Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • hier

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:006h, 9h, Europe 1 Matin.
00:03Vous êtes bien sur Europe 1.
00:04Aujourd'hui, nous recevons le ministre en charge de la Santé et de l'accès aux soins, Yannick Noderre.
00:09Bonjour.
00:10Bonjour.
00:10Nous allons parler du budget de la santé, nous allons parler des pénuries de médicaments,
00:14nous allons parler des noyades.
00:15Mais d'abord, revenons sur les déclarations récentes de Bruno Retailleau,
00:19le ministre de l'Intérieur qui prédit la fin du macronisme avec la fin du mandat d'Emmanuel Macron.
00:25Le ministre de l'Intérieur devait d'ailleurs rencontrer le président de la République
00:28pour aborder les relations avec l'Algérie.
00:30Aujourd'hui, rendez-vous reporté.
00:32Yannick Noderre, le macronisme n'aura-t-il été qu'une parenthèse finalement dans la vie politique française ?
00:38Je crois que ce n'est pas à moi ce matin de commenter ce type d'actualité.
00:44Je trouve déjà que c'est tout à fait normal et c'est de tradition que le président de la République
00:48rencontre les ministres notamment avant une période estivale.
00:56Donc voilà, après c'est un non-secret que le président de la République terminera son mandat
01:03et c'est l'évolution des choses qui montrera si les choses ont bougé ou pas en termes de rapport politique.
01:10Ce qui est indéniable, c'est qu'on peut quand même constater qu'actuellement il y a trois blocs.
01:14Le bloc de l'extrême droite, le bloc d'une gauche qui est plus ou moins unie avec un parti socialiste
01:23qui a un pied dehors, un pied dedans et puis un bloc central qui au départ n'a pas complètement le même ADN.
01:30Donc qu'effectivement dans ce socle copain et dans cette composition gouvernementale
01:36qui n'est pas issue des mêmes partis, qu'il y ait des différences d'appréciation, c'est normal.
01:44Après c'est l'intérêt suprême du pays, l'intérêt des Français qui doit sublimer ces discussions plus politiques.
01:51Alors vous faites partie des Républicains, disons-le.
01:54Où est-ce que vous vous situez dans ces trois blocs ?
01:55Et est-ce que, comme le dit Bruno Retailleau, vous faites partie d'un gouvernement d'utilité publique ?
02:00Je crois que, moi je fais partie d'une famille politique qui a toujours,
02:06qui a une vocation d'être partie de gouvernement, d'être en responsabilité.
02:12Et je crois qu'il y a eu une succession d'événements
02:15et le premier a été la nomination de Michel Barnier au gouvernement
02:20qui fait revenir finalement ma famille politique dans un rose décisionnaire.
02:26Il faut savoir que la droite républicaine est plutôt décisionnaire dans les collectivités locales,
02:31que ce soit les mairies, les départements, les régions.
02:34Donc dans la situation très particulière de la France avec une instabilité politique,
02:40je trouve qu'il est normal que la droite républicaine prenne toute sa part de responsabilité
02:46dans les différents secteurs et dans les différents portefeuilles
02:49qui nous ont été confiés dans le cadre de cet accord, dans l'intérêt des Français surtout.
02:53Et ça part de différences politiques.
02:56Le patron de votre parti, Les Républicains, a tenu sa casquette hier
03:00en annonçant que le macronisme, en prédisant que le macronisme ne survivrait pas à Emmanuel Macron.
03:04Jusqu'où on peut aller dans la liberté de parole quand on est membre de ce gouvernement ?
03:08Je crois que la position de Bruno Retailleau est par ailleurs singulière
03:12puisqu'il est également président des Républicains.
03:15Donc il y a une parole de ministre d'un gouvernement avec la solidarité gouvernementale
03:21et puis quand on préside un parti et que c'est un parti qui veut pouvoir aussi
03:26être entendu, écouté à la présidentielle,
03:30on peut entendre que l'exercice peut être compliqué.
03:33Moi je crois surtout que ce qu'il faut c'est travailler dans l'intérêt des Français
03:36parce que je crois que pour bien l'avoir ressenti avant que je sois engagé à ce niveau-là à la politique,
03:43c'est souvent des sujets qui sont loin des préoccupations des Français
03:46et je pense que ce n'est pas ce que les Français souhaitent entendre.
