- 27/01/2023
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, René Chiche, François Pupponi, Louise Jussian, chargée d’études senior à l’IFOP, Clément Arion, reporter Sud Radio et Nora Ferreira, Directrice du musée Louis de Funès à Saint Raphaël.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-01-27##
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00:00:00 Vrai Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06 Bonsoir à tous, merci d'être avec nous.
00:00:08 C'est vendredi, on a ravi de vous retrouver la veille d'un week-end que certains...
00:00:11 Enfin, un but de travail pour certains.
00:00:13 Philippe David, bonsoir.
00:00:14 Bonsoir Cécile.
00:00:15 C'est tout, c'est tout, c'est tout.
00:00:16 Tais-toi, tais-toi, tais-toi.
00:00:17 Non, écoute, écoute, écoute.
00:00:18 Je ne te permets pas de me bouffer.
00:00:22 Et vous, ça va Cécile ?
00:00:23 Mof, t'es...
00:00:24 En plus, elle est mal élevée.
00:00:27 Voilà, c'est le 40e anniversaire malheureusement de la célébration de la disparition de notre
00:00:34 ami Louis de Funès qu'on aime beaucoup.
00:00:36 Aujourd'hui, on va vous en mettre pas mal si vous aimez Louis de Funès.
00:00:38 Si vous voulez partager ce moment, on en parlera bien entendu dans l'émission.
00:00:42 Allez au sommaire de cette émission.
00:00:44 Les Vrais Voix Sud Radio.
00:00:48 Roussel peut-il devenir le leader de la gauche selon le baromètre des personnalités politiques
00:00:54 de l'IFOP pour Paris Match ?
00:00:56 Chez Sud Radio, Fabien Roussel incarne mieux la gauche que Jean-Luc Mélenchon.
00:00:59 Oui, Cécile, avec 43% d'opinion favorable dans le baromètre IFOP fiducial pour Sud
00:01:05 Radio, Fabien Roussel est loin devant le leader de la France insoumise avec 36%.
00:01:09 Surprise, au milieu, juste derrière Fabien Roussel, il y a un certain François Hollande.
00:01:14 Alors, François Hollande, c'est un peu le passé quand même.
00:01:16 Êtes-vous d'accord avec ces chiffres ? Est-ce que pour vous, Fabien Roussel peut incarner
00:01:20 la gauche ? Appelez-nous au 0826 300 300.
00:01:23 Que vous soyez de gauche, de droite, du centre ou d'ailleurs.
00:01:26 Je vois les têtes de nos édits, Thierry, ça me fait rire d'avance.
00:01:29 Depuis la disparition de Louis de Funès, y a-t-il une relève dans le cinéma comique ?
00:01:34 On en parlera dans le coup de projecteur.
00:01:36 Aujourd'hui, nous célébrons les 40 ans de la disparition de notre cher acteur Louis
00:01:40 de Funès, Philippe.
00:01:41 Oui, Cécile, celui qu'on a surnommé l'homme aux 40 visages par minute continue de rassembler
00:01:46 et faire rire toutes les générations.
00:01:48 Pensez-vous que Louis de Funès est encore le chouchou des acteurs comiques français
00:01:53 ou pensez-vous qu'il y a une relève ? Je ne sais pas, Danny Boon par exemple ? Venez
00:01:56 nous le dire au 0826 300 300, on aura avec nous la directrice du musée de Louis de Funès
00:02:00 à Saint-Raphaël.
00:02:01 Relève non à 90%.
00:02:04 Vous continuez de nous appeler 0826 300 300.
00:02:07 Bienvenue dans les vrais voir.
00:02:08 Mon programme, trois points.
00:02:10 Premièrement, le plein emploi.
00:02:12 Deuxièmement, le plein emploi.
00:02:14 Et troisièmement, le plein emploi.
00:02:16 Et ben voilà.
00:02:17 Bravo.
00:02:18 Vous avez le programme du jour.
00:02:19 Allez, nos éditorialistes du jour.
00:02:21 Bonsoir Philippe.
00:02:22 Comment ça va ? Très bien.
00:02:23 Il y a une petite réplique.
00:02:24 Monsieur, il y a un monsieur qui vous attend.
00:02:25 Pourquoi vous ne me le dites pas ? Vous le dit.
00:02:26 Quand ? Vous êtes un menteur.
00:02:27 Toute la bonne foi de Philippe Bilger dans un débat, on va aller dans une tirade.
00:02:38 René Chiche est avec nous, rédacteur en chef délégué du groupe Entreprendre, La
00:02:42 Font-Presse.
00:02:43 Écoutez, c'est pour vous.
00:02:44 Vous êtes juif ? Comment Salomon, vous êtes juif ? Salomon est juif.
00:02:50 Et mon oncle Jacob qui arrive de New York, il est rabbin ? Mais il n'est pas juif.
00:02:55 Ah si.
00:02:56 Mais vous êtes de la même famille ? Si.
00:03:00 Tout ça ne fait rien.
00:03:02 Je vous garde quand même.
00:03:03 Et ben voilà, il a raison.
00:03:04 On vous garde quand même.
00:03:05 On vous a gardé.
00:03:06 René Chiche.
00:03:07 Et notre petit nouveau, c'est François Puponi.
00:03:08 Bonsoir François.
00:03:09 Bonsoir.
00:03:10 Ancien maire de Sarcelles et ancien député.
00:03:11 Écoutez.
00:03:12 La révolution est comme une bicyclette.
00:03:13 Quand elle n'avance pas, elle tombe.
00:03:14 Et l'immerse, c'est Che Guevara.
00:03:21 Bonsoir.
00:03:22 Merci d'être avec nous.
00:03:25 Comment ça va François dans cette nouvelle émission ?
00:03:27 Très bien.
00:03:28 Tu es content d'être là ? Pas stressé ?
00:03:29 Pas du tout.
00:03:30 Vous êtes plutôt de la gauche et d'immerse ou Che Guevara ?
00:03:32 Ça dépend de l'âge.
00:03:33 J'ai des côtés un peu Che Guevara encore maintenant.
00:03:37 Surtout que je ne suis plus de politique.
00:03:39 Mais qui fait du vélo.
00:03:40 Che Guevara fait du vélo.
00:03:41 J'ai du vélo.
00:03:42 Je ne suis pas ici.
00:03:45 En tout cas, vous souhaite la bienvenue 0800 26 300 300 avec notre quatrième voix qui
00:03:50 est avec nous.
00:03:51 Sabine.
00:03:52 Bonsoir Sabine.
00:03:53 Bonsoir messieurs dames.
00:03:54 Comment ça va Sabine ?
00:03:55 Parfaitement bien.
00:03:56 Très bien.
00:03:57 Surtout quand j'entends Louis de Funès, tout va très bien.
00:03:59 Eh bien Sabine, vous savez que nous allons jouer tout à l'heure pour un quiz.
00:04:04 Ce sera un spécial quiz Louis de Funès.
00:04:06 Et vous allez devoir jouer contre l'une de nos vraies voix.
00:04:09 Contre René Chiche ou contre François Puponi ou contre Philippe Bilger.
00:04:13 Je vais leur demander de se vendre comme tous les soirs.
00:04:16 En disant oui, peut-être que moi, peut-être pas moi.
00:04:20 Vendez-vous René Chiche.
00:04:21 Ecoutez, moi je suis à vendre totalement pour votre info de futuriste.
00:04:25 Lorsqu'elle veut, quand elle veut.
00:04:28 Donc rappelez-moi son prénom.
00:04:30 C'est Sabine.
00:04:31 Sabine, je suis de tout cœur avec vous, de tout corps avec vous.
00:04:33 Si vous le souhaitez.
00:04:34 Dans tous les cas, vous pouvez me faire confiance.
00:04:36 Si elle vous choisit, elle sera contre vous.
00:04:38 Contre vous, je crois que j'avais compris.
00:04:40 Contre vous.
00:04:41 Non, pas du tout contre vous.
00:04:42 Ce sera totalement contre vous.
00:04:43 François Puponi, vendez-vous.
00:04:44 Non, non, moi je suis prêt aussi.
00:04:46 Elle a une très belle voix.
00:04:47 Donc je suis prêt.
00:04:48 J'aime bien l'adversité.
00:04:49 Donc voilà, je suis décidé à pouvoir affronter Sabine sans difficulté.
00:04:53 Et voilà, et Philippe Bilger ?
00:04:55 Je demande à Sabine de retenir que les causes désespérées sont les plus belles.
00:05:00 Allez, ça démarre bien.
00:05:03 Vous restez avec nous tout au long de cette émission.
00:05:05 Sabine, bienvenue dans Les Vraies Voix.
00:05:06 Tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:05:08 Les Vraies Voix Sud Radio.
00:05:10 Le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:05:14 Et Philippe Bilger voulait requérir contre la politique des slogans
00:05:17 et notamment en ce qui concerne les retraites.
00:05:19 Pour Mélenchon, tout le monde sait que c'est une réforme qui est inutile.
00:05:23 Et pour Olivier Dussopt, elle est juste et nécessaire.
00:05:26 Oui, et je ne pourrais pas parler, je pourrais parler d'autres personnes
00:05:30 que Jean-Luc Mélenchon ou Olivier Dussopt.
00:05:33 Je pourrais parler d'Emmanuel Macron, qui a redit ce matin
00:05:37 à quel point sa réforme avait été validée démocratiquement
00:05:41 et qu'elle était nécessaire.
00:05:43 Je pourrais parler de certains quotidiens, comme Libération,
00:05:47 qui sont à fond contre le projet de retraite,
00:05:49 et le Figaro dont j'ai lu ce matin Guillaume Tabard.
00:05:53 Je me suis demandé qu'est-ce qu'il animait pour ce terrible réquisitoire
00:05:58 contre les Républicains et le soutien d'Emmanuel Macron.
00:06:01 Je n'ai pas mauvais esprit, je ne pense pas qu'une visite récente à l'Élysée
00:06:06 ait pu faire quelque chose.
00:06:08 Mais plus sérieusement, j'en ai assez de cette politique de slogans
00:06:12 qui veut laisser croire que les choses sont simples,
00:06:15 que les débats ne sont pas complexes,
00:06:17 et que lorsqu'on n'est pas sommaire, on est paradoxalement un imbécile.
00:06:22 Je rêve de l'intelligence et de la nuance, y compris sur les retraites,
00:06:27 précisément parce que je n'ai pas les lumières que beaucoup prétendent avoir.
00:06:31 - L'intelligence et la nuance, toute l'ADN des vrais voix.
00:06:34 - Oui c'est ça. François Puponi, la politique du slogan,
00:06:37 ça existe depuis la nuit des temps, non ?
00:06:40 - J'ai été député pendant 15 ans, jusqu'en 2022,
00:06:44 j'ai vu les choses évoluer.
00:06:47 Les 10 premières années, les 2 premiers mandats,
00:06:49 il y avait quand même, en commission en particulier, un vrai débat.
00:06:53 On était entre spécialistes des questions,
00:06:55 on était dans les commissions qui correspondaient à ce qu'on savait faire,
00:06:57 et on arrivait à se parler, à se comprendre.
00:06:59 Et il y avait un débat.
00:07:01 Le dernier mandat, c'était quand même le gouvernement qui décidait,
00:07:05 et pour payer le gouvernement, la technocratie qui décidait,
00:07:07 le texte arrivait, et on disait aux députés "bien taisez-vous".
00:07:10 - C'était comme ça quoi.
00:07:11 - Et là, donc on est tombé dans la politique du slogan,
00:07:13 parce que comme on n'avait plus de débat au fond,
00:07:15 il fallait bien qu'on justifie une réforme en disant "le texte est parfait".
00:07:19 Et à force de ne pas avoir de débat,
00:07:22 tant qu'on ne respecte pas le Parlement,
00:07:24 et là il n'y aura pas de débat,
00:07:26 parce que 20 jours de débat pour 7000 amendements,
00:07:28 donc il n'y aura pas de débat en fait.
00:07:30 C'est l'hommage sur les sujets aussi importants.
00:07:32 Donc on tombe dans la politique du slogan,
00:07:34 parce que comme il n'y a plus d'explication au fond,
00:07:36 on ne se contente que de la forme.
00:07:38 - La politique des slogans,
00:07:40 elle est aussi due à notre époque,
00:07:42 avec l'omniprésence des chaînes infos et des réseaux sociaux.
00:07:45 Ça engendre automatiquement des punchlines, des slogans,
00:07:49 des propos un peu réducteurs.
00:07:52 En même temps, je trouve, cher Philippe,
00:07:54 que quand même, cette réforme de retraite
00:07:57 est l'objet quand même de nombreux débats,
00:07:59 de nombreuses explications,
00:08:01 même si c'est très très compliqué à comprendre pour le commun des mortels.
00:08:04 Mais je trouve quand même que, certes,
00:08:06 il y a des slogans qui sont distillés par les hommes politiques
00:08:08 ou même certains leaders syndicalistes,
00:08:10 mais je pense quand même qu'il y a pas mal de débats dans la société,
00:08:13 que ce soit dans les médias ou même dans la vie publique.
00:08:16 Donc je ne suis pas tout à fait d'accord
00:08:18 qu'il n'y aurait que des slogans dans ce débat.
00:08:20 - Les slogans résument parfois un débat complexe.
00:08:23 - Mais c'est vrai qu'il n'y a plus de débats,
00:08:26 c'est vrai qu'il y a très peu de débats,
00:08:27 et quand on les voit ou quand on les entend,
00:08:29 ils sont de mauvaise qualité.
00:08:30 Regardez le dernier chez...
00:08:31 - Comme l'a dit François, on éprouve le besoin,
00:08:34 parce qu'on est dans des camps opposés,
00:08:36 de caricaturer les antagonismes.
00:08:39 Je suis persuadé que derrière,
00:08:41 Olivier Dussopt, le premier,
00:08:43 il n'est pas aussi sommaire, je l'espère,
00:08:46 que ce qu'il laisse apparaître dans certaines phrases
00:08:49 pour répondre à des reprenses, par exemple, de trahison.
00:08:52 - Oui, oui.
00:08:53 François Pupponni.
00:08:54 - Non mais c'est vrai que la difficulté,
00:08:56 la grande réforme des retraites,
00:09:00 c'était la première réforme que voulait faire Emmanuel Macron,
00:09:03 qui était on changeait complètement de système.
00:09:05 Il n'a pas pu la faire.
00:09:07 Donc là c'est une adaptation de ce qu'avaient fait les socialistes
00:09:09 il y a 10 ans avec Marisol Touraine.
00:09:11 Et la difficulté pour le gouvernement,
00:09:14 c'est que comme il devait être obligé de lâcher du lest dans l'hémicycle,
00:09:18 et parce que la rue va descendre et être un peu virulente,
00:09:21 pour essayer de calmer les choses,
00:09:23 on va finir avec une réforme
00:09:27 qui fera en sorte que le système soit toujours moins déficitaire
00:09:30 qu'il ne l'est aujourd'hui, ou demain,
00:09:32 mais qui sera comme déficitaire.
00:09:34 Donc c'est compliqué pour le gouvernement de dire
00:09:36 "je fais une réforme parce qu'on est en déficit et il faut sauver le système,
00:09:38 mais à la fin de ma réforme je finirai quand même en déficit".
00:09:41 Mais s'il ne lâche pas, ça ne passe pas.
00:09:44 Donc on est parti, voilà.
00:09:46 Il y a un moment où il faudrait qu'on soit capable
00:09:49 de se mettre autour d'une table en France
00:09:52 et sur les grandes réformes systémiques,
00:09:54 comme la retraite, ça fait quand même 20 ans qu'on parle de la réforme des retraites.
00:09:56 - La première réforme des retraites c'est il y a 30 ans, 1993.
00:09:59 - On soit capable de dire "ok voilà où on en est",
00:10:02 mais pour ça il faut prendre le temps du dialogue.
00:10:04 Mais pour dialoguer il faut être deux.
00:10:06 - En tout cas nous on est cinq, donc au moins on devrait pouvoir dialoguer.
00:10:10 Et si c'est avec Sabine et vous, 0800 26 300 300,
00:10:13 bienvenue chez vous, on est ensemble jusqu'à 19h dans un instant.
00:10:16 On reviendra sur ce baromètre des personnalités politiques de l'IFOP pour Paris Match et Sud Radio.
00:10:20 Fabien Roussel incarnerait mieux la gauche que Jean-Luc Mélenchon.
00:10:23 Ça va encore faire grincer des dents.
