- 19/06/2025
Mettez vous d'accord avec Arnaud Stéphan, Fondateur de l'agence La Note de com, Patrick Vignal, Ancien Député Renaissance de l'Hérault, Jean Baptiste Moreau, Porte parole du think tank Agriculture Stratégies, ancien agriculteur, ancien député et Franck Dedieu, rédacteur en chef à Marianne
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et nous sommes ensemble pour commenter l'actualité avec Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com,
00:11Patrick Vignal, ancien député, Renaissance de l'Hérault, bonjour Patrick, ça fait longtemps qu'on ne vous avait pas vu,
00:17tout comme Jean-Baptiste Moreau, ravi de vous retrouver, porte-parole du think tank Agriculture Stratégie,
00:23et ancien député, ancien agriculteur, et Franck Dedieu, bonjour.
00:27Également, mais que des revenants à part Arnaud qui a son rond de serviette.
00:32Franck Dedieu, vous êtes rédacteur en chef toujours à Marianne ?
00:37Oui, je confirme.
00:38D'accord, non mais vous aviez changé à un moment, voilà, mais là vous êtes rédacteur en chef.
00:42Marianne, dont la une, évidemment, est consacrée à la guerre israélite-Iran, éviter l'embrasement mondial.
00:48Et puis cette question, avec la photo de François Bayrou, qui va payer ?
00:52Les rentiers, les retraités ou les salariés ?
00:53Peut-être les trois.
00:54Peut-être les trois, on va revenir évidemment sur la guerre israélite-Iran, que va faire Donald Trump.
01:01Emmanuel Macron déclare que la France va prendre une initiative pour proposer un règlement négocié exigeant, voilà, rien que ça.
01:08On parlera peut-être de la passe d'armes entre Rachida Dati et Patrick Cohen hier soir dans C'est à vous.
01:15Bref, beaucoup de sujets à développer.
01:17Et Arnaud, je ne peux pas ne pas commencer avec vous, ma curiosité est titillée, je vois le retour de Bruce Lee en IA.
01:26Eh oui, le retour de Bruce Lee en IA.
01:28What's that ?
01:29Attention, on va vous accuser de racisme.
01:32Ah non, c'était les cris de Bruce Lee quand il combattait.
01:37La Chinese Film Foundation a décidé en effet de restaurer une centaine d'œuvres emblématiques de l'âge d'or des films du Kung Fu.
01:45Évidemment, en bonne place, les opus du petit dragon, le sino-américain Bruce Lee.
01:50Pour ceux qui, comme moi, se souviennent du cinéma Hollywood Boulevard sur les grands boulevards et des films qui étaient produits par Cérito, René Château, on se rappelle de la Panthère, avec les bandes annonces des films de Bruce Lee.
02:05Ces films, si on s'en souvient, étaient souvent mal coupés, mal doublés.
02:09Je vois que tu connais ce style.
02:11Et la musique était souvent mal pistée, les pistes étaient abîmées.
02:17Donc nos amis chinois, grâce à l'intelligence artificielle, vont totalement remasteriser ces films.
02:24Évidemment, puisque nous sommes dans le domaine de tout est possible, on ne peut rêver que de voir enfin la version originale restaurée, sans les ajouts dégoûtants des années 70, du dernier film de Bruce Lee,
02:33Le Jeu de la Mort, qui a été fini 5 ans ou 7 ans après sa mort.
02:37Évidemment, cela pose quand même la question de la propriété intellectuelle.
02:41Et de l'image et de la propriété artistique des acteurs, parce que pourquoi pas demain des films avec de longs jeunes, Ventura, James Dean ou Steve McQueen.
02:52On se souvient d'ailleurs qu'il y avait une publicité pour une voiture qui avait été faite avec des images de Steve McQueen.
02:56La machine peut-elle s'arrêter ?
02:59Pour info, John Woo, le célèbre réalisateur hongkongais, tourne en ce moment un film d'ailleurs à Hong Kong avec seulement 30 personnes.
03:07C'est-à-dire qu'un film qui prenait d'habitude près d'un an à faire, y compris avec la post-prod, 30 personnes, quelques mois.
03:14Mais c'est dingue !
03:14John Woo, qui est quand même un grand, grand cinéaste.
03:17En attendant, évidemment, nous attendons la restauration des films des fameux frères chauds, empereurs du cinéma de Kung Fu.
03:25Ce cinéma qui a disparu, mais que l'IA va relancer avec le concours du gouvernement chinois.
03:30Bravo !
03:33Je suis un spécialiste d'un marci sur le plateau, je vais m'inquiéter !
03:37On continue, c'est une bonne nouvelle en tout cas.
03:42C'est une nouvelle surprenante, étonnante, mais c'est aussi du soft power.
03:49Parce que la Chine a touché, touche et a fait connaissance avec l'Occident, avec ces films qui étaient de Hong Kong.
03:56Mais comme il y a eu le rattachement de Hong Kong à la Chine, dite continentale,
04:02eh bien, ils vont réutiliser ces films, les restaurer.
04:05Et il y a toute une génération de gens qui ne connaissaient pas ces films,
04:08parce qu'il y a des films qui datent souvent de la fin des années 60, début des années 70,
04:12que beaucoup de gens n'ont pas vus, qui sont des grands classiques de ce cinéma.
04:15Franck, on passe... Alors vous, c'est tout autre chose.
04:18On voyage, mais loin.
04:20Là, on va en Bulgarie avec vous.
04:22Oui, ça s'est passé assez inaperçu, mais Bruxelles a accepté l'idée que la Bulgarie entre dans l'euro le 1er janvier 2026.
04:33Et alors, il se trouve que la Bulgarie, il y a tout de même un paradoxe que moi, je ne peux pas m'empêcher de souligner.
04:38C'est que vous avez ce pays qui coche toutes les cases pour être le bon élève de Bruxelles.
04:45Il n'y a pas d'inflation. Vous avez un déficit public qui, depuis 2021 ou 2022, est en dessous des 3%.
04:54Donc, impeccable.
04:56Vous avez une dette publique qui est autour de 24 ou 25%.
05:00Ça nous ferait nous rêver, où on dépasse un ratio de 100% du PIB.
05:05Je ne vous abreuve pas de chiffres, mais pour vous dire que ce paradoxe, c'est que c'est un pays qui est parfait au sens de Maastricht,
05:17et qui est pourtant très imparfait au sens réel, au sens économique.
05:20C'est-à-dire que c'est le pays qui est le plus pauvre des 27.
05:25Il y a des pays qui sont plus riches et qui ne font pas partie de l'euro.
05:28Je pense par exemple à la Pologne, évidemment, à d'autres pays scandinaves.
05:31Et c'est un pays qui, parce qu'il s'est efforcé de vivre sous l'empire d'une monnaie extrêmement forte,
05:43a empêché le pays de se développer.
05:46D'abord, vous avez une démographie qui a baissé de 30% depuis 1985.
05:5230% de baisse de la démographie.
05:54Et puis, vous avez un salaire qui, à cause de cette monnaie qui devait être extrêmement élevée,
05:59ou une politique de rigueur budgétaire et forcément de rigueur salariale,
06:04vous avez des salariés qui, leur salaire n'a pas vraiment augmenté pas suffisamment.
06:13Je vous donne juste un chiffre.
06:14C'est 9 euros l'heure dans l'industrie manufacturière en Bulgarie.
06:18C'est 46 euros en France.
06:20Donc, ceux qui disent, parce que j'entends cet argument,
06:23qui est de dire, mais vous savez, il y a une notion de rattrapage.
06:26Regardez le Portugal, regardez l'Espagne, ils sont rentrés en 86,
06:29et puis, au fil des ans, ils sont rattrapés de manière à ce que, finalement,
06:34les salariés français ne se retrouvent pas en concurrence sous la possibilité d'une délocalisation.
06:39Eh bien, très bien.
06:41Mais, vous regardez, depuis 10 ans, le salaire bulgare a augmenté de 11% par an.
06:48C'est pas mal.
06:49Oui, mais à 9 euros de l'heure.
06:50Voilà.
06:51Ils ont augmenté de 9% sur une base très basse.
06:54Nous, on a augmenté de 2%.
06:56Question, les jeunes, puisqu'on a des jeunes sur le plateau, qui nous écoutent,
07:00à quel moment, à quelle année, à ce rythme-là, l'écart se resserre et devient égal.
07:06Vous avez un qui était payé 9 euros, l'autre qui est payé 46,
07:09mais il y en a un qui croit très vite, et puis l'autre qui croit moins vite.
07:12Eh bien, je vais vous donner la réponse dès maintenant.
07:14C'est 2044.
07:14Attention, Valérie, 2044, s'il continue à ce rythme-là de 11%, ce qui est énorme,
07:20ça veut dire que d'ici là, vous avez l'industrie française qui se passera à la moulinette et qui n'existera plus.
07:27Donc, la logique de la convergence des salaires pour dire, regardez, ils vont augmenter,
07:32vous aurez un SMIC européen qui fait que personne n'aura peur.
07:35Tout cela, c'est du cinéma, ça n'existe pas, c'est de la propagande.
07:40Et il est à peu près normal qu'au fil des ans, vous avez une classe moyenne, en particulier dans l'industrie,
07:46qui se retrouve fort marie.
07:47On se retrouve dans un instant sur Sud Radio pour commenter l'actualité.
07:51A tout de suite.
07:52Sud Radio.
07:53Sud Radio.
07:53Parlons vrai.
07:54Parlons vrai.
07:55Sud Radio.
07:55Parlons vrai.
07:57Sud Radio.
07:58Le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
08:02Et on est de retour pour commenter l'actualité avec Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com.
08:07Patrick Vignal, ancien député Renaissance de l'Hérault, désormais à Paris.
08:11Vous allez nous en parler dans un instant.
08:12Jean-Baptiste Moreau, porte-parole du think tank Agriculture Stratégie,
08:16ancien député, ancien agriculteur.
08:17Et Franck Dedieu, rédacteur en chef à Marianne.
