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Budget 2026 de la santé : «Il faudra obligatoirement faire avec moins», déclare Yannick Neuder, ministre auprès de la ministre du Travail
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00:00
6h, 9h, Europe 1 Matin.
00:03
Vous êtes bien sur Europe 1.
00:04
Aujourd'hui, nous recevons le ministre en charge de la Santé et de l'accès aux soins, Yannick Noderre.
00:09
Bonjour.
00:10
Bonjour.
00:10
Nous allons parler du budget de la santé, nous allons parler des pénuries de médicaments,
00:14
nous allons parler des noyades.
00:15
Mais d'abord, revenons sur les déclarations récentes de Bruno Retailleau,
00:19
le ministre de l'Intérieur qui prédit la fin du macronisme avec la fin du mandat d'Emmanuel Macron.
00:25
Le ministre de l'Intérieur devait d'ailleurs rencontrer le président de la République
00:28
pour aborder les relations avec l'Algérie.
00:30
Aujourd'hui, rendez-vous reporté.
00:32
Yannick Noderre, le macronisme n'aura-t-il été qu'une parenthèse finalement dans la vie politique française ?
00:38
Je crois que ce n'est pas à moi ce matin de commenter ce type d'actualité.
00:44
Je trouve déjà que c'est tout à fait normal et c'est de tradition que le président de la République
00:48
rencontre les ministres notamment avant une période estivale.
00:56
Donc voilà, après c'est un non-secret que le président de la République terminera son mandat
01:03
et c'est l'évolution des choses qui montrera si les choses ont bougé ou pas en termes de rapport politique.
01:10
Ce qui est indéniable, c'est qu'on peut quand même constater qu'actuellement il y a trois blocs.
01:14
Le bloc de l'extrême droite, le bloc d'une gauche qui est plus ou moins unie avec un parti socialiste
01:23
qui a un pied dehors, un pied dedans et puis un bloc central qui au départ n'a pas complètement le même ADN.
01:30
Donc qu'effectivement dans ce socle copain et dans cette composition gouvernementale
01:36
qui n'est pas issue des mêmes partis, qu'il y ait des différences d'appréciation, c'est normal.
01:44
Après c'est l'intérêt suprême du pays, l'intérêt des Français qui doit sublimer ces discussions plus politiques.
01:51
Alors vous faites partie des Républicains, disons-le.
01:54
Où est-ce que vous vous situez dans ces trois blocs ?
01:55
Et est-ce que, comme le dit Bruno Retailleau, vous faites partie d'un gouvernement d'utilité publique ?
02:00
Je crois que, moi je fais partie d'une famille politique qui a toujours,
02:06
qui a une vocation d'être partie de gouvernement, d'être en responsabilité.
02:12
Et je crois qu'il y a eu une succession d'événements
02:15
et le premier a été la nomination de Michel Barnier au gouvernement
02:20
qui fait revenir finalement ma famille politique dans un rose décisionnaire.
02:26
Il faut savoir que la droite républicaine est plutôt décisionnaire dans les collectivités locales,
02:31
que ce soit les mairies, les départements, les régions.
02:34
Donc dans la situation très particulière de la France avec une instabilité politique,
02:40
je trouve qu'il est normal que la droite républicaine prenne toute sa part de responsabilité
02:46
dans les différents secteurs et dans les différents portefeuilles
02:49
qui nous ont été confiés dans le cadre de cet accord, dans l'intérêt des Français surtout.
02:53
Et ça part de différences politiques.
02:56
Le patron de votre parti, Les Républicains, a tenu sa casquette hier
03:00
en annonçant que le macronisme, en prédisant que le macronisme ne survivrait pas à Emmanuel Macron.
03:04
Jusqu'où on peut aller dans la liberté de parole quand on est membre de ce gouvernement ?
03:08
Je crois que la position de Bruno Retailleau est par ailleurs singulière
03:12
puisqu'il est également président des Républicains.
03:15
Donc il y a une parole de ministre d'un gouvernement avec la solidarité gouvernementale
03:21
et puis quand on préside un parti et que c'est un parti qui veut pouvoir aussi
03:26
être entendu, écouté à la présidentielle,
03:30
on peut entendre que l'exercice peut être compliqué.
03:33
Moi je crois surtout que ce qu'il faut c'est travailler dans l'intérêt des Français
03:36
parce que je crois que pour bien l'avoir ressenti avant que je sois engagé à ce niveau-là à la politique,
03:43
c'est souvent des sujets qui sont loin des préoccupations des Français
03:46
et je pense que ce n'est pas ce que les Français souhaitent entendre.