00:10:25 Restez avec nous, on est ravis de vous retrouver.
00:10:27 Et n'oubliez pas 0800 26 300 300, à tout de suite.
00:10:30 - Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:10:36 - Bienvenue dans les vraies voix du vendredi.
00:10:38 Ça va être sympathique aujourd'hui avec un petit nouveau.
00:10:41 Un petit nouveau, il y a Philippe Bilger, il est presque nouveau, mais un peu plus ancien quand même.
00:10:46 - Un tout usé.
00:10:47 - Il n'est pas tout à fait usé.
00:10:49 On lui a mis des retouches, c'est-à-dire qu'à chaque fois on lui colle des trucs.
00:10:53 C'est comme les enfants qui se rappelent le coude, on met des coudières.
00:10:56 Philippe Bilger, on lui met des coudières.
00:10:58 Avec François Puponi qui est avec nous, ancien député, ancien maire de Suresnes.
00:11:01 - De Sarcelles.
00:11:03 - De Sarcelles, pardon, excusez-moi, j'ai dit Suresnes.
00:11:05 Prouvez-le, prouvez-le.
00:11:07 Vous avez le son ?
00:11:09 - Je pense qu'après vous avez rendez-vous à Suresnes.
00:11:12 - Pas du tout, je ne connais personne à Suresnes.
00:11:14 Et René Chiche qui est avec nous, patron de presse.
00:11:16 Vous avez vu qu'on envoie là, bam.
00:11:19 - J'aime quand on parle comme ça.
00:11:20 - J'aime quand on parle comme ça.
00:11:21 - J'aime quand on parle comme ça.
00:11:22 - C'est très bien, bam, c'est super.
00:11:24 Allez, bienvenue, c'est les vraies voix.
00:11:26 Et tout de suite, l'actu en trois mots.
00:11:28 - L'actu en trois mots, Félix Mathieu, rugby, GPS et chat.
00:11:34 - Rugby, car la fédération est sans dessus dessous après la démission de Bernard Laporte.
00:11:38 GPS comme le traceur collé par la police sur la voiture d'un militant anti-bassine dans les Deux-Sèvres.
00:11:44 Et puis chat comme celui qui s'est fait écraser en gare Montparnasse.
00:11:47 La SNCF n'a pas voulu retarder le départ du train.
00:11:50 Gérald Darmanin se dit choqué.
00:11:52 La pression était trop forte pour Bernard Laporte.
00:11:58 Le président de la fédération française de rugby a fini par démissionner ce matin.
00:12:02 Lui qui espérait se maintenir en poste le temps de l'appel de sa condamnation pour corruption.
00:12:07 Sauf que hier, les clubs de rugby français ont voté à plus de 51% contre son candidat,
00:12:12 Patrick Buisson, pour la présidence déléguée de la FFR.
00:12:15 Conséquence de ce désaveu tout à l'heure, Bernard Laporte a annoncé sa démission.
00:12:19 Marcoussis était lors d'une réunion fédérale en présence de la ministre des Sports.
00:12:23 Amélie Oudéa Castera le poussait depuis longtemps vers la sortie.
00:12:27 Elle n'a donc pas caché sa satisfaction tout à l'heure.
00:12:29 - Je salue cette décision.
00:12:31 Je pense qu'elle s'imposait à l'issue de cette consultation
00:12:34 dans laquelle les clubs se sont massivement mobilisés,
00:12:37 dans lequel le comité d'éthique a joué son rôle de supervision,
00:12:41 qui a été un temps de consultation qui s'est bien passé,
00:12:45 qui a été avec des débats dignes.
00:12:48 Et Bernard Laporte en a tiré les conclusions,
00:12:50 ce qui est une bonne chose pour le rugby français, pour ses valeurs et pour la suite.
00:12:55 - La ministre des Sports Amélie Oudéa Castera au micro Sud Radio de Clément Harion.
00:12:59 Clément qu'on va retrouver d'ailleurs en direct dans une heure dans les vraies voix
00:13:01 pour évoquer cette actue rugbystique très chargée.
00:13:04 On aurait pu penser que la FED allait convoquer de nouvelles élections
00:13:07 après la démission de son président.
00:13:09 Mais non, le comité directeur tenu par des proches de Bernard Laporte
00:13:13 en a décidé autrement, pour le moment en tout cas.
00:13:15 Pas d'élection a priori.
00:13:17 Résultat, les opposants au camp Laporte ont démissionné à leur tour
00:13:20 de ce comité directeur en signe de protestation.
00:13:23 Les représentants de la Ligue Nationale notamment
00:13:25 ont quitté l'instance dirigeante fédérale du rugby.
00:13:28 - Des réactions les vraies voix Philippe Bilger.
00:13:30 - Eh bien moi je suis tout un peu gêné quand je sens une ministre
00:13:35 avec constance et entêtement se mêler.
00:13:38 Elle est évidemment ministre des Sports donc c'est logique qu'elle s'intéresse aux sports
00:13:43 mais manifestement elle veut la peau des gens dont elle s'occupe.
00:13:47 Qu'on laisse les fédérations régler leurs problèmes
00:13:51 même si elles n'aboutissent pas aux conclusions que souhaiterait la ministre.
00:13:55 - Mais il faudrait pas un "ouala" quand même
00:13:57 parce qu'on a l'impression que tout le monde fait ce qu'il veut.
00:13:59 - Oui mais je sens tellement les intentions de cette femme derrière
00:14:03 ça me perturbe et j'ai sans doute tort.
00:14:06 - René Fichier.
00:14:08 - Je suis un peu d'accord avec Philippe Bilger
00:14:11 c'est vrai qu'Aurélie, j'oublie son prénom.
00:14:14 - Amélie Oudia Costa.
00:14:15 - Amélie Oudia Costa, c'est un peu la mise des démissions.
00:14:18 Après le GRED quasiment.
00:14:20 - C'est toutes les fédérations.
00:14:22 - En même temps, comme dirait un certain quelqu'un
00:14:27 - Un certain quelqu'un.
00:14:29 - En même temps, elle est ministre des Sports
00:14:32 donc elle a quand même son mot à dire
00:14:35 sur la gestion des fédérations, sur le comportement des dirigeants de la fédération.
00:14:39 Alors c'est vrai qu'elle a par contre un ton
00:14:42 lorsqu'elle prend la parole, une sorte de procureur
00:14:45 c'est ça qui est un peu gênant chez elle.
00:14:46 Mais sinon je trouve qu'elle remplit quand même son rôle.
00:14:49 On peut pas lui dire "ne vous mêlez pas du tout des fédérations".
00:14:52 - Juridiquement, non.
00:14:54 - Non, moi je partage l'idée de Philippe, elle n'a pas à s'en occuper.
00:14:57 Les fédérations bénéficient d'une délégation de l'État
00:15:01 et après elles sont gérées par des instances propres.
00:15:03 Et on voit bien le résultat aujourd'hui,
00:15:05 c'est qu'à vouloir faire la morale à tout le monde
00:15:08 y compris dans le cadre d'une instance judiciaire dont il faut attendre la fin
00:15:11 à vouloir faire la morale à tout le monde,
00:15:13 on a une fédération de rugby qui ne fonctionne plus
00:15:15 à six mois de la Coupe du Monde
00:15:17 parce que moi j'en habite à n'importe, je ne coute que une semaine
00:15:20 les gens de rugby disent "mais de quoi elles s'occupent ?
00:15:23 elles gèrent le problème en interne".
00:15:25 La fédération de football a été décapitée avec des plaintes de partout
00:15:28 et donc en fait on a deux plus grandes fédérations françaises de sport
00:15:31 qui ne sont plus gérées.
00:15:33 Et donc, je répète, à six mois d'une Coupe du Monde
00:15:35 qui n'est pas n'importe quel événement, c'est la première fois qu'elle réside en France.
00:15:38 - C'est peut-être pour ça qu'elle essaye de remettre du...
00:15:40 - Oui mais c'est pas elle le problème.
00:15:42 Je pense que, si je peux me permettre,
00:15:44 je pense qu'elle braque le monde sportif plus qu'autre chose.
00:15:47 En voulant, en pensant bien faire, elle n'est pas là,
00:15:49 elle ne dirige pas les fédérations.
00:15:51 Et la dernière fois, si elle avait rien fait, on lui aurait dit "elle fait rien".
00:15:53 - Non mais qu'elle dise, qu'elle dise,
00:15:56 "à mon avis, je pense que..."
00:15:58 Mais laissez faire le monde sportif.
00:15:59 Ou "je fais confiance au monde sportif"
00:16:01 mais convoquer, aller au comité directeur,
00:16:03 le laisser un petit peu s'en mêler...
00:16:05 - Absolument. - Non, et c'est pas son rôle.
00:16:07 - Voilà, deux salles, deux ambiances.
00:16:08 Vous restez avec nous.
00:16:09 Tout autre sujet dans les deux sèvres.
00:16:11 Le porte-parole des opposants au Bassin a trouvé un traceur GPS sous sa voiture.
00:16:14 - Oui, le porte-parole du collectif Bassin, non merci,
00:16:17 était pisté par la police.
00:16:18 Ce collectif milite contre la construction de retenues d'eau
00:16:21 pour l'irrigation agricole à Sainte-Sauline, dans les deux sèvres.
00:16:24 Souvenez-vous, on en avait beaucoup parlé après ces affrontements en novembre.
00:16:27 Julien Leguay, porte-parole de ce mouvement anti-Bassin,
00:16:33 révèle donc aujourd'hui avoir découvert un traceur GPS de la police sur son véhicule
00:16:38 et de dénoncer, je cite, "des barbouzeries".
00:16:41 Il entend bien porter plainte, surtout précise-t-il,
00:16:43 que du matériel de surveillance policière
00:16:45 avait déjà été retrouvé devant le domicile de son père.
00:16:48 De son côté, la préfecture des deux sèvres assume
00:16:50 "dispositif parfaitement légal et proportionné pour protéger les biens et les personnes
00:16:55 selon les autorités".
00:16:56 La préfecture évoque notamment les antécédents de violences dans ce mouvement anti-Bassin.
00:17:00 Les principaux intéressés réagissent.
00:17:03 "Au contraire, nous exigeons que toute la lumière soit faite
00:17:06 sur ces moyens de surveillance hors normes
00:17:08 et l'atteinte grave aux libertés publiques et individuelles qu'ils représentent",
00:17:12 c'est ce que déclare de son côté le mouvement écologiste,
00:17:14 des soulèvements de la terre, dans un communiqué.
00:17:17 - Mais ça c'est aussi incroyable, la fille de Gare.
00:17:19 - Ce sujet commence à nous bassiner.
00:17:21 - Je voulais le faire sans, non mais heureusement, sinon je l'aurais pas fait.
00:17:25 Mais je suis sérieux, j'ai tort, ça ne m'intéresse pas fondamentalement,
00:17:31 même si les bassines, j'avais cru comprendre quel était le problème il y a quelques semaines.
00:17:36 - Un mot ? René Chiche ou François Coupoli ?
00:17:39 - C'est tout mouvement zadiste un peu, qui maintenant s'oppose violemment
00:17:44 parfois à des agriculteurs qui essayent eux de sauver leur activité
00:17:48 en essayant de trouver de l'eau lorsqu'il y a la sécheresse.
00:17:51 Bon après, on découvre à cette occasion-là les moyens d'investigation de la police,
00:17:56 les trackers sur les voitures, les écoutes, la sonorisation, etc.
00:18:00 Quand il y a un risque d'atteinte à l'ordre public,
00:18:03 les forces de l'ordre ont, sous le contrôle des juges la plupart du temps,
00:18:06 le droit effectivement, alors c'est une atteinte aux libertés,
00:18:09 mais qui sont encadrées par la loi.
00:18:11 - Et puis Gérald Darmanin réagit à l'affaire du chat écrasé en gare Montparnasse.
00:18:15 - Le ministre de l'Intérieur se dit choqué par cette histoire, cauchemardesque.
00:18:20 Pendant 20 minutes début janvier, une femme et sa fille de 15 ans
00:18:23 n'avaient rien pu faire alors que leur chat apparait, était descendu, se réfugiait sous un train.
00:18:27 Elles ont eu beau hurler, supplier, il n'était pas question de descendre sur les rails,
00:18:32 ni de retarder le TGV Paris-Bordeaux pour sauver ce chat retardé en pleine période de vacances.
00:18:38 Résultat, quand le train est parti, le chat a été écrasé, même coupé en plusieurs morceaux.
00:18:43 Réaction tout à l'heure du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:18:46 en marge d'un déplacement dans un refuge SPA.
00:18:48 - J'étais particulièrement choqué de ce qui s'est passé dans cette gare parisienne
00:18:52 et particulièrement choqué aussi de la façon dont la SNCF a géré malheureusement cette terrible affaire.
00:18:59 On respecte en lui-même la mort de ce chat, qui n'est pas un acte anodin devant ses propriétaires,
00:19:05 dans des conditions que vous connaissez. L'enquête dira qui est responsable pénalement,
00:19:09 je ne l'ai pas commenté, mais il y a surtout un manque de prise en compte de la SNCF
00:19:13 et je crois que c'est ça sans doute encore plus grave,
00:19:16 parce qu'il faut éviter que ces actes ne se répètent.
00:19:19 Gérald Darmanin, micro de nos confrères de BFM TV tout à l'heure.
00:19:22 Ce matin, le ministre de l'Intérieur a annoncé la formation de 4000 policiers et gendarmes
00:19:27 référents sur les maltraitances animales.
00:19:29 - Je ne sais pas pourquoi, Philippe Bidjerre, je sens que cette information...
00:19:31 - Non mais je crains de me faire mal voir ma chère Cécile.
00:19:34 - Et par moi déjà !
00:19:36 - Vous comprenez bien que je peux trouver ça épouvantable,
00:19:40 mais que quand j'entends Gérald Darmanin dire qu'il est choqué par ça,
00:19:46 alors que dans sa politique il y a eu des épisodes, des péripéties,
00:19:50 qui auraient dû vraiment le choquer, je trouve qu'il y a un usage des mots qui est discutable.
00:19:55 Enfin bref, la maltraitance animale et la mort c'est atroce, mais enfin...
00:20:02 - Non, alors sur le fait que Gérald Darmanin se mêle de cette affaire,
00:20:06 oui c'est un petit peu grotesque, par contre moi ça m'a choqué.
00:20:09 Parce que je ne suis pas un membre de la SPA, mais j'aime bien les animaux.
00:20:13 Ma fille a un superbe chat, je suis sensible au chat,
00:20:16 et je trouve que quand même la SNCF n'a pas rempli son rôle.
00:20:19 Parce qu'il y a soi-disant l'explication que personne ne pouvait descendre sur la voie
00:20:24 en raison de l'électrification, etc.
00:20:27 - Mais l'électrification c'est en-dessus, dans le métro c'est au niveau des rails,
00:20:30 sur les trains c'est en-dessus.
00:20:32 - Et si c'était une personne qui était sur les voies, il ne serait pas intervenu ?
00:20:35 - Non. - Il aurait bien été obligé d'intervenir.
00:20:37 - Il aurait écrasé. - Voilà, exactement.
00:20:39 - C'est pas ouf. - Je trouve que c'est cruel,
00:20:42 je trouve que quand même la SNCF aurait pu annoncer un retard en raison de ce sauvetage d'un chat.
00:20:47 Parce que un chat c'est considéré quand même comme un être, selon Manon.
00:20:50 - Il est sensible. - Voilà, exactement.
00:20:52 - C'est un peu révélateur de la déshumanisation de la SNCF.
00:20:56 Moi, pour prendre du vent le TGV, les seuls avec qui on peut à peu près discuter
00:21:00 ce sont les contrôleurs.
00:21:02 Parce qu'on sent qu'ils ont de l'expérience.
00:21:04 Mais les gens qui sont au contrôle des billets, sur les quais, tout ça...
00:21:08 - Pas de son, pas d'image. - Pas de son, pas d'image, on ne peut pas discuter.
00:21:11 Voilà, donc ça pose un vrai problème de la déshumanisation d'un certain nombre de services.
00:21:15 - Eh bien vous restez avec nous, dans quelques instants on va revenir sur cette information
00:21:18 sur le baromètre des personnalités politiques de l'IFOP.
00:21:21 Pour Paris Match et Sud Radio, Fabien Roussel incarnerait mieux la gauche
00:21:24 que Jean-Luc Mélenchon.
