- 08/07/2025
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00:00Allez, on passe à la table ronde.
00:02Je sens que tu trépignes d'impatience.
00:04Le chronomètre surtout, oui.
00:05Oui, je sais.
00:06Avec Laetitia Moron, directrice accessibilité SSF Réseau.
00:10Damien Brossot, directeur de l'engagement chez Okinéa.
00:16On a également Isabelle Soura, déléguée interministérielle à l'accessibilité.
00:23Et également Alan Underwood, directeur général des services.
00:29Chez Taxi G7.
00:31Hakim Aresli, champion paralympique de CSF, membre de cette équipe de France.
00:36Collaborateur à corps en tant que réceptionniste au Pullman Paris Tour Eiffel, tout de même.
00:41Et puis on a également oublié peut-être Thibaut Deltras qui doit venir.
00:48C'est ça, c'est bien ça, voilà.
00:49Directeur marketing, innovation et appel d'offres Île-de-France chez Groupe Keolis.
00:54Est-ce qu'on est au complet ?
00:56Et on est au grand complet, on va juste excuser Alexandra Barrier de la DIJOP, la direction interministérielle aux Jeux Olympiques et Paralympiques,
01:05qui devait être parmi nous mais qui s'excuse puisqu'elle a un petit souci de santé.
01:10Et elle aurait bien aimé être parmi nous.
01:12Et nous aussi, on aurait bien aimé.
01:14Et on a aussi Guillaume Van Ressel, pardon, de la Direction Générale de l'Aviation Civile, n'importe quoi.
01:20Tout à fait, adjoint au chef du Bureau des Passagers Aériens, la Direction Générale de l'Aviation Civile, la DGAC.
01:27Alors on va essayer de trouver de la place pour tout le monde.
01:29Peut-être ajouter...
01:30Moi je vais rester debout.
01:31Oui, toi tu restes debout, d'accord.
01:33Il y a une petite place, sinon on peut être à 4 normalement sur voie.
01:36Voilà, parfait.
01:37Même elle me fait peur cette dame.
01:41Ah c'est pour ça.
01:42Bon allez, je te laisse gérer cette table ronde, Anthony.
01:46Thibaut, je suggère de changer avec toi.
01:49C'est une bonne idée.
01:50Bon, alors les amis, vous êtes très nombreux, très nombreuses.
01:53Merci beaucoup.
01:54On va essayer d'être...
01:55Enfin, je vais essayer d'être plus synthétique parce que celui qui parle le trop, c'est moi.
01:59Les Jeux Olympiques et Paralympiques, c'était un enjeu pour chacune et chacun d'entre vous.
02:03à différents titres, à différents rôles, à différentes raisons et pour différentes raisons.
02:10Je vais commencer par ma gauche.
02:11Tu l'as bien cherché.
02:13Laetitia Moron, SNCF Réseau, directrice de l'accessibilité.
02:15Tu étais là aussi l'année dernière sur Catmi.
02:18Tu avais des enjeux, notamment celui de l'ancien service qui était chez SNCF, qu'on connaît tous sous Accès Plus,
02:26qui a dû se transformer du fait notamment de l'ouverture à la concurrence et de la restructuration ici du groupe SNCF.
02:32Tu m'arrêtes si je dis une bêtise.
02:35Effectivement, on a lancé en janvier 2024.
02:38C'était avant les Jeux et c'était une obligation dans le cadre de la loi d'orientation des mobilités,
02:43le service assist en gare qui a été développé et qui est exploité par SNCF Gare et Connexion.
02:49Et l'enjeu, c'était de lancer service, de rassembler 16 ou 17 centres de relations clients
02:56qu'on avait précédemment pour les réservations d'assistance accessibilité.
03:00Et quelques chiffres sur la partie Jeux olympiques.
03:04On a eu 29 000, pratiquement 30 000 réservations de prestations d'assistance.
03:10Et sur la partie paralympique, 12 000 avec un taux de satisfaction de 97% pour assist en gare.
03:17Assist en gare qui est le nouveau service qu'on peut réserver directement dans son parcours sur SNCF Connect par exemple,
03:23qui est l'application du groupe SNCF.
03:25Alors, assist en gare, c'est effectivement non pas le service en gare, s'il est aussi opéré par gare et connexion,
03:30mais c'est bien la plateforme de réservation, que ce soit au téléphone ou sur le web,
03:36avec sur la partie pour le distributeur SNCF Connect, un lien direct qui renseigne la majeure partie des informations du voyage
03:44de la personne pour réserver ses prestations d'assistance.
03:47Avec un nouveau délai pour réserver, garantie 24 heures, contrairement à 48 heures auparavant, si là aussi je ne me trompe pas.
03:55Alors, le délai c'était effectivement 48 heures, avec un passage demandé à 24 heures en juin 2023,
04:03dans le cadre de la mise en oeuvre du droit européen des voyageurs ferroviaires.
04:08Et TGV était passé en fait, alors c'est un peu passé inaperçu malheureusement,
04:12mais était passé à 24 heures dès octobre 2022.
04:15Thibaut Deltraz, juste à ta gauche, qui est directeur marketing et des appels d'offres de Keolis, Île-de-France.
04:25Thibaut, j'ai envie qu'on revienne sur les enjeux.
04:29Alors Jean-Christophe Comban les a rappelés tout à l'heure, Marie aussi.
04:33Mais toi, pour ainsi dire, on peut dire que tu avais les mains dans le cambouis
04:37pour la production de l'intervention de Keolis sur les Jeux olympiques et paralympiques.
04:43Déjà, qu'est-ce qu'avec tes équipes, vous avez dû faire ?
04:48Comment vous êtes préparé pour les Jeux ?
04:51Et c'était quoi les gros enjeux, les gros risques aussi pour toi et tes équipes ?
04:56Oui, alors bonjour à tous.