08:20Marianne, la une est consacrée à la guerre Israël-Iran.
08:23Éviter l'embrasement mondial, risque nucléaire, chocs pétroliers, menaces terroristes.
08:28Sept experts s'expriment dans Marianne cette semaine.
08:31On va évidemment parler d'Israël-Iran.
08:33On va parler également de la position de la France.
08:37Bref, beaucoup de sujets avec vous.
08:38On continue notre tour de table de vos coups de cœur et de vos coups de gueule.
08:42Alors Patrick, vous avez quitté Montpellier pour venir à Paris.
08:45Quelle idée ?
08:45Vous me inquiétez tellement que j'ai quitté ma maison.
08:49Mais quelle idée ?
08:49Franchement, le coup de gueule.
08:51J'ai cherché un appartement, j'ai pu le trouver.
08:5333 mètres carrés, 1400 euros par mois.
08:56Ils m'ont demandé mine de rien.
08:58Ma feuille d'impôt, c'est normal.
09:00Un garant supplémentaire.
09:02Les fiches de salaire.
09:04Et en plus, des avoirs financiers pour être sûr que je puisse payer le loyer.
09:09Alors, ça ne me dérange pas.
09:11Mais ce qui me gêne, c'est comment un jeune couple qui gagne chacun 4000 euros se loge à Paris.
09:16Enfin, on marche sur la tête.
09:17Donc, je voulais le dire aujourd'hui.
09:20Vous savez que j'avais voté avec Asbarien, le anti-squad.
09:22Je m'étais déplacé.
09:23Il y a des marchands de sommeil, patron.
09:25Mais là, comment on fait un jeune couple pour vivre à Paris ?
09:28Je me pose la question.
09:29Il ne peut pas.
09:30Il ne peut pas.
09:31C'est la ville qui a perdu les habitants.
09:34C'est quand même une ville où on ferme des établissements parce qu'il n'y a plus d'élèves.
09:39Il faut quand même se poser des questions.
09:40Moi, c'est pareil.
09:40Je suis en provincial.
09:41Je vis une partie de la semaine à Paris.
09:42J'ai réussi à trouver par chance un appartement.
09:44Mais plus petit que le tien, à 1200 euros, c'est vrai qu'il faut avoir un sacré revenu en face pour arriver à vivre à Paris.
09:51Mais c'est une question qu'on peut se poser d'une manière générale.
09:54C'est-à-dire que les salaires n'ont pas progressé et que les prix ont quand même largement augmenté.
09:59Cela dit Valérie, 1200 euros à Montpellier, vous avez un petit château avec piscine, jardinier, la totale.
10:04La piscine, à son moment, est à 32.
10:06Retournez-y.
10:07J'ai envie de vous dire retournez-y.
10:08J'ai envie de faire plein de choses.
10:10Mais c'est vrai, comment se loger à Paris ou comment se loger ?
10:13Je pense qu'il y a d'autres grandes villes aussi qui commencent à être touchées.
10:16Oui, à Bordeaux, la capitale régionale, moi, c'est Bordeaux.
10:18Ça devient aussi impossible de se loger dans Bordeaux.
10:20Les étudiants, les gens qui travaillent à Bordeaux,
10:22et du coup, après, vous embolisez toutes les voies de communication
10:25parce que tout le monde prend sa voiture pour...
10:27Et voilà, vous avez autour de Bordeaux un bordel infini tous les jours.
10:29Mais c'est à mettre en relation avec ce que disait Franck Dedieu
10:33sur la main-d'oeuvre bulgare, le salaire bulgare,
10:38comparé au salaire français.
10:40Moi, je suis tombé il n'y a pas longtemps sur un film de Claude Sauté
10:42qui, souvent, ces films se passent à Paris.
10:45Dans les bistrots.
10:46Les bistrots, il pleut, etc.
10:49Mais vous apercevez que, vous regardez dans les bistrots,
10:52autour des copains de mon temps,
10:54il y a des ouvriers, il y a la classe moyenne.
10:57Et il y a dans cette...
10:59Il ne s'agit pas de fantasmer une époque
11:01où vous aviez un tiers des appartements à Paris
11:04où les toilettes se retrouvaient sur le palier.
11:07C'était dans les années 70.
11:09J'en ai eu qu'on me proposait toilettes sur le palier, d'ailleurs.
11:12Aujourd'hui, c'est quand même extrêmement...
11:13Il ne s'agit pas quand même de magnifier cette époque.
11:17Mais enfin, tout de même,
11:19si vous avez l'impossibilité pour les classes moyennes
11:23et même les classes moyennes supérieures
11:26de vivre dans des périphéries,
11:28sauf à avoir un héritage...
11:31Et là, ça pose une question républicaine
11:33de transmission et d'égalité
11:36devant l'accès à la propriété,
11:38je trouve qu'il y a un énorme problème.
11:40Moi, j'avais regardé quelque chose d'assez près.
11:42J'avais regardé le vote RN
11:46dans la ville des grandes villes,
11:51l'exemple de Bordeaux ou de Montpellier,
11:53et la périphérie.
11:55On s'était posé la question avec les Gilets jaunes,
11:57vous savez, comment ça se fait que Bordeaux,
11:59qui est une ville riche,
12:00la Gironde, paradoxalement,
12:02produit...
12:04Il y avait un phénomène vraiment anti-système, etc.
12:07Eh bien, effectivement, vous avez ces villes,
12:10ce périurbain, aujourd'hui,
12:12qui se retrouvent vraiment avec tous les problèmes possibles.
12:16Ils ont un problème,
12:16ils ne peuvent pas accéder au centre-ville,
12:19ils ont quand même des prix qui sont assez élevés.
12:21Les désirs médicaux ?
12:23La manque de crédit.
12:23Bien entendu, j'allais oublier...
12:26Et enfin, quatrièmement,
12:27des salaires qui n'augmentent pas suffisamment.
12:28Et donc, vous avez ces gens
12:29qui sont vraiment exclus
12:31de citadelles
12:34ou de riches.
12:37Et ça, si vous voulez,
12:38on ne peut pas tenir.
12:40Vous avez oublié quelque chose aussi,
12:42c'est qu'on a multiplié les logements sociaux,
12:44or, les classes moyennes et les classes moyennes supérieures
12:47n'ont pas le droit,
12:48n'ont pas accès à ces logements sociaux.
12:50Donc, ils sont obligés,
12:51quand vous avez, au bout du deuxième enfant,
12:52moi, j'habite dans une ville juste à côté de Paris,
12:55qui s'appelle Le Valois,
12:57vous traversez la rue,
12:58vous êtes à Paris,
12:59mais vous êtes côté Le Valois,
13:01il y a une règle qui marche à tous les coups.
13:05Deuxième enfant,
13:06après le deuxième enfant,
13:07non, les gens partent.
13:08Et on oublie,
13:09Airbnb,
13:11un plus.
13:12Mais vous ne pouvez pas,
13:13ce n'est pas possible.
13:13Et les gens partent,
13:14la frontière d'après,
13:15c'est de l'autre côté de la scène.
13:17C'est Courbevoie,
13:18Agnières,
13:19tout ça, etc.
13:20Parce qu'après le deuxième enfant,
13:22c'est fini.
13:24Il ne faut pas se plaindre
13:25qu'il y a un manque d'enfants,
13:26il ne faut pas se plaindre
13:27que les gens en ont marre
13:29de faire une heure,
13:30une heure et demie de transport
13:31pour aller au boulot, etc.
13:32Ce n'est pas possible,
13:33c'est impossible.
13:34Puisqu'on parle logement,
13:35je vous encourage à aller voir
13:36sur le site de Paris Match
13:38ce formidable reportage
13:39sur François Hollande
13:40et Julie Gaillet
13:41qui reçoivent
13:42dans leur petite maison
13:43de Corrèze,
13:44à Tulle,
13:45et Julie Gaillet
13:46qui s'extasie
13:47sur les petites maisons ouvrières
13:49qu'elle aperçoit au loin
13:50depuis sa terrasse.
13:51C'est d'un niveau
13:53de mépris terrible.
13:53Ces gens sont de déconnexion.
13:55Et je rappelle,
13:56c'est une petite confidence
13:56que je vais vous faire,
13:57on avait reçu avec
13:57Gilles Gansman
13:58dans l'émission Média
13:59Julie Gaillet
13:59pour son festival
14:00à La Rochelle
14:02et on n'avait pas l'intention
14:04de parler de François Hollande.
14:05Elle a commencé à en parler
14:06et elle est repartie furax
14:08parce qu'elle disait
14:09qu'on ne parlait que de François Hollande.
14:10Le lendemain,
14:10on ouvre Paris Match
14:114 pages sur leur mariage,
14:14des photos.
14:14Ces gens sont fous,
14:16ces gens sont déconnectés
14:17et là,
14:18les savots sont pesants
14:19de cacahuètes.
14:19J'ai fait la côte de veau,
14:20il en reste un petit peu.
14:22François,
14:23je fais les restes
14:24et les petites maisons ouvrières
14:25au loin.
14:26Est-ce que vous vous souvenez
14:27de la période du Covid ?
14:29Vous vous souvenez
14:29de cette auteure
14:31qui...
14:32C'était...
14:33Oui,
14:34Yasmina...
14:35Non, non, non.
14:35Oui,
14:36j'ai oublié son nom
14:37qui écrivait
14:38qu'elle avait réussi
14:39à partir de Paris
14:40et elle était à la campagne
14:41et elle nous faisait sa chronique
14:43depuis sa maison de campagne
14:44avec ses fleurs,
14:45etc.
14:45pour que les gens
14:45étaient enfermés
14:46dans leurs apparts
14:47avec des autorisations
14:47pour les sortir le chien.
14:49Mais comment aujourd'hui,
14:50vous qui faites de la com' politique,
14:51comment un homme politique
14:52comme François Hollande
14:53ne se rend pas compte
14:53du grotesque
14:54de cette situation
14:56du côté...
14:57Alors elle,
14:58elle est habillée
14:58en dame patronesse
14:59avec des talons...
15:00Ils sont passés
15:00de l'autre côté
15:01de la colline,
15:02si vous voulez.
15:03Ils sont passés
15:04dans un monde média
15:05où il y a la frontière
15:08entre politique
15:09et influenceur.
15:09Je pense qu'on aura
15:10l'occasion d'en parler
15:11peut-être sur un des sujets
15:12qui nous a bien.
15:13Entre politique
15:14et influenceur,
15:15on utilise les mêmes codes.
15:16Donc à un moment donné,
15:18si vous voulez exister,
15:20vous vous adressez
15:21via des médias
15:22qui vous proposent
15:23des publis-reportages
15:25parce que c'est ça
15:25que fait Paris Match.
15:27Il fait un publis-reportage
15:28où on les amène dans...
15:29Mais c'est le rôle
15:30de Paris Match.
15:31On ne peut pas reprocher
15:31à Paris Match de le faire.
15:32Ce qu'on peut reprocher,
15:33c'est à François Hollande.
15:35Parce que François Hollande
15:35est marié avec qui ?
15:37Oui,
15:38avec Juguet.
15:39Oui, mais on ne choisit pas forcément.
15:40Il ne s'y a pas épousé
15:41forcément parce qu'elle est comédienne.
15:42Mais ce n'est pas ça.
15:43Mais il se trouve
15:43qu'elle est comédienne.
15:46Et dans ces mondes-là,
15:48il y en a un qui prend
15:48le code de l'autre.
15:49C'est François Hollande
15:50qui prend les codes
15:51plutôt de Juguet.
15:53Pourquoi 80% des gens
15:55ne croient plus
15:55à la parole politique ?
15:56Parce qu'il y a
15:57une vraie déconnexion.
15:58Moi, j'ai fait
15:59trois mandats à l'Assemblée.
16:00Jean-Baptiste,
16:01on l'a fait ensemble.
16:01Et Arnaud, il y était.
16:03Moi, quand je parle
16:04avec des gens,
16:04je parle de ma province.
16:06Ils ont même l'impression
16:07que je suis monté à Paris
16:08à dos de taureau.
16:09Pourquoi il y a eu
16:11la crise des gilets jaunes ?
16:12Pourquoi les gens
16:12se sentent oubliés
16:13quand les gens vous disent
16:15que c'est leur monde,
16:16ce n'est pas le nôtre ?
16:17C'est cela,
16:18le problème, Valérie.
16:19Et si on a une montée
16:20du rassemblement national,
16:22c'est cette colère-là.
16:24Les gens se sentent oubliés.
16:26Ils le disaient, je crois.
16:27C'est-à-dire,
16:27c'est des territoires
16:28où il y a des déserts médicaux.
16:30Vous savez,
16:30il y a l'impression
16:31qu'il y a la capitale
16:33qui est une ville
16:33extraordinaire à Paris
16:35et il y a le reste.
16:36Et ça,
16:37ce n'est pas possible.
16:38Quelqu'un comme François Hollande
16:40qui vient de Corrèze,
16:41arrêtons le pipe.
16:42C'est mon voisin,
16:45donc je connais bien
16:46il vient de Corrèze
16:46de temps en temps.
16:47Il était partiellement
16:48en Corrèze,
16:49un peu comme Jacques Chirac
16:50d'ailleurs,
16:51et tous ces élus-là.
16:52Je peux vous dire
16:52que quand vous rentrez
16:53dans le monde politique
16:55et vous ne venez pas
16:55du tout du serail,
16:56on vous le fait
16:57assez vite ressentir
16:58et assez durement ressentir.
16:59Moi, j'en ai fait l'expérience.
17:01Je ne suis pas du tout
17:02connecté au monde politique
17:03et quand je suis arrivé là-dedans,
17:04il y a un niveau de mépris
17:05qui est assez phénoménal.
17:07Mais je dirais
17:08que je les méprise
17:09presque autant qu'ils me méprisent
17:10puisque c'est tellement déconnecté,
17:12c'est tellement en dehors
17:12des réalités des gens,
17:13tout ce qu'ils font
17:14et tout ce qu'ils sont.
17:15On oublie un petit peu vite
17:17et en France,
17:18on a une mémoire sélective
17:19assez bien organisée.
17:22Moi, j'ai un souvenir
17:23très marqué
17:25de Dominique Strauss-Kahn
17:27dans Paris Match
17:28avec à l'époque
17:30son épouse,
17:33Anne Sinclair,
17:34où il est avec un cigare,
17:36il joue du piano,
17:38etc.
17:38Ce reportage était grotesque
17:41et pourtant,
17:42on a oublié,
17:42il n'y a rien de notre
17:43sous le soleil.
17:44Pourquoi à l'époque
17:45c'était acceptable
17:45et aujourd'hui,
17:46ce n'était pas acceptable ?
17:47Non, à l'époque,
17:48c'était très acceptable.
17:49Parce qu'il y avait
17:50quand même encore
17:51un monde des paillettes
17:52et cette dichotomie
17:54entre le réel
17:56et leur vie au quotidien,
17:58elle était acceptée.
17:59Parce qu'il y avait aussi
18:00une certaine acceptation
18:01de la hiérarchisation politique.
18:03Aujourd'hui,
18:04ce n'est plus accepté.
18:05Ce n'est plus accepté.
18:06Pourquoi ?
18:06Eh bien, parce que...
18:07On voit comment c'est fait,
18:10c'est surtout ça.
18:11On en parlera peut-être
18:12peut-être avec...
18:12Il y a quelque chose
18:12qui n'est pas...
18:13À mon avis,
18:14il y a deux choses.
18:15La première,
18:15c'est ce que vous avez
18:16souligné Valérie,
18:17c'est que si on fait
18:19du mari-Antoinette
18:20à gauche,
18:22ça pose un problème
18:23et ce n'est plus accepté.
18:25Alors que le mari-Antoinette
18:26de droite,
18:26ça allait.
18:28La femme de Jacques Chirac
18:29avait toujours son sac,
18:30il faisait...
18:30Mais ce n'est pas ça
18:32la droite.
18:33Le général de Gaulle
18:34payait sa facture
18:35d'électricité à l'Elysée.
18:36C'était le seul.
18:37Mais il y avait
18:37quand même quelque chose,
18:38il y avait une forme
18:39d'acceptation.
18:40C'était dans la norme.
18:42C'est dans la norme
18:43organisée.
18:43Il y avait la bourgeoisie
18:44de droite
18:44et le mec de gauche
18:45il se flanquait.
18:46Et puis deuxièmement,
18:47il y a un caractère
18:48un peu janus
18:49à mon avis
18:50de François Hollande,
18:51c'est que François Hollande
18:52c'est aussi celui
18:53quand même
18:54qui est proche des gens.
18:55Je veux dire,
18:56François Hollande
18:57en campagne,
18:58il y avait une véritable empathie.
19:02C'est quelqu'un
19:02qui vient de Corrèze,
19:04il est dans le droit fil
19:05du chiracisme
19:06un peu populaire.
19:07Je veux dire,
19:07ce n'était pas
19:08le sol férinien classique
19:11qu'on pouvait imaginer.
19:13Et donc,
19:13face à cela,
19:14vous avez effectivement
19:15une sorte
19:17de mise à distance.
19:18Avec Bobonne,
19:19entre guillemets,
19:20c'est...
19:20C'est la vraie question.
19:22C'est genre
19:23on fait la cuisine.
19:23C'est un vrai sujet.
19:25Vous parlez de Jacques Chirac
19:27et je pense que c'est
19:27un bon exemple.
19:28Je pense que
19:29cette insincérité
19:30d'aller faire du cinéma,
19:33c'est bon,
19:34mais c'est loin.
19:35Ça y est,
19:35les gens,
19:36ils en sont revenus.
19:38Ça ne marche plus,
19:39cette histoire.
19:40Ça ne marche plus.
19:42Au l'heure,
19:42il a une Corrèze
19:43et il a été parachuté
19:44comme Chirac en Corrèze.
19:45Ils ne sont pas
19:45originaux de Corrèze.
19:45Il a fait ses armes.
19:47Oui, il a fait ses armes.
19:48Il a toujours vécu
19:48comme de très grands bourgeois.
19:50Je veux dire,
19:51le cinéma,
19:51Léon Blum
19:52était un grand bourgeois.
19:53Il vivait dans l'opulence.
19:55Il faut arrêter
19:55de mentir.
19:57François Mitterrand,
19:58il habitait
19:59dans un hôtel particulier,
20:00rue de Bièvre.
20:00C'est trop dur.
20:01La société est trop dure
20:03maintenant.
20:04On ne peut plus
20:04permettre d'avoir
20:05une cigare,
20:06une coupe de champagne,
20:08discrétion.
20:09Là,
20:09ils n'ont pas de cigare
20:10ni de coupe de champagne.
20:11Ils ont une côte de veau
20:11et ils regardent les ouvriers.
20:12C'est pire.
20:14C'est pire encore.
20:16Sud Radio.
20:17Sud Radio.
20:17Parlons vrai.
20:18Parlons vrai.
20:18Sud Radio.
20:19Parlons vrai.
20:20Sud Radio.
20:21Le 10h midi,
20:23mettez-vous d'accord,
20:24Valérie Expert.
20:24Voilà,
20:26de retour avec vous.
20:28On a un peu dévié
20:29avec François Hollande,
20:31mais on n'a pas fait
20:32votre coup de gueule.
20:34Oui,
20:34coup de gueule
20:34ou coup de cœur.
20:35Ou coup de cœur
20:35pour Sofia.
20:36Sofia Aram.
20:38Sofia Aram
20:38est une amie,
20:39donc je ne suis pas
20:40forcément objectif
20:40sur qui elle est
20:41et sur ce qu'elle fait,
20:42mais les attaques
20:43dont elle fait l'objet
20:44ces derniers jours
20:44sont absolument indignes
20:46et scandaleuses.
