- avant-hier
Les débats de l'été avec avec Alexandra Szpiner, enseignante et Déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Ile de France, Baptiste Ménard, Porte parole du think tank Agriculture Stratégies, ancien agriculteur, ancien député, Lucas Planavergne, journaliste au Journal du Dimanche et Jacques Myard, Maire de Maisons Laffitte et auteur de "Bye Bye démocratie" (Lafont Presse)
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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-28##
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00:00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:00:30Fouiller dans sa poche, glisser les quelques euros qui nous restent quand on n'avait pas fini de payer la baquette de pain.
00:00:35Bref, figurez-vous que si c'est un geste très français, c'est aussi un geste en voie de disparition.
00:00:40Et oui, depuis le Covid et la disparition de la monnaie, les grands pourboires dématérialisés,
00:00:45non seulement on va peut-être empêcher, on va peut-être arrêter la défiscalisation des pourboires pour la plupart des serveurs et des restaurateurs,
00:00:52et puis surtout, on n'est plus habitués.
00:00:55Et pour les serveurs qui étaient ravis peut-être d'avoir un petit complément de revenu,
00:00:58ou même les restaurateurs, où c'était un argument en plus de se donner un peu au boulot,
00:01:02peut-être que cette tradition va tout simplement disparaître.
00:01:06Est-ce que vous, c'est votre cas ? 0826-300-300 ?
00:01:09Ou au contraire, vous êtes un résistant dans l'âme sur cette question des pourboires
00:01:12et vous ne manquez jamais de donner un petit billet de 5 euros, une petite pièce de deux quand vous sortez du restaurant ?
00:01:17J'aimerais avoir votre avis sur ce sujet, ce sera dans une petite heure.
00:01:21Et puis, la journée du citoyen militarisé, c'est comme ça qu'on va désormais appeler la fameuse journée de défense du citoyen.
00:01:27Vous savez, tous les jeunes gens, comme on le dit à une autre époque, plus maintenant,
00:01:31les jeunes gens, entre 16 et 25 ans, étaient amenés à être confrontés au monde militaire.
00:01:35C'était surtout une journée de droit civique, en réalité.
00:01:38Là, on change de méthode.
00:01:40Le but, avoir une journée type dans la peau d'un soldat,
00:01:43marseillaise, lever du drapeau, formation militaire, stratégie, même géopolitique.
00:01:49C'est la volonté du ministre des Armées, Sébastien Lecornu,
00:01:52qui a évidemment cette idée derrière, renforcer les rangs de la réserve pour affronter le monde difficile de demain.
00:01:58Et il faut le dire, partout en Europe, c'est quelque chose qui se multiplie.
00:02:01La question qu'on vous pose, 0826 300 300, journée du citoyen militarisé,
00:02:05est-ce la solution pour former nos jeunes ?
00:02:08Mais, mesdames, messieurs, là, le sujet qui va nous intéresser, c'est le séisme de ces dernières heures.
00:02:13On va en discuter avec vous, Alexandra Spinner, enseignante et déléguée spéciale en charge du dégrochage scolaire à la région Île-de-France.
00:02:19Bonjour, merci d'être avec nous.
00:02:21Bonjour.
00:02:22Baptiste Ménard, porte-parole du think tank agriculture-stratégie, ancien agriculteur et ancien député.
00:02:26Bonjour, merci beaucoup d'être avec nous.
00:02:29Lucas Planaverne, journaliste au Journais du Dimanche.
00:02:32Jacques Millard, maire de Maison Lafitte et auteur de Bye Bye Démocratie.
00:02:36On va en discuter tous ensemble, mais avant, sur cet accord entre Donald Trump et Ursula von der Leyen,
00:02:46c'est vrai que c'était clairement l'annonce de la nuit.
00:02:50Le président américain qui l'a dit, c'est le plus important de tous les accords.
00:02:54Ursula von der Leyen, qui était quand même un peu palot, on va le dire gentiment, à côté du président américain,
00:02:59il se rejoignait en Écosse, et elle a dit oui.
00:03:02Alors c'était dur, c'est peut-être juste, mais c'est vrai que c'était un accord très dur.
00:03:05Le but, taux de plafond, 15% pour la majorité des exportations européennes.
00:03:10On rappelle qu'avant le 1er août, la volonté du président américain était de 30% et 15% sur les automobiles.
00:03:16Mais il y a quand même des mets, rien sur les produits pharmaceutiques, rien sur les métaux, rien sur l'aluminium et l'acier.
00:03:22Enfin, aucun changement, c'est-à-dire taxe à 50% et aucun médicament concerné.
00:03:27Le tout avec des promesses d'investissement absolument considérables de la part des Européens en direction des Etats-Unis.
00:03:34Jacques Millard, comment vous regardez cet accord ? Est-ce que le maire que vous êtes est satisfait ?
00:03:39Vive Ursula von der Leyen, Jacques !
00:03:41Ce n'est pas de mal à veille que je dirais vive Ursula von der Leyen.
00:03:46En réalité, on est cocu dans cette affaire.
00:03:48On est battu, cocu et on est content.
00:03:52Pourquoi ? Parce qu'il y a un problème majeur.
00:03:55Bien évidemment, il n'y a aucune contre-mesure.
00:03:57Et on voit très bien que Bruxelles a travaillé essentiellement pour Berlin avec justement la crainte d'être taxé pour ses voitures
00:04:05et qu'il y a encore beaucoup de choses à faire.
00:04:08Mais vous savez, je vais vous dire une chose.
00:04:09Cela montre les limites du jeu européen dans lesquelles je rappellerai le fameux mot de Foch qui disait
00:04:18« Depuis que j'ai commandé une coalition, j'admire beaucoup moins Napoléon ».
00:04:22Eh bien, c'est tout à fait ça.
00:04:24En réalité, on voit très bien aujourd'hui que l'Union Européenne est devenue un carcan.
00:04:30– Un carcan ?
00:04:33Vous ne trouvez pas, contrairement à tout ce qu'on peut entendre, qu'au contraire, elle a réussi à limiter la casse ?
00:04:40– Mais le problème n'est pas d'avoir limité la casse, c'est de savoir quelles sont les contre-mesures que l'on va prendre
00:04:46et qu'on ne va quand même pas se laisser mener en bateau en permanence par un fou de Washington.
00:04:51Enfin, il commence à y avoir un certain nombre.
00:04:54Elle dit très justement que l'Union Européenne est la première puissance commerciale au monde.
00:04:59Eh bien, qu'elle le montre et qu'elle ne reste pas passive et qu'elle ne se félicite pas de cette affaire, de cette fée baisée.
00:05:08– Ah oui, d'accord. Alors Jacques, merci de votre…
00:05:11– Je crois que Jacques a tout dit.
00:05:12– Oui, Jacques, voilà, merci Jacques. On va peut-être arrêter là parce que Jacques a dit l'essentiel.
00:05:19C'est là le parler vrai de Sud Radio.
00:05:21Lucas Planavin, comment vous observez ce qui s'est passé hier en Écosse entre la présidente de la Commission Européenne
00:05:26et le président américain, Donald Trump ?
00:05:28Sachant que Jacques le disait, c'est 1 700 milliards d'euros d'échanges commerciaux entre les deux puissances.
00:05:33– Oui, oui, sur le fond, je suis globalement d'accord avec M. Millard.
00:05:37C'est sûr que c'est l'illustration, encore une fois, que le mythe de la protection européenne est un mythe, justement.
00:05:42On voit bien qu'Ursula von der Leyen se satisfait de cet accord alors qu'il y a une augmentation.
00:05:47On voit bien également que la Grande-Bretagne, elle seule, a négocié un meilleur accord que les 27 pays de l'Union Européenne.
00:05:56Il y a également, il faut l'évoquer parce que c'est important, la question des investissements qui ont été concédés par la France aux États-Unis,
00:06:02la question de l'achat d'énergie et notamment de gaz naturel liquéfié.
00:06:07Il faut préciser que dans ce gaz naturel liquéfié…
00:06:09– C'est 750 milliards de dollars promis, en tout cas paru sur la Vendor Leyen, en direction du continent américain,
00:06:14rien que sur les énergies, avec l'argument bien sûr de dire qu'on va remplacer comme ça les énergies russes.
00:06:19Et 600 milliards d'investissements aux États-Unis, sans préciser lesquels.
00:06:23Le tout en promettant énormément d'achats militaires.
00:06:25– On brade encore une fois notre souveraineté énergétique.
00:06:30Alors on remplace une dépendance, la dépendance russe, par la dépendance américaine.
00:06:32Je ne suis pas sûr que ce soit forcément positif.
00:06:34Il faut dire que dans ce gaz naturel liquéfié, il y a du gaz de schiste, donc un désastre écologique,
00:06:39dont l'extraction est d'ailleurs interdite en France.
00:06:41Donc encore une fois, on apporte ce qu'on interdit, dont on interdit la production sur notre sol.
00:06:45Voilà, Maxime, vous l'évoquiez, la question de l'acier, un secteur très en crise en Europe.
00:06:52On sait qu'en France, il y a le cas inflammable d'ArcelorMittal,
00:06:55qui a annoncé récemment des centaines de suppressions d'emplois en France.
00:07:00On voit que les taxes restent à 50% sur la métallurgie.
00:07:03Pendant ce temps, Trump…
00:07:04– Métallurgie qui est déjà totalement au sol au niveau européen, ça n'existe plus.
00:07:07– Bien sûr, et pendant ce temps, Trump change le secteur aux États-Unis,
00:07:12et donc ArcelorMittal investit de plus en plus aux États-Unis.
00:07:14Voilà, je suis assez d'accord.
00:07:16On voit encore une fois que l'Union européenne ne permet pas de protéger les intérêts des pays de l'UE,
00:07:21et notamment de la France.
00:07:22– Alexandre Aspinard, est-ce que vous êtes un peu plus positif sur ça,
00:07:25ou est-ce que vous voyez peut-être des lueurs d'espoir qu'on n'a pas réussi, nous, encore à déceler dans ce débat ?
00:07:30– Écoutez, en tout cas, j'observe que tous les commentateurs n'y ont vu aucune victoire de l'Europe.
00:07:35On voit bien qu'on est coincé entre une Amérique qui édicte ses règles,
00:07:40la Chine qui est dans le dumping à mort,
00:07:44et nous, on est là, avec nos petits bras,
00:07:46et on est un petit peu, oserais-je dire, ridicules.
00:07:51Voilà, c'est quand même assez triste.
00:07:52– Vous avez le droit de le penser.
00:07:53– Oui, je le pense très sincèrement.
00:07:55Je trouve que c'est assez triste, en réalité,
00:07:58parce qu'encore une fois, on a capitulé.
00:08:02– On a capitulé 0,826, 300, 300.
00:08:05Est-ce que vous aussi, vous pensez qu'on a capitulé face à Donald Trump ?
00:08:08Ou au contraire, vous êtes sans doute dirigeant d'une petite PME, TPE,
00:08:12vous faites du... vous faites... vous faisiez...
00:08:14– Oh là là, quel scandale !
00:08:16– Vous faites du... vous faites du commerce tout simplement avec les Etats-Unis,
00:08:22et vous vous réjouissez de ne pas être, on va dire,
00:08:25impacté plus que cela par les droits de douane américains,
00:08:27et de n'être taxé, en réalité, je mets des guillemets,
00:08:30qu'à 15%, vous avez le numéro, l'application Sud Radio,
00:08:33ainsi que les réseaux sociaux.
00:08:34Baptiste Ménard, vous êtes le président de l'UE républicaine,
00:08:37le membre du Conseil National du Parti Socialiste,
00:08:39qui était adjoint au maire de Monts-en-Barrel.
00:08:41Est-ce que vous, vous décelez quand même un petit point positif dans tout cela ?
00:08:44Après tout, Ursula von der Leyen et Donald Trump se sont rencontrés,
00:08:47c'est déjà pas mal.
00:08:48– Malheureusement, je crains que non,
00:08:50puisque c'est en effet, on a le sentiment que ce n'est pas un accord,
00:08:53mais une rédition.
00:08:56Cela alimente d'ailleurs le sentiment d'impuissance des responsables politiques,
00:09:00et ça c'est très inquiétant dans le contexte que nous connaissons,
00:09:02parce que moi je vois depuis ce matin les déclarations des membres du gouvernement,
00:09:06de M. Haddad, de M. Saint-Martin,
00:09:09enfin, que n'ont-ils fait ou que n'ont-ils dit,
00:09:11pour que l'accord, encore une fois, donc la rédition,
00:09:14ne soit pas avec ce contenu-là.
00:09:16Donc effectivement, c'est très préoccupant,
00:09:18et ça pose des questions majeures,
00:09:19auxquelles nous avons peu l'occasion de débattre dans notre pays,
00:09:23mais c'est la question de la souveraineté européenne.
00:09:25Vous l'avez dit tout à l'heure, nous passons d'une dépendance russe.
00:09:27– Mais ça existe, la souveraineté européenne ?
00:09:29– Non, mais c'est cela le problème,
00:09:30c'est que là, il serait temps de s'y mettre,
00:09:32y compris dans le contexte international que nous connaissons.
00:09:34Je ne reviens pas sur tous les conflits,
00:09:36et aussi la nouvelle donne depuis le retour,
00:09:39aux responsabilités de Donald Trump.
00:09:41Donc ça nous confère une responsabilité,
00:09:43et là, on a le sentiment qu'effectivement,
00:09:45Mme von der Leyen est un petit peu dépassée par les événements.
00:09:47– Il n'y a visiblement pas que Ursula von der Leyen,
00:09:50qui est dépassée par les événements,
00:09:51vous parliez du ministre des Affaires européennes,
00:09:53Benjamin Haddad, qui a dit que ça apporte une stabilité temporaire,
00:09:57mais c'est un accord déséquilibré,
00:09:59contrairement au chancelier allemand,
00:10:01qui se dit soulagé, Luc Aplanarini.
00:10:03– C'est vraiment une formule macroniste, ça.
00:10:06– C'est vrai, mais en même temps, c'est dur en même temps.
00:10:08– C'est dur en même temps, voilà, n'importe quoi.
00:10:09– Stabilité temporaire.
00:10:10– Je voulais parler de la réception politique,
00:10:12justement, de cet accord.
00:10:14On voit que, depuis hier soir, à l'unisson,
00:10:16toute la classe politique crie aux mauvais accords.
00:10:19J'ai vu aux partis socialistes,
00:10:20notamment, qu'on parlait de Munich commercial.
00:10:23Alors j'entends, mais il faudrait tout de même rappeler...
00:10:25– De Munich commercial, quand même.
00:10:26– Il faudrait tout de même rappeler qu'au début du mois,
00:10:29il y a eu une motion de censure au Parlement européen
00:10:30contre Ursula von der Leyen.
00:10:32Cette motion de censure a été votée par les Républicains en France,
00:10:37par le Parti socialiste.
00:10:40Les érodéputés insoumis étaient absents de l'hémicycle à ce moment-là.
00:10:43Finalement, il y a seulement le Rassemblement national et Reconquête
00:10:45qui ont voté pour la censure d'Ursula von der Leyen.
00:10:49Donc voilà, maintenant, on le voit...
00:10:51– C'est aussi un jeu que payent la plupart des partis politiques au niveau européen.
00:10:54– C'est un jeu, et après cet accord,
00:10:56on voit qu'il y a encore un concours de postures politiciennes,
00:10:58et il serait peut-être temps d'arrêter les postures politiciennes, justement,
00:11:01et d'agir en conséquence.
00:11:02– Jacques Millard, je vous vois lever la main depuis tout à l'heure.
00:11:04– Je voudrais ajouter quelque chose sur ce que vient de dire Baptiste.
00:11:07Bon, premièrement, la souveraineté européenne,
00:11:10comme disait l'autre, c'est en attendant Godot.
00:11:13Je voudrais dire également...
00:11:14– Et on sait comment ça se finit en attendant Godot, mon cher Jacques.
00:11:16– Oui, oui, en attendant Godot,
00:11:17c'est-à-dire pouvoir arrêter les mythes et les utopies, n'est-ce pas ?
00:11:21Deuxièmement, il y a beaucoup plus grave que cela.
00:11:24C'est que Van der Leyen, elle a marché pour l'Allemagne.
00:11:26Et on le voit dans la réaction du chancelier.
00:11:29Et ça, c'est grave.
00:11:30– Oui, et puis, étrangement, le premier secteur,
00:11:33le premier secteur, c'est l'automobile.
00:11:35– Elle ne défend pas les intérêts de l'Europe,
00:11:37elle est tout à fait partielle,
00:11:40et donc ça, c'est grave, et ça pose un problème majeur.
00:11:43– Est-ce que vous êtes d'accord autour de la table Baptiste-Munard ?
00:11:46Parce que c'est à vous, d'une certaine manière, que répond Jacques.
00:11:48C'est vrai, si le Parti Socialiste est si opposé à tout ce que peut faire,
00:11:51peut-être, l'Europe sur l'énergie,
00:11:53l'Europe, sur peut-être les politiques migratoires,
00:11:56l'Europe vis-à-vis de Trump,
00:11:58pourquoi n'a-t-il pas censuré Ursula von der Leyen quand c'était possible ?
00:12:00– Pour répondre à Jacques Millard,
00:12:03j'ai quand même une petite question.
