 entre guillemets, à bord d'Elysée,
00:17:28 en changeant en cours de jeu les règles,
00:17:31 notamment sur la motion référendaire,
00:17:33 qui vient faire la morale des débats...
00:17:35 - Ça n'a rien à voir avec des menaces et des injures, François,
00:17:37 je ne pourrais pas comparer ça.
00:17:38 - Ecoutez, quelle menace de quoi on parle ?
00:17:39 Il y a des gens qui ont été menacés de mort à l'Assemblée nationale,
00:17:41 moi je ne dis pas du tout que les gens qui font ça ont raison,
00:17:44 est-ce qu'il y a des gens qui ont été menacés de mort ?
00:17:46 Vous voulez que je vous fasse le débat du PAX ?
00:17:48 Je voulais quasiment que les gens...
00:17:50 - Non, mais François...
00:17:51 - Soyons sérieux, on va en parler tout à l'heure,
00:17:53 cette espèce de cinéma qui consiste à expliquer
00:17:56 et à vouloir éteindre,
00:17:57 comme on n'arrive pas à diaboliser le mouvement dans la rue,
00:18:00 on essaie de le diaboliser dans l'Assemblée, ça suffit.
00:18:02 - On en parlera tout à l'heure.
00:18:03 - Philippe Egler, allez-y.
00:18:05 - Là, je ne suis pas du tout d'accord avec vous, François,
00:18:08 pour une raison simple,
00:18:10 c'est que comme vous avez une grande expérience,
00:18:12 et je le dis sans ironie,
00:18:14 en politique et médiatique,
00:18:16 vous avez tendance, face aux problèmes d'aujourd'hui,
00:18:19 systématiquement de dire "ça existait avant".
00:18:22 Mais aujourd'hui, ce qui se passe dans l'Assemblée...
00:18:25 - C'est pas grave !
00:18:26 - En quoi c'est grave ?
00:18:27 - Ça s'appelle le débat par volontaires !
00:18:29 - Non, non, non !
00:18:31 - Même quand des députés de l'Assemblée nationale
00:18:34 ont des alertes où on leur dit que l'un de leurs proches
00:18:38 est hospitalisé pour qu'il quitte l'Assemblée,
00:18:41 on ne peut pas dire que c'est normal.
00:18:43 - Mais écoutez, sur les pressions des élus,
00:18:46 moi j'ai vécu dans un gouvernement
00:18:48 où vous aviez quelqu'un qui s'appelait Najat Vallaud-Belkacem
00:18:51 qui était menacé de mort tous les jours en tant que ministre,
00:18:54 qui avait six motards, y compris des motards portières,
00:18:57 c'est-à-dire que pour éviter que les...
00:18:59 Donc, si vous voulez, ce cinéma...
00:19:01 - Virginie, calme-toi !
00:19:03 - Je vais vous dire, en tant que mère de famille,
00:19:06 et j'ai eu quelques responsabilités dans ma vie,
00:19:09 s'il y a un truc qui vous panique,
00:19:11 c'est un coup de téléphone qui vous dit que vos enfants sont à l'hôpital.
00:19:14 Là, la terre s'arrête de tourner.
00:19:16 Vous ne mettrez pas dans le même sac les invectives,
00:19:19 les noms d'oiseaux, etc.
00:19:21 - J'attends de voir quels messages ont été reçus. Pardonnez-moi.
00:19:24 - Ce qu'on nous a dit, Françoise,
00:19:26 c'est qu'il y avait...
00:19:28 Mais je crois que je l'ai entendu, ça a été diffusé,
00:19:31 qui expliquait "un de vos proches vient d'être hospitalisé".
00:19:34 - C'est pas les enfants, donc, que les...
00:19:36 - Non mais Françoise, quand on est mère de famille,
00:19:40 je vous jure, on pense à ça,
00:19:42 et pour le coup, vous le savez,
00:19:44 mais je trouve quand même qu'on voit
00:19:47 qu'il y a de plus en plus de manœuvres.
00:19:49 Vous étiez en train de dénoncer la manœuvre
00:19:51 qui a consisté à faire un tirage au sort, là,
00:19:53 où il y en aurait pas eu.
00:19:55 - Les gens s'insultent, ils se traitent de fascistes,
00:19:57 ils se traitent de nazis, écoutez, c'est le sou.
00:19:59 - C'est un autre registre.
00:20:01 - Il y a un député de la France Insoumise
00:20:03 qui se fait insulter parce qu'il est noir.
00:20:05 - Dernier sujet.
00:20:07 - Françoise, dernier sujet.
00:20:09 - Il y aura une enquête.
00:20:11 - Si cela se reproduit, je le referai.
00:20:13 - C'est un sujet qui est très important.
00:20:15 - C'est un sujet qui est très important.
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00:22:29 - C'est un sujet qui est très important.
00:22:31 - C'est un sujet qui est très important.
00:22:33 - Françoise de Gaulle est avec nous.
00:22:35 - Elle est en train de tourner.
00:22:37 - Je vous signale, tous les gens qui connaissent
00:22:39 Virginie Calmel tournent mal.
00:22:41 - Je vois déjà un certain relâchement
00:22:43 - Je vois déjà un certain relâchement
00:22:45 - J'entends les gens dire "Calmel, c'est plus ce que c'était"
00:22:47 - J'entends les gens dire "Calmel, c'est plus ce que c'était"
00:22:49 - Philippe Hilger est avec nous.
00:22:51 - C'est contagieux cette bonne humeur.
00:22:53 - C'est ça, vous le savez, avec Philippe David
00:22:55 - C'est ça, vous le savez, avec Philippe David
00:22:57 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:22:59 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:23:01 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:23:03 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:23:05 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:23:07 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:23:09 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:23:11 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:23:13 - On est ensemble jusqu'à 20h et nos éditorialistes du jour jusqu'à 19h.
00:23:15 - Ensemble, nous redonnions un sens et une vertu au mot "compromis".
00:23:41 - Chute Emmanuel Macron et Elisabeth Borne dans ce baromètre IFOP.
00:23:46 - Le duo va-t-il survivre à la réforme des retraites ?
00:23:48 - C'est une étude réalisée pour Fiducial, Paris Match et Sud Radio.
00:23:52 - 66% des Français n'approuvent pas l'action d'Emmanuel Macron.
00:23:55 - Et 69% celle d'Elisabeth Borne en hausse de 2 et 4 points.
00:24:00 - Ces chiffres sont assez révélateurs, Philippe, de l'impopularité croissante du gouvernement.
00:24:04 - Oui, c'est si l'impopularité qui s'accroît par rapport au dernier baromètre IFOP,
00:24:09 - qui est un baromètre fiducial pour Sud Radio et Paris Match,
00:24:11 - mais est-ce uniquement à cause de la réforme des retraites ?
00:24:13 - Et cette réforme des retraites qui met des millions de personnes dans la rue et à répétition,
00:24:17 - va-t-elle disloquer le duo de l'exécutif ?
00:24:21 - Vous pensez que oui ? Vous pensez que non ?
00:24:24 - On vous attend au 0826 300 300 pour débattre avec les vrais voix.
00:24:28 - En tout cas sur notre compte Twitter, vous dites que non, il ne subsiste, il ne sera pas à 76%.
00:24:35 - Et un de nos auditeurs nous dit en gros "destitution", comme ça au moins c'est réglé.
00:24:39 - Nous en fais !
00:24:41 - Oui, nous en fais !
00:24:43 - Notre invité, Louise Jussion, est avec nous. Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:24:46 - Bonsoir.
00:24:47 - Vous êtes chargée de cette étude à l'IFOP, comme vous le savez,
00:24:51 - un petit tour avec nos éditorialistes du jour, Philippe Bilger.
00:24:55 - Est-ce que le duo tangue, forcément ?
00:24:58 - Moi je ne crois pas, mais encore une fois que nos auditeurs ne croient pas,
00:25:03 - j'ai la vérité scientifique. Je me trouve aussi souvent en politique
00:25:08 - que Philippe David dans les pronostics sportifs.
00:25:11 - C'est vous dire ! Il faut finir toujours par "c'est vous dire".
00:25:14 - Je voulais rajouter que celle qui a gagné tous les pronostics sportifs,
00:25:17 - c'est la débile de Françoise de Gaulle, supposément on n'y connaît rien dans le foot.
00:25:20 - Toujours à me laisser rire.
00:25:22 - Autocentrée.
00:25:24 - Plus sérieusement, je laisse de côté le côté psychologique, le facteur psychologique.
00:25:31 - Il n'est pas exclu que de la même manière qu'Emmanuel Macron n'a plus supporté Édouard Philippe,
00:25:37 - à un moment donné, il ne supporte plus Elisabeth Borne. Premier point.
00:25:42 - Le deuxième, c'est que bien sûr, dans cette hostilité à l'égard du projet des retraites,
00:25:48 - il y a, et c'est le cumul qui est dévastateur, une hostilité très forte à l'encontre d'Emmanuel Macron.
00:25:56 - Dernier élément, et j'ai terminé Cécile Philippe, c'est le fait que je ne crois pas que si le projet de retraite passe
00:26:05 - dans les conditions aussi discutables que ce soit, je ne crois pas que ce couple tanguera au point de se séparer.
00:26:14 - Et bien sûr, Emmanuel Macron ira jusqu'en 2027.
00:26:20 - Il ne faut pas confondre les souhaits de nos auditeurs et la réalité politique.
00:26:25 - Est-ce que vous souhaitez vraiment que ce couple se disloque ? Oui, à 70% !
00:26:30 - Moi, je partage un peu ce que dit Philippe, mais avec beaucoup plus de célérité.
00:26:35 - Je crois vraiment que bien sûr qu'Emmanuel Macron ira au bout de son mandat. La destitution, ce n'est même pas envisageable.
00:26:42 - Après, vous savez, les réformes de retraite qui se passent mal entraînent toujours les présidents par le fond.
00:26:47 - Et quand un président est entraîné par le fond, il coupe la pierre et le boulet pour pouvoir remonter.
00:26:52 - Et moi, je pense vraiment que si ça se passe aussi mal que c'est engagé et que c'est enclenché, même si ça se termine au 49.3 ou au 47.1,
00:27:00 - ça dépendra de qui aura intérêt le 47.1. Tout le monde dit finalement que le texte ne sera pas voté.
00:27:05 - Je vous rappelle qu'on s'en fout que le texte ne soit pas voté. Ce qui est important, c'est d'arriver à l'article 7, les 64 ans.
00:27:10 - Et là, quelle que soit la façon dont ça va passer, je pense qu'à un moment donné, Emmanuel Macron lâchera Elisabeth Borne.
00:27:16 - Bien joué, Camille.
00:27:17 - Écoutez, moi, je partage ce qui vient d'être dit. D'abord, pas de destitution pour Macron. En revanche, ce qui me choque dans tout ce qui se passe en ce moment,
00:27:26 - c'est qu'on est loin de ce pourquoi il me semble qu'Emmanuel Macron devrait se battre. C'est une vision.
00:27:33 - Et tant qu'il n'y a pas de vision politique de ce qu'on veut faire de notre pays, et derrière les conséquences d'une vision,
00:27:40 - la réforme des retraites n'étant qu'une incidente, qui étant normalement qu'une pierre dans un édifice, dans un projet politique d'envergure,
00:27:48 - avec non seulement une vision, mais derrière une exécution, les Français ne sont pas idiots. Ils ne comprennent pas.
00:27:55 - C'est-à-dire qu'ils disent "mais pourquoi on fait cette réforme des retraites ?"
00:27:57 - On n'adhère pas.
00:27:58 - Et au fond, personne n'a réellement, de mon point de vue, au gouvernement, expliqué le pourquoi de cette réforme.
00:28:04 - Donc elle ne peut pas bien se passer. Si jamais elle passe, ce sera tellement au forceps que de toute façon, à mon avis,
00:28:11 - il n'aura pas d'autre choix que de donner un autre souffle à son quinquennat, sinon il est mort, et de probablement changer d'équipe.
00:28:19 - Parce que je ne vois pas quelle sera la légitimité après Elisabeth Borne, alors qu'on a besoin de revenir presque, je dirais, à la campagne originale.
00:28:29 - Le fusible. - C'est-à-dire qu'on a besoin d'avoir un discours politique avec une vision et un projet, et de remettre tout ça à plat pour se donner des perspectives d'avenir.
