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Lundi 14 juillet 2025, retrouvez Alan Usseglio Viretta (Cofondateur, exo.expert), Ejsi Hasanbelliu (Coordinatrice de la Chaire CoPack, Fondation AgroParisTech), Paul de Froment (Analyste, Bryan, Garnier & Co) et Maxime Plasmans (Chef de projet, Fermes En ViE (feve)) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, émission des entreprises à impact positif.
00:12Et voici le sommaire. Mon invité, c'est Maxime Placement, le chef de projet chez FEV,
00:16les fermes en vie qui facilitent la transmission d'exploitations agricoles grâce à l'épargne citoyenne.
00:23Un agriculteur sur deux doit partir à la retraite dans les dix ans qui viennent.
00:28Dans notre débat, on se demandera comment rendre plus efficace la filière de recyclage du plastique,
00:34alors que seulement 55% des bouteilles plastiques sont recyclées en France.
00:38Et puis, dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, vous découvrirez ExoExpert et ses drones
00:46pour scanner les parcelles agricoles et donc aider les exploitants à prendre les bonnes décisions.
00:51Trois thèmes, 30 minutes pour les explorer. C'est parti.
00:58L'invité de ce Smart Impact, il est avec nous en duplex. Maxime Placement, bonjour.
01:06Vous êtes chef de projet chez FEV pour trois régions, les Hauts-de-France, l'Île-de-France et la Normandie.
01:13FEV pour ferme en vie. C'est quoi FEV ?
01:16FEV, c'est une foncière solidaire. On va collecter de l'argent auprès de l'épargne citoyenne
01:21pour le réinvestir dans des exploitations agricoles.
01:24Donc, foncière agricole et solidaire qui fonctionne depuis combien d'années
01:29et combien d'agriculteurs accompagnés, en quelque sorte ?
01:33FEV, ça a été créé en 2020. Donc, aujourd'hui, on va sur nos cinq ans.
01:38Aujourd'hui, on a accompagné environ 40 agriculteurs dans leur installation
01:42et dans l'acquisition de fonciers pour pouvoir s'installer dans les bonnes conditions.
01:45Est-ce que c'est un modèle qui existait déjà ou que vous avez collectivement inventé, en quelque sorte ?
01:52C'est un modèle qui existait déjà un peu dans le monde agricole,
01:54qu'on a repris et amélioré pour répondre aux enjeux actuels
01:59et aux demandes des agriculteurs aujourd'hui.
02:02On essaie de répondre aussi à un autre enjeu très important,
02:05c'est la transition agroécologique, parce qu'on demande à nos agriculteurs aujourd'hui
02:09de s'engager dans cette transition et de convertir leur terre
02:13pour avoir des femmes plus respectueuses dans l'environnement.
02:17Alors, il y a effectivement deux enjeux majeurs dont on va parler pendant cette interview.
02:22Il y a cet enjeu de la transition agroécologique,
02:26et puis il y a l'enjeu du renouvellement de génération,
02:28parce qu'il y a quand même un chiffre assez frappant que je donnais dans les titres,
02:31un agriculteur sur deux qui doit partir à la retraite dans les dix ans qui viennent.
02:36Vous, alors on va commencer par ça, votre objectif, c'est quoi ?
02:39C'est de trouver des candidats, des candidates, tout simplement ?
02:42Nous, on a plusieurs grands défis, c'est déjà d'identifier les bons candidats
02:46qui vont pouvoir reprendre les exploitations à vendre.
02:52Aujourd'hui, c'est un gros travail qui est effectué pour la sélection
02:57et pour la formation des candidats.
02:59On travaille avec des partenaires locaux pour des lycées à l'école,
03:03des formations à distance, tout ça, qui permettent aujourd'hui aux jeunes
03:06et moins jeunes de se former pour la reprise d'exploitation.
03:10La sélection des candidats est une phase très compliquée.
03:14L'autre partie du travail, c'est aussi d'identifier des fermes à vendre.
03:19Aujourd'hui, elles arrivent de plus en plus sur le marché,
03:21mais comment identifier les bonnes fermes pour les bons candidats,
03:25c'est un autre défi.
03:26Est-ce que parmi ces candidats, il y a aussi des urbains
03:30qui veulent venir vivre à la campagne
03:33et qui ont peut-être une vision un peu idéalisée du métier d'agriculteur ?
03:38Oui, tout à fait.
03:38Aujourd'hui, on a un peu tous les profils.
03:40On va avoir de l'urbain qui veut se reconvertir,
03:43qui va se former et qui va après reprendre les exploitations.
03:47Mais on va aussi avoir le profil fils d'agriculteur
03:49qui ne peut pas reprendre la ferme familiale
03:52et qui cherche à s'installer sur de nouvelles fermes
03:53et qui a besoin de financement.
03:55Donc, on va avoir ce profil-là aussi.
03:56On va aussi avoir beaucoup le profil salarié agricole
03:59qui cherche à s'installer
04:00et qui n'a pas malheureusement les financements.
04:03Donc, on peut répondre à cette problématique-là.
04:05Il y a un enjeu de souveraineté alimentaire.
04:07À quel point le tissu, le maillage agricole français,
04:11s'est affaibli depuis peut-être une vingtaine d'années
04:15ou une trentaine d'années ?
04:16C'est-à-dire qu'il y a de moins en moins d'agriculteurs en France ?
04:19Il y a tout de monde.
04:19Aujourd'hui, l'enjeu du monde agricole,
04:21c'est de se renouveler.
