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Les Vraies Voix avec Pascal Chanteur et Vincent Barteau, consultants vélo pour Sud Radio ; Gilbert Duclos-Lassalle, double vainqueur de Paris Roubaix, Emmanuel Hubert, manager du 1er Français Kévin Vauquelin ; Pierrick Fedrigo, quadruple vainqueur d'étapes.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LVQFBLF-2025-07-18##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Bradel.
00:06Bonsoir, les Vraies Voix du Tour de France pour comprendre les enjeux de la grande boucle.
00:10Au sommaire de cette émission, le premier bilan des Pyrénées.
00:13Pogacar devient-il le patron du cyclisme mondial ?
00:16La sécurité des coureurs encore en question.
00:19Les organisateurs doivent répondre des casse-têtes toujours plus nombreux.
00:22Pourquoi ? Et puis des étapes à 50 km heure de moyenne, est-ce bien raisonnable ?
00:26Bonsoir, Gilbert Duclos-Lassalle et bonsoir, Pierrick Fédrigo.
00:31Bonsoir, Frédéric, bonsoir.
00:33Bonsoir, bonsoir.
00:34Ça sent le sud-ouest, là.
00:37Eh oui, faut-il vous rappeler, Gilbert Duclos-Lassalle, double vainqueur de Paris-Roubaix.
00:43Et puis, Pierrick Fédrigo, l'homme des étapes du Tour de France.
00:46Il en a gagné quatre, dont une à peau chez vous, Gilbert.
00:49C'est dire, vous êtes lié à vie.
00:51Oui, c'est dur, c'est dur.
00:52C'est dur de gagner chez soi.
00:54Et Pierrick a réussi à faire à chaque fois quelque chose d'extraordinaire.
00:58Bon, messieurs, vous avez vibré sur le Tour de France aujourd'hui.
01:01Alors, avec nos envoyés spéciaux, est-ce que Vincent Barthaud est déjà avec nous ?
01:04Il est là, Vincent.
01:05Bonsoir, Vincent.
01:06Oui, salut, salut à tous.
01:08Bon, vous avez vu, on a un beau plateau.
01:10Les gars du sud-ouest sont là.
01:11Gilbert Duclos-Lassalle et Pierrick Fédrigo.
01:13C'est pas, quand même.
01:14Bon, là, ça va pas rigoler.
01:18Bon, messieurs, on revient sur la démonstration du jour.
01:22Alors, c'était la treizième étape, le contre-la-montre de 10,900 km.
01:27Alors, déjà, sur 10,900 km, Gilbert Duclos-Lassalle, c'était du jamais vu, ce contre-la-montre.
01:33C'est partir à fond.
01:34Comment on gère ça ?
01:36Non, on n'avait jamais vu des chronos comme ça sur le Tour court de 10 km.
01:40Mais c'était 10 km quand même avec des ascensions.
01:43Et c'est pour ça qu'il y a eu la différence des grimpeurs par rapport aux rouleurs.
01:47Et le choix aussi du matériel.
01:49Certains avaient pris le vélo normal.
01:50D'autres avaient pris le vélo avec le guidon très athlète, avec les prolongateurs.
01:54Donc, c'était le choix de chacun.
01:56Et on a vu un peu d'achar qui a fait une démonstration encore aujourd'hui.
02:00Eh oui, Pierrick Fédrigo.
02:01Ça paraît simple.
02:02On se dit, oh bah, ils n'ont que 10,900 km.
02:04Mais c'est un enfer quand on fait ça, hein, Pierrick ?
02:06Vous qui n'aimiez pas en plus les contre-la-montre.
02:10Après, l'effort, ça ressemble beaucoup à un prologue.
02:14Là, c'est sur 10 km.
02:16C'est une course de côte.
02:17Donc, forcément, il faut être prêt dès le départ.
02:21Il faut être chaud dès le départ.
02:22Mais bon, ça fait déjà une bonne dizaine de jours que les coureurs sont chauds.
02:27Donc, voilà.
02:28Après, comme disait Gilbert, le matériel.
02:31Tout le monde prend un petit peu ce qu'il veut.
02:36Ensuite, voilà.
02:38Franchement, il n'y a que les 10 premiers, vraiment, qui se mettent vraiment dans la course.
02:42Après, le reste du peloton, ils font une contre-la-montre.
02:46Je ne vais pas dire en dedans parce que c'est dur.
02:49Oui, parce que...
02:50Il y a des délais, surtout.
02:50Oui, voilà.
02:51C'est ça.
02:52C'est ça.
02:52Il y a les délais parce qu'on va le redire aux auditeurs de Sud Radio.
02:55Mais quand vous terminez très loin sur une étape du Tour de France,
02:58vous êtes obligés de limiter la case parce que sinon, on se dirait,
03:00« Tiens, aujourd'hui, je me repose, je mets deux heures de plus et demain, j'attaque tout le monde. »
03:04On ne peut pas faire n'importe quoi.
03:05Alors, Vincent Barthaud, qui nous avait commenté l'arrivée.
03:08Juste un petit détail.
03:10Le dernier de l'étape a pris 8 minutes 28 de retard sur 10,900 km.
03:16Bon, le vainqueur, c'est Tadej Pogacar, à 28 km heure, 431 de moyenne sur un col terrible.
03:25Il est vraiment intouchable, Vincent Tadej Pogacar.
03:30Vincent Barthaud.
03:31Si on avait respecté les délais...
03:33Oh merde, je croyais que j'étais du Sud-Ouest.
03:35Pardon.
03:36J'ai pris l'action dans mes copains.
03:38D'accord, vous êtes toujours avec nous.
03:40Ça va aller, Vincent Barthaud.
03:42Ouais, ça va, ça va.
03:43Est-ce que vous avez entendu ma question ?
03:45Oui, quand même.
03:45Oui, oui, j'ai très bien entendu la question.
03:47Oui, oui, non, non, mais il est intouchable.
03:49Voilà, pour l'instant, il n'y a rien qui peut l'arrêter.
03:52On lui souhaite d'aller comme ça jusqu'à Paris et qu'il n'ait pas un petit virus ou quoi,
03:57ou qu'il soit malade ou une chute.
03:59Mais pour l'instant, quand il faut courir à la pédale, il gagne à la pédale.
04:03Donc voilà, même demain, si jamais il contrôle tout, s'il a envie encore de gagner, il va gagner.
04:09L'image du jour, messieurs, on est d'accord, c'est le champion du monde de la discipline,
04:14celui qui était troisième du classement général, Remco Evenpoul, qui est doublé par le deuxième.
04:20Il partait de deux minutes en deux minutes, Vincent, c'est ça ?
04:23Exactement, mais ça, ça fait mal quand même, quand tu es champion du monde de la discipline.
04:28Tu sais, reprends, même si on a vu que ce n'est pas du grand Remco,
04:32à part le contre-la Montacan, où voilà, c'était un parcours vraiment pour lui tout plat.
04:38Mais pour quelqu'un qui sort d'un podium du Tour de France l'an dernier,
04:43il ne pourra pas faire un podium cette année, parce que moi, je le trouve quand même en moins bonnes conditions.
04:47Et ça s'est confirmé, même sur un contre-la-montre, comme aujourd'hui,
04:52normalement, il ne se fait pas rattraper, normalement, il fait dans les 3, 4 premiers, 5 premiers.
04:57Je donne rapidement les résultats des Français.
05:00Léni Martinez, le premier Français de l'étape, lui, le pur grimpeur, s'est classé à la 9e place.
05:05Et Kevin Vauclin, très important, à la 11e.
05:08Kevin Vauclin, on en reparlera tout à l'heure, puisque, dans la deuxième partie de l'émission,
05:13Emmanuel Hubert, son manager, qui l'a suivi pendant toutes les preuves,
05:18il était dans la voiture derrière Kevin Vauclin, sera notre invité, et on parlera avec lui.
05:23En tout cas, aujourd'hui, au classement général, Kevin Vauclin glisse à la 6e place, mais toujours bien placé.
05:30Messieurs, je voudrais qu'on parle du rôle de Pogacar.
05:33Gilbert Duclos-Lassalle, bon, à l'époque, vous étiez un des patrons du peloton,
05:36vous avez toujours été comme ça, c'est le Béarnais, vous étiez le chef,
05:40vous avez été aussi aux côtés de Greg Leman, un grand champion.
05:44Est-ce qu'aujourd'hui, vous trouvez que Tadej Pogacar a l'envergure,
05:49alors bien sûr au niveau de ses résultats, mais aussi au niveau de la personnalité d'un vrai patron du vélo ?