00:21:26 Et j'en profite pour vous dire que Judith Bélair, dans cet excellent Dimanche
00:21:31 entre 19h et 20h, recevra justement Fabien Roussel.
00:21:34 Important de le dire.
00:21:35 Est-ce que vous pensez, vous, que Fabien Roussel peut incarner,
00:21:38 peut être la tête de proue de la gauche ?
00:21:41 Vous nous appelez 0826 300 300, ou vous pensez le contraire ?
00:21:44 Pour l'instant, sur notre compte Twitter, vous nous dites que non à 64%.
00:21:48 C'est pas tout à fait réglé, mais déjà son compte est fait.
00:21:51 Allez, à tout de suite.
00:21:52 Célébrez-moi jusqu'à 19h, on vous remercie en tout cas de votre fidélité
00:21:57 avec une équipe de choc aujourd'hui.
00:21:59 Philippe Bilger est avec nous, François Puponi, ancien député, est avec nous,
00:22:02 René Chiche, patron de presse, est avec nous.
00:22:04 - Le grand patron de presse.
00:22:05 - Mais c'est tout.
00:22:06 - Oui, mais le problème, si il rentre dans les détails, à 19h, on dira "Ah, il m'ait ri, réglé."
00:22:13 - C'est ça.
00:22:15 - C'est très bien, le père républicain.
00:22:17 - C'est très bien, le père républicain.
00:22:19 - Si Philippe Bilger s'en mêle, on s'en sortira pas.
00:22:23 Allez, bienvenue dans Les Vraies Voix, tout de suite, le grand débat du jour.
00:22:26 Les Vraies Voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:22:30 - Nous avons des points communs sur certains aspects, comme avec d'autres forces de gauche.
00:22:38 - Vivre humainement et socialement pour y faire, non pas ce que d'autres ont décidé, mais ce que soi-même on a décidé de faire.
00:22:47 - Nous avons aussi des points de différence.
00:22:49 - Il y a une sorte de ras-le-bol.
00:22:51 - J'aimerais bien que les Français aient le choix entre deux projets à gauche qui sont différents.
00:22:57 - Pourquoi ?
00:22:58 - Je souhaite protéger les Français et protéger la démocratie.
00:23:03 - C'est Les Vraies Voix, le grand débat du jour. Rousselle peut-il être le leader de la gauche selon le baromètre des personnalités politiques de l'IFOP ?
00:23:11 - Pour Paris Match et Sud Radio, Fabien Rousselle incarnerait mieux la gauche que Philippe...
00:23:14 - Jean... Philippe, pas du tout.
00:23:16 - Que Philippe Bilger, oui ça c'est clair.
00:23:18 - La gauche que Philippe Bilger préfère.
00:23:20 - Que Jean-Luc Mélenchon, bien sûr.
00:23:23 - Oui, c'est si. Avec 43 points d'opinion favorable, Fabien Rousselle est loin devant Jean-Luc Mélenchon, crédité de 36.
00:23:31 - Est-ce que vous êtes d'accord avec ces chiffres ? Est-ce que Fabien Rousselle pourrait être incarné la gauche dans les années à venir ?
00:23:39 - Vous êtes de gauche, vous êtes communiste, pas communiste, vous êtes même de droite, vous êtes le bienvenu au 0826 300 300.
00:23:45 - On va en parler avec la spécialiste Louise Jussion, qui est avec nous chargée des études senior à l'IFOP. Bonsoir, merci d'être avec nous.
00:23:52 - Bonsoir.
00:23:53 - Habituellement, on démarre par les éditorialistes. Est-ce que vous pouvez nous faire un petit point justement sur ce sondage, ce baromètre de personnalités ?
00:24:02 - Oui, tout à fait. Alors déjà, le premier renseignement, c'est que quand on demande aux Français qui incarnent le mieux la gauche,
00:24:07 aucune des personnalités que nous allons proposer ne passe la barre symbolique des 50%.
00:24:13 Donc c'est quand même déjà peut-être le premier renseignement à mettre en avant ici.
00:24:18 Ensuite, le deuxième renseignement, c'est comme vous l'avez très justement dit en introduction, c'est que c'est Fabien Roussel qui,
00:24:23 auprès de l'ensemble de la population des Français, apparaît comme la personnalité incarnant le mieux la gauche, loin devant Mélenchon.
00:24:29 Et ce qu'il y a à noter sur Jean-Luc Mélenchon, c'est que non seulement il n'est plus... il passe derrière Fabien Roussel,
00:24:35 mais surtout, il perd beaucoup de points depuis notre dernière mesure en février.
00:24:40 - Et il est même derrière, je fais une petite aparté, derrière François Hollande.
00:24:45 - Et François Ruffin.
00:24:47 - Oui, François Ruffin.
00:24:48 - Philippe Billiger, le constat est dur.
00:24:51 - Oui, alors Sud Radio s'est demandé si Fabien Roussel pourrait être la tête de proue de la gauche.
00:24:58 Je n'y crois pas sur le plan politique.
00:25:01 En ce qui me concerne, je pense que les Français... je n'oublie pas qu'il relève du Parti communiste,
00:25:08 qui parfois a des positions plus orthodoxes qu'on ne pense,
00:25:11 et donc il lui aura tour en quelque sorte ce barrage, de mon point de vue.
00:25:15 Mais par rapport à Jean-Luc Mélenchon, il est clair que sa personnalité, pour aller vite,
00:25:21 est plus chaleureuse, plus empathique, et il a une manière de présenter son idéologie
00:25:27 d'une manière moins péremptoire et moins totalitaire,
00:25:31 alors qu'elle n'est pas moins nuisible, de mon point de vue, que celle d'un Jean-Luc Mélenchon.
00:25:37 Donc sur ce plan-là, ça explique pourquoi il a tant de voix dans le sondage.
00:25:41 - François Puponi, je rebondis sur un message d'Olive sur notre compte Twitter,
00:25:46 qui dit "à la présidentielle, le malheur de Fabien Roussel, c'est son étiquette "communiste" dans le dos,
00:25:50 sinon il aurait fait un meilleur score, c'est le seul cependant qui parle de gauche".
00:25:54 - Il est effectivement de gauche, mais ceux qui sont de gauche sont partis soit chez Macron,
00:26:02 soit à l'extrême gauche. Il n'y a plus de gauche.
00:26:04 Les électeurs de gauche sont répartis.
00:26:08 - S'il y a Françoise de Gaulle en plus !
00:26:10 - Et aujourd'hui, celui qui récolte le plus de voix à l'extrême gauche, c'est Mélenchon,
00:26:16 on le voit aux présidentielles, il finit à chaque fois très haut.
00:26:18 Donc on voit bien que cet électorat s'est coupé en deux,
00:26:21 il y a un vote radical, contestataire, incarné par Mélenchon.
00:26:24 Alors le problème de Fabien Roussel, c'est qu'il est plutôt plus consensuel,
00:26:27 il a le bon mot toujours, il est moins clivant que Mélenchon,
00:26:31 mais il ne fait pas de voix.
00:26:32 Donc dans les sondages, on dit "oui, il apparaît plus sympathique", très bien,
00:26:35 mais quand il se présente aux élections, on voit bien que la différence est énorme
00:26:40 entre un Mélenchon qui est vindicatif, clivant, parfois insultant,
00:26:46 quand il dit l'autre jour, il prend la bulle, qu'il le maudit,
00:26:49 mais ça marche, ça marche électoralement.
00:26:52 - Ça ne va pas jusqu'au bout non plus.
00:26:53 - Ça s'arrête au premier tour de la présidentielle comme dit Cécile.
00:26:56 - Oui d'accord, mais il fait quand même des scores,
00:26:58 il fait les scores que la gauche faisait il y a quelques années,
00:27:01 il fait des meilleurs scores que ce qu'avait fait le Général Jospin.
00:27:04 - C'est qu'une contestation, François, qui commence à naître au sein de sa droite.
00:27:08 - Absolument, en plus.
00:27:10 - Oui, en effet, Fabien Roussel, il a quand même bénéficié aussi de sa bonne campagne présidentielle,
00:27:16 il a fait quand même une bonne campagne, en dépit de son score,
00:27:18 il a apparu proche des gens, il a lancé quelques thèmes.
00:27:22 Bon, il est très très fort en communication politique finalement.
00:27:25 Lui qui est proche des gens, qui est proche du peuple,
00:27:28 qui est un ancien, en plus je crois, caméraman de François Régent,
00:27:31 c'est ça son métier au départ ?
00:27:32 - Il était journaliste.
00:27:33 - Il est proche des gens, il a le sens de la punchline,
00:27:36 c'est vrai, il a le sens de la formule.
00:27:38 Mais, par contre, au-delà de sa jovialité, de son bon caractère,
00:27:45 de sa présence un peu dans les médias,
00:27:47 il n'a pour moi aucune ampleur en termes de leader de la gauche.
00:27:51 Il n'a aucun charisme, pour moi, comment peut-on dire que Fabien Roussel...
00:27:55 - Ah non, il ne peut pas dire qu'il n'a pas de charisme.
00:27:57 - Il n'a aucun charisme, pour moi, c'est quelqu'un de sympathique.
00:28:00 Pour moi, c'est une sorte de mélange de Georges Marchais,
00:28:02 voilà, il faut distinguer, il est sympathique,
00:28:04 c'est une sorte de mélange de Georges Marchais et de Michel Charras,
00:28:07 quelqu'un qui est là à faire des bonnes phrases, etc.
00:28:10 - Ah oui, pour le témoin, quand même, pour les références.
00:28:13 - Oui, mais pour moi, il n'a aucun charisme, encore une fois, politique,
00:28:15 parce que pour moi, les grands leaders de la gauche,
00:28:17 et je crois que François Puponi sera peut-être d'accord avec moi,
00:28:19 il y en a eu deux pour l'instant, pour moi,
00:28:20 c'est bien sûr François Mitterrand, et c'est Lionel Jospin,
00:28:22 qui était un vrai leader de la gauche, qui a su réunir quand même la gauche plurielle.
00:28:25 François Hollande, malheureusement, n'a pas été un leader.
00:28:27 - Qui était un leader de la gauche, mais qui était un piètre politique.
00:28:29 - On est d'accord, mais il était quand même leader de la gauche,
00:28:32 vous voyez, il a les leaders.
00:28:34 - Appelez-nous 0826 300 300,
00:28:36 vous trouvez que Fabien Roussel n'a pas de charisme,
00:28:39 ou en tout cas qu'il ne serait pas le meilleur pour incarner la gauche.
00:28:43 Sabine est avec nous au 0826 300 300.
00:28:46 Sabine, vous vouliez réagir justement sur Fabien Roussel,
00:28:49 à contrario de Jean-Luc Mélenchon.
00:28:52 - Oui, alors ce sont deux personnalités complètement différentes,
00:28:55 on ne peut pas les opposer, puisque dans leur dire, ils se rejoignent.
00:28:59 Je pense que les Français aiment les gens avec du tempérament,
00:29:02 avec de la gueule.
00:29:04 On a toujours aimé ce genre de personnes qu'on écoute vraiment,
00:29:07 qui savent taper du poing sur la table.
00:29:09 Je pense que Fabien Roussel est beaucoup plus posé, effectivement.
00:29:13 Je pense qu'il est un petit peu trop, on va dire, pour moi,
00:29:16 en tout cas personnellement, dans les clous.
00:29:19 Il manque de charisme, effectivement.
00:29:22 Je préférerais, vous voyez, moi j'écoute Besancenot, j'écoute Mélenchon,
00:29:26 ce sont des gens qu'on écoute parler, qu'on se régale,
00:29:29 parce qu'ils ont quelque chose, il y a quelque chose derrière.
00:29:32 - Ce sont des tribuns, c'est ça que vous voulez dire.
00:29:34 - Que n'est pas Fabien Roussel.
00:29:36 - Oui, mais on vote pas pour eux.
00:29:38 - Je voudrais poser une question à Louise Jussion de l'IFOP.
00:29:41 Est-ce que quelque part, la chance de Fabien Roussel,
00:29:44 c'est que, alors en politique, on n'est jamais mort,
00:29:46 théoriquement, Jean-Luc Mélenchon ne sera pas candidat en 2027,
00:29:50 et que finalement, avec l'affaire Katnins,
00:29:53 qui l'a fait disparaître du paysage politique,
00:29:56 il y aurait une place à prendre à gauche,
00:29:58 et que ça pourrait être le bon moment pour Fabien Roussel ?
00:30:01 - C'est vrai que là, à gauche, le paysage est un petit peu
00:30:04 en train de se redessiner avec l'affaire Katnins,
00:30:07 et avec aussi le retrait annoncé de Jean-Luc Mélenchon
00:30:10 pour la prochaine élection présidentielle.
00:30:13 Donc, à revoir après comment cela va réellement se...
00:30:18 comment on dirait...
00:30:20 On a du temps encore avant 2027, en tout cas.
00:30:23 Moi, ce que je peux dire là, sur les chiffres,
00:30:25 c'est que la force, peut-être, de Fabien Roussel
00:30:27 par rapport à Jean-Luc Mélenchon, c'est qu'il arrive à plaire
00:30:29 aussi bien aux insoumis qu'aux socialistes, qu'aux verts.
00:30:32 Alors que Jean-Luc Mélenchon reste quand même
00:30:34 très marqué France Insoumise.
00:30:36 Dans nos résultats, on le voit, donc il y a des variations,
00:30:39 mais par exemple, Fabien Roussel représente bien la gauche
00:30:41 pour 59% des électeurs de la France Insoumise,
00:30:43 61% du Parti Socialiste et 51% d'Europe Écologie-Les Verts.
00:30:47 Alors que Jean-Luc Mélenchon, il puise vraiment,
00:30:49 il a une base très solide au sein de la France Insoumise.
00:30:52 85% des sympathisants pensent qu'il incarne bien la gauche,
00:30:55 mais quand on regarde au sein du Parti Socialiste
00:30:57 ou d'Europe Écologie-Les Verts, on est à 43-56%.
00:31:00 Donc, dans cette dynamique NUPES qui est actuellement,
00:31:03 bon, même si la NUPES reste quand même une alliance fragile,
00:31:06 c'est aussi un élément qu'on peut prendre en compte
00:31:09 pour faire un petit peu l'arbitrage entre les deux.
00:31:12 - Mais François Puponi, quand on voit que Fabien Roussel appelle à la grève
00:31:17 et que Hidalgo répond finalement à Fabien Roussel,
00:31:21 est-ce qu'il n'y a pas un truc qui est en train de se mettre en place ?
00:31:24 - Oui, mais ce bloc-là qu'on connaît,
00:31:27 ce qui reste du Parti Socialiste, 1 et quelques pourcents,
00:31:30 du Parti Communiste, 1 et quelques pourcents,
00:31:33 des Verts, quelques pourcents,
00:31:35 ça fait 17-18% une présidentielle.
00:31:38 Ce qui manque pour que la gauche reprenne le pouvoir,
00:31:42 c'est que les électeurs de la social-démocratie
00:31:45 retrouvent un candidat qui soit consensuel
00:31:48 entre cette gauche-là, rose, verte, rouge,
00:31:51 et les sociodémocrates.
00:31:53 Ce qu'avait fait Lionel Jospin à l'époque pour gagner la législative,
00:31:56 ou ce qu'avait fait François Hollande.
00:31:58 - Visiblement, il n'y en a pas, là.
00:32:00 - Il n'y en a pas.
00:32:02 - Sauf qu'ils divisent en deux l'électorat.
00:32:05 - Ah bah oui ! - Ce qu'il faudrait, c'est un candidat
00:32:08 qui récupère les voix de gauche de Macron,
00:32:10 et qui prend les voix de gauche du bloc socialiste,
00:32:13 communiste et vert. - Peut-être.
00:32:14 - Aujourd'hui, ça n'existe pas. Ce candidat n'existe pas.
00:32:16 Et je ne pense pas que Fabien Roussel soit capable de l'incarner.
00:32:19 Il restera celui qui représentera le bloc
00:32:21 pour succéder à Mélenchon.
00:32:23 Mais ça ne gagne pas d'élection.
00:32:24 - Fabien Roussel ne sera jamais accepté
00:32:27 comme candidat unique de toute la gauche,
00:32:30 et vous avez raison, François, le gros problème aujourd'hui,
00:32:33 c'est que la NUPES comptait sur le parti socialiste
00:32:36 pour donner une légitimité gouvernementale.
00:32:40 Et on voit ce que ça donne, c'est une catastrophe.