00:28:38 - Louise Jussion, vous êtes chargée d'études à l'IFOP, 66% n'approuvent pas Emmanuel Macron, 69% Elisabeth Borne,
00:28:46 - Emmanuel Macron aurait été réélu il y a 10 mois, est-ce que ce n'est pas inquiétant, alors qu'il reste 4 années de mandat ?
00:28:53 - En matière de légitimité, surtout.
00:28:55 - Oui, aussi en matière de légitimité, bien sûr.
00:28:57 - Oui, tout à fait, c'est vrai que ces résultats s'avèrent assez inquiétants pour le duo de l'exécutif, aussi bien pour Emmanuel Macron que pour Elisabeth Borne,
00:29:05 - parce que, que ce soit pour l'un ou pour l'autre, ce taux de 66% et de 67%, il atteint en fait un seuil symbolique pour Emmanuel Macron,
00:29:13 - c'est la première fois que son taux d'approbation de son action est aussi bas depuis la veille du premier confinement de mars 2020,
00:29:20 - donc c'était quand même un moment particulier pour le pays, on en convient tous, et donc voir qu'aujourd'hui il est aussi peu populaire,
00:29:28 - ou de moins que son action est aussi peu populaire qu'à ce moment-là, c'est très symbolique et c'est très symptomatique qu'il se passe quelque chose,
00:29:34 - et on peut attribuer ce quelque chose à la réforme des retraites.
00:29:37 - Pour Elisabeth Borne, on est un petit peu sur la même dynamique, c'est la première fois que son action est aussi peu approuvée par les français depuis sa prise de fonction,
00:29:45 - donc on voit que la réforme des retraites semble du moins avoir, si ce n'est enclenché, du moins accentué une dynamique descendante pour l'exécutif.
00:29:54 - Ça va être compliqué, Philippe Bilger.
00:29:56 - Je voudrais vous demander, Louise Jussian, sous votre contrôle et votre savoir, est-ce qu'au fond il est déjà arrivé dans des parcours présidentiels et de premiers ministres,
00:30:09 - qu'il existe des baisses considérables liées à des événements certes importants mais conjoncturels, et que ça n'excluait pas les remontées après ?
00:30:18 - Est-ce que vous ne croyez pas que ça peut se produire ?
00:30:22 - Oui, c'est vrai que cette baisse, comme vous le dites très justement, elle revêt une certaine...
00:30:27 - elle est conjonctuelle du fait de la réforme et du fait aussi d'autres choses, très certainement.
00:30:32 - C'est pas parce que là on est dans une dynamique baissière que cette dynamique baissière ne peut pas remonter.
00:30:36 - En effet, ça peut arriver que ça remonte. Il y a déjà eu des dior-exécutifs qui ont connu des baisses.
00:30:43 - Ça a été le cas, il me semble, de mémoire lors de la réforme des 80 km/h.
00:30:47 - Il y a eu une baisse chez les Orphelets, mais ça ne l'a pas empêché de remonter après.
00:30:53 - Donc en effet, cette baisse, elle n'est pas définitive et c'est pas "révolutoire", si on veut.
00:31:00 - François Dubois.
00:31:02 - Oui, il y a une réalité quand même, c'est la spécialité d'Emmanuel Macron, c'est que c'est quelqu'un qui fait le yo-yo.
00:31:09 - Et c'est le seul président de la République, je crois, qui est capable de chuter aussi haut et de remonter aussi fort,
00:31:14 - parce qu'à chaque fois il y a des événements qui viennent le sauver.
00:31:16 - Là, moi je rejoins ce que dit Virginie, la réalité c'est qu'Emmanuel Macron, déjà le second mandat est toujours difficile pour les présidents.
00:31:23 - C'est très dur de se réinventer parce que le second mandat, on a envie de laisser sa trace dans l'histoire,
00:31:29 - que finalement les affaires domestiques, vous les regardez de loin.
00:31:32 - On lui reprochait déjà la première, le premier mandat, de ne pas avoir de ligne non plus.
00:31:36 - Oui, mais il était quand même plus sur la politique intérieure que maintenant.
00:31:40 - Maintenant, la seule chose qui l'obsède évidemment c'est l'Ukraine.
00:31:42 - Donc la réalité c'est que déjà c'est difficile de trouver un souffle pour le second mandat.
00:31:47 - Chirac et Mitterrand ont tous buté sur la même chose, mais la réalité aussi c'est qu'il n'y a plus vraiment de levier dans l'opinion pour le faire remonter.
00:31:54 - On connaît la musique d'Emmanuel Macron.
00:31:56 - Les français connaissent Emmanuel Macron. Ils savent qui est ce président.
00:32:01 - Ils l'ont élu parce qu'ils ne voulaient pas de Marine Le Pen.
00:32:03 - Ça c'est 48% des électeurs d'Emmanuel Macron au second tour.
00:32:06 - En tout cas, c'est vraiment une majorité parce qu'ils voulaient barrer Marine Le Pen.
00:32:11 - La réalité, si vous voulez, c'est que ça va être très difficile pour lui.
00:32:14 - Je pense qu'il y a une usure évidente de ce personnage, de son lien avec les français.
00:32:19 - Je ne vois pas où sont les ressorts pour remonter.
00:32:21 - Louise Lucien ?
00:32:24 - Oui, en effet, vous le dites très justement, Emmanuel Macron a du mal à se réinventer, à trouver un second souffle dans ce deuxième mandat.
00:32:32 - Là où il est sauvé, c'est sur la politique extérieure, en effet, dans ses traits d'image, d'ailleurs, sa capacité à représenter la France à l'extérieur.
00:32:39 - C'est quelque chose qui est souligné par les français quand les français regrettent, sont un peu plus sur la réserve concernant sa capacité à réformer le pays.
00:32:48 - Mais est-ce qu'il y avait une adhésion à la nomination d'Elisabeth Borne à la base ?
00:32:53 - Je me souviens, si vous me dites si je me trompe, dans le cas d'Edouard Philippe, il n'y avait pas eu de rejet.
00:32:59 - Et là j'ai l'impression qu'il y avait déjà à la base un rejet d'Elisabeth Borne.
00:33:03 - Alors, au-delà d'une forme de rejet, du moins il y a eu des réserves de la part de l'opinion à l'égard d'Elisabeth Borne,
00:33:10 - parce que c'était d'abord un personnage méconnu, donc on dirait qu'Edouard Philippe ne l'était pas aussi,
00:33:15 - et qu'Elisabeth Borne était ministre lors du précédent mandat, mais elle a eu du mal, elle a encore du mal, des fois à imprimer un petit peu dans l'opinion,
00:33:22 - et donc il y a toujours cette réserve en effet.
00:33:25 - Philippe, déjà ?
00:33:26 - Non, je voulais rebondir sur ce qu'a dit Françoise. Est-ce que le paradoxe, ça n'est pas qu'on évoque François Mitterrand et Jacques Chirac ?
00:33:37 - De mon point de vue, je ne veux blesser personne, leur second mandat s'est bien déroulé parce qu'ils avaient compris que la politique d'un second mandat
00:33:47 - doit être faite d'abstention et d'une forme d'impuissance. Le grand drame d'Emmanuel Macron, c'est que lui, il a le désir d'action chevillé au corps.
00:33:57 - Et je crois que c'est pour ça qu'il affronte des cris.
00:34:01 - Mais il a le désir d'action, mais il n'a pas la majorité à l'Assemblée nationale. Et donc ça, malgré tout, on a l'air de faire comme si finalement tout pouvait continuer.
00:34:11 - C'est quand même un événement majeur. Et là, LR a fait un choix, ils n'ont pas voulu faire un accord de gouvernement avec Emmanuel Macron.
00:34:18 - Et du coup, on est dans le scat pire en politique, c'est-à-dire un peu pour l'un, un peu pour l'autre. Et en fait, il n'y a plus de cap.
00:34:24 - C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on ne sait plus où va ce deuxième quinquennat.
00:34:28 - Alors, totalement dilué en fait.
00:34:30 - Le premier quinquennat, beaucoup de gens n'étaient pas d'accord, mais il y avait un semblant quand même de vision.
00:34:35 Là, aujourd'hui, on n'en a plus, puisqu'il essaie de faire une majorité de briquet de broc avec LR en soutien pour les retraites,
00:34:43 mais demain, il va passer autre chose en donnant un peu des gages à la gauche ou à quelqu'un d'autre.
00:34:48 Et à la fin, la politique, pour moi, ce n'est pas justement du saupoudrage, c'est un tout.
00:34:55 Pourquoi à droite, moi je viens de la droite, pourquoi à un moment on a défendu la retraite à 65 ans, ce n'est pas parce que la retraite à 65 ans est l'alpha et l'oméga,
00:35:04 c'est aussi, il y a un objectif. Est-ce que c'est pour faire des économies ? Est-ce que du coup, c'est pour baisser les impôts qui pèsent sur les ménages ou sur les sociétés ?
00:35:12 C'est qu'est-ce que vous faites de la manne financière que vous créez par une réforme des retraites ?
00:35:16 Là où on a un problème, c'est que non seulement il n'a pas de majorité, mais il passe après le Covid, où ils ont fait 3 000 milliards de dettes.
00:35:23 - Oui bon, ça on ne va pas les reprocher, on était tous d'accord pour l'aide aux entreprises, mais on va dire génie.
00:35:28 - Non, mais ça change tout, dans l'appréciation des gens, cette réforme des retraites aurait été faite pendant le premier quinquennat, je ne dis pas que ça passait crème,
00:35:38 mais ça passait beaucoup plus facilement, d'abord parce qu'il y aurait eu une perspective, il y aurait eu, je pense, d'autres explications,
00:35:45 et là, moi ce qui me choque un peu, c'est que le gouvernement, sa seule explication, c'est quand même "ah oui, mais il faut sauver le régime par répartition".
00:35:51 Mais ça ne suffit pas, parce que les jeunes, eux, ils ont compris que le régime par répartition, de part la démographie, ne va pas leur bénéficier.
00:35:58 Donc en fait, c'est une carotte qui n'emporte pas l'adhésion de tous, et notamment des plus jeunes, donc c'est pas suffisant.
00:36:06 L'autre sujet, ça pourrait être "il faut améliorer la dépense publique", c'est pas suffisant non plus, parce qu'ils ont fait 3 000 milliards de dettes,
00:36:13 donc les gens se disent "mais non, l'argent il y en a".
00:36:15 - Virginie, non, non, Virginie, stop, non, non, Virginie, moi je ne suis pas d'accord avec vous,
00:36:19 je fais partie des gens qui bastonnent sur le gouvernement et sur Emmanuel Macron depuis des années, sans coup férir, sur la justice.
00:36:27 Il faut rendre justice à la France et au gouvernement d'Emmanuel Macron, on ne peut pas lui reprocher ce qui a été fait pour aider, vous savez...
00:36:34 - Je ne le reproche pas, je dis que ça change la perspective.
00:36:37 - Non, non, non, mais on s'en fiche que ça change la perspective, on ne peut pas reprocher à ce gouvernement.
00:36:42 La France, l'Italie, l'Espagne et l'Allemagne qui ont pratiqué vraiment cette politique d'accompagnement, je regardais les derniers chiffres,
00:36:50 ces 4 pays ont sauvé 65 millions d'emplois grâce à l'engagement de l'Etat.
00:36:55 Donc moi, vous n'allez pas me faire reprocher à Emmanuel Macron d'avoir libéré à Edouard Philippe autant d'argent pour soutenir le pays.
00:37:01 - Non, mais les masses financières font que les gens aujourd'hui sont dans la rue en disant "non, il y a rien à voir avec le défi, c'est des retraites et mineurs".
00:37:08 - Je ne suis pas d'accord non plus avec Philippe Bilger pour dire que Chirac est...
00:37:14 Non, vous vous trompez, pardonnez-moi, vous vous trompez sur le second quinquennat.
00:37:18 Le second quinquennat de François Mitterrand est marqué par l'international, une action incroyable, il va à Sarajevo, etc.
00:37:24 Le second quinquennat, le second septénaire de Mitterrand et le second septénaire de Chirac sont marqués aussi par l'action internationale.
00:37:31 Je vous le dis, c'est la malédiction présidentielle de la cinquième, le deuxième mandat, la seule obsession, c'est de marquer sa place dans l'histoire.
00:37:40 Et il ne la marquera pas parce que...