00:12:04Qui a permis la réélection de Mme von der Leyen ?
00:12:06– Oui, oui, oui !
00:12:08– Non, non, non, oui, mais bon,
00:12:09je le dis sous forme de point d'œil,
00:12:13mais en étant quand même un peu sérieux,
00:12:15parce que, si vous voulez,
00:12:16on peut tous, les uns et les autres,
00:12:17se renvoyer la responsabilité.
00:12:19Il y a eu des élections européennes,
00:12:21le Parti Socialiste européen a défendu des options.
00:12:24Je suis le premier à le regretter,
00:12:25mais en même temps, il faut bien constater les résultats des élections.
00:12:28Nous ne sommes pas majoritaires au Parlement européen
00:12:30et nous savons bien comment fonctionnent le Parlement européen
00:12:33et les institutions européennes sur la base du compromis.
00:12:36Le problème, c'est que, par moment, nous avons le sentiment
00:12:38que le compromis sonne plutôt comme une compromission.
00:12:41En l'espèce, la question qui a été posée
00:12:43par la situation dans laquelle nous sommes,
00:12:46de par le choix effectué par Mme von der Leyen,
00:12:49pose des questions, et peut-être je suis utopiste,
00:12:52mais la question de la souveraineté européenne est majeure.
00:12:56Quand même, dans un monde où nous voyons le retour des empires puissances,
00:13:01moi, ça me pose un vrai problème
00:13:03d'être dépendant, sur le plan énergétique,
00:13:05d'une puissance, puis d'une autre,
00:13:08sans qu'à aucun moment, nous nous posions la question
00:13:10de comment nous nous mettons en situation d'être autonome.
00:13:13Je pense que c'est une véritable question
00:13:14et ce n'est pas une question utopique.
00:13:16On n'en dirait pas autant.
00:13:18Qu'est-ce que vous disiez, Jacques Myard ?
00:13:19Je disais que si on avait une politique étrangère autonome et cohérente,
00:13:23on ne serait pas dans la mouise où on est aujourd'hui.
00:13:25C'est vous l'utopiste, en fait, Jacques Myard ?
00:13:27Non, non, non, je ne suis pas un utopiste.
00:13:30Moi, je sais où sont nos intérêts,
00:13:31et je n'ai pas pour, je dirais, je les défends.
00:13:35Il y a un problème.
00:13:38C'est qu'il est clair que si on croit
00:13:40qu'on a une planche de salut avec l'Europe,
00:13:42c'est une erreur.
00:13:43Car il n'y a aucune corrélation
00:13:45entre la taille et la puissance.
00:13:48C'est une question de cohérence interne.
00:13:50Et est-ce que vous, pardon Jacques,
00:13:52et je lance comme ça la poursuite du débat,
00:13:54et je vous pose la question,
00:13:55tenez, auditeurs de Sud Radio 0826 300 300,
00:13:58est-ce qu'on aurait dû y aller seuls ?
00:13:59Comme notamment le Royaume-Uni,
00:14:01comme, on le sait, l'Allemagne avait passé
00:14:02un petit coup de fil aussi à Donald Trump.
00:14:04Est-ce qu'on aurait dû fonctionner ainsi
00:14:06plutôt que de faire Alexandra Spiner ?
00:14:08Oui, avant de défendre l'Europe,
00:14:09je pense qu'il faut défendre la France.
00:14:11Et souvent, ici, avec vous,
00:14:14on est en train de débattre de souveraineté.
00:14:16Parce que la vraie question, elle est là.
00:14:17C'est défendre la souveraineté française.
00:14:20Je suis tout à fait d'accord sur la question
00:14:22de la souveraineté, de la souveraineté énergétique,
00:14:24de la souveraineté industrielle.
00:14:26Je pense qu'une question qui est également
00:14:27très importante, c'est la souveraineté
00:14:29des peuples européens, la souveraineté démocratique.
00:14:32C'est tout le problème de cette Union européenne.
00:14:34On constate qu'on a des élites
00:14:35technocratiques européennes,
00:14:37qui souvent votent des lois,
00:14:39passent des accords, qui vont à l'encontre
00:14:41non seulement de ce que demandent
00:14:42les peuples européens,
00:14:43et de ce qui est bénéfique
00:14:46au peuple européen.
00:14:47Donc, je pourrais revenir sur le traité de Lisbonne,
00:14:50sur le référendum bafoué en France,
00:14:53et on voit bien que, 20 ans plus tard,
00:14:56c'est toujours la même chose.
00:14:57C'est toujours une élite,
00:14:58des personnes qui ne sont même pas élues,
00:15:00comme Ursula von der Leyen,
00:15:02qui décident pour un peuple
00:15:04qui en paye le prix.
00:15:060,826, 300, 300, dans un instant,
00:15:08on va poursuivre ce débat.
00:15:09Est-ce que vous voulez, au contraire,
00:15:11peut-être saluer la position,
00:15:12non pas de Donald Trump ?
00:15:14Enfin, si, peut-être,
00:15:14certains ont envie de la saluer,
00:15:15mais celle d'Ursula von der Leyen,
00:15:17elle est allée confronter le président américain.
00:15:19Une heure, une heure pile de négociations
00:15:20entre elle et lui,
00:15:22alors qu'il ne devait pas se voir.
00:15:24Donald Trump refusait de la recevoir.
00:15:26Est-ce qu'elle a réussi, peut-être,
00:15:27à limiter la casse, Ursula von der Leyen ?
00:15:29On devait avoir 30% début août,
00:15:32ça ne sera que 15%.
00:15:33Alors, certes,
00:15:34des secteurs sont encore incertains,
00:15:35notamment les produits pharmaceutiques,
00:15:37certains médicaments,
00:15:38les métaux, l'aluminium, l'acier.
00:15:39Vous êtes peut-être entrepreneur,
00:15:41il est hors de question, vous,
00:15:42que vous supportiez les 30%
00:15:44de droits de douane américains,
00:15:46ou 15%,
00:15:47c'est un immense ouf de soulagement.
00:15:49Venez nous en parler,
00:15:500826 300 300,
00:15:52applications,
00:15:53réseaux sociaux de Sud Radio.
00:15:54Je vous attends,
00:15:54vous savez que c'est votre émission,
00:15:56et c'est votre radio.
00:15:57A tout de suite sur Sud Radio.
00:15:58Toujours en compagnie d'Alexandra Spinner,
00:16:00enseignante et déléguée spéciale
00:16:01en charge du décrochage scolaire
00:16:02à la région Île-de-France,
00:16:03Baptiste Ménard,
00:16:04président de l'UE républicaine,
00:16:06membre du Conseil national du PS,
00:16:07et aussi adjoint au maire de Mont-en-Barreul,
00:16:10Lucas Planaverne,
00:16:11journaliste au journal du dimanche,
00:16:12le fameux JDD,
00:16:13et Jacques Millard,
00:16:14maire de Maison Lafitte
00:16:15et auteur de Bye Bye Démocratie.
00:16:17Toujours dans ce débat qui continue,
00:16:19on a bien fait de l'avoir,
00:16:20parce qu'à l'instant,
00:16:21le Premier ministre de la France,
00:16:23Mesdames, Messieurs,
00:16:23François Bayrou dénonce cet accord,
00:16:26il le dit sur Twitter,
00:16:27c'est un jour sombre
00:16:28que celui où une alliance de peuples libres
00:16:29rassemblées pour affirmer leurs valeurs
00:16:31et défendre leurs intérêts
00:16:33se résout à la soumission.
00:16:35Les mots sont forts,
00:16:36jour sombre et soumission.
00:16:38Baptiste Ménard,
00:16:39c'est presque un communiqué du PS, là.
00:16:42Je ne savais pas que François Bayrou
00:16:44voulait adhérer au Parti Socialiste,
00:16:45même si tout le monde est bienvenu.
00:16:47Non, plus sérieusement,
00:16:49c'est quand même un peu...
00:16:50Justement, ça manque un peu de sérieux.
00:16:52Ce sont quand même
00:16:53les membres de son gouvernement,
00:16:55M. de Saint-Martin,
00:16:56M. Haddad,
00:16:57M. Barraud,
00:16:59et même le ministre économique,
00:17:01qui ont quand même été
00:17:02aux prises dans les discussions
00:17:04qui ont eu lieu depuis
00:17:05que Donald Trump
00:17:06a déclenché cette guerre commerciale.
00:17:08Et on a l'impression
00:17:09que ce matin,
00:17:10il découvre le poteau rose.
00:17:13C'est quand même un peu surprenant.
00:17:14Est-ce qu'on pouvait faire autrement
00:17:15face au bulldozer Trump ?
00:17:17Non, mais ça,
00:17:18c'est une autre question.
00:17:19Moi, je suis désolé,
00:17:20quand on est responsable politique,
00:17:22on ne peut pas simplement
00:17:23faire un tweet
00:17:24tel un spectateur
00:17:26dans son canapé,
00:17:27alors même qu'ils ont été
00:17:28normalement aux prises
00:17:30dans les discussions
00:17:31qui ont eu lieu
00:17:32au préalable.
00:17:33Donc, si vous voulez,
00:17:33ça, c'est ce que je disais
00:17:34tout à l'heure,
00:17:35ça renforce l'idée
00:17:37que les hommes politiques
00:17:38sont impuissants
00:17:39et donc ne servent à rien.
00:17:41Bonjour, Jean-Pierre.
00:17:43Bonjour.
00:17:44Bonjour, Maxime.
00:17:45Bonjour à tous vos invités.
00:17:46Merci beaucoup.
00:17:47Je vous appelais au 0826 300 300.
00:17:49Vous vouliez réagir
00:17:50parce que vous êtes en Chine
00:17:52depuis quelques temps,
00:17:53mon cher Jean-Pierre,
00:17:54c'est ça ?
00:17:55Oui, tout à fait.
00:17:57Tout à fait.
00:17:57Je vis en Chine,
00:17:58je travaille en Chine,
00:17:59je fais du business
00:18:00avec la Chine, l'Europe.
00:18:02Donc, je suis de très près
00:18:04la géopolitique.
00:18:05Alors, justement,
00:18:06avec votre regard,
00:18:06comment vous observez
00:18:07ce qui s'est passé hier
00:18:08dans les tréfonds
00:18:09des miracles de l'Écosse
00:18:10entre Sola von der Leyen
00:18:11et le président américain
00:18:13Donald Trump ?
00:18:15Ça confirme
00:18:16qu'elle est toujours
00:18:16vendue aux Américains,
00:18:17ça ne change pas, ça.
00:18:18Et puis, ça confirme
00:18:19qu'on a des députés européens
00:18:20qui passent plus de temps
00:18:21sur le territoire national
00:18:21qu'à l'Assemblée à Bruxelles.
00:18:23Donc, il ne faut pas être étonné.
00:18:25S'ils passaient plus de temps
00:18:26à Bruxelles,
00:18:26peut-être que ces accords
00:18:27ne seraient pas signés.
00:18:28Mais on a des députés européens
00:18:29français qui passent plus de temps
00:18:31sur le territoire français
00:18:32que dans les assemblées à Bruxelles.
00:18:34Moi, je ne suis pas surpris.
00:18:35Ça fait dix ans que je ne suis pas surpris du tout.
00:18:38Quand vous dites
00:18:39que c'est d'une certaine manière
00:18:40la faute des députés,
00:18:42c'est que vous,
00:18:42vous l'avez vu en travaillant,
00:18:43c'est beaucoup qui sont
00:18:44peut-être un peu trop absents
00:18:46des institutions européennes
00:18:49pour négocier leurs intérêts.
00:18:50Complètement absents.
00:18:52Complètement absents.
00:18:53On a des députés européens
00:18:54qui ne sont jamais là
00:18:54quand il faut décider des choses.
00:18:56On les voit de temps en temps,
00:18:57mais moi, ils me désespèrent.
00:18:59Franchement, les élus français
00:19:00me désespèrent.
00:19:01Et mes amis chinois,
00:19:02c'est ce qu'ils me disent.
00:19:03Continuez comme ça,
00:19:03on va vous croquer.
00:19:05Et je pense qu'ils ont raison.
00:19:06Dans peu de temps,
00:19:06ils vont nous croquer.
00:19:07Alors, pardon, Jean-Pierre,
00:19:08c'est quand même intéressant
00:19:09ce que vous dites.
00:19:09C'est ça, le point de vue chinois
00:19:11sur ce qui est en train de se passer
00:19:12entre l'Europe et les États-Unis,
00:19:14mais plus largement en Europe.
00:19:15C'est la sensation que la Chine,
00:19:16en effet, surtout ne fait rien
00:19:18parce que ça va être...
00:19:19C'est ce que disait Alain Perfit,
00:19:21en réalité.
00:19:21C'est-à-dire qu'on va y aller.
00:19:23C'est le retour...
00:19:23Ça va se passer à entrer les Américains.
00:19:26Voilà.
00:19:27Il va falloir choisir un camp
00:19:28à un moment.
00:19:29Tout à fait.
00:19:30L'Europe est un grand marché
00:19:31pour les Chinois.
00:19:32Et ils ne s'en cachent pas.
00:19:33C'est un grand marché.
00:19:34Ils sont en train de regarder
00:19:35pour investir dans les pays européens,
00:19:36pour développer l'économie en Europe,
00:19:37pour se développer un peu plus en Europe.
00:19:39Je travaille sur un gros projet
00:19:40actuellement en Europe.
00:19:42Je ne peux pas dévoiler,
00:19:43mais on est sur des très,
00:19:45très gros investissements en Europe.
00:19:46Donc, oui, les Chinois,
00:19:48l'Europe les intéresse.
00:19:49Et ça va être le nouveau jeu
00:19:51entre les États-Unis et la Chine
00:19:52qui va pouvoir conquérir des entreprises,
00:19:55racheter des entreprises européennes
00:19:56et puis mettre la main sur l'Europe.
00:19:59Vous qui êtes au cœur de ces systèmes,
00:20:02vous pensez qu'il y aura une dépendance,
00:20:04je veux dire,
00:20:05plus que ce qu'on peut voir maintenant,
00:20:06qui ne soit plus dissimulée
00:20:08entre les Chinois et les Américains
00:20:10d'ici quoi ?
00:20:1010, 15 ans maximum ?
00:20:13Peut-être pas de plus dépendante,
00:20:15mais il y aura de plus en plus
00:20:16d'acteurs étrangers,
00:20:17chinois ou américains,
00:20:18sur l'Europe
00:20:19et qui mettront en avant
00:20:20leurs compétences.
00:20:22Après, ce sera aux Européens
00:20:23de choisir.
00:20:23Est-ce qu'on préfère
00:20:24l'agent américain
00:20:26ou l'argent chinois
00:20:27ou l'argent abondi
00:20:29et que l'argent n'a pas d'odeur ?
00:20:30Mais quand c'est des Chinois
00:20:31qui arrivent,
00:20:31on les accueille moins facilement
00:20:34que quand c'est des Américains.
00:20:36J'ai pu le voir sur une négociation
00:20:37où on a ouvert les bras
00:20:38aux Américains
00:20:39et les Chinois,
00:20:39on a eu du mal
00:20:40à ouvrir la porte.
00:20:41Mais après,
00:20:42il faut savoir,
00:20:43on sait qu'on a une députée,
00:20:46enfin une présidente en Europe
00:20:47qui est vendue aux Américains.
00:20:49Après, 15%,
00:20:50on va dire,
00:20:50c'est le moindre mal.
00:20:51C'est comme ça qu'ils le voient.
00:20:53Et puis les chefs d'entreprise
00:20:54se disent qu'il y aura
00:20:54une stabilité au moins,
00:20:56on pourra négocier sur quelque chose.
00:20:57C'est une stabilité temporaire.
00:21:01Oui, temporaire.
00:21:02Mais pour l'instant,
00:21:03avec Trump,
00:21:04on ne sait jamais.
00:21:04Aujourd'hui,
00:21:05il est blanc,
00:21:05demain il est noir.
00:21:06C'est ça.
00:21:07Merci beaucoup,
00:21:08mon cher Jean-Pierre.
00:21:08C'est le problème
00:21:09discours de Trump.
00:21:10Merci beaucoup,
00:21:10mon cher Jean-Pierre,
00:21:11d'avoir parlé vrai
00:21:11au micro de Sud Radio.
00:21:13Vous travaillez en Chine
00:21:13et en réalité,
00:21:15c'est peut-être
00:21:16ce qu'il dénonce
00:21:16qui doit être au cœur
00:21:18de nos préoccupations.
00:21:19Alexandre Aspiner en disant
00:21:20la phrase était quand même
00:21:21d'une certaine cruauté.
00:21:23Les Chinois n'attendent que ça.
00:21:24Nous croquer.
00:21:24Vous savez,
00:21:26il y a aussi
00:21:27tout un problème
00:21:28plus général.
00:21:29Il faut peut-être aussi
00:21:29qu'on change notre logiciel.
00:21:31Quand l'Amérique
00:21:32produit des entrepreneurs,
00:21:33nous on produit
00:21:34de la bureaucratie.
00:21:35On est fiers
00:21:35de standardiser,
00:21:37on est fiers
00:21:37de normer.
00:21:38Et aujourd'hui,
00:21:39on a besoin d'allier.
00:21:40Donc,
00:21:40pour cela,
00:21:42il faut évidemment
00:21:42redonner de la liberté
00:21:44à notre économie,
00:21:45assouplir les règlements,
00:21:46permettre un investissement
00:21:48simple et massif.
00:21:50C'est comme cela
00:21:50qu'on sera
00:21:51un adversaire de taille
00:21:53pour les Etats-Unis
00:21:54et pour la Chine.
00:21:54Mais à l'heure actuelle,
00:21:56avec Mme van der Leyen
00:21:58qui est,
00:21:59comme l'évoquait Jean-Pierre,
00:22:00très pro-Amérique,
00:22:02c'est clair,
00:22:03et des ministres
00:22:05qui ne sont pas capables,
00:22:06M. Saint-Martin
00:22:06et M. Haddad,
00:22:07qui ne sont pas en capacité
00:22:08de défendre
00:22:09les intérêts de la France,
00:22:10on est coincé
00:22:11et on est
00:22:12en perte de vitesse totale.
00:22:15Ce qui est lunaire,
00:22:15c'est que je me souviens
00:22:16pourtant de Laurent Saint-Martin,
00:22:18le mini-chargé
00:22:18en charge du commerce extérieur
00:22:20qui allait sur tous les plateaux,
00:22:22dans tous les journaux,
00:22:22dire,
00:22:23mais ne vous inquiétez pas,
00:22:24la riposte,
00:22:25elle est déjà en place.
00:22:27On y a pensé,
00:22:28elle se rapprenne.
00:22:28Bon, là,
00:22:28on voit le 15%.
00:22:29Et surtout,
00:22:30de quoi ont-ils bien pu discuter
00:22:32pendant une heure ?
00:22:32Parce que les produits pharmaceutiques,
00:22:34on n'en sait rien.
00:22:35Les métaux,
00:22:35on n'en sait rien.
00:22:36Ah, par contre,
00:22:37sur l'automobile,
00:22:37sur l'automobile allemande,
00:22:38là,
00:22:39on en sait quelque chose.
00:22:39C'est Ursula von der Leyen
00:22:40qui dit qu'on n'en sait rien
00:22:41parce que Donald Trump,
00:22:42de son côté,
00:22:43lui,
00:22:43a l'air effectivement très au courant,
00:22:47même très affirmatif
00:22:48sur le fait que ça ne bougerait pas,
00:22:49notamment,
00:22:49on l'a dit,
00:22:50sur l'acier.
00:22:50Aluminium et l'acier,
00:22:51ça restera à 50%
00:22:53et les produits pharmaceutiques
00:22:54ne seraient pas concernés
00:22:56par l'accord,
00:22:57c'est-à-dire 30% encore.
00:22:58C'est plutôt un effet d'annonce
00:23:00ou de non-annonce
00:23:01de la part d'Ursula von der Leyen,
00:23:02peut-être pour faire mieux,
00:23:03pour passer la pommade,
00:23:05pour faire mieux avaler cet accord.
00:23:07Mais en réalité,
00:23:07Donald Trump a déjà dit
00:23:08que sur ces secteurs stratégiques,
00:23:10ça ne bougerait pas.
00:23:11On l'a dit précédemment,
00:23:13sur le secteur de l'automobile,
00:23:14ça bouge,
00:23:15ça va dans le sens de l'Allemagne.
00:23:16C'est une critique
00:23:17qu'on fait régulièrement
00:23:18à l'Union européenne,
00:23:18c'est de rouler avant tout
00:23:20pour les intérêts de l'Allemagne.
00:23:22Bien sûr,
00:23:23les élus français
00:23:23devraient d'abord défendre
00:23:25les intérêts de la France
00:23:26et je suis assez d'accord
00:23:26avec notre auditeur.
00:23:27Ils ne le font pas suffisamment ?
00:23:28Pas assez, à mon sens,
00:23:29et je suis d'accord
00:23:29avec notre auditeur
00:23:30sur le fait que...
00:23:30que Jean-Pierre,
00:23:32que Donald Trump,
00:23:33lui, envoie un message fort
00:23:34sur la scène internationale.
00:23:35Les Etats-Unis, évidemment,
00:23:37ne se laisseront pas faire.
00:23:39Et à l'inverse,
00:23:40l'Europe envoie
00:23:40un très mauvais signal.
00:23:42Évidemment,
00:23:43dans les négociations à venir
00:23:44avec la Chine,
00:23:45la Chine risque de montrer
00:23:46les muscles face à l'UE
00:23:47quand elle voit
00:23:47comment on s'est couché
00:23:50devant Donald Trump.
00:23:52Surtout que la Chine
00:23:53est le seul pays
00:23:54qui n'a en réalité
00:23:55pas baissé les bras
00:23:56face à Donald Trump
00:23:56et qui a réussi justement
00:23:58à résister
00:23:59face aux certaines
00:24:00pressions américaines.
00:24:01Alexandra Skinner,
00:24:01sur ce sujet.
00:24:02La Chine est la seule
00:24:03à être dans un deal gagnant
00:24:05avec les Etats-Unis.
00:24:06Et peut-être qu'il y a
00:24:07les moyens de l'être
00:24:07vu l'état du régime sur place.
00:24:09Mais qui se donnent
00:24:10les moyens de l'être.
00:24:11Et nous,
00:24:11il faut qu'on se donne
00:24:12les moyens de l'être
00:24:13et d'être d'égal à égal
00:24:15avec des pays
00:24:16qui ont peut-être
00:24:17un sens de la démocratie
00:24:18moins prononcé que nous.
00:24:21Mais ce que je trouve
00:24:21hallucinant,
00:24:22c'est que tous ces ministres
00:24:23ils sont là en commentateur.
00:24:25On voit M. Haddad
00:24:26qui saute comme un cabri
00:24:27en criant
00:24:28l'Europe, l'Europe, l'Europe,
00:24:29l'Europe.
00:24:30Et après,
00:24:31il est tout surpris
00:24:32que le deal soit insatisfaisant.
00:24:34Enfin,
00:24:34qui nous parle
00:24:35de la France.
00:24:37Non mais qui nous parle
00:24:38de la France.
00:24:38Qui nous parle
00:24:39de la puissance
00:24:39de la France en Europe.
00:24:41C'est à cela
00:24:43qu'il devrait consacrer
00:24:45son travail.
00:24:47Surtout que ce qui était
00:24:48amusant quand même
00:24:49et c'est tristement français,
00:24:50et la seule réponse
00:24:51qu'on était en capacité
00:24:52d'apporter
00:24:52quand on a vu
00:24:54certaines menaces américaines
00:24:55sur notre économie,
00:24:56c'est de dire
00:24:56vous inquiétez pas,
00:24:57on va sortir des taxes.
00:24:58Des taxes.
00:24:59C'est sûr qu'en France,
00:25:01dès qu'il y a un problème,
00:25:02la taxe et la baguette magique.
00:25:04On norme
00:25:04et on taxe.
00:25:05En tout cas,
00:25:06on vous avait posé
00:25:07la question
00:25:07sur l'application
00:25:08de Sud Radio
00:25:09et les réseaux sociaux.
00:25:10Est-ce que l'accord
00:25:11Donald Trump
00:25:12sur la Vanderleon,
00:25:13est-ce qu'elle a réussi
00:25:14à s'imposer ?
00:25:15Vous êtes nombreux
00:25:16à avoir répondu.
00:25:17Nate qui nous dit
00:25:17Donald Trump est venu
00:25:18faire ses courses.
00:25:19Voilà ce qui s'est passé
00:25:19en réalité.
00:25:20Il a été servi
00:25:21et très bien assuré
00:25:22sur les intérêts
00:25:23de son pays.
00:25:24Tout ce que savent pas faire
00:25:24nos dirigeants.
00:25:25Peanuts en liberté,
00:25:26le nom est drôle
00:25:27qui nous dit.
00:25:28Vanderleon s'imposait
00:25:29face à Trump.
00:25:29Allons, soyons sérieux.
00:25:30Elle a surtout sauvé
00:25:31l'automobile
00:25:32et payé le GNL américain.
00:25:35Et puis,
00:25:35on peut aussi dire
00:25:36quelle question,
00:25:37nous dit Emma.
00:25:38L'UE sert les intérêts
00:25:39américains depuis des années
00:25:40et il ne faut pas
00:25:41nous faire croire
00:25:41que la fausse,
00:25:42l'arrêt de la dépendance
00:25:43à la Russie
00:25:43va nous rassurer.
00:25:44Les Etats-Unis
00:25:45se retourneront
00:25:46un jour contre nous.
00:25:47Nous n'apprenons pas,
00:25:48nous dit le camarade Laurent,
00:25:50nous n'apprenons pas
00:25:51les leçons du passé.
00:25:53Ça c'est sur 0826 300 300.
00:25:55Dans une petite poignée
00:25:56de secondes,
00:25:56la discussion se poursuit
00:25:58autour de ce service,
00:25:59de cette journée
00:26:00du citoyen
00:26:01qui sera cette fois-ci
00:26:02militarisé.
00:26:03C'est la volonté
00:26:04du ministre des Armées
00:26:05Sébastien Lecornu
00:26:06qui veut former les jeunes
00:26:08et les diriger davantage
00:26:09peut-être vers une réserve
00:26:10ou vers un engagement militaire.
00:26:12Est-ce la bonne solution
00:26:13selon vous ?
00:26:14Réseaux sociaux,
00:26:14application Sud Radio.
00:26:15On revient dans quelques instants.
00:26:16A tout de suite.
00:26:18Sud Radio.
00:26:21Sud Radio.
00:26:22Les débats de l'été,
00:26:2310h-13h.
00:26:25Maxime Liedot.
00:26:26Ça c'est de l'initiative
00:26:27Journée du citoyen militarisé.
00:26:29Est-ce la solution
00:26:30pour former nos jeunes
00:26:310826 300 300 ?
00:26:33L'application Sud Radio
00:26:34ainsi que les réseaux sociaux.
00:26:35On vous pose aussi
00:26:36la question
00:26:37pendant que vous passez
00:26:38l'été avec nous,
00:26:39vous connaissez
00:26:40la traditionnelle
00:26:41journée de défense
00:26:42et du citoyen ?
00:26:43Ça consistait en quoi ?
00:26:44Pas grand-chose
00:26:45pour ceux qui l'ont fait
00:26:46ou ceux qui ont des enfants
00:26:47qui ont vu leurs enfants y aller.
00:26:49C'était la réunion
00:26:50autour d'une table
00:26:50avec des militaires,
00:26:51des gendarmes plutôt sympathiques
00:26:52d'ailleurs,
00:26:53qui nous expliquaient
00:26:54ce qu'était l'armée,
00:26:54ce qu'étaient les dangers,
00:26:55ce qu'étaient la menace
00:26:56et qui nous faisaient remplir
00:26:57des petits formulaires,
00:26:59qui nous faisaient
00:26:59des petits dictés
00:27:00pour avoir un peu conscience
00:27:02peut-être de ce qu'était
00:27:02le citoyen français.
00:27:04et bien ça c'est fini.
00:27:05C'est fini parce que
00:27:06le ministre des armées
00:27:07Sébastien Lecornu
00:27:08veut changer tout ça
00:27:08et il veut peut-être
00:27:09mettre un peu de puissance
00:27:11dans ce dispositif.
00:27:13Il veut transformer cela
00:27:14en journée de la défense
00:27:15et du citoyen
00:27:15mais militariser
00:27:17avec évidemment
00:27:18une coloration militaire
00:27:19très forte.
00:27:20Le but,
00:27:21tout simplement,
00:27:21rapprocher
00:27:22et on va dire
00:27:23accroître peut-être
00:27:24la volonté
00:27:25de certains
00:27:26de se diriger
00:27:26vers des corps
00:27:27de métier militaire
00:27:28notamment face
00:27:29aux menaces du monde.
00:27:30L'idée de cette journée
00:27:31c'est d'en faire
00:27:31une journée type
00:27:32tout simplement du soldat
00:27:33c'est-à-dire lever drapeau
00:27:35marseillaise,
00:27:36tir stratégique,
00:27:37manger autour
00:27:38des rations de combat
00:27:39et penser les dangers
00:27:40du monde de demain.
00:27:41Est-ce que c'est une bonne idée
00:27:43autour de la table ?
00:27:44Alexandra Spinner.
00:27:45Alors oui,
00:27:46moi je trouve que c'est
00:27:46plutôt une bonne idée.
00:27:47Maintenant,
00:27:48non,
00:27:48ça ne va pas régler
00:27:49le problème
00:27:50de la jeunesse
00:27:52de façon générale
00:27:53mais je trouve que
00:27:53c'est une bonne idée
00:27:54parce que d'abord
00:27:55dans un contexte
00:27:56de durcissement
00:27:57des conflits dans le monde
00:27:58c'est plutôt bien
00:27:59que cette journée
00:28:00soit une sorte de passerelle
00:28:02vers le recrutement.
00:28:04Moi,
00:28:04évidemment,
00:28:05je suis heureuse
00:28:06que des jeunes
00:28:07puissent participer
00:28:09à un lever
00:28:10des couleurs,
00:28:12chanter la marseillaise,
00:28:13qu'on leur explique
00:28:14le monde,
00:28:16qu'on leur explique
00:28:17leurs droits
00:28:18et leurs devoirs
00:28:19de citoyens
00:28:19donc c'est plutôt
00:28:20très bien.
00:28:22Maintenant,
00:28:23encore une fois,
00:28:24c'est une journée
00:28:25donc c'est un temps
00:28:31très très court
00:28:32et ça ne règle rien.
00:28:35Maintenant,
00:28:35je trouve que c'est
00:28:36une très belle initiative
00:28:37et j'espère d'ailleurs
00:28:38que sera portée
00:28:40une attention particulière
00:28:42à la détection
00:28:42des jeunes
00:28:43qui ne savent
00:28:43ni lire et écrire
00:28:44puisque c'est aussi
00:28:46cette journée aussi
00:28:47il y a ce temps-là
00:28:49pour ces jeunes
00:28:50qui sont en grande difficulté.
00:28:50La tension ne sera pas
00:28:51défaussée de ce sujet
00:28:52au contraire
00:28:52nous dit-on
00:28:53dans l'entourage du ministre.
00:28:53Oui, absolument.
00:28:54Donc c'est plutôt
00:28:55une très belle initiative
00:28:57mais qui ne règle rien
00:28:58encore une fois.
00:28:59Soldat Jacques Millard,
00:29:00est-ce qu'on salue
00:29:00cette initiative ?
00:29:02Oui, alors je veux dire
00:29:03je voudrais venir
00:29:04précédemment sur ce qui a été
00:29:05dit tout à l'heure
00:29:06sur la Chine.
00:29:06Moi, j'ai négocié
00:29:07avec la Chine,
00:29:08ce n'est pas des poussins
00:29:09du jour.
00:29:10Ils sont cyniques
00:29:11et les Etats
00:29:12n'ont pas d'amis.
00:29:13Ça, il faut qu'on se colle
00:29:14ça dans la tête.
00:29:16Deuxièmement,
00:29:16pour revenir
00:29:17à cette journée,
00:29:18bon, il faut être sérieux,
00:29:19ce n'est pas en une journée
00:29:20qu'on va réapprendre
00:29:22à notre jeunesse
00:29:23la nécessité
00:29:24de se défendre.
00:29:25Donc, de deux choses l'une,
00:29:27je crois que c'est
00:29:28un gadget
00:29:29et que malheureusement
00:29:32ce n'est pas en une journée
00:29:33comme l'a dit
00:29:34à juste titre Alexandra
00:29:35qu'on va pouvoir
00:29:37réinsuffler
00:29:38l'esprit de défense.
00:29:40Il faut aller bien au-delà
00:29:41mais on n'en a pas
00:29:43les moyens aujourd'hui.
00:29:44On n'a plus de casernes
00:29:45parce qu'elles ont été
00:29:46bradées à vide prix
00:29:47par l'Etat
00:29:48et donc il y a un problème
00:29:49majeur
00:29:50à ce titre.
00:29:52Donc, on a
00:29:52le cul entre deux chaises
00:29:54entre la volonté
00:29:55de réarmer la France
00:29:56et de l'autre côté
00:29:57manque de moyens
00:29:58véritablement importants.
00:30:01Et manque de moyens
00:30:02notamment financiers
00:30:03mon cher Jacques.
00:30:04Bien sûr,
00:30:05tout est dans tout
00:30:06réciproquement.
00:30:07ça c'est bien l'expression.
00:30:10Lucas Planerberg,
00:30:10est-ce que vous saluez
00:30:11ou est-ce que vous êtes
00:30:12un peu plus sceptique
00:30:13comme le camarade Jacques
00:30:15sur la volonté
00:30:16de réintroduire
00:30:17peut-être cet esprit
00:30:18citoyen,
00:30:19militaire,
00:30:19patriote
00:30:20avec une seule journée ?
00:30:21Oui, non mais globalement
00:30:22c'est bien sûr
00:30:23une bonne chose.
00:30:24Après, je suis effectivement
00:30:25assez d'accord
00:30:26avec monsieur le maire.
00:30:28C'est assez regrettable
00:30:29qu'il y ait besoin
00:30:30d'une journée
00:30:31pour instaurer
00:30:32un sentiment patriotique
00:30:34dans la jeunesse.
00:30:34c'est dommage
00:30:35que ce ne soit pas
00:30:36tous les jours.
00:30:37Après, c'est vrai
00:30:37que le côté positif
00:30:38c'est que pour l'avoir fait
00:30:39il n'y a pas si longtemps
00:30:40ma journée d'appel
00:30:41il faut qu'on se le dise
00:30:42c'était assez chiant
00:30:43on ne savait pas trop
00:30:44pourquoi on était là
00:30:45on était vraiment là
00:30:46par obligation
00:30:47si là ça peut permettre
00:30:48de dynamiser un peu la chose
00:30:50de rendre ça plus immersif
00:30:51et de susciter des vocations
00:30:52c'est positif
00:30:53on sait que l'armée
00:30:54affronte de grandes difficultés
00:30:56de renouvellement
00:30:57de ses effectifs
00:30:58notamment avec la baisse
00:30:59de la natalité
00:31:00donc qui pourrait encore
00:31:01aggraver le problème
00:31:03dans les années à venir
00:31:04maintenant
00:31:05il y a un détail
00:31:06qui a attiré mon attention
00:31:08c'est le fait
00:31:10on lit ça dans le monde
00:31:11qu'il y aura donc
00:31:12des mises en scène
00:31:13des jeux de rôle
00:31:14et notamment des jeux de rôle
00:31:15contre je cite
00:31:16des adversaires potentiels
00:31:18et dans ces adversaires
00:31:19il y a la Russie
00:31:20donc voilà
00:31:20bien sûr
00:31:21c'est bien de mettre
00:31:21de la mise en situation
00:31:22j'aimerais souligner le fait
00:31:24qu'il ne faudrait pas
00:31:25mettre trop d'idéologie
00:31:26non plus
00:31:27dans cette journée
00:31:29journée de citoyenneté
00:31:30et on parlait de budget
00:31:31c'est vrai que par an
00:31:32ça coûte l'organisation
00:31:34pas militarisée
00:31:35seulement cette journée
00:31:36du citoyen
00:31:37comme on en parle
00:31:37c'est-à-dire tous
00:31:38dans une salle
00:31:39face à des militaires
00:31:40ça nous coûte
00:31:41105 millions d'euros
00:31:42par an
00:31:43Baptiste Ménard
00:31:43est-ce que le porte-parole
00:31:45et même le maire
00:31:45que vous êtes
00:31:46et le porte-parole
00:31:47du
00:31:47enfin pas le porte-parole
00:31:49mais le membre
00:31:49du conseil national
00:31:50du parti socialiste
00:31:51voit s'en d'un bon oeil
00:31:52moi j'accueille plutôt
00:31:53favorablement
00:31:53la proposition
00:31:54de Sébastien Lecornu
00:31:55parce que je pense
00:31:56qu'effectivement
00:31:57Alexandra le disait
00:31:58dans le contexte
00:31:59que nous connaissons
00:32:00et que nous traversons
00:32:01je pense que c'est plutôt positif
00:32:02de pouvoir éveiller
00:32:04les consciences
00:32:04des jeunesses de France
00:32:07de pouvoir
00:32:07mieux rendre compte
00:32:09des enjeux militaires
00:32:10qui sont les nôtres
00:32:11après je pense
00:32:12que ça pose quand même
00:32:13la question du format
00:32:14parce qu'effectivement
00:32:15une journée
00:32:16pour à la fois
00:32:17avoir la dimension
00:32:18très importante
00:32:19sur l'alphabétisation
00:32:20sur les valeurs
00:32:21de la République
00:32:21parce que je pense
00:32:22que c'est important
00:32:22de faire prendre conscience
00:32:24peut-être du fonctionnement
00:32:25de nos armées
00:32:26mais c'est quand même aussi
00:32:27une journée d'appel
00:32:28du citoyen
00:32:29donc nous devons rappeler
00:32:30le socle républicain
00:32:31les droits
00:32:32les devoirs
00:32:33c'est ce qu'on peut faire
00:32:34avec le droit
00:32:34de la Marseille
00:32:35pas seulement
00:32:35et tout ça
00:32:37parce que c'est aussi
00:32:37le fonctionnement
00:32:37de nos institutions
00:32:38la démocratie
00:32:39etc
00:32:39donc tout ça
00:32:40en une journée
00:32:41ça me paraît
00:32:41un peu compliqué
00:32:42donc moi
00:32:43je souhaiterais
00:32:44à ce moment-là
00:32:45que le ministre
00:32:45y mette effectivement
00:32:46les moyens financiers
00:32:47et que ce soit peut-être
00:32:48deux ou trois jours
00:32:49que ce soit un vrai
00:32:50rite de passage
00:32:51parce que finalement
00:32:52aujourd'hui
00:32:52la JAPD
00:32:53c'est quand même
00:32:53un peu très symbolique
00:32:55pour beaucoup d'entre nous
00:32:57effectivement
00:32:57moi c'était
00:32:58il n'y a pas si longtemps
00:32:58non plus
00:32:59c'est une journée
00:33:00assez rébarbative
00:33:01pas très intéressante
00:33:03même si
00:33:03ce qu'il faut saluer
00:33:04c'est la mixité sociale
00:33:05et ça je crois
00:33:06que c'est vraiment
00:33:07la force
00:33:07de ce dispositif
00:33:09mais pour que peut-être
00:33:10on en prenne
00:33:11davantage conscience
00:33:12il faudrait que ça dure
00:33:12plus longtemps
00:33:13donc moi
00:33:14j'attends maintenant
00:33:16de connaître le format
00:33:17que souhaite donner
00:33:18le ministre des armées
00:33:18mais j'accueille
00:33:19très favorablement
00:33:20cette proposition
00:33:210826
00:33:22vous voulez loger où ?
00:33:24Jacques
00:33:25vous voulez loger où ?
00:33:27c'est ça le problème ?
00:33:28ah non mais ça Jacques
00:33:28on sait qu'on est face
00:33:29à des problèmes
00:33:30on n'a plus de casaire
00:33:30on n'a plus de logement
00:33:31on a vu avec le...
00:33:32ce serait l'occasion
00:33:35de réfléchir
00:33:36à d'autres solutions
00:33:38pourquoi par exemple
00:33:38on ne mettrait pas
00:33:39cette dimension-là
00:33:40à l'école
00:33:41au sport à l'école
00:33:41par exemple
00:33:42qu'on l'étalerait
00:33:43sur le collège
00:33:43sur le lycée
00:33:44j'en sais rien
00:33:44on a arrêté de demander
00:33:45à l'école de tout régler
00:33:46non par contre
00:33:47Alexandre Aspiner
00:33:48c'est la question
00:33:49que je voulais vous poser
00:33:50quand on voit
00:33:51quand même tout ce qu'on demande
00:33:52là cette journée
00:33:53c'est-à-dire
00:33:53ou le fonctionnement
00:33:54des institutions
00:33:55oui l'esprit citoyen
00:33:56est-ce que c'est pas
00:33:57à la base
00:33:57pardon
00:33:58sans en rajouter
00:33:59le rôle quand même
00:34:00de l'école
00:34:00moi j'ai l'impression
00:34:00qu'au fur et à mesure
00:34:01des années
00:34:02quand on parle
00:34:02de cette fameuse journée
00:34:03de la défense
00:34:04et du citoyen
00:34:04on demande tout
00:34:05c'est-à-dire
00:34:05on leur demande
00:34:06de détecter l'illettrisme
00:34:08etc
00:34:08ce serait peut-être
00:34:08du côté de l'école
00:34:09que ça devrait jouer
00:34:10l'esprit patriotique
00:34:11c'est peut-être quand même
00:34:12aussi à l'école
00:34:13qu'on devrait le faire passer
00:34:13par les cours d'histoire
00:34:14par les cours de français
00:34:15parce que je crois
00:34:16qu'on invente des cours
00:34:17comme ça de citoyenneté
00:34:24oui bien sûr
00:34:26vous souvenez-vous
00:34:26c'était l'invention
00:34:28de Gabriel Attal
00:34:29oui moi j'étais quand même
00:34:31très très heureuse
00:34:31que vous soulignez
00:34:35la diversité
00:34:35oui la mixité sociale
00:34:37parce que
00:34:38une des vertus
00:34:39de cette journée
00:34:40c'était effectivement
00:34:41des jeunes
00:34:43qui se rencontrent
00:34:45qui vivent
00:34:45dans des univers
00:34:46obstinément parallèles
00:34:47et qui à l'occasion
00:34:48de cette journée
00:34:49se rencontrent
00:34:49et moi j'ai eu
00:34:50l'occasion
00:34:51d'assister à une journée
00:34:52aux Invalides
00:34:55et c'était assez incroyable
00:34:56de voir des gamins
00:34:57qui parfois
00:34:58ne quittent pas
00:34:59leur territoire
00:35:00arriver aux Invalides
00:35:02dans cet endroit
00:35:04absolument extraordinaire
00:35:06qui incarne
00:35:07si bien la France
00:35:07et je trouve que
00:35:09ça c'est une vraie vertu
00:35:11de cette journée
00:35:11maintenant si on devait
00:35:12faire cette journée
00:35:13Jacques
00:35:14sur 2-3 jours
00:35:15ils peuvent aussi
00:35:16venir tous les jours
00:35:16pas besoin de les loger
00:35:18sur place
00:35:18si on est dans
00:35:21cette hypothèse là
00:35:22c'est-à-dire pas de coucher
00:35:23sur place
00:35:24etc
00:35:24et pour l'école
00:35:26vous savez
00:35:27si on demandait
00:35:28si on laissait l'école
00:35:29être l'école
00:35:31des enseignements fondamentaux
00:35:33et bien on n'aurait pas
00:35:34à se poser cette question
00:35:35aujourd'hui
00:35:36si on ne demandait pas
00:35:36à l'école
00:35:37de faire tout
00:35:37sauf l'école
00:35:38et bien
00:35:39peut-être
00:35:40peut-être qu'on ne demanderait
00:35:40pas tout
00:35:41à la journée
00:35:41et du citoyen
00:35:44on poursuit le débat
00:35:45avec autres
00:35:45oui Jacques
00:35:46en quelques instants
00:35:47parce que j'étais presque
00:35:48à l'heure pour la pub
00:35:49c'était fantastique
00:35:50oui oui
00:35:50il y a quelque chose
00:35:51qui fonctionne pas mal
00:35:52aujourd'hui
00:35:53ce sont la réserve
00:35:54c'est la réserve
00:35:54oui bien sûr
00:35:55mais ça fonctionne
00:35:55justement pas suffisamment
00:35:57oui mais justement
00:35:59c'est ça qu'on devrait développer
00:36:00et là
00:36:01c'est quelque chose
00:36:02qui peut fonctionner
00:36:03donc ça signifie
00:36:05il faut d'abord
00:36:05que nos jeunes
00:36:06aient un métier
00:36:07et une profession
00:36:08et ensuite
00:36:09qu'on les intéresse
00:36:10à la réserve
00:36:11ça peut fonctionner
00:36:12bien sûr
00:36:13aujourd'hui
00:36:13c'est le sens
00:36:16de cette question
00:36:16donnée par le ministre
00:36:18des armées
00:36:18à dire
00:36:19ça va peut-être
00:36:19les sensibiliser davantage
00:36:20on va vraiment
00:36:21leur faire comprendre
00:36:22qu'ils doivent s'engager
00:36:23dans la réserve
00:36:24et créer des vocations
00:36:25bien sûr
00:36:260826 300 300
00:36:27vous appelez
00:36:28vous trouvez que cette journée
00:36:29est formidable
00:36:29ou peut-être qu'au contraire
00:36:30elle a quelques lacunes
00:36:31mais peut-être un peu de positif
00:36:33aussi au micro de Sud Radio
00:36:34ça arrive
00:36:35on le sait
00:36:350826 300 300
00:36:37c'est formidable
00:36:38ça va justement aider
00:36:39nos jeunes
00:36:40peut-être avoir une approche
00:36:41du monde militaire
00:36:41un peu plus concrète
00:36:43un peu plus facile
00:36:44un peu plus encadrée
00:36:45avec une réalité
00:36:46des menaces
00:36:47qui n'est peut-être pas
00:36:47totalement négligeable
00:36:49de déclencher
00:36:49dès le plus jeune âge
00:36:50on rejoindra notamment
00:36:51Hakim
00:36:52qui nous attend déjà
00:36:53au standard
00:36:53vous êtes bien
00:36:54sur Sud Radio
00:36:56on se retrouve
00:36:57dans quelques instants
00:36:58à tout de suite
00:36:59Sud Radio
00:37:02les débats de l'été
00:37:0310h-13h
00:37:05Maxime Liedot
00:37:06toujours en direct
00:37:07sur Sud Radio
00:37:09pendant plus d'une heure
00:37:10et la bonne ambiance
00:37:11règne dans ce studio
00:37:13toujours en compagnie
00:37:14d'Alexandra Spiner
00:37:15enseignante et déléguée spéciale
00:37:16en charge du décrochage scolaire
00:37:18à la région Île-de-France
00:37:18Baptiste Ménard
00:37:19président de l'UEUR républicaine
00:37:21membre du conseil national
00:37:22du parti socialiste
00:37:23et adjoint au maire
00:37:24de Mont-en-Barreu
00:37:25Luc Aplan avait un journaliste
00:37:26au JDD
00:37:27journal du dimanche
00:37:28et Jacques Millard
00:37:29maire de Maison Lafitte
00:37:30et auteur de
00:37:31Bye Bye Démocratie
00:37:32chez La Fontpresse
00:37:33c'est vrai aussi
00:37:34peut-être qu'en réalité
00:37:35à travers cette journée
00:37:36c'est peut-être le vrai sujet
00:37:37on en demande trop
00:37:39c'est-à-dire qu'à la fois
00:37:40il y a la détection
00:37:41de certaines complications
00:37:42au niveau de l'écriture
00:37:43et la lecture
00:37:44ensuite on a la volonté
00:37:45de leur apprendre
00:37:46le fonctionnement
00:37:47des institutions
00:37:47mais on a déjà
00:37:48rogné en réalité
00:37:50sur la plupart
00:37:50de l'enseignement scolaire
00:37:51pour ajouter
00:37:52ici et là
00:37:53des heures d'enseignement
00:37:54comment on appelait ça
00:37:55les heures civiques
00:37:55moi je sais que je faisais ça
00:37:56j'ai toujours trouvé ça inutile
00:37:57est-ce que c'est pas ça aussi
00:37:58le problème
00:37:59c'est-à-dire que
00:37:59par le monde militaire
00:38:00et de plus en plus d'ailleurs
00:38:01les militaires
00:38:02les gendarmes
00:38:02les policiers au sens large
00:38:03on leur demande
00:38:05mais des missions
00:38:05qui ne sont plus
00:38:06les leurs
00:38:06qui ne sont plus
00:38:07le cœur de leur mission
00:38:08Baptiste Ménard
00:38:09non mais attention
00:38:09parce que justement
00:38:11on parlait de la mixité sociale
00:38:12vous avez des jeunes
00:38:13qui participent
00:38:14à cette journée d'appel
00:38:15qui sont en décrochage scolaire
00:38:17et qui par conséquent
00:38:17n'ont pas les cours
00:38:18d'éducation civique
00:38:19qui vous ont laissé
00:38:20un bon souvenir
00:38:20et par ailleurs
00:38:21les profs d'histoire
00:38:21enlèvent souvent
00:38:22les cours d'éducation civique
00:38:23pour attraper
00:38:24les programmes en histoire
00:38:25bien sûr
00:38:25parce qu'ils n'ont pas
00:38:26assez d'heures
00:38:26et par ailleurs
00:38:28ce que vous évoquez
00:38:29pour les policiers
00:38:31pour les militaires
00:38:33est valable également
00:38:33pour les enseignants
00:38:34Alexandra le disait tout à l'heure
00:38:36on demande toujours plus
00:38:37à finalement
00:38:38un certain nombre
00:38:39de corps essentiels
00:38:41de notre pays
00:38:42mais qui ne sont pas
00:38:43respectés
00:38:43à la hauteur
00:38:44de leur engagement
00:38:44et donc ça
00:38:45c'est un paradoxe français
00:38:47c'est un paradoxe français
00:38:48donc non
00:38:48moi sur cette question là
00:38:50moi je considère
00:38:51que le programme
00:38:52de cette journée
00:38:53est intéressant
00:38:54la proposition du ministre
00:38:55est intéressante
00:38:56mais qu'on doit donc
00:38:57faire évoluer le format
00:38:58parce qu'il est bien évident
00:39:00qu'on ne peut pas
00:39:00faire ça en une journée
00:39:01ou alors c'est du cosmétique
00:39:02et ça ne sert à rien
00:39:03donc il faut évoquer
00:39:05l'éventualité
00:39:06que ça se fasse peut-être
00:39:06sur 2-3 jours
00:39:07et que les jeunes
00:39:09qui participent
00:39:10à cette manifestation
00:39:12puissent vraiment
00:39:12prendre conscience
00:39:13des différents enjeux
00:39:14mais je crois
00:39:15pour autant
00:39:16que c'est très important
00:39:17moi je tiens
00:39:18à ce qu'effectivement