04:57Sur la partie Île-de-France des Jeux olympiques,
05:02parce que Keolis a contribué aux JO sur la totalité du territoire français,
05:06nous, on a eu deux missions principalement,
05:09le transport des athlètes et le transport des spectateurs en situation de handicap.
05:14Le transport des personnes en situation de handicap,
05:17c'est un métier dont Marie et Jean-Christophe ont déjà parlé,
05:20qui est connu chez Keolis, qu'on a l'habitude de faire.
05:23En revanche, transporter des athlètes, c'était quelque chose de complètement inédit.
05:26Et l'héritage principal des Jeux pour nous, en Île-de-France,
05:31on a mobilisé 1200 conducteurs sur la période Jeux olympiques et paralympiques.
05:37C'est considérable.
05:38On a mobilisé un peu plus de 500 personnes autour de ces conducteurs
05:41pour faire fonctionner un réseau de la taille du réseau de bus de Rennes,
05:45pour donner quelques éléments de comparaison,
05:48et un réseau de la taille de celui de Rennes,
05:50mais qu'on changeait toutes les nuits,
05:51parce que toutes les nuits, il fallait refaire la production.
05:54Justement, pardonne-moi de t'interrompre,
05:55mais quand on a préparé cette table,
05:58tu me disais que justement le moment de la nuit,
06:01c'était un moment de sensibilisation très particulier pour tes équipes, tes chauffeurs.
06:05Oui, alors la première chose à retenir,
06:08c'est qu'on a fait venir des gens de toute l'Île-de-France
06:10qui ont, pendant les Jeux olympiques,
06:12fait quelque chose qui n'était pas leur métier de base,
06:15et notamment en lien avec la connaissance du handicap,
06:18on sait très bien que si on n'est pas en contact direct
06:20avec les besoins spécifiques du voyageur,
06:22on a moins confiance des contraintes de voyage qu'il peut rencontrer.
06:27Or là, on a des mainteneurs qui sont venus préparer les véhicules la nuit
06:30pour le service du lendemain,
06:33et on avait notamment sur les Jeux paralympiques
06:35un élément totalement exceptionnel,
06:37puisque sur demande d'Île-de-France Mobilité,
06:40et avec le soutien de la DGITM,
06:43on a fait homologuer des véhicules
06:44pour six emplacements usagés en fauteuil roulant.
06:48C'est un type de véhicule qui n'existe pas sur le marché aujourd'hui,
06:50mais grâce au JO, on a réussi à obtenir un régime d'exception.
06:55Et pour pallier une éventuelle panne de la palette
06:59qui permet d'accéder au véhicule,
07:01on devait contrôler toutes les nuits
07:04que le véhicule partait avec une rampe d'accès amovible.
07:07Et donc il y a des personnes qui travaillent chez Keolis de très longue date,
07:10mais qui ne travaillent pas en lien direct avec la clientèle en situation de handicap,
07:15dont la mission a été de bien veiller à la présence de la palette,
07:19parce que si la palette n'est pas présente à bord,
07:21eh bien on n'avait pas la capacité de prendre en charge les para-athlètes.
07:26Il y avait d'autres paramètres tout bêtes,
07:27mais pour les véhicules qui n'étaient pas climatisés,
07:30il fallait penser à les ventiler la nuit pour les rafraîchir quand il faisait chaud.
07:34Et en fait, ça a été une opportunité exceptionnelle pour nous
07:37de sensibiliser un maximum de nos salariés aux spécificités du handicap.
07:43Et on essaye dorénavant d'entretenir cette sensibilisation
07:47pour que ça se traduise dans le quotidien,
07:49en dehors des JO, sur les réseaux qu'on exploite classiquement au quotidien.
07:53Alors, madame la déléguée Isabelle Saurat,
07:54ne t'en fais pas, je ne t'oublie pas.
07:56Je vais juste te donner plutôt des mots de conclusion.
08:01Je vais aller sur l'autre canapé, enfin virtuellement.
08:04Je vais m'adresser à Damien Brosseau,
08:11qui est directeur de l'engagement chez Okinéa.
08:15Toi, de ton côté, tout à l'heure, Martin parlait de ce travail de transformation,
08:20notamment sur le village olympique et paralympique.
08:23Ça ne s'est pas limité qu'à ça, votre intervention chez Okinéa,
08:26puisque vous avez aussi accompagné Accor, par exemple,
08:29pour avoir tout un dispositif à destination des athlètes.
08:35Quels ont été, vous, vos objectifs et les engagements de l'entreprise ?
08:41Comment vous êtes arrivés à atteindre les objectifs que vous étiez fixés ?
08:46Ou peut-être que vous ne les avez pas atteints.
08:49Alors, évidemment, bonjour à toutes et à tous.
08:52Désolée, je le brille.
08:53C'est de ne pas passer à côté de cet événement olympique et d'être central,
09:01sachant que l'inclusion était déjà quelque chose d'évident.
09:05Et une démarche sur laquelle nous, on a participé de prime abord
09:09avec un partenariat d'innovation pour une signalétique multisensurielle et inclusive
09:13avec la Solidéo.
09:16Donc, c'est montrer l'exemplarité de 8 PME en France
09:19qui ont œuvré pour fournir une signalétique
09:24et donc répondre aux besoins de se repérer et de s'orienter.
09:27Donc, c'était l'enjeu, c'était de re-questionner nos bases,
09:29puisque en étant inventeur de la signalétique sonore
09:33pour permettre aux personnes aveugles de traverser la rue en sécurité,
09:36il y a 30 ans, il fallait quand même pouvoir se re-questionner,
09:41retourner à l'usager.
09:42Donc, ça, c'était une première évidence, c'était de candidater à cet appel d'offres
09:45qu'on a évidemment remporté.
09:48Alors, je dis évidemment parce qu'on y a mis énormément d'énergie
09:50en poussant tous les retranchements autour du questionnement
09:54des besoins profonds des usagers.