00:37:42 - Quand on n'a pas de majorité à l'Assemblée, c'est compliqué de faire une réforme.
00:37:45 - Je t'arrive, François Mitterrand, 88 aussi !
00:37:49 - Il ne faut pas oublier que la réforme des retraites, elle a capoté pour des mauvaises raisons lors du premier quinquennat.
00:37:56 - Malgré tout, c'est quand même... - Il est passé au 49-3. Je rappelle qu'encore une fois, François Mitterrand n'avait pas de majorité en 88 à la réforme.
00:38:03 - Oui, mais lui, il était ravi. - Allez, merci les aînés.
00:38:05 - Merci beaucoup. - Il savait faire.
00:38:07 - Merci beaucoup Louise Justier d'avoir été avec nous, chargée d'études à l'IFOP.
00:38:12 Si vous voulez marquer l'histoire du quiz de l'actu, c'est dans un instant.
00:38:16 Voilà, 0 826 300 300, on attend bien entendu notre troisième voix.
00:38:22 Vous savez, tout à l'heure, Thierry qui sera avec nous, qui jouera contre ou Philippe Bilger ou contre François Zegua ou contre Virginie Calmel ou contre les trois.
00:38:30 On verra si on change les règles. Allez, à tout de suite.
00:38:32 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:38 Bienvenue dans les vraies voix, merci de votre fidélité. N'oubliez pas de vous abonner à notre chaîne YouTube.
00:38:43 Comme ça, vous nous verrez en vrai. Vous verrez que nous ne sommes pas totalement habillés pour ces émissions.
00:38:49 J'essaie d'attirer le chalon, Philippe Bilger, je fais ce que je peux.
00:38:53 Heureusement, il y a trois femmes. Parce que Philippe et moi, si on le fait bel, je pense à plus d'autres.
00:39:01 Vous avez des mentires, ça suffit chez les politiques.
00:39:06 Non, c'est vrai.
00:39:07 S'il n'y avait que des gros bidepoilus, c'est sûr que ça ferait moins de...
00:39:10 En tout cas, on est ravis de vous retrouver.
00:39:13 Et tout de suite, le temple de la mauvaise voix, bien entendu.
00:39:17 Le quiz de l'actu.
00:39:20 Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:39:24 Et le quiz de l'actu avec notre voix auditeur Thierry, qui nous appelle d'Angleterre.
00:39:29 Thierry, vous êtes toujours là ?
00:39:30 Je suis toujours là.
00:39:31 Je rappelle que Thierry est propriétaire d'un stand de tir.
00:39:35 Je le dis au cas où.
00:39:36 Je ne suis pas propriétaire, je suis responsable.
00:39:38 Ça va venir.
00:39:39 Avec ce que vous allez gagner à Sud Radio, dans un instant, vous allez voir que vous pourrez le racheter.
00:39:44 Non, je plaisante.
00:39:45 Vous décidez de jouer contre Philippe Bilger, contre Virginie Calmet ?
00:39:49 Oui, contre Philippe.
00:39:50 Je préfère rester avec la gentille Bénine, qui peut me défendre.
00:39:54 Avec les gars.
00:39:55 Je l'appelle Bénine.
00:39:56 Je l'appelle Bénine.
00:39:57 Bon Thierry, vous avez gagné.
00:40:01 C'est la partie de Philippe Bilger.
00:40:04 Mais on sait pas, je vais me battre.
00:40:06 Les gens les plus désespérés sont les plus beaux, comme disait quelqu'un qui ne connaissait que la réussite.
00:40:12 C'est un peu le Charlie et ses Drôles de Dames.
00:40:14 Alors, bougez pas.
00:40:15 Vas-y Thierry.
00:40:16 Vous êtes prêt Philippe Bilger ?
00:40:17 Oui, à peu près.
00:40:18 Allez, on commence tout de suite avec une question.
00:40:21 Une question qui quédit.
00:40:23 Qu'est-ce qu'il a dit ?
00:40:24 Qui quédit de Sandrine Rousseau ?
00:40:27 Il y a une dénonciation permanente avec le cri et la fureur, mais pas de proposition.
00:40:32 Gérald Darmanin ?
00:40:33 Non.
00:40:34 Qui a dit ça ?
00:40:38 Pas le maire non plus.
00:40:39 C'est une femme.
00:40:40 Une femme.
00:40:41 C'est Aurore Berger ?
00:40:42 Non.
00:40:43 Sarah Yann Grosny-Brébé ?
00:40:45 Non.
00:40:46 Marlène Le Pen ?
00:40:47 Non.
00:40:48 Alors, la troisième qui parle tout le temps.
00:40:52 Chiappa.
00:40:53 Mais vous l'avez dit.
00:40:55 Marlène Chiappa.
00:40:56 Vous m'avez dit la vérité.
00:40:57 Je crois que c'est vrai.
00:40:58 Je me suis rappelé Chiappa.
00:41:00 C'est très dérangeant.
00:41:01 2-0.
00:41:02 Attention.
00:41:03 Thierry, rien n'est perdu, 2-0.
00:41:05 Rien n'est perdu.
00:41:06 Mais t'as vu comment il a été aidé d'un monsieur indigne.
00:41:10 C'est du féminisme.
00:41:11 M'aider, m'aider.
00:41:12 Seconde question.
00:41:13 Qui a dit ?
00:41:14 Qui a dit les intimidations, ce n'est pas la démocratie ?
00:41:19 C'est Marlène Le Pen.
00:41:21 Non.
00:41:22 Gérald Darmanin ?
00:41:23 Non.
00:41:24 Vous allez me sortir les mêmes.
00:41:26 Bruno Le Maire ?
00:41:27 Non.
00:41:28 Quelqu'un a des nouvelles de Virginie Calment ?
00:41:31 Je ne peux pas le dire quand je ne sais pas.
00:41:36 Jean-Digue Mélenchon.
00:41:37 Non.
00:41:38 La mésédite de Gérald Darmanin.
00:41:40 C'est une femme.
00:41:41 Gabrielle Alatane.
00:41:42 C'est une femme.
00:41:43 C'est une femme.
00:41:44 Allez, Thierry.
00:41:45 Laurent Berger.
00:41:46 Non.
00:41:47 Gaël Gaillard.
00:41:48 Non.
00:41:49 Marlène Chiappa.
00:41:50 Il lui avait des bandes.
00:41:51 Et ça ne dure pas.
00:41:52 C'est bon.
00:41:53 Il a tout passé en revue.
00:41:54 Deux partout, Thierry.
00:41:55 Ils ont donné toute l'Assemblée Nationale.
00:41:58 Le Sénat et tout le gouvernement.
00:41:59 Il faut qu'on crame Philippe Gérard.
00:42:01 C'est une question non d'oiseau.
00:42:03 Écoutez bien, Thierry.
00:42:04 Quel mot a utilisé le député Modem des Yvelines Bruno Millienne pour qualifier les députés de la NUPES ?
00:42:13 Débrayé.
00:42:14 Non.
00:42:15 Dépenayé.
00:42:16 Non.
00:42:17 Voyou.
00:42:18 Non.
00:42:19 Racaille.
00:42:20 Non.
00:42:21 Tirsuit.
00:42:22 Non.
00:42:23 Mal râvé.
00:42:24 Thierry, vous avez dit quoi ?
00:42:25 Non, non.
00:42:26 Pas qu'une.
00:42:27 Non, non.
00:42:28 Allez, allez.
00:42:29 Trois possibilités.
00:42:30 Un, les baltringues.
00:42:31 Deux, les gens foutre.
00:42:32 Trois, les branquilloles.
00:42:33 Les trois.
00:42:34 Les deux.
00:42:35 Les un.
00:42:36 Deux.
00:42:37 Deux.
00:42:38 Il a dit deux.
00:42:39 Non, Thierry.
00:42:40 Thierry a dit deux dans le casque.
00:42:41 Non, non.
00:42:42 C'est Thierry.
00:42:43 Non, Thierry a dit deux dans le casque.
00:42:44 Il a dit deux.
00:42:45 Il a dit deux.
00:42:46 Ah, si, si, si.
00:42:47 Thierry, vous avez dit les gens foutre et vous avez bien raison.
00:42:49 C'est exactement ça.
00:42:50 On en est où ?
00:42:51 À combien, là ?
00:42:52 Deux.
00:42:53 Deux.
00:42:54 Deux.
00:42:55 Deux.
00:42:56 Deux.
00:42:57 Deux.
00:42:58 Deux.
00:42:59 Deux.
00:43:00 Une nouvelle question.
00:43:01 Qui a dit ?
00:43:02 Qui a dit ?
00:43:03 Comme je remonte le cortège, c'est la France du travail, pas celle de la paresse.
00:43:04 Laurent Bergé.
00:43:05 Bonne réponse de Françoise de Gaulle.
00:43:06 C'est bon, on est en train de le tenir, Thierry.
00:43:07 C'est bon.
00:43:08 On le tient.
00:43:09 On le tient par les épaules.
00:43:10 Thierry, vous avez gagné.
00:43:11 Question sale gosse.
00:43:12 Qu'a fait une adolescente de 15 ans à ses parents qui lui avait confisqué son téléphone ?
00:43:13 Elle a fait des courses avec ?
00:43:14 Non.
00:43:15 Elle a massacré son salon ?
00:43:16 Elle a tué quelqu'un ?
00:43:17 Non.
00:43:18 Elle a…
00:43:19 Trois.
00:43:20 Non, trois possibilités.
00:43:21 Trois possibilités, je vous aide.
00:43:22 Elle a appelé les services sociaux.
00:43:23 Deux.
00:43:24 Elle les a gazés.
00:43:25 Trois.
00:43:26 Elle les a enfermés dans leur salle de bain pendant deux jours.
00:43:27 Trois.
00:43:28 Un.
00:43:29 Un.
00:43:30 Deux.
00:43:31 Deux.
00:43:32 Elle les a gazés.
00:43:33 Elle les a gazés.
00:43:34 De toute façon, t'as perdu.
00:43:35 C'est très clair.
00:43:36 Non, mais là, t'as perdu.
00:43:37 T'as gagné, là.
00:43:38 Elle a gazé.
00:43:39 Non, ça va gagner.
00:43:40 On est deux et un.
00:43:41 Trois.
00:43:42 Cinq.
00:43:43 Cinq.
00:43:44 Elle a gazé ses parents.
00:43:45 Elle a gazé ses parents.
00:43:46 Une bombe à Paris.
00:43:47 Une bombe à Paris.
00:43:48 Elle a gazé ses parents.
00:43:49 Une bombe à Poivre.
00:43:50 Qu'elle est forte.
00:43:51 On a gagné, de toute façon, ça.
00:43:52 Allez.
00:43:53 Une dernière question.
00:43:54 Ah non !
00:43:55 Encore !
00:43:56 Du don !
00:43:57 Il reste cinq secondes.
00:43:58 Allez-y.
00:43:59 C'est de la frichance.
00:44:00 Quel auteur très emblématique sort son nouveau roman aujourd'hui, Victory City ?
00:44:03 Victory City.
00:44:04 Salman Rushdie.
00:44:05 Ah, il l'a dit !
00:44:06 On l'a dit au temps, Salman Rushdie.
00:44:07 Salman Rushdie.
00:44:08 Qui a gagné ?
00:44:09 C'est nous.
00:44:10 Évidemment.
00:44:11 C'est les Thierrys.
00:44:12 C'est Thierrys.
00:44:13 C'est Thierrys.
00:44:14 C'est Thierrys.
00:44:15 On est un groupe de deux-six.
00:44:18 Non mais, Philippe, vous avez bien compris que si c'est Thierrys qui a gagné, c'est
00:44:22 vous qui avez perdu.
00:44:23 Vous avez compris quand même.
00:44:24 Thierrys.
00:44:25 Merci.
00:44:26 Les grands esprits se sont retrouvés.
00:44:27 Salman Rushdie.
00:44:28 Vous avez bien fait, mon cher Thierry, de jouer contre Philippe Bidjer.
00:44:31 Bravo.
00:44:32 Vous avez gagné.
00:44:33 Vous restez avec nous, Thierrys.
00:44:34 Vous restez avec nous puisque vous êtes notre vraie voix auditeur.
00:44:37 Vous réagissez dès que vous voulez.
00:44:39 Bien sûr, dans quelques instants, le coup de gueule, c'est un peu le coup de gueule
00:44:42 sur la désinstru…
00:44:47 La désindustrialisation de l'Europe en général et de l'Instance en particulier.