05:55Je pense qu'il fait partie de cette génération qui sont exceptionnelles,
05:58comme l'a été Ampetl à son époque, comme l'a été Merckx à son époque,
06:02comme l'a été Induré, Nino, à leur époque, c'était des machines,
06:07c'est des machines au-dessus, et après, derrière, vous avez les gens qui jouent les places placées.
06:13La seule chose qui peut arriver à Pogacar et qu'on ne le souhaite pas,
06:17c'est une chute qui peut se produire, on ne sait jamais, tant que la ligne d'arrivée n'est pas passée.
06:22Mais pour moi, il fait partie des grands messieurs qui sont capables de tout gagner.
06:26Pierrick Fédrigo, bon, alors pas cette année, parce que je précise,
06:30vous êtes maintenant responsable de gîte, on va juste rappeler où est-ce que c'est ?
06:33On peut aller chez vous, en plus, vous vous rendez compte,
06:35vous allez dans un gîte chez le quadruple vainqueur des tables du Tour de France.
06:38C'est où, Pierrick ?
06:40Alors, c'est une petite commune à Lothé-Garonne,
06:42parce que je suis quand même fier de mon Lothé-Garonne et j'ai toujours voulu y rester.
06:46La commune de l'Alandus, je suis au nord du département du Lothé-Garonne,
06:51aux portes de la Dordogne.
06:53Alors, du coup, cette année, vous n'êtes pas allé sur le Tour de France.
06:56Je précise que vous regardez tout, parce que vos potes sont encore là, tout ça.
06:59Vous avez beaucoup d'échanges.
07:00Qu'est-ce qui se dit sur ce Tadej Pogacar ?
07:03Est-ce qu'il a une cote, on va dire, d'affection ?
07:06Est-ce qu'il est respecté ? Est-ce qu'il est craint ?
07:09Est-ce que ça change ?
07:11Par rapport au coureur ou par rapport ?
07:13Par rapport au coureur, par rapport au coureur, ouais.
07:16Par rapport au coureur, je n'ai pas trop de contact, moi, avec les coureurs.
07:19Mais après, c'est vrai que quand on voit un coureur comme Pogacar,
07:22qui est là depuis le début de la saison,
07:24avec tous les classiques qu'il a pu faire,
07:27tous les résultats qu'il a pu faire sur les classiques,
07:32il est encore là sur le Tour.
07:33Donc, voilà, après, c'est un coureur,
07:39comme disait Gilbert, de génération,
07:43comme l'a été les Innaux.
07:47Il y a un coureur comme ça tous les 10 ans, peut-être,
07:50et il fait partie de cette génération-là.
07:52Vincent Barthaud, il a quand même perdu à deux reprises le Tour de France
07:56et à chaque fois face à Jonas Vingegaard,
07:59qui est son suivant au classement général.
08:02Est-ce qu'il est devenu encore plus fort
08:05ou est-ce que, finalement, les deux années où il avait perdu
08:08contre Jonas Vingegaard,
08:10c'est parce qu'il n'avait pas été sérieux dans sa préparation,
08:13Vincent Barthaud ?
08:15Sérieux, simplement,
08:18souvenez-vous, la première fois où il a perdu,
08:20il a été victime d'une défaillance dans l'ascension d'Ottakam.
08:23Voilà, ça arrive.
08:24Après, Vingegaard, lui, a été vraiment très fort.
08:28Et la seconde fois,
08:30il revenait d'une chute, d'un poignet.
08:32Il n'était pas en bonne condition, Pogacar,
08:34ce qui fait qu'il y a eu un nouveau succès de Vingegaard.
08:37Mais depuis l'année dernière, ça s'est inversé.
08:39C'est Vingegaard qui a une terrible chute, quand même,
08:41et ça a permis à Pogacar de gagner.
08:45Mais je crois que Pogacar a énormément progressé
08:49et que Vingegaard n'est plus au niveau d'où il était un peu avant,
08:52depuis sa chute, en fait.
08:54Je trouve qu'il n'a pas...
08:56Déjà, pour moi, il ne court pas assez.
08:58Il s'entraîne beaucoup,
08:59mais il n'a pas beaucoup de compétition.
09:01Je pense qu'il va falloir revoir un petit peu des choses
09:05au niveau de sa préparation.
09:06Mais pour conclure,
09:10je trouve que Pogacar, lui,
09:11a vraiment énormément progressé
09:13par rapport à ses premiers succès sur le Tour de France.
09:16Alors, c'est très important ce que vous dites, Vincent Barthaud.
09:19Vous dites, Jonas Vingegaard ne court pas assez.
09:22Alors là, je me retourne vers le double vainqueur de Paris-Roubaix,
09:25Gilbert Ducle-Lassalle,
09:26qui faisait même si...
09:27Alors, ils ont la même passion, d'ailleurs,
09:29Pierrick Fédrigo et Gilbert Ducle-Lassalle,
09:30c'est la chasse.
09:31Donc, en général, les courses de fin de saison,
09:34ils ne les faisaient pas trop.
09:35Le Tour de Lombardie,
09:36le championnat,
09:37messieurs, vous rigolez, je vous vois.
09:41Mais, en fait, aujourd'hui,
09:43ce qu'est en train de faire Pogacar,
09:45c'est ce que faisaient Merckx et Hino,
09:46c'est-à-dire essayer d'être présents sur toute la saison.
09:49Est-ce qu'au bout du compte, c'est mieux ?
09:50Ou alors, du temps d'Indurain et de Armstrong,
09:53pardon, je sais, sur les parallèles,
09:55Armstrong et tout,
09:55mais on va faire ce parallèle,
09:57où ces deux-là, Indurain et Armstrong,
09:59ne visaient que le Tour de France.
10:00Alors, c'est quoi la bonne recette, finalement,
10:03Gilbert Ducle-Lassalle ?
10:04Non, mais quand Pogacar a été battu,
10:07je crois qu'il n'avait pas la préparation idéale
10:10parce qu'il revenait de chutes
10:11ou des choses comme ça.
10:13Et je pense que c'est un garçon,
10:14avec tout son stade,
10:15toute la préparation,
10:16qui est complètement différente
10:18par rapport à ce que j'ai connu.
10:20Eric a certainement connu
10:21certaines choses que moi,
10:22je n'ai pas connues.
10:23Il y a une préparation de ces athlètes,
10:25aujourd'hui,
10:26c'est au millimètre près,
10:28c'est à la nourriture près,
10:30qu'il mange,
10:31et s'il brûle 300 calories,
10:32il mange 300 calories.
10:34Je crois que c'est toute une préparation,
10:36que ce soit sur l'athlète,
10:38que ce soit sur les machines,
10:39qui se fait aujourd'hui,
10:40qu'on n'a pas connu,
10:41que moi, je n'ai pas connu,
10:42que Vincent Barthaud,
10:43je pense,
10:43n'a pas connu.
10:44Peric est un peu plus jeune que nous,
10:46je pense qu'il a connu certaines choses,
10:49mais aujourd'hui,
10:49c'est vraiment quelque chose
10:50de très pointu.
10:51Et je pense que Podacar,
10:53dans ses défaites,
10:54a appris qu'il fallait
10:55qu'il fasse quelques courses
10:56avant le Tour de France,
10:58et c'est ce qui s'est produit
10:59cette année.
11:00Quand on regarde
11:01le parcours qu'il fait,
11:02il fait un parcours,
11:03je dirais,
11:04digne d'un Bernard Hinault,
11:05d'un Merckx de l'époque.
11:07Alors,
11:07il y a des coureurs
11:08de votre génération,
11:09Pierrick Fédrigo,
11:10comme le sprinter allemand
11:11Marcel Quittel,
11:12ou encore
11:13l'Hollandais du Moulin,
11:15vous avez couru contre eux,
11:16ils sont un peu plus jeunes que vous,
11:17mais qui ont fait un burn-out,
11:20parce que,
11:21est-ce que,
11:22Gilbert Duclos-Lassalle
11:23vous a tendu la perche,
11:24Pierrick Fédrigo,
11:25est-ce que la vie
11:26du coureur cycliste
11:27devient de plus en plus
11:28la vie d'un moine ?
11:31Ben dis donc,
11:33j'ai peut-être arrêté
11:34à cause de ça, justement.
11:35Ah, ben je voulais
11:36vous entendre le dire,
11:37mais c'est bien,
11:38c'est honnête,
11:38c'est honnête,
11:39expliquez-nous, Pierrick.