00:39:19la question du respect
00:39:20de l'ordre républicain
00:39:21des valeurs démocratiques
00:39:22du fonctionnement
00:39:23de nos institutions
00:39:24doit rester à l'ordre du jour
00:39:25de cette journée d'appel
00:39:260826 300 300
00:39:28bonjour Akim
00:39:29oui bonjour Maxime
00:39:30merci beaucoup
00:39:31de nous avoir rappelé
00:39:32vous êtes prof au lycée
00:39:33vous êtes prof au lycée
00:39:35et vous comment vous accueillez
00:39:36cette initiative
00:39:36c'est une bonne idée
00:39:37ou au contraire
00:39:38surtout pas
00:39:38arrêtez de nous envahir
00:39:39avec des choses inutiles
00:39:40non non je l'accueille
00:39:42très très favorablement
00:39:43vous savez j'ai des élèves
00:39:45alors j'enseigne
00:39:47en lycée professionnel
00:39:48et moi j'ai des élèves
00:39:49tout à l'heure
00:39:49un des intervenants
00:39:51je crois que c'est le maire
00:39:52de la fitte
00:39:55de Maison Lafitte
00:39:55Jacques Millard
00:39:56ouais Maison Lafitte
00:39:57j'allais dire
00:39:57la fitte sur l'autre
00:39:58qui est sans doute
00:40:00un très beau village
00:40:00mais moins beau
00:40:01que Maison Lafitte
00:40:02dirigé par Jacques Millard
00:40:03voilà je dois vous le dire
00:40:04voilà
00:40:04il y a quelques encabeurs
00:40:06d'ici en fait
00:40:06et il me montre
00:40:08des vidéos
00:40:09ils me montrent des photos
00:40:10de ce qu'ils font
00:40:11ils se sont engagés
00:40:12et ils sont dans la réserve
00:40:13et il faut voir la fierté
00:40:16il faut voir leur fierté
00:40:17ils sont très heureux
00:40:18de s'être engagés
00:40:19ils ont trouvé
00:40:20si vous voulez
00:40:21un sens à leur vie
00:40:22et beaucoup en fait
00:40:24si vous voulez
00:40:24se disent
00:40:25bah finalement
00:40:25je crois que je vais m'engager
00:40:26je vais m'engager dans l'armée
00:40:28ça peut susciter des vocations
00:40:30et tout ce qui peut permettre
00:40:32en fait
00:40:32d'intéresser les jeunes
00:40:34aux questions de défense nationale
00:40:35aux questions
00:40:37et de les sensibiliser
00:40:39si vous voulez
00:40:39à l'appartenance
00:40:40d'une nation
00:40:41c'est très très important
00:40:42tout à l'heure
00:40:43votre intervenant a dit
00:40:44il ne faut pas non plus
00:40:46comment dire
00:40:47il ne faut pas
00:40:48écarter l'idée
00:40:50de
00:40:50comment dire
00:40:51de renforcer
00:40:51l'importance
00:40:53de rappeler
00:40:54ce que c'est
00:40:54que les valeurs républicaines
00:40:56c'est Mathis Renard
00:40:56qui disait ça tout à l'heure
00:40:57voilà
00:40:58bien sûr qu'il a raison
00:40:59on ne peut pas tout faire
00:41:01mais je pense
00:41:01qu'il y a une approche
00:41:03un petit peu
00:41:03de l'armement
00:41:04ça ne peut que faire du bien
00:41:07à tous ces jeunes gens
00:41:08et je pense que
00:41:10moi avec le recul
00:41:11je pense que c'était
00:41:13une erreur
00:41:13cette suppression
00:41:14du service national
00:41:15je pense que c'était
00:41:16une erreur
00:41:16une grande erreur
00:41:17suspension
00:41:19pas suppression
00:41:20il y a Jacques Millard
00:41:22qui depuis justement
00:41:23ce beau village
00:41:23de Maison Lafitte
00:41:24essaye de faire
00:41:26de l'écho
00:41:26dans ce studio
00:41:27sur la suspension
00:41:29mais en fait
00:41:30quand je vous écoute
00:41:31à Kim
00:41:32j'ai l'impression
00:41:32que c'est presque
00:41:33complémentaire
00:41:34avec votre métier
00:41:35cette journée
00:41:36c'est à dire que vous
00:41:36vous avez quand même
00:41:37la partie presque théorique
00:41:38qui est très importante
00:41:39vraiment apprendre
00:41:40aux jeunes
00:41:41les fondamentaux
00:41:42et il y a cette journée
00:41:43qui viendrait apporter
00:41:44peut-être un aspect
00:41:45plus concret à tout ça
00:41:46mais bien sûr
00:41:47c'est pas
00:41:48en fait
00:41:49l'un n'empêche pas l'autre
00:41:51on peut très bien
00:41:52se compléter
00:41:53puis si vous voulez
00:41:54nous on a toujours
00:41:55les retours
00:41:55nous en tant qu'enseignants
00:41:56vous savez les élèves
00:41:57ils nous parlent
00:41:58ils nous parlent
00:41:59de ces journées d'appel
00:42:00ils nous disent
00:42:00demain monsieur
00:42:01je ne serai pas là
00:42:02parce qu'il y a une journée
00:42:02d'appel
00:42:03et ils nous disent
00:42:04leurs sentiments
00:42:05donc en fait
00:42:05c'est un lien supplémentaire
00:42:07c'est à dire que c'est
00:42:07même un moyen de dialogue
00:42:08avec les uns
00:42:09les autres
00:42:09pour raconter un peu
00:42:10ce qui s'est passé
00:42:11ce qu'ils ont vu
00:42:12bien sûr
00:42:13et puis à cet âge-là
00:42:14à 16 ans
00:42:15si à 16 ans
00:42:16tu ne peux pas faire
00:42:18plusieurs choses
00:42:20à la fois
00:42:21bon bah
00:42:22c'est inquiétant
00:42:23c'est très bien
00:42:24et j'espère que
00:42:25alors tout à l'heure
00:42:26a été évoqué
00:42:27le fait qu'une journée
00:42:28peut-être que c'est pas assez
00:42:29c'est vrai que
00:42:30si on y réfléchit bien
00:42:31alors je sais qu'il y a le problème
00:42:33de l'hébergement
00:42:33mais quand les gens
00:42:34n'habitent pas trop loin
00:42:35des casernes
00:42:38bah si on va revenir
00:42:39une deuxième fois
00:42:39voir une troisième fois
00:42:41si une semaine
00:42:4215 jours
00:42:43c'est bien
00:42:43vous savez qu'il y a déjà
00:42:44le SNU
00:42:45moi j'ai envoyé mon fils
00:42:46au SNU
00:42:46c'était le service national
00:42:48universel
00:42:48bon qui a été une catastrophe
00:42:49financière aussi
00:42:50mais
00:42:51ouais ouais ouais
00:42:52bien sûr
00:42:52il est toujours question de sous
00:42:54bien sûr
00:42:55il est toujours question d'argent
00:42:56mais apparemment
00:42:57on va augmenter
00:42:57les budgets militaires
00:42:58il paraît qu'on va être
00:42:59envahis par monsieur Poutine
00:43:01bon enfin bon bref
00:43:03mais je pense que
00:43:05il faut pas
00:43:06je crois
00:43:07malheureusement
00:43:08je sais qu'on cherche
00:43:08beaucoup d'argent
00:43:09mais il faut pas compter
00:43:10dans ce domaine
00:43:11la formation des jeunes
00:43:12elle doit être
00:43:13et après tout
00:43:13on met sur l'avenir
00:43:14donc pas de petits
00:43:15pas de petits arrangements
00:43:17financiers à ce niveau là
00:43:18merci beaucoup à Kim
00:43:18de nous avoir appelé
00:43:190826 300 300
00:43:21et d'avoir partagé
00:43:22votre expérience
00:43:23votre avis
00:43:23sur cette journée
00:43:25militarisée
00:43:25du citoyen
00:43:26et de la défense
00:43:27c'est vrai autour de la table
00:43:28qu'en réalité
00:43:28on peut voir ça comme
00:43:29un véritable exercice
00:43:31complémentaire
00:43:31mon cher Jacques Millard
00:43:33vous parliez de suspension
00:43:34mais peut-être que là
00:43:35on va trouver un équilibre
00:43:36entre les militaires
00:43:36et l'éducation nationale
00:43:37Maxime
00:43:38Maxime
00:43:38je crois que
00:43:39Hakim le dit très bien
00:43:41il faut que ça soit
00:43:42un pied à l'étrier
00:43:43c'est-à-dire qu'on informe
00:43:47qu'il y a des possibilités
00:43:48notamment dans les forces armées
00:43:49françaises
00:43:51notamment à travers la réserve
00:43:52et l'engagement
00:43:54des métiers
00:43:55mais il faut aller au-delà
00:43:57donc il faut à la limite
00:43:58peu importe
00:43:59c'est vrai
00:44:00si cette journée
00:44:01insiste
00:44:03sur justement
00:44:04ce pied à l'étrier
00:44:06ça peut être
00:44:07tout à fait bénéfique
00:44:08autour de la table
00:44:10c'est vrai
00:44:10ce que dit Jacques
00:44:11ça peut être bénéfique
00:44:12peut-être au point
00:44:13d'en faire un petit sas
00:44:15en réalité
00:44:15avant l'engagement
00:44:16dans la réserve
00:44:17c'est-à-dire de dire aux jeunes
00:44:18écoutez vous pouvez faire
00:44:19de la réserve
00:44:19faites-le
00:44:20et directement
00:44:21on vous met
00:44:21comme disait Jacques
00:44:22pied à l'étrier
00:44:23c'est-à-dire
00:44:23on vous place
00:44:24très gentiment
00:44:25le petit formulaire
00:44:26et on vous encourage
00:44:27vivement à y aller
00:44:28je crois que c'est à partir
00:44:28de 18 ans
00:44:29donc ça pourrait être
00:44:30totalement compatible
00:44:31et le but c'est vraiment
00:44:32le mot est peut-être
00:44:33un peu fort
00:44:34mais de faire un petit
00:44:34embrigadement
00:44:35c'est-à-dire d'aller
00:44:36renforcer
00:44:37c'est clairement assumé
00:44:38c'est une passerelle
00:44:38vers le recrutement
00:44:39donc c'est très clairement
00:44:40assumé
00:44:41je trouve ça très bien
00:44:42oui
00:44:43qui est la volonté
00:44:45de susciter l'engagement
00:44:47dans la réserve
00:44:47c'est positif
00:44:48puis surtout
00:44:49c'est de le faire connaître
00:44:50parce qu'en réalité
00:44:51il y a beaucoup de jeunes
00:44:52qui ignorent
00:44:53qu'ils ont la possibilité
00:44:54de s'engager
00:44:55dans la réserve
00:44:56qui ne connaissent pas
00:44:56comment s'y intégrer
00:44:59par quel processus
00:45:01etc
00:45:01donc ça c'est
00:45:02effectivement positif
00:45:04et ce serait
00:45:04une manière
00:45:04de le diffuser
00:45:05de manière
00:45:06la plus large possible
00:45:08mais c'est vrai
00:45:08que beaucoup de jeunes
00:45:09ignorent
00:45:09mais il y a aussi
00:45:10la question
00:45:11de l'image
00:45:12que renvoie aujourd'hui
00:45:13le métier de militaire
00:45:15souvent
00:45:15dans le débat
00:45:16dans les discours politiques
00:45:17parfois à gauche
00:45:18on dévalorise
00:45:19la profession
00:45:21de militaire
00:45:22moi je pense
00:45:23qu'effectivement
00:45:24cette journée
00:45:24ne suffira pas
00:45:25que c'est un imaginaire
00:45:26global
00:45:27qu'il faut remettre en place
00:45:28on l'a dit
00:45:29ça passe par l'école
00:45:30ça passe par le sport
00:45:31par exemple
00:45:32et notre éditeur
00:45:34l'évoquait
00:45:35il y a la question
00:45:36du service militaire
00:45:38plus largement
00:45:39voilà
00:45:39il faut rappeler
00:45:40qu'il y a tout de même
00:45:40des pays dans le monde
00:45:41qui font toujours
00:45:41un service militaire
00:45:42et même qui le renforcent
00:45:43je me marre
00:45:44de vous couper sur ça
00:45:45Lucas
00:45:45le service obligatoire
00:45:46pour les hommes
00:45:46et volontaire pour les femmes
00:45:47c'est le cas en Lituanie
00:45:48en Lituanie
00:45:49en Croatie
00:45:49depuis plusieurs années
00:45:50sans doute
00:45:51dû à la menace russe
00:45:52et puis même
00:45:53tous ceux qui souhaitent
00:45:54vraiment insister
00:45:55sur la volonté
00:45:55d'élargir le panier
00:45:56des volontaires
00:45:57c'est le cas en Pologne
00:45:58c'est le cas en Estonie
00:45:58c'est le cas en Norvège
00:45:59donc c'est de toute façon
00:46:00un mouvement européen
00:46:01et plus encore qu'européen
00:46:03moi je pense par exemple
00:46:03à la Corée du Sud
00:46:05où même des joueurs
00:46:06de foot professionnels
00:46:08qui gagnent des millions
00:46:09rentrent
00:46:10bon ils sont
00:46:10parfois
00:46:11c'est le cas des fameuses
00:46:12K-pop aussi
00:46:13en Corée du Sud
00:46:13parfois c'est décalé
00:46:15mais ils vont tout de même
00:46:16faire leur service militaire
00:46:17et ça montre bien
00:46:17ce que vous évoquiez
00:46:18sur la mixité sociale
00:46:19c'est-à-dire que
00:46:19ça loge tout le monde
00:46:20à la même enseigne
00:46:21et à la même enseigne
00:46:23en l'occurrence
00:46:23autour de valeurs communes
00:46:25et de valeurs patriotiques
00:46:26de défense du pays
00:46:27et c'est vrai qu'on peut
00:46:28réfléchir à quelque chose
00:46:31qui reviendrait
00:46:31à cette dimension-là
00:46:33en tout cas
00:46:34on voit bien
00:46:35que ça fait réagir
00:46:35et on en saura
00:46:36sans doute plus
00:46:37d'ici la rentrée
00:46:38je crois que ça sera
00:46:39mis très précisément
00:46:40en place pour l'automne
00:46:41qui arrive
00:46:42donc on en saura
00:46:43certainement plus
00:46:44notamment sur le coût
00:46:45qui ne manquera pas
00:46:46forcément de faire débattre
00:46:47mais en tout cas
00:46:48c'est une initiative
00:46:49plus ou moins saluée
00:46:51autour de la table
00:46:52la journée du citoyen
00:46:53militarisé
00:46:54la solution pour former
00:46:55nos jeunes
00:46:56c'est aussi la question
00:46:56qu'on vous posait
00:46:57au micro sur les réseaux sociaux
00:46:59de Sud Radio
00:47:00et sur l'application
00:47:01notamment avec
00:47:02ou non
00:47:03enfin pour vous
00:47:04non
00:47:04la solution pour former
00:47:05les jeunes
00:47:06ce n'est pas le service
00:47:07Yembert qui dit
00:47:08il faudrait déjà
00:47:09qu'on arrive à instaurer
00:47:11le respect dans les classes
00:47:12avant de le faire croire
00:47:13que ça pourra être fait
00:47:14avec un point de vue
00:47:16militaire
00:47:17et puis ensuite
00:47:17former les jeunes
00:47:18former à quoi
00:47:19faisons en sorte déjà
00:47:20que l'école leur enseigne
00:47:21les savoirs fondamentaux
00:47:22c'est ce que vous disiez
00:47:23notamment Alexandra
00:47:24avec la même bande
00:47:25de mousquetaires
00:47:25pour faire ailler
00:47:26autour de l'actualité
00:47:27on se retrouve
00:47:27dans quelques instants
00:47:29il y a Jamel
00:47:30qui est à la réalisation
00:47:31de cette émission
00:47:31qui a laissé
00:47:33on va dire
00:47:34échapper un rire
00:47:34peut-être pas narquois
00:47:35mais en tout cas
00:47:36totalement méprisant
00:47:37je ne l'oublierai pas
00:47:38vous les aimez bien
00:47:38sur Sud Radio
00:47:40on se retrouve
00:47:40dans quelques instants
00:47:41tout de suite
00:47:43Sud Radio
00:47:45les débats de l'été
00:47:4610h-13h
00:47:48Maxime Liedot
00:47:49tout sort en direct
00:47:50sur Sud Radio
00:47:51avec vos débatteurs
00:47:53vos débats
00:47:54évidemment
00:47:54autour de l'actualité
00:47:55du jour
00:47:55sur Sud Radio
00:47:56l'application
00:47:57les réseaux sociaux
00:47:58et le numéro
00:47:58que vous connaissez
00:47:590800
00:48:0026, 300, 300
00:48:02pour cette question
00:48:02qui vous concerne
00:48:03est-ce que vous avez
00:48:04l'habitude
00:48:04et c'est un vrai sujet
00:48:05est-ce que vous avez
00:48:06l'habitude
00:48:06peut-être en sortant
00:48:07du restaurant
00:48:08de votre café
00:48:09de mettre
00:48:10quoi ?