00:44:51 Moi, quand il n'y a plus de trois syllabes, je suis perdue.
00:44:53 Restez avec nous.
00:44:55 C'est les vraies voix jusqu'à 19h.
00:44:57 Vraie voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile Domenibus.
00:45:02 Et elles sont là, les vraies voix.
00:45:04 Merci de votre fidélité.
00:45:05 Merci d'être de plus en plus nombreux à nous écouter.
00:45:07 Ça, c'est l'effet Philippe Bidjer, bien entendu, qui est avec nous.
00:45:10 C'est l'effet Françoise Degoy.
00:45:11 C'est l'effet Virginie Kallmels.
00:45:13 C'est la maman de l'Histoire, je l'aime toute seule.
00:45:15 Mais en tout cas, je ne suis pas reine de doute.
00:45:20 Est-ce que quelqu'un a vu que je n'avais pas cité Philippe David ?
00:45:23 Le pauvre, il a fini par l'aimer.
00:45:26 Mais on l'aime, Philippe David.
00:45:29 On aime Philippe David quand il reste dans celui.
00:45:32 Il n'y a pas besoin de l'amour des autres.
00:45:34 Lui, il s'adore.
00:45:35 Il se surkiffe.
00:45:36 Ce gars, il se surkiffe.
00:45:37 Je me kiffe, je meurs.
00:45:38 C'est une grande fop.
00:45:39 Et chaque jour, un peu moins qu'hier et un peu plus que demain.
00:45:42 Et ce que vous dites, François, ça tombe bien parce que c'est son moment.
00:45:45 C'est le coup de gueule de Philippe David.
00:45:47 Magnifique chanson de Bernard Lalier qui part d'une usine sidérurgique où il travaille et qui ferme.
00:46:00 Alors, je vais citer les chiffres difficiles à contredire puisque ce sont ceux de la Banque mondiale.
00:46:05 Entre 2000 et 2021, la part de l'industrie manufacturière est passée de 18 à 15 points du PIB dans l'ensemble de l'Union européenne.
00:46:14 Tous les pays baissent, sauf la Pologne qui est passée de 16 à 17 %.
00:46:18 Même un pays comme la Roumanie où pourtant les coûts de salariés sont très bas, est passé de 20 à 16 %.
00:46:24 Alors, la palme de l'échec.
00:46:26 Nous avons une médaille d'or, nous la France.
00:46:28 On est passé de 14 % à 9 %.
00:46:31 On est désormais lanterne rouge à égalité avec la Grèce.
00:46:35 La Grèce, un pays bien connu pour son excellente santé économique et sa gestion particulièrement rigoureuse de la dépense publique.
00:46:42 Alors, la faute avant tout à la politique de libre-échange à tout crin voulu par la Commission européenne.
00:46:47 Et je tiens à le dire, avec les voitures chinoises qui arrivent à 10 % de droits de douane
00:46:51 quand les voitures européennes qui arrivent en Chine sont taxées au triple,
00:46:54 on peut se préparer encore à descendre notre volume d'industrie manufacturière dans le PIB.
00:46:59 Et avec l'euro surévalué pour l'économie française, la réindustrialisation, c'est pas pour demain.
00:47:04 Mon mot de la fin, reste plus qu'à espérer de ne pas trop ressembler à la Grèce pour ne pas finir en faillite comme elle.
00:47:10 - Oui, comme ça. - Excellent.
00:47:12 - Ben voilà, c'est réglé. - Oui, c'est excellent, mais ce n'est pas que la faute de l'Union européenne.
00:47:18 C'est aussi de la faute de nos politiques français.
00:47:20 On a quand même au sein de l'Union européenne le taux de prélèvement obligatoire le plus élevé.
00:47:25 On a quand même le coût du travail le plus élevé.
00:47:27 - Alors, le coût du travail le plus élevé, c'est pas vrai. Il y a plus cher que nous en Suède, il y a plus cher que nous...
00:47:33 - Ça dépend comment on calcule, mais quand on regarde bien derrière les enjeux et les conséquences,
00:47:39 ça a conduit à la désindustrialisation, faute, j'y reviens, de vision politique.
00:47:43 C'est-à-dire qu'à un moment donné, il faut aussi vouloir être et avoir une vision en disant,
00:47:50 voilà, il y a des secteurs dans lesquels, regardez notre agriculture, on y fait quand même...
00:47:54 - La France était quand même un des fleurons agricoles mondiaux, en plus on est exportateur, enfin...
00:48:00 - On y était, maintenant on est limite limite.
00:48:02 - On y était, pourquoi ? Parce que faute de vision, au lieu de cageoler tous les jours notre monde agricole,
00:48:07 et ben on l'a détruit. Donc on a une grosse responsabilité, et là-dessus je n'incriminerai pas que l'Union européenne.
00:48:14 - C'est pas simplement ça, mais je n'incrimine pas que l'Union européenne.
00:48:17 On voit par exemple l'Italie qui est bien largement devant nous, le tissu industriel italien,
00:48:21 parce que c'est un tissu familial, il y a aussi une avidité des patrons français,
00:48:25 il y a aussi de grandes boîtes qui pourraient rester familiales, mais dont les héritiers vendent les actions,
00:48:31 parce que du coup, quand vous vendez, vous avez une obligation de faire du 14, du 15% de rendement pour les dividendes,
00:48:37 et donc du coup, les industries se déplacent pour payer moins cher.
00:48:40 Il y a une responsabilité du patronat français, ça n'est pas que la conjoncture,
00:48:43 je sais que vous n'êtes pas d'accord avec ça, mais ça c'est une réalité absolue,
00:48:47 et il y a un individualisme, je vois comment dans l'agroalimentaire, les espagnols, les chiliens sur le vin par exemple,
00:48:53 les italiens chassent ensemble, c'est-à-dire que les grandes boîtes prennent les petites sous leurs ailes
00:48:58 pour chasser les marchés ensemble.
00:49:00 En France, demander donc à une grande boîte de l'agroalimentaire d'aider une petite ou une moyenne,
00:49:05 et bien ça n'existe pas.
00:49:06 - Alors François, il y a beaucoup de marchés publics qui refusent les boîtes françaises.
00:49:11 - Je suis pas d'accord surtout, mais sur la financiarisation, je vous rejoins,
00:49:15 j'ai travaillé dans une grande société qui est le leader mondial, qui s'appelle L'Andemol,
00:49:20 avec Goldman Sachs comme actionnaire, je sais ce que c'est que la financiarisation,
00:49:24 poussée à l'extrême et avec des enjeux négatifs.
00:49:27 En revanche, nous avons un patronat français, nous avons des très belles entreprises familiales...
00:49:32 - C'est bon, je crois que t'es parti, ça fait trois minutes, c'est bon.
00:49:34 - On se calme, on se détend, tout va bien.
00:49:46 - Attention, ça clique sur les réseaux sociaux.
00:49:48 - Les vraies voix sud-radio, ça fait du clic sur les réseaux sociaux.
00:49:52 - Et c'est le retour de Félix Mathieu, il est devenu champion du monde, pas Félix cet après-midi.
00:49:56 Le nom d'Alexis Peinturo figure dans le top tendos sur Twitter.
00:50:01 - Oui, on peut le crier au FO, Alexis Peinturo est champion du monde du combiné alpin,
00:50:05 c'est ce que tweet l'équipe de France, en repartageant pour le plaisir la performance.
00:50:10 - Ça va mieux pour Alexis, ça tourne jusqu'à la ligne, mais il n'y en a pas !
00:50:15 Alexis, il est en bas de cette manche de slalom, il a fait le job.
00:50:18 Une 53.31 sur l'ensemble de la manche de Super G et de slalom.
00:50:23 - Avec les commentaires de France Télévisions, évidemment.
00:50:26 Le natif de Moutier, Alexis Peinturo a donc remporté ce combiné au mondiaux de ski alpin.
00:50:30 Cours Chevel tout à l'heure, peu avant 15h, première course masculine de la compétition dans la station.
00:50:35 Il a en partie grandi, d'ailleurs Peinturo obtient sa 6ème médaille individuelle planétaire,
00:50:39 sa 2ème en or dans cette discipline après celle glanée en 2019,
00:50:42 de quoi lancer idéalement la 15ème mondiale de l'équipe de France.
00:50:46 - Une petite étincelle magique dans ce genre de mobilisation.
00:50:49 - Peinturo, c'est bien.
00:50:50 - Il n'était pas bien ces derniers mois.
00:50:52 - Oui, oui, très bien.
00:50:53 - Il n'était pas comme dernier mois.
00:50:54 - C'est bien.
00:50:55 - Grand champion.
00:50:56 - Cocorico, Cocorico.
00:50:57 - C'est un plaisir.
00:50:58 - Sans surprise.
00:50:59 - Sans surprise, des hashtags comme #réformedesretraites, par exemple, fleurissent de nouveau aujourd'hui.
00:51:04 - Oui, on vous en parle tout au long de cette émission, de cette 3ème grande journée de mobilisation,
00:51:08 en marge de laquelle une scène assez amusante s'est déroulée tout à l'heure chez nos confrères de BFM TV.
00:51:13 Une nouvelle mêlant-ronchonnerie, en quelque sorte.
00:51:16 Le leader de la France Insoumise était en direct, mais visiblement il était un peu gêné par la musique.
00:51:22 Manu Chao dans la sono.
00:51:24 - On peut le dire de toute lutte à ce moment-là.
00:51:27 - Attendez, on reprend.
00:51:30 C'est un bras de fer, c'est pas la peine de tourner autour des mots.
00:51:37 Et c'est un bras de fer dont on a eu la première séquence de mobilisation,
00:51:44 qui a vraiment créé une situation nouvelle, et maintenant, cette semaine, on est dans un temps de...
00:51:50 Attendez, on va trouver un moyen. Ceci met de plus en plus fort.
00:51:53 - Eh oh !
00:51:56 - Vous leur dites de baisser un peu le siffle.
00:51:58 - Jean-Luc Mélenchon, qui plante la chaîne de télé en direct,
00:52:01 pour aller parlementer à la maison des militants responsables de la sono.
00:52:05 - Il avait raison.
00:52:07 - Il est nature, il a raison. Qu'est-ce que vous avez à dire ?
00:52:10 - Les journalistes qui se retrouvent ameublés en commentant l'insituation incongrue.
00:52:13 Une fois le volume baissé, Jean-Luc Mélenchon est revenu. Il a repris l'interview, évidemment.
00:52:17 - On va pouvoir l'écouter.
00:52:19 - Nous sommes en direct.
00:52:21 - C'est clair qu'on est entrés dans un moment de grande tension.
00:52:24 - On est en direct.
00:52:26 - En tout cas, il en était aussi question à l'Assemblée nationale.
00:52:29 Il y a quelques minutes, un député socialiste, Inaki Eshaniz,
00:52:33 qui s'est illustré lors d'une question à Olivier Dussopt,
00:52:36 lui a posé, mot pour mot, une question de ce même Olivier Dussopt.
00:52:39 Olivier Dussopt avait posé cette question en 2010,
00:52:42 quand il était des jeunes députés socialistes,
00:52:45 lui-même opposé à la réforme des retraites d'Eric Wörth.
00:52:48 Le Olivier Dussopt de 2023 s'est donc retrouvé à devoir répondre
00:52:51 au Olivier Dussopt de 2010 sans s'en apercevoir, semble-t-il.
00:52:54 - C'est excellent !
00:52:56 - C'est marrant !
00:52:58 - C'est marrant, c'est la politique, surtout.
00:53:01 - Vous restez avec nous, on revient dans quelques instants.
00:53:04 Le tour de la table de l'actu des Vraies Voix,
00:53:07 parce qu'il y a l'actualité, et puis il y a l'actualité des Vraies Voix,
00:53:10 des sujets qu'ils ont envie d'évoquer.
00:53:12 Vous pouvez les commenter, bien entendu, vous êtes les bienvenus.
00:53:15 0 826 300 300, c'est les Vraies Voix, jusqu'à 19h.
00:53:18 - Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20,
00:53:21 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:53:24 - Tous les jours, je vous dis bienvenue sur Sud Radio,
00:53:27 tous les jours je vous dis bienvenue dans les Vraies Voix,
00:53:30 et tous les jours je vous dis j'aimerais tellement que vous assistiez au Off,
00:53:33 ça me fait tellement plaisir.