09:56Et puis, évidemment, accompagner nos clients,
09:58dont le groupe Accor fait partie, mais aussi la SNCF,
10:01en renforçant l'accessibilité en gare,
10:03en renforçant les points de contact d'usagers.
10:07Et donc, particulièrement, une action qui nous a paru importante,
10:10c'est de fournir cette télécommande qui permet le déclenchement
10:14des dispositifs sonores à nos principaux points de contact,
10:18que sont évidemment la SNCF et Accor,
10:20en fournissant cette télécommande pour qu'aucun usager n'ait à payer,
10:24finalement, pour savoir si le feu est vert ou rouge,
10:28donc usager essentiellement aveugle ou malvoyant,
10:31et aussi pour pouvoir s'orienter en gare directement avec le système de balise sonore
10:35et de guidage au sol.
10:37Donc, nos enjeux, ils étaient évidents et on a su, je trouve,
10:41accompagner de bout en bout tout au long de la chaîne.
10:44Aki Mareski, toi, athlète paralympique, collaborateur chez Accor,
10:49les Jeux, évidemment, ils avaient une double saveur pour toi,
10:53puis cette finale que vous nous avez fait vivre avec tes copains au pied de la Tour Eiffel,
10:57c'est complètement fou, ce moment.
11:01Raconte-nous un peu comment tu as vécu ces Jeux,
11:05comment tu les as préparés,
11:06comment Accor aussi a été important dans ton parcours de préparation.
11:12Bonjour tout le monde, bienvenue chez Accor.
11:15Bien sûr, cette finale, elle est un peu dure à décrire en quelques mots,
11:21je vais essayer de ne pas trop m'attarder,
11:24mais déjà, l'affiche, en fait, c'était France-Argentine,
11:30ça rappelle à tout le monde, je pense, une finale plutôt décevante,
11:34d'ailleurs, qu'on a perdue.
11:36Mais cette fois-ci, on l'a gagnée,
11:40on l'a gagnée de la même manière, c'est-à-dire au tir au but.
11:44Alors, les sensations, sincèrement, c'était un mélange de sentiments,
11:48joie, bonheur, fierté, surtout,
11:50d'avoir fait ça avec les copains, comme tu dis,
11:54mais d'avoir offert ce spectacle à tous les Français
11:56qui étaient sur place, qui étaient derrière leur télévision aussi,
12:00puisqu'on avait vraiment beaucoup, beaucoup de spectateurs.
12:04Accor, je suis très, très chanceux d'être collaborateur à Accor.
12:08Ce n'est pas parce que je suis ici que je le dis,
12:10je le dis à tout endroit, chanceux,
12:14parce que Accor m'a accompagné dans ma préparation.
12:17Il faut savoir que pour aller taquiner des équipes de haut niveau,
12:22il faut une préparation, une haute préparation,
12:26une très forte préparation.
12:28On s'entraînait beaucoup, on se préparait beaucoup,
12:31on avait énormément de déplacements.
12:34Juste pour vous donner un ordre d'idée,
12:35j'avais 7 à 8 entraînements par semaine l'année dernière.
12:40Donc autant vous dire, Accor m'a laissé vraiment le temps de réaliser ça,
12:45en sachant qu'à la fin du mois, j'avais mon salaire.
12:49Donc il y avait cette sérénité, finalement,
12:51qui est ultra importante pour un athlète de haut niveau.
12:55Voilà, la sérénité dans la préparation.
12:58Donc voilà, comment Accor a contribué,
13:01en tout cas pour moi, pour ma part, à cette médaille.
13:04Et encore une fois, je peux utiliser tous les mots du monde,
13:09mais je n'arriverai jamais à exprimer ce que j'ai ressenti,
13:12ce qu'on a tous ressenti sous la dame de fer ce 7 septembre 2024.
13:19Également, sur le viage des athlètes,
13:22Accor a été quand même là aussi au rendez-vous.
13:25Ils ont créé des hôtels pour les athlètes.
13:28Il fallait tout inventer.
13:29Et c'est ça aussi qui a été un enjeu,
13:32plus qu'un enjeu d'ailleurs, un gros défi à relever.
13:35Bien sûr. En fait, même au-delà de ça,
13:39c'est-à-dire qu'on a beaucoup travaillé à sensibiliser nos collaborateurs
13:43à l'accueil des personnes porteuses de handicap,
13:46à l'accueil tout court, qui, bien évidemment,
13:48ils sont déjà professionnels,
13:50parce que c'est le cœur du métier, c'est l'accueil.
13:53Et on tient en fait à recevoir tout le monde,
13:58c'est-à-dire valide, invalide.
14:00On savait qu'on allait recevoir le monde entier
14:02et tout le monde s'est préparé à son niveau
14:05pour être à la hauteur de cet événement.
14:08Et ça a continué, comme tu l'as dit, dans le village.
14:11On avait vraiment tout le confort nécessaire, je pense,
14:15pour passer une quinzaine de jours
14:17et pour être serein et performant.
14:20Et voilà. Donc, merci, merci encore.
14:24J'en profite pour saluer, là aussi, une ex-ministre,
14:29Fadila Akatavi, qui nous a rejoint.
14:31Bonjour à toi, Fadila.
14:32Merci d'être parmi nous.
14:35On peut évidemment la remercier et l'applaudir
14:37pour se rendre disponible.
14:42Et je pense qu'elle nous dira quelques mots tout à l'heure
14:44pour raconter l'importance, ou pas, pour elle d'être là.
14:47Alain Underwood, directeur général des services G7.
14:53Tout à l'heure, avec Armand-Joseph Foudin,
14:55on a parlé du dispositif 1000Taxi.
14:58Vous en avez pris votre part avec 650 véhicules
15:00pour un investissement de 30 millions, disait-il.
15:04Au quotidien, ça a été quoi les défis
15:06que vous avez essayé de relever ?
