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00:00Européen Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:03Avec mes camarades de la première heure, bonsoir Sébastien Ligné.
00:06Bonsoir Pierre.
00:06Chef du service politique de Valeurs Actuelles.
00:09Bonsoir Louis de Ragnel.
00:10Bonsoir Pierre, bonsoir à tous.
00:11Chef du service politique d'Européen.
00:13Bonsoir Eric Wirt.
00:14Bonsoir.
00:14Et merci d'être fidèle à Européen.
00:16Vous avez dit que la semaine dernière vous reviendriez pour commenter justement les grandes orientations de France au Bayrou.
00:23Vous voilà dans ce studio, député EPR de l'Oise, ancien ministre du budget.
00:26Est-ce que vous pensez comme Édouard Philippe que quasiment rien dans ce que propose François Bayrou ne règle le problème ?
00:32Écoutez, je suis souvent d'accord avec Édouard Philippe, j'ai une relation très amicale avec lui, mais là je pense qu'il se trompe.
00:39Il déconne, vous pouvez le dire.
00:41Il se trompe.
00:42Je n'emploie pas le terme de Madame Rousseau.
00:46Oui, elle ne dit pas ça.
00:47Non, mais elle dit des choses de ce genre-là.
00:50Comparé-moi à Sandrine Rousseau, je ne vous dirai rien, Édouard.
00:53Oui, ça fait mal.
00:54Oui, ça fait mal.
00:54C'est assez douloureux.
00:55Non, mais c'est quand même assez malvenu, on va dire, si vous préférez, dans un gâche châtié d'Édouard Philippe.
01:01Je trouve qu'il faut soutenir le Premier ministre.
01:03On a trop parlé d'immobilisme, et là il n'y a pas d'immobilisme du tout.
01:08Il prend des mesures, évidemment, tout est contestable, tous les sujets à débat.
01:11On est en démocratie, et heureusement qu'il y a un débat.
01:13Mais enfin, la situation économique et financière du pays, elle exige de prendre des mesures solides et des mesures claires.
01:22Et ce qui a présenté hier est clair.
01:23Et solide ?
01:24Et solide.
01:25Ça a besoin d'être répété plusieurs années, je le redis, parce que ça ne suffit pas.
01:30C'est 40 ou 43 milliards et quelques, ou 44 milliards si on veut être exact, sur 1700 milliards de dépenses.
01:37Donc on voit bien qu'il y a encore un effort à faire, jusqu'à ce qu'on baisse sous ces 3% qui font que les marchés financiers seront rassurés,
01:45que la France sera plus solide, qu'elle retrouvera une capacité à investir.
01:50Donc on a besoin de cela.
01:51Quant aux réformes structurelles, c'est ça que dit Edouard Philippe, il dit qu'il n'y a pas de réforme structurelle, c'est pour ça qu'il critique.
01:57C'est vrai, il n'y a pas de réforme structurelle, mais il y a un gel.
02:00Le gel, ou l'année blanche, comme on dit, c'est une forme de réponse structurelle.
02:08Ça oblige les ministères et les ministres, derrière le fait qu'on n'augmente plus les crédits,
02:13ça l'oblige à un moment donné, et très vite d'ailleurs, à des réformes structurelles dans les politiques qui sont les l'air.
02:19Si le Premier ministre avait proposé 12 réformes structurelles dans tous les sens, à tout moment,
02:24vous auriez 12 fronts absolument infernaux, et ça ne déboucherait sur rien.
02:30À un moment donné, on serait absolument certain qu'on n'arriverait pas à un consensus.
02:34Alors je ne sais pas si il y aura un consensus, parce que le débat est difficile.
02:38Et évidemment, les partis politiques prennent parti de manière souvent assez démago.
02:42C'est plus simple de faire de la démagogie ou de considérer qu'il y a de l'argent magique en France.
02:46Ce n'est pas forcément de la démagogie, ce sont des menaces.
02:48M. Coquerel, hier, disait à la sortie de cette présentation,
02:53que de toute façon, il y aurait probablement un 49-3, parce que personne ne serait d'accord sur ce budget,
02:57et que derrière ce 49-3, il y aurait une motion de censure présentée par ses soins,
03:01et par le groupe LFI, et peut-être d'autres partis comme le PS,
03:05et que cette motion de censure serait adoptée.
03:08Qu'est-ce que vous dites à ça ?
03:08Moi, je trouve que ce plan, il est juste.
03:11Il tient compte des difficultés des uns et des autres,
03:13mais ça demande un effort, et un effort, c'est plutôt du salé que du sucré.
03:17On a vraiment eu l'habitude, pendant de nombreuses années,
03:20de délivrer sans arrêt beaucoup de sucré,
03:22au fond, au crédit.
03:24Oui, sans doute trop.
03:26Probablement, c'est allé trop loin,
03:27mais enfin, c'est facile de le dire aujourd'hui,
03:29tout le monde était d'accord.