00:32:43 - Mais est-ce qu'on n'en aura pas marre, René Chiche,
00:32:45 de cette idéologie de la gauche tout le temps,
00:32:48 à force de taper, taper, taper dur à un moment donné,
00:32:52 de retrouver peut-être une gauche un peu plus souple ?
00:32:55 - Le problème actuellement, c'est comme l'a dit François Puponi,
00:32:58 c'est qu'on a une gauche socialiste, social-démocrate,
00:33:01 enfin héritière du parti socialiste de Hollande et de Jospin,
00:33:05 qui n'existe plus.
00:33:07 - C'est ce qu'il y avait chez Macron.
00:33:09 - Et chez Macron, et oui, encore.
00:33:11 - C'est du saut. Je veux dire qu'en Portugais, c'est du saut.
00:33:13 - On a la gauche mélenchoniste,
00:33:16 qui est quand même considérée comme extrémiste.
00:33:19 Pour moi, on a aussi une gauche caricaturale,
00:33:22 qui est celle d'Europe Écologie Les Verts,
00:33:24 avec les derniers propos de la patronne Marine,
00:33:27 autour de Lierre sur les milliardaires, etc.
00:33:28 C'est quand même assez caricatural.
00:33:30 Donc, le problème, c'est ça.
00:33:32 Est-ce qu'il y aura une alternative de gauche,
00:33:35 comme était, je le répète, celle à la limite de Jospin,
00:33:38 comme a été effectivement celle de Hollande aussi ?
00:33:40 Au jour d'aujourd'hui, non.
00:33:41 Et je suis tout à fait d'accord avec Philippe Bilger aussi, je crois, François,
00:33:43 c'est que Fabien Roussel ne peut absolument pas incarner
00:33:47 un candidat unique de la gauche,
00:33:49 qui réunirait autour de lui toutes les complaisantes de la gauche,
00:33:51 et en plus, au-delà de ça, je pense qu'il n'est pas crédible,
00:33:54 dans l'esprit des Français, pour être un président de la République, Fabien Roussel.
00:33:58 Vous voyez, ça compte quand même ça.
00:33:59 Je pense que le seul qui aurait pu et qui peut l'incarner,
00:34:02 c'est Bernard Cazeneuve.
00:34:04 Oui, qui a la stature d'homme d'État.
00:34:06 Qu'on n'entend plus, hein, plus de son but d'image.
00:34:08 Oui, qu'on n'entend plus, qu'on va peut-être entendre.
00:34:10 Je pense que c'est le seul qui a la stature d'homme d'État,
00:34:12 et qui est capable de rassembler les deux camps.
00:34:15 Ah, vous pensez que Bernard Cazeneuve peut rassembler la gauche dans son ensemble ?
00:34:19 Oui, parce que c'est un homme de gauche, mais de toute façon, il n'y a pas de secret.
00:34:21 Il n'est pas quand même considéré comme social-démocrate, comme une tendance modérée ?
00:34:25 C'est un homme qui peut se présenter à gauche,
00:34:27 récupérer une partie de l'électorat d'Emmanuel Macron quand il est à gauche,
00:34:30 et être en tête au deuxième tour, au premier tour.
00:34:32 Parce que c'est ça aussi, c'est celui qui arrive en tête au premier tour.
00:34:35 Tant que ça sera Mélenchon, l'impossibilité de gagner une élection.
00:34:38 Louis, je suis sûr que vous êtes d'accord avec ça.
00:34:40 Tant que Mélenchon est à la tête de la gauche, aucune chance de gagner une élection ?
00:34:44 C'est difficile en tant que sondeur de dire "je suis d'accord" ou "je ne suis pas d'accord".
00:34:49 Ça se fait toujours sur les chiffres.
00:34:51 Ce que les chiffres disent, c'est que là, en attendant Jean-Luc Mélenchon,
00:34:54 c'est en effet celui qui a fait des scores hauts aux élections présidentielles,
00:34:58 mais il a quand même une forme de plafond de verre, peut-être, qu'on observe,
00:35:01 que ce soit en 2017 ou en 2022, et il reste une personnalité quand même très clivante.
00:35:05 Vous me permettez, Louis, de rappeler un sondage IFOP,
00:35:07 lors de la dernière présidentielle, la veille du premier tour,
00:35:10 il y avait une évaluation en quatre secondes tour,
00:35:12 Jean-Luc Mélenchon-Marine Le Pen, Marine Le Pen gagnait avec 58% des voix.
00:35:16 Ah, vous voulez que je m'y mette ? Bien sûr, bien entendu.
00:35:18 Oui, ça reste une personnalité clivante, et pour beaucoup de sortes, pour une partie de la population.
00:35:22 Est-ce qu'un Bernard Cazeneuve ressort, aujourd'hui ?
00:35:26 Alors, un Bernard Cazeneuve, c'est une personnalité que nous, on n'a pas testée,
00:35:30 qui n'apparaît pas spécialement dans nos sondages,
00:35:33 c'est pas quelqu'un qui est cité spontanément non plus par les Français,
00:35:35 je pense qu'il est très effacé en ce moment médiatiquement.
00:35:37 Après, est-ce qu'un retour médiatique de sa part pourrait réactiver quelque chose chez les Français ? A voir.
00:35:42 Il a été sollicité, il a été refusé.
00:35:45 C'est Olivier Fiort qui a fermé la porte.
00:35:47 Alors, je pose une question rapidement, très rapidement,
00:35:50 est-ce qu'on peut envisager, pourquoi pas, un retour de François Hollande ? Votre avis ?
00:35:54 Je pose la question, François.
00:35:56 Louis Jussion et François Puponi.
00:35:58 Attendez, moi je suis convaincu que si certains n'avaient pas poussé Hollande à la sortie en 2012,
00:36:06 le 17, Macron ne serait pas là.
00:36:11 Oui, bien sûr.
00:36:12 Et on ne connaît pas le score de Hollande au cours du tour.
00:36:14 Je suis d'accord avec vous.
00:36:15 Effectivement que François Hollande avait aussi un bilan, la faute qu'il fait c'est le livre.
00:36:21 Il n'avait pas un bilan questionnel.
00:36:23 Mais effectivement, le temps est passé, mais pourquoi pas ?
00:36:27 Pourquoi pas ?
00:36:28 Vous restez avec nous, 0800 26 300 300, avec une réaction de Sandrine qui nous appelle du Tarn-et-Garonne.
00:36:32 Bonsoir Sandrine.
00:36:33 Bonsoir Sandrine.
00:36:34 Oui, bonsoir. Je vous appelle par rapport à ce sondage,
00:36:38 au niveau du charisme de l'un et de l'autre, en parlant de...
00:36:42 Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon.
00:36:44 Bonsoir à tout le monde et meilleurs voeux pour ceux que je n'ai pas vus.
00:36:48 Personnellement, moi je suis une âme de gauche, une gauchiste.
00:36:56 J'ai toujours été très de gauche.
00:36:58 Le problème c'est que depuis 2017, depuis que M. Macron est arrivé au pouvoir,
00:37:03 et bien avant, même au mandat de François Hollande,
00:37:05 et même je dirais un peu plus loin, on s'est un peu perdu.
00:37:08 C'est vrai, la gauche s'est divisée en deux parties.
00:37:10 Moi ce que j'ai aimé chez François...
00:37:12 Je me prends un peu sur Fabien Roussel.
00:37:14 Fabien Roussel. Et nous pas Kaydi Roussel.
00:37:16 Ce que j'aime beaucoup, c'est qu'il a fait une très bonne campagne.
00:37:20 J'ai apprécié ce personnage-là.
00:37:22 Il y en a deux pour moi.
00:37:23 Et quand on parle de charisme, Jean-Luc Mélenchon, je suis désolée,
00:37:26 mais il a perdu son charisme.
00:37:28 Pour moi il a fait deux bêtises, premièrement personnellement,
00:37:31 c'est qu'il est monté ce...
00:37:32 Alors il y en a qui vont dire que non, la nuxe.
00:37:34 Là ça a mélangé un peu tout le monde, tous les genres.
00:37:37 D'ailleurs ça le fait perdre.
00:37:38 Et moi je trouve que ce qui a été bien, c'est que...
00:37:42 J'ai un petit peu râlé, je ne pensais pas qu'il allait Fabien Roussel rentrer.
00:37:47 Mais il restait quand même sur sa ligne de conduite.
00:37:49 Et après il y a un autre personnage que j'aime aussi,
00:37:52 parce qu'il est proche quand même, il est assez humain,
00:37:54 c'est François Ruffin.
00:37:57 On en parlait justement...
00:37:59 Parce que ce sont des personnes qui vont parler au peuple.
00:38:04 C'est idiot.
00:38:05 Et qui vont parler avec des mots simples, des mots vrais,
00:38:08 avec une certaine valeur et une conduite.
00:38:11 Ce qu'on a besoin un peu, comme on dit,
00:38:13 parce que moi des fois ça m'arrive de donner des cours dans un lab,
00:38:16 que j'apprécie beaucoup, je suis agricultrice,
00:38:18 mais je donne des cours dans un lycée agricole.
00:38:20 Donc ce qui se passe, on disait, on a besoin des fois,
00:38:26 les jeunes ont besoin de cadres.
00:38:27 Et j'aime bien parce qu'ils ont une ligne de conduite qui nous plaise.
00:38:29 Et je pense que c'est eux qui font, parce que bon, toujours pareil,
00:38:32 on n'arrive pas à comprendre qu'un Front National,
00:38:35 enfin un Rassemblement National, on va dire,
00:38:37 ou la droite, où les gens se disent
00:38:39 "Oh, si on va être au pouvoir, ils vont nous chauffer."
00:38:41 Parce qu'à la rigueur, on se dit "mais c'est pas possible."
00:38:43 Non, c'est pas qu'on ne veut pas y croire,
00:38:47 mais on se dit "ou alors, on est à l'envers, on est perdus."
00:38:50 Mais j'aime beaucoup...
00:38:51 - On va faire réagir Louis-Supèche.
00:38:54 - Louis-Supèche, on prend le mot de la fin en 20-25 secondes.
00:38:57 - Sur François Ruffin.
00:38:59 - Oui, François Ruffin, c'est aussi une personnalité
00:39:01 qui ressort dans notre sondage.
00:39:03 On peut voir qu'il arrive en 3ème position,
00:39:05 avec 37% des Français qui pensent qu'il incarne bien la gauche,
00:39:08 et c'est celui qui recueille le plus de parts de Français sur le très bien,
00:39:13 qui incarne très bien la gauche, 13%.
00:39:15 Donc ça, c'est un signal aussi, peut-être, de quelque chose
00:39:18 qui passe au sein des sympathies.
00:39:21 - Merci beaucoup Louise, Justine, d'avoir été avec nous chargée d'études.
00:39:24 - Merci.
00:39:25 - Le senior chez l'IFOP, vous restez avec nous,
00:39:27 avec Philippe Bilger, avec François Puponi,
00:39:29 avec René Chige dans un instant,
00:39:31 et avec Sabine, notre 4ème voix,
00:39:33 qui va devoir choisir entre ces 3 genoux berlus.
00:39:37 Restez avec nous, c'est Les Vraies Voix.
00:39:39 A tout de suite.
00:39:40 - Les Vraies Voix sur le radio, 17h20,
00:39:43 Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:39:45 - Bienvenue dans Les Vraies Voix, on est ensemble jusqu'à 19h,
00:39:49 avec la famille ici chez vous.
00:39:52 Vous le savez, 08126 300 300, vous téléphonez,
00:39:55 vous passez à l'antenne, vous dites ce que vous avez à dire,
00:39:57 vous débattez avec Philippe Bilger,
00:39:59 j'ai dit Bilger ce soir, il y a un petit côté américain chez vous,
00:40:06 avec François Puponi, il y a un petit côté corse.
00:40:09 - Pas qu'un petit côté.
00:40:11 - Les deux faces, les deux faces.
00:40:13 Et avec nous, ancien député, René Chige,
00:40:16 qui est avec nous aussi.
00:40:17 - René Chige.
00:40:19 - René Chige.
00:40:21 - Patron de presse.
00:40:23 - Patron de presse, ça va bien.
00:40:24 - Big Boss, Big Boss.
00:40:26 - De presse à papier.
00:40:28 Allez tout de suite, c'est le quiz.
00:40:31 - Les Vraies Voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:40:34 - Et c'est Sabine qui est avec nous, notre quatrième voix.
00:40:38 Sabine, est-ce que vous avez choisi votre adversaire ce soir ?
00:40:40 - Oui, depuis longtemps.
00:40:42 - Alors ?
00:40:43 - Monsieur Bilger.
00:40:44 - Oh, Sabine, elle a compris que l'on s'éduquait.
00:40:48 - Quelle séducteur.
00:40:50 - Sabine, j'espère que vous connaissez Louis de Funès,
00:40:54 parce que ce soir, aujourd'hui, c'est le 40e anniversaire de sa disparition.
00:40:58 On va vous faire écouter des répliques,
00:41:01 et vous allez devoir nous donner le titre du film.
00:41:04 Et je vous rappelle quand même, François Puponi et René Chige,
00:41:07 que vous êtes du côté de Sabine.
00:41:09 - Ah oui, d'accord.
00:41:10 - Voilà, donc ce qu'on appelle Philippe Bilger, un seul contre tous.
00:41:13 - On peut parler avant la fin de l'extrait ?
00:41:15 - Non, non.
00:41:16 - Il faut écouter l'extrait en entier.
00:41:17 - D'abord, vous devez laisser Sabine répondre,
00:41:19 et si elle ne sait pas, vous avez le droit de donner la...
00:41:20 - D'accord, ok.
00:41:21 - Voilà, et comme ça, vous lui accordez votre point.
00:41:22 - Mais si on avait le numéro de téléphone de Sabine,
00:41:24 on pourrait lui envoyer des textos.
00:41:25 - C'est ça, c'est ça.
00:41:27 On reconnaît bien la gauche tricheuse ?
00:41:30 - Absolument.
00:41:31 - Allez, on y va, on envoie le premier son.
00:41:34 - Mais c'est ignoble, chez vous.
00:41:38 Comment peut-on vivre dans un corbi pareil ?
00:41:42 - C'est ici que Monseigneur loge son personnel.
00:41:44 - C'est...
00:41:45 - Là, c'est le dive montant, c'est très joli.
00:41:47 - La folie des grandeurs.
00:41:48 - C'est bien ça.
00:41:49 - Bonne réponse.
00:41:50 - Et j'avais dit qu'il fallait attendre que Sabine réponde.
00:41:54 - On compte les points, on est certains.
00:41:56 - On laisse pour Sabine le point.
00:41:58 - On est ensemble.
00:41:59 - 3-2 pour Sabine.
00:42:00 - Voilà, voilà.
00:42:01 Bon, vous avez déjà deux points, Sabine.
00:42:03 La folie des grandeurs, effectivement,
00:42:05 avec Louis de Funès et...
00:42:07 - Il m'entend.
00:42:08 - Il m'entend, voilà, je lui sors seulement.
00:42:09 - Il s'appritche.
00:42:10 - Ecoutez ce deuxième extrait.
00:42:13 - Dis donc, ton article, il était faux, hein ?
00:42:15 - Mais c'est exact, il était faux.
00:42:17 - On se prétend qu'il était faux,
00:42:18 maintenant que tout le monde croit qu'il était vrai.
00:42:20 - C'est pourtant vrai.
00:42:21 - Mais qu'est-ce qui est vrai ?
00:42:22 Que tout le monde croit qu'il était vrai ?
00:42:24 - Mais non, c'est pourtant vrai qu'il était faux.
00:42:26 - C'est pourtant vrai qu'il était faux.
00:42:28 - Bon, alors, admettons ce mensonge.
00:42:29 Alors, pourquoi Fantômas t'aurait-il fait enlever cette nuit,
00:42:32 si tu avais menti ?
00:42:33 - Justement parce que j'avais menti.
00:42:35 - Tu mens, tu mens, tu mens.
00:42:37 Tu mens, tu mens.
00:42:39 - Attention, Sabine, c'est effectivement...
00:42:40 - Fantômas.
00:42:41 - Fantômas.
00:42:42 Mais lequel ?
00:42:43 - Alors, il y en a plusieurs.
00:42:45 - Voilà, lequel ?
00:42:46 - Je dirais le premier, mais j'en suis pas sûre.
00:42:48 Parce que j'ai des doutes.
00:42:49 C'est pas Scotland Yard, c'est sûr.
00:42:51 - Ouais.
00:42:52 - Euh...