00:53:36 Vous verriez quelles vraies personnalités sont ces gens,
00:53:39 Philippe Bilger, Françoise de Bois, Virginie Calmel,
00:53:42 ce ne sont pas les mêmes, ce sont devenus politiques.
00:53:45 - J'ai un côté Plastique Bertrand, mais en version débat.
00:53:48 - Qu'est-ce que t'es désagréable ! - J'adore Plastique Bertrand !
00:53:51 - Alors là, le rapport !
00:53:54 - Non, parce qu'elle est toujours hyper dynamique !
00:53:57 - Oui, hyper dynamique ! - Vous voyez, c'est un peu Françoise de Bois.
00:54:00 - En revanche, moi je remarque qu'elle est habillée depuis quelques semaines
00:54:03 en Bruno Lemaire. - C'est très froid !
00:54:06 - Alors ça, je vous fais la pub, vous ne pouvez pas l'acheter, c'est Bruno Lagordi.
00:54:09 - Vous êtes habillée en Bruno Lemaire. - Eh bien, Brunette Lemaire.
00:54:12 - Brunette, c'est moi. - Moi, je ne suis pas venu en Mont-de-Bourg avec une marinière.
00:54:15 - Non, parce que mon pull, ce n'est pas un Bruno, c'est une Brunella Gordi.
00:54:18 - Comme cette conversation est totalement inintéressante,
00:54:21 nous allons passer au tour de l'actu, avec des vrais sujets intéressants.
00:54:24 - Vous avez l'air comme l'art de faire du vent.
00:54:27 - Émanyez-vous le trop, on va bientôt se mettre à table !
00:54:30 - Je suis épuisé, moi. C'est horriblement fatiguant d'être intelligent.
00:54:33 - Le tour de table de l'actualité.
00:54:36 - Et le mot "intelligence" est tombé, et on démarre par Philippe Bilger.
00:54:39 - Comme par hasard, ça aurait été à moi.
00:54:42 - Non, je voulais parler de ce jeune garçon de 13 ans
00:54:46 qui a permis l'interpellation d'un homme à ce nom.
00:54:49 - Oui, on se plaint souvent de l'indifférence des jeunes
00:54:52 à l'égard d'agressions dont ils sont les témoins.
00:54:55 Et j'ai pu lire ce matin qu'à ces noms,
00:54:58 un homme de 49 ans, si je me souviens bien...
00:55:01 - Condamné à 11 fois.
00:55:04 - Absolument. Condamné 11 fois,
00:55:07 cherché à violer une jeune fille de 13 ans,
00:55:10 en pleine rue, bien sûr.
00:55:13 C'est une mode terrifiante qui s'amplifie.
00:55:16 Et c'est un jeune garçon de 13 ans lui-même
00:55:19 qui est intervenu pour l'empêcher d'aller au bout
00:55:22 et qui a permis, en l'encerclant lui-même,
00:55:25 de le faire interpeller.
00:55:28 Ça me fait plaisir, pour une fois, de rendre hommage
00:55:31 à un petit jeune homme, absolument.
00:55:34 Alors que par ailleurs, je raffole un peu trop
00:55:37 des épisodes dramatiques.
00:55:40 - Voilà, c'est ça. Avec du courage.
00:55:43 - Tout n'est pas perdu.
00:55:46 J'aime qu'on raconte ce genre d'histoire.
00:55:49 Parce que pour 10 histoires qu'on raconte absolument plus dramatiques
00:55:52 les unes que les autres, il y a des héros du quotidien,
00:55:55 il y a des héros extraordinaires. Bravo.
00:55:58 - C'est très courageux de ce petit garçon.
00:56:01 - Je pense qu'il faut qu'on en parle. Et bravo Philippe Bilger
00:56:04 de parler de cet événement. Parce que justement, il faut que
00:56:07 dans les cours d'école, on ait plus envie d'être le héros du jour
00:56:10 que le caïd. Et donc je trouve que
00:56:13 l'exemplarité c'est quelque chose auquel je crois.
00:56:16 - C'est mon fils.
00:56:19 - Qu'est-ce qu'il y a ?
00:56:22 - Vous avez un côté superwoman, tout à son cap woman.
00:56:25 - Oui, bien sûr. François, pendant que vous la ramenez,
00:56:28 on va parler ce soir de la fermeture des classes en zone rurale
00:56:31 et en montagne. Et ça c'est proprement scandaleux.
00:56:34 - Ah oui, moi je voudrais revenir sur deux petits villages
00:56:37 qui ne vous diront rien. Moi je les connais, c'est les villages de mon enfance.
00:56:40 Saint-Savin et Arcis-en-Savan sont des villages
00:56:43 dans la vallée du Lavedon, à côté de Lourdes, à Arges-Gazoste.
00:56:46 Et ces deux classes, ce sont des classes mixtes,
00:56:49 vous savez, dans les zones rurales. C'est classe CE1,
00:56:52 CE2, CM1 et classe
00:56:55 maternelle CP-CE1. Et bien ces deux classes
00:56:58 qui fonctionnent depuis des années très bien ensemble,
00:57:01 vous savez, c'est des villages de 400-500 habitants,
00:57:04 assez compliqués pour y accéder, même si les routes sont
00:57:07 très belles quand même dans les Hautes-Pyrénées, mais quand même c'est du temps,
00:57:10 ces classes vont fermer parce qu'il y a une décision verticale, unilatérale
00:57:13 de l'inspection académique de fermer 5 postes.
00:57:16 De supprimer 5 postes, on est dans les coupes budgétaires,
00:57:19 et on supprime donc 5 postes, et parmi ces 5 postes,
00:57:22 on est assez deux institutrices, instituteurs, qui assurent
00:57:25 depuis des années sans aucun problème les cours de ces enfants.
00:57:28 Moi j'ai fait partie, j'étais à la petite école
00:57:31 de Beausselaine, voilà, toujours dans le même coin, j'ai fait partie
00:57:34 de ces élèves qui ont été dans les classes uniques, c'est extraordinaire
00:57:37 l'expérience des classes uniques, vous apprenez à aimer
00:57:40 l'école, vous écoutez l'instituteur, vous êtes mélangé avec des plus grands.
00:57:43 Et voilà, ça fait partie des décisions. Je prends
00:57:46 cet exemple des Hautes-Pyrénées, mais il y en a des dizaines dans
00:57:49 les zones rurales, c'est-à-dire que vous avez un discours
00:57:52 extrêmement flagorneur sur le respect des élèves,
00:57:55 sur les classes dédoublées, etc., mais dans la réalité,
00:57:58 imaginez tous ces élèves qui sont à Saint-Savar,
00:58:01 6 ans savant, qu'est-ce que ça veut dire des classes fermées ?
00:58:04 Le quart, ça veut dire les parents,
00:58:07 ça veut dire partir très tôt, ça veut dire plus de fatigue,
00:58:10 moi je suis sidéré de l'écart
00:58:13 entre le discours, il existe assez souvent,
00:58:16 mais jamais il n'y a eu un tel écart entre le discours
00:58:19 de communication tenu par cet exécutif depuis 6 ans maintenant
00:58:22 et la réalité des faits. La réalité des faits,
00:58:25 c'est que, voilà, on fait encore du mal aux parents,
00:58:28 on fait encore du mal aux enfants, et non, l'éducation nationale
00:58:31 ne va pas mieux par la grâce de Jean-Michel Blanquer et aujourd'hui de Papendaye.
00:58:34 - Philippe Fugger ? - Oui, je ne peux que partager,
00:58:37 je pense que là encore, gouverner, c'est prévoir,
00:58:40 et la jeunesse, l'enseignement, c'est capital,
00:58:43 c'est la mer des réformes, c'est là où on devrait mettre, pas que de l'argent
00:58:46 d'ailleurs, mais aussi, on ne peut pas fermer
00:58:49 des classes pour des raisons budgétaires, mais c'est surtout,
00:58:52 il faut de la vision, et s'il y a bien un endroit
00:58:55 où on devrait mettre le paquet, c'est bien dans l'enseignement,
00:58:58 et dès les petites classes, et également dans la ruralité.
00:59:01 Bon, on le sait, en fait, on investit beaucoup plus,
00:59:04 contrairement à ce qu'on croit, dans le 93, que dans les communes
00:59:07 rurales françaises. Donc il faut mettre un arrêt
00:59:10 à cette injustice, parce que
00:59:13 l'égalité des chances, c'est aussi de pouvoir accéder
00:59:16 à ce qu'il y a de plus important, c'est-à-dire l'éducation, dès son plus jeune âge,
00:59:19 quel que soit l'endroit. - Dans les meilleures conditions possibles.
00:59:22 - Je suis étonnée que le DQ en France... - Il n'y a eu pas de...
00:59:25 - Il n'y a eu aucune concertation, je le redis,
00:59:28 parce que c'est très important, les élus n'ont pas... - Non mais une levée de bouclier du département,
00:59:31 de la région... - Mais il n'y a pas de levée de bouclier, pour le moment, c'est les parents d'élèves
00:59:34 qui font rien. Alors c'est des amis à moi, je les connais, donc je me permets
00:59:37 de faire cet appel, parce que c'est ce cas-là,
00:59:40 mais je pense que c'est des dizaines, je veux dire, s'il n'y a pas de réponse,
00:59:43 c'est les parents d'élèves qui disent "s'il vous plaît, ne fermez pas nos classes",
00:59:46 je ne sais pas si ça sera suffisant, mais au moins... - Vous êtes scandalisé, 0826-3003,
00:59:49 si vous nous appelez. - Au-delà de l'exemple
00:59:52 que vient de donner Françoise, c'est quelque chose
00:59:55 qui, très modestement,
00:59:58 m'interpelle en permanence sur la France,
01:00:01 entre la rationalisation nécessaire
01:00:04 de beaucoup de choses, et la sauvegarde
01:00:07 d'activités essentielles. C'est épouvantablement
01:00:10 difficile pour les pouvoirs. - Oui, il faut arrêter
01:00:13 d'uniformiser aussi. - Quels sont les critères ?
01:00:16 - Les Hautes-Pyrénées, elle le connaît bien, c'est un des départements
01:00:19 les plus petits de France, très enclavé, avec la moitié
01:00:22 c'est la frontière sauvage, vous avez les cols, etc.
01:00:25 Les grands cols, le Tourmalet, etc.
01:00:28 Ce que je veux dire par là, c'est que c'est déjà un département qui est difficile,
01:00:31 alors il y a un aéroport, il y a des gares, etc.
01:00:34 Mais c'est un département qui n'est pas aidé
01:00:37 sur le plan économique, il y a une grande désindustrialisation,
01:00:40 les industries ont fermé, etc.
01:00:43 On a remplacé ça par l'or blanc, mais la réalité,
01:00:46 ces départements-là ont besoin plus que d'autres d'être aidés,
01:00:49 et je trouve qu'on les traite trop mal. - Et puis attention aux coupes budgétaires
01:00:52 qui sont un peu le tout petit
01:00:55 bout de la lorniette, parce que quand on regarde en coups complets,
01:00:58 c'est très important pour l'avenir des régions.
01:01:01 - De toute façon on n'est pas très loin, on reste dans l'éducation avec le parcours sup,
01:01:04 très décrié quand même, un problème menant droit
01:01:07 au chômage selon vous. - Non, ce que je voudrais rappeler,
01:01:10 parce que ça me tient beaucoup à cœur, puisque j'ai monté justement une école post-bac,
01:01:13 c'est qu'en ce moment, vous savez, c'est le moment où les étudiants de Terminal
01:01:16 s'inscrivent dans le parcours sup, et surtout c'est l'instant
01:01:19 clé où on se focalise sur son avenir.
01:01:22 Et ce qui me frappe, c'est dans notre pays, 6e puissance mondiale,
01:01:25 on accepte encore que des tonnes
01:01:28 de jeunes aillent s'inscrire dans des formations qui vont mener droit
01:01:31 au chômage. Et on a tous le droit de faire des erreurs,
01:01:34 on peut aussi ne pas savoir ou ne pas avoir de chance,
01:01:37 mais quand on le sait, c'est criminel de laisser
01:01:40 des gamins, toute une génération, s'inscrire dans des formations
01:01:43 alors qu'on sait pertinemment qu'on n'aura pas
01:01:46 besoin de ces...