15:09Déjà, est-ce que vous étiez prêt à temps ?
15:11Et est-ce que ça a fonctionné, ou c'est un peu déceptif,
15:16de votre point de vue ?
15:18D'abord, c'était une grande fierté de travailler
15:22sur l'organisation des Jeux Olympiques.
15:24On n'a pas souvent l'opportunité, peut-être une fois
15:26dans son existence, d'accueillir les Jeux Olympiques
15:28dans son pays, dans son bassin de résidence,
15:31dans son bassin de travail.
15:33Et l'ensemble des équipes s'est mobilisée,
15:35mais aussi les chauffeurs de taxi.
15:36Il faut savoir que nous, on travaille beaucoup
15:38avec des chauffeurs indépendants, ils ont accueilli
15:40l'organisation de l'événement avec, on va dire,
15:45efficacité et professionnalisme, et on a pu travailler
15:47bien en amont.
15:48On a constitué des groupes de travail, à la fois
15:51avec les pouvoirs publics, avec des associations,
15:54avec des usagers en situation de handicap,
15:56avec des constructeurs, des transformateurs,
15:58pour identifier des points d'amélioration.
16:00On en a vu beaucoup, on a renforcé chez nous,
16:03au sein de l'application G7, l'accessibilité de l'application,
16:07avec le voice-over, en intégrant, par exemple,
16:10les lieux de prise en charge accessibles.
16:12Donc, on a des équipes qui ont circulé sur la totalité
16:15des sites olympiques et paralympiques pour identifier,
16:19avec des usagers en fauteuil roulant ou en situation
16:22d'autres handicaps, pour identifier les parcours
16:26les plus adéquats.
16:28On a également, avec l'humain, qui est toujours au cœur
16:30de nos process, formé la totalité des chauffeurs,
16:33à la fois sur les différents types de handicap,
16:34mais aussi sur la prise en charge des passagers
16:37accompagnés de chiens guides ou de chiens d'assistance,
16:40sur la prise en charge des passagers en fauteuil roulant,
16:42transférables ou non transférables,
16:45ce qui nous a permis, finalement,
16:46de nous préparer en amont.
16:49Les chauffeurs ont joué le jeu aussi,
16:51puisqu'ils se sont mobilisés pendant la période
16:53des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques.
16:55Ils étaient présents, et donc, on a pu accompagner
16:57à la fois les Franciliens, mais aussi tous les visiteurs
17:02pendant la période des JO et des Jeux paralympiques
17:05jusqu'au 10 septembre.
17:08Guillaume Van Ressel, je vais faire un petit parallèle
17:11entre vous et Laetitia Moron.
17:13Parce que vous, vous êtes à la DGAC,
17:16la Direction Générale de l'Aviation Civile.
17:18Évidemment, il y avait un enjeu,
17:19parce qu'on accueillait le monde
17:20à travers nos différents aéroports,
17:24mais pas qu'en avion, en train également.
17:27Laetitia Moron, d'abord.
17:29Il y avait un enjeu de ton côté,
17:32avec SNCF Réseau et les équipes
17:35de l'Aéroport de Paris, ADP.
17:37Tu peux nous recontextualiser
17:40ce qu'étaient ces difficultés ?
17:42Oui, il y avait un sujet qui est
17:44l'intermodalité entre le train et l'avion,
17:50à Roissy-Charles-de-Gaulle.
17:52Et ce qui a été mis en place
17:53entre les équipes d'ADP
17:54et les équipes de gare et connexion,
17:57c'est en fait une solution
17:58avec le prestataire qui s'occupe
18:00de l'assistance à la gare
18:02et qui a accompagné le client
18:04de sa descente du train
18:06jusqu'à l'embarquement dans l'aéroport,
18:10jusqu'à la porte d'embarquement.
18:11Et ça, ça fait gagner à chaque client
18:1330 minutes sur son temps de parcours
18:15entre la descente du train
18:17et l'arrivée à la porte d'embarquement.
18:19Est-ce qu'on l'a gardé, ça ?
18:21Est-ce que c'était juste pour les jeux
18:22ou c'est encore valable aujourd'hui ?
18:24Ça, on l'a gardé.
18:25Ça, à ma connaissance, on l'a gardé.
18:26Eh bien, bravo.
18:28Guillaume Van Ressel,
18:29direction générale de l'accessibilité.
18:32C'est trop facile,
18:33c'est la journée de l'accessibilité.
18:34On n'a pas encore embauché, Guillaume.
18:36Mais je m'occupe aussi de l'accessibilité.
18:38De l'aviation civile, pardon.
18:40Alors, ce que disait Laetitia,
18:42je pense que vous, évidemment,
18:44vous vous en félicitez,
18:45mais vous aviez d'autres défis,
18:47comme par exemple,
18:48quand on a discuté de cette table ronde,
18:51vous me parliez des taux de remplissage d'avions,
18:54l'appareil où il y a un seuil
18:56qu'on ne peut pas dépasser
18:57sur le nombre de personnes à mobilité réduite
18:59que l'on peut prendre à bord.
19:00Vous aviez ça.
19:02Puis vous aviez les enjeux au sol.
19:05Vos défis, ils étaient grands.
19:06Il y avait énormément de défis.
19:08Donc on avait des défis
19:09qui étaient liés effectivement aux Jeux olympiques.
19:11Et puis en même temps,
19:11on en a profité.
19:12On a profité de cette phase de Jeux olympiques
19:15où énormément de portes étaient ouvertes
19:16pour essayer également, en fait,
19:19d'améliorer l'accessibilité
19:23et ne pas se cantonner, en fait,
19:25à un certain nombre de mesures,
19:27peut-être mesures phares
19:28qui étaient prévues dans les textes,
19:29etc., etc.,
19:30qui étaient brandies,
19:31mais d'aller beaucoup plus loin.