03:31Et la plupart, d'ailleurs, des groupes politiques,
03:33qui n'étaient pas du côté de la majorité,
03:35appelaient à plus, faire plus, plus vite,
03:39amortir tous les coûts, amortir l'inflation,
03:42payer les salaires des uns et des autres, à tout niveau.
03:45Bon, en tout cas, la France ne s'est pas arrêtée.
03:47Probablement, le coût d'une France arrêtée
03:49aurait été plus important que le coût de la chose,
03:52mais enfin, on peut en discuter.
03:53Mais moi, je suis persuadé que cet effort,
03:56il est bien proportionné, et il est bien réparti.
04:00Et je rappelle que la France est un pays
04:02le plus redistributeur au monde.
04:04Les écarts de revenus entre les 10% les plus pauvres
04:07et les 10% les plus pauvres sont en France.
04:10Et c'est l'ancien ministre du Budget qui le dit.
04:12Donc, au moins...
04:13A peu près de 1 à 18 avant redistribution
04:16et de 1 à 3 après le vaste système de redistribution.
04:20Ce n'est pas moi qui le dis, c'est l'INSEE.
04:22Donc, il y a beaucoup de difficultés.
04:24Je veux dire, on ne peut pas humilier les uns et les autres
04:28dans cette affaire.
04:29Quand on dit qu'il faut travailler plus,
04:30le Premier ministre propose la suppression
04:33de deux jours de férié.
04:36Ça crée tout un débat qu'on a connu, d'ailleurs,
04:38à l'époque de Jean-Pierre Raffarin,
04:40il n'y a pas si longtemps.
04:41Mais il a raison, le Premier ministre,
04:43de dire qu'il faut travailler plus.
04:45Parce que la France, elle a besoin de travailler plus.
04:47Alors, je sais bien que c'est dur,
04:48que le travail est difficile,
04:50qu'on peut donner beaucoup d'exemples
04:51qui disent que c'est très difficile d'aller plus loin.
04:54Mais enfin, travailler une quinzaine d'heures de plus par an,
04:57ça doit être possible.
05:00Et l'effort pour, au fond, conforter la nation,
05:04c'est un effort qui n'est pas un effort de guerre,
05:07mais qui est un effort sérieux et solide
05:09et qu'il va falloir mener.
05:10Et notre génération,
05:11la génération de ceux qui sont actifs aujourd'hui,
05:13elle se doit de faire cela.
05:15Parce qu'on ne peut pas faire reposer
05:17sur les épaules de nos enfants
05:18des coups que nous devrions prendre à notre charge.
05:21Et c'est ça la question.
05:22Eric Wirtz, invité d'Europe 1 soir.
05:24Louis Dragnel.
05:24Moi, je rejoins Eric Wirtz sur le constat
05:26et le diagnostic qui a été posé hier par François Bayrou.
05:29Globalement, François Bayrou est lucide
05:31et a raison de poser ce diagnostic
05:32et en présentant la menace,
05:34avec notamment la comparaison qu'il a faite avec la Grèce
05:36et avec le risque qui nous pend au nez quand même.
05:39Si on n'agit pas,
05:40en réalité, là, on va dans le mur,
05:41il est minuit moins une,
05:42il fallait agir.
05:43Donc, moi, là-dessus,
05:44je n'ai aucun problème
05:45avec ce que vient de présenter François Bayrou.
05:47Ensuite, une fois qu'on a dit ça,
05:49quand on regarde le détail des mesures,
05:50moi, je trouve que ça ne va pas du tout assez loin.
05:53parce qu'on parle de baisse,
05:55de hausse de dépenses.
05:56En réalité, pour la plupart des dépenses
05:58qui sont contenues,
05:59qui sont limitées,
06:00je prends un exemple, par exemple.
06:02C'est la question du dérapage des dépenses sociales.
06:05François Bayrou dit hier,
06:06si aucune action n'est conduite par le gouvernement,
06:09il y aura une explosion,
06:10un dérapage de 10 milliards d'euros l'an prochain.
06:12Et donc, il propose
06:13de ramener ces 10 milliards de dérapage
06:16à seulement 5 milliards.
06:17En réalité, ce qu'il faudrait,
06:19c'est non pas le ramener à 5,
06:20mais baisser carrément le même temps.
06:22Le ramener à zéro.
06:23Non, pas le ramener à zéro,
06:24puisqu'il y a toujours des dépenses sociales.
06:26Mais il faudrait baisser tout simplement
06:28nos dépenses publiques.
06:30Et ça, pour le coup,
06:31sur un certain nombre de sujets,
06:32François Bayrou a quand même expliqué
06:34que rien ne bouverait,
06:35les gens, personne ne serait...
06:37Il y aura des gens, évidemment,
06:38qui sont touchés,
06:39mais que globalement,
06:40l'impact sera plutôt léger.
06:42Ensuite, sur la question des jours fériés,
06:44moi, je trouve qu'en soi,
06:45c'est un leurre total.
06:46L'objectif de François Bayrou,
06:47je pense, là, c'est de la tactique,
06:49c'est de faire en sorte
06:50d'agiter, en fait, ce chiffon rouge
06:51et de faire en sorte
06:52que les oppositions sautent
06:53sur la question des jours fériés.