11:41Ben, parce que c'était,
11:42en fait,
11:43ce n'était pas le vélo
11:44comme je le voyais,
11:45ce n'était pas le vélo
11:46comme je l'aimais,
11:48en fait,
11:48voilà,
11:49j'étais peut-être
11:51un coureur encore
11:52à l'ancienne,
11:53même si je suis plus jeune
11:54que Gilbert,
11:55mais voilà,
11:58moi,
11:59j'étais même
11:59à la préparation
12:00à l'ancienne,
12:01c'était le pignon fixe,
12:02c'était,
12:04voilà,
12:04aujourd'hui,
12:05quand on parle aux jeunes
12:05de faire le début de saison
12:07avec du pignon fixe,
12:08ils se demandent
12:09ce que c'est,
12:10donc,
12:10on rappelle,
12:11c'est un pignon seul,
12:13c'est-à-dire qu'on n'a
12:13qu'une vitesse,
12:14on est toujours obligé
12:14de pédaler.
12:15Là, maintenant,
12:16vous avez des datas,
12:17tout ça,
12:17et vous,
12:18ce n'était pas votre truc.
12:18Et c'était d'autant moins
12:19votre truc que par chez vous,
12:21là-bas dans le Lot-et-Garonne,
12:23on mange bien
12:23et manger que du gel,
12:26ce n'est pas l'idéal.
12:27Messieurs,
12:27restez bien avec nous.
12:29Les auditeurs de Sud Radio
12:30ont peut-être des questions
12:31à vous poser,
12:32n'hésitez pas,
12:32au 0826 300 300.
12:35En tout cas,
12:36Gilbert Ducle-Lassalle,
12:37Pierrick Fédrigo
12:38et Vincent Barthaud
12:39restent avec nous
12:39pour cette première partie
12:41des vraies voix
12:41du Tour de France.
12:43On va parler un petit peu
12:44de ce fonctionnement.
12:46Ça va de plus en plus vite,
12:47il y a des accidents,
12:47il faut voir
12:48comment trouver des solutions.
12:50Le vélo aussi
12:51à 360 degrés.
12:52A tout de suite.
12:53Sud Radio.
12:54Sud Radio.
12:55Parlons vrai.
12:56Parlons vrai.
12:56Sud Radio.
12:57Parlons vrai.
12:58Sud Radio fait son Tour de France.
13:00Frédéric Brindel.
13:02Au soir de la 13ème étape,
13:05un contre la montre
13:05de 10,900 km
13:07avec l'arrivée à Péragude.
13:09Nouvelle démonstration
13:11de Tadej Pogacar,
13:12le Slovène
13:12qui remporte l'étape
13:13et qui au classement général
13:15devance son suivant,
13:16Jonas Vingegaard,
13:17le Danois de 4 minutes 7 secondes,
13:19le premier français
13:20et sixième Kevin Vauclin.
13:22Nous aurons tout à l'heure
13:23son manager Emmanuel Hubert
13:25avec nous.
13:25Pour l'instant,
13:26nous avons la joie
13:27d'avoir un double vainqueur
13:28de Paris-Roubaix.
13:29Chez lui,
13:30trop ne l'est pavé,
13:31Gilbert Ducle-Lassalle.
13:32Nous avons la joie
13:33d'avoir un quadruple vainqueur
13:34d'étapes,
13:35Pierrick Fédrigo
13:36qui s'est offert
13:37la joie de sprinter
13:38et de battre
13:39Lance Armstrong.
13:40Et nous avons la joie
13:41d'avoir notre consultant
13:42Vincent Barthaud,
13:43maillot jaune
13:44sur le Tour de France
13:44et vainqueur
13:45de la fameuse étape
13:46du 14 juillet 1989
13:47à Marseille.
13:49Messieurs,
13:50des étapes
13:50à 50 km heure
13:52de moyenne.
13:54Beaucoup d'auditeurs
13:55nous posent des questions,
13:56beaucoup d'interrogations.
13:59Alors,
14:00Vincent Barthaud,
14:01déjà,
14:01vous êtes au contact
14:02des coureurs
14:03au quotidien
14:04sur le Tour de France.
14:05D'aucun disque
14:06que les vélos ont changé.
14:07Est-ce que ça fait
14:08toute la vitesse
14:09à 50 de moyenne,
14:10Vincent Barthaud ?
14:11Une bonne partie.
14:13Après,
14:14il y a le matériel,
14:14effectivement.
14:15Il y a la route
14:16qui est meilleure,
14:17l'entraînement
14:18qui est meilleur.
14:18Maintenant,
14:19on connaît mieux
14:19quand même
14:20les athlètes.
14:21On sait mieux
14:22les entraîner.
14:23Et puis,
14:24la nutrition aussi.
14:26Ils sont vraiment
14:27au top du top.
14:28Il y a un gain de temps
14:29qui est énorme maintenant
14:30parce que,
14:31moi,
14:32je me rappelle,
14:32on ne va pas parler
14:32comme des vieux,
14:33mais comme dans le temps
14:34avec Gilbert,
14:35on se passait
14:36dans la voiture
14:37pour rentrer.
14:37Maintenant,
14:38ils rentrent dans leur bus,
14:39ils prennent la douche
14:40aussitôt avant d'aller
14:41à l'hôtel.
14:41Ils font la collation
14:42dans le bus
14:43et ils arrivent à l'hôtel.
14:45Ils n'ont plus qu'à
14:45se faire masser.
14:46Donc,
14:46c'est un gain énorme.
14:48Et puis,
14:48le matériel,
14:49si on veut revenir
14:49sur le matériel,
14:50c'est vrai que maintenant,
14:51avec les roulements
14:51et autres,
14:53ils roulent facilement
14:56à 50 km heure.
14:57Moi,
14:57j'ai mon fils
14:58qui a reçu un vélo
14:58l'autre jour
14:59en une parenthèse.
15:00On lui a prêté un vélo
15:01le même que Visma.
15:03Et je peux vous garantir,
15:05il m'a fait voir le vélo,
15:06il m'a fait rouler la roue,
15:07il m'a dit,
15:07regarde,
15:08il a tourné la roue,
15:11donc son vélo à lui.
15:13Et il m'a dit,
15:13ça ne m'étonne pas
15:14que ça roule vraiment
15:15à plus de 50 km heure.
15:17Mais si vous voulez aussi,
15:18les filles roulent très vite maintenant,
15:20elles roulent à plus de 40 km heure aussi.
15:22Donc,
15:22un homme peut rouler aussi facilement
15:24à 50 maintenant.
15:25Vous,
15:25Pierrick Fédrigo,
15:26qui avez connu
15:27les années Armstrong,
15:28vous faites partie
15:29de cette génération magnifique
15:31de coureurs cyclistes français.
15:32On peut y ajouter
15:33Sylvain Chavanel,
15:34Sandy Casar,
15:35David Moncoutier.
15:36Vous étiez propre,
15:37on le savait,
15:38c'était après l'affaire Festina.
15:40Et vous vous êtes pris
15:41la mafia d'Armstrong
15:42avec ses dopés.
15:43Est-ce que,
15:43Pierrick Fédrigo,
15:45vous dites aujourd'hui
15:46que la situation
15:46n'est pas la même ?
15:48Si ça va aussi vite,
15:49c'est pour autre chose ?
15:50Ou est-ce que,
15:51honnêtement,
15:52vous,
15:52vous vous posez des questions,
15:53Pierrick ?
15:55Ben,
15:56poser des questions,
15:58forcément,
15:59qu'on a,
15:59on a les souvenirs
16:00qui,
16:01ben,
16:01qui remontent.
16:02Quand,
16:03je me mets à la place,
16:05à la place des Français
16:06qui prennent,
16:06qui prennent un petit peu
16:07des coups de bâton
16:08un petit peu tous les jours.
16:09Donc,
16:09c'était un petit peu
16:12la même situation
16:13qu'on était
16:14quand c'était
16:17les années Armstrong.
16:18Donc,
16:19voilà,
16:19après,
16:19l'évolution du matériel.
16:21Après,
16:21moi,
16:21ce qui m'impressionne,
16:23c'est les braquets,
16:24quoi.
16:25C'est les braquets.
16:26Je ne sais pas,
16:27aujourd'hui,
16:27je crois que j'ai vu
16:28Pogacar,
16:28il avait 55-38.
16:30Oui.
16:31Alors que ça montait
16:32tout le temps,
16:32effectivement.
16:33Oui,
16:33alors 38 à l'arrière.
16:3538,
16:36il avait,
16:36je crois,
16:37c'était 11-34 derrière,
16:39bon,
16:39après,
16:40voilà.
16:41Alors,
16:41la question,
16:41effectivement,
16:42c'est est-ce qu'on peut
16:43l'emmener ?