19:32Donc effectivement,
19:33on a essayé de pousser le curseur
19:37le plus lointain possible.
19:39Et donc il y a eu cette mesure,
19:40par exemple,
19:41qui était relativement emblématique
19:43de la possibilité pour une personne à mobilité réduite
19:48de conserver son fauteuil personnel.
19:50Donc elle arrive à l'aéroport
19:51avec son fauteuil personnel.
19:51Vous vouliez m'attribuer, mais pas du tout.
19:54Mais ça, c'est vraiment une oeuvre collective.
19:56Exactement.
19:57Moi, je ne sais pas,
19:57mais c'était un an avant les JO, par exemple.
20:00Il y avait une délégation de sportifs
20:02qui avait été bloquée
20:03et qui était en correspondance.
20:05Donc qui arrivait d'un pays d'Orient,
20:08je ne suis plus d'Asie,
20:08et qui était sur des fauteuils
20:10qui n'étaient pas les leurs
20:11et qui étaient en escale,
20:12une escale ratée, relativement longue.
20:15Dégradation de leur fauteuil,
20:16ensuite, à l'arrivée,
20:16je ne sais plus, c'était à Bordeaux,
20:17je crois, un truc comme ça.
20:18Et donc on se dit,
20:19bon, là, il faut faire quelque chose.
20:20Et c'était avec les équipes d'Air France.
20:22Donc c'était Antoine Vigario
20:23qui a fait énormément de choses
20:24dans le cadre des JO olympiques
20:26sur le site de Charles de Gaulle.
20:34Et je suis désolé,
20:36je voulais m'exprimer en acronyme,
20:38mais je vais essayer de...
20:39Vous alliez dire CDG, c'est ça ?
20:41Et donc, on était là-dessus,
20:45on en a profité véritablement
20:47pour mettre en place des procédures.
20:48Et puis c'est une procédure
20:49qui est difficile là-dessus,
20:51parce qu'effectivement,
20:51il faut que la compagnie aérienne
20:52communique vis-à-vis
20:53de la personne à mobilité réduite
20:55qu'elle peut conserver son siège.
20:57Ensuite, que cette personne-là,
20:58en fait, aille jusqu'à la porte de l'avion.
21:01À la porte de l'avion,
21:02son siège va être pris
21:03et va être descendu.
21:04Ensuite, c'est les handlers,
21:05donc les manipulateurs,
21:07les gens qui font des opérations au sol
21:08qui vont le monter dans la soute.
21:09Et pendant ce temps-là,
21:10en fait, la personne à mobilité réduite,
21:12elle va être mise sur ce qu'on appelle
21:13une chaise de transfert
21:14et elle va être déplacée
21:15et mise, en fait, à sa place,
21:16installée à sa place.
21:17Et bon, ensuite,
21:18avec d'autres éléments, etc., etc.
21:21Et donc, c'est un processus
21:22qui est extrêmement complexe
21:23et qui doit être géré
21:24à l'arrivée comme au départ.
21:26Par exemple, il y avait des codes.
21:27Les codes n'existaient pas.
21:27Les codes, en fait,
21:28donc les codes bagages,
21:30quand on vous met un tag
21:31et un bagage,
21:31enfin, un tag sur votre bagage,
21:33ce code, en fait,
21:34n'existait pas
21:34pour la conservation du siège.
21:36Donc Air France, par exemple,
21:38l'a créée et l'a déposée
21:39donc auprès d'IATA
21:41qui gère,
21:41donc c'est l'organisme,
21:42en fait, qui gère
21:43les transports internationaux.
21:44Donc c'est un code
21:44pour quoi ?
21:45Bagages fragiles ?
21:46Voilà, c'est ça.
21:47C'est un code de bagages
21:47parce qu'il faut savoir,
21:49en fait, que...
21:50Alors, je suis absolument désolé,
21:51j'en suis le premier désolé,
21:52mais que le siège,
21:53le fauteuil roulant
21:53est considéré
21:54comme un bagage encombrant.
21:56Oui, ben, les personnes
21:57handicapées aussi, parfois.
21:58J'espère.
21:59Mais voilà.
22:00Mais donc,
22:01c'est également,
22:02c'est quand même
22:06de dire qu'une personne
22:07peut conserver un siège
22:08qui est en fait
22:09considéré maintenant
22:11comme un effet personnel
22:12dès lors qu'on...
22:13Voilà.
22:13Mais il y a la même chose,
22:14en fait, par exemple,
22:14pour les chiens.
22:15Je pense, voilà,
22:15je vois votre chien.
22:16Justement, j'allais y venir
22:16parce qu'il y a quand même
22:18eu des sujets,
22:18notamment avec notre collègue
22:19Timothée Adolphe
22:20qui a quand même eu
22:23une réponse totalement lunaire
22:24de la part de la compagnie
22:25EasyJet,
22:26et on va la nommer
22:26parce que je pense que depuis,
22:29les choses ont peut-être changé,
22:30mais c'était quand même
22:31assez lunaire
22:32comme réponse
22:33qui lui avait été faite
22:34par le service de réservation.
22:36Alors, effectivement,
22:37alors, c'était la même chose.
22:40Donc, c'était
22:40le service de réservation.
22:43Enfin, on lui réserve,
22:44en fait, une place,
22:47en fait, sur un vol intérieur,
22:48donc, avec son chien.
22:50Ce qu'il faut savoir,
22:51c'est que les chiens d'assistance
22:52en France
22:53sont des chiens
22:54qui sont formés
22:55par des écoles
22:57qui sont propriétés
22:59d'une association
23:00de chiens guides,
23:03etc., etc.
23:03Donc, chiens d'assistance.
23:04Il n'y a pas que les chiens
23:05d'assistance qui sont concernés.
23:06Et donc, la France possède
23:07peut-être un des meilleurs
23:08systèmes en Europe,
23:10voire dans le monde,
23:11en fait,
23:11de formation des chiens
23:13et de suivi,
23:17en fait,
23:17tout au long de la vie
23:17du chien.
