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Avec Aurélien Taché, député LFI du Val d'Oise
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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-07-18##
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Benjamin Glaze.
00:07Et mon invité politique, 8h30 sur Sud Radio, parlons vrai avec Aurélien Taché, député LFI du Val d'Oise.
00:14Bonjour Aurélien Taché.
00:15Bonjour.
00:15Un grand merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
00:18Revenons d'abord sur ces annonces de François Bayrou.
00:21Le budget tel qu'il est présenté ici par le gouvernement, c'est une attaque sans précédent contre notre modèle social.
00:27C'est votre sentiment ?
00:28Ah oui, vraiment là je crois qu'on touche le fond, si on peut dire.
00:32On a vraiment un musée des horreurs avec ce budget, que ce soit sur les baisses pour les services publics.
00:39Certains ministères c'est 20 ou 30% de crédit en moins, donc c'est autant...
00:43Ce sera une baisse sur l'augmentation, on a quand même une augmentation de 30 milliards sur ces dépenses publiques.
00:48Vous savez que l'inflation va être gelée aussi pour les budgets d'État.
00:52Si on prend par exemple l'enseignement, c'est 10 000 postes de profs qui auraient dû être créés, qui ne le seront pas cette année.
00:56Mais on peut dire la même chose pour la plupart des services publics.
00:59Et bien sûr, c'est un carnage sur le plan social.
01:02L'année blanche, ça veut dire quoi concrètement ?
01:04Ça veut dire que tous les retraités, y compris les petites pensions, ne vont pas voir leur pension de retraite augmenter,
01:09alors que les prix, eux, bien sûr, vont continuer à exploser.
01:12Ça veut dire qu'alors qu'on a 15% de personnes en situation de pauvreté dans ce pays, que ça a explosé sous le bilan d'Emmanuel Macron,
01:20les gens ne vont plus voir leur minimum vieillesse, leur allocation pour adultes handicapés augmenter.
01:25On a bien sûr cette mesure complètement hallucinante, qui consiste à demander à supprimer deux jours fériés.
01:31Et puis, il y a tout ce qu'on voit moins.
01:32Moi, par exemple, quelque chose qui m'a énormément choqué, c'est les affections de longue durée.
01:36Vous avez la mucoviscidose, la sclérose en plaques, le diabète, et vous n'allez plus être remboursé à 100%.
01:40Vous avez dans les dépenses de santé, sur la franchise médicaments, sur tout un tas de sujets comme ça,
01:46des économies qui vont être faites et qui vont laisser les gens les plus précaires,
01:48les gens même qui sont malades, dans une grande difficulté financière.
01:52Donc oui, véritablement, ce budget est un carnage social. Il n'y a pas d'autre mot.
01:56À l'automne, elle a fait censurer le gouvernement, le ministre de l'Économie, Eric Lombard,
02:01qui appelle les oppositions au dialogue.
02:03Sa porte est ouverte, dit-il. Que lui répondez-vous ?
02:05Vous n'irez pas à ces négociations, à ces réunions ?
02:08Il n'y a absolument rien à négocier sur un budget comme celui-ci.
02:10M. Lombard connaît nos propositions.
02:12D'ailleurs, nous avons censuré M. Barnier pour moins que ça,
02:15donc il devrait y réfléchir, M. Lombard.
02:16Nous, nos propositions, elles sont simples.
02:18Vous avez aujourd'hui 40% du PIB de la France,
02:22de la richesse produite chaque année, qui est détenue par 500 familles.
02:25En 2010, c'était 10% du PIB.
02:27Maintenant, en 2025, 15 ans plus tard, c'est 40% du PIB.
02:30Il suffirait de prendre un tout petit peu d'argent,
02:33on l'a proposé avec l'impôt plancher minimum sur les grandes fortunes,
02:362% pour trouver 20 milliards d'euros.
02:38Avec des impôts supplémentaires, on n'a pas assez d'impôts aujourd'hui en France ?
02:41Mais attendez, on parle de qui ?
02:42Moi, c'est de ça qu'il faut parler des choses concrètes.
02:45Là, le budget de M. Bayrou, ça va être pour 95% des Français,
02:48une augmentation d'impôts déguisés,
02:50des remboursements de médicaments en moins, je l'ai dit,
02:52des pensions de retraite qui n'augmenteront plus.
02:54– Baisse des aides publiques contre une simplification pour les entreprises ?
02:59– Non, non, mais d'abord, commençons par les choses qui sont évidentes.
03:02Quand on a 500 familles qui détiennent 40% de la richesse,
03:07on peut leur prendre 2% de leur patrimoine à ces gens-là.
03:09On ne propose pas d'augmenter les impôts pour 95% des Français,
03:12on le propose pour 1800 foyers fiscaux et en particulier ces 500 familles.
03:16Ça, c'est la première chose.
03:17Deuxième chose, effectivement, les aides publiques.
03:19On a plus de 200 milliards d'euros d'aides publiques
03:21qui sont donnés aux entreprises chaque année.
03:23Une commission au Sénat vient de le démontrer.
03:25On ne sait pas à quoi sert cet argent des entreprises.
03:27– Quelle que soit la taille de ces entreprises.
03:29Le plus souvent, c'est des grandes entreprises, des multinationales,
03:31d'ailleurs des entreprises qui font des profits un peu partout
03:33et qui ne payent pas l'impôt en France.
03:35Et aujourd'hui, on continue de distribuer ces aides
03:37à ces grandes entreprises sans aucune contrepartie.
03:39Vous voyez bien que de l'argent, il y en a.
03:41On n'a pas besoin d'aller massacrer les Français comme on va le faire.
03:44Mais moi, je vais vous dire pourquoi ils ne le feront pas.
03:46Parce qu'Emmanuel Macron avait un plan en 2017.
03:48faire de la France un paradis fiscal
03:50pour finalement les milliardaires et les grandes entreprises
03:53et un enfer social pour les travailleurs et les retraités.
03:55Il a passé dix années à plomber les recettes de l'État
03:59pour ensuite nous expliquer qu'on n'avait pas le choix.
04:01– On a cette proposition de créer une contribution solidaire
04:03pour les hauts revenus.
04:04– Contribution solidaire, moi j'ai regardé.
04:05– C'est un pas de François Bayrou vers vous.
04:08– Attendez, avec tous les cadeaux fiscaux qu'il y a eu,
04:10avec la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune,
04:12avec les baisses d'impôts qui représentent pour les plus riches
04:15et les grandes multinationales environ 60 milliards d'euros,
04:18par an.
04:18La contribution solidaire, qui représente aujourd'hui
04:20même pas 4 milliards, tel que François Bayrou la propose,
04:23ça n'est même pas revenir à ce qui était en 2017.
04:26Alors que les familles, comme je vous l'ai dit,
04:28les plus fortunées de ce pays, ont vu leur patrimoine doubler.
04:31Donc non, ce n'est pas un pas vers nous,
04:32c'est une escroquerie, c'est un leurre.
04:34M. Bayrou est doué pour ce genre de choses,
04:36mais nous rappellerons aux Français la réalité des chiffres
04:38que je viens d'évoquer.
04:38– Donc LFI n'ira pas négocier avec le gouvernement,
04:41n'ira pas à Bercy, n'ira pas à Matignon.
04:43Les socialistes, eux, devraient le faire,
04:45ils devraient négocier avec le gouvernement.
04:46Vous estimez que c'est une erreur, c'est une faute politique ?
04:48– Mais vous voyez bien que les socialistes, finalement,
04:50on se demande ce qu'il faudrait pour qu'ils finissent
04:52par revenir à la raison et rejouer leur rôle d'opposant.
04:56Là, on leur dit qu'effectivement, on va…
04:58– Ils ne sont pas dans l'opposition aujourd'hui, le PS ?
04:59– Non, ils ne sont plus dans l'opposition.
05:01Pour moi, le PS, aujourd'hui, ils sont dans la cogestion.
05:02Alors, ils font semblant, ils déposent des motions de censure
05:04dont ils savent parfaitement qu'elles ne seront pas votées.
05:07François Hollande est le seul qui est honnête, d'ailleurs, dans ce groupe.
05:09Lui, il dit, moi, je vais voter cette motion de censure
05:11parce que je sais qu'elle ne passera pas
05:12et que le Rassemblement National ne la votera pas.
05:14– François Hollande qui parle ici d'un budget injuste, déséquilibré,
05:16le gouvernement doit réviser profondément ce budget.
05:19Dans le fond, vous pouvez un petit peu compter sur François Hollande
05:21pour défendre vos idées, non ?
05:23– Écoutez, on verra bien à la fin de l'année s'ils votent la censure.
05:25Moi, je sais exactement ce qui va se passer.
05:26François Hollande, qui connaît bien François Bayrou,
05:29vont finalement se téléphoner, vont lui dire alors
05:31« Tu sais, pour les jours fériés, est-ce qu'on pourrait peut-être regarder ? »
05:34ou « Tu sais, pour tel ou tel sujet ? »
05:35Et puis, il y aura forcément une ou deux choses sur lesquelles François Bayrou va dire
05:37« Ah oui, vous avez raison, monsieur le président Hollande. »
05:40Et hop, ils ne sont sûres en plus.
05:41– C'est de l'hypocrisie de la part de François Hollande ?
05:43– C'est de l'hypocrisie totale.
05:45Le Rassemblement National est hypocrite
05:46parce qu'il savait parfaitement que s'il fallait renverser le gouvernement,
05:49il fallait qu'il vote la motion de censure des socialistes
05:51il y a trois semaines, parce qu'il sait très bien aussi
05:53que les socialistes risquent de ne pas la voter en fin d'année.
05:55Donc, tout ça est de l'hypocrisie.
05:56À part la France Insoumise, personne ne s'oppose sincèrement,
05:59finalement, au gouvernement de monsieur Bayrou.
06:01Et donc, moi, je veux le dire aux Français
06:03parce que c'est sur leur pression populaire qu'on doit compter
06:05pour faire bouger les socialistes en fin d'année.
06:07– Pression populaire dans la rue ?
06:08– Oui, bien sûr.
06:09– Vous avez une date déjà ou pas ?
06:10– Non, mais ce n'est pas à moi de décider ça,
06:11c'est aux organisations syndicales.
06:13– Mais évidemment que, vu ce qui se passe,
06:15je ne peux pas imaginer que les représentants des travailleurs
06:16laissent passer un tel carnage.
06:18Et donc, il faudra que les Français fassent comprendre
06:20aux députés qui ne voteront pas la censure,
06:22qu'ils ne seront pas réélus la prochaine fois.
06:24C'est comme ça qu'on obtiendra les avancées.
06:25– Alors, l'OPS, on verra.
06:26En tout cas, vous avez un allié de circonstance,
06:28le RN, qui censurera également, a priori.
06:30– Oui, alors cette fois, le RN dit qu'il va censurer.
06:32Mais je viens de le dire à l'instant,
06:33ils ont été hypocrites aussi,
06:34parce qu'ils savent très bien que la censure des socialistes
06:36n'est pas garantie en fin d'année.
06:37Ils auraient pu voter la dernière motion de censure.
06:39Donc, vous voyez, on est dans un jeu de dupés.
06:40Moi, je ne peux pas laisser finalement cette situation comme ça
06:43sans dire aux Français ce qu'il en est vraiment.
06:45Donc, on verra en fin d'année qui prend ses responsabilités.
06:47Nous, nous serons là.