16:43Mais après,
16:44quand on a autant
16:45de possibilités
16:46d'écart de vitesse,
16:47voyez votre vélo,
16:48vous,
16:48monsieur tout le monde
16:49ou madame tout le monde
16:50de Sud Radio,
16:51vous avez cette vitesse.
16:52Si vous avez plus
16:53de possibilités
16:54de mettre des vitesses,
16:55vous pouvez plus varier
16:56la vitesse.
16:56c'est ça,
16:56Pierrick.
16:58Oui,
16:59après,
17:00moi,
17:00c'est un braquet
17:01que j'aimerais essayer
17:02pour voir un petit peu
17:03la sensation
17:04que ça donne déjà
17:06de rouler avec un 55
17:07parce que même moi,
17:08je n'ai pas eu le souvenir,
17:09même dans les chronos,
17:11d'avoir un 55.
17:12Aujourd'hui,
17:12ils ont des 68
17:13dans les chronos.
17:15C'est-à-dire que
17:15pour un coup de pédale,
17:16votre vélo se déplace
17:18plus vite,
17:18mais ça veut dire
17:19plus de résistance,
17:20donc plus de puissance
17:21musculaire.
17:22Gilbert Duclos-Lassalle,
17:24je veux vous emmener
17:25sur quelque chose
17:26que vous connaissez bien,
17:28Gilbert.
17:28Vous êtes aussi
17:29organisateur de courses,
17:30notamment pas mal
17:31dans votre région
17:32du Béarn.
17:33Et puisque ça va plus vite,
17:35on a dit pourquoi,
17:36on a aussi plus d'accidents.
17:38Et aujourd'hui,
17:39c'est une galère
17:40pour les organisateurs
17:41dont vous faites partie
17:42de gérer ces courses de vélo
17:43qui vont de plus en plus vite
17:45sur des routes.
17:45Alors,
17:46Vincent nous disait
17:47qu'elles sont de mieux en mieux
17:48ces routes,
17:48mais avec les mobiliers urbains,
17:50elles sont de plus en plus
17:51dangereuses aussi,
17:51Gilbert.
17:53Oui,
17:53je voulais juste ramener
17:54un petit point quand même
17:55sur les vélos
17:58et que les coureurs
17:59vont beaucoup plus vite
17:59par rapport à nous.
18:01Leur position,
18:02je me suis intéressé
18:03beaucoup à ça,
18:04leur position
18:05ont complètement changé
18:06par rapport à nous.
18:07Nous,
18:07on était des coureurs
18:08qui étaient beaucoup plus
18:09sur le recul de la selle
18:10et on travaillait en puissance
18:12et on avait des longues manivelles
18:13et on mettait des grands plateaux.
18:15Aujourd'hui,
18:16ils ont des manivelles de piste,
18:17des 165 de long
18:19et ils mettent des grands plateaux,
18:21mais ils sont complètement
18:22à l'avant du vélo,
18:23ce qui leur change
18:24le point mort,
18:26quand on a le point mort,
18:27la pédale en haut,
18:27la pédale en bas,
18:28le point mort est beaucoup plus petit
18:30et il s'enroule beaucoup plus facilement.
18:31Alors, c'est très intéressant
18:33ce que vous dites.
18:34Gilbert,
18:35Gilbert,
18:35c'est très intéressant
18:36ce que vous dites
18:37parce que vous rejoignez
18:38Cyril Guimard
18:39qui, la semaine dernière,
18:40nous disait la même chose
18:41et qui regrettait cela.
18:43Alors, évidemment,
18:43c'est plus efficace,
18:45mais c'est plus dangereux.
18:46D'où les chutes ?
18:46Je reviens sur ces chutes,
18:48je reviens sur ces difficultés
18:50des organisateurs.
18:51Les chutes,
18:52je pense qu'aujourd'hui,
18:53les coureurs ont beaucoup trop d'éléments.
18:56On a parlé longtemps
18:57et Eric en a utilisé plus que moi,
19:01on a parlé longtemps,
19:01on a décrié les oreillettes,
19:03mais aujourd'hui,
19:03l'oreillette,
19:04elle est complètement démodée.
19:05Aujourd'hui,
19:05les garçons,
19:06ils ont complètement un GPS sur la route,
19:08ils voient les courbes,
19:09ils savent s'il faut freiner.
19:11En plus,
19:11avec les freins à disque,
19:13ils ont un meilleur freinage
19:14que nous,
19:15on avait dépaté.
19:16Parce que quand on regarde
19:17un peloton qui roule,
19:18un peloton du Tour de France
19:19ou un peloton de classique,
19:20il n'y a pas de trou entre eux.
19:22Nous,
19:22on laissait toujours
19:23une marge de sécurité
19:24qu'aujourd'hui,
19:25cette marge de sécurité,
19:26elle n'y est plus.
19:26Donc,
19:27la moindre faute,
19:28hop,
19:28les coureurs sont par terre.
19:29Et on le voit sur les chutes.
19:31Ceux qui sont derrière,
19:32qui ne devraient avoir rien,
19:35ils ne devraient pas être dans la chute,
19:37freinent trop sec,
19:37les vélos se mettent en travers
19:38et ils partent en gamelle.
19:40C'est tout plein des détails
19:42comme ça
19:43qui a fait qu'il y a amélioré la vitesse.
19:44Et un mot sur le mobilier urbain aussi,
19:46Gilbert.
19:47Gilbert,
19:48parce que c'était aussi
19:48votre point de vue
19:50d'organisateur de course
19:51qui était aussi important.
19:53Il y a ces dangers sur les routes.
19:55Oui,
19:56quand on est organisateur,
19:57on a le souci
19:58d'avoir des routes
19:59notamment chez les courses amateurs
20:01où les routes ne sont pas fermées,
20:02elles sont juste privatisées temporairement.
20:05Donc, automatiquement,
20:06on a le souci
20:07des véhicules qui viennent en face.
20:08Et moi,
20:08en tant qu'organisateur,
20:09je demande aux personnes
20:11qui s'occupent
20:12de faire les parcours
20:13que je contrôle derrière,
20:14d'avoir au moins
20:15des véhicules
20:16qui se croisent
20:17parce que comme ça,
20:18ça peut permettre
20:18de ranger le peloton.
20:19Et puis,
20:20on aménage la route
20:21qui ne sont pas du tout
20:23pour les deux roues,
20:24que ce soit
20:24les vélos,
20:25les motos
20:26et tout ce que vous voulez
20:27qui est en deux roues.
20:28Et on le voit bien
20:28pour ceux qui font du vélo
20:30d'entraînement.
20:30Et on ne peut pas utiliser
20:31ce genre de mécanique.
20:33Oui, oui, effectivement.
20:34Vincent Bartho,
20:36on va rappeler
20:36un triste événement,
20:38le décès d'un espoir
20:39du cyclisme,
20:40la mort d'un jeune coureur
20:41italien de 19 ans,
20:42Samuele Privitera,
20:44qui a chuté
20:44lors de la première étape
20:45du Tour du Val d'Aost
20:46en Haute-Savoie.
20:49Ces accidents
20:50deviennent terribles.
20:51Aujourd'hui,
20:52il est temps
20:53de prendre des décisions,
20:54Vincent Bartho,
20:55parce que plus personne
20:56va se dire
20:57je vais faire du vélo.
20:58Oui, non, mais
20:59encore une fois,
21:00malheureusement,
21:01des décès,
21:03voilà,
21:04c'est un sport
21:05quand même
21:05qui est dangereux,
21:08qui est difficile,
21:09mais des chutes,
21:11certes,
21:11il y en a beaucoup plus
21:12ces dernières années,
21:13mais dans notre temps,
21:14il y en avait quand même
21:15des chutes.
21:16Je pense qu'aujourd'hui,
21:17ce qu'il faut regarder,
21:18c'est que l'être humain,
21:20je ne sais pas
21:20si Pogacar,
21:21il triche ou quoi,
21:22mais le corps cycliste
21:24aujourd'hui,
21:25il est bien,
21:25bien, bien,
21:26bien meilleur
21:27que dans notre période,
21:28à nous,
21:28dans les années 70
21:29ou 80,
21:30ils sont bien mieux entraînés,
21:32ils ont une meilleure position
21:34sur le vélo,
21:35le matériel,
21:36on l'a dit,
21:36il a évolué,
21:37et en dehors des 10-15
21:38qui sont au-dessus du lot,
21:40les 200 autres coureurs,
21:41ils se valent,
21:42ils sont valeurs égales,
21:44c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
21:46le peloton roule
21:46beaucoup plus vite,
21:47et c'est vrai qu'en plus,
21:48avec les freins à disque,
21:49on a l'impression
21:49que c'est le dernier
21:50qui va freiner
21:51qui va passer.