23:19Et donc, dans ce cas-là,
23:20en fait,
23:20véritablement,
23:21le chien est parfaitement apte
23:24à prendre un avion.
23:25Et EasyJet refuse
23:27Timothée Adolphe,
23:28mais sans lui donner
23:29de réponse.
23:30Voilà.
23:30En disant,
23:31mais non,
23:31de toute façon,
23:32on ne prend pas les chiens.
23:33Alors là,
23:33je voudrais remercier Air France
23:34qui l'a pris au pied de vie.
23:35Il a pu voyager ensuite
23:36sur Air France
23:37sans aucun problème.
23:38Mais cette réponse
23:40était absolument incroyable.
23:41Et tout de suite,
23:42donc nous,
23:42en fait,
23:42ce qu'on a fait,
23:42c'est qu'on a saisi
23:43le PDG d'EasyJet.
23:45Le PDG,
23:45il ne savait même pas
23:46ce qui s'était passé.
23:47Le problème,
23:47c'est que c'était une procédure
23:48directement,
23:50EasyJet,
23:51qui,
23:51effectivement,
23:52prévoyait,
23:52en fait,
23:52quasiment de refuser les chiens.
23:54Parce que c'est une entreprise
23:55anglaise d'origine ?
23:56Parce que l'Angleterre
23:58est assez stricte
23:59en la matière.
24:00Je pense qu'effectivement,
24:01il y avait plusieurs problèmes,
24:02plusieurs problématiques,
24:03mais notamment,
24:03en fait,
24:04une problématique
24:04qui était liée
24:05à la norme britannique
24:07compte tenu du fait
24:07qu'en gros,
24:08on n'a pas de standard
24:09de ce qu'est un chien d'assistance
24:10et que dans certains pays,
24:12on peut soi-même
24:12former son chien
24:13et lui mettre un label,
24:15notamment dans les pays
24:16du nord de l'Europe.
24:18Et donc,
24:19dans ce cas-là,
24:19on peut avoir des problèmes,
24:20effectivement,
24:21avec un chien
24:21qui monte dans un avion,
24:22qui se met à hurler à la mort,
24:23qui se met à faire ses besoins,
24:26etc.,
24:26et puis en même temps,
24:27avec des gens
24:27qui voyagent
24:28avec leur chien domestique
24:29et qui lui mettent
24:30un label
24:31chien guide,
24:33donc chien d'assistance.
24:34Donc,
24:34ce truc-là,
24:35en fait,
24:35ça ne va pas
24:35et dans un avion,
24:36on est obligé,
24:37en fait,
24:37d'appliquer un certain nombre
24:39de règles
24:39et de réglementations.
24:41Et donc,
24:41on a une réglementation britannique
24:43qui, effectivement,
24:43était une réglementation
24:44qui était extrêmement,
24:46et qui est encore,
24:48même si apparemment,
24:49elle est en voie d'assouplissement,
24:50mais qui est relativement stricte.
24:53Et donc,
24:53effectivement,
24:54EasyJet l'avait appliqué.
24:55Le problème,
24:56c'est qu'on était hors Brexit.
24:58Pardon,
24:58je complique les choses.
24:59On était hors Brexit
25:00et normalement,
25:01en fait,
25:01c'était la réglementation européenne
25:03qui s'appliquait.
25:04Et là,
25:05en fait,
25:05le voyage se faisait
25:06sur EasyJet,
25:06mais la branche autrichienne
25:07d'EasyJet.
25:08Donc,
25:08normalement,
25:09voilà.
25:11Bon,
25:11on n'en finit plus.
25:12Voilà.
25:14Et donc,
25:15bon,
25:15là-dessus,
25:15EasyJet a été confondu.
25:17Mais bon,
25:18c'est une question
25:19et un problème,
25:19en fait.
25:19Le tout,
25:20c'est que maintenant,
25:20les choses ne devraient plus
25:22se passer comme ça.
25:23En tout cas,
25:24vous y veillez
25:25avec votre bureau.
25:26ça se passe beaucoup mieux.
25:27Actuellement,
25:27il y a un groupe de travail
25:28au niveau européen
25:29pour définir
25:32ce qu'est un chien d'assistance,
25:33pour trouver,
25:34en fait,
25:34des normes communes.
25:35Je pense qu'on va arriver
25:36au niveau européen
25:37à une...
25:39Donc,
25:39j'y participe,
25:40mais on va essayer...
25:41Enfin,
25:42on va peu à peu,
25:43en fait,
25:43vers une espèce
25:44de labellisation du chien
25:45et de système à la française
25:46qui existe aussi
25:46en Italie ou en Espagne,
25:48avec un système
25:49qui est relativement robuste
25:50de formation,
25:51en fait,
25:51de formation du chien,
25:53voilà,
25:54et de qualité,
25:54enfin,
25:55voilà,
25:55du chien d'assistance.
25:56En parlant de groupe de travail,
25:57je vais me tourner vers Isabelle Saurat,
25:59Madame la déléguée
26:00interministérielle
26:00de l'accessibilité.
26:02Forcément,
26:03ce sujet-là,
26:05Isabelle,
26:06ça te parle,
26:07le groupe de travail,
26:08parce qu'on en a eu un
26:09sur les Jeux olympiques
26:10et paralympiques
26:11en préparation,
26:12le groupe d'experts d'usage.
26:13quand on a préparé
26:15cette table ronde,
26:17on discutait
26:18notamment
26:18de ce groupe
26:19d'experts d'usage,
26:20mais surtout quelque chose
26:21qui, de ton point de vue
26:22tient à cœur,
26:23c'est qu'est-ce qu'on va garder
26:24de tous.
26:24Oui, merci de me donner
26:28la parole aujourd'hui.