06:48Nous, nous rappellerons effectivement,
06:49à chaque fois que ce sera nécessaire,
06:50combien finalement ce gouvernement…
06:51– Vous êtes détenteur de l'honnêteté,
06:53d'une certaine manière, dans cette séquence politique.
06:54– On ne peut pas dire que la France insoumise varie.
06:57On ne peut pas dire que la France insoumise
06:58n'a pas une opposition franche, sincère,
06:59à cette politique injuste
07:00et qu'elle ne propose pas un autre chemin.
07:02Et aujourd'hui, effectivement, nous sommes les seuls,
07:04je le vois, à être constants sur ce sujet-là.
07:06– Aurélien Taché, je rappelle, député LFI du Val d'Oise,
07:09avec nous sur Sud Radio.
07:10L'ERN qui pointe l'absence d'économie sur l'immigration
07:12ainsi que sur l'aide médicale d'État, en l'occurrence.
07:14Selon vous, pas question de faire la moindre économie
07:17sur la politique migratoire du pays ?
07:18– Écoutez, la politique migratoire du pays,
07:20elle rapporte plus qu'elle ne coûte.
07:22L'aide médicale d'État, c'est quelque chose
07:23qui est un enjeu de santé publique.
07:24– On n'a pas vraiment de chiffres,
07:25c'est quand même assez flou sur ces chiffres.
07:27– Oui, il y a des études qui le démontrent.
07:29– Il y a un peu de tout sur les études.
07:31– L'aide médicale d'État, franchement,
07:33ce n'est même pas un milliard d'euros par an.
07:35– 1,3.
07:36– 1,3, d'accord.
07:37Est-ce que c'est vraiment ça le sujet
07:38dans un budget à 500 milliards
07:40et où on nous dit qu'il faut faire une économie de 40 milliards ?
07:42Je ne crois pas du tout que ce soit ça.
07:44Si on n'a plus l'aide médicale d'État demain,
07:46qu'est-ce qui va se passer ?
07:47On a des gens qui seront sur notre territoire,
07:48qui seront malades et on a des épidémies
07:50qui peuvent venir finalement rendre malades
07:52l'ensemble des Français.
07:53Ça n'est pas une bonne solution.
07:54On n'arrête pas de faire des choix comme ça
07:56qui sont de mauvais choix.
07:58L'aide publique au développement, par exemple,
07:59on nous dit qu'on va mettre 20% en moins.
08:01Vous savez que depuis que Donald Trump
08:02a fait s'effondrer l'aide américaine,
08:03on a des épidémies comme le VIH ou autres
08:05qui repartent en Afrique
08:06et ça ne va pas s'arrêter aux frontières.
08:08Est-ce qu'on veut la même chose en France ?
08:09Nous, en faisant le choix de baisser l'aide publique au développement,
08:11on se met dans la roue de M. Trump, c'est terrible.
08:17J'aimerais qu'on évoque aussi d'autres sujets,
08:18donc oui ou non.
08:20Philippe Juvin, qui était à ce micro hier sur Sud Radio,
08:22proposait non pas de supprimer l'aide médicale d'État,
08:25mais d'enlever un certain nombre d'actes du panier de soins,
08:27notamment les opérations d'une prothèse de hanche.
08:30C'est oui ou c'est non ?
08:31Mais écoutez, si on a quelqu'un qui se brise la hanche ici en France
08:35et qu'il fait l'opérer, on va lui dire quoi ?
08:37Non, vous restez avec votre hanche brisée.
08:38Arrêtons ce genre de choses.
08:39Ça doit concerner 5 ou 6 personnes par an.
08:42Non, vraiment, on agite des chiffons rouges
08:43pour éviter les vrais sujets.
08:44Mais c'est toujours la même chose.
08:45Vous voyez, on est en train de reparler du fait
08:47que finalement, il faut taxer les grandes fortunes de ce pays,
08:49qu'il faut taxer les multinationales.
08:51Et tout de suite, on vient nous parler d'immigration
08:52pour essayer de détourner le sujet et l'attention
08:55de ce qui est véritablement là où il y a des moyens
08:57pour financer nos services publics
08:59et pour financer un modèle social que l'on veut protéger.
09:03Aurélien Taché, un tout autre sujet.
09:04L'ancienne ministre de François Hollande,
09:05Najat Vallaud-Belkacen,
09:07qui a été nommé à la Cour des Comptes,
09:08le député Rennes-Jean-Philippe Tanguy réagit.
09:11Par exemple, il dénonce la République des communes
09:13et des coquins.
09:15Est-ce que cette nomination vous interroge, vous aussi ?
09:18Non, mais écoutez, on ne va pas faire un faux procès
09:20à Mme Vallaud-Belkacen.
09:22Il y a aujourd'hui un sujet sur, finalement,
09:25la manière dont ces procédés, ces processus sont établis,
09:29mais ça ne la concerne pas plus elle que d'autres.
09:31Donc moi, j'étais assez indigné de la campagne
09:33qui est menée contre elle.
09:34Je ne suis pas dupe des attaques sexistes, racistes,
09:36qui sont dirigées à l'endroit de Mme Vallaud-Belkacen.
09:40Moi, j'ai un problème avec la Cour des Comptes
09:41d'une manière générale.
09:42Ces gens-là prennent souvent la place des élus,
09:44donnent leur avis sur tout.
09:45M. Mouescovici n'est élu par personne,
09:47mais par contre, il se sent autorisé à dire
09:48ce sur quoi il faut faire des économies ou pas.
09:50Ça me pose un problème.
09:51Il peut donner son avis.
09:52Oui, mais moi, je voudrais être à la Cour des Comptes
09:53que ce soit sous contrôle démocratique.
09:54Rattachons-la au Parlement ou à l'Assemblée nationale.
09:56Ça, ce serait plus intelligent.
09:57Mais en revanche, sur le sujet
09:58de l'ancienne ministre de l'Éducation nationale,
10:01je trouve qu'il y a une polémique assez indigne.
10:03Écoutez, elle n'est pas la seule.
10:05Alors, soit on change tout, et pour tout le monde,
10:07soit on arrête de s'en prendre à elle
10:09plus qu'à quelqu'un d'autre.
10:09Ça n'est pas honnête.
10:10L'international Aurélien Taché,
10:12une église catholique à Gaza
10:13qui a été bombardée par Israël.
10:15Benjamin Netanyahou reconnaît une erreur.
10:17Deux personnes ont perdu la vie.
10:20C'est ce qu'on a appris dans cette frappe.
10:21Quelle est votre réaction ?
10:23Vous vous rendez compte quand même ?
10:25Benjamin Netanyahou peut faire maintenant
10:27tout ce qu'il veut.
10:28Il bombarde les gens
10:28lors de distribution de colis alimentaires.
10:30Il bombarde les hôpitaux.
10:31Il bombarde les écoles.
10:32Et maintenant, il bombarde même les églises.
10:34Et on a toujours...
10:35Une église sous protection française,
10:36il faut le dire.
10:36Et on a toujours quasiment aucune réaction
10:38à part le tweet habituel de Jean-Noël Barraud.
10:41C'est inadmissible,
10:41a dit Jean-Noël Barraud,
10:42le ministre des Affaires étrangères.
10:43C'est inadmissible.
10:44C'est absolument scandaleux.
10:46Il faut dire ce qu'il y a.
10:46Alors que doit faire la France dans ces cas-là ?
10:48Monsieur Netanyahou est un criminel.
10:49Il faut arrêter immédiatement
10:51tous les accords d'association
10:52qu'on a avec Israël.
10:53L'Union Européenne, finalement,
10:54continue, malgré tous les crimes de guerre
10:56commis par monsieur Netanyahou,
10:57de commercer comme si de rien n'était
10:59avec Israël.
11:00C'est absolument scandaleux.