03:50Il y a beaucoup de difficultés quand même dans ce pays,
03:52on en parlera, l'accès aux soins, des difficultés économiques, de pouvoir d'achat.
03:57Donc je crois que les Français veulent surtout des hommes et des femmes politiques
04:02qui s'engagent pour régler leurs problèmes.
04:04Je crois que c'est ça vraiment le message essentiel.
04:05Eh bien allons-y Yannick Noder, ministre de la Santé sur Europe 1.
04:09La santé, première priorité des Français avec la sécurité, avec le pouvoir d'achat.
04:13Vous allez devoir composer un ministère avec 5 milliards d'euros en moins.
04:16Est-ce que finalement il faut au bout d'un moment mettre un terme,
04:19enterrer le modèle de santé à la française ?
04:21Alors si vous me permettez, je corrige ce chiffre de 5 milliards
04:26parce qu'en fait les dépenses spontanées de santé d'une année sur l'autre
04:31et là de 2026, si on garde les mêmes organisations,
04:35sera de plus de 10 milliards spontanément.
04:39Les dépenses de santé, du fait du vieillissement de la population,
04:42des maladies chroniques, du grade vieillesse technicité des professionnels de santé,
04:49en fait enclenchent une dépense supplémentaire de 10 milliards.
04:52Et là en fait on est dans un mécanisme de frénation de dépenses
04:55parce que nous avons moins de recettes.
04:57Et là l'arbitrage qui a été rendu par le Premier ministre François Bayrou,
05:00c'est de dire sur ce secteur-là, on ne souhaite pas voir les 10 milliards arriver,
05:05mais ça sera donc bien 5 milliards, plus 5 milliards au lieu de plus 10.
05:10Mais les dépenses de santé vont monter.
05:12Il faudra faire avec moins.
05:13Et ce modèle à la française dont beaucoup de Français sont fiers,
05:15mais se demande s'il va tenir finalement.
05:18Est-ce qu'on doit tourner la page à un moment ?
05:19Mais regardez, vous avez dit quelque chose,
05:21je vous écoutais tout à l'heure avant de rentrer sur le plateau,
05:23vous avez dit quelque chose de très intéressant.
05:25Vous avez vu que le bascule démographique est arrivé 10 ans plus tôt.
05:29C'est-à-dire que globalement, on va avoir plus de personnes âgées que de jeunesse.
05:34Et on a un système social qui a été bâti en 1946,
05:39aux sorties de la guerre, de la Seconde Guerre mondiale.
05:42Je pense que c'est important de rappeler à vos auditeurs
05:45l'existence du système social et de sa genèse.
05:49En fait, ce système des 80 ans de la sécurité sociale que l'on fêtera
05:54est constitué en 1946, avec globalement 3 actifs pour 1 bénéficiaire.
06:00Avec un âge, il y a 80 ans, on commençait à travailler à 16 ans,
06:04on travaillait beaucoup plus tard.
06:05Là maintenant, nous avons en gros 3 bénéficiaires pour 1 actif,
06:09un âge d'entrée dans la vie professionnelle qui a reculé,
06:12et c'est quelque part tant mieux avec les études, les formations,
06:16et un départ en retraite.
06:17Je ne vais pas rouvrir le sujet des retraites qui baissent.
06:19Donc mathématiquement, on voit bien que le modèle n'est plus soutenable.
06:22Et c'est cette année, effectivement, que la bascule démographique a été enclenchée.
06:27Vous vous attaquez aux arrêts maladie.
06:29Le gouvernement veut serrer la vis, puisqu'en 4 ans,
06:31les arrêts maladie ont bondi de 30% aujourd'hui,
06:34et l'exécutif voudrait limiter la multiplication des arrêts courts
06:38ou des arrêts dits de complaisance.
06:40Est-ce que ça veut dire que les Français exagèrent des arrêts maladie,
06:44ou bien est-ce que les médecins ne sont pas trop généreux ?
06:46Alors, je crois que c'est plus compliqué que ça,
06:50et c'est l'affaire de tous.
06:52Moi, j'aime rappeler qu'un arrêt maladie,
06:55ce n'est pas soi-même qui le décrète.
06:57On a tous entendu dans notre entourage,
06:59« Bon, puisque c'est comme ça, je vais me mettre en arrêt. »
07:02Et moi, je rappelle quand même à tout le monde,
07:04je le rappelle aux Français, je le rappelle aux patients,
07:07je le rappelle aux médecins, je le rappelle aux entreprises.
