Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • aujourd’hui
Ophélie Roque : «On ne prend pas la mesure de ce qui est en train de se passer. Les prisons françaises sont gangrénées. C'est à la campagne, c'est partout. On est incapable d'avoir une politique de fermeté sous le Macronisme.»

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Ça montre à quel point il y a une déconnexion.
00:01Il y a une déconnexion et ce qui est grave, c'est que
00:03beaucoup de fonctionnaires de la police,
00:06on veut les haut gradés, disent qu'on va dans un état
00:08qui va être de plus en plus cartélisé.
00:10Mais alors, on parle du Mexique, parce que tout de suite,
00:11c'est vrai que c'est ce qui parle le plus aux imaginaires,
00:13mais surtout, moi, je pense à la Belgique, je pense aux Pays-Bas,
00:17ces pays qui, en fait, ont des très bons points sur certaines choses,
00:22mais qui sont congrénés, c'est quasiment des états
00:24qui sont tenus par les narcotrafiquants,
00:26et la France va vers ça.
00:28C'est-à-dire qu'on ne prend pas, encore une fois,
00:31la mesure de ce qui est en train de se passer.
00:33Je pense que les prisons françaises sont gangrénées,
00:37de toute façon, par le trafic.
00:38Ça déborde de plus en plus dans les banlieues,
00:41puis des banlieues, ça déborde dans les petits pavillons,
00:43puis c'est partout, c'est à la campagne, c'est partout.
00:46Et tant qu'il n'y aura rien qui est fait pour se dire
00:48« Attendez, là, c'est peut-être compliqué,
00:50parce qu'il ne faut pas croire, le narcotrafic,
00:53ce n'est pas simplement de vendre un peu de cannabis
00:56au coin de rue, c'est toute une organisation criminelle,
00:58c'est des drogues dures, c'est des règlements de compte. »
01:00Tant que ça ne s'est pas pris en compte
01:02et qu'on n'évacue pas ça en disant
01:03« Eh bien, on n'en veut pas. »
01:04Et là, il faut une vraie, encore une fois,
01:06une vraie politique de fermeté.
01:08Mais comme on est incapable, de toute façon,
01:10d'avoir une politique de fermeté sous le macronisme,
01:13eh bien, on ne fait rien.
01:14Et puis comme on ne fait rien,
01:15forcément, ça se gangrène, ça se gangrène,
01:17ça se gangrène, et puis un jour, il faudra couper le membre.
01:19Mais bon, c'est une tristesse, encore une fois,
01:21de voir que rien n'est fait,
01:22et que la situation pourrit
01:24et que je pense que dans les...
01:26En tout cas, ceux qui doivent s'en féliciter,
01:29c'est tous ceux qui vivent de ça, en fait.
01:30Qui doivent se dire « La France, c'est un terrain
01:32qui nous est entièrement offert. »
01:34Eh bien, il serait bien bête de ne pas en profiter, ces gens-là.
01:36Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations