Position de Macron sur la loi Duplomb, Rachida Dati s'en prend aux magistrats et audition de la petite amie de Cédric Jubillar

Sud Radio

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Transcript

00:00Les vraies voix Sud Radio.

00:02Vos trois mots du jour, Félix Mathieu sage, voyou et audition.

00:06Il y a urgence à attendre pour rendre position sur la loi Duplon.

00:09Emmanuel Macron dit attendre la décision du Conseil constitutionnel.

00:13Bientôt, jugée pour corruption et trafic d'influence, la ministre de la Culture, Rachida Dati, s'en prend au magistrat.

00:19Le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet, la traite en réponse de voyou sur Sud Radio tout en réclamant sa démission.

00:24Et puis, la petite amie de Cédric Jubilard a été auditionnée plusieurs heures aujourd'hui.

00:29A deux mois du procès, elle affirme qu'il lui aurait avoué le meurtre de son ex-compagne Delphine.

00:34Les vraies voix Sud Radio.

00:37Mais d'abord, cet avis sans précédent de la Cour internationale de justice à propos du réchauffement climatique.

00:42La CIG le dévoile en ce moment même depuis quelques heures.

00:45Le changement climatique, une menace urgente et existentielle, déclare notamment le président de la juridiction internationale.

00:51Il peut compromettre ce changement des droits humains fondamentaux dont le droit à la santé.

00:56Décision présentée comme historique sur la responsabilité des états dans la lutte contre le dérèglement du climat.

01:02Une procédure initiée par le Vanuatu, un petit état insulaire de l'océan Pacifique menacé par la montée des eaux.

01:08On en vient à votre premier mot, sage, avec cette pétition contre la loi Duplomb.

01:121 800 000 signatures dépassées aujourd'hui pour cette pétition contre la loi Duplomb.

01:17Et la réintroduction décriée d'un pesticide, l'acétamipride.

01:20Le chef des députés macronistes, Gabriel Attal, préconisait il y a quelques jours de s'en remettre à une nouvelle décision de l'ANSES,

01:27l'agence de sécurité sanitaire.

01:29Solution qui présente l'avantage évidemment de gagner du temps sans prendre position trop clairement.

01:34Dans le même ordre d'idées, Emmanuel Macron en appelle ce matin à attendre la décision du Conseil constitutionnel sur cette loi récemment adoptée.

01:41Le président de la République l'a dit lors du Conseil des ministres, comme rapporté ensuite par la porte-parole du gouvernement, Sophie Prima.

01:47Nous respectons le temps institutionnel, a-t-il dit.

01:51La loi telle qu'elle a été votée est aujourd'hui au Conseil constitutionnel.

01:56Donc il attendra les conclusions du Conseil constitutionnel.

01:59Et il a rappelé que notre action politique, quelle qu'elle soit, y compris sur ces sujets agricoles,

02:05doivent être notamment guidées par la science.

02:08Et que nous devons en même temps défendre nos agriculteurs dans un monde où il faut exercer une juste concurrence.

02:14Et il a eu cette phrase plutôt en fin de Conseil des ministres en disant

02:18« Tout ce qui nous désynchronise nous pénalise ».

02:21Et donc il est très attentif à ce chemin de crête qui doit être un chemin de crête suivi par le gouvernement.

02:26La porte-parole du gouvernement, Sophie Prima.

02:28Joseph Tournel, juste concurrence s'il s'agit bien de ça finalement.

02:31Parce que ce pesticide, il a été utilisé jusqu'en 2018, puis retiré du marché en France, puis remis.

02:37Parce qu'à un moment donné, la majorité des pays européens l'utilisent aussi.

02:41Et nous, si on ne peut pas l'utiliser, on importe des légumes et des fruits qui sont déjà sous pesticide aussi.

02:47Puisqu'ils viennent de pays où on n'a pas les mêmes normes.