20:47Elle a fait une chronique
20:48dans Le Parisien,
20:50comme elle en fait
20:50tous les dimanches,
20:51sur la flottille
20:52de la liberté
20:53qu'elle a appelée
20:53People Boat
20:54avec Greta Thunberg
20:56et Rima Hassan
20:58qu'elle a rebaptisée
20:59en Miss Chris Prols
21:00et Lady Gaza.
21:02Voilà,
21:02donc c'était plutôt drôle,
21:04j'ai trouvé ça
21:04plutôt bien trouvé.
21:05Et il se trouve
21:06que toute l'extrême-gauche
21:07LFiste,
21:08en partant de Monseigneur
21:09des Moustiques,
21:10Emmerick Caron,
21:11en passant par Manuel Bompard,
21:13l'accuse de racisme
21:14et le pire,
21:15il y a eu un communiqué
21:16de presse
21:16qui est parti hier
21:17de la Société des journalistes
21:18du Parisien
21:18expliquant
21:19que cette chronique
21:20était raciste
21:21et qui demandait à la direction
21:22de supprimer
21:23la chronique de Sophia Aram
21:24du dimanche.
21:25Donc des journalistes
21:26qui s'élèvent
21:26pour censurer
21:27la liberté d'expression,
21:28c'est quand même
21:29assez fabuleux,
21:30qu'ils soient d'accord
21:30ou pas avec elle,
21:31qu'ils la trouvent drôle ou pas,
21:32c'est l'avis de chacun,
21:34mais l'accuser de racisme,
21:36accuser Sophia Aram
21:37de racisme,
21:38enfin je veux dire,
21:39elle a grandi à Trappes,
21:41elle est une famille
21:42de loin d'être favorisée,
21:43elle s'est faite toute seule,
21:45aujourd'hui,
21:45elle est humoriste,
21:46elle remplit les salles,
21:47contrairement à ce que
21:48dit Emmerick Caron
21:49qui n'a jamais réussi
21:49à remplir une salle
21:50de trois personnes,
21:52elle, elle remplit
21:52des salles de théâtre
21:54avec son spectacle
21:54qui marche excessivement bien,
21:56certains peuvent la trouver
21:57drôle ou pas drôle,
21:58c'est le goût de chacun,
21:59il n'y a pas de sujet là-dessus,
22:02mais l'accuser de racisme,
22:03d'islamophobie,
22:04alors elle a fait une réponse
22:05à la société des journalistes
22:06qui est assez drôle
22:07en expliquant
22:08qu'elle s'excusait
22:09d'être scandinavophobe,
22:11tout ça parce qu'elle a traité
22:12de Miss Chris Pauls,
22:16voilà,
22:17mais on est dans une société
22:19qui est quand même
22:19assez inquiétante,
22:20enfin je veux dire,
22:20aujourd'hui,
22:21pareil,
22:21Caron qui dénonce,
22:23qui a fait un courrier
22:24en tant que député
22:25à la direction de France Inter
22:26pour dénoncer les chroniques,
22:28elle fait une chronique
22:29le lundi matin à Sofia
22:30sur France Inter,
22:32et il fait une tribu,
22:33il écrit à la,
22:34j'aurais pas voulu être
22:35son voisin en 45,
22:37à Emmerick Caron,
22:3845 c'est pas grave,
22:39c'est plutôt 43,
22:3943,
22:40même jusqu'en 45,
22:42ça a duré les dénonciations,
22:44voilà,
22:44pour dire que c'était indigne,
22:46que le service public
22:46n'avait pas à accueillir
22:47Sofia Rame,
22:49par contre,
22:49a priori,
22:50Guillaume Meurice
22:50et l'ensemble des humoristes
22:53de France Inter,
22:54je veux dire,
22:54le seul créneau
22:55où il y a une idée
22:56un peu différente
22:56qui s'exprime sur France Inter,
22:58c'est Sofia Rame,
22:58quasiment,
22:58j'exagère mais à peine,
23:00et voilà,
23:00il faudrait même pas
23:01qu'elle ait le droit
23:01de s'exprimer,
23:02ça en dit long
23:02sur la conception
23:03de la liberté d'expression
23:04de la France Insoumise,
23:05c'est-à-dire que
23:05vous avez le droit
23:06de vous exprimer
23:06si vous êtes d'accord
23:07avec eux.
23:07France Inter,
23:08si vous vous en souvenez,
23:10Natacha Polony,
23:11votre ancienne collègue,
23:12avait une tribune
23:14et Devecchio,
23:15on avait eu une aussi
23:16à une époque,
23:16ça n'a pas duré longtemps
23:17d'ailleurs sur France Inter
23:18et ils avaient quand même
23:18réussi à appeler
23:19cette chronique
23:20en toute subjectivité,
23:21ce qui,
23:22de la part de la direction
23:24de France Inter,
23:25dit beaucoup quand même,
23:26je crois que ça avait été
23:27quasiment imposé
23:27par la société des journalistes.
23:29Il faut voir,
23:29Sofia,
23:30j'en discute régulièrement
23:31avec elle,
23:31dans les couloirs
23:32de France Inter,
23:32elle se fait quasiment
23:33injurier par certains
23:35journalistes
23:35et certains humoristes
23:36de France Inter.
23:38Personnellement,
23:38on est dans un monde de fous.
23:39Le fond de la question,
23:40c'est que la société
23:41des journalistes,
23:42une société de rédacteurs,
23:43une société des journalistes,
23:44l'objectif,
23:45c'est de faire respecter
23:46l'indépendance des journalistes
23:48face aux pressions
23:48des actionnaires.
23:50Donc le rôle de la SDJ,
23:51ce n'est pas de donner
23:52son avis sur un journaliste
23:53ou sur une chronique,
23:54ça c'est le boulot
23:54de la rédaction en chef,
23:56ce n'est pas le boulot
23:57de la SDJ.
24:00Moi, je vais vous dire,
24:01d'abord,
24:01c'est une femme courageuse,
24:02mais moi ce qui m'inquiète,
24:03à une période
24:04où il n'y a que des fake news,
24:06où les réseaux sociaux
24:07ont pris la place
24:08de la connaissance,
24:09parce qu'un journaliste
24:10ou un humoriste
24:11qu'aujourd'hui,
24:12il vérifie ses données,
24:13enfin je veux dire,
24:14heureusement qu'on a encore
24:16des médias
24:16qui sont structurés
24:17et organisés,
24:18mais effectivement,
24:19qu'une société
24:20de journalistes
24:21explique à un humoriste
24:23ce qu'il faut dire
24:23et pas dire,
24:24c'est inquiétant
24:25sur la société,
24:26mais vous savez,
24:26on parlera aussi
24:27de Patrick Cohen,
24:28de Rachida Dati.
24:30En fait,
24:30ce qui marche aujourd'hui,
24:32c'est le buzz en politique
24:33et Jean-Baptiste,
24:35tu parlais de LFI,
24:36ils sont tous sauvettes,
24:37ils sont sur du populisme.
24:38Regardez quand même
24:39la sortie de Jérôme Gez
24:41qui dit
24:43salopard,
24:44salopard,
24:45il enlève le mot salopard,
24:47il a raison,
24:48et De Logu,
24:49député de Marseille,
24:51dit,
24:51je l'en dis de te croiser
24:52dans les couloirs.
24:53Non mais l'Assemblée,
24:54ce n'est pas un ring d'un MMA.
24:56Vous vous rendez compte,
24:57Valérie,
24:57où est tombée la société
24:59des journalistes
25:01et la politique ?
25:02Voilà le vrai débat,
25:03c'est comment redonne du sens.
25:05Les mots ont un sens aujourd'hui
25:07et donc,
25:08si vous commencez à censurer
25:09des médias,
25:10des journalistes,
25:11des humoristes,
25:12alors,
25:12il n'y a plus de démocratie.
25:13Faites attention.
25:14Oui, allez-y,
25:15Franck Dédieu.
25:15Faisons attention,
25:16moi,
25:17Jean-Baptiste,
25:19vous dénoncez un peu
25:20cette dictature
25:21du premier degré.
25:22Oui, c'est ça.
25:23Je suis totalement d'accord
25:24et parfois,
25:25nous en sommes victimes
25:27de cette dictature
25:28du premier degré
25:29et vous,
25:32vous considérez
25:34qu'il faut faire attention,
25:35les mots ont un sens.
25:37Attention,
25:38nous-mêmes,
25:39de ne pas tomber
25:40dans ce travers-là.
25:40lorsque vous comparez,
25:43Jean-Baptiste,
25:43même,
25:44je suis d'accord avec vous
25:45sur le principe,
25:46mais Aymeric Caron,
25:47en disant,
25:48j'aimerais pas être son voisin
25:49sous l'occupation,
25:50je trouve que vous tombez
25:52dans l'excès
25:53que vous dénoncez vous-même
25:54dans votre même propos.
25:56Donc,
25:56il faut faire...
25:57C'était une exagération,
25:58sans doute,
25:58mais...
25:58Non,
25:58non,
25:59non,
25:59non,
25:59non,
26:00non,
26:00non,
26:01non,
26:01non,
26:01non,
26:01non,
26:01non,
26:01non,
26:01non,
26:01non,
26:01non,
26:02non,
26:02non,
26:02non,
26:02non,
26:02non,
26:02non,
26:03non,
26:10empire du premier degré,
26:12eh bien,
26:12ça vaut aussi pour nous.
26:14Moi,
26:14je considère que,
26:17si vous voulez,
26:17ça pose une question
26:18plus large.
26:19C'est-à-dire que les humoristes,
26:22lorsqu'ils ont du succès,
26:23et en particulier
26:24dans le domaine politique,
26:25ils finissent par être
26:26des acteurs politiques.
26:28Eh bien,
26:29et là,
26:29si vous voulez,
26:30ça commence à poser problème.
26:32Et donc,
26:32elle se retrouve,
26:33Sophia Aram,
26:34dans ce paradoxe
26:35qui consiste à dire,
26:36non,
26:36mais attendez,
26:37prenez-moi au 25e degré,
26:39mais prenez-moi parfois
26:40aussi au premier degré,
26:41parce que je finis
26:43par avoir un rôle politique.