04:23La moitié, comme vous l'avez dit,
04:25d'exaltation va être accédée dans les dix ans à venir.
04:28Donc, comment se renouveler
04:30et comment permettre à des nouveaux agriculteurs
04:32de s'installer sur ces fermes-là ?
04:35La principale problématique,
04:36c'est le financement du foncier.
04:38Aujourd'hui, quand vous voulez être agriculteur,
04:40il faut acheter des terres,
04:41il faut acheter des bâtiments,
04:42il faut acheter des tracteurs,
04:42il faut acheter un cheptel.
04:44Tout ça, bout à bout,
04:46ça fait un investissement qui est colossal.
04:49Les banques sont de plus en plus frileuses
04:51sur ces montants qui peuvent être très importants.
04:55Donc, FEV vient apporter une brique
04:56qui peut être très importante dans les installations
04:58pour consolider un relais bancaire
05:02et par la suite sur le reste qui reste à financer.
05:04Si on rentre dans le détail,
05:05comment ça marche ?
05:06Vous faites le lien entre ces futurs agriculteurs
05:09et des citoyens assez engagés d'ailleurs
05:12qui sont prêts à investir ou à prêter de l'argent.
05:16Comment ça marche en fait ?
05:17Exactement.
05:18Tout commence des citoyens
05:19qui veulent investir de l'argent
05:20dans un projet qui leur semble cohérent.
05:26Donc ça, nous, on essaie de flécher cette épargne-là
05:28vers notre foncière
05:31qui collecte de l'argent en permanence.
05:34Dès 500 euros,
05:35vous pouvez investir de l'argent dans la foncière.
05:37Vous avez une rentabilité qui est prévue entre 2 et 3 %,
05:43mais vous avez aussi une réduction d'impôt
05:45de 25 % sur l'impôt sur le revenu.
05:50Donc, c'est des montants qui peuvent être intéressants
05:53pour les investisseurs particuliers.
05:56On essaie de dire,
05:57au lieu de mettre votre argent sur le libraire,
05:59mettez-le chez FEV,
05:59au moins vous savez ce qu'il va financer.
06:02L'agriculture, les terres,
06:03c'est un placement qui est très sûr,
06:06très sécurisé.
06:07Depuis 20 ans, depuis 30 ans,
06:08le prix du foncier évolue constamment, stablement,
06:11mais c'est un investissement sûr.
06:14Et donc, cet investissement
06:15et finalement cette utilisation de notre épargne,
06:18c'est là que ça devient encore plus intéressant,
06:20c'est qu'il se fait cet investissement
06:23avec un engagement,
06:25avec l'idée d'une transformation.
06:27Et on en vient à cet engagement agroécologique.
06:31Ça veut dire, qu'est-ce que vous demandez aux candidats,
06:33aux candidates qui vont éventuellement,
06:35grâce à vous, pouvoir racheter une exploitation ?
06:38Aujourd'hui, on demande à nos candidats
06:40de respecter une charte agroécologique.
06:43Le socle commun de cette charte,
06:45c'est la conversion en agriculture biologique.
06:48Et après, on demande aux agriculteurs,
06:49selon leur type d'exploitation,
06:51d'aller un peu plus loin,
06:52comme de faire de la pratique de conservation du sol,
06:54de planter des haies,
06:56d'étudier les ressources en eau,
06:57d'avoir des circuits courts
07:00pour le circuit de distribution, etc.
07:03Tout va dépendre de la forme d'exploitation.
07:05Mais le socle commun,
07:06c'est l'agriculture biologique
07:07pour nos agriculteurs qui s'intègrent.
07:09Ça veut dire que c'est vraiment du cas par cas ?
07:11Vous regardez,
07:13OK, on a tel agriculteur ou couple
07:14qui va racheter telle exploitation.
07:17Là, on a un cahier des charges
07:18qui est lié d'abord à ce qu'on va produire,
07:21j'imagine, au sol, à la région.
07:24Il y a ce socle commun,
07:26puis ensuite, on rentre dans le détail ?
07:28Oui, le socle commun reste vraiment le bio.
07:31Et après, on va essayer de permettre à l'agriculteur
07:34d'aller au plus loin possible
07:36dans sa transition agroécologique
07:38pour l'emmener sur des pratiques,
07:41essayer peut-être de lui faire connaître
07:42des pratiques qu'il ne connaissait pas
07:44pour l'amener sur une ferme
07:46la plus vertueuse possible.
07:48Donc, on ne pourra pas demander la même chose
07:50à un céréalier que, par exemple,
07:53à un éleveur bovin.
07:54Donc, la charte va un peu s'adapter
07:56entre les deux,
07:56mais ça reste vraiment un socle commun
07:59et les mêmes objectifs, on va dire.
08:00Mais c'est quand même un travail assez long,
08:02le passage au bio,
08:04la transition vers le bio.
08:05Donc, ça veut dire que pendant plusieurs années,
08:07l'exploitation, elle va être moins rentable,
08:11elle va moins rapporter au couple
08:13et donc qu'il faut l'intégrer
08:14au modèle économique.
08:17Comment ça fonctionne ?
08:18Exactement.
08:19Chez FEV, on fait très attention,
08:20on construit avec les porteurs du projet,
08:22et on surveille beaucoup
08:23les modèles économiques,
08:24les prisionnels.
08:26On demande à ce qu'il se fasse
08:28accompagner par des acteurs.
08:29Aujourd'hui, dans le monde agricole,
08:29il y a déjà plein d'acteurs
08:30qui accompagnent des agriculteurs
08:31sur leur installation,
08:33sur leur modèle économique.