03:50
Il y a beaucoup de difficultés quand même dans ce pays,
03:52
on en parlera, l'accès aux soins, des difficultés économiques, de pouvoir d'achat.
03:57
Donc je crois que les Français veulent surtout des hommes et des femmes politiques
04:02
qui s'engagent pour régler leurs problèmes.
04:04
Je crois que c'est ça vraiment le message essentiel.
04:05
Eh bien allons-y Yannick Noder, ministre de la Santé sur Europe 1.
04:09
La santé, première priorité des Français avec la sécurité, avec le pouvoir d'achat.
04:13
Vous allez devoir composer un ministère avec 5 milliards d'euros en moins.
04:16
Est-ce que finalement il faut au bout d'un moment mettre un terme,
04:19
enterrer le modèle de santé à la française ?
04:21
Alors si vous me permettez, je corrige ce chiffre de 5 milliards
04:26
parce qu'en fait les dépenses spontanées de santé d'une année sur l'autre
04:31
et là de 2026, si on garde les mêmes organisations,
04:35
sera de plus de 10 milliards spontanément.
04:39
Les dépenses de santé, du fait du vieillissement de la population,
04:42
des maladies chroniques, du grade vieillesse technicité des professionnels de santé,
04:49
en fait enclenchent une dépense supplémentaire de 10 milliards.
04:52
Et là en fait on est dans un mécanisme de frénation de dépenses
04:55
parce que nous avons moins de recettes.
04:57
Et là l'arbitrage qui a été rendu par le Premier ministre François Bayrou,
05:00
c'est de dire sur ce secteur-là, on ne souhaite pas voir les 10 milliards arriver,
05:05
mais ça sera donc bien 5 milliards, plus 5 milliards au lieu de plus 10.
05:10
Mais les dépenses de santé vont monter.
05:12
Il faudra faire avec moins.
05:13
Et ce modèle à la française dont beaucoup de Français sont fiers,
05:15
mais se demande s'il va tenir finalement.
05:18
Est-ce qu'on doit tourner la page à un moment ?
05:19
Mais regardez, vous avez dit quelque chose,
05:21
je vous écoutais tout à l'heure avant de rentrer sur le plateau,
05:23
vous avez dit quelque chose de très intéressant.
05:25
Vous avez vu que le bascule démographique est arrivé 10 ans plus tôt.
05:29
C'est-à-dire que globalement, on va avoir plus de personnes âgées que de jeunesse.
05:34
Et on a un système social qui a été bâti en 1946,
05:39
aux sorties de la guerre, de la Seconde Guerre mondiale.
05:42
Je pense que c'est important de rappeler à vos auditeurs
05:45
l'existence du système social et de sa genèse.
05:49
En fait, ce système des 80 ans de la sécurité sociale que l'on fêtera
05:54
est constitué en 1946, avec globalement 3 actifs pour 1 bénéficiaire.
06:00
Avec un âge, il y a 80 ans, on commençait à travailler à 16 ans,
06:04
on travaillait beaucoup plus tard.
06:05
Là maintenant, nous avons en gros 3 bénéficiaires pour 1 actif,
06:09
un âge d'entrée dans la vie professionnelle qui a reculé,
06:12
et c'est quelque part tant mieux avec les études, les formations,
06:16
et un départ en retraite.
06:17
Je ne vais pas rouvrir le sujet des retraites qui baissent.
06:19
Donc mathématiquement, on voit bien que le modèle n'est plus soutenable.
06:22
Et c'est cette année, effectivement, que la bascule démographique a été enclenchée.
06:27
Vous vous attaquez aux arrêts maladie.
06:29
Le gouvernement veut serrer la vis, puisqu'en 4 ans,
06:31
les arrêts maladie ont bondi de 30% aujourd'hui,
06:34
et l'exécutif voudrait limiter la multiplication des arrêts courts
06:38
ou des arrêts dits de complaisance.
06:40
Est-ce que ça veut dire que les Français exagèrent des arrêts maladie,
06:44
ou bien est-ce que les médecins ne sont pas trop généreux ?
06:46
Alors, je crois que c'est plus compliqué que ça,
06:50
et c'est l'affaire de tous.
06:52
Moi, j'aime rappeler qu'un arrêt maladie,
06:55
ce n'est pas soi-même qui le décrète.
06:57
On a tous entendu dans notre entourage,
06:59
« Bon, puisque c'est comme ça, je vais me mettre en arrêt. »
07:02
Et moi, je rappelle quand même à tout le monde,
07:04
je le rappelle aux Français, je le rappelle aux patients,
07:07
je le rappelle aux médecins, je le rappelle aux entreprises.