21:52Oui, parce que c'est plus rigide
21:53que les patins traditionnels
21:55que tout le monde a encore,
21:56pour ceux qui ne sont pas habitués.
21:58Mais si vous regardez
22:00les résultats,
22:01je ne sais pas moi,
22:01sur une simple ascension,
22:03si vous revoyez
22:04les images du Blaireau
22:05ou de Fignon,
22:07mais ils sont à des années-lumières
22:09des procédures.
22:10Aujourd'hui,
22:11ça n'a plus rien à voir,
22:12le rythme,
22:12il n'est plus le même.
22:14Alors que ça soit
22:14dans une étape difficile,
22:16je vais vite sauter du coca-là,
22:18quand vous voyez
22:19Gilbert,
22:22je ne sais pas du monde,
22:23Gilbert, son prénom,
22:24dites-moi,
22:24je ne me rappelle plus
22:24le Belge,
22:26comment il s'appelle ?
22:26Philippe Gilbert,
22:28Philippe Gilbert.
22:29Quand vous voyez
22:29qu'il n'y a pas très longtemps
22:30qu'il a gagné Paris-Goubet,
22:32au Paris-Goubet
22:32de ces dernières années
22:33avec Van Der Poel,
22:34il est à une heure et demie
22:35de Van Der Poel.
22:37Donc,
22:37c'est pour vous dire
22:38qu'effectivement,
22:39comme l'être...
22:40Non, pas une heure et demie,
22:41pas une heure et demie.
22:42Ah, si, si, si, si,
22:43quand il a gagné Paris-Goubet,
22:45il est pratiquement...
22:47Il est à la limite
22:48d'être éliminé.
22:50Alors,
22:50on confirmera,
22:52il n'y a pas de souci.
22:53En tout cas,
22:54les moyennes sont effectivement
22:56très, très différentes.
22:58Vincent,
22:59juste pour conclure
23:01avec vous,
23:01Pierrick Fédrigo,
23:03sur ce vélo
23:05qui va vide,
23:06sur ces dangers,
23:07est-ce qu'aujourd'hui,
23:09il y a pour vous,
23:10Pierrick Fédrigo,
23:12une solution ?
23:13Est-ce qu'il y a
23:14la nécessité,
23:15par exemple,
23:15de brider ces vélos
23:16qui permettent
23:17d'aller plus vite ?
23:17Parce qu'à force
23:18d'aller trop vite,
23:20les accidents
23:21sont de plus en plus mortels.
23:25Je ne vais pas dire
23:26que les premiers fautifs
23:27ce sont les coureurs
23:28parce que le coureur,
23:29lui, ce qu'il veut,
23:29c'est aller plus vite
23:30que celui qui est à côté.
23:32Donc,
23:33le coureur en lui-même
23:34va chercher
23:35à essayer
23:37la moindre chose
23:38pour aller plus vite.
23:38Donc,
23:40c'est compliqué
23:43et c'est compliqué
23:44parce qu'on voit
23:45les coureurs,
23:46ils mettent des casques
23:46profilés,
23:48même des casques
23:48de contre-la-monte
23:50pour les courses en ligne.
23:52Donc,
23:52voilà,
23:53le coureur,
23:53ce qu'il veut,
23:53c'est aller plus vite
23:54que les autres.
23:55Donc,
23:56brider les vélos,
23:59bref,
23:59ça va être compliqué.
24:00Ça peut être compliqué.
24:01Tout le monde
24:03ne va pas mettre
24:03des 53
24:04avec des par 14
24:05comme ingénieur
24:06parce que sinon,
24:06c'est compliqué.
24:07Bon,
24:08c'est un vaste sujet.
24:10Oui,
24:10pour conclure,
24:11Vincent,
24:11rapidement,
24:11oui.
24:12Si on ne veut plus de chutes,
24:14tout le monde progresse,
24:15tout le monde progresse énormément.
24:18On en a parlé tout à l'heure,
24:19le seul truc qu'il faut faire,
24:21c'est l'arrêté de vélo alors.
24:23Il y aura toujours des chutes,
24:24il y aura toujours des problèmes.
24:25Alors,
24:25il faut tout arrêter,
24:26comme ça,
24:26on sera tranquille.
24:27D'accord.
24:28Bon,
24:28c'était très intéressant
24:29d'avoir vos points de vue
24:30à tous les trois.
24:32Gilbert Ducleau-Lassalle
24:33qui est l'invité fil rouge,
24:34notre double vainqueur
24:36de Paris-Roubaix,
24:36reste avec nous
24:37pour la deuxième partie.
24:38Je salue Pierrick Fédrigo
24:39qui doit retourner au boulot
24:41et on vous suivra
24:43avec ses chambres d'hôtes,
24:45votre évolution,
24:46votre nouveau travail.
24:47Et puis Vincent,
24:48on se retrouve demain.
24:49Vous avez du boulot demain
24:49sur Sud Radio.
24:51Ah oui,
24:52là,
24:52je vais commencer
24:52à préparer l'étape pour demain.
24:54J'en ai encore pour 5 heures.
24:55Oh,
24:55ça j'en...
24:55Oui,
24:56oui,
24:56parce que vous êtes
24:57un sacré bosseur.
24:58Bon,
24:58on se retrouve dans un instant
25:00les vrais voix du Tour de France.
25:02Gilbert Ducleau-Lassalle
25:02reste avec nous
25:03et nous recevrons
25:04Emmanuel Hubert,
25:05le manager de Kevin Vauclin
25:08qui encore une fois
25:09a impressionné aujourd'hui.
25:11Emmanuel Hubert
25:11était dans la voiture
25:12juste derrière Kevin Vauclin
25:14dans le contre-la-montre.
25:15Il sera notre invité
25:15avec aussi notre consultant
25:17Pascal Chanteur.
25:18A tout de suite.
25:19Sud Radio.
25:20Sud Radio.
25:20Parlons vrai.
25:21Parlons vrai.
25:22Sud Radio.
25:22Parlons vrai.
25:23Sud Radio fait son Tour de France.
25:25Frédéric Brindel.
25:26Les vrais voix du Tour de France
25:29avec notre invité d'honneur
25:30Gilbert Ducleau-Lassalle,
25:31la légende,
25:32le double vainqueur
25:33de Paris-Roubaix.
25:34Nous sommes aussi
25:35avec notre consultant.
25:37Alors,
25:37vous savez que
25:38tout le monde
25:39rentre de Péragude.
25:41Aujourd'hui,
25:41c'était le contre-la-montre
25:42de 10,9 km
25:45pour la 13e étape
25:46entre Loudanviel
25:47et Péragude.
25:48Et c'est une galère
25:49sans nom
25:49pour rejoindre les hôtels.
25:51Alors,
25:52j'entends le retour.
25:53Là,
25:53nous sommes avec Pascal Chanteur,
25:55notre consultant.
25:55Pascal,
25:56bonsoir.
25:57Bonjour Frédéric.
25:59Écoute,
25:59tu as bien résumé
26:00la situation.
26:01Nous sommes
26:02dans une galère
26:03incroyable.
26:05Mais écoute,
26:05c'est aussi,
26:06ça fait partie du jeu
26:07du Tour de France.
26:09Oui,
26:09parce que...
26:10Nous y participons
26:11joyeusement.
26:12Bon,
26:12Pascal,
26:13vous êtes où exactement ?
26:14Parce que bon,
26:15évidemment,
26:15on rappelle le principe.
26:16Une fois l'étape terminée,
26:19bon,
26:19que les coureurs partent
26:20assez vite,
26:21ça,
26:21ça va.
26:22Mais tous les suiveurs
26:23dont vous faites partie
26:24se retrouvent
26:25dans un énorme goulet
26:26d'étranglement
26:26où il y a les supporters
26:28et tout ça.
26:29Donc là,
26:29vous êtes où précisément ?
26:32Je t'interdis de sourire.
26:33J'étais en haut
26:34pour l'arrivée.
26:35Oui.
26:35J'ai traversé
26:38le col du Péros-Sourde
26:39pour me retrouver
26:40vers Luchon
26:40et là,
26:42j'ai fait le grand tour
26:43par Mont-Régeau
26:43pour les gens
26:44qui connaissent
26:44pour revenir
26:45sur Loudanviel
26:46et j'arrive
26:47à Loudanviel
26:47à l'instant.
26:49D'accord.
26:50C'est la première fois,
26:52Pascal,
26:53que vous êtes
26:54à plus d'une heure
26:54au classement général.