07:10En fait, si vous avez un état de mal-être,
07:12vous consultez votre médecin traitant,
07:14et c'est en fonction de votre état de mal-être,
07:16qui peut être organique, qui peut être psychique,
07:19qui va effectivement évaluer
07:21si vous êtes en état de poursuivre ou pas votre activité professionnelle,
07:26et s'il ne juge que vous n'êtes pas apte,
07:28vous fera un arrêt de travail avec une durée,
07:31c'est un acte médical.
07:32Vous-même, vous êtes médecin,
07:34et donc c'est la responsabilité de vos confrères aujourd'hui ?
07:37C'est tout le monde, c'est une responsabilité collective,
07:40c'est-à-dire que quand on est en patient et quand on est citoyen,
07:45et si on veut avoir la soutenance de son modèle social,
07:48eh bien, on ne va pas demander un arrêt de travail de complaisance,
07:53et on sait très bien que ça existe,
07:54le vendredi, le lundi, ces sujets-là.
07:57Après, ne stigmatisons pas non plus les patients,
08:00on ne choisit pas d'être malade,
08:01quand on a une grippe, l'idée ce n'est pas de contaminer tout le monde,
08:04et donc l'arrêt de travail est justifié,
08:07c'est un progrès social.
08:09Aux professionnels de santé et les médecins qui sont prescripteurs
08:12de ne pas être trop restrictifs,
08:14mais vous l'avez bien compris,
08:15de ne pas mettre un arrêt de travail systématique,
08:18donc moi j'en appelle aussi à mes confrères médecins
08:22d'être raisonnables par rapport à la situation aussi médicale du patient
08:28et la soutenabilité de notre système.
08:30Et puis aux entreprises, c'est très étonnant,
08:32quand vous regardez les entreprises,
08:33la qualité de vie au travail,
08:34la santé au travail, on voit qu'à entreprises identiques,
08:39vous avez parfois un taux d'absentisme qui est fois deux d'une entreprise à l'autre
08:43pour globalement des activités identiques.
08:45Donc le management, la qualité de vie au travail joue.
08:48On va y venir justement à la vie en entreprise,
08:50mais tout d'abord je voudrais parler de problèmes qui concernent
08:52des milliers de malades aujourd'hui qui ont des difficultés à trouver leurs médicaments,
08:56puisque les taux de pénurie se sont un peu améliorés,
08:59mais restent à des niveaux tout de même élevés.
09:01Est-ce qu'aujourd'hui, il faudrait améliorer un système de transparence
09:05entre les industriels, les pharmaciens et les grossistes
09:09pour ne plus se retrouver en tension aujourd'hui sur des médicaments
09:12dont la vie de beaucoup de Français dépend ?
09:16Alors, le problème est très complexe
09:18et il ne trouve pas que sa solution au niveau français.
09:21En fait, il y a un vrai questionnement
09:23sur la souveraineté sanitaire et la souveraineté du médicament.
09:27En fait, la France et particulièrement l'Europe
09:30est très dépendante de marchés extérieurs,
09:33notamment l'Asie, les Etats-Unis,
09:35pour les substances actives.
09:36Et nous avons mis des réglementations au niveau européen
09:39qui ne permettent plus de produire ces substances actives.
09:41Donc nous sommes très dépendants du principe actif.
09:44Ensuite, un médicament, ça se fait dans une entreprise.
09:47Donc nous avons intérêt à relocaliser les entreprises
09:49et être un terrain très attractif.
09:51La France, au sein de l'Europe,
09:53pour pouvoir avoir des industries pharmaceutiques,
09:55des big pharma qui s'installent,
09:58qui puissent produire dans ma circonscription.
10:00C'est une question de compétitivité alors ?
10:01C'est une question de compétitivité,
10:02c'est une question d'attractivité,
10:04c'est une question de souveraineté.
10:05Par exemple, dans ma circonscription,
10:07on est en train de peaufiner
10:08et de finir la construction de l'usine
10:11qui va produire le paracétamol
10:13et qui fournira 60% des besoins européens.
10:16Donc il faut être souverain sur la production.
10:18Ensuite, il y a un prix de médicament.