06:55Une espèce de totem,
06:56ça va être la discussion de plage
06:58et la discussion du camping.
06:59Et tout le monde ne parle que de ça.
07:00Ensuite, ça me permet de rebondir
07:02sur ce que vient de dire Eric Wirt.
07:04Moi, je suis d'accord avec vous
07:05sur le fait qu'il faut travailler plus.
07:07Mais c'est le degré zéro
07:08de la stratégie politique
07:10de simplement proposer
07:11la suppression de jours fériés.
07:13Ce qu'il faut,
07:13c'est changer notre modèle.
07:14C'est-à-dire que c'est pas en supprimant...
07:16En fait, une fois qu'on aura supprimé
07:17tous les jours fériés,
07:18on continuera dans 10 ans
07:19d'avoir un problème
07:20de mauvaise gestion.
07:21Le vrai sujet,
07:22c'est que l'État est obèse,
07:24c'est qu'il y a eu
07:24180 000 fonctionnaires
07:26qui ont été recrutés en plus
07:27depuis 2017,
07:29c'est qu'il y a des dépenses
07:30qui continuent d'augmenter,
07:31d'exprimer...
07:31Et qu'on va en supprimer 3 000.
07:32Et qui ne sont pas contrôlés.
07:33Sur 5,7 millions.
07:34Alors après, il y a aussi
07:35le non-renouvellement
07:36d'un fonctionnaire sur trois
07:37qui va partir à la fête.
07:38Mais avant d'arriver
07:39aux chiffres d'avant
07:41la prise de pouvoir
07:41d'Emmanuel Macron,
07:42globalement,
07:43il va se passer
07:44beaucoup de temps.
07:45Et donc, je trouve que
07:45philosophiquement,
07:47se dire qu'on va toucher
07:49des jours fériés,
07:50à la limite,
07:50je ne rentre même pas
07:50dans le débat
07:51de quels jours fériés
07:52on va toucher,
07:53eh bien, c'est déjà
07:54renoncer à mettre en place
07:56des mesures structurelles.
07:57Vous ouvrez beaucoup de brèches.
07:57Et je termine simplement.
07:58Parce que là...
07:59Je conclue, malheureusement...
08:00Ce n'est pas des tiroirs,
08:01c'est une commode...
08:02Non, mais malheureusement...
08:03Et ça, pour le coup,
08:03j'ai un regret.
08:04C'est que ce discours,
08:05et ce n'est pas de la faute
08:06de François Bayrou,
08:07il intervient beaucoup trop tard
08:08par rapport au deuxième mandat
08:11d'Emmanuel Macron.
08:12Et je crains fort
08:12qu'en réalité,
08:14là, on est déjà
08:14en campagne présidentielle,
08:15Pierre.
08:16Et donc, les oppositions...
08:17Moi, je pouvais vous écrire
08:18les communiqués quasiment
08:19à l'avance
08:19de chaque groupe politique.
08:21Avant même d'écouter
08:22François Bayrou.
08:22D'ailleurs, les menaces de censure,
08:24on les connaissait avant
08:24le discours de François Bayrou.
08:25Et donc, je crains simplement
08:27qu'il ne se passe
08:28malheureusement pas grand-chose.
08:33de dépression,
08:34je ne serais pas si mal.
08:35Je suis d'accord
08:37sur une bonne partie
08:38de ce que vous dites.
08:40Je pense qu'il a fait
08:41ce qu'il pouvait
08:41dans le cadre
08:42d'un Premier ministre
08:43en majorité
08:44et dans le climat
08:45qui est le nôtre aujourd'hui.
08:47Il est allé au plus loin
08:48de l'exercice.
08:49Il y a deux parties
08:51dans son plan.
08:52C'est plutôt malin.
08:54Il n'a pas uniquement
08:54présenté un plan
08:55de réduction de la dépense.
08:56Alors, c'est une réduction
08:57de l'augmentation
08:58de la dépense.
08:59On parle de baisse de hausse.
09:00On ne parle pas de baisse.
09:02On n'a pas le temps
09:02de l'expliquer.
09:03La plupart des crédits
09:04des ministères,
09:05puisqu'on a le détail
09:05maintenant des crédits
09:06des ministères,
09:07la plupart des crédits
09:08sont en euros.
09:10Voilà, en euros.
09:11Les mêmes en 2026
09:13qu'en 2025.
09:14Il y a quelque différence.
09:16Ah oui, mais vous savez,
09:17un budget,
09:18c'est une machine infernale.
09:19En fait, il bouge beaucoup.
09:21Il bouge parce qu'il y a
09:22de la démographie,
09:23parce qu'il y a
09:23de la productivité,
09:25parce qu'il y a
09:26de la dette,
09:27parce qu'il y a
09:28des prélèvements européens,
09:29même si Amélie de Montchalin
09:30a pu obtenir
09:31un dégrèvement
09:32de ces prélèvements
09:33européens,
09:34parce qu'on est
09:35plus malade,
09:37parce qu'on vit plus vieux,
09:38donc on est plus malade
09:39et chaque année
09:39les dépenses maladies
09:40elles courent,
09:41parce que le baby boom
09:42fait qu'il y a plus
09:43de retraités,
09:43etc.