02:48Je ne suis pas scientifique, donc je ne peux pas développer sur la dangerosité ou non.

02:52Je sais que d'ailleurs, les scientifiques ne sont pas tous d'accord.

02:55Oui, et ça c'est un point clé, parce que ça relative un peu, ça relativise tout.

02:59La deuxième chose, c'est que je constate que tous les pays de l'Union Européenne l'utilisent, sauf nous.

03:03Je n'ai pas remarqué qu'il y avait des morts, des cancers qui explosaient dans ces pays de l'Union.

03:10Et puis j'ai eu la curiosité d'aller voir le texte de loi.

03:13Et qu'est-ce qu'il précise ?

03:14C'est que c'est une mesure provisoire.

03:17Oui, c'est jusqu'en 2020, non 30, je ne sais pas.

03:19Absolument, qui se fait en même temps, on essaye de trouver d'autres solutions.

03:25Et je ne pense pas qu'il y ait une telle urgence, sauf pour nos agriculteurs.

03:29Rappelez-vous, quand ils ont eu cette interdiction pour la betterave sucrière,

03:34la France, qui était le premier exportateur, s'est totalement écroulée.

03:38Il a fallu revenir sur cette interdiction pour qu'on se relève.

03:41Mais derrière, ce sont des milliers d'emplois.

03:45Il faut aussi penser à ça.

03:46Et moi, je suis un peu étonné d'entendre des écolos qui nous parlent beaucoup de beaucoup de choses

03:50et qui se fichent totalement de tous ceux qui produisent, par exemple en Ukraine.

03:56On a bien entendu Mme Rousseau.

03:58Oui, mais qui se fichent totalement des conditions de travail des ouvriers dans les champs,

04:04dans d'autres pays, notamment du Tiers-Monde,

04:06où là, on les arrose de dététés, de machins, de saloperies diverses.

04:10Ça ne les intéresse pas.

04:11Moi, ça m'intéresse aussi la condition des travailleurs.

04:13Alors, Emmanuel Abramovitch, il y a quand même cette histoire de science

04:17qui doit trancher au bout d'un moment.

04:19Parce que c'est vrai, s'il y a danger, il ne faut pas prendre de danger.

04:23Mais alors quoi ? On fait au bénéfice du doute ?

04:25Alors, comme Stéphane, je ne suis pas un scientifique.

04:27Donc, je ne vais pas me positionner.

04:29Pardon.

04:30Comme Joseph, je ne suis pas un scientifique.

04:32Donc, je ne vais pas me positionner sur cet aspect des choses.

04:34Moi, il y a un aspect qui me gêne terriblement.

04:37La République française s'est dotée d'un Parlement et d'un Sénat.

04:42Le texte a été voté.

04:44Oui.

04:44Alors, qu'est-ce que c'est que ce coup de couteau dans le dos de la démocratie française ?

04:49Voilà, c'est assez clair.

04:52Nous continuons avec votre deuxième mot, Félix Voyou.

04:55C'est un terme très fort, effectivement,

04:57employé aujourd'hui par un responsable du PS sur Sud Radio.

04:59D'ailleurs, à propos de Rachida Dati.

05:01La ministre de la Culture sera jugée, ainsi que Carlos Ghosn,

05:04pour corruption et trafic d'influence.

05:06Décision suite à laquelle elle a dénoncé hier soir

05:08une procédure émaillée d'incidents des magistrats

05:10qui marchent, qui piétinent les droits de la défense.

05:13Rachida Dati, pour rappel, elle-même, ancienne gardée,

05:16saut, magistrate aussi de profession.

05:19Dans le Grand Matin Sud Radio,

05:20oui, le secrétaire général du PS, Pierre Jouvet,

05:22a donc eu ces mots très lourds à son égard.

05:25Nous demandons au PS, de manière très claire,

05:28la démission de Rachida Dati.

05:30Si Rachida Dati utilise des méthodes trumpistes,

05:34elle attaque en permanence pour essayer de se dédouaner.