08:35Donc, nous, on demande
08:35à ce qu'il se fasse accompagner
08:36par un de ces acteurs-là.
08:39Aujourd'hui, la transition en bio
08:42va de quelques mois à quelques années,
08:45selon le type d'exploitation.
08:46Donc, il faut prévoir cette transition
08:47dans le prisionnel.
08:49Mais ça veut dire qu'elle va continuer
08:52de produire l'exploitation,
08:54même si elle n'est pas encore en bio
08:55et donc commencer à rapporter de l'argent ?
08:58Vous acceptez qu'il y ait une période
08:59de transition, en quelque sorte ?
09:00Exactement.
09:01On accorde une période de transition.
09:04On laisse à peu près 4-5 ans
09:05à l'agriculteur pour faire sa transition
09:07dans les meilleures conditions,
09:09pour qu'il lui laisse le temps aussi
09:11de trouver les débouchés,
09:12de transformer son exploitation
09:14et ses circuits de distribution.
09:15Alors, c'est sans doute un peu trop tôt
09:17pour répondre à ma question
09:18puisque Fev n'a que 5 ans d'existence.
09:21Mais est-ce qu'il y a des gens
09:23qui finalement se disent
09:24« Ce métier est dur
09:26et il n'est pas pour moi ? »
09:29Non, on n'a pas eu aujourd'hui
09:30vraiment de changement de pompée,
09:33de direction.
09:34Évidemment, quand les agriculteurs s'installent,
09:36ce n'est pas tout rose
09:37dès le premier jour.
09:38Il y a beaucoup de travail,
09:40il y a beaucoup de charges de travail
09:41à prendre en compte dès le départ.
09:42Il peut y avoir des moments difficiles,
09:45mais on est là aussi
09:46pour accompagner les agriculteurs
09:47dans ces moments
09:48qui peuvent être un peu plus critiques,
09:50soit financièrement,
09:51soit personnels,
09:52etc.
09:53Il peut y avoir beaucoup de problèmes
09:54sur l'installation.
09:55Ça veut dire que ce n'est pas seulement
09:56de l'argent que vous prêtez ?
09:57Il y a un rôle de conseil aussi,
09:59d'accompagnateur ?
10:01On ne va pas dire du conseil,
10:02mais on a plutôt un rôle de soutien.
10:03On a une équipe chez Fev
10:04qui est dédiée au suivi
10:06post-installation des fermes,
10:08qui reste en contact
10:09avec les agriculteurs
10:10pour animer un réseau,
10:12pour faire le lien
10:15entre les investisseurs
10:16et les agriculteurs.
10:18C'est très important
10:18d'essayer de recréer ce lien,
10:19de montrer ce qui se passe
10:20dans les fermes.
10:21Tous les investisseurs de Fev
10:22peuvent intégrer des groupes
10:23WhatsApp et tout ça,
10:24où il y a aussi des agriculteurs,
10:26où tout le monde peut échanger
10:26et vraiment refaire le lien.
10:30En ce moment,
10:30on fait tel moisson
10:31à tel endroit,
10:32il se passe ça sur telle ferme,
10:34etc.
10:35Un dernier mot,
10:36il nous reste un peu moins
10:36d'une minute.
10:37J'ai vu que Fev était labellisé.
10:39FinanSol,
10:39c'est quoi ce label ?
10:40C'est un label
10:41qui est de la finance solidaire
10:43qui permet de justifier
10:44qu'on a une juste répartition
10:50dans notre foncière
10:51de tous les acteurs
10:52et une gestion
10:54qui est la plus durable
10:55et la plus solidaire possible.
10:57Merci beaucoup,
10:58Maxime Plasmens
10:59et à bientôt
11:00sur Bsmart4Change.
11:02C'est l'heure du débat
11:03de ce Smart Impact.
11:04On va se demander
11:04comment rendre
11:06le recyclage du plastique
11:08plus efficace.
11:09C'est le débat
11:16de ce Smart Impact.
11:17On parle recyclage,
11:18recyclage du plastique
11:20et je vous présente
11:21mes invités
11:21ici à Saint-Béliou.
11:22Bonjour.
11:23Bonjour.
11:23Bienvenue.
11:24Vous êtes coordinatrice
11:25de la chaire COPAC
11:26à la Fondation AgroParisTech
11:27et Paul D'Otremont,
11:28bonjour.
11:29Bonjour.
11:29Bienvenue à vous aussi,
11:30responsable de la recherche tech
11:31chez Stifel.
11:33On va présenter en quelques mots
11:36cette chaire COPAC
11:37ici à Saint-Béliou.
11:38Quelle est son ambition ?
11:39Qu'est-ce qu'elle propose,
11:40cette chaire ?
11:41La chaire COPAC
11:41est une chaire partenariale
11:43de recherche
11:44qui a pour mission
11:45de réduire l'impact environnemental
11:47de la filière emballage.
11:48Et donc, pour cela,
11:50nos chercheurs,
11:50enseignants, chercheurs,
11:51doctorants d'agro-partie,
11:53qu'Inraie,
11:53Université Montpellier,
11:55mènent des travaux
11:57afin de réduire cet impact.
11:59Donc, on est vraiment
12:00sur la recherche
12:01et d'ailleurs,
12:01on va parler ensemble
12:02d'un certain nombre
12:03de projets que vous menez.
12:04Stifel, c'est une banque d'affaires,
12:05c'est ça ?
12:06Tout à fait,
12:06une banque d'affaires américaine
12:07axée sur les secteurs,
12:10je dirais,
12:11croissance,
12:12innovation.