01:01:49 autant de jeunes formés par exemple au sens humain,
01:01:52 je vais prendre un cas comme les sociologues, je n'ai rien
01:01:55 contre les sociologues, et il en faut, mais il en faut pas autant
01:01:58 que le nombre de jeunes que l'on forme
01:02:01 à ces formations qui mènent au chômage, donc moi c'est un petit coup de gueule.
01:02:04 - Et d'autres filières qui ne sont pas mises en avant, et qui pour le coup en ont besoin.
01:02:07 - C'est pour ça que j'ai monté une école, pour justement répondre
01:02:10 aux attentes des entreprises, parce qu'il y a énormément de métiers en tension,
01:02:13 où là les entreprises ont du mal à recruter parce que les jeunes n'ont pas
01:02:16 été formés à ces compétences qui sont demandées.
01:02:19 Donc on marche un peu sur la tête, et quand on parle de numérosclosus
01:02:22 dans la santé, moi je pense qu'on aurait mieux fait de former un peu plus
01:02:25 de médecins, et de former un peu moins de jeunes.
01:02:28 - Oui, mais ça c'est parce que vous êtes dans la folie
01:02:31 des sciences dures, moi je pense que le temps est aux sciences humaines,
01:02:34 je pense que le XXIe, XXIIe, XXIIIe siècle, c'est pour l'humain.
01:02:37 - Françoise, c'est important, mais à condition qu'il y ait des débouchés,
01:02:40 parce que derrière c'est juste... - Il faut qu'il y en ait, il faut décider
01:02:43 qu'il y ait des psychologues scolaires par exemple. - Juste pour masquer les mauvais chiffres
01:02:46 de la rentrée. Il y a 23%
01:02:49 des jeunes qui sont au chômage dans notre pays, il y a quand même un problème.
01:02:52 - Oui d'accord, mais c'est pas parce que vous empêchez de former des sociologues,
01:02:55 ça c'est de la caricature. - C'est terrible de commencer dans la vie active
01:02:58 par le chômage. - C'est un peu bêta. - Ça crée une génération de dépressifs.
01:03:01 - Merci beaucoup Virginie Calmel, j'en profite
01:03:04 pour vous dire qu'à partir de 19h, on va parler
01:03:07 emploi avec Jérôme Lavernie, important aussi, on parlera
01:03:10 effectivement des filières, et on donnera la possibilité
01:03:13 à l'un d'entre vous de faire finalement
01:03:16 un entretien d'embauche en direct. C'est-à-dire qu'en direct,
01:03:19 on va faire un appel aux entreprises, on va discuter avec lui, échanger
01:03:22 et si effectivement les entreprises
01:03:25 qui nous écoutent ont envie d'écouter de 19h à 20h, 0 826
01:03:28 300 300, on a un CV entre les mains, si on peut
01:03:31 lui donner la possibilité de trouver un travail en moins d'une heure,
01:03:34 et bien on sera contents et ce sera grâce à vous. Restez avec nous,
01:03:37 c'est Les Vraies Voix, et on reste ensemble jusqu'à 19h. À tout de suite.
01:03:40 - Merci de nous écouter tous les jours de 17h
01:03:43 à 20h. En tout ça, pour ceux qui nous écoutent,
01:03:46 bien sûr, ça va, on déconne, Françoise de Gouin.
01:03:49 Françoise de Gouin est avec nous, Philippe Bulger est avec nous, Virginie Calmels.
01:03:52 - On voulait juste vous dire, ça fait des années qu'on nous fait croire que vous écoutez, mais en réalité, c'est pas vrai.
01:03:55 C'est tout un village Paul Tamkin qui a été monté par la direction de la radio.
01:03:58 En fait, vous ne nous écoutez pas, vous croyez nous écouter, mais c'est pas vrai.
01:04:01 - La drogue fait du mal.
01:04:04 On en voit malheureusement des cas.
01:04:07 - Virginie Calmels, présidente fondatrice de Futurae,
01:04:10 école des métiers de demain dans les industries
01:04:13 créatives. Et tout de suite, le coup de projecteur des Vraies Voix.
01:04:16 - Et vous l'avez entendu, certainement, les débats houleux
01:04:24 à l'Assemblée nationale pour les réformes des retraites. Trois suspensions de séance,
01:04:27 des menaces, des messages malveillants qui ont poussé les députés du Rassemblement
01:04:30 national à quitter la séance. Un hémicycle
01:04:33 surchauffé, Philippe. - Oui, Cécile, et pas seulement l'hémicycle,
01:04:36 c'était tout à l'heure dans le quiz, puisqu'un député modem a qualifié
01:04:39 les députés d'UPS, je cite, de "j'en foutre"
01:04:42 entre obstruction, milliers
01:04:45 d'amendements qui rendent le texte inutilisable
01:04:48 au Parlement. Est-ce que vous pensez, vous, que les comportements
01:04:51 outranciers à l'Assemblée nationale décrédibilisent le débat politique ?
01:04:54 Et bien c'est la majorité des 4/5, puisque vous êtes 80%
01:04:57 à dire oui sur Twitter. - Et comme ça, c'est réglé. Vous nous appelez 0826
01:05:00 300 300 si vous voulez nous en parler. Et pour en parler,
01:05:03 notre spécialiste, Franck Tapiro
01:05:06 est avec nous. Bonsoir, Franck. - Bonsoir.
01:05:09 - Bienvenue. Vous êtes publicitaire et spécialiste en communication
01:05:12 politique. Avant de vous donner la parole, Franck, Philippe Bilger,
01:05:15 on en a parlé un tout petit peu en début d'émission.
01:05:18 Ce brouhaha, ces insultes, ces... Enfin, là,
01:05:21 ça prend des proportions terribles. - Absolument.
01:05:24 Moi, évidemment, en tant
01:05:27 que citoyen et un petit peu intéressé par la vie
01:05:30 politique, j'ai bien conscience que
01:05:33 les années passées, le Parlement, la vie politique
01:05:36 n'était pas forcément un long fleuve
01:05:39 tranquille. Mais je dirais qu'il n'y avait pas
01:05:42 comme aujourd'hui une haine ordinaire
01:05:45 et d'autre part, il n'y avait pas cette espèce de
01:05:48 volupté de l'enfantillage collectif
01:05:51 à l'Assemblée nationale.
01:05:54 Je suis frappé de voir avec quel acharnement
01:05:57 les députés, de quelque bord qu'ils soient,
01:06:00 détruisent avec une espèce
01:06:03 d'énergie suicidaire
01:06:06 ce sur quoi ils devraient construire leur débat
01:06:09 et leur réussite. Je trouve que ce qui se
01:06:12 passe à l'heure actuelle est très grave et pour être
01:06:15 franc, je me reproche parfois d'éprouver
01:06:18 comme une sorte de joie syndique
01:06:21 lorsque je constate que des gens que je n'aime pas
01:06:24 sont vilipendés et maltraités. Mais c'est
01:06:27 honteux de ma part. - François Sedeboua.
01:06:30 - Moi, vraiment, j'aime cet exercice de
01:06:33 flagellation de Philippe Bilger. Moi, je ne vois pas
01:06:36 encore une fois, je le redis et je le redirai éternellement
01:06:39 ça ne sert à rien de grimper au rideau, ça s'appelle un débat
01:06:42 des noms d'oiseaux. Je le redis à chaque fois
01:06:45 je sais que Franck Chatelpiro va pas être d'accord parce que ça sert pas
01:06:48 ses intérêts politiques. Mais si vous voulez
01:06:51 vous reprenez par exemple les notes des séances
01:06:54 du Sénat à l'époque de Victor Hugo. Vous reprenez...
01:06:57 - Mais c'était il y a plusieurs siècles. - Mais c'est ce que je vous explique.
01:07:00 Mais est-ce que je peux aller jusqu'au bout ? Ça veut dire que c'est toujours
01:07:03 comme ça. C'est un chaudron l'Assemblée Nationale.
01:07:06 C'est un chaudron et il n'y a rien d'extraordinaire et d'extravagant
01:07:09 à ce qui se passe. Quand vous présentez les milliers d'amendements
01:07:12 - Mais on peut débattre sans s'insulter François.
01:07:15 - Mais qui s'insulte ? On se traite de bras le train. Et je vous ai fait
01:07:18 la petite chronique des haines.
01:07:21 Léon Blum se fait traiter de juif à l'Assemblée Nationale
01:07:24 en 1936. - Et alors ? - Mais c'est pas le problème
01:07:27 de... Et alors ? Ça sert à rien de dire ça. Ça veut dire que
01:07:30 dramatiser une situation qui est un débat
01:07:33 qui est abrasif, certes, ça n'est pas grave. Quant aux milliers
01:07:36 d'amendements, vous savez très bien que les amendements peuvent tomber
01:07:39 vous pouvez faire tomber 4000 amendements d'un seul coup si vous voulez.
01:07:42 À l'Assemblée Nationale ça fonctionne comme ça. La question est
01:07:45 si on arrive à l'article 7 ou pas, les 64 ans ou pas.
01:07:48 Moi, je trouve que cette dramaturgie
01:07:51 autour de supposément le manquement des comportements des députés
01:07:54 et bien écoutez, ça fait partie de la vitalité démocratique
01:07:57 qu'on appelle la France. - Bien sûr. - Imposez-vous.
01:08:00 - Françoise nous explique que ça a toujours existé
01:08:03 certes, en revanche ce qui a changé c'est la détestation des Français
01:08:06 pour leur politique. Je veux dire, on est en train de parler d'une époque
01:08:09 où il y avait du respect quand même, on avait l'impression d'avoir des cadors
01:08:12 qui... - C'est pas vrai. - On n'était pas forcément
01:08:15 d'accord mais il y avait quand même une autre estime
01:08:18 - De la politique. - Oui et des personnages
01:08:21 politiques dans son ensemble. Moi ce que je trouve
01:08:24 gênant et là-dessus je rejoins Philippe Bilger, c'est que je pense
01:08:27 quand même que c'est un piètre spectacle dans un monde
01:08:30 où les gens ne votent plus. Et le déni
01:08:33 de démocratie, moi je suis d'accord pour le débat.
01:08:36 Au contraire, je pense qu'il devrait y avoir davantage... - Ils ne votent pas à cause de l'Assemblée Nationale
01:08:39 - ... davantage de débats. Mais je pense que ça contribue
01:08:42 - Non mais François c'est facile - Non mais François ça contribue à donner
01:08:45 une image de la bataille politique
01:08:48 qui n'est franchement pas... - C'est pas vrai ça.
01:08:51 - Non mais moi je... - Ce qui contribue c'est les affaires, ce qui contribue
01:08:54 c'est les marquements moraux. - Mais c'est un tout !
01:08:57 - C'est un ministre qui défend sa réforme
01:09:00 et qui est jusque là à ras-bord
01:09:03 on est en train de se rendre compte... - Moi je vais défendre mon débat
01:09:06 - Quand on voit ça
01:09:09 on a tous l'impression
01:09:12 que forcément c'est de pire en pire
01:09:15 chaque débat c'est explosif
01:09:18 que là on passe aux menaces, on se dit
01:09:21 à quel moment ça va s'arrêter ? - Moi je pense
01:09:24 qu'on a l'Assemblée qu'on mérite
01:09:27 l'Assemblée c'est quand même le reflet des électeurs
01:09:30 le reflet des Français qui donne un mandat
01:09:33 pour les représenter et là où je suis assez d'accord finalement
01:09:36 avec tout ce qui a été dit mais ce que dit Françoise, contrairement à ce qu'elle pense
01:09:39 je suis assez d'accord avec elle - Ah je suis ravi Francky alors s'il vous plaît
01:09:42 - Tu vois, tu comprends maintenant ? Pourquoi ? Parce que
01:09:45 en fait l'Assemblée elle ressemble à la France, elle ressemble aux Français
01:09:48 donc reprocher l'esprit du débat
01:09:51 alors attention à toi, maintenant on va vous donner un peu les limites, ce serait absurde
01:09:54 en revanche on a toujours, toujours
01:09:57 débattu de cette façon là. Maintenant il y a une outrance
01:10:00 qui change avec le temps. L'outrance d'abord elle est
01:10:03 on l'a dit tout à l'heure dans le blocage systématique ou dans les
01:10:06 alliances systématiques. Quand on voit que quasiment 80%
01:10:09 la NUPES s'alliance avec le RN pour bloquer
01:10:12 on se dit mais il n'y a plus de sens et c'est là que vient
01:10:15 aujourd'hui pour moi le plus grand problème c'est que les gens
01:10:18 regardent ça en se disant bon ils s'engueulent comme depuis toujours mais
01:10:21 on ne comprend plus rien aujourd'hui. Ce qui se passe c'est qu'il n'y a plus
01:10:24 de sens, perte de sens, perte de fond
01:10:27 et il y a aussi une autre image pour moi qui est terrible
01:10:30 la société française, j'en le vois depuis une dizaine, quinzaine d'années devient de plus en plus
01:10:33 violente. C'est exactement ce qui se passe à l'Assemblée
01:10:36 Nationale et en fait aujourd'hui c'est un
01:10:39 miroir qui malheureusement pas déformant du tout. Aujourd'hui
01:10:42 vous voyez les gens chez eux, au bureau
01:10:45 quand ils parlent de l'Assemblée de Retraite c'est exactement, parfois même encore
01:10:48 plus violent qu'à l'Assemblée Nationale. Donc encore une fois certes
01:10:51 on attend toujours des politiques qui sont un peu égaux
01:10:54 mais je suis désolé mais à l'Assemblée ça a toujours été le débat
01:10:57 maintenant encore une fois le bug et le nid d'oiseau
01:11:00 ce serait positif si in fine, ce serait constructif
01:11:03 si on comprenait quelque chose mais in fine les gens sont
01:11:06 complètement lâchés, ne comprennent plus rien. - François ne dit pas que vous
01:11:09 les gens comprennent et on ne retient que ça. - Ils ne comprennent plus rien.