10:19Il faut avoir le juste prix du médicament
10:22par rapport à la soutenabilité de notre système social
10:25et par rapport au prix que vendent les médicaments.
10:28Puis après, il y a tout le système de délivrance
10:30avec les répartiteurs, les pharmacies
10:32et le maintien des pharmacies de proximité
10:34est un des sujets actuels
10:36sur lesquels je suis très attentif
10:39parce qu'il faut aussi assurer cette proximité
10:41et le sujet est très difficile en ce moment.
10:43Yannick Noderre, je voudrais évoquer un chiffre avec vous.
10:45109, c'est le nombre de noyades
10:47ces dernières semaines en France.
10:48On ne sait pas nager
10:49ou bien on n'a pas conscience du risque ?
10:51C'est peut-être un peu les deux.
10:53Je pense qu'il faut toujours,
10:55en lien avec la ministre des Sports,
10:57et je pense qu'il faut poursuivre
10:58que dans le cursus scolaire à l'école,
11:01on apprenne aux enfants à nager
11:03avec des séjours en piscine.
11:04C'est un des principaux accidents domestiques,
11:07notamment à domicile
11:08quand les parents ont une piscine
11:09ou chez des amis ou les grands-parents.
11:11Après, si on regarde les chiffres avec attention,
11:13on se rend compte qu'il n'y a aussi
11:15pas eu que des jeunes qui se sont noyés.
11:17Il y a aussi des personnes plus âgées
11:19qui se sont retrouvées dans un milieu hostile,
11:21un lac, un étang, la mer, l'océan,
11:23les piscines,
11:24et qui ont fait des malaises
11:26et qui ont été dans un milieu hostile
11:27et ont se noie.
11:28Donc je pense que c'est le rôle
11:29de rappeler les règles de sécurité,
11:32de surveiller ses enfants,
11:34naturellement, ça paraît incroyable,
11:35et surtout de ne pas se baigner
11:37quand la baignade est interdite.
11:39Ça paraît fou,
11:40mais c'est quand même
11:40la principale des choses à rappeler.
11:43Vous avez bien dormi, cette nuit ?
11:45Yannick Nauder.
11:47Moi, je dors toujours bien.
11:49Est-ce que vous prévoyez
11:49de faire la sieste aujourd'hui ?
11:50Je fais beaucoup de micro-siestes
11:52et j'ai fait ça toute ma vie.
11:54J'ai commencé ça quand j'étais étudiant.
11:56Ça m'a beaucoup aidé
11:56quand j'étais médecin
11:57et que je faisais des nuits.
11:59Et ça m'aide encore beaucoup
12:00maintenant que je suis ministre.
12:02Vous souhaitez encourager
12:03la sieste en entreprise
12:05pour compenser un déficit de sommeil
12:07qu'auraient accumulé les entreprises ?
12:08Non, non, non.
12:09Qu'auraient accumulé les Français ?
12:10Non, non, non.
12:11Là, c'est une jolie histoire
12:12qui a été complètement sortie
12:13de son contexte.
12:15J'ai animé hier
12:16un colloque scientifique,
12:18avant-hier,
12:18pendant un colloque scientifique,
12:20et des recommandations
12:21du ministère
12:22sur le sommeil en France.
12:25Et on a posé
12:27un certain nombre de faits.
12:29Notamment, en France,
12:30nous avons perdu,
12:31en 50 ans,
12:321h30 de sommeil.
12:34Donc, je ne vais pas vous demander
12:35combien d'heures
12:35vous dormez par jour.
12:36Et notamment,
12:37on a un vrai problème
12:38du sommeil chez l'enfant,
12:39avec notamment les écrans,
12:41la durée du sommeil
12:43qui diminue.
12:44Et le médecin
12:45que je suis
12:45et ministre de la Santé
12:47n'a pas d'autre mission
12:48que de rappeler
12:49les bienfaits du sommeil.
12:50Quand vous dormez correctement,
12:52vous diminuez
12:53vos risques cardiovasculaires,
12:54vous diminuez
12:55vos risques de cancer,
12:57vous augmentez
12:57votre immunité
12:58et naturellement,
13:00vous augmentez
13:01votre vigilance,
13:02votre concentration
13:03et vous êtes
13:04plus performant.
13:05Ça, je ne donne
13:06aucun conseil
13:07aux entreprises,
13:08je ne me permettrai pas,
13:09je pense que les boîtes
13:10sont suffisamment
13:11à même de gérer
13:12leur entreprise,
13:13donc ce n'est pas ça.
13:14Par contre,
13:14c'est mon rôle
13:15de ministre de la Santé,
13:16de médecin,
13:17de rappeler
13:17qu'un bon sommeil
13:18est la base
13:19d'une bonne santé
13:20et je crois que là,
13:21justement,
13:21on parlait de la soutenabilité
13:22de notre système de santé.
13:25Eh bien,
13:26c'est fou de dire
13:27des choses pareilles,
13:27mais vous disiez tout à l'heure
13:29qu'il fallait faire
13:297000 pas par jour,
13:32donc je pense qu'avoir
13:32une activité physique régulière,
13:34de manger correctement
13:35fruits, légumes
13:37et de dormir,
13:38avec ces sujets-là,
13:39eh bien déjà,
13:40c'est de la prévention,
13:41on élimine beaucoup de maladies
13:42et je laisse naturellement
13:43les entreprises
13:44s'organiser,
13:45je n'ai aucun conseil,
13:47mais je crois que parfois
13:48les micro-siestes
13:49de quelques minutes
13:50dans un lieu calme
13:50peuvent naturellement
13:52largement améliorer
13:53la productivité
13:54d'un secteur,
13:55éviter les accidents
13:56aussi au travail,
13:57donc je pense
13:58qu'il faut travailler
13:59mais aussi dans
13:59de bonnes conditions.
14:00Je vous pose une dernière question,
14:01vous vous souciez
14:02de la santé des Français,
14:03l'acétamipride,
14:03c'est dangereux ou pas ?
14:05L'acétamipride,
14:06il faut un raisonnement
14:07très scientifique
14:08et c'est un problème
14:09qui est multifactoriel,
14:10ça touche l'environnement,
14:12ça touche l'agriculture
14:13et ça touche la santé.
14:14Actuellement,
14:15il n'y a pas d'études
14:15documentées
14:16chez l'homme
14:17qui montrent
14:18le côté cancérigène,
14:19que ce soit
14:19les agences européennes
14:21ou que ce soit
14:21l'OMS,
14:23il y a des études
14:24en cours
14:24sur le côté
14:26neurotoxique
14:27et sur le côté
14:28perturbateur
14:29endocrinien.
14:30Donc,
14:31les études,
14:32on les suit,
14:33moi je réunirai
14:34le 15 septembre prochain
14:36le comité
14:37de l'ensemble
14:37des études nationales,
14:39nous présenterons
14:40une étude importante
14:41qui s'appelle
14:42l'étude Pestirive
14:43et là,
14:44actuellement,
14:45la France
14:45est remise
14:46au niveau
14:47de précaution,
14:48de principe de précaution
14:49comme les 26 autres pays.
14:51Il n'y a pas
14:52de spécificité
14:53particulière
14:54sur ce sujet.
14:56Après,
14:56il faut être aussi,
14:57il faut dire
14:57la vérité
14:57aux Français,
14:59on n'est pas
15:00en capacité
15:01actuellement
15:01d'interdire
15:02les produits
15:03qui sont
15:04traités
15:05par ce PC
15:06dans les autres
15:07pays européens.
15:08Donc,
15:09interdire en France
15:10quelque chose
15:10qu'on n'est pas
15:11capable d'importer,
15:13sur lequel
15:13il n'y a pas
15:14de preuve scientifique
15:15sur le lien
15:17cancérigène,
15:18c'est remettre
15:18la France
15:19au même niveau
15:20que les autres pays européens
15:21et vous savez
15:22qu'avec mes collègues
15:23ministres européens,
15:24nous en parlons
15:24très régulièrement
15:25et nous prendrons
15:26toutes les mesures
15:26dès que le fait
15:27cancérigène
15:27sera avéré.
15:28Merci pour ces précisions
15:29sur Europe 1.
15:30Yannick Noder,
15:31ministre en charge
15:32de la santé
15:32et de l'accès aux soins,
15:33merci d'être venu
15:35dans le studio
15:35d'Europe 1.
15:378h28
15:37sur Europe 1
15:38dans un instant.
15:39Toute l'actualité,
15:41très bon réveil
15:41et à tous
15:42sur Europe 1.

Recommandations