07:10
En fait, si vous avez un état de mal-être,
07:12
vous consultez votre médecin traitant,
07:14
et c'est en fonction de votre état de mal-être,
07:16
qui peut être organique, qui peut être psychique,
07:19
qui va effectivement évaluer
07:21
si vous êtes en état de poursuivre ou pas votre activité professionnelle,
07:26
et s'il ne juge que vous n'êtes pas apte,
07:28
vous fera un arrêt de travail avec une durée,
07:31
c'est un acte médical.
07:32
Vous-même, vous êtes médecin,
07:34
et donc c'est la responsabilité de vos confrères aujourd'hui ?
07:37
C'est tout le monde, c'est une responsabilité collective,
07:40
c'est-à-dire que quand on est en patient et quand on est citoyen,
07:45
et si on veut avoir la soutenance de son modèle social,
07:48
eh bien, on ne va pas demander un arrêt de travail de complaisance,
07:53
et on sait très bien que ça existe,
07:54
le vendredi, le lundi, ces sujets-là.
07:57
Après, ne stigmatisons pas non plus les patients,
08:00
on ne choisit pas d'être malade,
08:01
quand on a une grippe, l'idée ce n'est pas de contaminer tout le monde,
08:04
et donc l'arrêt de travail est justifié,
08:07
c'est un progrès social.
08:09
Aux professionnels de santé et les médecins qui sont prescripteurs
08:12
de ne pas être trop restrictifs,
08:14
mais vous l'avez bien compris,
08:15
de ne pas mettre un arrêt de travail systématique,
08:18
donc moi j'en appelle aussi à mes confrères médecins
08:22
d'être raisonnables par rapport à la situation aussi médicale du patient
08:28
et la soutenabilité de notre système.
08:30
Et puis aux entreprises, c'est très étonnant,
08:32
quand vous regardez les entreprises,
08:33
la qualité de vie au travail,
08:34
la santé au travail, on voit qu'à entreprises identiques,
08:39
vous avez parfois un taux d'absentisme qui est fois deux d'une entreprise à l'autre
08:43
pour globalement des activités identiques.
08:45
Donc le management, la qualité de vie au travail joue.
08:48
On va y venir justement à la vie en entreprise,
08:50
mais tout d'abord je voudrais parler de problèmes qui concernent
08:52
des milliers de malades aujourd'hui qui ont des difficultés à trouver leurs médicaments,
08:56
puisque les taux de pénurie se sont un peu améliorés,
08:59
mais restent à des niveaux tout de même élevés.
09:01
Est-ce qu'aujourd'hui, il faudrait améliorer un système de transparence
09:05
entre les industriels, les pharmaciens et les grossistes
09:09
pour ne plus se retrouver en tension aujourd'hui sur des médicaments
09:12
dont la vie de beaucoup de Français dépend ?
09:16
Alors, le problème est très complexe
09:18
et il ne trouve pas que sa solution au niveau français.
09:21
En fait, il y a un vrai questionnement
09:23
sur la souveraineté sanitaire et la souveraineté du médicament.
09:27
En fait, la France et particulièrement l'Europe
09:30
est très dépendante de marchés extérieurs,
09:33
notamment l'Asie, les Etats-Unis,
09:35
pour les substances actives.
09:36
Et nous avons mis des réglementations au niveau européen
09:39
qui ne permettent plus de produire ces substances actives.
09:41
Donc nous sommes très dépendants du principe actif.
09:44
Ensuite, un médicament, ça se fait dans une entreprise.
09:47
Donc nous avons intérêt à relocaliser les entreprises
09:49
et être un terrain très attractif.
09:51
La France, au sein de l'Europe,
09:53
pour pouvoir avoir des industries pharmaceutiques,
09:55
des big pharma qui s'installent,
09:58
qui puissent produire dans ma circonscription.
10:00
C'est une question de compétitivité alors ?
10:01
C'est une question de compétitivité,
10:02
c'est une question d'attractivité,
10:04
c'est une question de souveraineté.
10:05
Par exemple, dans ma circonscription,
10:07
on est en train de peaufiner
10:08
et de finir la construction de l'usine
10:11
qui va produire le paracétamol
10:13
et qui fournira 60% des besoins européens.
10:16
Donc il faut être souverain sur la production.
10:18
Ensuite, il y a un prix de médicament.
10:19
Il faut avoir le juste prix du médicament
10:22
par rapport à la soutenabilité de notre système social
10:25
et par rapport au prix que vendent les médicaments.