09:44Donc, il y a des parties
09:46qui sont difficiles
09:46à comprimer,
09:47sauf à faire des réformes
09:48de structure,
09:48c'était le cas avec
09:49la réforme des retraites
09:51et dans le domaine
09:53des économies,
09:56dans le domaine
09:56du social,
09:57et donc notamment
09:58surtout de la santé,
09:59il y a beaucoup de choses.
10:00Sur la prévention,
10:01il y a beaucoup de choses.
10:03Sur les ALD,
10:04par exemple.
10:04Les ALD,
10:05c'est évidemment
10:06des personnes
10:07qui s'enforment
10:07dans les durées chroniques,
10:09il n'est pas question
10:10de moins bien soigner
10:11des personnes
10:12qui ont des maladies
10:13très graves.
10:14C'est le grand dossier
10:14de votre camarade
10:15Philippe Vivier
10:16qui était là hier soir.
10:17Il n'y a qu'un mot
10:17qui n'a pas été prononcé
10:17depuis qu'on discutait.
10:18Sébastien Ligné,
10:19immigration.
10:19Il n'y a qu'un mot
10:20qui a été absent
10:20pendant 1h15,
10:21c'est le mot immigration.
10:22Je vais y revenir,
10:23si vous voulez.
10:23Parce qu'on a demandé
10:24des efforts à tout le monde,
10:25enfin tout le monde,
10:25certains plus que d'autres.
10:27On pourra peut-être
10:27revenir sur la question
10:28des retraités.
10:29Mais en attendant,
10:30l'immigration,
10:31c'est aussi un coût.
10:32Vous parlez de la santé,
10:33je rappelle que l'AME,
10:33l'aide,
10:34les prestations
10:37non-contributives,
10:38c'est 15 milliards d'euros par an.
10:41Est-ce qu'on crache dessus ?
10:42Je ne suis pas certain.
10:42Moi je crache,
10:42je ne suis rien du tout.
10:45Les ALD,
10:46il y a 20% des Français
10:47qui sont en maladie chronique.
10:48Il y a 100% en Allemagne.
10:50Il y a juste un petit problème.
10:51On est bon,
10:52c'est juste malade.
10:53Donc ça veut dire
10:53des personnes
10:53qui sont prises en charge
10:54à 100%.
10:55Donc il faut concentrer
10:56le tir sur effectivement
10:57celles et ceux
10:58qui sont dans une vraie
10:58maladie chronique,
10:59mais avec surtout évidemment
11:00le remboursement à 100%
11:04des soins liés
11:04à cette maladie chronique.
11:07Les arrêts maladie
11:09ont explosé de 6%.
11:106%,
11:11c'est absolument considérable.
11:14Donc là,
11:14la réduction du travail,
11:16l'augmentation du travail
11:17par les jours fériés,
11:20bien sûr que ça peut apparaître
11:21comme anecdotique,
11:22mais derrière le plan
11:23de baisse de la dépense,
11:25il y a un plan
11:26qu'il a appelé
11:27augmenter la production,
11:29faire en sortant.
11:30Donc ça c'est...
11:31En avant la production.
11:32En avant la production.
11:33Il suffit de reprendre.
11:35On l'a entendu
11:35quand même fois
11:36ce plan s'énerver.
11:36Mais si vous ne croyez
11:37plus à rien,
11:38je vais bien...
11:39En avant la production,
11:40Emmanuel Macron
11:40nous avait fait la même chose
11:41en 2017.
11:41Vous savez,
11:42parfois ce qui est original,
11:44ce n'est pas de dire
11:44la même chose,
11:45c'est surtout de le faire.
11:46Pourquoi cette question
11:50de l'immigration
11:50est un tabou ?
11:51Pourquoi on refuse
11:52d'en parler ?
11:53Cette question est posée,
11:55il est 19h27,
11:56on va marquer une pause,
11:57on va redescendre un peu
11:58et Eric Voort
11:59va répondre juste après la pause.
12:00Et vous êtes bien
12:01sur Europe 1,
12:02dans Europe 1 soir.
12:02Europe 1 soir,
12:0419h21,
12:06Pierre de Villeneuve.
12:07Toujours avec Sébastien Ligné
12:08de Valeurs Actuelles,
12:09Louis de Ragenel,
12:10chef du service politique
12:11d'Europe 1,
12:11Eric Voort,
12:12député EPR de l'Oise,
12:13ancien ministre du budget
12:15qui commande
12:17ses propositions
12:19de...
12:20pas d'Edouard Philippe
12:20justement,
12:21mais de François Bayreau.
12:22Edouard Philippe
12:22le critique copieusement.
12:24C'est assez étonnant
12:24d'ailleurs pour quelqu'un
12:25qui est dans le même
12:26socle commun
12:27comme on l'appelle.