12:13Donc, nous,
12:14notre objectif,
12:15c'est vraiment de soutenir
12:16les acteurs
12:17les plus prometteurs
12:18notamment en contribuant
12:20à leur financement
12:21et en les accompagnant.
12:22Et donc,
12:23vous vous occupez
12:23de la recherche tech,
12:25donc les technologies
12:26de recyclage,
12:27c'est un domaine
12:28vibronnant en quelque sorte.
12:31Il y a vraiment
12:32beaucoup d'initiatives,
12:33beaucoup de projets,
12:34beaucoup de startups
12:34à ausculter
12:36ou à accompagner ?
12:37Tout à fait.
12:38Alors, il y a
12:39beaucoup de choses
12:40qui se passent
12:40dans le recyclage.
12:42Aujourd'hui,
12:42il y a deux grandes familles
12:43dans le recyclage.
12:43Il y a le recyclage mécanique
12:45sur le plan industriel
12:46qui est vraiment
12:47on broie,
12:50on fond
12:50et on reproduit
12:51du plastique.
12:52Et ensuite,
12:52la deuxième grande famille,
12:53c'est le recyclage chimique
12:55qui, lui,
12:56va changer la nature
12:57du déchet plastique
12:58pour en refaire
12:59justement un plastique
13:01de qualité vierge.
13:02Aujourd'hui,
13:03le recyclage mécanique,
13:04c'est la quasi-totalité
13:06des capacités
13:07de recyclage.
13:08Donc,
13:08c'est une technologie
13:09qui est très mature
13:10dans laquelle il y a encore
13:11un peu de place
13:11pour l'innovation.
13:13Mais c'est vrai
13:13que le gros de l'innovation,
13:15je dirais,
13:15est concentré sur le recyclage chimique
13:16qui sont des sociétés
13:17beaucoup plus jeunes
13:18et qui, elles,
13:19justement,
13:19ont besoin d'être soutenues
13:21sur le plan
13:22de la réglementation
13:24mais aussi sur le plan financier
13:25pour mettre à l'échelle
13:26leurs différentes technologies.
13:28Le recyclage chimique
13:30ici à Saint-Béliou,
13:31ça fait partie
13:32des pistes,
13:33j'imagine,
13:34de recherche
13:34de la Charcopaque ?
13:36Non,
13:37on ne travaille pas
13:38sur le recyclage chimique.
13:39Nous,
13:39on est plus focalisé
13:40sur la partie éco-conception
13:42et sur la partie
13:43traitement en fin de vie.
13:45On essaie de développer
13:46le recyclage organique
13:48qui est une troisième petite famille
13:50pour certains types
13:52de plastiques.
13:52C'est quoi le recyclage organique ?
13:54Le recyclage organique
13:55concerne uniquement
13:56les plastiques qui sont biosourcés
13:58par leur origine
14:00et biodégradables
14:01en fin de vie
14:02qui sont également,
14:04ça se traduit,
14:05les plastiques certifiés
14:06compostables.
14:07Alors,
14:07c'est ça.
14:08Peut-être que moi,
14:09je n'ai pas bien compris.
14:10Je pensais que le plastique
14:12certifié compostable,
14:13on était dans une logique
14:15de recyclage chimique.
14:17Donc,
14:17c'est deux choses différentes.
14:18C'est quoi ?
14:18Parce que,
14:19quand je lis,
14:20pardon,
14:20mais quand je lis
14:21plastique compostable,
14:23je n'y crois pas,
14:24moi,
14:24comme consommateur.
14:25Donc,
14:25ça peut vraiment
14:26marcher,
14:26ça ?
14:27Oui,
14:28ça marche,
14:29mais ça n'étend pas non plus
14:30en fait cette confiance
14:31un peu biaisée
14:33des consommateurs
14:34parce qu'il y a
14:34beaucoup de problématiques
14:35aujourd'hui
14:36avec les plastiques
14:37compostables.
14:38Déjà,
14:38nous,
14:39on a mené
14:39des expérimentations
14:40uniquement sur des plastiques
14:42qui sont certifiés
14:43compostables
14:43pour voir
14:44leur biodégradabilité
14:46en fin de vie
14:47sur un site
14:48de compostage industriel
14:49et donc,
14:50cela ne marchait pas très bien.
14:51Mais aujourd'hui,
14:52il y a cette confusion
14:53entre plastique conventionnel
14:55qui est un plastique
14:56qui n'a pas la propriété finale
15:00de se biodégrader
15:01et les plastiques
15:02qui sont réellement compostables
15:04qui peuvent se biodégrader
15:05très bien.
15:05Et eux,
15:06ça fonctionne ?
15:07Ça fonctionne.
15:08En combien de temps ?
15:08Et donc,
15:09c'est pour là qu'on est là.
15:10En combien de temps ?
15:11En combien de temps ?
15:12Ça fonctionne en trois mois.
15:14La biodégradabilité,
15:15il y a plusieurs phases
15:16du compostage industriel
15:17et donc,
15:19c'est la fonction
15:19et ça se biodégrade.
15:20Il y a des normes
15:21en fait en vigueur
15:22qui encadrent justement
15:24cette biodégradabilité
15:25et ils respectent bien les normes.
15:27Alors,
15:27si on a voulu
15:28vous inviter
15:29à voir ce débat,
15:30c'est qu'il y a ce constat
15:32que fait l'ADEME,
15:33notamment,
15:34constat sur la France,
15:35sur le recyclage
15:36des bouteilles plastiques
15:37qui est passé
15:38de plus de 59%
15:40en 2021
15:42à 55%
15:43en 2023.