26:45Vous avez les...
26:46Ça a été vrai
26:46pour les guignottes de l'info,
26:48ça a été vrai pour Coluche,
26:50ça n'empêche pas
26:51qu'elle a parfaitement
26:52le droit
26:53de s'exprimer...
26:54Attendez,
26:54je termine.
26:55Elle a parfaitement le droit
26:56de s'exprimer
26:57comme elle veut
26:58et de faire des plaisanteries
26:59comme elle veut,
26:59parce que moi,
27:00ce premier degré
27:02m'insupporte
27:03et je dois dire même
27:04me fout la trouille.
27:06Mais en revanche,
27:07essayons un peu
27:08de se dire,
27:09mais voilà,
27:09quelle est la frontière
27:11quand on a du succès
27:13entre l'humoriste
27:14qui demande
27:15à ses interlocuteurs
27:18le droit au décalage
27:21et le politique.
27:24Mais vous savez
27:24qui elle est ?
27:25Elle n'a pas besoin...
27:26Je trouve ça extraordinaire
27:27pour cette homélie,
27:29merci.
27:31Mais il se trouve
27:31que j'ai la mémoire
27:33et ça fait un petit peu
27:34longtemps que je suis
27:34dans le monde des médias
27:35et que je connais bien
27:36la politique.
27:36que vous m'expliquiez
27:38qu'il ne faut pas dire ça
27:39parce que ne s'aidons pas,
27:40etc.
27:41Vous, la presse,
27:42en rangée générale,
27:43ces dernières années,
27:44vous avez tartiné,
27:45je ne dis pas vous,
27:46je dis vos collègues,
27:48ont tartiné,
27:49combien de fois
27:50on a entendu
27:50les heures les plus sombres,
27:52les bruits de bottes,
27:54ça nous inquiète,
27:55ça dérape,
27:56attention,
27:57machin avec ça,
27:58avec des références
27:59non-stop
28:00sur la Seconde Guerre mondiale.
28:01Alors,
28:02lâchez-nous avec cette histoire,
28:04il se trouve que...
28:04C'est ce que je vous dis.
28:05Oui, mais...
28:06Non, mais je veux dire...
28:07C'est facile.
28:08La symétrie
28:09qui est aussi vraie à Arnaud.
28:10Ça fait des siècles
28:12que la...
28:13Comment ça s'appelle ?
28:14La charte de Munich,
28:16elle a repeint
28:17les toilettes
28:18d'à peu près
28:18toutes les rédactions.
28:19Donc, arrêtez avec ça,
28:20c'est pas vrai.
28:21Donc, il y a...
28:23Aujourd'hui,
28:23il y a un combat,
28:24on le sent bien.
28:25Il y a un glissement
28:25de la société
28:26où vous avez
28:27une force politique
28:28qui ne respecte pas
28:29les codes habituels
28:30parce qu'ils viennent
28:31d'une famille politique
28:32particulière,
28:33c'est qu'ils viennent
28:33du trotskisme.
28:35Et qu'ils sont
28:36dans le rapport
28:36de force permanent
28:37et on se rappelle
28:38cette phrase
28:39lors d'un meeting
28:40de Jean-Luc Mélenchon
28:42« Conflictualisez tout ! »
28:44Ils sont dans
28:45l'hyper-conflictualisation.
28:47Donc, vous n'affrez
28:47l'outil de la raison,
28:49le kumbaya,
28:50on va se mettre
28:50autour d'un feu de bois,
28:51on va jouer de la guitare
28:52et on va faire des chabalots.
28:53Ça ne marchera pas
28:54avec l'outil de la raison,
28:55Arnaud,
28:55avec la naïveté
28:59un peu...
29:00hippie,
29:01ça n'a rien à voir.
29:02Il faut être
29:03sur le terrain
29:03de la raison,
29:05du raisonnement,
29:06du respect de l'autre.
29:07Quand on veut interdire
29:08toute forme d'expression
29:11qui n'est pas
29:12du premier degré...
29:13Parce que je n'ai pas
29:13commencé par cela,
29:14Valérie.
29:15On marque une petite pause
29:16et on se retrouve
29:17dans un instant
29:17avec vous.
29:18Sud Radio.
29:19Sud Radio.
29:20Parlons vrai.
29:20Parlons vrai.
29:21Sud Radio.
29:22Parlons Radio.
29:23Le 10h midi,
29:24mettez-vous d'accord,
29:25Valérie Expert.
29:27La guerre Israël-Iran,
29:29Trump ira, ira pas.
29:31Il a affirmé
29:31qu'il ne le savait pas lui-même,
29:33qu'il le déciderait
29:34une minute avant.
29:36La tension est quand même
29:38extrêmement importante.
29:40Un hôpital a été touché
29:42par une frappe iranienne.
29:45Plus de 60 blessés,
29:46des blessés dans un état grave.
29:49Que cherche Donald Trump ?
29:51Que va-t-il faire ?
29:52L'Iran dément toute volonté
29:54de négocier à Washington,
29:55contrairement à ce qu'a affirmé
29:56le président américain.
29:59Je ne sais pas qui veut
29:59commencer sur le sujet.
30:01Jean-Baptiste ?
30:02Oui.
30:03L'entrée des Etats-Unis
30:04dans la guerre,
30:05ce serait absolument
30:05une catastrophe.
30:06Ce serait une surenchère
30:07dont on ne sait absolument pas
30:09d'où elle s'arrêterait.
30:10Je crains que les intérêts
30:12de Donald Trump
30:13soient juste de récupérer
30:14une victoire facile
30:15et de peur qu'elle lui échappe
30:18et que ce soit Israël
30:20qui l'est aux yeux
30:20de son électorat,
30:22c'est-à-dire d'avoir réussi
30:23à renverser le régime iranien.
30:25Et je pense que,
30:26comme il nous avait expliqué
30:28qu'en 48 heures,
30:28il allait régler
30:29le conflit russo-ukrainien raté,
30:32ça n'a pas marché.
30:33Toutes les tentatives
30:34internationales
30:34qu'il a menées jusqu'à présent,
30:36à part mettre en place
30:38une catastrophe économique à venir,
30:39ça n'a pas été
30:41d'une très grande réussite
30:42et j'ai peur
30:43qu'il essaye de se racheter
30:44sur le dos
30:44du conflit israélo-iranien
30:46une victoire
30:48acquise facilement.
30:50Donc je crains
30:51que ce soit
30:51pour des mauvaises raisons
30:52en plus
30:53qu'il décide
30:54à intervenir
30:54là-bas
30:55pour faire le matamor
30:57et donner l'impression
30:58de résoudre lui-même
30:59ce conflit
31:00qui dure depuis
31:00des dizaines d'années.
31:02Donc voilà,
31:03mais il faut absolument
31:04éviter à tout prix
31:05que les États-Unis
31:06interviennent
31:07parce qu'on sait très bien
31:07que ça ouvre la porte
31:09derrière
31:10à d'autres choses
31:11encore plus dramatiques
31:12qu'une Troisième Guerre mondiale.
31:13Donc c'est absolument...
31:15Voilà,
31:15il faut que la désescalade,
31:17je ne sais pas
31:18pour reprendre les mots
31:18du Président de la République,
31:19mais c'est impératif
31:21aujourd'hui
31:21parce que,
31:23on voit bien,
31:23c'est une chaîne sans fin,
31:24c'est de violence
31:25et de mort.
31:27Je vais faire mon vieux schnock,
31:29mais il y a un traumatisme
31:30assez ancien
31:31aux États-Unis
31:32qui est lié
31:33avec l'Iran
31:34à l'envahissement
31:36de l'ambassade
31:36des États-Unis
31:37qui a été une humiliation
31:38absolument totale
31:39avec les images
31:39des Marines
31:40qu'on photographiait
31:45avec des bandeaux
31:45autour des yeux,
31:46etc.
31:47Et puis,
31:47l'opération militaire ratée
31:48de la Delta Force
31:50où il y avait eu
31:51plusieurs dizaines de morts
31:52des troupes spéciales américaines
31:54qui s'étaient perdues
31:54dans le désert
31:55et il y a eu
31:56deux hélicoptères
31:56qui s'étaient percutés.
31:58L'Iran,
31:59c'est un domaine touchy
32:00pour les États-Unis.
32:02Ça fait très très très très longtemps
32:03qu'ils ont envie
32:04de régler le compte
32:04de la République islamique.
32:07Ils ont peut-être
32:08un prétexte
32:10et je pense
32:11que ça serait
32:12pour le coup
32:12assez transcourant
32:14parce que
32:15l'affaire de 1979
32:16c'était
32:17Jimmy Carter
32:18qui était président.
32:21L'intervention,
32:21c'était les débuts
32:22de Reagan.
32:23Oui,
32:23mais la prise d'otage
32:24c'est Jimmy Carter
32:26et que ça avait laissé
32:28un drôle de souvenir.
32:31Et puis,
32:31vous avez,
32:32il ne faut pas l'oublier non plus,
32:34il y a un sentiment
32:35quand même toujours
32:37dans la population américaine,
32:38peut-être pas chez les élites
32:39et les étudiants
32:40des grandes universités,
32:41mais il y a toujours
32:42un sentiment
32:42très pro-israélien
32:44aux États-Unis
32:45et puis
32:45même c'est structuré
32:47même dans le monde politique.
32:50Ça fait partie
32:50de quelque chose
32:51de très important
32:52aux États-Unis.
32:53Donc,
32:54je pense qu'on est loin
32:55d'imaginer
32:56ce que les Américains
32:57sont capables de faire
32:58justement parce qu'il y a
32:59tout ça
33:00à nettoyer,
33:01à régler,
33:02qu'il y a quand même
33:03l'histoire,
33:03il y a quand même
33:03des morts
33:04et les Américains
33:05n'ont pas forcément
33:07pour,
33:08comme ça,
33:08sur un coup de dé
33:09décidé de se faire
33:10les mollas,
33:11mais peut-être
33:12pour régler une vieille histoire
33:13qui date de 1979.
33:14Non, mais c'est ça
33:14renverser les mollas,
33:15personne ne les condamnera
33:16pour ça,
33:16tout le monde a envie
33:17que ce régime horrible
33:19parte le plus vite possible.
33:20Il y a des nuances,
33:21on a eu un débat
33:21assez animé sur ce plateau
33:22en disant
33:23oui, mais après les mollas,
33:24quoi ?
33:24Oui, mais j'ai écouté
33:25la chronique d'Abdouz Shalmoudi
33:27sur LCI
33:27qui connaît bien le sujet
33:28puisqu'elle est iranienne elle-même
33:30et Abdouz disait
33:31que la société iranienne
33:32était prête,
33:32sans doute,
33:33mais elle est prête
33:34à condition que ce soit
33:34elle qui renverse le pouvoir.
33:35Si c'est des puissances extérieures
33:37comme les Etats-Unis
33:38ou Israël qui renversent,
33:39ça peut faire pire
33:40et ça peut être,
33:41et on l'a vu en Irak,
33:42c'est un outil
33:43de fabrication de masse
33:44de terroristes
33:45de ce type de...
33:46Alors Franck,
33:48Franck de Dieu.
33:50Moi, la difficulté
33:52pour quelqu'un qui commande,
33:54c'est le cas Trump,
33:56c'est-à-dire qu'il est
33:56dans un flou doctrinal inouï.
33:59Vous avez...
34:00Il est arrivé au pouvoir,
34:01en particulier pour son deuxième mandat,
34:04avec l'idée traditionnelle,
34:06je dirais,
34:08du non-interventionnisme.
34:10Bon, il s'est montré
34:11non-interventionnisme
34:12au sens, par exemple,
34:14par rapport à l'ingérence
34:15où il ne voulait pas se mêler
34:16des affaires
34:17dans des pays autoritaires
34:20où il y avait des violations
34:21de droits de l'homme.
34:22On l'a vu avec l'Arabie saoudite,
34:23on l'a vu avec Poutine.
34:25Il y a eu une sorte de...
34:26quelque part de réserve
34:27à l'égard de ça
34:28qui est contrastée d'ailleurs
34:29avec les démocrates.
34:31Et puis,
34:32vous avez aussi
34:34quelque part l'idée
34:35de se dire
34:36nous n'allons pas jouer
34:37les gendarmes du monde.
34:38Il y a une sorte
34:38de grand équilibre.
34:39On a beaucoup dit
34:40c'est un homme de paix.
34:42Vous regardez,
34:44vous confrontez
34:44ces deux traits
34:46clairs
34:47sur le plan doctrinal,
34:49et bien vous apercevez
34:50que ça ne matche pas totalement.
34:52Premièrement,
34:53il disait
34:53qu'il était
34:54très défavorable
34:55à l'intervention
34:56en Irak
34:56en 2003
34:57des Etats-Unis.
34:59Historiquement,
34:59il y a des papiers
35:00qui ont regardé
35:02ces déclarations,
35:02ce n'est pas si évident.
35:04Et puis,
35:04d'autre part,
35:04par rapport à l'Iran,
35:06il se dit
35:07je veux être
35:08un homme de paix
35:08mais je ne peux pas
35:09être le responsable
35:10quelque part
35:12d'un Iran
35:13qui se dote
35:14de l'arme atomique.
35:15Vous rappelez-vous
35:16lors du premier mandat,
35:17il y a un accord
35:18qui est trouvé
35:18et il en sort,
35:20il déchire cet accord
35:21qui consistait à dire
35:22vous n'aurez pas
35:23l'arme atomique
35:24sur le plan militaire,
35:26en revanche,
35:27c'est la levée
35:27des sanctions
35:28au bénéfice
35:29de l'Iran.
35:31Des sanctions
35:31qui se faisaient
35:32au détriment de l'Iran.
35:33Il l'a déchiré.
35:34Donc,
35:34vous apercevez que
35:35ce qui était
35:36assez simple
35:37en contraste
35:39avec l'interventionnisme
35:40démocrate,
35:42confronté au réel,
35:46c'est plus compliqué
35:46que ça.
35:47Et donc,
35:47effectivement,
35:48on se dit
35:48mais on est dans le flou.
35:49Il a d'ailleurs dit
35:50vous savez,
35:51avant de prendre une décision,
35:52j'attends la dernière seconde
35:54parce qu'il peut y avoir
35:56des changements
35:57qui font évoluer
35:59les données
36:00et donc,
36:01je me garde
36:01la possibilité
36:02d'intervenir
36:03jusqu'à la dernière seconde.
36:04Ce qui rend,
36:05pour ceux qui essayent
36:06de comprendre
36:06et de rendre lisible
36:07l'électricité,
36:08c'est impossible.
36:11Si c'est le cas
36:12de décision
36:12interrationnelle,
36:13ça serait bien
36:13mais avec lui,
36:14on peut en douter.
36:16Tout le monde avait compris
36:17que Donald Trump
36:18est incontrôlable.
36:19Je vais vous dire,
36:20ça me gêne
36:21toutes ces guerres
36:21en ce moment.
36:22On se rend compte
36:22quand même
36:23qu'on a des pays
36:25à feu et à sang.
36:27La bonne nouvelle,
36:28si je peux dire,
36:29quand même,
36:29c'est que cette république
36:30de Moula,
36:31une gamine
36:32qui n'est pas voilée
36:33et violée
36:34et pendue,
36:35se mariait
36:36avec un enfant
36:37de 9 ans.
36:38Très franchement,
36:39Jean-Baptiste,
36:39tu en parlais,
36:40moi j'espère
36:41qu'on va accompagner
36:42la société iranienne
36:43à virer ces sales cons.
36:45Excusez-moi du terme
36:45mais ce n'est pas possible.
36:47Alors je ne sais pas comment,
36:48pas une intervention directe
36:50mais ce n'est pas possible.
36:52Il y a un moment donné,
36:54ça va être compliqué quand même.
36:55Il y a un moment,
36:55il va falloir faire un choix.
36:56Ce qui fait bouger
36:58les Etats-Unis,
36:59c'est peut-être
37:00des informations
37:00qui nous parviennent
37:02comme ça
37:02en signe ou faible.
37:04C'est l'utilisation
37:05par l'Iran
37:08de missiles hypersoniques.
37:10Ça,
37:11c'est plus drôle là,
37:11c'est plus rigolo là.
37:13Parce que missiles hypersoniques,
37:14ça veut dire
37:14que les porte-avions
37:17qui font la puissance
37:18des Etats-Unis,
37:19particulièrement
37:20en Méditerranée
37:21et dans la zone,
37:23tout d'un coup,
37:24ça devient moins rigolo
37:24parce qu'ils peuvent
37:25s'en prendre un.
37:25S'ils les détiennent.
37:27Ils les détiennent.
37:27Ils les ont déjà tirés.
37:30Le truc,
37:30c'est qu'ils veulent aussi
37:32régler l'histoire
37:32parce qu'ils ont
37:33une vieille dette.
37:33On parlait de l'Arabie saoudite.
37:37Les Etats-Unis,
37:37c'est le parapuie
37:38de l'Arabie saoudite.
37:39L'Arabie saoudite,
37:39ils ont un problème
37:40depuis 10 ans
37:41avec l'Iran,
37:42via les outils,
37:43etc.,
37:44qui utilisent aussi
37:44des missiles hypersoniques.
37:47C'était la raison
37:47d'ailleurs du rapprochement
37:48de l'Arabie saoudite
37:49avec Israël
37:49contre l'Iran.
37:50Exactement.
37:51Donc,
37:51il y a aussi
37:52des questions
37:54géopolitiques
37:56hyper importantes.
37:57Et puis,
37:58surtout,
37:59on voit qui
37:59est dans le camp
38:00de l'Iran aujourd'hui.
38:02Les Russes,
38:03pas trop,
38:04un peu,
38:04mais quand même,
38:04c'est les Chinois.
38:06Et quand on sait
38:06ce qui se passe
38:07avec les Chinois...
38:07Tout le temps
38:09qu'on passe à regarder
38:09l'Iran-Israël,
38:10il peut faire ce qu'il veut
38:11en Ukraine.
38:11Oui, mais l'Iran,
38:12ça lui fournit aussi
38:13des drones.
38:13La précision de notre auditeur
38:14omniscient Stéphane,
38:15il dit que les hypersoniques
38:16ne sont pas air-mer,
38:17mais air-terre.
38:19Donc, ça veut dire
38:19qu'ils ne peuvent pas toucher
38:20à priori les bateaux.
38:22Alors, pas du tout
38:23parce qu'il y a des bateaux
38:24américains
38:24qui ont été touchés
38:25par un missile...
38:26Par un missile
38:27sonique iranien ?
38:28Non, outils.
38:29Outils, oui,
38:30mais qui sont transportés,
38:31effectivement.
38:33Enfin, voilà,
38:34nous, on n'est pas
38:35des spécialistes.
38:35Non, et puis il y a
38:36des infos qu'on n'a pas,
38:36c'est sûr,
38:37sur le nucléaire iranien,
38:38il y a certainement
38:38des infos qu'eux ont
38:39et qu'on pourra
38:40qu'Israël intervenir
38:41que nous, on n'a pas.
38:42Et c'est logique
38:42et heureusement
38:43qu'on ne les a pas, d'ailleurs.
38:44Et évidemment
38:44que Trump ne va pas annoncer
38:45six mois avant
38:46qu'il va intervenir
38:47dans six mois
38:47parce que sinon
38:48ça n'a aucun intérêt.
38:49Il maintient un outil de pression.
38:50Mais après, le problème
38:51c'est qu'on n'est pas sûr
38:52qu'il va prendre la décision
38:53de façon rationnelle
38:54et pas sur le coup
38:54d'une humeur du moment.