00:42:53 - Eh ben si.
00:42:54 - C'est Fantômas contre Scotland Yard.
00:42:56 - C'est justement Fantômas contre Scotland Yard.
00:42:58 Mais bon, vous avez dit Fantômas.
00:43:00 - Ah, je n'aurais pas pensé.
00:43:01 - 4 points.
00:43:02 C'était un peu facile, là, parce qu'on entendait Fantômas.
00:43:04 - Et alors, on a le droit d'aider, non ?
00:43:06 On fait ce qu'on veut, c'est vendredi.
00:43:07 - Allez, un troisième extrait.
00:43:08 (Musique)
00:43:12 - Monsieur ne veut pas que je prenne la balle ?
00:43:13 - Non, la balle.
00:43:14 (Musique)
00:43:18 - Monsieur, monsieur ! Attention !
00:43:20 - Rabi Jacob.
00:43:21 - Bonne réponse de Sabine !
00:43:23 - Rabi Jacob, effectivement.
00:43:25 Bravo, elle est forte, Sabine.
00:43:26 - Elle est forte, Sabine.
00:43:27 - Très forte.
00:43:28 Allez, on y va, la quatrième.
00:43:29 - De quoi est morte votre femme ?
00:43:31 - Non, je l'ai entendu.
00:43:34 Oh, c'est horrible.
00:43:35 Oh, c'est de la...
00:43:36 C'était déjà premier le matin,
00:43:39 il était en train de faire des choses comme ça.
00:43:41 Il m'a appelé, je sais plus quoi il avait fait.
00:43:43 (Bruits de bouche)
00:43:44 Je lui ai dit "qu'est-ce que tu vas faire ?"
00:43:45 (Bruits de bouche)
00:43:46 Elle s'est baisée au congélateur.
00:43:47 (Bruits de bouche)
00:43:48 Je l'ai éclatée, c'était horrible.
00:43:49 C'était horrible.
00:43:50 - Horrible.
00:43:51 - Elle n'a pas su le faire, du tout, du tout, du tout.
00:43:54 - Sabine.
00:43:55 - Je sais pas, je sais pas.
00:43:56 - On joue un extrait.
00:43:57 Edmé, Edmé, elle s'appelle Edmé.
00:43:58 - Déjà ?
00:43:59 - Non.
00:44:00 - Presque.
00:44:01 - Il revient, il a été...
00:44:02 - Je l'ai.
00:44:03 - Ok.
00:44:04 - C'est un atus.
00:44:05 - C'est un atus.
00:44:06 - Bravo René Chiche, on sent le patron de presse, on sent ton talent.
00:44:10 - J'avais un doute, mais ça m'a rebellé.
00:44:12 - Et ça fait encore deux points, deux points.
00:44:14 Philippe Gers, vous répondez quand vous voulez.
00:44:16 - Il a failli, il va être fallible.
00:44:18 - Un dernier extrait.
00:44:19 - Allez, un dernier, rapidement.
00:44:20 (Cri de bébé)
00:44:24 - Alors, ça continue ?
00:44:26 - Papa, j'ai hâte de parler.
00:44:27 - Nous verrons ça plus tard.
00:44:28 (Cri de bébé)
00:44:29 Bon, c'est entendu, je t'écoute.
00:44:31 - Mon petit papa, il y a une chose qui va te faire tomber des nues.
00:44:33 - J'entends depuis ce matin.
00:44:35 - Papa, nous l'appellerons Blaise.
00:44:38 - Hum...
00:44:41 - Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
00:44:43 - Il y a une scène mythique, abrutie, crétin, triplendo, boutonneux.
00:44:46 - C'est pas le film avec Claude Riche, là ?
00:44:48 - Oui, oui, oui.
00:44:49 - J'ai oublié le nom.
00:44:50 - Oui, oui, il déteste Claude Riche.
00:44:53 - J'ai oublié le nom du film, c'est incroyable.
00:44:55 - C'est avec Claude Riche, absolument.
00:44:56 - C'est un prénom masculin.
00:44:57 - Allez.
00:44:58 - Oscar.
00:44:59 - Bravo, bravo.
00:45:01 - Bravo Sabine.
00:45:03 - C'est vous qui avez gagné contre Philippe Bilger, il avait raison.
00:45:06 - Franchement, bravo Sabine.
00:45:09 - Philippe Bilger 10-0, c'est pas glorieux.
00:45:12 - Allez, vous restez avec nous, on reviendra dans quelques instants.
00:45:15 On va parler de cette démission de Bernard Laporte dans quelques instants.
00:45:20 Et Clément Orion qui était à Marcoussis pour faire le point sur la situation sera avec nous dans quelques instants.
00:45:26 Vous pouvez bien entendu commenter au 0826 300 300.
00:45:29 Bienvenue dans les vraies voix.
00:45:31 - Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:45:36 - On vous souhaite la bienvenue dans les vraies voix jusqu'à 19h avec Philippe Bilger, avec René Chiche, patron de presse, avec François Puponi, ancien député.
00:45:45 Vous avez vu François, si vous voulez des titres pompeux, on peut vous les mettre aussi.
00:45:50 Si on en a mis pour notre ami René Chiche, voilà.
00:45:53 - Je suis très très ému.
00:45:55 - Et on va revenir sur cette information, on va parler rugby forcément.
00:46:00 Clément Orion est avec nous et vous étiez à Marcoussis pour faire le point sur la situation à la Fédération française de rugby après la démission de Bernard Laporte.
00:46:09 - Et oui, ce matin, réunion du comité directeur de la Fédération française de rugby.
00:46:14 Acte 1, on apprend que Bernard Laporte démissionne de son poste de président.
00:46:18 Acte 2, Amélie Oudea Castera, la ministre des Sports, sort de la réunion après avoir passé une demi-heure avec le comité.
00:46:25 Elle souhaite une nouvelle élection qui peut se dérouler en six semaines.
00:46:28 - Je leur ai indiqué que la voix qui me semblait la plus claire, la plus nette, c'était la voix d'une démission du comité directeur.
00:46:37 - Oui mais voilà, acte 3, la majorité du comité directeur, le clan Laporte, refuse de démissionner.
00:46:43 Elle décide, comme elle en a le droit, de désigner un président intérimaire et d'en élire un nouveau lors d'une assemblée générale en juin prochain.
00:46:51 Sauf que ce nouveau président devra faire partie du comité directeur actuel.
00:46:55 Résultat, énorme colère dans les rangs de l'opposition.
00:46:58 Les sept membres de la liste Oval Ensemble décident de démissionner sur le champ.
00:47:03 Écoutez Florian Grill tout de suite.
00:47:05 - Une forme de poutche. Je pensais que les élus du comité directeur étaient malgré tout des bénévoles du rugby.
00:47:12 Et qu'ils auraient le sens de leurs responsabilités historiques.
00:47:17 Parce que, toute proportion gardée, mais c'est quand même un enjeu majeur pour le rugby français, pour le pays, pour l'image du pays.
00:47:24 S'accrocher, refuser la décision des clubs, c'est une position qui à mon sens n'est pas correcte.
00:47:31 Les élus Oval Ensemble ont décidé à l'unanimité de démissionner, de suivre les prescriptions de la ministre.
00:47:37 Et en ce qui nous concerne, on ne peut pas cautionner ce hold-up, cette manière de faire, qui est une espèce de dictate sur le rugby français.
00:47:45 Quelques heures plus tard, démission également des deux représentants de la Ligue Nationale de Rugby.
00:47:50 René Bouscatel, président de la Ligue, et Didier Lacroix, président du Stade Toulousain.
00:47:54 Pour eux, les élus n'ont pas choisi la voie démocratique.
00:47:57 Ils sont allés à l'encontre des clubs et de la ministre.
00:48:00 En quelques heures, la FED a perdu 12 de ses membres.
00:48:03 Alors ils étaient 38, il en reste 26. Et les 26 représentent la majorité du clan Laporte.
00:48:09 Alexandre Martinez, le trésorier de la Fédération, est pressenti pour devenir le président intérimaire.
00:48:15 Journée catastrophe pour le rugby français, plus divisé que jamais, à une semaine du coup d'envoi des 6 nations et à quelques mois de la Coupe du Monde.
00:48:22 Merci beaucoup Clément Arion, reste avec nous à faire réagir nos vrais voix.
00:48:26 Philippe Bilger, est-ce que la situation est tenable ?
00:48:29 Enfin tenable, en tout cas, elle devient grand guignolesque et ridicule pour le rugby français.
00:48:35 On va pas être obligé de demander le retour d'Antoine Dupont dans l'administration du rugby.
00:48:40 Il y a autre chose à faire.
00:48:42 En matière d'image, on n'est pas au top là.
00:48:45 Mais c'est pas assez catastrophique.
00:48:47 Et pourtant, avec Laporte, on avait déjà atteint un certain niveau, mais ça se dégrade.
00:48:53 Il y a des statuts. Lors des dernières élections, ceux qui soutenaient Bernard Laporte, ils sont majoritaires.
00:49:01 On fait démissionner Bernard Laporte parce qu'il a des problèmes avec la justice, c'est quelqu'un de son camp qui prend la suite.
00:49:07 L'opposition qui crie au scandale dit "oui mais il y a eu un vote à 51%", mais c'était pas un vote du comité directeur.
00:49:15 Et la ministre, de quoi elle s'occupe ?
00:49:17 Déjà qu'elle demande la tête du président, bon.
00:49:19 Mais après, de quel droit elle dit "il faudrait refaire des élections", mais c'est pas dans les statuts.
00:49:24 Et en plus, quand on connaît un peu les rugbymans, quand une ministre vient leur expliquer ce qu'ils ont à faire, on est sûr qu'ils vont faire le contraire.
00:49:30 Donc elle a manqué de psychologie.
00:49:32 Quels sont les instances du rugby ? Gérer le problème en interne.
00:49:35 Le président est parti, c'est son choix.
00:49:38 Il est remplacé par quelqu'un qui est majoritaire au sein du...
00:49:41 - Oui mais, outre le législatif, en matière d'image, juste en matière d'image, est-ce qu'il n'y aurait pas eu quelque chose à faire ?
00:49:49 François Pipponi, c'est juste ma question.
00:49:51 - Pourquoi faire démissionner le comité directeur ?
00:49:54 Parce que Bernard Laporte est rattrapé par des affaires.
00:49:57 Le comité directeur, il a été légitimement élu.
00:50:00 Et on est à six mois de la Coupe du Monde, on ne va pas décapiter la fédération pour re-voter,
00:50:05 alors qu'on doit préparer les tournois des 7 destinations, puis la Coupe du Monde.
00:50:09 Ils sont légitimement élus, laissons gérer la fédération.
00:50:12 Le comité directeur n'est pas concerné par les affaires Laporte.
00:50:15 Là, on veut faire... enfin, je m'excuse, la ministre et l'opposition veulent faire un butch
00:50:18 et prendre le pouvoir pour profiter des affaires Laporte.
00:50:21 C'est pas digne non plus, voilà.
00:50:22 Alors bien sûr que tout ça n'est pas bien pour le rugby français,
00:50:24 mais laissons les instances du rugby maintenant gérer la fédération.
00:50:27 - En fait, on semblait reprocher... pardon, non, mais...
00:50:31 au comité directeur d'avoir validé un certain nombre d'initiatives de Laporte discutables sans s'y opposer.
00:50:40 - Mais c'est pas ce qu'a dit la justice. La justice a condamné Laporte.
00:50:43 - Mais au-delà des instances.
00:50:46 - Mais bon, je pense que... voilà, laissons-leur faire la Coupe du Monde,
00:50:48 et puis après on aura le temps de choisir quelqu'un d'autre.
00:50:50 - Rapidement, le problème c'est que maintenant c'est l'ensemble du sport français
00:50:54 qui est touché par une série de problèmes d'affaires, de scandales.
00:50:58 - On a eu le grec, le nom de Laporte... - Le curling, le curling, le curling...
00:51:02 - Le patinage... - Martini...
00:51:04 - Voilà ce que j'allais dire, le pétrolet, le grand de balle,
00:51:06 on a eu le patinage artistique avant... - Habitball...
00:51:08 - Voilà, donc c'est vrai que le sport français, qui pourtant a des résultats assez exceptionnels...
00:51:12 - Bah surtout dans ces trois sports-là ! - Voilà, exactement !
00:51:14 - On est vice-champion du monde de foot, on est champion d'Europe au rugby,
00:51:17 et on est champion olympique Paris-Grands Plombes.
00:51:20 - Par contre, il y a un vrai problème au niveau des instances dirigeantes de tous ces sports.
00:51:23 Alors, moi, je trouve, je répète encore une fois cher François,
00:51:27 la ministre des Sports, j'ai toujours du mal à dire son prénom...
00:51:30 - Amélie Boudéa-Castelar... - Amélie Boudéa-Castelar, exactement...
00:51:32 - AOC, merci... - Elle doit, elle a rempli quand même son rôle,
00:51:36 elle doit intervenir, même si, effectivement, ça peut gêner certains membres du comité, directeurs...
00:51:41 Enfin, c'est un peu compliqué, cette histoire... - Non, parce que...
00:51:43 - Allez-y, allez-y ! - Non, parce que...
00:51:45 Elle n'est pas là pour gérer les fédérations.
00:51:47 Les fédérations ne sont pas des administrations aux ordres de la ministre.
00:51:50 Ce sont des délégations de services publics,
00:51:52 avec une autonomie de gestion, et avec des règlements propres.
00:51:56 Elle n'a pas à s'en mêler, c'est pas son rôle !
00:51:58 - Ah, oui... - C'est pas son rôle !
00:52:00 Elle n'est pas à dire "il faut démissionner, il faut que le président s'en aille",
00:52:03 et la preuve, si je peux me permettre...
00:52:05 - Si elle n'avait pas le droit de s'en mêler, elle n'aurait pas été...
00:52:08 Elle a le droit de s'en mêler, visiblement !
00:52:10 Elle a le droit de donner son opinion, d'intervenir...
00:52:12 - Voilà le résultat, elle est désavouée par le comité directeur...
00:52:15 - Elle a crispé ! - Elle a crispé tout le monde,
00:52:17 elle a crispé la fédération, parce qu'il ne faut pas se raconter d'histoire.
00:52:20 Ces fédérations sont tenues par des gens qui sont très portés sur leur propre pouvoir.
00:52:25 - C'est clair. - Et sincèrement, dire à un comité directeur
00:52:27 qui a obtenu la Coupe du monde de rugby
00:52:29 "il faut partir avant la Coupe du monde"
00:52:31 alors qu'ils ne vivent que pour ça, c'était pas très intelligent.
00:52:35 - Mais moi aussi je suis crispée, parce qu'il faut qu'on parte en pub !
00:52:38 Vous restez avec nous, c'est les vraies voix, on n'a pas fini.
00:52:40 - Merci Clément Arion ! - Merci beaucoup Clément,
00:52:43 dans un instant, le tour de table de l'actu des vraies voix,
00:52:46 avec Philippe Bilger, René Chiche et François Puponi,
00:52:48 et que vous pourrez bien entendu largement commenter, 0826 300 300,
00:52:52 on vous souhaite la bienvenue jusqu'à 19h.
00:52:54 Les vraies voix sur le radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:52:59 - Bienvenue dans les vraies voix, vous devriez écouter les coulisses,
00:53:03 je vous le dis à chaque fois, on en apprend des choses, c'est quand même dingue.
00:53:06 On balancera un jour tout ça, tout ça sortira, monsieur Philippe David,
00:53:09 je vous le dis, tout ça sortira. - Les dossiers sont en train de sortir.
00:53:12 - La vie quotidienne sous Philippe David.
00:53:15 - C'est une connexion très célèbre.
00:53:18 - Ecoutez, tous aux abriens, c'est une catastrophe.
00:53:22 Allez, tout de suite, le tour de table de l'actu des vraies voix.
00:53:24 - Encore ces stupides actualités.
00:53:28 - Ça dépend de la masse d'informations.
00:53:30 - Quand il n'a rien à dire, il dit rien, il n'a pas été levé chez les porcs, excusez-nous.
00:53:32 - Le tour de table de l'actualité.
00:53:35 - Philippe Bilger, votre tour de table à Naufle, le château dans les Yvelines,
00:53:38 un panneau installé depuis 2017 sur une parcelle privée en l'honneur de Roméini,
00:53:43 a été vandalisé dans la nuit de mardi à mercredi.