15:44Donc,
15:44on est dans une tendance
15:46baissière
15:47en voir si elle continue ou pas.
15:48Et puis,
15:49il y a aussi
15:49cette directive européenne
15:51qui est intéressante
15:52sur les emballages plastiques,
15:53pas seulement les bouteilles,
15:54les emballages
15:55qui préconisent
15:56de les recycler
15:56à 55%
15:57d'ici 2030.
15:58Et alors là,
15:59on était en 2021,
16:01là aussi,
16:01les chiffres ont dû évoluer
16:02à 23%.
16:03Donc,
16:04il y a encore
16:04beaucoup de travail.
16:05Est-ce que vous diriez,
16:07Paul,
16:08de Fremont,
16:08qu'on est dans un recul
16:12ou qu'il y a quelque chose
16:13qui dysfonctionne
16:15dans notre filière
16:15de recyclage plastique
16:16aujourd'hui ?
16:17Je ne dirais pas
16:18qu'on est dans un recul
16:19parce que beaucoup de choses
16:20sont faites
16:20à tous les niveaux
16:22de la filière.
16:22Au niveau de la collecte,
16:23du tri,
16:25des technologies de recyclage
16:27comme des grandes enseignes.
16:28Il y a des choses
16:28qui sont faites
16:29à chaque niveau.
16:30Il faut les souligner.
16:31Et la réglementation
16:32mise en place,
16:34vous citiez cette loi
16:35sur les emballages
16:36et les déchets emballages
16:36qui va être effective
16:38à partir de août
16:392026
16:40va quand même
16:42soutenir.
16:44C'est un aiguillon.
16:45Évidemment,
16:46qui donne un cap
16:47très clair
16:48et surtout pour la première fois
16:49au niveau européen.
16:50Donc ça,
16:50c'est quand même
16:50très important.
16:52Je ne dirais pas
16:53qu'on est en recul.
16:55Maintenant,
16:56il y a quand même
16:56beaucoup de défis
16:57à relever.
16:59Comment ça se fait
17:00qu'on ait baissé
17:01entre 2021 et 2023 ?
17:04Ça peut être...
17:04Sur les bouteilles.
17:06Sur les bouteilles,
17:07il y a beaucoup
17:08d'explications
17:09déjà le recyclage.
17:12Une bouteille de PET
17:13recyclée,
17:14par exemple,
17:14parce que les bouteilles
17:14sont en PET
17:15est plus chère à produire
17:16qu'une bouteille
17:17de PET vierge.
17:18Vous avez des contraintes
17:18économiques.
17:20Le recyclage mécanique
17:21subit aussi
17:22quelques contraintes.
17:23On en parlait
17:24tout à l'heure
17:24avec ici
17:25de décontamination.
17:27En fait,
17:28il y a beaucoup
17:28de contraintes
17:29liées aux déchets
17:30plastiques
17:31pour le recyclage
17:31mécanique.
17:32Vous devez avoir
17:32des bouteilles
17:33qui soient par exemple
17:33de la même couleur,
17:35qui n'aient pas
17:35de résidu alimentaire,
17:36qui soient du même plastique,
17:38de même
17:38composition.
17:41Tout ça
17:41est quand même
17:42difficile
17:43à certains moments.
17:45C'est la raison
17:46pour laquelle
17:46le recyclage chimique
17:47peut être très prometteur
17:48parce que lui,
17:48ça franchit
17:48de toutes ces contraintes.
17:50Mais aujourd'hui,
17:51on est dans un entre-deux
17:52où on essaye
17:53quand même
17:54d'avancer,
17:54de progresser.
17:56Comme je vous le disais,
17:57il y a quand même
17:58beaucoup d'enjeux
17:59et de défis à relever.
18:01Évidemment,
18:02il y en a
18:02et il y en aura
18:04encore plus.
18:04De cette façon,
18:05c'est intéressant
18:05de regarder
18:07la pression
18:08des consommateurs.
18:09Je vous disais tout à l'heure,
18:10moi comme consommateur,
18:11j'ai des doutes sur…
18:12Vous m'avez rassuré.
18:13Mais par exemple,
18:14ce que Badois a fait
18:15sur la couleur
18:16de ces bouteilles,
18:17qui avaient des bouteilles vertes,
18:19des bouteilles rouges,
18:20etc.,
18:20c'est impossible
18:22ou très compliqué
18:23de recycler
18:24le plastique coloré
18:25ou est-ce que la recherche
18:26permet d'avancer
18:27là-dedans aussi ?
18:29Non,
18:30ce n'est pas impossible,
18:31mais la recherche
18:31permet d'avancer là-dedans.
18:33Et c'est vrai
18:33qu'aujourd'hui,
18:34c'est les bouteilles
18:35en POT transparentes
18:36qui sont les meilleurs recyclés
18:37et c'est pour ça
18:38qu'on va vers cette voie-là
18:39d'éco-conception.
18:41Et je me permets
18:42juste d'ajouter
18:42pour les consommateurs
18:43que les industriels
18:45s'adaptent également
18:46au choix
18:47des consommateurs
18:49et on voit
18:49de plus en plus
18:50qu'il y a une tendance
18:51en augmentation
18:52des consommateurs
18:53d'acheter
18:54ou de valoriser
18:56en achat des produits
18:57qui sont éco-conçus
18:59ou moins
18:59qui peuvent être recyclables,
19:01qui ne peuvent pas
19:02être impactés
19:03par les coloris
19:04ou d'autres types
19:05de caractéristiques
19:07qui peuvent
19:07obstacler
19:09le recyclage.