01:11:12 - Philippe Bilger. - Franck Tapiro je ne vous connaissez pas
01:11:15 tellement adepte d'une sorte de centrisme et de consensus
01:11:18 tout le monde a raison donc
01:11:21 - Surtout moi. - Mais sérieusement
01:11:24 est-ce que pour tenter une synthèse dans ma question
01:11:27 j'admets bien volontiers comme le dit Françoise
01:11:30 que le chaudron a existé bien sûr
01:11:33 il y a des années
01:11:36 mais est-ce que vous, est-ce que il me semble
01:11:39 que le chaudron a perdu de la qualité
01:11:42 c'est peut-être ça que nous éprouvons
01:11:45 aujourd'hui, c'est le sentiment que hier
01:11:48 le chaudron d'une certaine manière
01:11:51 mêlait des affrontements cultivés
01:11:54 et peut-être très violents mais qu'aujourd'hui
01:11:57 c'est vraiment des affrontements d'une
01:12:00 bêtise absolue, soufflant de députés sans
01:12:03 culture. Est-ce que vous acceptez ça ?
01:12:06 - Je vous ai dit tout à l'heure que c'est aujourd'hui
01:12:09 beaucoup plus grave, totalement d'accord, parce qu'il y a un manque de sens
01:12:12 encore une fois tant qu'on s'engueule sur des problématiques réelles
01:12:15 concrètes qui ont une portée ou de modernité ou
01:12:18 de transformation de la société, moi ça me va. Mais quand c'est
01:12:21 n'importe quoi, quand aujourd'hui on fait alliance avec n'importe qui
01:12:24 et n'importe quoi, ou qu'il se passe ça, qu'on te fait une opposition
01:12:27 systématique parce qu'il faut être en opposition avec le gouvernement
01:12:30 pour moi ce n'est pas le mandat d'un député, ce n'est même pas
01:12:33 le mandat d'un homme politique ou d'une femme politique
01:12:36 donc encore une fois, ils oublient que quand les
01:12:39 Français les regardent s'engueuler, derrière ils essayent de comprendre quelque chose
01:12:42 oui il y a la violence, ils les engueulent très bien, mais est-ce qu'il y a du sens ?
01:12:45 Il n'y en a pas.
01:12:48 - Il y a un sens, c'est pas vrai que le RN et la gauche
01:12:51 votent ensemble, c'est faux, la gauche a refusé de voter
01:12:54 la motion référentaire, on l'a fait assez, le reproche du RN
01:12:57 ça c'est le premier point. Le deuxième point
01:13:00 il n'y a pas de sens, bien sûr qu'il y a un sens, il y a un bloc de gauche
01:13:03 qui fait 150 députés, il y a l'extrême droite qui en fait 90
01:13:06 et vous avez une majorité relative
01:13:09 et vous avez une faiblesse de la majorité actuelle, c'est en ça que
01:13:12 vous donnez le sentiment que c'est brouillé. Dernier point, toutes les générations
01:13:15 ont dit, Philippe Bilger, que la génération d'avant était
01:13:18 mieux, des députés pas cultivés, il y a beaucoup de députés
01:13:21 très cultivés dans cette émixique, à gauche comme à droite
01:13:24 - Non - Moi cette idée de dire, ben oui Mélenchon déjà c'est probablement
01:13:27 - François j'en avais dit court - Non non on en avait dit court
01:13:30 cette idée de dire c'était tellement mieux avant
01:13:33 - Allez allez allez, 0 826 300 300
01:13:36 Thierry Quête avec nous, vous vouliez réagir Thierry
01:13:39 - Oui, alors moi, la société va mal
01:13:42 on a une jeunesse qui a un manque de repères, pour moi je considère
01:13:45 que nos élites, nos choix disant intellectuels
01:13:48 devraient être exemplaires, c'est pas le cas, vu ce qu'ils nous montrent
01:13:51 aujourd'hui j'ai l'impression que nos élites se crétinisent
01:13:54 le problème c'est qu'effectivement, comme disait François tout à l'heure, c'était comme ça avant
01:13:57 oui mais c'était pas filmé avant, aujourd'hui c'est filmé
01:14:00 on donne une image de la politique, moi j'ai pas envie de voter quand je vois ça
01:14:03 la jeunesse, elle a comme repères nos politiques
01:14:06 qui se déchirent, qui s'insultent
01:14:09 qui font de... je sais pas
01:14:12 c'est triste, on est au fond du seau j'ai l'impression
01:14:15 - Donc Thierry, juste dans les ressorts du non vote, parce qu'on les a utilisés
01:14:18 l'Assemblée Nationale, personne ne regarde, je vous dis
01:14:21 il n'y a que nous, c'est des débats - Non non, je termine
01:14:24 - C'est repris par le choix - Je sais pas, je termine
01:14:27 - Qu'est-ce qui est le plus grave, c'est que des gens s'engueulent et se traitent de noms d'oiseaux
01:14:30 ou qu'aujourd'hui vous ayez un ministre qui a des affaires
01:14:33 jusque là, qui a probablement un procès, qui va avoir un procès
01:14:36 pour favoritisme avec une grande boite d'eau qui s'appelle
01:14:39 Olivier Dussopt qui n'a cessé de mentir tout le week-end alors que
01:14:42 toutes les journalistes... Est-ce que c'est plus grave d'avoir
01:14:45 des ministres mis en examen
01:14:48 des doutes sur l'ancien président Sarkozy
01:14:51 est-ce que c'est ça qui détourne du vote ou pas
01:14:54 ou c'est l'Assemblée avec des députés qui s'engueulent sur un texte
01:14:57 - Je sais pas si c'est plus grave mais ça fait tellement d'années que ça existe en histoire
01:15:00 peut-être que c'est vrai, mais aujourd'hui c'est pas pour moi
01:15:03 c'est peut-être aussi grave les deux choses mais aujourd'hui
01:15:06 ce qui se passe c'est notre Assemblée nationale - Et alors ?
01:15:09 - On devrait avoir des gens qui devraient se tenir, se respecter - Mais ils se tiennent ?
01:15:12 - Et contrairement à ce que vous dites
01:15:15 bien sûr qu'il y a plein de gens qui ne regardent pas
01:15:18 mais les journalistes, les médias, dès qu'il y a une petite
01:15:21 scène comme ça, ça passe dans les médias, on en parle, la preuve
01:15:24 c'est qu'on en parle là - C'est d'ailleurs l'essentiel
01:15:27 - François Capiro veut réagir et Jules Michelbess - Mais oui parce que il y a un aspect de communication
01:15:30 vous avez totalement raison parce que les médias ont changé, à l'époque on parlait de télévision
01:15:33 mais aujourd'hui plus personne ne parle de télévision - Je pense qu'il y a une dégradation des médias
01:15:36 surtout - Oui, on va faire le petit buzz parce que ça va être
01:15:39 repris dans tous les réseaux sociaux et vous savez très bien que ça va être propagé
01:15:42 et en fait on voit que des petits bouts, et ces petits bouts malheureusement
01:15:45 sont toujours à charge, pourquoi ? Parce que c'est le moment
01:15:48 où tout le monde s'engueule, où on prend en vue évidemment que le pire
01:15:51 de l'époque, bien entendu qui allait regarder les diffusions de toute une
01:15:54 discussion à l'assemblée ? Personne, mais là, on voit un petit express
01:15:57 et en 30 secondes - Mais Franck, il exploite aussi
01:16:00 - Oui c'est ce qu'il faut exprès - J'excuse, non, non, là vous avez
01:16:03 - C'est la vérité, Sandra El Moussa - Quand elle parle de la retraite d'Emma P
01:16:06 elle le fait sciemment, je pense qu'elle est suffisamment maligne pour savoir qu'elle va faire
01:16:09 le buzz et que du coup elle va, parce qu'elle pense probablement
01:16:12 que ça sert sa cause, faire tous les journaux et les reprises
01:16:15 - C'est ce qui a été le cas - Mais moi je reste quand même convaincue
01:16:18 qu'il y a une responsabilité des médias, mais quand même, à un moment
01:16:21 donné, on doit rester maître de son comportement et de son image
01:16:24 une fois encore, le débat d'idées n'est vraiment pas un problème
01:16:27 au contraire, moi je pense qu'il faut - Personne ne s'est tapé dessus, encore
01:16:30 - Bon, il y a quand même eu un député - Non, non, non, excusez-moi
01:16:33 - Un député qui avait donné un coup de casque - Mais attendez
01:16:36 - Appelez-vous les premiers députés LREM - Non, non, mais arrête, mais j'ai mis le coup
01:16:39 - Mais c'est la réalité - Mais mets le coup de casque à l'extérieur, mais de quoi tu parles ?
01:16:42 - Mais pardon, mais pardon - Je me suis d'accord, défendable
01:16:45 - Mais on ne parle pas du débat - Non mais pardon
01:16:48 on est en train de parler, on n'est pas en train de parler
01:16:51 que du comportement dans l'hémicycle - Si, si
01:16:54 - Ah bah non, pardon - C'est ça la question - Maintenant, on parle aussi
01:16:57 de l'exemplarité de nos politiques - Françoise
01:17:00 - Françoise vous en parlez, je pense qu'à un moment donné
01:17:03 les députés, on doit les apprécier dans la totalité
01:17:06 de leur comportement - Ah mais ça je suis d'accord avec vous - Dans l'hémicycle, en dehors
01:17:09 quand il y a des affaires, quand ils tapent avec un casque sur quelqu'un
01:17:12 quand il y en a une qui faisait du trafic de drogue, enfin on a quand même
01:17:15 vu, pardon, dans l'Assemblée nationale
01:17:18 - Oui de tous bords - Oui de tous bords, là je ne fais pas de la politique
01:17:21 politicienne, je suis juste en train de dire que quand même
01:17:24 on ne peut pas dire, d'abord que ça a toujours existé, je ne crois pas
01:17:27 moi je pense, et je vous le dis, je suis bien placée pour le savoir parce que j'ai passé
01:17:30 25 ans dans le privé et j'ai fait 5 ans de politique
01:17:33 la politique n'attire plus, et donc pardon, mais on a
01:17:36 quand même, si, on a quand même un sujet
01:17:39 - Vous êtes en train de parler de la possibilité d'être élue dans une circonne, vous y retournez au galop
01:17:42 Virginie, c'est effrayant - Mais Françoise ne dit pas ça, alors que j'ai démissionné
01:17:45 peut-être que j'y retournerai pour servir, mais pas
01:17:48 pour me servir personnellement, et pardon de dire que
01:17:51 la politique attire des profils, et je pense que le non-cumul
01:17:54 des mandats est une profonde erreur, vous voyez à l'Assemblée nationale
01:17:57 des individus qui finalement sont assez peu connus
01:18:00 et ce qu'on va retenir d'eux, c'est ces petits buzz
01:18:03 médiatiques, mais si c'est grave parce que ça donne
01:18:06 - C'est à quoi vous parlez ? François Hollande il était
01:18:09 inconnu avant de commencer, c'est vous la droguer à l'école ?