12:28Marine Le Pen dit
12:29ce sont toujours
12:30les Français qui trinquent,
12:32jamais les étrangers
12:33ni les migrants.
12:34C'est vrai,
12:34et Sébastien Ligné
12:35posait la question
12:36juste avant la publicité,
12:37pourquoi avoir laissé
12:38cet angle mort
12:39sur l'immigration ?
12:40D'abord,
12:40c'est les Français qui trinquent,
12:41on est en France,
12:42ce n'est pas les Allemands,
12:43ce n'est pas les Italiens.
12:43Non mais le coût de l'immigration,
12:45c'est un coût de l'immigration,
12:47il est réel,
12:47c'est factuel,
12:48ce n'est pas la fiction.
12:49Je vais vous dire un truc,
12:51vous n'y croirez pas évidemment,
12:52et les auditeurs
12:53sans doute ne le font plus.
12:54Ça dépend,
12:55allez-y.
12:57L'immigration a un coût zéro.
13:00Zéro.
13:00Un coût zéro.
13:01C'est mesuré par l'OCDE
13:03assez régulièrement,
13:05un coût zéro.
13:06Et quand vous regardez
13:07un euro de coût
13:09pour un immigré,
13:10donc quelqu'un
13:10qui n'est pas français,
13:11un euro de coût,
13:12un euro dépensé
13:14pour l'immigration,
13:15et en face,
13:17il y a une recette
13:17de zéro, 88.
13:18On accueille les immigrés
13:20qui ne travaillent pas,
13:21Eric Wirtz.
13:22Il y a 10% d'activité
13:23chez les immigrés.
13:24Et pour les Français,
13:25c'est à peu près
13:25le même rapport.
13:25D'ailleurs,
13:26c'est pour ça qu'on est en déficit
13:27et c'est pour ça
13:28qu'il y a plus de dépenses
13:28que de recettes.
13:30Je suis très souvent d'accord
13:31avec vous, Eric Wirtz,
13:32mais là-dessus,
13:32honnêtement,
13:33pas du tout.
13:34Moi, je veux bien,
13:35mais c'est très précis
13:37parce qu'on peut aussi penser
13:38que vous ne pouvez pas dire
13:39que l'immigration,
13:39ça coûte zéro,
13:41Eric Wirtz.
13:41Moi, je ne le dis pas,
13:42l'OCDE le dit.
13:44C'est la vérité.
13:45Non, mais lisez
13:46les rapports économiques
13:47là-dessus.
13:47Vous le verrez.
13:48Eric Wirtz.
13:49Mais vous n'y croyez pas
13:49parce que personne ne veut y croire.
13:51Que l'immigration
13:52ne soit pas maîtrisée
13:55suffisamment,
13:56qu'il y ait des provocations,
13:57qu'il y ait des communautarismes.
13:58C'est pas la question de l'identité.
14:00Je voudrais qu'on laisse
14:01la parole deux secondes
14:01à Louis Doré.
14:02Pardonnez-moi.
14:03Et en plus,
14:03je suis très souvent d'accord
14:04avec vous,
14:05mais là-dessus,
14:05pas du tout.
14:06Quand vous,
14:06alors je n'ai pas regardé
14:07la méthode de calcul
14:08dont vous parlez,
14:09mais quand vous regardez,
14:10vous avez un taux de chômage
14:11qui est deux fois supérieur
14:12chez les étrangers
14:13que chez les Français.
14:14Vous avez l'aide médicale d'État,
14:16alors c'est un petit poste
14:17honnêtement dans le budget de l'État,
14:18qui ne cesse de croître.
14:19Mais il est là.
14:19Mais un milliard,
14:20voilà,
14:20mais qui ne cesse de croître.
14:22Vous avez toutes les externalités
14:23négatives liées à l'immigration.
14:26Hôpital,
14:27école,
14:27logement,
14:28ça c'est un coût
14:29qui aujourd'hui
14:30personne ne le chiffre,
14:35l'immigration clandestine,
14:36les charges en plus
14:37que ça représente pour l'État.
14:38Prestations non-contributives,
14:3915 milliards d'euros.
14:40Quand vous pensez,
14:41je vous donne,
14:42je termine avec un exemple,
14:43le prix aujourd'hui,
14:44le prix d'un mineur non accompagné,
14:46c'est à peu près
14:4755 000 euros par personne
14:48par an
14:49à la charge des départements.
14:50Ça pour le coup,
14:51voilà,
14:52c'est déchiré.
14:53C'est un nombre d'heures
14:53de travail considérable aussi.
14:56Je ne parle pas
14:56de l'immigration illégale,
14:58je parle de l'immigration régulière.
15:00L'immigration irrégulière,
15:01c'est un autre sujet.
15:02Là, le RSA,
15:04les Français
15:05qui ont une nationalité française
15:06et qui sont nés en France
15:07qui touchent le RSA,
15:09ils vont être impactés
15:09par l'année blanche.
15:11Aujourd'hui,
15:11vous avez les prestations sociales
15:12non-contributives
15:13des immigrés.
15:15C'est qu'un milliard-là.