10:28
Puis après, il y a tout le système de délivrance
10:30
avec les répartiteurs, les pharmacies
10:32
et le maintien des pharmacies de proximité
10:34
est un des sujets actuels
10:36
sur lesquels je suis très attentif
10:39
parce qu'il faut aussi assurer cette proximité
10:41
et le sujet est très difficile en ce moment.
10:43
Yannick Noderre, je voudrais évoquer un chiffre avec vous.
10:45
109, c'est le nombre de noyades
10:47
ces dernières semaines en France.
10:48
On ne sait pas nager
10:49
ou bien on n'a pas conscience du risque ?
10:51
C'est peut-être un peu les deux.
10:53
Je pense qu'il faut toujours,
10:55
en lien avec la ministre des Sports,
10:57
et je pense qu'il faut poursuivre
10:58
que dans le cursus scolaire à l'école,
11:01
on apprenne aux enfants à nager
11:03
avec des séjours en piscine.
11:04
C'est un des principaux accidents domestiques,
11:07
notamment à domicile
11:08
quand les parents ont une piscine
11:09
ou chez des amis ou les grands-parents.
11:11
Après, si on regarde les chiffres avec attention,
11:13
on se rend compte qu'il n'y a aussi
11:15
pas eu que des jeunes qui se sont noyés.
11:17
Il y a aussi des personnes plus âgées
11:19
qui se sont retrouvées dans un milieu hostile,
11:21
un lac, un étang, la mer, l'océan,
11:23
les piscines,
11:24
et qui ont fait des malaises
11:26
et qui ont été dans un milieu hostile
11:27
et ont se noie.
11:28
Donc je pense que c'est le rôle
11:29
de rappeler les règles de sécurité,
11:32
de surveiller ses enfants,
11:34
naturellement, ça paraît incroyable,
11:35
et surtout de ne pas se baigner
11:37
quand la baignade est interdite.
11:39
Ça paraît fou,
11:40
mais c'est quand même
11:40
la principale des choses à rappeler.
11:43
Vous avez bien dormi, cette nuit ?
11:45
Yannick Nauder.
11:47
Moi, je dors toujours bien.
11:49
Est-ce que vous prévoyez
11:49
de faire la sieste aujourd'hui ?
11:50
Je fais beaucoup de micro-siestes
11:52
et j'ai fait ça toute ma vie.
11:54
J'ai commencé ça quand j'étais étudiant.
11:56
Ça m'a beaucoup aidé
11:56
quand j'étais médecin
11:57
et que je faisais des nuits.
11:59
Et ça m'aide encore beaucoup
12:00
maintenant que je suis ministre.
12:02
Vous souhaitez encourager
12:03
la sieste en entreprise
12:05
pour compenser un déficit de sommeil
12:07
qu'auraient accumulé les entreprises ?
12:08
Non, non, non.
12:09
Qu'auraient accumulé les Français ?
12:10
Non, non, non.
12:11
Là, c'est une jolie histoire
12:12
qui a été complètement sortie
12:13
de son contexte.
12:15
J'ai animé hier
12:16
un colloque scientifique,
12:18
avant-hier,
12:18
pendant un colloque scientifique,
12:20
et des recommandations
12:21
du ministère
12:22
sur le sommeil en France.
12:25
Et on a posé
12:27
un certain nombre de faits.
12:29
Notamment, en France,
12:30
nous avons perdu,
12:31
en 50 ans,
12:32
1h30 de sommeil.
12:34
Donc, je ne vais pas vous demander
12:35
combien d'heures
12:35
vous dormez par jour.
12:36
Et notamment,
12:37
on a un vrai problème
12:38
du sommeil chez l'enfant,
12:39
avec notamment les écrans,
12:41
la durée du sommeil
12:43
qui diminue.
12:44
Et le médecin
12:45
que je suis
12:45
et ministre de la Santé
12:47
n'a pas d'autre mission
12:48
que de rappeler
12:49
les bienfaits du sommeil.
12:50
Quand vous dormez correctement,
12:52
vous diminuez
12:53
vos risques cardiovasculaires,
12:54
vous diminuez
12:55
vos risques de cancer,
12:57
vous augmentez
12:57
votre immunité
12:58
et naturellement,
13:00
vous augmentez
13:01
votre vigilance,
13:02
votre concentration
13:03
et vous êtes
13:04
plus performant.
13:05
Ça, je ne donne
13:06
aucun conseil
13:07
aux entreprises,
13:08
je ne me permettrai pas,
13:09
je pense que les boîtes
13:10
sont suffisamment
13:11
à même de gérer
13:12
leur entreprise,
13:13
donc ce n'est pas ça.