26:31Moi, effectivement,
26:32je ne vais pas tellement
26:33vous raconter ce que j'ai fait
26:34pendant les IOP,
26:36parce que c'est vous tous
26:38autour de cette table
26:40qui avez fait beaucoup.
26:41Moi, je suis vraiment là
26:42pour regarder ce qu'on va
26:44pouvoir regarder.
26:46Un certain nombre de mesures
26:47qui ont été mises en œuvre
26:49pour les IOP
26:50sont conservées après
26:53ou même vont surtout
26:54être déployées.
26:55Donc, pour la SNCF,
26:58vous avez donné l'exemple
27:00de ce qui va être
27:00conservé après,
27:03mais je pense que c'est
27:04la même chose
27:05pour Keolis
27:06ou pour la G7.
27:10Ce que je veux dire par là,
27:11c'est qu'il me semble important
27:12que non seulement
27:13on conserve
27:14ce qu'on a appris
27:15parce que ça a marché,
27:17mais aussi qu'on le déploie
27:18sur tous les territoires
27:19nationaux
27:20parce que même s'il y a eu
27:22pas mal de territoires
27:23GOP,
27:25ce n'est pas tout le monde
27:26qui a pu être touché.
27:28Donc, ça,
27:28c'est la première chose.
27:29Deuxième,
27:30c'est que c'est ce qu'on a
27:31essayé de faire
27:31au moment du comité
27:33interministériel
27:34du handicap
27:34qui a eu lieu
27:35le 6 mars,
27:36c'est reprendre
27:37toutes les mesures
27:38en particulier
27:38dans le secteur
27:40des transports
27:41pour voir comment
27:42elles pouvaient être
27:43approfondies,
27:44déployées,
27:45pour qu'on allait continuer.
27:47Il y a d'autres mesures
27:49qui sont plus transversales.
27:52Tu mentionnais
27:53la question
27:53des groupes
27:54d'experts d'usage.
27:56Donc,
27:56tous ceux
27:56qui ont participé
27:57à ce groupe
27:58d'experts d'usage
27:59qui était piloté
28:00par Alexandra Barrier
28:01à la Dijop,
28:04ont dit
28:05à quel point
28:05c'était important
28:06d'avoir été embarqué
28:07le plus tôt possible
28:09pour que chacun,
28:11en fonction
28:12de son handicap,
28:13puisse dire
28:13ça marche
28:14ou ça marche pas,
28:16puisse dire
28:16comment on trouve
28:17une solution
28:18satisfaisante
28:19pour l'ensemble
28:20des personnes
28:22en situation
28:23de handicap
28:24puisqu'on le sait tous,
28:25il y a des fois
28:25il peut y avoir
28:26des contradictions
28:27pas toujours faciles
28:27à régler.
28:30L'idée qu'on a
28:31et qu'on a défendue
28:32et qu'on a présentée
28:33au comité interministériel
28:35du handicap
28:35le 6 mars,
28:37c'est que
28:38cet exemple
28:42des groupes
28:42d'experts d'usage,
28:43on essaie
28:44d'en avoir partout,
28:45sur tous les projets
28:47évidemment
28:48sur les projets
28:49à partir du moment
28:50où ils sont
28:50une certaine taille
28:51donc certains
28:52en ont déjà
28:53sur les rénovations
28:55d'immeubles
28:56par exemple
28:56mais y compris
28:58des projets,
28:58des projets,
28:59des grands projets
28:59événementiels,
29:01on pourrait avoir
29:01des groupes
29:02d'experts d'usage
29:03pour les préparer
29:03de façon à ce que
29:06dès l'origine,
29:08dès le départ,
29:09on ait à cœur
29:10d'avoir une conception
29:12universelle
29:13du projet
29:15et qu'on tente
29:17comme ça
29:17vers l'accessibilité
29:18universelle.
29:21Il me semble
29:21que ça c'est vraiment
29:22le plus important
29:24donc dans ce fameux
29:25comité interministériel
29:26on a évoqué
29:27le groupe d'experts
29:29d'usage,
29:31l'événementiel aussi
29:32parce que
29:34les JOP
29:35ça a quand même
29:35été un summum
29:36en matière
29:37d'événements
29:37puisque
29:38le stade
29:40dans lequel
29:41le SESIFOOT
29:43a si bien réellement
29:44réussi
29:45était quand même
29:46un stade éphémère
29:47on était quand même
29:48dans de l'événementiel
29:48et donc
29:49on a beaucoup appris
29:51en matière
29:51d'événementiel
29:52on est allé au-delà
29:54de la réglementation
29:56pour que les choses
29:57soient beaucoup plus
29:58accessibles
29:58et ce que fait
30:00aujourd'hui
30:00Alexandra Barrier
30:01c'est essayer
30:03de recueillir
30:04tout ce qui a été fait
30:05pour en faire
30:06un guide
30:06de l'événementiel
30:08d'abord évidemment
30:09pour les grands événements
30:10sportifs
30:10qui sont devant nous
30:12et moi je me rajoute
30:13ma petite graine
30:15en disant
30:15oui mais pas que
30:16et je voudrais
30:17que ce guide
30:19puisse être
30:20à la disposition
30:21de tous les élus
30:23sur le territoire national
30:24et des collectivités locales
30:26ce qui fait que
30:26chaque fois
30:27qu'on veut organiser
30:28un événement
30:28on puisse profiter
30:30de ce savoir-faire
30:31Pedro et Florian
30:32de Paris 2024
30:33sont dans la salle
30:34et d'ailleurs
30:34je les ai salus
30:35qui travaillent
30:35sur justement
30:36le plan
30:36dont tu parles
30:38pardon je t'ai interrompu
30:44mais tu peux poursuivre
30:45non mais moi
30:47ça m'allait très bien
30:48je pensais que tu
30:49c'était pour rebondir
30:51ce que tu venais de dire
30:52les saluer
30:53et puis tu peux poursuivre
30:55moi je bois
30:56merci