15:16Le non-contributif,
15:18c'est prestations,
15:20on y a accès
15:21au bout d'un certain temps,
15:22on peut prolonger ce temps.
15:23Mais honnêtement,
15:25c'est assez difficile
15:25d'en faire un sujet
15:26sans aucune majorité.
15:29C'est un peu compliqué.
15:31Il n'y a pas de majorité
15:31pour voter quoi que ce soit
15:32sur l'immigration.
15:33Je pense que c'est la seule
15:34majorité qui existe aujourd'hui,
15:35c'est une majorité
15:36sur l'immigration.
15:37Bien sûr que je suis sûr de ça.
15:40Et vous pouvez remarquer
15:41qu'il y a eu plusieurs lois
15:41sur l'immigration,
15:42ça a posé des difficultés
15:43tout à fait considérables.
15:45C'est peut-être pas une raison
15:46pour reculer, Eric Wehr.
15:48Ce n'est pas parce qu'il y a eu
15:48des difficultés
15:49sur l'adoption
15:50d'une loi d'immigration.
15:51Tout le monde doit payer.
15:53Il n'y a que la seule catégorie
15:54qui ne paye pas.
15:54C'est le discours
15:55du Rassemblement national
15:56depuis le début.
15:58Moi, j'ai rencontré un jour
15:59Jean-Marie Le Pen
16:00et Marine Le Pen
16:01quand j'ai voulu augmenter
16:02l'âge de la retraite
16:03de 60 à 62 ans.
16:04J'ai rencontré tout le monde.
16:06Le seul...
16:07Lui, il était content
16:08plutôt d'être reçu
16:08par un ministre
16:09et ça l'étonnait.
16:11Elle était moins contente.
16:12Ce n'était pas trop son sujet.
16:13Son sujet était de dire...
16:14Il ne connaissait rien
16:15aux questions de retraite.
16:16Son sujet était de dire
16:17il faut supprimer l'immigration
16:18et vous aurez réglé
16:19le problème des retraites.
16:20Et c'est le même langage
16:22depuis 15 ans.
16:25Et pour une fois,
16:25je vous trouve un petit peu excessif.
16:27Je suis d'accord avec Louis.
16:30Vous êtes un peu excessif.
16:31Je me bats.
16:31Et vous êtes rarement excessif.
16:32Pardon.
16:33Oui.
16:34Non, c'est la vérité absolue.
16:35Non, mais ce n'est pas
16:37que le discours du Rennes.
16:39Beaucoup de Français pensent ça.
16:40C'est beaucoup le discours du Rennes.
16:41Et ce discours-là...
16:44Vous êtes en train de dire
16:45que le discours n'a pas évolué
16:46en 15 ans.
16:47On ne peut pas parler de ça
16:48de façon calme
16:49et entre adultes.
16:50C'est ça qui est terrible.
16:51La preuve, on en parle.
16:52Je veux dire que l'immigration,
16:54l'immigration,
16:55évidemment,
16:56aujourd'hui,
16:57est un problème pour la France.
16:58Que nous ne devons la maîtriser.
17:00Qu'elle n'est pas suffisamment maîtrisée.
17:02Qu'on doit maîtriser
17:03les flux migratoires.
17:04Que par ailleurs,
17:04on a quand même besoin
17:05d'un certain nombre d'immigrés
17:06pour faire beaucoup des travaux
17:07qu'on ne veut pas faire.
17:08Pour ceux qui ne l'ont pas remarqué,
17:10il suffit de sortir de chez soi.
17:13Vous ne pouvez pas jeter l'opprobre
17:14sur tous les immigrés
17:16de France.
17:17C'est parce que c'est juste
17:17qu'on est en train de faire
17:181h15 de plan
17:19de réduction de dépense.
17:21Il n'y a pas du tout ce qu'on dit.
17:23On dit que ça coûte de l'argent.
17:24Moi, je vous dis
17:25que ça ne coûte pas d'argent.
17:28Je vous dis que ça ne coûte pas d'argent.
17:29Il y a des rapports
17:30de la Cour des comptes.
17:30Moi, je crois à l'OCDE.
17:32Je crois à l'OCDE.
17:33Oui, mais parce qu'on ne regarde
17:34que l'OCDE
17:35n'a peut-être pas regardé
17:36suffisamment bien
17:37les comptes de la France.
17:40On dit aussi ce qu'on a envie de dire.
17:43François Béraud lui-même
17:44a posé la question de l'immigration
17:45et du coût de l'immigration
17:46à plusieurs reprises
17:47depuis qu'il est Premier ministre.
17:48Là, factuellement,
17:50c'est un grand oublié du sujet.
17:51Et d'ailleurs, Bruno Retailleau,
17:53tout à l'heure,
17:54qui était en déplacement,
17:55a dit que dans ce budget-là,
17:57effectivement,
17:58on n'a pas beaucoup parlé
17:59de l'immigration.
18:00Il va falloir que le coût de l'immigration
18:01soit intégré.
18:04La France en matière migratoire
18:06ne pouvait pas être...