26:55Et pendant ce temps-là,
26:56Gilbert Duclos-Lassal,
26:57tranquillement,
26:58dans sa banlieue paloise
26:59et sur son siège,
27:01en souriant,
27:02il connaît bien cela.
27:03Il connaît bien cela,
27:04dans un instant,
27:05nous allons avoir
27:06Emmanuel Hubert
27:07qui, même chose,
27:08est sur la route
27:08et qui essaye
27:10de se connecter.
27:12Gilbert Duclos-Lassal,
27:13ce Tour de France
27:14avec cette étape
27:15aujourd'hui
27:15remportée par
27:16Tadej Pogacar,
27:17est-ce qu'il reste
27:19passionnant
27:20et on peut imaginer
27:22que vous allez nous dire
27:23oui,
27:23notamment la lutte
27:24pour le podium ?
27:26Non,
27:26il reste passionnant.
27:27Moi,
27:27j'ai toujours dit
27:28la façon qu'au cours
27:30les équipes aujourd'hui
27:31m'ont redonné envie
27:33de regarder le vélo
27:33parce que c'était
27:34devenu trop statique
27:36où il y avait une échappée,
27:37on les reprenait
27:37dans les derniers kilomètres.
27:39Là,
27:39on voit des belles bagarres,
27:40on voit des champions
27:41qui se battent
27:42et là,
27:43la deuxième,
27:44la troisième place
27:44ne sont pas acquis,
27:46même la quatrième,
27:46la cinquième,
27:47la sixième.
27:47Tout le monde va vouloir
27:48monter près de Pogacar
27:50et essayer
27:51de s'accrocher.
27:53Mais voilà,
27:54c'est ce qui va être intéressant
27:55sur la deuxième partie
27:56du Tour.
27:56D'accord,
27:58Pascal Chanteur
27:59et notamment,
27:59on va y revenir
28:00puisqu'on est sur le point
28:01de joindre Emmanuel Hubert,
28:03le manager de l'équipe
28:04Arkea BNB Hôtel
28:06de Kevin Vauclin.
28:07Il y a aussi
28:08cette possibilité
28:09pour Kevin Vauclin,
28:11le français,
28:12de jouer le podium.
28:13Encore une fois,
28:13alors aujourd'hui,
28:14sur l'étape,
28:16sur l'étape précisément,
28:18il termine onzième
28:19avec un retard
28:21de 2 minutes 35
28:23sur Tadej Pogacar.
28:25Mais il est
28:25à 2 minutes seulement
28:26de Jonas Vingegaard
28:28et au classement général,
28:30Kevin Vauclin
28:30est sixième.
28:32Quelles sont
28:33les possibilités
28:33selon vous,
28:35Pascal Chanteur ?
28:37Écoutez,
28:38Kevin s'est encore
28:39une nouvelle fois
28:39illustré aujourd'hui.
28:41Il a défendu
28:41sa position.
28:43Kevin,
28:44chaque jour,
28:46nous démontre
28:47une vaillance
28:48et des qualités
28:49sportives
28:50qualitaires.
28:52je pense
28:53que le public
28:54qui le scande
28:55chaque jour
28:57fait énormément
28:58pour qu'il puisse
29:01récupérer,
29:02qu'il puisse donner
29:03la quintessence
29:04de son potentiel.
29:06Donc,
29:07à l'heure
29:07où on se parle,
29:09je pense qu'on ne connaît
29:10pas encore
29:10les limites
29:11de ce garçon.
29:12Alors,
29:12Pascal,
29:14il y a peut-être
29:15quelqu'un
29:15qui les connaît,
29:16les limites.
29:17C'est son manager,
29:18Emmanuel Hubert.
29:19Restez bien,
29:19Pascal,
29:20avec le téléphone
29:21depuis Loudanviel.
29:23Gilbert Ducle-Lassalle,
29:25comme d'habitude,
29:26facile dans le final,
29:27il est assis
29:28dans son salon
29:31et je vois le sourire
29:33d'Emmanuel Hubert,
29:34le manager
29:34de Kevin Vauclin.
29:36Bonsoir,
29:36Manu.
29:38Bonsoir à tous.
29:39Mais Fred,
29:40je ne savais pas
29:40que tu n'avais que
29:40des champions
29:41dans ton image.
29:42On a commencé
29:43par Hino,
29:44Prud'homme
29:45et puis on continue,
29:46on a eu Guimard.
29:47Voilà,
29:47on se fait plaisir.
29:49Ce n'est que des champions
29:50effectivement.
29:51On parlait
29:51et Pascal en parlait
29:53redoutablement bien
29:54à la Pascal Chanteur,
29:55c'est-à-dire
29:55il est en train
29:56d'avoir une cote
29:57de popularité exceptionnelle.
29:59Déjà,
29:59vous sentez ça,
30:01vous l'avez suivi aujourd'hui.
30:02C'était comment
30:03le soutien du public
30:04derrière Kevin Vauclin
30:06dans cette montée
30:06de Péragude ?
30:07Il est vrai
30:08que j'ai voulu
30:09m'en rendre compte
30:10et je conduisais
30:11son directeur sportif
30:13Yvon,
30:14le Danois
30:15et c'est vrai
30:16que j'ai vu
30:18bon nombre
30:18d'écriteaux,
30:20de panneaux,
30:21de gens
30:21scander le nom
30:22de Kevin,
30:24le prénom d'abord
30:24et puis après
30:25plus le nom aussi.
30:28Mais oui,
30:28il est en train
30:29de prendre
30:29une dimension
30:31que lui-même
30:32n'imaginait pas.
30:33Ça,
30:34c'est une certitude
30:34et ensuite de cela,
30:36eh bien,
30:36eh bien,
30:37ouais,
30:38alors c'est pas
30:39que ça le dépasse
30:39parce qu'il reste
30:40la tête froide
30:42par rapport à cela
30:42mais voilà,
30:44c'est une vraie satisfaction.
30:46Ça devient un peu
30:47la Vauclamania,
30:48ça devient un peu
30:49la coqueluche
30:50de ce Tour de France
30:50et après,
30:53si ta question
30:54était par rapport
30:54à ses limites...
30:55Oui,
30:56c'est ça
30:56parce que Pascal Chanteur
30:57a un petit peu
30:58lancé le débat.
30:59Alors allons-y.
31:00Déjà Manu,
31:01vous l'avez...
31:01Bon,
31:02on se tutoie habituellement
31:03mais on se bouvoie
31:04enfin bref,
31:05vous inquiétez pas
31:05vous les auditeurs
31:06de Sud Radio
31:07mais oui,
31:08tu l'as découvert
31:09dans quelles conditions
31:10parce que tu es son manager,
31:12tu lui as donné une chance
31:13pour rentrer
31:13chez les professionnels.
31:15Complètement.
31:15En fait,
31:16Kevin était...
31:18Moi,
31:18je le surveille déjà
31:19où on les calait.
31:20Déjà,
31:20j'avais
31:20une bonne...
31:23de bonnes infos
31:24par un monsieur
31:25qui s'appelle Francis Mal
31:26et qui m'a mis
31:29un petit peu
31:29sur le vélo
31:30et qui pédalait
31:31dans le temps
31:31à la CBB
31:32et qui fait partie
31:34du club de Bayeux.
31:35Et il m'a dit
31:36tiens,
31:36j'ai un gamin chez moi,
31:37ça va bien.
31:38Bon,
31:38après,
31:39ça passe à travers
31:40un peu les radars
31:41ce cadet
31:41même si de plus en plus...
31:43On en parlait d'ailleurs
31:45avec Gilbert,
31:46on s'est vu
31:47il y a une quinzaine,
31:48trois semaines de cela,
31:48on en parlait
31:49que de plus en plus tôt
31:50on prenait les jeunes.
31:52Et donc,
31:52Kevin,
31:53c'est vrai qu'il m'est apparu
31:54comme nom en cadet
31:55et ensuite,
31:56après en junior,
31:57j'ai vu aussi tout de suite
31:58qu'il roulait très vite,
31:59champion de France,
32:00le contre la montre,
32:01la piste,
32:02tout ça,
32:02c'était de bons présages.
32:06Et ensuite,
32:06après,
32:06il est parti en espoir
32:08à Chambéry
32:10et à Chambéry,
32:11ça ne s'est pas bien passé,
32:12il est parti
32:13un peu de travers,
32:15bon,
32:15en plus de ça,
32:16confinement,
32:16tout cela,
32:17enfin bref.
32:18Et son père est venu
32:19le chercher un peu en Qatar
32:20parce qu'il ne se sentait pas bien,
32:22Milo,
32:23c'est tout,
32:23tout simplement.