38:56Pour l'instant,
38:56la stratégie,
38:56c'est la stratégie de décapitation.
38:58C'est-à-dire que
38:59c'est la même stratégie
39:00en XXL
39:00que celle qui avait touché
39:01le Hezbollah.
39:04C'est-à-dire
39:04on se débarrasse
39:04des patrons.
39:05La différence avec l'Iran,
39:07c'est quand même
39:075 000 ans d'histoire,
39:08c'est la Perse.
39:08Il y a une société derrière
39:10qui est constituée.
39:11Le seul souci,
39:12c'est dans quel état
39:12elle est aujourd'hui
39:13de déstructuration
39:14suite au massacre
39:15de sa population
39:16par les mollas.
39:17Et quelle possibilité
39:19d'opposition
39:19on peut avoir demain
39:20si les mollas tombent ?
39:21On marque une petite pause
39:23et je vais vous demander
39:23de commenter cette information
39:25qui vient de nous parvenir.
39:26C'est Léa Salamé
39:26qui va présenter
39:27le journal de 20h
39:28de France 2.
39:29A tout de suite.
39:30Sud Radio,
39:32c'est votre opinion qui compte.
39:3310h midi,
39:34mettez-vous d'accord,
39:36Valérie Expert.
39:36Avec vous sur Sud Radio,
39:39donc on a appris
39:39que c'est Léa Salamé
39:40qui donc allait remplacer
39:42Anne-Sophie Lapix
39:44aux 20h de France 2.
39:46Alors,
39:46on n'en parlerait pas
39:47en temps ordinaire,
39:48mais il se trouve quand même
39:49que Léa Salamé
39:50est la compagne
39:51ou l'épouse,
39:51je ne sais pas s'ils sont mariés,
39:52d'un candidat
39:53à la présidentielle
39:54en la période
39:55de Raphaël Luksman.
39:55Putatif, putatif,
39:56parce qu'on ne sait pas
39:57qui va être candidat
39:58à la présidentielle.
39:58D'un politique néanmoins,
40:00Raphaël Luksman.
40:01Qui a été tête de liste
40:02aux élections européennes,
40:03qui est député européen
40:04aujourd'hui,
40:04qui a un mouvement
40:05qui s'appelle Place Publique
40:06et qui est en effet
40:08candidat putatif
40:09à l'élection présidentielle.
40:09Et qui est testé déjà
40:10à 10%,
40:11ce qui n'est pas rien.
40:12Et qui est testé,
40:12donc ça va être compliqué
40:13qu'elle commente les sondages,
40:15je ne sais pas comment ça va se passer.
40:15Mais,
40:16oui,
40:17alors est-ce que,
40:17alors après,
40:18ça a toujours posé question,
40:19il y a Béatrice Schoenberg
40:20qui avait dû se mettre en retrait,
40:22Anne Sinclair aussi.
40:23Moi,
40:24ce qui me gêne,
40:24c'est la géométrie variable.
40:26Après,
40:27j'estime qu'une femme journaliste
40:28peut être politique,
40:29même si elle est avec un mec
40:30qui est politique,
40:31elle peut très bien être indépendante,
40:32avoir sa liberté de penser.
40:33Enfin,
40:33je veux dire,
40:33ce n'est pas parce que vous êtes en couple
40:34avec quelqu'un
40:34que vous pensez la même chose que lui
40:35au niveau politique.
40:36Donc ça,
40:37ça ne me gêne pas.
40:37Ce qui me gêne,
40:38par contre,
40:38c'est qu'effectivement,
40:39certaines étaient obligées
40:39de se retirer de l'antenne
40:40et que d'autres,
40:41on les promeut sur l'antenne.
40:43Ça,
40:43c'est un problème.
40:43C'est-à-dire qu'il doit y avoir une règle,
40:44il doit s'appliquer à tout le monde.
40:45Soit,
40:46on considère que les épouses de politique
40:48peuvent continuer à être journalistes.
40:51Moi,
40:51c'est plutôt mon avis
40:51et être indépendante
40:53quoi qu'il arrive.
40:54C'était pas...
40:54C'était lui,
40:55c'était un homme.
40:55Oui,
40:56mari ou femme,
40:57pardon,
40:57excusez-moi.
40:58Les compagnons,
40:59compagnes de politique
41:01peuvent être journalistes
41:02et peuvent continuer à travailler.
41:03Moi,
41:03c'est plutôt mon avis
41:04parce qu'elles ne sont pas...
41:05Voilà,
41:05elles peuvent être autonomes
41:06et indépendantes.
41:07Mais on ne peut pas
41:07expliquer à certaines
41:09ou à certains
41:10qu'il faut qu'ils se déportent
41:11et qu'ils arrêtent leur métier
41:13et à d'autres
41:14les laisser à l'antenne.
41:15Il n'y a pas de poids,
41:16deux mesures.
41:17Ça doit être la règle,
41:17ça doit être la même
41:18pour tout le monde.
41:18Léa,
41:18la météo peut-être.
41:21Moi,
41:21je suis un peu gêné
41:22parce qu'après tout,
41:23elle est journaliste,
41:24elle est professionnelle,
41:25elle est indépendante,
41:27elle peut après tout
41:27faire son job
41:28et dissocier sa vie de couple
41:31avec le personnel politique.
41:33Mais d'un côté aussi,
41:35quelque part,
41:36ça peut attirer...
41:37Ça fait un petit peu malsain,
41:38c'est-à-dire que
41:39pour le téléspectateur,
41:41pour le politique que nous sommes...
41:42On peut se dire,
41:45tiens,
41:45quelque part,
41:46indirectement ou inconsciemment,
41:49elle peut aussi accompagner
41:51le trajet de son conjoint.
41:53Après le journal...
41:55S'il n'y avait pas eu le précédent,
41:57Béatrice Schoenberg
41:57ou Marie Drucker
41:58qui présentaient des journaux...
41:58Oui,
41:59ils avaient le supportant.
42:00Non,
42:00mais là,
42:00ce que je veux dire
42:02sur Schoenberg et Marie Drucker,
42:04c'est qu'elles présentaient
42:05des journaux
42:05et j'avais envie de dire,
42:06il y a une rédaction,
42:07en particulier celle de France 2,
42:10qui est là.
42:11Il y a des conférences
42:12des rédactions
42:12et que le présentateur du journal,
42:15même s'il est rédacteur en chef également,
42:17qu'il décide des sujets,
42:18n'est pas seul.
42:19C'est-à-dire qu'elle ne va pas faire...
42:21Ce n'est pas elle qui fait les sujets.
42:23Mais il y a eu le précédent Schoenberg.
42:24Je ne sais pas ce que vous en pensez.
42:25Franck Dedieu,
42:26ça vous choque ou pas ?
42:27Ça pose question quand même.
42:28Ça pose question.
42:31Effectivement,
42:32les journalistes
42:33peuvent penser quand même
42:34par elles-mêmes.
42:35Les journalistes femmes,
42:36elles ont la capacité,
42:37en particulier Léa Salamé,
42:40de distinguer.
42:42Après, c'est la question
42:43du conflit d'intérêts,
42:45mais plutôt
42:46de la prévention
42:47du conflit d'intérêts.
42:49Est-ce qu'on se dit,
42:50par définition,
42:51on est dans la prévention
42:53et auquel cas,
42:54elle doit y renoncer ?
42:55Ou est-ce que,
42:56et à mon avis,
42:56c'est peut-être vers cela
42:57qu'on va se diriger,
42:58est-ce que cette question
43:00de la prévention,
43:01elle se pose
43:02du point de vue
43:03calendaire
43:03au regard
43:04de la campagne présidentielle ?
43:06Parce qu'on peut se dire
43:07qu'aujourd'hui,
43:08à mon avis,
43:09le discours qui va être tenu,
43:11c'est aujourd'hui,
43:12ça ne posera pas de problème.
43:14Mais les trois derniers mois ?
43:16On s'approche
43:16de l'échéance ?
43:18On s'approche de l'échéance
43:19et comment va ça tourner
43:20la campagne électorale ?
43:21Effectivement,
43:22là, je pense qu'elle aura
43:24sans doute le...
43:24Elle se mettra peut-être
43:25en retrait à ce moment-là ?
43:26Voilà.
43:27Peut-être que c'est là-dessus
43:28qu'ils vont jouer.
43:292027,
43:29c'est dans deux ans.
43:30C'est-à-dire que
43:31cette prévention-là,
43:33dans sa forme,
43:35je dirais,
43:35maximaliste,
43:36elle peut avoir
43:37un côté un peu
43:37autoritaire
43:38et un peu,
43:39je dirais,
43:40obespierriste.
43:42Et lorsqu'elle n'existe pas,
43:44ça peut poser un problème,
43:45y compris insérer
43:45le doute permanent.
43:47Donc,
43:47c'est peut-être que
43:47le juste milieu
43:48consistera peut-être
43:50à jouer
43:50sur l'échéance,
43:52sur la temporalité
43:54par rapport
43:55à la présidentielle.
43:57Oui,
43:58je ne sais pas.
43:58Je trouve que c'est gênant aussi
44:00parce qu'elle ne pourra pas
44:01non plus,
44:02à la fois,
44:03elle ne peut pas être
44:04juge et partie
44:04à un moment donné,
44:05c'est-à-dire qu'elle pourrait
44:06aussi se réfréner
44:07sur des sujets
44:09qui devraient être
44:11débattus
44:11sur l'antenne.
44:12Donc,
44:12je pense qu'effectivement,
44:13le calendaire serait intéressant.
44:15C'est-à-dire que
44:16c'est dans deux ans.
44:17Est-ce que Guzmane
44:18sera toujours candidat
44:19de la gauche ?
44:20Quelle gauche ?
44:21Je vous signale quand même
44:22que si on continue
44:23en France,
44:24on aura plus de candidats
44:25à la présidentielle
44:26que des lecteurs
44:27qui iront voter.
44:28Enfin,
44:29on est chez les fous.
44:29Vous l'avez remarqué.
44:30On n'aura pas
44:31les 500 signatures.