18:07Vous êtes trois,
18:08je suis tout seul,
18:08donc laissez-moi deux minutes.
18:09Il faut évidemment
18:12resserrer les conditions d'accès
18:14à un certain nombre de droits.
18:16C'est bien évidemment.
18:17Évidemment,
18:18il faut pousser au plus loin
18:20pour que les immigrés
18:21en situation irrégulière
18:22soient exclus
18:23du territoire français.
18:25Il faut faire en sorte
18:26que tous les communautarismes,
18:27en général,
18:28ce n'est pas la part de Français,
18:30des gens d'origine française,
18:31parce que souvent,
18:32c'est des Français.
18:32Il y a aussi beaucoup de Français
18:34qui sont d'origine immigrée.
18:35Ce n'est pas tout à fait la même chose.
18:36Et bien, ces Français-là
18:37ne peuvent pas vivre
18:39un communautarisme
18:40qui s'oppose aux valeurs
18:41de la République.
18:42Donc, il n'y a aucun laxisme
18:44de ma part.
18:45Mais je vous dis qu'économiquement,
18:46il y a quand même
18:47un certain nombre
18:48d'immigrés qui travaillent.
18:49Ces heures de travail
18:51sont extrêmement importantes.
18:5210% d'activité chez les gens
18:52qu'on accueille.
18:53Écoutez, je vais vous envoyer
18:55l'ensemble des études
18:56de l'OCDE.
18:58Donc, 10% d'activité,
18:59ça ne vous choque pas ?
19:01Mais pourquoi vous...
19:02On exporte des bacs plus 7
19:05et on importe des bacs moins 7.
19:06Mais je...
19:07Évidemment que ça me choque.
19:09Mais pourquoi vous posez
19:10des questions
19:10de façon aussi caricaturale ?
19:13Mais non, mais parce que
19:14j'essaie de savoir
19:14pourquoi celles qui sont
19:15des questions de société.
19:16Ce sont des questions
19:17de société, Éric Wirt.
19:18Je viens de vous le dire.
19:19Je viens de vous dire
19:20que c'est des questions
19:21de société.
19:22Je viens de vous dire
19:22qu'il ne faut aucun laxisme.
19:24Mais pardon.
19:25On ne peut pas résoudre
19:26le problème financier
19:30de la France uniquement
19:31en appuyant sur le bouton
19:32d'immigration.
19:32Non, ce n'est pas une chose
19:34qu'on a un peu d'immigration.
19:34Je ne vous rassure personnelle.
19:35Nous, quand on a appelé Matignon,
19:37on a appelé l'Elysée,
19:38ils reconnaissent tous
19:39qu'il y a un sujet
19:42sur l'immigration
19:43et c'était une raison politique.
19:46Il n'y a pas d'autre raison.
19:48C'est plus simple
19:49quand c'est dit comme ça
19:50et tout le monde le comprend.
19:51Pourquoi est-ce que
19:52Gabriel Attal ne réagit pas ?
19:53Je disais tout à l'heure
19:54en introduction
19:54qu'il était critiqué.
19:56Il a réagi depuis ?
19:57Parce que moi,
19:58je n'avais pas eu de réaction
19:59de Gabriel Attal
19:59et on avait passé ça
20:01pour une omission.
20:02On peut pêcher par action
20:03et par omission.
20:04Mais là, finalement,
20:05que dit Gabriel Attal,
20:06Louis de Ragnell,
20:07puisque vous me dites
20:07qu'à l'instant,
20:09on aurait quand même besoin
20:11que François Bayot
20:12ait besoin d'une majorité
20:14et, en attendant,
20:15par le chef.
20:15Une majorité soutenante.
20:16Voilà, soutenante.
20:18Alors, c'est un texte très long
20:19donc je vais faire la version courte
20:20quand même.
20:21Je vous prends la première
20:22et la dernière phrase.
20:23Souvent, ça résume bien les choses.
20:24L'enjeu du redressement
20:25de nos finances publiques
20:26pour l'année qui vient
20:27est colossal.
20:28Il est aussi vital.
20:29Donc, il revient sur tous les enjeux
20:30et à la fin,
20:32il y a une nécessité
20:33de maîtriser notre déficit.
20:35La politique politicienne
20:36n'a pas sa place
20:37dans un moment aussi important
20:38pour la France
20:39et pour son avenir
20:39avec les députés
20:40Ensemble et Renaissance.
20:41Ça, ça veut dire
20:42qu'on est soudés.
20:43La responsabilité de la vérité.
20:45Ça veut dire
20:45que ça, ça répond à la question
20:46est-ce que le socle commun
20:47on le soutient.
20:47Oui, pour l'instant,
20:49il soutient le plan.
20:50En tout cas, moi, je le soutiens
20:51et je pense que les députés
20:52Il fait preuve de plus de fidélité
20:53et de loyauté
20:54qu'Edouard Philippe
20:55dans les anciens premiers ministres.
20:57Je pense qu'Horizon
20:58avec le parti d'Edouard Philippe
20:59il soutiendra le plan
21:00de François Mérou.