32:24Et en fait,
32:26après,
32:27il est parti
32:27au club de Rouen
32:28et là,
32:29Jean-Philippe Lyon,
32:30qui est un ami
32:31depuis très longue date,
32:32depuis presque 40 ans,
32:34me dit,
32:34Manu,
32:35moi j'ai un gamin,
32:36ça va vraiment bien,
32:38il s'est roulé vite,
32:39il a une tête bien faite,
32:41écoute,
32:42on va avoir du mal
32:43à connaître le bout
32:44de ce gamin.
32:45Ah,
32:45d'où l'importance
32:48de tous ces recruteurs
32:49qui sont en lien
32:51directement
32:52avec les équipes.
32:53Juste,
32:53je reviens,
32:54Manu,
32:54mais Gilbert Duclos-Lassalle,
32:57bon Gilbert,
32:58je vous ai toujours branché
32:59sur le fait
33:01que vous étiez un showman.
33:02J'ai vu Gilbert Duclos-Lassalle
33:04sur la piste à Bercy,
33:05du temps où il y avait
33:06les six jours,
33:06Gilbert faisait le show
33:08comme Johnny Hallyday,
33:10c'était vraiment
33:11kiff-kiff.
33:12Est-ce que le Kevin Vauclin,
33:13vous l'avez vu Gilbert,
33:16est-ce qu'il a ce sens
33:17du contact,
33:18ce sens du show ?
33:19Est-ce qu'il va y avoir
33:20une Vauclin-mania,
33:21Gilbert ?
33:22Non, je ne crois pas.
33:22Aujourd'hui,
33:23les cyclistes n'ont plus
33:24la même liberté.
33:26Manu peut en parler.
33:28Je pense que j'ai fait partie
33:29de ces coureurs
33:30qu'aujourd'hui,
33:31le public français
33:31attend,
33:33espère le voir
33:34aller sur le podium
33:35et l'année prochaine,
33:36un peu d'y être
33:36en train de le dire
33:37et qu'il va gagner le tour.
33:39Mais je crois
33:39qu'il ne faut pas
33:40aller trop vite,
33:41il faut le laisser mûrir.
33:43Il a dit,
33:44Manu,
33:44c'est un garçon
33:45qui vient d'un milieu
33:46complètement simple
33:47et je crois
33:49qu'il a des qualités.
33:50Après,
33:51déjà,
33:51s'il fait un top 10,
33:53voire un top 5,
33:54ça sera un tour
33:55extraordinaire
33:55pour lui
33:56et pour son équipe.
33:57La sagesse
33:58de Gilbert Ducle-la-Salle.
34:00Pascal Chanteur,
34:00quelle image il a
34:01dans le peloton français
34:02Kévin Vauclin ?
34:04Vous qui êtes
34:05le président
34:05du syndicat des coureurs,
34:07est-ce que c'est quelqu'un
34:08qui compte,
34:08qui s'est déjà imposé ?
34:09Alors,
34:10il est encore jeune,
34:10il est en liste
34:12pour le maillot blanc
34:14du meilleur jeune,
34:15mais qu'est-ce qui ressort
34:16de ce personnage
34:17Kévin Vauclin ?
34:19Écoutez,
34:20non,
34:20mais il est très apprécié
34:22dans le peloton,
34:22ça c'est déjà
34:23quelque chose d'important.
34:25Mais très rapidement,
34:26moi,
34:26j'ai pratiquement
34:27tous les gens
34:28jeunes coureurs
34:29lorsqu'ils passent
34:30Néopro en formation
34:31et j'avais tout de suite,
34:33je m'étais tout de suite
34:34aperçu
34:35que c'était quelqu'un
34:36qui avait la lumière
34:37bien allumée
34:37partout,
34:39il comprenait vite,
34:40il pigeait vite
34:40les situations
34:43qui pouvaient l'entourer
34:44et ça,
34:45des bases
34:45montrent
34:46de nombreuses qualités.
34:47Vous savez,
34:48le fait d'être déjà
34:49alerte intellectuellement,
34:52c'est aussi quelque chose
34:53de fondamental
34:54pour être un bon
34:54coureur cycliste.
34:56Très important.
34:57Alors,
34:57on y vient à la question
34:58Manu Hubert,
34:59je le rappelle,
35:00vous les auditeurs
35:01de Sud Radio,
35:02nous avons la chance
35:02d'avoir le manager
35:03de l'équipe Arkea
35:04B&B Hôtel,
35:06le manager du premier
35:07français du classement
35:08général,
35:08Kevin Vauclin.
35:09Jusqu'où peut-il aller
35:11Manu Hubert ?
35:13Est-ce qu'un podium
35:14est envisageable ?
35:16podium,
35:17je ne sais pas.
35:18Moi,
35:18je dis toujours
35:19qu'il faut aller
35:20jour par jour
35:21et chaque jour
35:23suffit à sa peine.
35:25Maintenant,
35:26ce qui est sûr et certain,
35:27c'est qu'il a
35:28les qualités physiques,
35:29il a aussi le mental,
35:31il s'est beaucoup surpris hier
35:33et en fait,
35:33il s'est repris
35:34et je pense que ça va lui
35:34servir de gouverne,
35:36c'est que dans le sous-lors,
35:37je ne sais pas si ça s'est remarqué,
35:39mais d'une part,
35:40il pétouille un peu
35:42et ensuite de cela,
35:44je pense qu'il commence
35:45à glisser sur le plan psychologique
35:47mais en fait,
35:48il y a son équipier
35:48qui est avec lui,
35:49qui le ressaisit
35:50et en fait,
35:51il s'est surpassé
35:51et il a réussi
35:52à retrouver les facultés
35:55pour justement rentrer,
35:57suivre et se faire la peau
35:58dans le dernier col.
35:59Donc,
35:59ça lui servira
36:00mais demain,
36:01c'est quand même
36:02une étape bien difficile.
36:05En 110 kilomètres,
36:06vous avez quatre cols
36:07donc si,
36:10allez,
36:10comme j'ai dit,
36:12il faut chaque jour,
36:13si demain,
36:14demain ça passe
36:15et qu'il est encore
36:16en la même position,
36:17eh bien là,
36:18on pourra envisager
36:18que ça peut passer
36:21pour après
36:22et là,
36:23commencer à avoir
36:24entre 5 et 10.
36:25D'autant que
36:26sur les adversaires,
36:28Gilbert Duclos-Lassalle
36:28pour le podium,
36:29Jonas Vingegaard,
36:30double vainqueur
36:31du Tour de France,
36:32Remco Evenpool,
36:34double champion olympique,
36:35Florian Lipovitz,
36:37récent podium
36:38sur le Dauphiné,
36:39Oscar Anli
36:40qui est un espoir
36:40qui est un peu
36:41comme Kevin Vauclin
36:42et puis après,
36:43il y a Primoz Roglic,
36:44vainqueur du Tour d'Espagne,
36:45du Tour d'Italie,
36:46Johansen,
36:47bref,
36:47il y a une dizaine
36:49de coureurs encore
36:50pour le podium,
36:50Gilbert, non ?
36:51Oui, tout à fait,
36:52il y a une dizaine
36:53de coureurs
36:53qui sont sur le podium
36:54mais comme j'ai toujours dit,
36:56la dernière semaine
36:57est beaucoup plus facile
36:58à contrôler.
36:59Pourquoi ?
36:59Parce qu'Emmanuel
37:00a très bien compris,
37:01il faut qu'il passe
37:01cette étape des Pyrénées
37:03et après,
37:04voir les prochaines étapes,
37:06voir comment ça va se passer
37:07pour Kevin
37:09et après,
37:10toutes les équipes
37:10vont vouloir défendre
37:11leur place,
37:12la place de 5e,
37:13de 6e,
37:13de 7e
37:13et ils arriveront
37:15à aller sur le podium
37:17que s'il y a des coureurs
37:18qui ont des...
37:20on va dire,
37:20une mauvaise journée.
37:22Bon,
37:23Manu Hubert,
37:24avant de te vous libérer,
37:27il y a cette histoire
37:29d'équipe,
37:30donc Arkea,
37:31BNB Hôtel,
37:32c'est aussi l'enjeu
37:33de ce Tour de France,
37:34toujours pas de sponsor,
37:36ça veut dire que
37:37peut-être l'année prochaine,
37:39l'équipe met la clé
37:39sous la porte.
37:40On n'est pas inquiet
37:41pour Kevin Vauclin,
37:42quoi qu'il arrive,
37:43bien sûr.
37:44Où ça en est
37:44des tractations
37:45pour la suite
37:45de l'équipe Manu Hubert ?