00:53:46 Pour vous, Philippe, faut-il vraiment pleurer, vu de ce tact de vandalisme,
00:53:51 vu la situation en Iran ?
00:53:53 - Alors, j'ignorais qu'un panneau en 2017 avait été installé pour célébrer
00:53:59 Roméini, qui a habité quelque temps à Naufle, le château.
00:54:03 On doit ça d'ailleurs au président Giscard d'Estaing.
00:54:06 - Ça n'a pas été sa meilleure trouvaille, faut dire en passant.
00:54:09 - Non, et j'ai appris, comme beaucoup d'autres, que le panneau avait été vandalisé.
00:54:14 Et objectivement, je ne pourrais pas explicitement approuver une telle dégradation.
00:54:22 - Attention au micro.
00:54:23 - Sinon je perdrais toute crédibilité dans mes indignations judiciaires.
00:54:27 - Vous n'avez pas besoin de ça.
00:54:29 - Mais là, en l'occurrence, ça ne me fait pas pleurer.
00:54:32 Je trouve que l'indécence de 2017 n'est presque réparée par le vandalisme de 2023.
00:54:39 - Est-ce que ce n'est pas de l'indécence, quand on sait que l'Iran a tué des Français
00:54:43 en faisant exploser des bombes dans Paris en 1986,
00:54:46 de mettre un mémorial, on va appeler ça comme ça, à Roméini ?
00:54:49 Vous n'êtes pas époustouflé, René ?
00:54:51 - Je suis comme Philippe, je découvre qu'il y avait un panneau en l'honneur de Tolhar Roméini.
00:54:57 J'ai mis l'accent un peu iranien, Roméini.
00:55:02 - C'est pas si c'est en l'honneur ou si c'est juste un panneau en disant "il a vécu ici".
00:55:07 - Même un panneau conglomératif pour cette personne qui est quand même un tyran incroyable.
00:55:13 Je découvre.
00:55:14 En même temps, ça montre que peut-être la rébellion iranienne commence à gagner
00:55:19 un peu même certains endroits d'Europe.
00:55:22 - Oui, on va aller savoir si on va pas avoir maintenant des choses qui vont être vandalisées
00:55:27 même au niveau officiel, pourquoi pas contre l'ambassade d'Iran à Paris, on ne sait pas.
00:55:31 Il peut y avoir des choses qui arrivent, maintenant que vous savez.
00:55:34 - Oui, mais ne les lancez pas.
00:55:36 - Non, non, non, mais vu l'état de la rébellion de la population iranienne,
00:55:39 tout est possible aujourd'hui.
00:55:41 - François Pultoni, Paris.
00:55:42 - Ça fait bien longtemps que la France a vis-à-vis de l'Iran une attitude très particulière.
00:55:46 On a accueilli Roméini, on avait donc anticipé la chute du chah d'Iran
00:55:50 et on a fait en sorte qu'il puisse ensuite reprendre,
00:55:52 pensant qu'en faisant cela, on serait exempt de toute critique vis-à-vis de l'Iran.
00:55:56 Dans l'accord qui a été passé sur le nucléaire iranien,
00:56:02 on n'a pas été les derniers à s'opposer au dernier.
00:56:05 Rappelez-vous aussi de cet Iranien qui s'est caché dans une ambassade
00:56:09 et qu'on a ensuite laissé partir.
00:56:11 Ce qui avait à faire des attentats en France.
00:56:13 Parce que le problème du quai d'Orsay et de la politique étrange de la France,
00:56:18 c'est de dire "ne nous mettons pas à dos ces grands pays".
00:56:21 L'Iran est vaut mieux à la discussion.
00:56:23 Tous les spécialistes de la région vous disent que si on ne met pas un terme à l'Iran,
00:56:27 ils auront bientôt la bombe atomique et là, l'histoire du monde en sera changée.
00:56:31 On n'est pas les plus actifs contre l'Iran.
00:56:34 - D'où les tentations d'Israël.
00:56:36 - Mais Israël, il s'a survie.
00:56:38 Parce que le jour où l'Iran a la bombe atomique,
00:56:41 et où le Hezbollah était encore plus présent qu'il ne l'est,
00:56:44 la survie d'Israël est en jeu.
00:56:46 Donc ils vont défendre leur survie.
00:56:48 - René Chish vous, dans ce contexte de grève et de manifestation,
00:56:51 vous êtes partie de ceux qui veulent rappeler qu'il y a des riches qu'on tolère,
00:56:55 qu'on déteste et qu'on idolâtre.
00:56:57 - Voilà. Parce que dans le cadre de ces mouvements de grève et de manifestation,
00:57:02 il se passe quelque chose qu'on ne voyait pas vraiment,
00:57:05 par exemple lors des mouvements de grève en 95,
00:57:07 quand même la très grande grève de 95,
00:57:09 il n'y avait pas de panneau, je me souviens moi à l'époque,
00:57:12 je l'ai vécu cette grève en direct dans les rues de Paris-Thera,
00:57:14 on ne voyait pas de panneau contre Bernard Arnault,
00:57:17 contre Bernard Tapie, on ne voyait pas ça.
00:57:20 On voyait vraiment des revues d'éducation quotidiennes, etc.
00:57:22 Or là, depuis quelques années, et là, à force théorie depuis ces manifestations,
00:57:26 on voit quoi ? Arnault, tu dois payer, Patati,
00:57:30 qu'on ne s'en prend pas à Bolloré, à Patrick Drahi, etc.
00:57:33 Il y a une haine des riches, qui sont en plus des riches,
00:57:36 je ne suis pas spécialement leur partisan,
00:57:38 mais bon, ce sont des riches entrepreneurs,
00:57:40 qui sont milliardaires certes, alors eux on les attaque,
00:57:42 mais ce sont les riches qu'on déteste.
00:57:44 Par contre, il y a d'autres super riches,
00:57:46 qui ne sont peut-être pas certes au niveau d'Arnault ou Bolloré,
00:57:50 mais par exemple, quelqu'un comme, on prend l'exemple de Kylian Mbappé,
00:57:54 mais qui est super riche, personne ne va le haïr.
00:57:56 La chanteuse Beyoncé, qui a touché 24 millions de dollars
00:57:59 pour une soirée à Dubaï, on l'a attaqué, non pas pour son cachet,
00:58:02 mais parce qu'elle avait été à Dubaï, en raison des atteintes
00:58:06 aux droits de l'homme, etc. ou de la communauté LGBT.
00:58:08 - À géométrie variable. - Voilà, exactement.
00:58:11 Donc c'est surprenant que les gens s'attaquent aux riches entrepreneurs,
00:58:17 aux riches milliardaires, mais pas à d'autres gens,
00:58:19 et en plus, ça montre que les gens non seulement manifestent
00:58:23 contre cette famine des retraites, mais manifestent aussi,
00:58:27 parce qu'il y a un vrai autre problème derrière tout ça,
00:58:29 c'est le pouvoir d'achat. Les gens n'ont pas assez d'argent,
00:58:32 c'est tout simple à dire. Les gens ne gagnent pas assez d'argent.
00:58:34 Même ceux qui sont à la retraite, lorsqu'on est à la retraite,
00:58:36 il ne faut pas oublier qu'on gagne à peine, je crois, 55% de son salaire.
00:58:39 Donc on gagne encore moins d'argent.
00:58:41 Donc voilà, il y a cette haine des riches à double variété.
00:58:44 - Bernard Arnault est l'homme le plus riche du monde,
00:58:47 et je vous rejoins René, il est intéressant de voir qu'il est détesté.
00:58:52 Son caractère probablement n'est pas des plus faciles,
00:58:55 mais peu importe, parce que précisément, il est dans la lumière
00:58:59 à cause du grand nombre de choses qu'il fait.
00:59:02 Et il a été obligé de l'expliquer pour une fois,
00:59:05 dans le Parisien, ou le Figaro, je ne sais plus exactement.
00:59:08 Et donc, évidemment, il est dans le collimateur.
00:59:11 Alors, je peux comprendre, en France, il y a une envie, une jalousie sociale,
00:59:16 même quand un homme fait des choses bien.
00:59:19 Alors ensuite, par rapport au malheureux qui tire la langue, évidemment...
00:59:24 - François Pupponi ?
00:59:25 - On a un problème du rapport du peuple avec les élites.
00:59:28 Qu'elles soient politiques, écologiques...
00:59:30 - Et les Français avec l'argent.
00:59:31 - Et les Français avec l'argent.
00:59:32 Donc les deux étant cumulés, on arrive sur...
00:59:34 Et on l'a déjà vécu avec les Gilets jaunes.
00:59:36 Rappelez-vous, au début des Gilets jaunes, Emmanuel Macron était en Argentine.
00:59:41 Et en fait, il arrive le dimanche matin à Paris,
00:59:44 il va à l'Arc de Triomphe qui avait été vandalisé et profané.
00:59:48 Et là, il découvre...
00:59:50 Moi, j'étais allé aussi à l'Arc de Triomphe, raviver la flamme,
00:59:53 parce qu'ils considéraient que c'était une honte d'avoir attaqué l'Arc de Triomphe.
00:59:56 Et ce qui était choquant autour de l'Arc de Triomphe,
00:59:59 dans les rues qui partent de l'Étoile,
01:00:01 c'était les insultes envers le Président.
01:00:03 C'était pas tellement "on en veut, on veut du pain",
01:00:06 c'était...
01:00:07 Moi, je m'étais retrouvé un jour, par hasard,
01:00:09 j'allais en Picardie,
01:00:11 et quand on était sortis à Flixecours,
01:00:14 sortis de l'autoroute A16,
01:00:16 où il y avait un des ronds-points les plus durs,
01:00:19 la seule banderole qu'il y avait, c'était "tronieux salope".
01:00:22 La femme du Président, on la traitait de salope.
01:00:24 Donc ce qui était révélateur de la haine des gens des Gilets jaunes,
01:00:28 vis-à-vis des élites,
01:00:30 surtout si elles ont de l'argent ou si elles sont au pouvoir.
01:00:32 Mais c'est inquiétant.
01:00:33 Et quand des responsables politiques comme Lévers disent
01:00:36 "on veut plus de milliardaires en France",
01:00:37 ça veut dire quoi ?
01:00:38 On les fait partir, on leur coupe la tête, voilà.
01:00:40 Donc on est parfois dans une situation un peu préinsurrectionnelle,
01:00:42 et c'est quand même relativement inquiétant.
01:00:44 - Et t'as eu de l'argent ?
01:00:45 - Et t'as eu de l'argent, et puis on le veulait, bien sûr.
01:00:47 - Pendant que vous avez la parole,
01:00:49 sur le cas de l'Arménie,
01:00:51 où on a l'impression que finalement, tout le monde en désintéresse.
01:00:53 - Oui, l'Arménie, le Haut-Karabagh.
01:00:55 Le Haut-Karabagh, c'est une république autoproclamée
01:00:57 qui se trouve juridiquement en Azerbaïdjan,
01:01:00 mais qui se sont déclarées au République Autoproclamée,
01:01:02 autonome et indépendante.
01:01:04 Il y a 120 000 Arméniens qui sont coupés du monde
01:01:06 depuis 50 jours par les Azeris.
01:01:08 Dans l'indifférent général, même si la France essaye de peser,
01:01:11 les Russes, qui sont sur place,
01:01:13 puisqu'il y a 4000 soldats russes pour assurer la paix,
01:01:15 laissent faire les Azeris.
01:01:17 Les seuls qui arrivent à mettre un peu la pression
01:01:19 sont les Iraniens, parce qu'en fait,
01:01:21 les Azeris, les Turcs, qui sont les ennemis héréditaires des Iraniens,
01:01:24 voudraient couper la frontière entre l'Arménie
01:01:26 et l'Iran.
01:01:28 Donc, il se joue des choses très graves, mais on est en train
01:01:30 de laisser mourir 120 000 personnes, il n'y a plus de chauffage,
01:01:32 plus d'électricité, quasiment plus rien à manger,
01:01:34 les écoles sont fermées,
01:01:36 dans l'indifférent général.
01:01:38 Et donc ça, c'est insupportable, parce que, je répète,
01:01:40 on a aussi les motions à géométrie variable.
01:01:42 Et quand l'Azerbaïdjan
01:01:44 rentre régulièrement en Arménie,
01:01:47 quand les Russes rentrent en Ukraine,
01:01:49 tout le monde intervient et on va se dire...
01:01:51 - On sait que le Yemen est bombardé par l'Arabie Saoudite.
01:01:55 L'Azerbaïdjan rentre en Turquie...
01:01:57 L'Azerbaïdjan, bon, rentre en Arménie...
01:01:59 - On sait que Franck Papazian a vu le président,
01:02:02 il y a deux jours, justement, dans ce sujet-là.
01:02:05 - Desilisaïd, il aurait pu y être.
01:02:07 Le vrai problème, c'est que, pour régler la situation là-bas,
01:02:10 il faut une discussion avec les Russes,
01:02:12 qui sont au cœur, d'abord parce que c'est leur zone d'intervention,
01:02:15 et qui sont physiquement présents avec 4000 soldats,
01:02:17 mais que le dialogue actuellement avec les Russes
01:02:19 n'est pas forcément le meilleur moment.
01:02:21 - Ce n'est pas le moment.
01:02:23 - Merci en tout cas de ce tour de table 0826 300 300.
01:02:27 Dans un instant, le coup de projecteur,
01:02:29 on va revenir sur ces 40 ans sans Louis de Funès,
01:02:32 et pourtant il est bien présent dans le cinéma français,
01:02:34 dans l'humour français.
01:02:36 Est-ce que pour vous, vous pensez qu'il y ait une relève
01:02:39 derrière Louis de Funès ?
01:02:40 Pour l'instant, vous n'y dites non à 91%.
01:02:43 Vous venez nous le dire quand même,
01:02:45 il y a forcément 9% de personnes qui ont dit oui.
01:02:48 Donc, appelez-nous 0826 300 300,
01:02:50 à moins que les autres vous aient coupé le téléphone,
01:02:52 c'est impossible.
01:02:53 On vous attend au standard à tout de suite.
01:02:54 Les vraies voix sur la radio, 17h20,
01:02:56 Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:02:59 C'est vendredi, on va partir l'esprit un peu plus léger
01:03:03 dans ce coup de projecteur dans quelques instants,
01:03:05 avec nos nouveaux meilleurs amis,
01:03:08 Philippe Bilger, François Puponi et Paronychic.
01:03:11 Non, c'est pas possible.
01:03:13 - Mister Chich.
01:03:14 - Non mais Mister Chich, mon idole, absolu.
01:03:17 - Vous l'avez trouvé que c'était moi.
01:03:19 - Je suis votre idole ?
01:03:21 - Oui, madame.
01:03:22 - Ah ouais ?
01:03:23 Je vous ferai une dédicace.
01:03:24 - Philippe Bilger, flattez-moi.
01:03:26 - Mon seigneur est intelligent, c'est pas une flatterie, c'est vrai.
01:03:33 Allez, le coup de projecteur.
01:03:34 - Et aujourd'hui, nous célébrons les 40 ans de la disparition
01:03:43 de notre cher acteur Louis de Funès, Philippe.
01:03:46 - Oui, absolument, Cécile.
01:03:48 Louis de Funès, inoubliable.
01:03:50 - Oh, Cécile.
01:03:51 - Louis de Funès, inoubliable.
01:03:53 L'homme qu'on a surnommé l'acteur, l'homme aux 40 visages,
01:03:56 Louis de Funès, qui fait encore rire toutes les générations,
01:03:59 y compris les enfants qui ont 7 ou 8 ans aujourd'hui,
01:04:01 et qui voient Rabi Jacob ou La Folie des Grandeurs
01:04:03 et sont pliés de rire,
01:04:04 et qui sont nés plus de 30 ans après la mort de Louis de Funès.
01:04:07 Louis de Funès, faut-il le rappeler, était une star mondiale.
01:04:10 - Oui, c'est vrai.
01:04:11 Donc, la question du jour,
01:04:12 est-ce qu'il y a une relève dans le cinéma comique français ?
01:04:14 Après, depuis Louis de Funès, vous dites non à 91%.
01:04:16 Venez nous en parler, 0826 300 300,
01:04:20 et on va en parler avec notre invité, puisqu'il y a un musée.
01:04:23 - Absolument, nous sommes en compagnie de Nora Ferreira,
01:04:26 directrice du musée Louis de Funès à Saint-Raphaël.
01:04:29 Bonsoir, Nora Ferreira.
01:04:31 - Bonsoir.