19:11Donc,
19:11c'est là,
19:12c'est très important.
19:13Effectivement.
19:13Alors,
19:14on va essayer
19:15de prendre
19:15un certain nombre
19:16d'exemples.
19:16Alors,
19:16je commence avec vous
19:17et ici à Saint-Béliou
19:18sur des exemples
19:19de projets
19:20qui sont menés
19:20à la chair COPAQ.
19:21Je ne sais pas
19:21ce qu'il y a derrière,
19:22mais les noms
19:23m'ont beaucoup plu,
19:23le projet Océan
19:24ou le projet Likène.
19:25Et duquel vous voulez parler ?
19:27On commence par lequel ?
19:28On commence par le projet Likène.
19:30Alors,
19:30c'est quoi le projet Likène ?
19:31Ce sont juste
19:32des noms de codes
19:33entre nous
19:34que finalement...
19:35Ça marche bien
19:35puisque ça aiguise
19:37ma curiosité.
19:38Allons-y.
19:38Oui,
19:39exactement.
19:39Donc,
19:39nous,
19:40dans le projet Likène,
19:41comme déjà dit,
19:42on est sur l'étape
19:43d'éco-conception
19:43et traitement
19:44en fond de vie.
19:45Sur le projet Likène,
19:46on essaie
19:47d'étudier
19:48au plus près
19:50l'approche
19:50du réemploi.
19:52Du réemploi ?
19:53Du réemploi
19:54des emballages
19:54et notamment
19:55les emballages
19:56qui sont utilisés
19:57dans les circuits
19:57de distribution
19:58et de logistique
20:00dans les transports
20:01et de voir
20:02si on peut se débarrasser
20:03des emballages
20:03qui sont à usage unique,
20:05utilisés qu'une fois
20:06et puis jetés
20:06et les remplacer
20:08par des emballages
20:09réemployables.
20:10Est-ce qu'il y a des entreprises
20:12qui sont partenaires
20:13de la chaire Copac ?
20:14C'est-à-dire
20:14qu'ils se disent
20:15« Ok, là,
20:16on a un débouché potentiel
20:17et on va mettre
20:18de l'argent,
20:18aider les chercheurs
20:20à avancer. »
20:21Oui, sur ce projet-là,
20:23on travaille beaucoup
20:24avec Steph,
20:25qui est un très grand groupe,
20:27même à l'échelle européenne,
20:28très connu,
20:29un groupe spécialisé
20:30dans la chaîne
20:30du froid
20:31en logistique.
20:33Et donc,
20:34ils sont devenus
20:35mécènes de la chaire,
20:36ils en font des donations,
20:37particulièrement pour le développement
20:38de ce projet,
20:39parce qu'ils sont impactés
20:40par l'utilisation
20:41des emballages
20:42secondaires et tercières,
20:44et donc de voir
20:45quelles alternatives
20:47cela pourrait avoir.
20:48Sur le recyclage chimique
20:50dont vous parliez,
20:51Paul de Tromont,
20:51qu'est-ce qu'il y a
20:52comme vous deviez
20:53faire ressortir là
20:54une technologie
20:55ou une initiative
20:56ou un projet
20:57qui vous semble
20:57particulièrement prometteur
20:59ou emblématique
21:00de ce que
21:01la recherche permet ?
21:03Je pense que
21:04la technologie
21:05la plus,
21:06enfin,
21:06une des plus prometteuses
21:07aujourd'hui,
21:08c'est celle de la société
21:09française Kerbios,
21:10qui est basée
21:11à Clermont-Ferrand.
21:13Et que nous,
21:14Stifel,
21:15nous avons accompagné
21:16à plusieurs reprises,
21:18ils ont une technologie
21:19qui est extrêmement efficace
21:21à base d'enzymes.
21:23C'est-à-dire que,
21:24alors évidemment,
21:24je schématise un,
21:25mais...
21:25Oui,
21:26mais ça tombe bien
21:26parce que comme ça,
21:27je vais comprendre.
21:28L'idée,
21:29c'est de...
21:29Alors,
21:29ils sont spécialisés
21:30sur le PET,
21:31mais on prend le déchet PET,
21:32on le met dans des cuves
21:33avec de l'eau
21:34et des enzymes,
21:35et des enzymes
21:36propriétaires de Kerbios,
21:37en fait,
21:37déconstruisent le PET
21:39et il revient
21:41au monomère d'origine.
21:42Parce que le PET,
21:43c'est un assemblage
21:43de monomère.
21:44Et à partir de ça,
21:46on peut reconstruire du PET
21:47à l'infini
21:48de qualité vierge.
21:49Ça a le double avantage
21:51de s'affranchir
21:52des contraintes
21:53de purification
21:55de déchets plastiques.
21:57C'est-à-dire que,
21:57contrairement
21:58au recyclage mécanique,
22:00on peut adresser
22:01tout type de plastique.
22:02Je donne un exemple,
22:03les plastiques complexes,
22:04ce qu'on appelle
22:04des barquettes de jambon.
22:06L'opercule
22:07et le reste de la barquette
22:08vont être composés
22:09de deux plastiques différents.
22:10Donc,
22:10le recyclage mécanique
22:11ne pourra pas le recycler
22:12où il faudra
22:13un pré-traitement supplémentaire.
22:15Les bouteilles,
22:16vous en parliez,
22:17qui sont de différentes couleurs,
22:18rouge, verte,
22:20on ne peut pas les recycler.