01:18:12 - Françoise, je voudrais poser une question à Franck Tapiro
01:18:15 est-ce que outre Franck Tapiro, le comportement verbal, il y a quelque chose qui marque
01:18:18 dans les années 70, les députés ouvriers
01:18:21 c'est souvent les députés communistes ou socialistes, dans l'Assemblée nationale
01:18:24 ils étaient en costume, cravate, voire même costume 3 pièces
01:18:27 ils étaient, vous me passerez l'expression, propres sur eux
01:18:30 est-ce que ça déjà c'est pas le B.A.B. parce que quand je vois l'Assemblée nationale
01:18:33 pas seulement sur les bancs de la lupesse, maintenant il y en a qui débarquent
01:18:36 limite en débardeurs et il y en a même qui débarquaient en pulières
01:18:39 est-ce que vous ne trouvez pas que ça aussi ça pose question ? Parce que quand on est dans
01:18:42 l'hémicycle, on doit être bien habillé. - Évidemment il y a eu des outrances visibles
01:18:45 des outrances non visibles, des outrances sonores
01:18:48 que parfois on entend des noms d'oiseaux sans voir exactement
01:18:51 quels sont les émetteurs, mais bien entendu la tenue pour moi est importante
01:18:54 et on le voit chez les anglais, ils s'engueulent énormément
01:18:57 ces deux chambres qui s'engueulent en permanence, mais ils sont tous très bien habillés
01:19:00 et à respect de la fonction. Ruffin d'ailleurs
01:19:03 je tiens à le dire, au démarrage il est arrivé à l'Assemblée en pull, en t-shirt
01:19:06 en maillot de foot et maintenant comme monsieur se dit
01:19:09 bon, faut que je m'achète une image, comme par hasard
01:19:12 et bien il s'habille en costume cravate, regardez les toutes les dernières
01:19:15 prises de parole de Ruffin en costume cravate
01:19:18 donc il est plus en train de critiquer les députés sur leur forme
01:19:21 maintenant il est rentré dans le rang, pourquoi ? Parce qu'il veut prendre la suite de Mélenchon
01:19:24 il veut remplacer la suite d'une image - Oui mais c'est ridicule
01:19:27 là c'est ridicule parce que c'est magnifique, il devrait y avoir un code
01:19:30 moral, un code d'honneur et à un moment on devrait aussi se dire
01:19:33 il faut respecter la fonction, quand on arrive à l'Assemblée
01:19:36 on a une tenue digne, une tenue
01:19:39 ça veut pas dire on porte une cravate en permanence mais bien habillée
01:19:42 pour respecter la fonction. Les gens sont très sensibles à cela
01:19:45 encore plus en France, vous savez très bien que
01:19:48 la bif est souvent moral. - Vous êtes d'accord Thierry ?
01:19:51 - Ouais - Thierry vous êtes avec nous ?
01:19:54 - Thierry vous êtes là ? - D'accord je trouve que dans cette Assemblée
01:19:57 on a vu l'anubis qui est venu
01:20:00 pour embêter le monde quand ils étaient venus tous avec des cravates
01:20:03 hommes et femmes, c'était ridicule, pour se moquer
01:20:06 de l'institution, si l'institution leur plaît pas, ils ne viennent pas
01:20:09 je lirai. Il faut que ce soit sérieux, c'est quand même
01:20:12 les lois qui sont passées, c'est pour
01:20:15 tous les français, c'est l'avenir des français, c'est le devenir de la France
01:20:18 et j'ai l'impression que c'est du grand n'importe quoi en ce moment
01:20:21 - J'entends ce que vous dites, j'ai tout à fait détesté
01:20:24 ce qui s'est passé hier parce que Rachel Keke
01:20:27 députée d'Annehupe, ça fait une intervention tout à fait exceptionnelle
01:20:30 d'une très grande force et elle était très bien habillée
01:20:33 elle était habillée en boubou bien sûr, elle était habillée à sa façon
01:20:36 avec un turban, elle était absolument magnifique, belle
01:20:39 superbe, ce que j'ai vu comme commentaire
01:20:42 en dessous de cette vidéo, ça m'a écoeuré, qu'est-ce que c'est
01:20:45 la bonne tenue ? Rachel Keke, femme de ménage, elle est sublime
01:20:48 elle fait une intervention magistrale qui fait se lever
01:20:51 tous les bancs et qu'est-ce que les gens regardent ?
01:20:54 Elle est en boubou comme un bamaco, je lisais des trucs
01:20:57 ça m'a répulsé, donc qu'est-ce qu'il veut dire
01:21:00 être bien habillée ? Elle était très bien habillée
01:21:03 mais elle était en boubou. - Et voilà, Franck Tapiero
01:21:06 merci beaucoup d'avoir été avec nous, publicitaire spécialiste en communication
01:21:09 en politique, merci, vous restez avec nous, c'est pas tout à fait
01:21:12 fini, vous voulez nous appeler et commenter
01:21:15 c'est ce qu'on a dit depuis deux heures, le bon et le moins bon
01:21:18 0 826
01:21:21 - Surtout de ce côté-ci de la salle
01:21:24 - Bien vu ! - Bien sûr, ça se saurait
01:21:27 On vous souhaite la bienvenue, c'est la dernière ligne droite
01:21:30 des vrais voix de ce mardi
01:21:33 on est mardi aujourd'hui, ça passe vite le temps
01:21:36 c'est fou, déjà mardi - C'est le ciel mon mardi
01:21:39 - C'est le ciel mon mardi, exactement, 0 826
01:21:42 - On est au Téléjournal 300 avec une réaction au standard, c'est Romina
01:21:45 qui est avec nous, des Hauts-de-Pyrénées, bonsoir Romina
01:21:48 - Bonsoir Romina, Romina et Albano Power, vous vous présentez
01:21:51 - C'est du Italien - Et Romina
01:21:54 vous êtes déléguée parent d'élèves et infirmière libérale
01:21:57 et vous vouliez revenir sur le tour de table de Françoise De Gaulle
01:22:00 - Oui, tout à fait, parce qu'en fait nous aussi on est concernés
01:22:03 - Sur la fermeture des écoles en ruralité
01:22:06 - Exactement, et en fait ça fait quelques années
01:22:09 que l'école était en péril
01:22:12 ils en ont parlé, on a un président de la communauté de communes
01:22:15 qui jusqu'en 2022 a essayé de maintenir
01:22:18 et puis là en fait on a le coup pré qui tombe
01:22:21 on a un super enseignant pour les enfants et donc ce serait
01:22:24 la classe de CPSC1 qui s'autorise sur Basillac
01:22:27 une fermeture de classe c'est aussi une fermeture d'école
01:22:30 et donc pour nous
01:22:33 en plus je suis infirmière libérale donc je connais pas la ruralité
01:22:36 et un village a besoin de son école
01:22:39 parce qu'en fait c'est tout un rythme pour le village
01:22:42 l'école c'est l'horloge parlante, à 9h les gens savent
01:22:45 que les enfants sont à l'école, on sort chercher l'automne à faire les courses
01:22:48 à midi on sait que les enfants sortent
01:22:51 dans les sectoires, on les entend, vraiment tout
01:22:54 tout ça fait autour de l'école, les liens aussi
01:22:57 les parents arrivent dans les écoles et c'est comme ça
01:23:00 qu'ils apprennent aussi à se rencontrer les uns les autres
01:23:03 et tout ce qui est inter-associatif, inter-générationnel
01:23:06 pour nous enlever l'école
01:23:09 dans un village c'est un peu comme casser complètement
01:23:12 le rythme, c'est un peu comme
01:23:15 demander aux abeilles d'hiberner au milieu du printemps
01:23:18 - Ca va être bien
01:23:21 casser ce lien social, cette transmission
01:23:24 c'est comme fermer la boulangerie
01:23:27 le bar tabac, c'est comme tout, c'est la même chose
01:23:30 - On sort bien une volonté politique, parce que moi je le découvre
01:23:33 c'est la première année que je suis déléguée des parents d'élèves, on sort bien une volonté
01:23:36 politique mais locale, parce que je me suis tapé tout le PLF
01:23:39 2023 de Pape-Ndiaye et c'est vrai qu'au niveau
01:23:42 d'exécutif on a absolument pas cette volonté de fermer
01:23:45 les écoles rurales, donc je ne comprends pas qu'au niveau local
01:23:48 on ait cette pression de fermer les écoles pour amener
01:23:51 les villages vers la ville - Une réaction Philippe Béger
01:23:54 - Je suis navré d'introduire un peu de pessimisme
01:23:57 dans cette belle intervention, mais je me demande
01:24:00 si un pouvoir de droite ou de gauche
01:24:03 pourrait régler le problème
01:24:06 il y a une sorte de fatalité, de la déshérence
01:24:09 - Moi je pense que c'est une question, vous savez encore une fois
01:24:12 - De courage politique - Oui et de fléchage budgétaire
01:24:15 - Qu'est-ce que tu décides au moment du budget ?
01:24:18 - Romina
01:24:21 - Je pense vraiment qu'à l'été du départ ils avaient des convictions
01:24:24 parce que les mères vraiment adorent leur école
01:24:27 et ils voulaient absolument quand il a été question de ramener la compétence
01:24:30 école dans les communautés de communes, eux ils s'étaient dit
01:24:33 ok on leur laisse l'école mais pas physiquement
01:24:36 on leur laisse l'école pour que notre école aille mieux, qu'elle profite éventuellement
01:24:39 de budget supplémentaire etc. Ils ne se sont pas attendus du tout
01:24:42 à ce qu'on les dépossède de leur école
01:24:45 et là je peux vous dire que les mères quand elles voient le matin
01:24:48 les enfants, ça veut dire "Bonjour monsieur le maire"
01:24:51 donc nous au niveau de la ruralité
01:24:54 les gamins à 6-7 ans ils sont déjà citoyens quelque part
01:24:57 - C'est vrai, c'est ce que ça nous a appris, moi j'ai fait la classe unique
01:25:00 - C'est tellement important - J'ai fait la classe unique et je sais
01:25:03 qu'est-ce que ça nous a appris la classe unique - C'est pour ça que vous êtes unique
01:25:06 - Je suis vraiment républicaine et je l'ai appris, on se lève quand l'instituteur arrive
01:25:09 - L'aménagement du territoire c'est clé, on est passé à côté
01:25:12 et il est encore en parlait de reconnaître ses erreurs, je pense que les politiques
01:25:15 devraient pouvoir reconnaître leurs erreurs, on a un pays magnifique
01:25:18 on est au 21ème siècle, avec la 4G ou la 5G
01:25:21 on peut créer des emplois n'importe où sur le territoire
01:25:24 à condition d'avoir le numérique partout, à condition d'avoir l'école
01:25:27 à condition d'avoir l'hôpital, la santé
01:25:30 donc c'est là que c'est clé et les arbitrages budgétaires
01:25:33 qui ont été faits sont malheureusement mauvais
01:25:36 parce qu'in fine ils coûtent au pays au lieu de rapporter
01:25:39 - Merci beaucoup Romina de nous avoir appelé
01:25:42 merci mille fois et on espère que les choses
01:25:45 vont changer pour vous - Demain nous manifestons à l'académie
01:25:48 à 14h à Tardes et on espère que nous serons nombreux à faire entendre
01:25:51 nos voix et je joins ma voix
01:25:54 à ceux de Saint-Savaing et à tous les gens qui sont menacés
01:25:57 demain nous nous retrouvons à Tardes à 14h à l'inspection académique
01:26:00 - Et bien rappelez-nous demain Romina pour nous dire comment ça se passe cette manifestation
01:26:03 merci beaucoup à Thierry d'Anglette d'avoir été notre
01:26:06 vraie voix aujourd'hui, merci Philippe Bilger, merci beaucoup Françoise
01:26:09 de Goaille, merci beaucoup Virginie Calmel pour cette première fois
01:26:12 - Et ça m'est bien sorti - Allez dans un instant
01:26:15 on vous parle d'emploi et on vous l'a dit
01:26:18 on va essayer de trouver du travail à quelqu'un
01:26:21 qui en cherche, passer 50 ans vous savez que c'est
01:26:24 très difficile, on en parle dans quelques instants avec Jérôme Lavergne
01:26:27 à tout de suite
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