11:01Aujourd'hui, vous savez,
11:02moi je veux parler d'une initiative.
11:03A Bogotá, en ce moment,
11:04il y a 32 pays qui se sont réunis.
11:07Des pays des 5 continents
11:08pour dire stop,
11:09le droit international doit être respecté.
11:11Embargo sur les armes avec Israël.
11:12Sanctions financières contre Israël.
11:15Poursuites devant la Cour pénale internationale
11:16des criminels de guerre.
11:17La France est incapable de faire ça
11:18même quand une église est bombardée.
11:20Même Madame Mélanie a eu des mots plus durs
11:22que monsieur Macron ou monsieur Barraud
11:23alors qu'il s'agit d'une église française.
11:25Vous avez entendu la réaction ?
11:26Et pourtant, je ne suis pas un ami de Madame Mélanie.
11:27Donc véritablement,
11:28je ne comprends plus en fait
11:29pourquoi la France ne réagit pas.
11:31Elle a eu la bonne réaction en tout cas selon vous.
11:31Quelle est la vraie raison ?
11:33Qu'est-ce qui fait que finalement
11:34Emmanuel Macron laisse commettre tous ses crimes
11:35sans ne rien dire ?
11:36Véritablement, un jour,
11:37il faudra se poser la question
11:38et la France à force de rester lâche...
11:39Il y a des sous-entendus très lourds
11:40dans ce que vous dites.
11:40Non, non, non, non.
11:41On a aujourd'hui finalement
11:43un gouvernement français
11:45qui laisse le criminel de guerre
11:47Netanyahou commettre tous ses crimes
11:48et ça n'est absolument pas normal.
11:50On n'accepterait pas ça d'un autre pays.
11:51On aurait raison.
11:52Moi, je voudrais qu'on puisse avoir
11:54le même traitement pour Israël
11:55que pour les autres pays.
11:55Je ne sais pas si vous avez vu
11:56la réaction du pape Léon XIV
11:58qui se dit profondément attristé
11:59par cette frappe.
12:01Il évoque une attaque militaire
12:02sans pointer la responsabilité d'Israël.
12:04Il aurait dû le faire ?
12:05Évidemment.
12:06Évidemment qu'il aurait dû le faire.
12:07Encore une fois,
12:08Israël, vous savez,
12:08ils sont encore en train de bombarder
12:10au moment où on se parle
12:11le sud de la Syrie.
12:12Ils sont en train de vouloir
12:13bombarder le sud de Liban.
12:14Ils sont en train d'annexer
12:15quasiment tous les territoires
12:17qui sont...
12:17C'est le feu en Syrie.
12:19Non, avec ce qui se passe là
12:21sur la question des Druzes,
12:22vous avez bien vu
12:23qu'effectivement,
12:24on a des bombardements
12:25absolument terribles
12:25qui sont menés par Israël.
12:26Tout ça dans une impunité totale.
12:28On a eu les frappes préventives
12:30de M. Trump contre l'Iran
12:31qui sont venus accompagner
12:31finalement ce qu'avait fait Israël aussi.
12:33On ne peut pas avoir un pays
12:35qui ne respecte pas
12:35le droit international,
12:37qui fait exactement ce qu'il veut
12:38sans qu'il n'y ait de réaction
12:40de la part des grands pays occidentaux.
12:41C'est absolument scandaleux.
12:43Un mot à propos
12:43de la députée européenne
12:44LFI Rima Hassan.
12:45Elle a appelé sur Twitter
12:46à la révolution.
12:48Que veut-elle dire par là,
12:49Emmanuel Macron avait écrit
12:52un bouquin qui s'appelle
12:52Révolution.
12:52Pour faire tomber Emmanuel Macron.
12:54Mais elle appelle tout simplement
12:55effectivement à un changement profond
12:57dans ce pays.
12:57Quand on vient de discuter
12:58pendant tout un moment du budget
13:00et quand on voit
13:00l'injustice terrible qu'il y a.