22:21On peut,
22:22mais ça va,
22:23il faudra que ça soit
22:23des mêmes couleurs.
22:24du temps,
22:25de l'argent supplémentaire.
22:25Là,
22:26on peut s'affranchir
22:27toutes ces contraintes
22:28à partir du moment
22:29où c'est du PET.
22:30Et le deuxième point,
22:31c'est que le recyclage mécanique,
22:33malheureusement,
22:34le RPET qui en sort,
22:36se détériore au fur et à mesure
22:37des cycles.
22:37Parce qu'évidemment,
22:38il devient de plus en plus poreux.
22:40Là où avec du recyclage chimique,
22:42notamment avec la technologie
22:43de Fabulous,
22:44on viendrait à des produits
22:46qui sont de qualité vierge.
22:47En fait,
22:47une bouche,
22:48presque à l'infini.
22:49Merci beaucoup
22:50à tous les deux
22:51et à bientôt
22:51sur BeSmart for Change.
22:53On passe tout de suite
22:53à notre rubrique start-up
22:54où on va parler d'agriculture.
23:02Notre rubrique start-up
23:03et innovation tout de suite
23:04avec Alan Ousselio-Vireta
23:07qui est cofondateur
23:08d'ExoExperts.
23:10Bonjour,
23:10bienvenue.
23:11Vous l'avez créé
23:12en 2021
23:14avec Timothée Craig,
23:15Kaloyan Veselinov
23:16et Jing Mingguan.
23:17Et avec quelle idée ?
23:18C'était quoi le déclic ?
23:20Le déclic,
23:21il est assez simple.
23:22En fait,
23:22c'est sur le terrain.
23:23On s'est rendu compte
23:25qu'il y avait
23:25les experts fonciers agricoles
23:27qui,
23:27lorsqu'on avait des dégâts
23:28dans les champs,
23:29arpentaient les parcelles
23:30à pied pendant des heures
23:30et des heures
23:31et des heures
23:31et on s'est dit
23:32pourquoi pas apporter
23:34une solution
23:35qui permettrait
23:36de rendre le travail
23:37beaucoup plus facile
23:38et avec un meilleur
23:39débit de chantier.
23:40Et c'est là
23:40que l'idée
23:41d'ExoExperts est née,
23:42créer une solution
23:43de drone
23:43qui permet ensuite
23:45de cartographier
23:45les parcelles agricoles
23:46et de déterminer
23:47tout ce qui est dégâts,
23:48gibiers,
23:49climatiques
23:49et ensuite,
23:51on a découlé
23:51sur du conseil
23:52aux exploitants
23:53sur le même principe.
23:55L'entreprise,
23:56elle utilise ces drones
23:58qui permettent
23:59de cartographier.
23:59Il y a une caméra,
24:01j'imagine,
24:02embarquée à bord du drone
24:03mais ça permet aussi
24:04ensuite aux agriculteurs
24:05d'être plus précis
24:07dans leurs utilisations
24:08d'intrants,
24:09de produits chimiques,
24:10de pesticides,
24:11etc.
24:11Tout à fait,
24:13en fait,
24:13le drone multispectral
24:14notamment capte
24:16plusieurs radiations
24:18qu'on est pas capable
24:18de voir à l'œil nu
24:19et nous,
24:20avec nos modèles agronomiques
24:21qu'on a calqués par-dessus,
24:22ça nous permet de remonter
24:23à quel est l'état du blé,
24:25quelle est sa quantité
24:25de matière sèche,
24:27qu'est-ce qu'il a
24:28pour payer en azote,
24:29etc.
24:29Et donc,
24:30on en mesure après,
24:31pour dire à l'exploitant,
24:32globalement,
24:33ton blé,
24:33il en est là
24:34dans son cycle,
24:35il a tel retard,
24:36telle avance
24:36et donc,
24:37pour qu'il aille au bout,
24:38il faut lui ramener
24:38tant de produits
24:41un raisonnement moyen
24:42à la parcelle,
24:43empirique de dire
24:44je mets plus ou moins
24:45la même dose
24:45tous les ans.
24:46Donc,
24:46on s'adapte vraiment
24:47aux besoins de la plante
24:48cette année
24:49avec le retard qu'il a pris
24:50ou l'avance qu'il a pris
24:51pour maintenir
24:52la production de l'exploitant
24:53et une parcelle,
24:54bien sûr,
24:55elle est érogène
24:55donc on n'a pas
24:56le même besoin
24:57dans une zone
24:58à faible potentiel,
24:59à fort potentiel.
25:00Vous savez qu'on a
25:00des grosses parcelles
25:01en France,
25:01de plus en plus grosses
25:02mais on ne fait pas
25:03les mêmes rendements partout.
25:05Donc,
25:05l'idée,
25:05c'est vraiment d'optimiser,
25:06d'ajuster au plus près
25:07du besoin de la plante.
25:08Mais est-ce que c'est
25:09plus précis
25:10que des images satellites
25:10parce qu'il y avait déjà
25:11l'utilisation d'images satellites
25:12par les agriculteurs ?
25:14Tout à fait.
25:15Un des gros avantages
25:16c'est que typiquement
25:17vous avez une zone
25:17avec un faible potentiel
25:19voire où en fait
25:19la culture n'a pas poussé.
25:22L'avantage en drone
25:23c'est qu'on va avoir
25:23la résolution suffisante
25:24pour dire effectivement
25:25il n'y a pas de végétal.