01:04:32 - Louis de Funès, 40 ans après sa mort,
01:04:35 il est totalement up-to-date, on va dire,
01:04:39 je sais pas comment dire, c'est encore une vedette.
01:04:41 - Il est encore à la mode.
01:04:42 - Il est encore à la mode.
01:04:43 Est-ce que pour vous, il sera encore à la mode dans 40 ans ?
01:04:45 - Oui, absolument, c'est la définition du génie même,
01:04:48 c'est-à-dire qu'à partir du moment où on traverse plusieurs générations
01:04:52 et qu'on est toujours là, effectivement, c'est la force du génie.
01:04:55 Et c'est ce qui le caractérise comme beaucoup d'autres génies.
01:04:58 - Alors, il a quand même été lynché au début de sa carrière, quand même.
01:05:02 Il y a beaucoup de gens qui l'ont détesté.
01:05:04 Philippe Bilger.
01:05:06 - Il a commencé à avoir du succès très tard.
01:05:08 - Très tard, oui, ce qui est quand même assez dingue.
01:05:10 - Est-ce que, je suis très curieux d'obtenir l'avis de Madame la Directrice,
01:05:16 c'est un homme dont on a beaucoup aimé les films
01:05:20 parce qu'il renvoyait à une époque où la France était heureuse,
01:05:24 où le bonheur avait du sens, où elle semblait plus tranquille.
01:05:28 Vous pensez réellement que dans 40 ans,
01:05:31 quel que soit l'état de notre pays, il aura toujours autant de succès ?
01:05:37 - Alors, il y a plusieurs questions dans ce que vous venez de dire.
01:05:41 - Philippe Bilger est un esprit complexe.
01:05:43 - Non, mais maintenant, vous ne comprenez plus rien parce qu'il est intervenu.
01:05:48 - Non, mais on va faire les choses dans l'ordre.
01:05:52 À l'époque, la comédie était considérée comme un art mineur.
01:05:56 Et donc, on n'avait pas de reconnaissance véritablement de la comédie, de l'humour.
01:06:00 Donc, on est passé à autre chose aujourd'hui, grâce par exemple à Danny Boon
01:06:04 et d'autres comédiens, bien évidemment.
01:06:07 - Encore en César, il n'y a pas beaucoup de comédies et ce n'est pas non plus la fête.
01:06:11 - Oui, mais aujourd'hui, en tout cas,
01:06:14 tous ceux qui critiquaient Louis Thuness à l'époque,
01:06:16 notamment certains magazines, ne le font plus aujourd'hui.
01:06:19 Et bien au contraire, c'est la une de leur couverture.
01:06:23 Ce qui se passe, c'est qu'en fait, Louis Thuness a incarné des personnages.
01:06:28 Il a endossé des rôles de tout puissant,
01:06:31 qu'il s'est amusé à ridiculiser.
01:06:34 Et ça, c'est assez universel finalement pour une critique sociale, politique.
01:06:40 Et donc, ça demeurera toujours sur les dernières présidentielles.
01:06:44 On avait encore Louis Thuness, que certains magazines ont utilisé aussi,
01:06:48 parce qu'il y a l'incarnation du pouvoir.
01:06:50 Et ça, si on est toujours obligé de voter dans 50 ans, 60 ans, 70 ans,
01:06:54 c'est comme Méo Molière.
01:06:56 On a des personnages de Molière qui sont toujours valables aujourd'hui.
01:07:00 Et c'est exactement ce qu'a fait Louis Thuness aussi,
01:07:03 endosser des rôles de tout puissant, qu'on tourne au ridicule,
01:07:06 que les enfants ont bien compris ce côté ridicule.
01:07:09 Mais en réalité, on a bien compris que le personnage,
01:07:12 Louis Thuness l'acteur et l'homme, sont, est un profond humaniste en fait.
01:07:18 François Puponi, vous n'avez pas l'impression qu'on est beaucoup plus susceptibles
01:07:21 aujourd'hui avec l'humour ?
01:07:23 C'est-à-dire que quand on l'entend, Louis Thuness,
01:07:26 on le voit dans le grand restaurant déguisé en Hitler,
01:07:28 quand il dit "les pauvres c'est pour être très pauvres,
01:07:31 et les riches très riches", on en rigolait.
01:07:33 Aujourd'hui, ça fait moins rire les gens.
01:07:35 De lui, ça fait rire, mais de quelqu'un d'autre, c'est moins drôle.
01:07:37 Le problème, c'est que, comme je le disais, c'était une France de l'après-guerre,
01:07:40 très noyeuse, où on pouvait se permettre de dire des choses.
01:07:44 Il y avait aussi la libération de la femme, etc.
01:07:47 Mais il abordait les sujets, je répète, en partenariat avec Rabbi Jacob,
01:07:50 aujourd'hui, je pense que c'est un film qu'on ne serait plus capable de faire.
01:07:53 Ce qui est terrible, parce qu'en fait, on pense qu'on a évolué dans le bon sens,
01:07:56 et en fait, on ne peut plus dire certaines choses.
01:07:58 Et ce qu'il faisait à l'époque, je pense qu'on ne peut plus le faire aujourd'hui.
01:08:01 On voit bien que les humoristes, moi j'en connais,
01:08:03 Dabney Boone par exemple, il se permet de faire rire,
01:08:06 mais n'aborde plus certains sujets.
01:08:08 Donc on sait, on est devenu de plus en plus intolérant.
01:08:11 - On rit de sa propre communauté, en fait.
01:08:13 - On rit de sa propre communauté, et encore, voilà, on peut, on peut,
01:08:16 mais si c'est quelqu'un d'autre qui se moque d'une autre communauté,
01:08:18 c'est quasiment impossible.
01:08:20 Et donc, effectivement, Ludovic Fullet se permettait cela,
01:08:23 et ça correspondait à une époque.
01:08:24 Aujourd'hui, quand on regarde, on est, moi je suis, des fois,
01:08:27 je revois les films, mais très surpris de ce qu'on pouvait dire à l'époque.
01:08:31 Et on se dit, c'était peut-être un peu mieux,
01:08:33 parce qu'il y avait plus de tolérance, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.
01:08:35 - Nora Ferreira.
01:08:37 - Ce qu'il y a surtout, c'est qu'en fait, on sort de deux guerres,
01:08:40 d'une occupation, qui a eu des restrictions alimentaires,
01:08:43 et que les Français avaient envie de s'amuser après ces traumatismes.
01:08:49 Ils ont connu la faim, donc effectivement,
01:08:51 Louis de Funès incarne les Trente Glorieuses,
01:08:53 cette seconde partie du XXe siècle,
01:08:55 où il y a la démocratisation de la télévision, de la voiture,
01:08:59 une France qui s'amuse, mai 69.
01:09:02 Donc effectivement, je pense que les citations de Louis de Funès,
01:09:08 si on peut les adapter ainsi,
01:09:10 si quelqu'un d'autre, mis à part lui, les utiliserait,
01:09:14 je pense qu'en fait, on pourrait tout à fait en rire,
01:09:16 parce qu'on comprend tout de suite, le mabiche, c'est forcément Louis de Funès.
01:09:19 Les pauvres, c'est fait pour être très pauvre,
01:09:21 et les riches, très riche, on sait très bien que c'est une référence à Louis de Funès.
01:09:24 Donc je pense aujourd'hui qu'on peut tout à fait en parler.
01:09:28 Maintenant, les aventures de Rabi Jacob,
01:09:30 c'est difficile dans le contexte actuel de dire...
01:09:32 Ça a été très compliqué au moment de sa sortie,
01:09:35 les aventures de Rabi Jacob.
01:09:37 - La sortie a été décalée, la fronde.
01:09:39 - La fronde contre ce film, Rony Chich.
01:09:41 - Alors, pour répondre à la question,
01:09:43 est-ce qu'il y a une relève à Louis de Funès ?
01:09:45 Non, il n'y a pas de relève, parce que d'abord, il est unique.
01:09:48 Il fait partie des acteurs un peu iconiques de cette génération.
01:09:52 Fernandel, Bourville, de Funès, Gabin.
01:09:55 Donc il n'y a pas de relève.
01:09:56 - Mais donnez-moi un acteur très drôle.
01:09:58 - Non, justement, j'allais en parler.
01:10:00 Il y a des acteurs aujourd'hui qui sont un petit peu dans la "lignée" de de Funès.
01:10:04 Si tu prends, par exemple, un quelqu'un...
01:10:06 Il est un peu plus âgé maintenant, mais c'est par exemple Christian Clavier.
01:10:09 Il était un peu dans l'esprit de de Funès.
01:10:11 Il y a aussi un autre acteur, qu'on voit un peu moins,
01:10:14 mais qui est un peu un zébulon comme de Funès,
01:10:16 et qui à chaque fois, dans les films comiques qu'il a fait, a bien marqué son empreinte.
01:10:20 C'est jamais le de Bouze.
01:10:21 Au niveau même du physique, de la façon de se comporter,
01:10:25 il y a un côté un peu de Funès.
01:10:27 Danny Boon, ce n'est pas vraiment la même chose.
01:10:29 Danny Boon, en plus, c'est un auteur-réalisateur,
01:10:31 donc c'est une autre forme de comique.
01:10:33 Donc c'est ça. Il y a aussi Kad Merad, qui est un peu dans l'esprit.
01:10:36 Mais sinon, effectivement, personne ne va remplacer de Funès.
01:10:38 Par contre, j'avais une question à poser à Madame la Directrice.
01:10:40 - Si je peux me permettre. - Allez-y.
01:10:42 - Bonjour Madame la Directrice.
01:10:44 - Il va vous flatter.
01:10:46 - D'abord, j'adore de Funès.
01:10:48 Je vous le dis tout de suite.
01:10:50 J'avais une question à vous poser, parce qu'on en parlait durant la pause.
01:10:53 De Funès, c'est un génie comique pour moi,
01:10:55 mais je le disais, et mes camarades le pensaient aussi,
01:10:58 qu'il a toujours été cantonné dans le même univers comique.
01:11:00 De Funès, il a quand même ses tics, sa façon de jouer, etc.
01:11:04 Alors je voulais vous poser une question.
01:11:05 Est-ce que vous savez, parce que par exemple, ça a été le cas de Bourvil,
01:11:08 ou même Fernul, je ne pense pas, mais Bourvil, oui.
01:11:10 Est-ce que vous savez si de Funès a eu des projets,
01:11:13 au fin de sa carrière, de rôle dramatique ?
01:11:15 Parce que ça aurait été...
01:11:16 Voyez, Coluche, par exemple, a fait son Tchao Pantin.
01:11:18 Est-ce que de Funès aurait pu faire son Tchao Pantin ?
01:11:20 Est-ce qu'il a eu des projets dans ce domaine ?
01:11:22 Si vous le savez.
01:11:24 - Oui, bien sûr.
01:11:26 C'était très important pour lui de faire rire son public.
01:11:28 C'était la seule chose qui comptait.
01:11:30 Donc pour lui, les rôles dramatiques,
01:11:32 ce n'était vraiment pas ce qu'il souhaitait faire.
01:11:35 - D'accord.
01:11:36 - Et on a même un extra vidéo.
01:11:37 Si vous faites des recherches, vous le retrouverez
01:11:39 en train de nous donner cette information-là.
01:11:42 Il n'a pas souhaité le faire.
01:11:44 Du tout, du tout.
01:11:45 - Mais ce qui est étonnant, pardon,
01:11:46 c'est avec les différents métiers,
01:11:48 j'étais en train d'écrire les métiers,
01:11:50 dans ses films, il a été gendarme,
01:11:52 donc il avait un grade.
01:11:53 Il a été chef d'orchestre, il était odieux.
01:11:55 Il a été grand chef dans le Grand Restaurant.
01:11:58 - Chef d'entreprise.
01:11:59 - Chef d'entreprise industrielle.
01:12:01 - Oui, industrielle, pareil.
01:12:02 - Il a été maire, il a été...
01:12:04 Et à chaque fois, il était odieux, quoi.
01:12:06 C'est vraiment un truc incroyable.
01:12:10 - Très machiste.
01:12:11 - Hyper machiste.
01:12:12 Et à chaque fois, c'était...
01:12:15 Enfin, pardon de le dire,
01:12:17 mais il tombait juste, finalement, Nora.
01:12:19 - Ah oui, en fait, Louis Thunas,
01:12:22 on le connaît quand il est chauve.
01:12:24 La plupart des gens le connaissent
01:12:25 une fois qu'on a la grande badrouille,
01:12:27 le gendarme de Saint-Tropez.
01:12:29 Mais il a forgé ses rôles
01:12:31 et en fait, il a commencé à être connu
01:12:34 et reconnu à partir de l'âge de 50 ans.
01:12:36 À l'âge de 50 ans, il a déjà une bonne partie
01:12:39 de sa vie où il a fait une centaine de films.
01:12:42 Il a beaucoup joué aussi au théâtre.
01:12:44 Donc, il a...
01:12:45 Tous les rôles qu'il a créés par la suite,
01:12:48 que l'on connaît tous,
01:12:49 il les a déjà tous, d'une certaine façon,
01:12:51 créés déjà auparavant.
01:12:52 C'est-à-dire que quand il imite le pivot
01:12:53 dans "Les aventures de Rabbi Jacob",
01:12:55 il savait déjà utiliser les animaux,
01:12:58 les imiter, il y avait aucun problème.
01:13:00 Donc, tous ces rôles-là,
01:13:01 il les avait déjà forgés en amont.
01:13:03 Et ce que je voudrais dire aussi,
01:13:04 revenir sur ce que vous aviez dit tout à l'heure
01:13:06 sur des acteurs qui pour...
01:13:08 Enfin, des comédiens ou des comiques d'aujourd'hui
01:13:10 que l'on pourrait comparer à Louis de Funès,
01:13:13 vos réflexions sont très intéressantes.
01:13:16 Pourquoi ? Parce que...
01:13:17 -Vous parlez des miennes, c'est ça ?
01:13:18 -En fait, il avait la musicalité...
01:13:19 -Non, c'est pas possible.
01:13:20 -Évidemment. Évidemment.
01:13:21 Bouchwa, je vous laisse la sélection.
01:13:23 Mais vos analyses sont intéressantes.
01:13:26 Pourquoi ? Parce que Louis de Funès
01:13:27 avait la musicalité dans le corps et dans le vidage.
01:13:30 Et c'est pour ça qu'aujourd'hui,
01:13:31 on peut affirmer...
01:13:32 Parce que là, je vais basculer
01:13:33 sur ma prochaine exposition temporaire
01:13:35 au musée Louis de Funès,
01:13:36 sur "Personne n'est Chaplin,
01:13:38 mais personne n'est de Funès", aussi.
01:13:40 -C'est vrai.
01:13:41 -Je pense qu'à un moment donné,
01:13:43 il faut regarder la réalité en face.
01:13:46 Et personne n'est de Funès.
01:13:48 Et quelque part, tant mieux.
01:13:49 Parce que si on a envie de le regarder,
01:13:50 on sait comment faire.
01:13:51 -Non, c'est la technique, en fait,
01:13:53 que je revendiquais en se disant
01:13:55 est-ce que finalement...
01:13:56 -Oui.
01:13:57 -Ce qu'il était extrêmement précis, en fait.
01:13:59 On voit quand on va regarder ses mimiques,
01:14:00 tout est travaillé, tout est...
01:14:01 Le geste, les mots, les onomatopées,
01:14:05 les étonnements, enfin, c'est...
01:14:08 Tout est...
01:14:09 Alors, c'est certainement grotesque
01:14:11 pour certaines personnes,
01:14:12 mais on sent que tout est étudié.
01:14:14 Et quand on le voit dans des documentaires,
01:14:16 j'ai pas l'impression aujourd'hui...
01:14:17 Alors, peut-être que je me trompe,
01:14:19 je suis peut-être pas assez cinéphile,
01:14:20 mais j'ai pas l'impression de voir aujourd'hui
01:14:22 dans le comique,
01:14:23 j'ai plus l'impression de voir un peu bâclé,
01:14:26 plutôt que de rentrer dans une technique
01:14:29 en allant chercher vraiment le rire
01:14:31 au fond des choses.
01:14:32 Faites le plaisir, peut-être que je me trompe.
01:14:34 - En fait, pour reprendre la question de René Chiche,
01:14:37 si j'ose le faire...
01:14:39 - Ça chute, ça chute.
01:14:40 - Il aurait été formidable,
01:14:43 j'en suis persuadée,
01:14:44 dans des rôles dramatiques,
01:14:45 parce que dans "La traversée de Paris",
01:14:47 il est fabuleux.