13:02La révolution, c'est faire tomber
13:02un régime en l'occurrence.
13:03Mais la révolution,
13:04ça peut être pris à plein de sens.
13:05Vous savez, nous,
13:05on prône la révolution citoyenne
13:06à la France insoumise.
13:07C'est une révolution par les urnes.
13:09C'est ambigu.
13:10Moi, je ne trouve pas ça du tout ambigu.
13:11Non, non, non.
13:12Je dis qu'effectivement,
13:13on doit avoir un programme de rupture.
13:14On doit révolutionner ce pays
13:15et qu'évidemment,
13:16on le fera par les urnes.
13:17Tout le monde sait très bien
13:17que la France insoumise
13:18est un pays, un parti, pardon,
13:19qui se présente aux élections.
13:20Un mot sur la...
13:22Juste, j'aimerais quand même
13:23revenir sur le Tour de France
13:24qui s'est passé avant-hier
13:25avec ce militant pro-palestinien
13:26qui a perturbé l'arrivée à Toulouse.
13:28Il demande l'exclusion
13:29de l'équipe Israël Première Tech.
13:32Est-ce que vous la demandez, vous aussi ?
13:33Oui, oui, oui.
13:33Comme je l'avais d'ailleurs demandé
13:34pour d'autres pays.
13:35Vous savez, moi,
13:35je suis beaucoup intervenu, par exemple,
13:37pour dénoncer l'invasion du Congo
13:38par le Rwanda.
13:39Le Rwanda était présent
13:40dans le Tour de France,
13:42était présent dans un certain nombre
13:42de compétitions sportives.
13:44Moi, à chaque fois qu'un pays
13:45qui en envahit un autre, finalement,
13:46vient essayer de redorer son image
13:48à travers des compétitions sportives ou autres,
13:50je dis qu'il y a un sujet démocratique.
13:51Et donc, effectivement,
13:52sur la question du Tour de France,
13:53on doit appliquer à Israël
13:54ce qu'on m'a demandé pour le Rwanda
13:56ou d'autres pays
13:56qui sont effectivement dans des situations
13:58où ils envahissent leurs voisins
13:59de manière totalement injustifiée
14:01et qui violent le droit international.
14:02Et ça ne peut pas être passé sous silence.
14:04Un mot pour conclure
14:05les législatives partielles à Paris.
14:07Michel Barnier, candidat Rachida Dati
14:09qui pense qu'il devrait se présenter
14:10tout comme la ministre Clara Chappaz.
14:13L'eurodéputé RN Thierry Mariani,
14:14lui, a déjà officialisé sa candidature.
14:16Et vous ?
14:16Vous avez un candidat d'ores et déjà ?
14:18Alors nous, on respectera
14:19si nos partenaires le font
14:21les accords du Nouveau Front Populaire.
14:22Donc, dans le cadre des accords
14:23du Nouveau Front Populaire.
14:24Voilà, exactement.
14:25Il y a trois circonscriptions
14:26qui sont remises en jeu.
14:27Il y en a une qui revient
14:28à la France Insoumise.
14:28C'est celle qui est finalement
14:30pour les Français de l'étranger
14:31installés en Espagne.
14:32Donc, si les socialistes,
14:33les écologistes et les communistes
14:34respectent les accords,
14:36nous n'aurons pas de candidat
14:37dans la circonscription de Paris.
14:38Si, en revanche,
14:39ils présentent quelqu'un
14:40et ne respectent pas les accords,
14:41notamment le Parti Socialiste,
14:42c'est plutôt celui auquel on pense,
14:44eh bien, nous présenterons aussi quelqu'un.
14:45Donc, nous allons attendre
14:46de voir ce que font les autres.
14:47Merci beaucoup Aurélien Taché,
14:48député LFI du Val d'Oise.
14:50Merci d'avoir été avec nous ce matin
14:51sur Sud Radio.
14:51Et très belle journée.
14:52Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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