25:27Et donc en fait,
25:27là,
25:28c'est même pas
25:28on va mettre une dose
25:29c'est que l'exploitant
25:29ne va mettre aucune dose.
25:31Il va mettre zéro unité du produit
25:34et ce sur toutes ses interventions.
25:36Donc globalement
25:37si l'exploitant
25:38par exemple cette année
25:38on a eu un hiver assez pluvieux
25:40on a beaucoup de zones
25:40dans les parcelles
25:41qui ont mouillé.
25:43Globalement
25:43c'est des zones
25:44qui vont sortir zéro quinto
25:45qui ont sorti zéro quinto
25:46du coup les moissons
25:47sont quasi achevés
25:48dans pas mal d'endroits.
25:49L'avantage c'est que l'exploitant
25:50sur les 7-8 interventions
25:51qu'il a fait dans son champ
25:52sur 8% de ses surfaces
25:54où il n'y avait rien
25:55il a mis zéro.
25:57Avec n'importe quelle autre solution
25:58qui n'a pas la résolution
25:59suffisante pour le voir
26:00ils auraient saucé
26:02en termes de produits
26:02parce que souvent
26:03ils pensent que c'est une zone
26:04qui est à rattraper
26:06alors qu'en fait
26:07c'est juste qu'il n'y a
26:07absolument rien dans cette zone.
26:09D'accord.
26:09Il y a une offre dédiée
26:10aux viticulteurs je crois
26:11en quoi elle se différencie ?
26:15Oui.
26:15Alors sur la vigne
26:16c'est un peu plus particulier
26:17c'est qu'en fait
26:19on va faire de l'arpentage RTK
26:20de manière à déterminer
26:23le rang de ligne
26:23et les contours de parcelles
26:26très précisément
26:26pour que les machines
26:27se repèrent toutes seules
26:30dans les vignes
26:30pour éviter qu'il y a
26:31des secs
26:32qui soient arrachés
26:33dans l'intervention
26:33et surtout pour que la machine
26:35quand elle arrive en bout
26:36de ligne
26:36elle arrête de traiter
26:37parce que vous savez
26:38qu'à chaque fois dans la vigne
26:39forcément il y a énormément
26:40de tournants
26:40et donc très souvent
26:41les exploitants traitent
26:42dans ce tournant
26:43alors qu'en fait
26:43ce n'est pas utile de traiter
26:45donc à chaque fois
26:46l'avantage c'est qu'à chaque tournant
26:47la machine d'elle-même
26:48va pouvoir couper son traitement.
26:50Donc là
26:50ce n'est pas tant d'ajuster
26:51par rapport aux besoins
26:52de la culture
26:52c'est plus qu'il y a
26:54beaucoup de tournants
26:55il y a beaucoup de zones
26:56où il ne faut pas traiter
26:57où nous
26:57forcément humainement
26:58c'est compliqué
26:59de pouvoir adapter ça
27:00là grâce à nos cartographies
27:01l'exploitant
27:02la machine va s'adapter
27:03toute seule
27:03s'aligner comme il faut
27:05sur les rangs
27:05arrêter de traiter
27:06quand elle a fini un rang
27:07lorsqu'elle tourne
27:08et qu'elle se remet droite
27:09pour rentrer dans le champ.
27:11L'avantage en termes écologiques
27:14avec moins d'intrants utilisés
27:15mais en termes financiers
27:16le retour sur investissement
27:17pour un exploitant
27:18c'est quoi ?
27:19C'est ça le gros avantage
27:20c'est globalement
27:21en moyenne
27:21un exploitant
27:22il va sortir
27:2230-40 euros de gare hectare
27:24après ça dépend de 8 parts
27:26il y a des exploitants
27:26qui partent de plus ou moins loin
27:27en termes de raisonnement
27:28donc ceux forcément
27:29qui mettaient la même dose
27:31tous les ans
27:31qui ne réfléchissent pas trop
27:33à la manière de fertiliser
27:35qui d'un coup
27:35se mettent à faire du drone
27:36et à moduler
27:37et optimiser tout
27:38les gars ils peuvent faire
27:38100 euros d'hectare de gain
27:41un gars qui déjà optimise tout
27:43est hyper fin
27:44hyper technique
27:45dans ce qu'il fait
27:45depuis 10 ans
27:46il a un super sol
27:48qui minéralise bien
27:49etc
27:49on va lui faire gagner
27:50mais c'est plus
27:51qu'on va le maintenir
27:52dans son niveau de potentiel
27:54plus de lui faire gagner
27:55énormément de l'hectare
27:56parce que le gars
27:57avait déjà une gestion
27:58extrêmement fine
27:59de son exploitation
28:00avec aussi une forme
28:02d'indépendance
28:03dans la fertilisation
28:04on peut dire ça
28:05quelques secondes
28:05l'émission de presse
28:06oui tout à fait
28:08globalement l'avantage
28:09c'est que l'agriculteur
28:10peut aussi acheter le drone
28:11et donc en fait
28:12dès qu'il veut mettre son engrais
28:13boum il déclenche son vol de drone
28:1424 heures après
28:15il a son conseil
28:16ça c'est une réactivité
28:17qu'on est capable de produire
28:18et que peu peuvent produire
28:20même avec des images satellitaires
28:21merci beaucoup
28:22Alan Ousselio-Vireta
28:25et bon vent
28:25à ExoExpert
28:27voilà c'est la fin
28:28de ce Smart Impact
28:29merci à toutes et à tous
28:30de votre fidélité
28:32à Bismarck for Change
28:33je vous dis à demain
28:34salut
28:34merci à tous
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