05:37Rachida Dati est une habituée du fait.

05:39Rachida Dati, aujourd'hui, est renvoyée devant le tribunal correctionnel

05:43pour des faits extrêmement graves.

05:45Elle était députée européenne,

05:47elle faisait en même temps des notes pour des grandes entreprises.

05:50Rachida Dati est une voyou.

05:52Je vous le dis, Rachida Dati est une voyou.

05:55Cette méthode qui est en permanence d'attaquer

05:57pour essayer de se dédouaner et de passer pour une victime,

06:00c'est insupportable.

06:01Le député européen et secrétaire général du PS,

06:04Pierre Jouvet, avec Benjamin Glees dans le Grand Matin Sud Radio.

06:06À 18h15, dans les vraies voix, dans l'info en plus,

06:08on sera avec le président de l'Union syndicale des magistrats aussi

06:11pour réagir à ces propos de Rachida Dati.

06:12Ça sent la diffamation.

06:14Il va y avoir des poursuites, a priori.

06:15Allez, l'actu, c'est aussi cette alerte de l'Organisation Mondiale de la Santé

06:19sur la situation humanitaire à Gaza.

06:21Une grande proportion de la population meurt en ce moment à Gaza,

06:25alerte le directeur de l'OMS qui fait écho au signal d'alarme aussi

06:28d'une centaine d'ONG humanitaires, notamment.

06:31Le risque de famine à Gaza est le résultat du blocus israélien,

06:35affirme la diplomatie française aujourd'hui.

06:37En réponse, Israël nie cet après-midi être à l'origine de la famine.

06:40Israël qui pointe plutôt la responsabilité du Hamas dans la situation.

06:43Un tout petit mot quand même, Emmanuel Abramovitch.

06:45Le Hamas, on sait qu'en fait, il vole l'aide humanitaire.

06:48Alors, le Hamas vole l'aide humanitaire pour mieux la vendre

06:51et pour contrôler à qui il la vend ou à qui éventuellement.

06:54Il la donne, ce qui lui permet de reconstituer ses troupes.

06:57Ça, c'est le point numéro un.

06:59Maintenant, moi, quand j'entends le président de l'OMS

07:01ou là, je ne sais pas ce qu'il attend,

07:03il doit être en vacances ou en croisière selfie,

07:05lui aussi, le président de l'ONU,

07:07mais c'était ça leur job au départ.

07:09S'ils avaient bien fait leur travail

07:11sans être au service ou qu'ornaqués par le Hamas,

07:15il n'y aurait personne d'autre que l'ONU

07:17et ses organisations originelles d'aide aux réfugiés.

07:23Or, c'est parce qu'ils ont fait mal leur travail.

07:25Ils ont été pris la main dans le sac en aidant les terroristes.

07:28Vous savez qu'il y a des images, il y a des preuves incontestables

07:31que de gens de l'ONU et de l'UNRWA

07:34qui ont participé au 7 octobre,

07:36c'est pour ça qu'ils ne sont plus là.

07:37Alors, il faudrait remettre l'église au centre du village

07:40et rappeler que depuis que les Américains

07:42et les Israéliens se sont mis au service

07:44de la nourriture des Palestiniens,

07:47ils ont servi plus de 40 millions de repas.

07:50Ça, c'est une réalité.

07:51Bon, alors, c'est un point de vue.

07:53D'abord, il ne faut pas oublier que...

07:54Les 40 millions de repas ont été servis.

07:56Non, mais si on veut que tout s'arrête,

07:58c'est relativement facile, il faut libérer les otages.

08:00Absolument.

08:00Enfin, ceux qui n'ont pas été exterminés.

08:02Absolument.

08:03C'est le béat, c'est le début, c'est le commencement,

08:06c'est l'alpha et l'oméga.

08:07Ensuite, la guerre, c'est toujours difficile.

08:10La guerre, c'est toujours une souffrance.