13:14
Par contre,
13:14
c'est mon rôle
13:15
de ministre de la Santé,
13:16
de médecin,
13:17
de rappeler
13:17
qu'un bon sommeil
13:18
est la base
13:19
d'une bonne santé
13:20
et je crois que là,
13:21
justement,
13:21
on parlait de la soutenabilité
13:22
de notre système de santé.
13:25
Eh bien,
13:26
c'est fou de dire
13:27
des choses pareilles,
13:27
mais vous disiez tout à l'heure
13:29
qu'il fallait faire
13:29
7000 pas par jour,
13:32
donc je pense qu'avoir
13:32
une activité physique régulière,
13:34
de manger correctement
13:35
fruits, légumes
13:37
et de dormir,
13:38
avec ces sujets-là,
13:39
eh bien déjà,
13:40
c'est de la prévention,
13:41
on élimine beaucoup de maladies
13:42
et je laisse naturellement
13:43
les entreprises
13:44
s'organiser,
13:45
je n'ai aucun conseil,
13:47
mais je crois que parfois
13:48
les micro-siestes
13:49
de quelques minutes
13:50
dans un lieu calme
13:50
peuvent naturellement
13:52
largement améliorer
13:53
la productivité
13:54
d'un secteur,
13:55
éviter les accidents
13:56
aussi au travail,
13:57
donc je pense
13:58
qu'il faut travailler
13:59
mais aussi dans
13:59
de bonnes conditions.
14:00
Je vous pose une dernière question,
14:01
vous vous souciez
14:02
de la santé des Français,
14:03
l'acétamipride,
14:03
c'est dangereux ou pas ?
14:05
L'acétamipride,
14:06
il faut un raisonnement
14:07
très scientifique
14:08
et c'est un problème
14:09
qui est multifactoriel,
14:10
ça touche l'environnement,
14:12
ça touche l'agriculture
14:13
et ça touche la santé.
14:14
Actuellement,
14:15
il n'y a pas d'études
14:15
documentées
14:16
chez l'homme
14:17
qui montrent
14:18
le côté cancérigène,
14:19
que ce soit
14:19
les agences européennes
14:21
ou que ce soit
14:21
l'OMS,
14:23
il y a des études
14:24
en cours
14:24
sur le côté
14:26
neurotoxique
14:27
et sur le côté
14:28
perturbateur
14:29
endocrinien.
14:30
Donc,
14:31
les études,
14:32
on les suit,
14:33
moi je réunirai
14:34
le 15 septembre prochain
14:36
le comité
14:37
de l'ensemble
14:37
des études nationales,
14:39
nous présenterons
14:40
une étude importante
14:41
qui s'appelle
14:42
l'étude Pestirive
14:43
et là,
14:44
actuellement,
14:45
la France
14:45
est remise
14:46
au niveau
14:47
de précaution,
14:48
de principe de précaution
14:49
comme les 26 autres pays.
14:51
Il n'y a pas
14:52
de spécificité
14:53
particulière
14:54
sur ce sujet.
14:56
Après,
14:56
il faut être aussi,
14:57
il faut dire
14:57
la vérité
14:57
aux Français,
14:59
on n'est pas
15:00
en capacité
15:01
actuellement
15:01
d'interdire
15:02
les produits
15:03
qui sont
15:04
traités
15:05
par ce PC
15:06
dans les autres
15:07
pays européens.
15:08
Donc,
15:09
interdire en France
15:10
quelque chose
15:10
qu'on n'est pas
15:11
capable d'importer,
15:13
sur lequel
15:13
il n'y a pas
15:14
de preuve scientifique
15:15
sur le lien
15:17
cancérigène,
15:18
c'est remettre
15:18
la France
15:19
au même niveau
15:20
que les autres pays européens
15:21
et vous savez
15:22
qu'avec mes collègues
15:23
ministres européens,
15:24
nous en parlons
15:24
très régulièrement
15:25
et nous prendrons
15:26
toutes les mesures
15:26
dès que le fait
15:27
cancérigène
15:27
sera avéré.
15:28
Merci pour ces précisions
15:29
sur Europe 1.
15:30
Yannick Noder,
15:31
ministre en charge
15:32
de la santé
15:32
et de l'accès aux soins,
15:33
merci d'être venu
15:35
dans le studio
15:35
d'Europe 1.
15:37
8h28
15:37
sur Europe 1
15:38
dans un instant.
15:39
Toute l'actualité,
15:41
très bon réveil
15:41
et à tous
15:42
sur Europe 1.
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