00:48:11un petit pourboire
00:48:12le petit billet
00:48:13qui vous restait
00:48:14de la monnaie
00:48:14dans le petit cochon
00:48:16qui était sur
00:48:16le fameux comptoir
00:48:18à la sortie du restaurant
00:48:19ou alors dans la coupelle
00:48:20dans laquelle
00:48:20on vous apportait l'addition
00:48:21parce que c'est la une
00:48:22de Nice matin
00:48:23et j'avais envie
00:48:24qu'on en parle
00:48:24est-ce bientôt
00:48:25la fin des pourboires
00:48:27c'est en tout cas
00:48:27ce dont le journal
00:48:29s'inquiète
00:48:30la fin des pourboires
00:48:31avec un grand point
00:48:31d'interrogation
00:48:32et c'est vrai
00:48:33que non seulement
00:48:34les pourboires
00:48:34disparaissent
00:48:35mais alors en plus
00:48:35ça devient
00:48:36mais vraiment
00:48:36que nenni
00:48:37c'est-à-dire
00:48:38quelques pièces
00:48:39quelques centimes
00:48:40et puis il y a
00:48:41surtout une inquiétude
00:48:42qui est que vous le savez
00:48:42depuis le 1er janvier 2022
00:48:44les pourboires
00:48:45peuvent bénéficier
00:48:46d'une exonération
00:48:47de cotisations sociales
00:48:48et d'impôts sur le revenu
00:48:49et pour en bénéficier
00:48:50il fallait gagner
00:48:51moins de 2200 euros net
00:48:53par mois
00:48:54donc soit 1,6 fois le SMIC
00:48:56et cette mesure-là
00:48:57a été reconduite
00:48:58chaque année
00:48:59sauf que pour le projet
00:49:00de loi de finances 2026
00:49:01on pourrait mettre
00:49:02un terme à ça
00:49:03donc forcément
00:49:04ça génère une immense
00:49:05inquiétude
00:49:06parce que pour ceux
00:49:06qui travaillent
00:49:07qui sont parfois serveurs
00:49:08qui sont dans les restaurants
00:49:08ça permet d'avoir
00:49:10un petit complément de revenu
00:49:11qu'on peut se mettre pour soi
00:49:12et puis forcément
00:49:12pour les patrons
00:49:13ça permet aussi
00:49:14d'avoir des arguments
00:49:15en disant
00:49:15ici les clients sont généreux
00:49:16vous autour de la table
00:49:17rapidement
00:49:17est-ce que vous avez
00:49:18l'habitude peut-être
00:49:19d'avoir ce réflexe
00:49:20de mettre quelques pourboires
00:49:22en liquide autour de la table
00:49:23Lucas ?
00:49:24Moi à titre personnel
00:49:25c'est quand je trouve
00:49:27que le service
00:49:27a été de qualité
00:49:28donc ça peut arriver
00:49:28très souvent
00:49:29maintenant
00:49:30j'aimerais pas
00:49:31que dans ce débat
00:49:31on fasse passer l'idée
00:49:33ou une dimension
00:49:34que les français
00:49:35seraient des radins
00:49:36parce que je pense
00:49:37qu'il y a beaucoup de choses
00:49:37qui peuvent expliquer
00:49:38cette question du pourboire
00:49:40déjà on n'a pas
00:49:40une culture du type
00:49:41comme on dit aux Etats-Unis
00:49:43donc c'est différent
00:49:45en France
00:49:45j'aimerais pas non plus
00:49:47qu'on fasse en sorte
00:49:49que le client
00:49:50remplace
00:49:51les prérogatives
00:49:52si je puis dire
00:49:53des employeurs
00:49:53c'est-à-dire que la question
00:49:54du salaire
00:49:55elle est très importante
00:49:56mais c'est d'abord
00:49:56aux employeurs
00:49:57et on peut discuter
00:49:58des taxes etc
00:49:59de mieux payer
00:50:01leurs employés
00:50:02en réalité
00:50:03des études montrent
00:50:04que les français
00:50:05donnent volontiers
00:50:06du pourboire
00:50:07quand il y a une solution
00:50:08dématérialisée simple
00:50:10parce que c'est ça
00:50:11le nerf de la guerre
00:50:12c'est le fait que
00:50:13l'argent liquide
00:50:14disparaît de plus en plus
00:50:15récemment
00:50:16le garde des Sceaux
00:50:17Gérald Darmanin
00:50:18évoquait
00:50:18l'hypothèse
00:50:20de supprimer
00:50:21complètement
00:50:21l'argent liquide
00:50:22pour lutter
00:50:23contre le narcotrafic
00:50:24donc on voit
00:50:24qu'on va
00:50:25dans un sens
00:50:26encore moins
00:50:27d'argent liquide
00:50:28et
00:50:28d'argent liquide
00:50:29pardon
00:50:29et donc voilà
00:50:30je pense qu'il faut
00:50:32savoir raison garder
00:50:33sur ce sujet
00:50:34on en donne moins
00:50:35de pourboire aujourd'hui
00:50:37mais il y a
00:50:38beaucoup de facteurs
00:50:38qui l'expliquent
00:50:39Autour de la table
00:50:40Alexandra Spinner
00:50:41Baptiste Ménard
00:50:42est-ce que vous
00:50:42vous êtes
00:50:43Jacques Millard
00:50:44allez-y est-ce qu'à Maison Lafitte
00:50:45vous avez arrosé
00:50:46tous les restaurants
00:50:47de votre commune
00:50:48d'immenses pourboires
00:50:49non mais je vais vous dire
00:50:51en réalité
00:50:53on est sur un sujet
00:50:54qui peut effectivement
00:50:55susciter la colère
00:50:56si c'est supprimé
00:50:57mais ce que je constate
00:50:59ce que je constate
00:51:01quand vous payez maintenant
00:51:02par la carte bleue
00:51:03c'est-à-dire une carte bancaire
00:51:05vous avez
00:51:06la possibilité
00:51:08de laisser
00:51:08en supplément
00:51:09selon des tarifs
00:51:11qui sont pré
00:51:12inscrits
00:51:13un pourboire
00:51:14oui seulement
00:51:15le problème de ça
00:51:16c'est que les propriétaires
00:51:17de restaurants
00:51:18donc les chefs
00:51:19vous disent qu'en réalité
00:51:20c'est taxé après
00:51:21parce que comme vous le recevez
00:51:22par paiement bancaire
00:51:23vous avez une ligne
00:51:24à la fin du mois
00:51:25et donc c'est taxé
00:51:26c'est taxé sur un argent
00:51:27qui ne vous appartient pas
00:51:28c'est-à-dire que le patron
00:51:29reçoit l'argent
00:51:30et sur la totalité
00:51:32de l'argent
00:51:32ils doivent le redistribuer
00:51:33et quand ils redistribuent
00:51:35c'est de l'argent taxé
00:51:36donc ils sont taxés
00:51:37sur un argent
00:51:37qui ne leur appartient pas
00:51:38c'est là où il risque
00:51:40d'y avoir la révolte
00:51:41c'est que si vous commencez
00:51:42à taxer
00:51:43je dirais
00:51:44ces petits bénéfices
00:51:45et bien
00:51:46vous avez suscité
00:51:47la colère
00:51:48et les gilets jaunes
00:51:49ne sont pas très loin
00:51:51Alexandra Spiner
00:51:52oui en fait
00:51:54tout le débat
00:51:54c'est l'exonération fiscale
00:51:56évidemment que c'est plutôt ça
00:51:57est-ce que vous vous donnez
00:51:57un peu dans les pauvres
00:51:58mais évidemment
00:51:58je donne toujours
00:51:59parce que je trouve que d'abord
00:52:00c'est un métier très difficile
00:52:02très difficile
00:52:03et que souvent
00:52:05on a la chance quand même
00:52:06d'avoir des gens
00:52:07qui sont investis
00:52:09dans leur métier
00:52:09qui ont envie de faire plaisir
00:52:10donc évidemment
00:52:12je donne des pourboires
00:52:13mais il y a aussi
00:52:16l'aspect
00:52:18c'est vrai qu'on a
00:52:19de moins en moins
00:52:19d'espèces
00:52:20donc tout se fait
00:52:22il y a une espèce
00:52:23de généralisation
00:52:23d'utilisation
00:52:24de la carte bancaire
00:52:25donc évidemment
00:52:25que les pourboires
00:52:27maintenant
00:52:27on peut les donner
00:52:28par carte bancaire
00:52:29mais je comprends
00:52:30que les professionnels
00:52:33se révoltent
00:52:34parce que c'est quand même
00:52:35c'était quand même
00:52:36un petit supplément
00:52:37très appréciable
00:52:37et moi je pense à tous
00:52:38ceux qui peuvent être serveurs
00:52:39le temps d'une saison
00:52:40peut-être l'été
00:52:41ou pendant les vacances
00:52:42c'est vrai que c'est toujours pratique
00:52:43à la fin de la saison
00:52:44d'avoir pu récolter
00:52:45sur les deux semaines de vacances
00:52:46peut-être 100
00:52:47150 euros
00:52:48à force de ramasser
00:52:48tous les jours
00:52:49la petite pièce
00:52:50le petit billet de 5
00:52:51dans les salons
00:52:52autour des tables
00:52:53mais c'est l'éternelle
00:52:54obsession française
00:52:55de vouloir taxer
00:52:55taxer
00:52:56c'est ridicule
00:52:57Baptiste Lénard
00:52:58ça vous fait sourire ça
00:52:59taxer
00:53:00taxer
00:53:00il m'arrive aussi
00:53:03de donner des pourboires
00:53:04c'est vrai qu'Alexandra a dit
00:53:06ce sont des métiers
00:53:06très difficiles
00:53:07avec des horaires
00:53:09compliqués
00:53:10et avec un rythme intense
00:53:12et avec des demandes
00:53:13des clients
00:53:13de plus en plus
00:53:14insistantes
00:53:15et pressantes
00:53:16donc moi je trouve ça normal
00:53:17après c'est vrai que
00:53:18depuis quelques temps
00:53:19dans les restaurants
00:53:21notamment
00:53:21a émergé l'idée
00:53:22qu'on paye en fait
00:53:23à la fin
00:53:24en réalité ça vient du Covid
00:53:27comme on avait
00:53:27interdiction de contact
00:53:28pour la monnaie etc
00:53:29mais ce qui pose d'ailleurs
00:53:31des problèmes
00:53:31c'est à dire que des fois
00:53:32on ne sait plus
00:53:32non plus à qui on donne
00:53:33parce qu'avant
00:53:34il y avait aussi
00:53:35le geste symbolique
00:53:35de dire je donne
00:53:36au serveur
00:53:37qui m'a servi
00:53:38mais c'est pour ça
00:53:39que je parlais
00:53:39des petits cochons
00:53:40parce que sur les comptoirs
00:53:41vous savez que vous aviez le nom
00:53:42les serveurs disent
00:53:43qu'au final
00:53:44ils sont plutôt contents
00:53:45enfin moi à chaque fois
00:53:46que je leur pose la question
00:53:47ils sont plutôt contents
00:53:47parce qu'ils disent
00:53:48qu'à la fin au moins
00:53:49tout le monde
00:53:49tout le monde
00:53:50tout le monde prend une part
00:53:51alors après sur la question
00:53:52effectivement
00:53:53c'est celle de l'exonération fiscale
00:53:55qui existait jusqu'à présent
00:53:56on sait que monsieur Bayrou
00:53:57cherche les économies partout
00:54:00quand il n'est pas occupé
00:54:01à autre chose
00:54:02et que par conséquent
00:54:03ça fait partie des hypothèses
00:54:06donc il y a un émoi particulier
00:54:08dans la profession
00:54:09j'ai vu les déclarations
00:54:10du chef Thierry Marx
00:54:11il va falloir y regarder
00:54:12être très attentif
00:54:13Thierry Marx sera d'ailleurs
00:54:13notre grand invité
00:54:15entre midi 30 et 13h
00:54:16ce jeudi
00:54:17pour parler de la situation
00:54:17des restaurateurs
00:54:18donc transition parfaite
00:54:20je vous remercie mon cher Baptiste
00:54:21situation des restaurateurs
00:54:22qui est quand même catastrophique
00:54:24donc
00:54:24perdre du chiffre d'affaires
00:54:25de 15 à 20%
00:54:26absolument
00:54:27mais vous parliez
00:54:28des Etats-Unis
00:54:29il faut quand même préciser
00:54:30qu'aux Etats-Unis
00:54:30le pourboire n'est pas
00:54:32réellement le pourboire
00:54:34parce qu'il est obligatoire
00:54:35en réalité
00:54:35bien sûr
00:54:36c'est ce qui paye le service
00:54:38en l'occurrence
00:54:38absolument
00:54:39donc
00:54:39quand vous dites
00:54:41il ne faudrait pas
00:54:42que le pourboire
00:54:43se substitue
00:54:44à l'employeur
00:54:46c'est ce qui se passe
00:54:47en réalité aux Etats-Unis
00:54:49puisque le pourboire
00:54:50vous ne pouvez pas sortir
00:54:50d'un restaurant aux Etats-Unis
00:54:52sans payer le pourboire
00:54:53parce qu'il est obligatoire
00:54:54donc c'est pas tout à fait
00:54:55un pourboire
00:54:55ici en France
00:54:56la tradition
00:54:57dans notre pays
00:54:58c'est que le pourboire
00:54:59il sert à manifester
00:55:00à récompenser
00:55:01une sympathie
00:55:03et puis à dire merci
00:55:04tout simplement
00:55:050826 300 300
00:55:07bonjour Gilles
00:55:07oui bonjour
00:55:10bonjour bonjour
00:55:10merci beaucoup
00:55:11de nous appeler
00:55:12sur Sud Radio
00:55:13vous êtes restaurateur
00:55:14est-ce que vous confirmez
00:55:15la discussion
00:55:15qu'on est en train d'avoir
00:55:16autour de la table
00:55:17est-ce que vous constatez
00:55:17malheureusement
00:55:18des clients
00:55:18qui ont du mal
00:55:20mais pas parce qu'ils sont radins
00:55:21mais uniquement
00:55:21parce qu'ils n'ont plus
00:55:22le réflexe
00:55:22de ce pourboire
00:55:23oui ça c'est vrai
00:55:26qu'on le constate
00:55:27on le constate
00:55:28nous avons engagé
00:55:31notre activité
00:55:32il y a 5 ans
00:55:33en reprenant l'établissement
00:55:34et c'est vrai
00:55:35qu'on a tout simplement
00:55:38très rapidement constaté
00:55:39que même pour un espresso
00:55:41le petit espresso du matin
00:55:42c'était la carte bleue
00:55:44qui était dégainée
00:55:46et donc tout simplement
00:55:47par souci de gestion
00:55:49parce qu'on se retrouvait
00:55:50le soir mon épouse
00:55:51à la compta
00:55:52avec des tickets
00:55:54des tas de tickets
00:55:55incroyables
00:55:56donc on a mis
00:55:57un minimum
00:55:58de somme
00:56:00en dessous duquel
00:56:03on ne pouvait pas
00:56:04accepter la carte bleue
00:56:05sinon ça devenait
00:56:06difficile à gérer
00:56:08puisque nous ne sommes
00:56:09que tous les deux
00:56:10tout simplement
00:56:10donc petit établissement
00:56:12avec beaucoup de travail
00:56:13bon et puis des soucis
00:56:14je vous en passe
00:56:17depuis 5 ans
00:56:17puisqu'on a attaqué
00:56:18en 2000
00:56:18avec un plein Covid
00:56:19avec un tas
00:56:20de tracas
00:56:22mais alors après
00:56:24il y a certainement
00:56:25le pouvoir d'achat
00:56:25je ne fais pas
00:56:27un dessin
00:56:28c'est que la situation
00:56:29elle est très compliquée
00:56:30mais surtout
00:56:31que vous avez vu
00:56:31ce qu'on veut faire
00:56:33à partir du 1er janvier
00:56:332028
00:56:34c'est-à-dire remettre
00:56:35les charges sociales
00:56:38sur les pourboires
00:56:40c'est-à-dire que là
00:56:40vous en êtes exonéré
00:56:41le but est à nouveau
00:56:42de les retaxer
00:56:42oui mais c'est terrible
00:56:47alors là je suis
00:56:48au moment de préparation
00:56:49du service
00:56:49donc il faudrait
00:56:50une heure
00:56:51pour parler de tout ça
00:56:52mais aujourd'hui
00:56:53moi je résumerai
00:56:54je résumerai en disant
00:56:55qu'il faut être
00:56:55complètement fou
00:56:56pour être indépendant
00:56:58artisan
00:56:59bon carfetier
00:57:01etc
00:57:01parce que si on ramène
00:57:02ça aux heures
00:57:03heureusement
00:57:04que nous avons
00:57:05des satisfactions
00:57:05et que je passe
00:57:06mes matinées
00:57:07à rigoler
00:57:07et à blaguer
00:57:09et à refaire le monde
00:57:10mais c'est tout
00:57:12mais sinon c'est compliqué
00:57:13vous êtes du côté
00:57:14vous êtes du côté
00:57:15de PQE c'est ça Gilles ?