01:14:48 - C'est ce qu'il avait véné d'ailleurs.
01:14:50 - Et deuxième élément,
01:14:51 et là j'aimerais votre avis,
01:14:52 j'ai l'impression qu'il restera toujours très moderne,
01:14:56 parce qu'en réalité, il a réussi une synthèse
01:14:59 entre l'acteur qui a une gestuelle comique
01:15:03 et en même temps qui sait très bien dire les dialogues.
01:15:07 Quand je pense à Jerry Lewis aux Etats-Unis,
01:15:10 il m'agacait parce qu'il ne faisait que des grimaces.
01:15:13 Tandis que "De Funès", c'est vraiment une synthèse des deux.
01:15:16 - C'est si j'l'ai...
01:15:17 - Puis c'était une critique de la société de l'époque,
01:15:19 une satire de la société qui était exceptionnelle.
01:15:22 - "L'aile ou la cuisse", c'était un film contre la malbouffe,
01:15:24 Rami Jacob contre l'antisémitisme.
01:15:26 - Oui, mais avec 40 ans d'avance.
01:15:28 Il a fallu, par rapport à l'antisémitisme,
01:15:32 il n'y a que depuis quelques années
01:15:34 que l'on assume de dire qu'il y a de l'antisémitisme en France,
01:15:38 alors que c'était un sujet qui était complètement tabou,
01:15:39 sauf dans Rami Jacob, et qu'il faut lutter contre cela.
01:15:42 Lui, c'est un des premiers qui, à 40 ans,
01:15:44 et puis il ne faut pas oublier qu'on était quand même
01:15:46 à la sortie de la guerre, la collaboration,
01:15:49 c'était pas rien, de m'aborder ces sujets-là.
01:15:51 Et puis il dénonçait l'antisémitisme français,
01:15:55 dont personne n'osait parler.
01:15:57 - Absolument.
01:15:58 - Mais il le faisait avec un humour décalé complètement.
01:16:01 - C'est vrai que c'est des films à thème,
01:16:03 la malbouffe, l'antisémitisme, de funès,
01:16:05 c'est du comique, mais aussi beaucoup de messages sociétaux.
01:16:08 - La dénonciation.
01:16:09 - Oui, la dénonciation.
01:16:10 - Ah oui, absolument.
01:16:11 Ce n'est pas seulement de l'antisémitisme,
01:16:13 c'est du racisme pur et simple.
01:16:15 - Oui, racisme, bien sûr.
01:16:16 - Il y a aussi Sliman et Salomon.
01:16:19 - Et les blancs et les noirs.
01:16:21 - Les noirs et les blancs,
01:16:23 et on a aussi les Européens au début du film.
01:16:26 C'est quand même assez magistral.
01:16:27 - Oui, il n'aime pas les Anglais, il n'aime pas les Belges,
01:16:29 il n'aime pas les Espagnols.
01:16:31 - Moi, je voulais poser encore une question à Madame la Directrice.
01:16:34 - Vous avez vu ?
01:16:36 - La Directrice.
01:16:37 - Ça, c'est une directrice, ça, c'est un patron de presse.
01:16:40 - Il paraît que, comme beaucoup de comiques,
01:16:43 Louis de Funès, dans le privé,
01:16:45 je ne sais pas si vous le savez,
01:16:46 mais je pense que vous allez le savoir,
01:16:47 était quelqu'un quand même d'assez,
01:16:49 un peu triste, un peu anxieux, un peu inquiet.
01:16:53 Est-ce que vous pouvez me le confirmer ou pas, ça ?
01:16:55 - Oui, je vais vous le confirmer.
01:16:57 Pourquoi ? Parce que Louis de Funès est né en 1914,
01:17:00 qu'il a connu une certaine pauvreté,
01:17:02 un traumatisme du père disparu.
01:17:05 Tout ça a engendré chez lui la peur du lendemain
01:17:08 et qu'il aura suivi bien, bien longtemps.
01:17:11 Parce qu'effectivement, quand la réussite arrive,
01:17:14 la consécration, il est à côté de Bourvil,
01:17:17 enfin, tout arrive.
01:17:20 L'argent aussi, puisqu'il va pouvoir subvenir aux besoins de sa famille.
01:17:24 Effectivement, il était anxieux et inquiet
01:17:27 parce qu'il avait peur que tout s'arrête du jour au lendemain.
01:17:29 Ce qui peut arriver dans une carrière d'artiste,
01:17:31 de chanteur, de comédien,
01:17:33 la popularité n'est pas garantie jusqu'au bout.
01:17:36 - C'est vrai. - Non.
01:17:37 - Or, lui, elle est garantie même juste bien après.
01:17:39 Mais seulement, son inquiétude, effectivement,
01:17:42 c'était la peur du lendemain.
01:17:43 Et après, c'était une personne comme tout le monde
01:17:47 qui rentrait avec ses inquiétudes, ses soucis, ses joies.
01:17:52 Un jour, on va bien, un jour, on va un peu moins bien.
01:17:55 Mais un homme normal, simple,
01:17:57 qui partageait des moments en famille en rentrant du travail.
01:18:01 Donc oui, c'était quelqu'un d'anxieux, peur du lendemain.
01:18:05 - Nora Ferreira, pourquoi avoir attendu si longtemps avant...
01:18:09 Enfin, parce qu'il est assez récent, ce musée.
01:18:11 Pourquoi avons-nous attendu si longtemps ?
01:18:13 Et pourquoi Sarah Fahey ?
01:18:15 - Alors, pourquoi ? Très bonne question.
01:18:17 Je pense que je ne suis pas en mesure de répondre à cette question.
01:18:21 Pourquoi ?
01:18:22 Mais quand même un peu, je vais essayer.
01:18:25 Il y a une reconnaissance tardive, c'est évident,
01:18:28 de la critique cinématographique.
01:18:30 Il a fallu beaucoup de temps pour se rendre compte qu'effectivement,
01:18:33 Louis Funès, on se rend compte qu'il est toujours là,
01:18:35 et toujours autant.
01:18:37 Et tout son siècle n'existe plus.
01:18:39 Tout a vieilli, sauf lui.
01:18:41 Lui est encore là et il s'adapte en plus aux réseaux sociaux.
01:18:45 Il est sur le web, il est sur TikTok.
01:18:47 Il est extrêmement suivi par toutes ses pages de fans.
01:18:50 - C'est faux.
01:18:51 - Alors qu'il n'a jamais connu tout cela.
01:18:55 Et la persistance de son succès fait qu'aujourd'hui,
01:18:59 on a un musée qui lui rend hommage, à Sarah Fahey.
01:19:03 On est vraiment très fiers de l'avoir ici.
01:19:05 Et puis, on a eu la consécration aussi à la Cinémathèque française en 2020,
01:19:09 avec Alain Creugère et sa merveilleuse exposition.
01:19:12 Bon, on est tombés en plein Covid.
01:19:14 Mais cette reconnaissance arrive maintenant.
01:19:17 Et c'est plutôt bien pour le public, pour sa popularité,
01:19:22 pour sa reconnaissance en tant qu'acteur,
01:19:25 et pour les fans qui sont toujours là.
01:19:28 Et cette transmission de génération en génération qui existe encore
01:19:31 et qui va continuer à être transmise.
01:19:34 - Merci en tout cas Nora Ferreira d'avoir été avec nous,
01:19:37 directrice du musée Louis de Funès à Saint-Raphaël.
01:19:40 - C'était très bien.
01:19:41 - Vous, vous étiez très bien. Par contre, l'autel était nul.
01:19:44 - Il n'était pas mauvais, il était très mauvais.
01:19:46 - Merci à vous.
01:19:47 - Regardez ça, c'est des animateurs de radio.
01:19:49 Faudrait qu'ils fassent une émission au musée Louis de Funès.
01:19:51 N'est-ce pas Patrick Rocher, n'est-ce pas Frédéric Jouve ?
01:19:53 - Allons nous coucher ma biche, tout sera à l'arrangement de Marie.
01:19:56 - Merci beaucoup en tout cas d'avoir été avec nous.
01:19:58 Et on rêve d'aller voir ce musée.
01:20:00 On passera bien entendu vous voir dans un instant en continu.
01:20:03 On est ensemble jusqu'à 19h avec un auditeur 0826 300 300
01:20:07 qui a envie de réagir sur cette émission.
01:20:09 A tout de suite.
01:20:10 - Les vraies voix sur le radio, 17h20h.
01:20:12 Philippe David, Cécile de Ménibus.
01:20:16 - Les vraies voix sont avec nous.
01:20:17 Philippe Bilger est avec nous.
01:20:18 François Puponi est avec nous, ancien député.
01:20:20 Et notre patron de presse à papier, René Chiche, est avec nous.
01:20:26 Comment vous êtes déçus ?
01:20:28 - Vous êtes attirés par les patrons, j'ai l'impression.
01:20:31 - J'adore ça.
01:20:32 Et au 0826 300 300, Samuel est avec nous.
01:20:36 Il nous appelle de Limoges.
01:20:37 Bonsoir Samuel.
01:20:38 - Bonsoir.
01:20:39 - Bienvenue sur ce radio, on est ravis de vous accueillir.
01:20:42 Vous vouliez réagir sur Fabien Roussel.
01:20:46 Le sujet tout à l'heure c'était de dire que Fabien Roussel,
01:20:49 selon un sondage IFOP,
01:20:51 pourrait mieux incarner la gauche que Jean-Luc Mélenchon.
01:20:54 - Je crois que c'est une évidence en fait.
01:20:58 Monsieur Mélenchon étant déjà plus ou moins à la retraite, il me semble.
01:21:04 Et puis en plus, le discours de Monsieur Mélenchon devient de moins en moins audible.
01:21:11 Dans le sens où il n'y a pas vraiment de suivi.
01:21:15 On l'a vu avec l'affaire Catenance.
01:21:17 C'est extrême dans ses propos.
01:21:24 C'est de la contestation juste pour contester en fait.
01:21:28 On voit qu'il a verrouillé un petit peu le parti de Elfi.
01:21:37 Et donc ça, moi ça me pose un petit peu un problème.
01:21:40 - En matière de démocratie ?
01:21:42 - En matière de démocratie.
01:21:44 Donc à la base, on veut voter pour un candidat.
01:21:49 Mais après, quand ce candidat s'assoit royalement un petit peu
01:21:53 sur tout ce que la base de son électorat peut penser,
01:21:58 moi ça me pose un peu problème.
01:22:00 - François Puponi, trop de coups d'éclat, tu le coup d'éclat ?
01:22:06 - Le problème de Jean-Luc Mélenchon, c'est qu'il a quand même un passé à la fois trotskiste,
01:22:11 classique, il a une histoire.
01:22:13 Donc il est dans le coup permanent, la prise de pouvoir, les règlements de compte.
01:22:18 Et effectivement, à la fin, je pense que ça lui est monté à la tête.
01:22:21 - Et ça use, ça use à la même temps ?
01:22:23 - Moi je l'ai connu ministre de gauche, socialiste, sénateur.
01:22:28 Et il était déjà dans la critique, mais il profitait du système aussi.
01:22:33 Et puis à un moment, il a voulu faire sa révolution.
01:22:36 Et là, c'est ce qu'il est en train de faire.
01:22:38 Et donc avant, ce côté un peu mégalomaniac de Mélenchon,
01:22:42 et là où il a dérapé, où je pense qu'il a perdu le coup,
01:22:45 c'est quand il a insulté ce policier en disant "La République c'est moins que ça".
01:22:48 Quand on est un homme public, il y a une institution judiciaire qui décide de faire une perquisition,
01:22:53 on la respecte, on peut dire ce qu'on en pense,
01:22:55 mais on n'insulte pas un policier qui fait son travail,
01:22:57 surtout lorsqu'on aspire à être président de la République.
01:23:00 - On appelle ça le début du déclin.
01:23:02 - Oui, oui. - Enfin, au trien la révélation de ce qu'il était vraiment.
01:23:04 - Moi je pense même que s'il avait le projet éventuellement d'être candidat de nouveau en 2027,
01:23:11 - La présidentielle. - La présidentielle,
01:23:12 je pense qu'il risque de lui arriver la même chose que François Hollande en 2017.
01:23:16 C'est-à-dire que la jeune garde, ce n'est pas le cas vraiment de François Hollande,
01:23:20 mais la jeune garde de LFI, c'est-à-dire François Ruffin,
01:23:23 - Clémentine Autry. - Voilà, plein de gens comme ça,
01:23:26 feraient tout, vont faire tout pour l'empêcher de se présenter.
01:23:29 - La seule différence c'est que François Hollande a baissé la tête,
01:23:32 et que Mélenchon ira jusqu'au bout.
01:23:34 - C'est ça. - Personne ne l'entend.
01:23:37 - S'il décide de le faire, il n'écoutera personne.
01:23:39 - Samuel, vous avez été déçu de Jean-Luc Mélenchon,
01:23:42 ou ce n'est pas du tout de votre bord politique ?
01:23:44 - Ah non, non, moi je suis plutôt de gauche,
01:23:47 c'est pour ça que j'ai un peu tourné le dos aux socialistes,
01:23:49 il y a belle lurette, parce que je pense que les socialistes,
01:23:51 ça fait longtemps qu'ils ne sont plus de gauche.
01:23:53 Maintenant, Mélenchon, oui j'étais très déçu.
01:23:56 - Mais qui est de gauche pour vous aujourd'hui ?
01:23:58 - Ah ben des gens comme M. Ruffin, comme M. Roussel,
01:24:02 ça pour moi c'est des gens qui en plus ont une certaine...
01:24:06 - Des gens comme les écologistes Marine Tondelier,
01:24:08 Sandrine Rousseau, pour vous ils sont de gauche aussi ?
01:24:10 - Ah non, non, c'est des idéologistes, des extrémistes aussi,
01:24:14 je veux dire à un moment donné les écolos,
01:24:16 ils sont écolos comme moi, je ne sais pas,
01:24:19 mais non pour moi ça c'est...
01:24:21 Je pense que déjà, il y a une idéologie de l'écologie
01:24:24 chez ces gens-là qui ne va pas,
01:24:26 puisque on veut nous imposer des éoliennes,
01:24:29 alors là on se rend compte que les éoliennes,
01:24:30 ce n'est pas forcément la panacée, je ne dis pas que c'est mal,
01:24:32 mais je pense qu'il faut un mix énergétique,
01:24:34 par exemple le nucléaire ce n'est pas si mal,
01:24:37 mais ça...
01:24:39 - Oui, d'être plus modéré, vous dites peut-être.
01:24:41 - Voilà, plus modéré, moi par exemple,
01:24:43 j'apprécie assez M. Ruffin,
01:24:45 qui en plus a un discours pondéré,
01:24:47 qui n'est pas dans l'attaque permanente,
01:24:50 et pourtant j'ai voté plusieurs fois pour M. Mélenchon,
01:24:54 mais moi je trouve que M. Mélenchon...
01:24:56 - C'est vous, c'est vous, bravo !
01:24:58 Samuel, bravo !
01:24:59 Samuel, merci en tout cas d'avoir été avec nous.
01:25:01 - Merci Samuel, et bon week-end !
01:25:02 - Merci de nous avoir appelés 0826 300 300,
01:25:05 merci beaucoup Philippe Bilger,
01:25:07 bravo M. Puponi pour cette première, c'était très sympa,
01:25:09 merci René Chiche d'avoir été avec nous,
01:25:12 et merci pour vos appels, dans un instant,
01:25:14 Philippe David, Arnaud...
01:25:16 - Les vrais voix du sport, bien entendu !
01:25:18 - Oui, on va parler, et pas de football,
01:25:20 mais de la situation à la tête du rugby français,
01:25:22 on aura deux présidents de club amateurs,
01:25:24 au deux bouts du sud-ouest,
01:25:25 on aura Arnaud Heribarne, président de Askin,
01:25:28 au Pays Basque, qui est pro Laporte,
01:25:30 et on aura Joël Castagny,
01:25:31 à Le Cap, sur la côte méditerranéenne,
01:25:33 qui est pro Grille,
01:25:34 un débat sans concession,
01:25:35 mais un débat comme toujours sur Sud Radio,
01:25:37 en courtoisie, parlons vrai,
01:25:39 vous voulez réagir, le 0826 300 300.
01:25:41 - Et avec Philippe David, on se retrouve lundi,
01:25:43 passez un bon week-end, salut !
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