08:13Les Israéliens font partie d'une démocratie.

08:16Ils ont face à eux une dictature,

08:18un mouvement terroriste.

08:20Et d'ailleurs, Israël est critiqué,

08:22même en interne, à juste titre ou pas,

08:24j'en sais rien.

08:25Mais attention à l'information.

08:27Les chiffres que nous avons sont donnés par le Hamas.

08:30C'est comme si, pendant la Seconde Guerre mondiale,

08:31je prenais les chiffres des nazis

08:33en disant, ben voilà, c'est les bons.

08:35Attention, ça ne veut pas dire qu'il ne se passe rien.

08:38Ça veut dire que moi, je suis allé en bordure de Gaza.

08:41Et j'ai vu que tout n'était pas effondré.

08:44On nous montre des images

08:45qui sont justes.

08:47Mais on focalise sur un point.

08:49Qu'ils soient malheureux,

08:50qu'il y ait des problèmes,

08:51mais on sait aussi que les livraisons humanitaires,

08:55c'est bien parce qu'il y a les gens du Hamas

08:57que ça ne passe pas.

08:58N'oublions pas ça.

09:01Et ensuite, moi, je n'ai qu'un souhait,

09:03c'est qu'il y ait la paix sur cette terre,

09:05la paix pour les juifs,

09:07la paix pour les musulmans

09:08et la paix pour les chrétiens

09:09qu'on a un peu tendance à oublier.

09:11Quand je regarde le nombre de chrétiens

09:12qui restent à Gaza,

09:13je me dis, mais c'est sous l'autorité du Hamas

09:15que tous ces gens ont fui, pourquoi ?

09:17Et les homosexuels, et les LGBT,

09:19et les intellectuels.

09:20Allez, votre troisième mot, Félix.

09:22Audition à la petite amie de Cédric Jubilar

09:24était entendue par les enquêteurs aujourd'hui.

09:25Audition à Hoche dans l'enquête sur la disparition

09:28de Delphine Jubilar à Cagna Clémine

09:30dans le Tarn en décembre 2020.

09:31Pour rappel, aucun corps n'a jamais été retrouvé

09:34dans cette affaire.

09:35Cédric Jubilar a toujours nié son implication,

09:37mais il sera jugé en septembre.

09:39La justice retient un faisceau d'indices contre lui.

09:42Et Paul Vinel, sa petite amie,

09:44affirme donc qu'il lui aurait avoué

09:45avoir tué son ex-compagne.

09:47Eh oui, j'ai déjà tué une fois,

09:49ne me trompe pas et tout se passera bien.

09:50Voilà ce qu'aurait affirmé Cédric Jubilar,

09:52une de ses petites amies.

09:52Cette femme qui se présente comme la compagne actuelle

09:55du principal suspect a finalement été entendue

09:57aujourd'hui par la justice.

09:58L'avocat de la jeune femme s'était dit ravi

10:00que sa cliente soit enfin auditionnée,

10:02elle qui avait souhaité que la justice l'entende.

10:04Mais du côté de la défense de Cédric Jubilar,

10:06eh bien c'est la surprise.

10:07Puisque Jean-Baptiste Allary,

10:09l'un de ses avocats, s'interroge,

10:10mais pourquoi avoir attendu trois mois

10:11avant de l'interroger ?

10:13En tout cas, le procès Jubilar doit s'ouvrir

10:14le 22 septembre prochain

10:16pour quatre semaines devant les assises du Tarn.

10:18Et pour rappel, Cédric Jubilar est mis en examen

10:20depuis juin 2021 pour meurtre sur conjoint.

10:22Il est d'ailleurs placé en détention provisoire

10:24depuis maintenant quatre ans.

10:25Les précisions de Paul Vinel pour Sud Radio.

10:27Merci Paul Vinel, merci Félix Mathieu.

10:29Merci.

10:30Merci.

10:56Merci.

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