00:57:17oui exactement
00:57:17mais alors vous
00:57:18le village
00:57:19oui pardon
00:57:20non non non
00:57:21allez-y le village
00:57:21du bonheur
00:57:22visiblement
00:57:23non non
00:57:23c'est le village
00:57:24d'où est originaire
00:57:26Christophe Furios
00:57:26pour un petit histoire
00:57:27c'est le fièvre du rugby
00:57:30ici
00:57:30bien sûr
00:57:31donc c'est pour ça
00:57:32que vous êtes habitué
00:57:33de sur le radio
00:57:33radio du rugby aussi
00:57:34mais vous
00:57:35dans votre village
00:57:36vous avez quand même
00:57:36je ne sais pas
00:57:37par exemple
00:57:37un distributeur
00:57:38et d'ailleurs
00:57:39je m'excuse
00:57:40je m'excuse
00:57:40de vous couper
00:57:41je fais un salut
00:57:42très très fraternel
00:57:43notre Daniel
00:57:44Hérérot National
00:57:45qui a un petit message
00:57:47personnel
00:57:47lorsque j'étais ado
00:57:50et pleine de fougue
00:57:51on avait échangé
00:57:53je m'étais permis
00:57:54de lui faire
00:57:54deux ou trois mètres
00:57:55il m'a toujours répondu
00:57:56donc c'est quelqu'un
00:57:56qui reste à mon coeur
00:57:57pour toujours
00:57:58mais oui
00:57:58c'est la grande équipe
00:57:59c'est la grande équipe
00:58:00sur radio
00:58:00mais du côté de PQE
00:58:01je me permettais
00:58:02de vous poser la question
00:58:03vous avez par exemple
00:58:04à proximité de votre restaurant
00:58:06je ne sais pas
00:58:06des distributeurs
00:58:07potentiellement
00:58:08que les clients pensent
00:58:08non
00:58:09non
00:58:10c'est terrible
00:58:11non
00:58:12dans notre village
00:58:13village de 1000
00:58:141500 habitants
00:58:15je crois
00:58:16quelque chose de près
00:58:16pas de distributeur
00:58:18le premier distributeur
00:58:19il est à 40 km
00:58:20aucun distributeur du tout
00:58:21non
00:58:22non
00:58:22non
00:58:23zéro
00:58:23donc forcément
00:58:25si en plus
00:58:25on veut lâcher un petit billet
00:58:26passer à la boulangerie
00:58:27potentiellement le matin
00:58:28garder un peu de monnaie
00:58:29le réflexe est plus compliqué
00:58:30et bien
00:58:32ce que je sais
00:58:32évidemment
00:58:33c'est que la boulangerie
00:58:34bon ben pareil
00:58:34des petits achats
00:58:35bon la baguette
00:58:36bon nous c'est l'espresso
00:58:37mais des petits achats
00:58:40bon ben
00:58:41inutile de vous dire
00:58:42que ça se fait
00:58:43de plus en plus
00:58:44avec la carte bleue
00:58:45bien sûr
00:58:45et Gilles
00:58:46avant que vous filiez
00:58:47votre service
00:58:48parce que vous n'allez pas tarder
00:58:49dans une vingtaine de minutes
00:58:50quel est le nom de votre restaurant ?
00:58:53le plan de shot
00:58:54le plan de shot
00:58:54pour de nouveau
00:58:55un rappel rugbystique
00:58:56j'étais
00:58:57en occitan
00:58:59c'est le bout de bois
00:59:00littéralement
00:59:01c'est lié
00:59:01au trophée
00:59:03que tout rugbyman
00:59:04rêve de toucher
00:59:05et qu'on a eu la chance
00:59:06nous de toucher
00:59:07lorsque j'encadrais
00:59:08une équipe de jeunes
00:59:09de jeunes fougueux
00:59:11il y a sept ans
00:59:12je m'étais mis
00:59:13en dehors du terrain
00:59:13et là je reviens
00:59:14sur le prêt
00:59:15avec grand plaisir
00:59:17avec la même bande
00:59:18et puis d'autres
00:59:18joyeux lurons
00:59:20pleins de motivation
00:59:21et on s'y remet
00:59:23le plan de shot
00:59:24à Pépieu
00:59:25le plan de shot
00:59:25à Pépieu
00:59:26et là si j'y vais ce midi
00:59:27qu'est-ce qu'on mange de bon Gilles ?
00:59:29parce que moi je suis lancé là
00:59:30il ne faut pas me parler
00:59:31de nourriture
00:59:31parce que là
00:59:32on peut rester ensemble
00:59:33jusqu'à 13h
00:59:34je fais le service avec vous
00:59:35mon cher Gilles
00:59:35je suis en train
00:59:37de les saler
00:59:38de les préparer
00:59:38donc entre côtes
00:59:39françaises évidemment
00:59:41à peu près 500 grammes
00:59:43avec frites maison
00:59:43oh là là
00:59:44Gilles vous me régaler
00:59:45Gilles je vais venir
00:59:47à Pépieu cet été
00:59:47c'est une promesse
00:59:48que je vous fais
00:59:49avec grand plaisir
00:59:49je vais venir tester
00:59:50je vais venir au plan de shot
00:59:52tous les jeudis soir
00:59:54c'est musique
00:59:54oh j'adore
00:59:55j'adore
00:59:56tous les jeudis
00:59:58merci beaucoup mon cher Gilles
01:00:00et bon courage
01:00:01pour votre service
01:00:02et le plan de shot
01:00:03du côté de Pépieu
01:00:04allez-y
01:00:05parce que vous avez la certitude
01:00:05d'avoir un proprio sympa
01:00:07un restaurateur génial
01:00:08et en plus des entrecôtes
01:00:09fantastiques
01:00:09merci beaucoup mon cher Gilles
01:00:10d'avoir été avec nous
01:00:11et d'avoir composé
01:00:12le 0826 300 300
01:00:14mais Gilles
01:00:14heureusement qu'il a la bonne humeur
01:00:16heureusement qu'il est sympathique
01:00:17heureusement qu'il aime son métier
01:00:18parce que c'est ce qu'il dit
01:00:19les heures
01:00:20le défaut
01:00:21le fait que mine de rien
01:00:22vous avez aussi
01:00:23la réalité du pays
01:00:24je ne vais pas utiliser
01:00:25l'expression pays réel
01:00:26très contestée
01:00:27dans le paysage littéraire français
01:00:29mais c'est-à-dire
01:00:30que vous avez un pays
01:00:31qui n'a pas
01:00:32et un village
01:00:32qui n'a pas de distributeur
01:00:34automatique
01:00:34donc même la monnaie
01:00:35en réalité
01:00:37la tradition se perd
01:00:38parce que derrière
01:00:39vous n'avez plus d'institution
01:00:40vous n'avez plus rien
01:00:41pour permettre ça
01:00:42c'est tout un mode de vie
01:00:43en réalité qui disparaît
01:00:45c'est ça
01:00:45c'est les petits villages du sud
01:00:47moi je sais
01:00:48quand je vais chez ma grand-mère
01:00:48dans le sud
01:00:49un peu en dessous Béziers
01:00:50vous avez un village
01:00:51c'est encore
01:00:52un des rares villages
01:00:53vous avez la place
01:00:54les jeunes qui jouent au foot
01:00:55vous avez
01:00:56le restaurant du village
01:00:58qui est
01:00:58le restaurant du village
01:01:00c'est-à-dire
01:01:00tout le monde y va le midi
01:01:01mais qui est en face
01:01:02de la boulangerie
01:01:02donc peut-être que voilà
01:01:03le principe de la monnaie courante
01:01:05la monnaie
01:01:05le petit portefeuille
01:01:06juste après avoir acheté
01:01:07le journal local
01:01:09c'est aussi
01:01:09on va dire
01:01:10une image du village français
01:01:11c'est comme ça
01:01:12que ça se passe encore
01:01:13du côté de Maison Lafitte
01:01:14mon cher Jacques
01:01:14ou pas ?
01:01:15écoutez
01:01:16je le pense aussi
01:01:17mais ce qui est certain
01:01:18c'est que si jamais
01:01:19le gouvernement
01:01:20se met dans l'idée
01:01:21d'aller taxer
01:01:22je dirais
01:01:23ses petits revenus
01:01:24il va déclencher
01:01:27la colère
01:01:28et je crois
01:01:29que c'est une mauvaise
01:01:31un
01:01:31ça va remporter
01:01:32que dalle
01:01:32et deux
01:01:33ça va déclencher
01:01:34la colère
01:01:35de nos concitoyens
01:01:37il y a un moment
01:01:38ils sont déjà très en colère
01:01:39on va être intelligent
01:01:40quand on gouverne
01:01:41parfois j'ai des doutes
01:01:42ça on avait compris
01:01:44que vous aviez des doutes
01:01:45mon cher Jacques
01:01:46Lucas
01:01:47sur la tradition
01:01:48peut-être qui se perd
01:01:49en fait
01:01:49c'est tout un contexte
01:01:50sur la question
01:01:51de l'exonération fiscale
01:01:52effectivement
01:01:52ce serait du délire
01:01:54ce serait un petit peu
01:01:54comme revenir
01:01:55sur l'exonération fiscale
01:01:57sur les dons
01:01:57aux associations
01:01:58ce serait très bizarre
01:02:00maintenant
01:02:00c'est vrai
01:02:01qu'il y a
01:02:02une disparité
01:02:03selon si le resto
01:02:06est dans la France
01:02:07périphérique
01:02:07comme on dit
01:02:08ou si il est
01:02:09à Paris
01:02:09par rapport
01:02:10aux distributeurs
01:02:10moi je voulais aussi
01:02:12souligner le fait
01:02:12qu'il y a tout de même
01:02:13parfois une forme
01:02:14d'injustice
01:02:15dans la question
01:02:16des pourboires
01:02:17c'est-à-dire que
01:02:17dans les grands restaurants
01:02:18parisiens
01:02:19avec une grande clientèle
01:02:21une clientèle
01:02:22qui a pour le coup
01:02:23beaucoup de pouvoir d'achat
01:02:23donner le pourboire
01:02:25c'est presque un acte social
01:02:26c'est presque montrer
01:02:27que je donne
01:02:27beaucoup de pouvoir
01:02:28dans d'autres endroits
01:02:29c'est compliqué
01:02:30de donner du pourboire
01:02:31parfois on peut aussi
01:02:32manifester notre sympathie
01:02:34pour le serveur
01:02:35autrement qu'avec du pourboire
01:02:36je ne dis pas
01:02:36qu'il ne faut pas en donner
01:02:37bien sûr
01:02:37et ça me fait penser aussi
01:02:39qu'on a cette tradition
01:02:40vis-à-vis des restaurants
01:02:42là par exemple
01:02:43pas avec la restauration rapide
01:02:44or on sait
01:02:45que la restauration rapide
01:02:46c'est très précaire également
01:02:47quand on va à McDo
01:02:49quand on va
01:02:49on les voit différemment
01:02:52on les voit un petit peu
01:02:52comme des machines
01:02:53qui ne seraient pas
01:02:53des serveurs
01:02:54ou des restaurateurs
01:02:54or pourtant
01:02:55pour l'avoir connu
01:02:57c'est tout aussi précaire
01:02:59que le service
01:03:01dans un restaurant
01:03:01donc je pense que
01:03:02quitte à promouvoir
01:03:03les pourboires
01:03:05on devrait le généraliser
01:03:06encore plus
01:03:07sur des métiers du quotidien
01:03:09oui surtout que
01:03:10vous parliez de la comparaison
01:03:11peut-être avec d'autres pays
01:03:13c'est très frappant
01:03:13quand vous voyagez
01:03:14un tout petit peu
01:03:15surtout en Europe
01:03:15il y a des endroits
01:03:17où c'est vraiment
01:03:17dans la nature
01:03:18vous ne sortez pas
01:03:19si vous ne donnez pas
01:03:20un petit plus 10%
01:03:22ce soit en Espagne
01:03:23au Portugal
01:03:24en Italie peut-être
01:03:25un peu moins
01:03:25en Crète
01:03:26en Grèce
01:03:27mais oui oui
01:03:28alors c'est vrai
01:03:28qu'on a peut-être
01:03:29un peu plus
01:03:29la généralisation du liquide
01:03:31mais il y a même
01:03:31entre les restaurateurs
01:03:33et les habitants
01:03:34l'impression d'un pacte tacite
01:03:35où vous ne pouvez pas partir
01:03:37ou en tout cas
01:03:37c'est très mal vu
01:03:38si vous ne mettez pas
01:03:39les quelques euros en plus
01:03:41par principe
01:03:42parce que quand on vient
01:03:42au restaurant
01:03:43on remercie pratiquement
01:03:44avec cet acte-là
01:03:45le restaurateur
01:03:46Alexandre Aspiner
01:03:47c'est très frappant
01:03:47et ça on l'a moins
01:03:48peut-être qu'on est habitué
01:03:49on a un côté en France
01:03:50nous sommes
01:03:52la cuisine française
01:03:53donc on n'a pas ce réflexe
01:03:54de gratification
01:03:55vis-à-vis de celui
01:03:56qui nous a servi
01:03:57je pense que vous êtes injuste
01:03:58Maxime
01:03:59ça c'est souvent le cas
01:04:00oui d'accord
01:04:01voilà je vous le dis
01:04:01donc ça c'est dit
01:04:04non je crois que les français
01:04:05sont au contraire
01:04:05très généreux
01:04:06je pense
01:04:07et quand vous parliez
01:04:08des grands restaurants
01:04:09évidemment que le pourboire
01:04:11il est proportionnel
01:04:12à la note
01:04:12c'est évident que
01:04:14quand vous avez une note
01:04:16à plusieurs chiffres
01:04:17le pourboire est en conséquence
01:04:19et quand vous prenez
01:04:20votre café
01:04:20c'est quelques pièces
01:04:21mais je crois vraiment
01:04:23que les français sont généreux
01:04:24que c'est une tradition française
01:04:25et je crois même
01:04:26qu'il y a des pays
01:04:26où le pourboire n'existe pas
01:04:28haute problème
01:04:30mais c'est vrai que
01:04:32là où vous aviez raison
01:04:33c'est qu'il ne faudrait
01:04:34vraiment pas mettre
01:04:35un coup d'arrêt
01:04:35à cette générosité
01:04:37des français
01:04:37y compris
01:04:38donc là on parle
01:04:38évidemment des serveurs
01:04:40ils doivent être soutenus
01:04:41mais plus parlons
01:04:41que la générosité
01:04:42c'est le système derrière
01:04:43même sur la question
01:04:43des dons aux associations
01:04:45vous avez vu la préoccupation
01:04:46extrêmement forte
01:04:47des associations
01:04:49qui sont bien souvent
01:04:51puisqu'on parlait
01:04:51de cet art de vivre
01:04:52à la française
01:04:53qui sont bien souvent
01:04:54des structures
01:04:55très importantes
01:04:56y compris en milieu rural
01:04:58qui se substituent
01:04:59aux services publics
01:05:00qui sont parfois déliquescents
01:05:02et donc je suis très inquiet
01:05:03de ces mesures-là
01:05:04donc on sera très vigilants
01:05:05dans le cadre de l'examen
01:05:07du projet de loi de finances
01:05:08qui arrive à la rentrée
01:05:09en tout cas les socialistes
01:05:10seront très vigilants
01:05:11sur cette question-là
01:05:12bien sûr
01:05:12et surtout que
01:05:13c'est vrai que c'est un réflexe
01:05:15vraiment de la monnaie
01:05:16c'est peut-être le fond du débat
01:05:17et vous parliez de système
01:05:19plus que la générosité française
01:05:20c'est tous ceux
01:05:21qui bénéficient de ce système
01:05:22je pense notamment
01:05:23à certaines plages
01:05:23qui ont décidé d'arrêter
01:05:24les vendeurs itinérants
01:05:26sur les plages
01:05:26beaucoup d'étudiants
01:05:27qui profitaient de ça
01:05:29et je sais qu'on en a parlé
01:05:30Alexandre a été là
01:05:31quand on a évoqué le sujet
01:05:32non seulement on touche
01:05:33à une certaine nostalgie profonde
01:05:34c'était important
01:05:35mais on touche aussi
01:05:36à énormément de petits métiers
01:05:37que font les jeunes
01:05:38en plus
01:05:38qui n'ont pas peur de bosser
01:05:39parce que pour aller
01:05:40on va dire croupir
01:05:41sur la chaleur
01:05:42pendant des après-midi
01:05:43et des après-midi
01:05:44sur les grandes plages du sud
01:05:45pour vendre
01:05:46avec des trucs
01:05:46qui passent une tonne
01:05:47si vous voulez
01:05:48quelques chouchous
01:05:49ou du nord
01:05:49c'est plus rare
01:05:50sur les plages du nord
01:05:51nous avons de plus en plus
01:05:52de touristes
01:05:52les chichis
01:05:53sur la plage du sud
01:05:55c'est vraiment un souvenir
01:05:58d'enfance
01:05:59de gens justement
01:06:00qui voulaient travailler
01:06:00de façon intense
01:06:01pendant les trucs
01:06:01donc moi j'adore
01:06:02la critique récurrente
01:06:03de dire les jeunes
01:06:04ne veulent pas bosser
01:06:05enfin ne veulent pas bosser
01:06:05si on supprime à peu près
01:06:06tout ce qui est à leur disposition
01:06:08forcément ça devient
01:06:09un peu plus compliqué
01:06:090826 300 300
01:06:11pour participer à nos conversations
01:06:13dans un instant
01:06:13vos grands débats de l'été
01:06:14se poursuivent
01:06:15avec les coups de cœur
01:06:16et les coups de gueule
01:06:17je sais que vous l'attendiez
01:06:18vous êtes bien sur Sud Radio
01:06:19à tout de suite
01:06:20dernière ligne droite
01:06:21de vos grands débats de l'été
01:06:22avec les coups de cœur
01:06:23et les coups de gueule
01:06:23de chacun
01:06:24Alexandre Aspinard
01:06:25Baptiste Ménard
01:06:26Lucas Planaverne
01:06:27Jacques Millard
01:06:27je commence par vous
01:06:29peut-être mon cher Jacques
01:06:30sur les coups de cœur
01:06:31et coups de gueule
01:06:32vous aviez envie
01:06:33de nous parler
01:06:34de quoi aviez-vous envie
01:06:35de nous parler mon cher Jacques ?
