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Louis de Raguenel : «Emmanuel Macron, à chaque fois, se défausse en expliquant que ce sont ceux qui ont gouverné avant lui qui sont responsables de ce bilan sécuritaire, qui est très mauvais.»

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Transcription
00:00Et d'ailleurs, ce qui est tristement amusant, c'est qu'à l'occasion du Conseil des ministres ce matin,
00:05Emmanuel Macron, pour essayer, on peut l'imaginer, on peut l'interpréter pour essayer de coincer un peu Bruno Retailleau,
00:10lui a demandé, est-ce que, M. le ministre, vous pouvez nous faire un point sur les violences des derniers jours,
00:15dont on parle beaucoup d'ailleurs sur CNews, on parle de Béziers, de Nîmes, de toutes ces villes...
00:19De toutes les villes moyennes.
00:21Exactement.
00:21C'est une des thématiques hier.
00:22Et Bruno Retailleau a expliqué, pendant le Conseil des ministres, aux membres du gouvernement et à Emmanuel Macron
00:27qu'il y a beaucoup de maires qui expliquent qu'il n'y a pas assez d'effectifs, qu'il n'y a pas assez de moyens de police
00:32qui sont déployés sur le terrain.
00:34Ce à quoi Emmanuel Macron a répondu, en fait, il ne l'a pas dit comme ça,
00:38mais si la droite, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, n'avait pas supprimé un certain nombre de postes,
00:43on n'en serait pas là.
00:44Donc, ce qui est intéressant, c'est qu'Emmanuel Macron, à chaque fois, se défausse en expliquant que ce n'est pas lui, en réalité,
00:49et que ce sont ceux qui ont gouverné avant lui qui sont responsables de ce bilan que les Français jugent très sévèrement.
00:56Ce bilan sécuritaire qui est très mauvais, et en fait, c'est la question de l'autorité, de manière globale, que sanctionnent les Français.
01:02Je pense que les sondages sont à peu près les mêmes sur la question de la maîtrise de la politique migratoire,
01:07sur la question de l'autorité de l'État en général.

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