37:48Écoute,
37:49Fred,
37:49en toute sincérité,
37:51en toute franchise,
37:52comme je l'ai dit
37:53à beaucoup de tes confrères,
37:54aujourd'hui,
37:55je ne suis pas en train
37:56de choisir la couleur du maillot,
37:57donc ça veut dire
37:58qu'on est quand même
37:59un poil loin encore
38:00de closer quelque chose,
38:02mais voilà,
38:03je ne désespère pas,
38:04moi je suis quelqu'un
38:04qui croit toujours
38:06et je vois surtout
38:07le verre à moitié plein
38:08et non à moitié vide,
38:09donc j'imagine
38:11qu'à un moment donné,
38:12il y a quelqu'un
38:12qui se réveille,
38:14il y a dans les prospects,
38:16il y a des gens intéressés,
38:18maintenant,
38:19on n'est pas en train
38:20de choisir la couleur
38:21du maillot,
38:22donc ça veut dire
38:22ce que ça veut dire,
38:23ça veut dire qu'il y a
38:24encore beaucoup d'étapes
38:25à franchir
38:25avant que je dise
38:27bah oui,
38:28ça y est,
38:28on l'a trouvé.
38:29Donc petit à petit,
38:30ça se fait,
38:31il y a des choses
38:32qui se sont défaites
38:34assez régulièrement,
38:36qui étaient de bon augure
38:38et donc c'est pour ça,
38:39je veux dire,
38:40aujourd'hui,
38:41d'une part,
38:42je ne peux pas dire
38:43qui est en prospection
38:45ou qui est en finale,
38:47pourquoi ?
38:47Parce que j'ai quand même
38:48beaucoup de clauses
38:49de confidentialité
38:50aujourd'hui,
38:50de signer,
38:52mais voilà,
38:52j'espère,
38:54maintenant,
38:54je suis,
38:56je ne peux pas cacher
38:57que je suis encore
38:59à l'état aujourd'hui
39:00de l'inquiétude.
39:01Ouais, ouais, ouais.
39:02Et Manu,
39:03encore mille merci
39:04d'avoir répondu
39:04à nos questions
39:05parce qu'il y a le stress
39:06de la course
39:07avec le classement général,
39:08il y a le stress
39:09de retrouver,
39:09bon ça fait beaucoup
39:10de stress pour un seul homme
39:11mais un homme
39:12qui a du cœur
39:12et ça je le sais.
39:14Merci beaucoup Manu Hubert.
39:15Voilà, je suis bien entouré,
39:16je suis bien entouré.
39:16Non mais ça a été un plaisir
39:18d'être avec Jibus,
39:19avec Chanchan
39:20et puis mon préféré joueur
39:22de piano,
39:22Frédéric Brondel.
39:23Ah, c'est gentil.
39:25Merci Manu.
39:26Un petit mot,
39:28Pascal Chanteur.
39:30Merci Manu,
39:31on te libère.
39:32Merci bien.
39:33Pascal Chanteur,
39:34c'est de plus en plus dur
39:35rapidement pour les équipes
39:37pour trouver un sponsor.
39:39Non mais Manu a tout dit
39:42mais encore une fois,
39:43cette équipe
39:44a une forte connotation française,
39:47très importante,
39:48avec une équipe de formation,
39:52une équipe de féminine,
39:53c'est quelque chose
39:54de très important
39:55dans l'écosystème
39:56du cyclisme français.
40:00Manu et son équipe,
40:03quand je parle de son équipe,
40:04c'est tout personnel,
40:05c'est 150 personnes.
40:07Donc,
40:07c'est quelque chose
40:08de fondamental
40:09et j'espère de tout mon cœur
40:11qu'un partenaire
40:13parce qu'encore une fois,
40:15c'est pas,
40:15on parle de 30 millions,
40:17on parle de 40 millions,
40:18on parle de 60 millions
40:18pour certaines équipes.
40:20Manu, c'est pas ça.
40:21c'est un peu moins
40:23et ça fait vivre 150 personnes
40:27et les retombées d'images
40:29et médiatiques
40:30sont énormes.
40:31Merci,
40:32merci beaucoup Pascal.
40:34Oui,
40:34très rapidement.
40:37Merci beaucoup Pascal.
40:38Rendez-vous demain
40:39sur l'antenne de Sud Radio.
40:40Gilbert,
40:41Duclos-la-Salle,
40:42on va conclure ensemble
40:43mais nous sommes avec
40:44Alexandre Priam
40:45qui est notre monsieur
40:46Tour de France
40:47du week-end.
40:48Alexandre aujourd'hui
40:49qui était dans la montée
40:50entre Loup d'Anvielle
40:51et Père Agude.
40:52C'était comment aujourd'hui
40:53Alexandre Priam ?
40:54Une ambiance de feu !
40:55C'était franchement
40:58extraordinaire.
40:59Bonsoir à tous.
41:00C'était extraordinaire.
41:02Des premiers virages
41:03de Loup d'Anvielle
41:04jusqu'à la rampe
41:06de l'Altiport,
41:07c'était absolument
41:08exceptionnel.
41:08Il n'y avait pas
41:09un mètre
41:09sur ces 10,9 km
41:11qui n'étaient pas garnis
41:12de maillots,
41:13de cris,
41:14de drapeaux,
41:14de banderoles.
41:15C'était complètement dingue.
41:17Et chaleur terrible en plus.
41:19Chaleur terrible Alexandre.
41:20Chaleur terrible
41:21parce que c'est vrai
41:21que vous allez chercher
41:22de l'altitude,
41:231600 mètres en haut
41:24à Péragude
41:24ou perdre un petit peu
41:25en degrés.
41:26Mais par contre,
41:26le soleil tapait
41:27extrêmement fort.
41:29On voyait les coureurs
41:30passer vraiment
41:31au bout d'eux-mêmes
41:32juste au moment
41:33d'attaquer la rampe.
41:33C'était absolument
41:34terrible à voir.
41:35Une ambiance extraordinaire.
41:37Demain,
41:37quelle heure à l'antenne
41:38sur Sud Radio spécial
41:39avec vous Alexandre Priam ?
41:41Demain,
41:42dès 16h à l'antenne
41:43sur Sud Radio
41:43pour suivre cette arrivée
41:46à Superbanière.
41:47Une arrivée
41:47qu'on n'a pas vue
41:48depuis plus de 30 ans
41:49Frédéric Brandel.
41:51Et oui,
41:51je sais que tu sais.
41:53Et c'est une étape
41:53demain qui aura
41:54le petit tampon
41:551986.
41:57Elle est importante
41:58cette étape demain.
41:59Il y aura beaucoup
41:59d'histoires à évoquer
42:00sur Sud Radio.
42:01On sera là
42:01à 18h avec
42:02Vincent Bartho
42:03et Pascal Santeur.
42:04Merci Alexandre.
42:05Bon,
42:05mon Gilbert
42:06du Clos-la-Salle.
42:08On a passé
42:08dix années ensemble
42:10sur les antennes
42:11de Canal
42:11à commenter
42:12la Coupe de France.
42:13C'est un plaisir Gilbert.
42:14Un papy heureux,
42:15le petit-fils
42:16comme le fiston
42:17finalement court aussi.
42:19J'ai un petit-fils
42:20qui court
42:21puisqu'il est dans
42:21une équipe espagnole.
42:23Maintenant,
42:24on regarde.
42:25J'ai eu le fils.
42:26Je regarde le petit-fils
42:27qui va faire.
42:29Il faut qu'il fasse
42:29ses preuves
42:30de lui-même
42:31tout seul
42:31et peut-être
42:32que plus tard,
42:33on le verra
42:33dans des grandes courses.
42:35Encore un du Clos-la-Salle.
42:36Merci à vous tous.
42:37On a un petit peu en retard.
42:38Désolé,
42:38mais il y avait
42:39tellement de champions
42:39au mètre carré.
42:40à bientôt Gilbert
42:42du Clos-la-Salle
42:42sur l'antenne
42:43de Sud Radio.
42:44Tout de suite
42:44du côté des commerces,
42:45direction Dijon
42:46avec Laurie Leclerc.
42:47Rendez-vous demain
42:48pour les vraies voix
42:48et merci à Julien Delmas,
42:50notre réalisateur.
42:51Sud Radio,
42:52votre attention
42:53est notre plus belle récompense.
42:55Merci de nous donner
42:56toujours la parole
42:57dans cette âne difficile.
42:58Pour ça,
42:59Sud Radio,
42:59champion.
43:00Sud Radio,
43:01parlons vrai.

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