01:06:37et bien c'est très simple
01:06:38les coups de gueule
01:06:38ça vous m'a efféré
01:06:39c'est les coups de gueule
01:06:41contre les
01:06:41j'adore
01:06:42contre les salons de massage
01:06:45oui
01:06:45pourquoi
01:06:45qu'est-ce qui se passe
01:06:46les salons de massage
01:06:46qui éclosent
01:06:47écoutez un instant
01:06:49qui éclosent un peu partout
01:06:50avec des vitrines
01:06:51très aguichantes
01:06:52et qui sont un peu
01:06:54sur toutes nos villes
01:06:56et on a vraiment le sentiment
01:06:58que derrière
01:06:59il y a
01:07:00je dirais
01:07:01presque une mafia
01:07:02qui est en train
01:07:04d'essayer
01:07:04de s'installer
01:07:05un peu partout
01:07:06alors moi
01:07:06il ne s'agit pas de jouer
01:07:07je dirais
01:07:08les pères
01:07:09la morale
01:07:09ça ne me regarde pas
01:07:10mais ce qui est
01:07:12véritablement
01:07:13un problème
01:07:13c'est que lorsque
01:07:14vous avez
01:07:15un salon de massage
01:07:17à 30 mètres
01:07:18d'une école
01:07:19et avec
01:07:21comme je le dis
01:07:21une vitrine
01:07:22très aguichante
01:07:23on peut quand même
01:07:24se poser des questions
01:07:25et je suis
01:07:26attailli de questions
01:07:27pourquoi vous ne faites pas
01:07:28fermer
01:07:29et bien je peux vous dire
01:07:30que c'est un sacré
01:07:31c'est un sacré problème
01:07:32pourquoi
01:07:33sur le plan de l'urbanisme
01:07:34ça ne fonctionne pas
01:07:36parce que derrière
01:07:37on n'a pas de suivi
01:07:37au niveau de la justice
01:07:38et qu'ensuite
01:07:40il faut apporter
01:07:41des preuves
01:07:41et il y a des procès
01:07:42qui risquent de débuter
01:07:44donc
01:07:44on a un problème
01:07:46et donc
01:07:47comme je le dis
01:07:48je ne veux pas jouer
01:07:49les perles à morale
01:07:50moi ça ne me regarde pas
01:07:51mais il y a un moment
01:07:52il faudrait qu'on ait
01:07:53les moyens
01:07:54de mettre un terme
01:07:55à ce genre
01:07:56de génération spontanée
01:08:00de salons de massage
01:08:01qui sont en train
01:08:02de submerger nos villes
01:08:03mais le maire
01:08:04n'a aucun pouvoir
01:08:05avant l'installation
01:08:06de ces salons de massage
01:08:07je peux vous dire
01:08:10vous commencez
01:08:11vous commencez
01:08:12avec l'urbanisme
01:08:13vous continuez
01:08:14avec la possibilité
01:08:15d'avoir je dirais
01:08:17des preuves
01:08:17parce que c'est
01:08:18l'uproxénitisme
01:08:19et en réalité
01:08:20je peux vous dire
01:08:21que vous êtes parti
01:08:22pour de longues difficultés
01:08:25et que vous n'arrivez pas
01:08:26et j'en ai saisi
01:08:27le préfet
01:08:28pour rien vous cacher
01:08:28Merci beaucoup Jacques
01:08:30de vous battre
01:08:30contre ces salons de massage
01:08:32qui pullulent
01:08:33un peu partout
01:08:34et vous l'avez dit
01:08:34de façon très polie
01:08:35mais la vraie question
01:08:36surtout des salons de massage
01:08:37c'est que la plupart du temps
01:08:38ils ne se contentent pas
01:08:39de masser
01:08:40et c'est surtout
01:08:41que devant une école
01:08:43on comprend mieux
01:08:44que cela pose problème
01:08:45Baptiste Mellard
01:08:46un coup de gueule là aussi
01:08:47signalement de la maltraitance
01:08:49animale en forte hausse
01:08:50malheureusement
01:08:50comme chaque été
01:08:51quand ce n'est pas les abandons
01:08:52c'est aussi la maltraitance
01:08:53Absolument
01:08:53et mon département du Nord
01:08:54est concerné
01:08:55de même que le Pas-de-Calais
01:08:56les bouches du Rhône
01:08:58nous avons une ligne nationale
01:09:00de 36-77
01:09:01qui permet à n'importe qui
01:09:03sur tout le territoire national
01:09:04de signaler des cas de maltraitance
01:09:06ils sont en très forte hausse
01:09:08négligence
01:09:09cruauté
01:09:10alors ça recouvre aussi
01:09:11des réalités sociales
01:09:12parfois difficiles
01:09:13vous savez que
01:09:13les gens qui sont en situation
01:09:14de précarité
01:09:15qui ont du mal
01:09:16à se nourrir
01:09:16et bien ont parfois aussi
01:09:17du mal à nourrir leur animal
01:09:19à le soigner
01:09:19donc voilà
01:09:20c'est une alerte
01:09:21que je donne
01:09:23mais là j'ai évoqué aussi
01:09:24le cas
01:09:24parce que j'avais discuté
01:09:25avec une association
01:09:27notamment
01:09:28dans mon département
01:09:29et la LPA
01:09:30mais voilà
01:09:31donc une alerte
01:09:32parce que
01:09:33ce n'est pas acceptable
01:09:35que c'est puni
01:09:36pénalement
01:09:37et que nous devons faire
01:09:38respecter cela
01:09:39puisque j'ai cru comprendre
01:09:40que le garde des Sceaux
01:09:41Gérald Darmanin
01:09:42a été particulièrement
01:09:43mobilisé cet été
01:09:43bien qu'il soit bien vigilant
01:09:45aussi à ce sujet là
01:09:46qui nous concerne
01:09:47comme tous les autres
01:09:48merci beaucoup
01:09:49j'avais aussi un coup de coeur
01:09:50mais je n'ai pas osé le faire
01:09:51parce que nous n'avons pas
01:09:52assez de temps
01:09:52mais les 2 millions
01:09:54de signatures
01:09:56pour la pétition
01:09:58contre la loi
01:09:59on va pas recommencer
01:10:00là
01:10:00on va pas recommencer
01:10:01je le sais
01:10:02c'est l'une
01:10:02c'est l'une de tous les journaux
01:10:03radio télé écrits
01:10:05c'est un petit clin d'oeil
01:10:05c'est un petit clin d'oeil
01:10:07voilà
01:10:07bien sûr
01:10:08Alexandra Stiner
01:10:09là aussi un coup de gueule
01:10:10je le crains
01:10:11oui un coup de gueule
01:10:12il va falloir mettre de la bonne humeur
01:10:13vous allez me déprimer
01:10:14pour la dernière heure
01:10:14mais c'est pas grave
01:10:15on garde la pêche
01:10:16des militantes
01:10:17pro-palestiniennes
01:10:19de l'association
01:10:20Capijo
01:10:20Euro-Palestine
01:10:22ont perturbé
01:10:24hier
01:10:24une messe
01:10:25à l'église
01:10:26de la Madeleine
01:10:27alors évidemment
01:10:28elles ne se sont pas mobilisées
01:10:30pour les chrétiens d'Orient
01:10:31ni même pour les Druzes
01:10:33ou pour les catholiques
01:10:34du Nigeria
01:10:35ou encore pour les Yezidis
01:10:36mais pour l'extrême gauche
01:10:38Gaza
01:10:39c'est le moyen de remettre en cause
01:10:40les structures de la société
01:10:41ce n'est pas de l'humanisme
01:10:43c'est de l'idéologie
01:10:44il y a une forme de terreur militante
01:10:46elles se sont donc introduites
01:10:49dans l'église
01:10:49sans crier gare
01:10:51et puis au moment sacré
01:10:53de la communion
01:10:54elles ont surgi
01:10:56avec leur kéfier
01:10:57alors il y a une forme
01:10:58d'oppression de chacun
01:10:59il y a un lieu pour tout
01:11:00je pense
01:11:01ces militants ne cherchent pas
01:11:02à convaincre
01:11:03mais à imposer
01:11:04et ils cherchent surtout
01:11:07à trouver des prétextes
01:11:08pour inverser la société
01:11:10et j'étais très choquée
01:11:11jusque dans l'intimité
01:11:12d'une messe
01:11:12qui est quand même
01:11:14un lieu sacré
01:11:16c'est-à-dire qu'on n'a même plus
01:11:18le respect de ces lieux
01:11:19et tout particulièrement
01:11:21à l'église de la Madeleine
01:11:23où la messe était co-célébrée
01:11:25par un prêtre
01:11:27d'origine libanaise
01:11:28quand on connaît
01:11:29la situation
01:11:30du Liban actuellement
01:11:31et du chrétien d'Orient
01:11:32sur place
01:11:32tout ça
01:11:34est juste ridicule
01:11:35donc ça n'est pas
01:11:36ça n'est pas
01:11:37c'est juste un prétexte
01:11:38idéologique
01:11:39où on met Gaza
01:11:41à toutes les sauces
01:11:41on ne les a pas entendus
01:11:43quand le régime syrien
01:11:44a massacré
01:11:45des Druzes
01:11:46on ne les entend pas
01:11:48pour les Yezidis
01:11:49on ne les entend pas plus
01:11:50pour le Soudan
01:11:52où il y a quand même
01:11:52des massacres terribles
01:11:54donc voilà
01:11:55ni en Arménie
01:11:57d'ailleurs
01:11:57on ne les a pas beaucoup
01:11:57oui alors pour l'Arménie
01:11:59encore moins évidemment
01:12:00donc c'est cette gauche radicale
01:12:03qui est contre l'église
01:12:04contre l'ordre établi
01:12:05qui est aussi
01:12:07l'idiote utile
01:12:09des islamistes
01:12:09donc voilà
01:12:11j'ai trouvé
01:12:11ces images
01:12:12absolument terribles
01:12:13plus aucun lieu
01:12:15n'est sacré
01:12:16et plus aucun lieu
01:12:18n'est épargné
01:12:19par
01:12:19cette frange
01:12:21extrémiste
01:12:22de la gauche
01:12:24ça c'est dit
01:12:24le Parlez Vrai
01:12:25d'Alexandra
01:12:26d'Alexandra Spiner
01:12:27sur ce sujet
01:12:28Lucas Planaverne
01:12:29vous finissez
01:12:30vous concluez
01:12:31ce cours de table
01:12:32là aussi
01:12:32on sent qu'on est lundi
01:12:33c'est-à-dire que le week-end
01:12:34visiblement a été un peu agressif
01:12:35donc on relâche la pression
01:12:36sur une radio
01:12:38c'est un coup de gueule aussi
01:12:39mais alors lui
01:12:40il me fait plaisir
01:12:40ça me fait du bien
01:12:41commémoration des JO de Paris
01:12:43trop c'est trop
01:12:43oui mais c'est ça
01:12:45au risque de passer pour un aigri
01:12:46je voulais parler de ce sujet
01:12:47qui m'agace énormément
01:12:48ces derniers jours
01:12:49donc cette commémoration
01:12:50des JO de Paris
01:12:51bon c'est vrai
01:12:52l'événement a été réussi
01:12:53la France a brillé
01:12:55aux yeux du monde
01:12:55le désastre sécuritaire
01:12:57a été évité
01:12:57dont acte
01:12:59il faudrait d'abord rappeler
01:13:01que le mérite
01:13:02de la réussite
01:13:02de cet événement
01:13:03revient aux nombreux bénévoles
01:13:05revient évidemment
01:13:06aux forces de l'ordre
01:13:07alors je vois pas du tout
01:13:08pourquoi nos élites
01:13:09se paradent de la sorte
01:13:11pourquoi Emmanuel Macron
01:13:12le gouvernement et la mairie de Paris
01:13:13en font des caisses là-dessus
01:13:14Paris, la Tour Eiffel
01:13:16dit deux anneaux
01:13:17une vidéo du président de la République
01:13:19un peu controversée d'ailleurs
01:13:20bien sûr
01:13:20dépenser des dizaines
01:13:22de milliers d'euros
01:13:22dans des célébrations bidons
01:13:24alors que le budget des JO
01:13:25a déjà explosé
01:13:26et que celui des sports
01:13:27est diminué de 17% en 2026
01:13:29je trouve ça complètement ridicule
01:13:30en réalité
01:13:31l'exécutif et la ville de Paris
01:13:33reproduisent un petit peu
01:13:34ce qu'ils avaient déjà fait
01:13:35avec la reconstruction de Notre-Dame
01:13:37c'est-à-dire qu'ils vantent
01:13:38leur succès
01:13:39pour mieux camoufler
01:13:40leurs échecs
01:13:41alors oui
01:13:42la France a vibré
01:13:42durant la parenthèse
01:13:43enchantée des JO
01:13:44mais un an après
01:13:45les tensions sont largement revenues
01:13:46la société est plus fracturée
01:13:48que jamais
01:13:48les institutions plus instables
01:13:50que jamais
01:13:51cet été
01:13:51des CRS sont déployés
01:13:53partout
01:13:54partout en France
01:13:55bref
01:13:56on est en 2025
01:13:56et plutôt que de feindre
01:13:57une fausse nostalgie
01:13:58autour d'un événement
01:13:59qui date de l'année dernière
01:14:00je pense qu'on devrait mieux
01:14:02nous concentrer
01:14:02sur nos problèmes
01:14:03de cette année
01:14:04ça c'est dit aussi
01:14:05Lucas Planaverne
01:14:06sur cette note
01:14:07Jacques Millard
01:14:07oui un mot sur ça
01:14:08moi j'ai toujours dit
01:14:10et j'ai été frappé
01:14:11bon on va pas en dire
01:14:12les Jeux Olympiques
01:14:14ça a été un ersatz
01:14:15de l'unité nationale
01:14:16alors là
01:14:17on est tous unis
01:14:18et puis ensuite
01:14:19on se corrige
01:14:20comme des lois
01:14:21comment ?
01:14:23ça a été un beau moment
01:14:23de ferveur nationale
01:14:24c'est un bon moment
01:14:25mais cela étant
01:14:26vous parliez tout à l'heure
01:14:27de la défense
01:14:28et bien je peux vous dire
01:14:29que c'est beaucoup plus sérieux
01:14:30ça c'est sûr
01:14:31merci à tous
01:14:32d'avoir été avec moi
01:14:34dans cette émission
01:14:35Alexandra Spiner
01:14:36enseignante et déléguée spéciale
01:14:37en charge du décrochage scolaire
01:14:39à la région Île-de-France
01:14:39Baptiste Ménard
01:14:40président de l'UE républicaine
01:14:42membre du conseil national
01:14:43du parti socialiste
01:14:44et adjoint au maire
01:14:46de Monts-en-Barreul
01:14:47Lucas Planaverne
01:14:48journaliste du journal du dimanche
01:14:49et Jacques Millard
01:14:50maire de Maison Lafitte
01:14:51et auteur de Bye Bye Bye
01:14:51Démocratie
01:14:52qui baille-baille aussi
01:14:53la nostalgie des JO
01:14:54Jacques
01:14:54on en a marre
01:14:55on n'en peut plus
01:14:55il faut arrêter avec ça
01:14:56c'est un bon moment
01:14:59mais il ne faut pas non plus exagérer
01:15:00c'est ça
01:15:01merci beaucoup
01:15:03d'avoir été avec nous
01:15:04dans un instant
01:15:05les journaux
01:15:05la météo
01:15:06le tour du tour
01:15:07pour le bilan du tour de France
01:15:08qui s'est achevé
01:15:10en apothéose hier
01:15:11à Paris
01:15:12c'était magnifique
01:15:13voilà ça c'était magnifique
01:15:14c'était pas les JO
01:15:15mais c'était extraordinaire
01:15:16ce coup de coeur
01:15:17le reste de l'actualité
01:15:18à partir de midi 30
01:15:19grand entretien
01:15:20avec celui qui se bat
01:15:21depuis des années
01:15:21et des années
01:15:22pour justement
01:15:23qu'on s'intéresse
01:15:24au contenu
01:15:25de ce qui avait été
01:15:27pendant un temps
01:15:27les fameux cahiers
01:15:28de doléances en France
01:15:29alors qu'on s'inquiète
01:15:30sans cesse
01:15:31d'un retour
01:15:31d'une grande mobilisation populaire
01:15:33à partir de septembre
01:15:34peut-être intéressons-nous déjà
01:15:35à ce qu'ont dit
01:15:36les français
01:15:36dans les fameux cahiers
01:15:38dont c'est vrai
01:15:38on n'a pas eu beaucoup de nouvelles
01:15:39à tout de suite
01:15:40sur Sud Radio
01:15:41on n'a pas eu
01:15:42on n'a pas eu
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