21:02Il peut regretter
21:02le fait qu'il n'y ait pas
21:03plus de structurel, etc.
21:05Voilà, il a le droit de le faire.
21:06On est à deux heures
21:06d'une présidentielle.
21:07Edouard Philippe
21:07On n'a pas parlé des retraités.
21:10On a besoin de responsabilité.
21:12La vraie bonne nouvelle.
21:12Sébastien.
21:13Non, parce que je parlais
21:14tout à l'heure
21:15pendant la pub
21:15du fait qu'on est en train
21:17de s'énerver
21:17pour un plan
21:18qui n'a rien de révolutionnaire.
21:20C'est-à-dire qu'on se pose
21:22sincèrement la question
21:22devant les cris d'orfraie
21:24qu'on entend depuis 24 heures
21:25est-ce que ce pays est réformable ?
21:26Parce que c'est quand même
21:26pas Thatcher,
21:27c'est pas François Fillon 2017
21:28ce qu'on nous a présenté.
21:30Quand on voit l'impression
21:32qu'on est au bord
21:32d'une crise d'austérité,
21:34ce n'est pas ça.
21:35En revanche,
21:36il y a un point positif
21:37c'est qu'il y a quand même
21:37un tabou
21:38le tabou de l'immigration
21:39n'a pas sauté.
21:41Celui des retraités
21:42en revanche
21:43commence à être fracturé.
21:44C'est-à-dire qu'enfin
21:44on a eu un Premier ministre
21:45en exercice
21:46qui au-delà de l'aspect électoral
21:48parce qu'évidemment
21:48que le corps des retraités
21:51pèse lourd dans le corps électoral
21:52et c'est un poids immense
21:54pour chaque élection
21:54et c'est un poids indispensable
21:55pour remporter l'Elysée.
21:57Un Premier ministre ose dire
21:59tout le monde doit participer
22:00même les retraités.
22:01Même les retraités
22:02qui je rappelle
22:03c'est quand même
22:03400 milliards d'euros par an
22:04les pensions de retraite
22:05c'est 15% du PIB.
22:06Jamais.
22:07On n'en touchait jamais.
22:08Enfin on a dit
22:09on va geler aussi
22:10les pensions de retraite.
22:11Alors c'est un effort minime.
22:13Attention.
22:14Je rappelle
22:14on parlait de la Grèce tout à l'heure
22:15Louis disait que la Grèce
22:16n'était pas si loin.
22:17En Grèce
22:17ils ont baissé de 30 à 40%
22:19les pensions de retraite.
22:20J'étais dans une situation
22:21avec une catastrophe
22:22quand même.
22:23Oui enfin
22:23le Portugal
22:24l'Irlande
22:25l'Espagne
22:26la Lettonie
22:27l'Italie
22:27dans les années 2010
22:28ils ont tous baissé
22:29les pensions de retraite.
22:29Donc nous
22:30on est encore à l'étape
22:31à l'étape zéro.
22:33Et Dieu merci.
22:34On est à l'étape zéro
22:34de la retraite.
22:36Si on est sur les questions
22:37de retraite
22:37on n'a pas fini.
22:39Oui
22:40il y a quelques semaines
22:41on rediscutait
22:42de savoir
22:42s'il fallait ou pas
22:43revenir sur l'âge de la retraite.
22:45C'est juste pas possible.
22:47C'est la plus grosse dépense publique.
22:49Ce qui est gelé
22:49c'est les pensions
22:50du régime général.
22:52Il n'a pas parlé
22:53des régimes complémentaires.
22:54Donc on verra
22:55ce que fait l'Agir Carco
22:56c'est-à-dire
22:56les partenaires sociaux
22:58par exemple.
22:58Mais c'est quand même
22:59la première source
22:59de voir ce que fait
23:01l'Agir Carco
23:01parce que ce sont
23:02les partenaires sociaux.
23:03Je pense qu'il y aura
23:03beaucoup d'étapes supplémentaires
23:05à ce budget.
23:06Il faudra voir
23:07ce qui se fait réellement.
23:08Moi mon inquiétude
23:09c'est qu'on est quand même
23:10dans une période
23:11où vous pouvez annoncer
23:12vous annoncez sans
23:14et il se passe de...
23:15Non ça peut pas être
23:15détricoté.
23:16Si c'est détricoté
23:17si ça part en lambeau
23:18c'est vrai que c'est la fin
23:19des ambitions françaises.
23:21C'est qu'à un moment donné
23:22on est incapable
23:23ensemble
23:24de faire un effort collectif
23:27on peut faire
23:27de temps en temps
23:27des efforts collectifs
23:29dénué
23:29de tout contenu politique
23:31au fond il n'y a pas
23:32de contenu politique
23:33dans ce qu'il a dit hier
23:33dénué de tout contenu politique
23:35pour essayer de faire en sorte
23:36de remettre le bateau
23:37à peu près en quelques années
23:39dans de bonnes conditions.
23:41C'est juste ça.
23:43On doit pouvoir y arriver.
23:44et moi je suis assez...