44:32Il va y avoir du monde
44:33quand même.
44:34Arnaud,
44:34vous n'êtes pas candidat,
44:35vous ?
44:35Non,
44:36ça ira pas.
44:36Pas cette fois-ci.
44:37Pas sûr.
44:38Pas sûr qu'il y ait
44:38tant de monde que ça.
44:39Moi,
44:39ce qui me pose
44:40plus de questions,
44:42c'est la personnalité
44:44même de Léa Salamé
44:45et sa conception
44:47du journalisme.
44:48Pourquoi ?
44:49Parce que là aussi,
44:50excusez ma mémoire
44:52aujourd'hui,
44:52mais moi je me souviens
44:54de vidéos
44:55de Léa Salamé
44:56qui disaient
44:57moi ce qui m'importe
44:58ce n'est pas l'information
44:59etc.
44:59C'est le moment.
45:01Je ne suis pas sûr
45:02qu'on soit
45:03et là encore
45:04on n'a pas parlé
45:05de Rachida Dati
45:06là ce coup-ci.
45:06On pourrait qu'on en parle.
45:07Mais on est à peu près
45:08quand même
45:09un peu dans la même chose.
45:10C'est-à-dire qu'on va
45:11dans l'infotainment
45:12on va aller
45:13chez quelque chose
45:14qui mélange à la fois
45:15si je peux m'exprimer.
45:17Léa Salamé
45:19fait une émission
45:20d'infotainment
45:20le soir
45:21où elle mélange
45:22actualité,
45:23journalisme etc.
45:23Qu'elle garde.
45:24On le signale
45:25qu'elle va garder.
45:26Qu'elle garde.
45:27Nous avons ce mélange
45:28du politique
45:29et de l'infotainment.
45:30Je ne suis pas sûr
45:31que ces codes
45:32de la recherche
45:33du moment
45:33de la recherche
45:34de tout ça
45:35soient transposables
45:37à quelque chose
45:37qui reste la messe
45:39un peu d'actualité
45:40du 20h
45:42pour les Français
45:42où on écoute
45:43de l'information.
45:44Tout d'un coup
45:46on va avoir quelqu'un
45:47qui justement
45:48sur une antenne
45:49de France Inter
45:50donc elle va quitter
45:50France Inter
45:51l'interview politique
45:53où là aussi
45:54elle a imprimé
45:56une certaine marque
45:57de l'interview politique
45:58justement
45:59en appliquant cette règle
46:00qu'elle ne recherchait pas
46:01forcément à avoir l'information
46:02elle cherchait à avoir le moment.
46:04Moi je suis très inquiet
46:05de finalement
46:07quelque chose
46:07qui doit rester
46:08assez classique
46:09un journal
46:09de 20h
46:10c'est quelque chose
46:11d'assez classique.
46:11l'hyper-personnalisation
46:14mais elle le fera peut-être pas
46:15l'hyper-personnalisation
46:16on a eu PPDA
46:17vous êtes sûr
46:19que vous voulez
46:20qu'on parle de PPDA ?
46:21parce qu'on se rappelle
46:22que finalement
46:22aujourd'hui
46:23tout le monde
46:24bat sa coupe
46:25en disant
46:25on n'aurait jamais dû
46:27laisser
46:27le bénéfice du doute
46:28parce qu'un journal
46:30c'est quand même
46:31vous l'avez dit
46:31quelque chose
46:32d'extrêmement codifié
46:33de très cadré
46:34c'est un chef de gare
46:35sans retirer
46:36évidemment le rôle
46:38du présentateur
46:38mais il y a
46:40très peu de place
46:41à la personnalité
46:42enfin cela dit
46:42quand on regarde
46:44Jean-Pierre Pernaut
46:44il en a fait son journal
46:45on verra
46:46quelques mots
46:47sur Rachida Dati
46:48je ne sais pas
46:49si on a l'échange
46:50entre Rachida Dati
46:51et Patrick Cohen
46:51hier
46:52lors de l'émission
46:53c'est à vous
46:54Patrick Cohen
46:54lui pose une question
46:55relative
46:56à des révélations
46:57qui avaient été faites
46:58dans complément d'enquête
46:59écoutez
46:59Monsieur Cohen
47:00il y a une enquête
47:01Mediapart
47:01qui vous a mis en cause
47:02pour harcèlement
47:03management toxique
47:04est-ce que c'est vrai
47:05Monsieur Cohen ?
47:06Est-ce que vous harcelez
47:07vos collaborateurs ?
47:08Est-ce que vous êtes
47:08désagréable
47:09avec les gens
47:09avec lesquels vous travaillez ?
47:11C'est affirmé
47:12dans une enquête
47:12Mediapart
47:13Monsieur Cohen
47:14est-ce que c'est vrai ?
47:16Est-ce qu'on peut me répondre ?
47:17Ne détournez pas la question
47:17Non je ne vous détourne pas
47:18la question
47:19Est-ce que c'est vrai
47:20Monsieur Cohen ?
47:20Moi je n'ai pas
47:20d'enquête de justice
47:21Pardon
47:22Si parce que le harcèlement
47:23c'est un délit
47:24Monsieur Cohen
47:24Je n'ai pas été accusé
47:25d'enquête
47:26Si dans une enquête
47:27Mediapart
47:28c'est un délit
47:28Monsieur Cohen
47:29Avez-vous harcelé
47:30vos collaborateurs ?
47:31Il y a toute une
47:32très longue séquence
47:33qui tourne
47:34sur les réseaux sociaux
47:35France Télévisions
47:36a défendu
47:37ses journalistes
47:38a soutenu
47:38C'est une boîte
47:40de production externe
47:41Elle a soutenu
47:42Patrick Cohen
47:42et Anne-Elisabeth Lemoyne
47:43et toutes les équipes
47:44épinglées par la ministre
47:46Cette séquence
47:47Vous savez
47:48Rachida Dati
47:49rappelez-vous
47:50elle voulait casser la gueule
47:51à Bruno Le Maire
47:51et prendre le chien
47:53de Gabriel Attal
47:54et en faire un kebab
47:54parce qu'elle n'avait pas
47:55son augmentation de budget
47:58Moi je trouve
48:00qu'on est rentré
48:01dans une populisation
48:02en fait
48:03de la relation
48:04entre le politier
48:05et le journaliste
48:06Moi je pense
48:06que c'est pas bien
48:07ce qu'elle fait
48:08Mais par contre
48:09je trouve que
48:09Patrick Cohen
48:10était très en retrait
48:11Moi je pense
48:12que je me souhaitais
48:13vous êtes venu
48:14dans une émission
48:15c'est moi qui vous interroge
48:17répondez-moi
48:18à la question
48:18Je trouve qu'il a été
48:20En termes de l'âge
48:20ça serait catastrophique
48:21pour tout d'un coup
48:22une émission
48:24ne peut pas se transformer
48:25Encore une fois
48:25c'est une agression
48:27Bien sûr
48:28mais c'est le ton
48:28c'est le fait
48:29de se retrouver
48:30encore une fois
48:31dans deux mondes
48:31qui se percutent
48:34Derrière
48:34vous avez
48:35la cuisinière
48:35qui est en train
48:36de préparer
48:36des crêpes Suzette
48:38Juste avant
48:39il y avait un humoriste
48:40qui était venu
48:40faire trois blagues
48:41brouilles
48:42sur le plateau
48:43Vous avez quelqu'un
48:44qui va parler
48:45d'un moment
48:45un peu intime
48:46etc
48:47Le politique
48:49ne peut pas aller
48:50sur des plateaux
48:50d'infotainment
48:51et un journaliste politique
48:52s'il se met
48:53dans une émission
48:53d'infotainment
48:54il accepte
48:56de l'anonisation
48:57des rapports
48:58Je ne suis pas d'accord
49:00Elle le traite
49:03de plus bas que terre
49:04Elle le menace
49:06Je suis désolé
49:06C'est fini
49:07Le truc c'est qu'il faut voir
49:10la question de départ
49:11sur complément d'enquête
49:12et connaître
49:12comment se font
49:13les émissions
49:13Je ferai un coup de gueule
49:15là-dessus
49:15sur les émissions
49:16complément d'enquête
49:16envoyées spéciales
49:17sur le front
49:18de Dugo Clément
49:19qui sont des escroqueries
49:21intellectuelles totales
49:21et des émissions
49:24d'acquisition
49:24Mais porter plainte
49:26contre un complément d'enquête
49:27qui a porté plainte
49:28contre un complément d'enquête
49:29Ça mériterait
49:29Moi j'ai fait passer
49:30une demi-journée d'interview
49:31ils ont passé zéro minute
49:32parce que ça ne correspondait pas
49:33à ce qu'il voulait dire
49:33C'est le métier journaliste
49:36Mais quelle plainte
49:38il y a eu
49:39contre complément d'enquête
49:40C'est pas des émissions
49:41d'enquête
49:41C'est des émissions d'acquisition
49:42C'est-à-dire qu'ils ont un avis
49:43Qui a porté plainte
49:44On devrait le faire
49:46Mais si vous dites
49:47que c'est du mensonge
49:48vous attaquez
49:48pour diffamation
49:50Oui c'est du mensonge
49:50Sur l'émission
49:51de Dugo Clément
49:52sur le maïs
49:53il a menti
49:53On ne parle pas
49:54de Dugo Clément
49:55on parle de complément d'enquête
49:56C'est pareil
49:56C'est la même chose
49:57Non c'est pas la même chose
49:58Je vais les défendre
49:59C'est exactement pareil
50:00Tous les gens
50:02qui ont dit
50:02que c'est de la diffamation
50:03n'ont jamais porté plainte
50:04Portez plainte
50:05si vous êtes diffamé
50:06Moi j'ai jamais été diffamé
50:07Je dis juste
50:09qu'il y a des fausses
50:09d'informations dedans
50:10C'est tout
50:11Je dis que c'est des fausses
50:12C'est fini
50:12A tout de suite
50:13C'est André Bercoff
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