30:57donc en fait
30:59nous avons besoin
31:01de nous appuyer
31:03sur ce qui s'est passé
31:04ce qu'on a réussi
31:05ensemble
31:06au moment
31:07de ces jeux
31:08parce que pour moi
31:09ça a été un accélérateur
31:11ça a été un accélérateur
31:13dans les transports
31:14mais ça a été aussi
31:15un accélérateur
31:16dans l'expérience spectateur
31:18on a découvert
31:20alors évidemment
31:21quand on était derrière
31:22l'écran de France Télévisions
31:23je pense qu'on n'avait jamais vu
31:24autant de compétitions
31:25décrites
31:27et en particulier
31:28sur le
31:29sur le parasport
31:31donc il y a vraiment
31:33le côté expérience spectateur
31:35la façon dont on accède
31:36au stade
31:37la façon dont
31:39dans le stade
31:40les familles
31:41les amis
31:42peuvent être ensemble
31:43et les personnes
31:44en situation de handicap
31:45et en particulier
31:46les personnes à mobilité réduite
31:48ne sont pas isolées
31:50donc tout ça pour dire
31:51que cet accélérateur
31:52il faut qu'on s'appuie dessus
31:53pour déployer
31:55partout sur le territoire
31:57d'autant qu'on a
31:58quelques échéances
31:59à venir
32:00et donc
32:01certains d'entre vous
32:02auront à vivre
32:03deux JO
32:04dans leur vie
32:07puisque finalement
32:09alors moi j'en ai
32:10ça serait mon deuxième
32:10j'imaginais
32:11la Kimara Esqui
32:12faire du C6 ski
32:12alors moi qui suis
32:16une des plus anciennes
32:18j'avais fait Albertville
32:19et donc les JO de Paris
32:22et donc
32:22certains après avoir fait
32:24les JO de Paris
32:25auront la plaisir
32:26de faire les Alpes
32:272030 je pense
32:29Damien Brousseau
32:30vous allez accompagner
32:32vous allez continuer
32:33d'accompagner
32:34l'accessibilité
32:35avec
32:35au Kinéa
32:36les séchéances sportives
32:38sont des catalyseurs
32:40pour vous ?
32:42évidemment
32:43évidemment
32:44ça motive toute l'équipe
32:46à requestionner
32:48les standards
32:48qui existent
32:49qui sont en fait
32:50des minimums
32:51mais si on en revient
32:52aux besoins
32:53de tout et à chacun
32:54dans un événement sportif
32:55mais dans une ville
32:56dans un espace urbain
32:57c'est bien se repérer
32:59et s'orienter
33:00qui est finalement
33:00pas tant un luxe
33:02que ça
33:02la parenthèse événementielle
33:05vient cristalliser
33:06évidemment
33:06un certain nombre
33:07d'occurrences élevées
33:10de personnes
33:10en situation de handicap
33:11et c'est en ça
33:12très pertinent
33:13et très intéressant
33:14puisque ça vient
33:15saturer des concepts
33:16par effet de foule
33:18et ça vient
33:19amener aussi
33:20il faut le dire
33:21un peu de stress
33:22et donc des réactions humaines
33:24qui vont
33:24aller à l'essentiel
33:26et donc
33:27quand on se questionne
33:28en termes de conception
33:29effectivement
33:30avec de la co-conception
33:32je crois que
33:34la solidéo
33:35a été assez exemplaire
33:36aussi
33:36sur l'aménagement
33:37du village des athlètes
33:38en faisant venir
33:39et nous dans le groupement
33:40on a fait venir
33:41énormément
33:42de typologies
33:43de personnes
33:44avec des besoins
33:45très différents
33:46y compris des besoins
33:47qu'on n'adressait pas
33:48en tant qu'auquinaire
33:49et donc
33:50le rien
33:52rien pour nous
33:53sans nous
33:53était une évidence
33:55à tel point
33:56qu'on l'a cristallisé
33:56sous le format
33:57d'un comité sensoriel
33:59on a vraiment
34:00irrigué
34:01les études urbaines
34:02le repérage
34:03et l'orientation
34:04dans le milieu urbain
34:05d'éléments sensoriels
34:07comme des essences
34:08d'arbres
34:08mais aussi
34:10la perception
34:10de la scène
34:11avec l'humidité de l'air
34:12des choses assez profondes
34:13et puis la signalétique
34:15est venue
34:15finalement sublimer
34:16cette partie là
34:18alors on est très nombreux
34:19sur cette table ronde
34:20mais parce que l'enjeu
34:22veut aussi
34:22qu'il y ait beaucoup
34:23de choses à dire
34:24et beaucoup de personnes
34:25à interroger
34:25je vais vous laisser
34:27un dernier tour de table
34:29pour dire très rapidement
34:31la chose dont vous êtes
34:32là
34:33ou le plus fier
34:33respectivement
34:35Laetitia
34:36sur
34:39c'est bon j'ai mis quoi
34:39sur
34:40ce dont on est plus fier
34:41sur les Jeux Olympiques
34:42c'est
34:42on s'était engagé
34:44à répondre
34:45à 100%
34:46des demandes
34:47de prestations
34:47d'assistance
34:48qu'elles soient réservées
34:48ou qu'elles soient
34:49en spontané
34:50et cette réponse
34:52à 100%
34:52des demandes
34:53de prestations
34:53d'assistance
34:54a été réalisée
34:55et la deuxième chose
34:57dont on est le plus fier
34:58c'est que ça fait
34:59des années
35:00qu'on a investi
35:00dans les gares
35:01pour améliorer
35:02l'accessibilité
35:02et les Jeux
35:04ont permis
35:05de mettre
35:05en exergue
35:06et je crois
35:07que c'est Sandra
35:08qu'on a parlé tout à l'heure
35:09la nécessité
35:10de la maintenance
35:10et on est maintenant
35:12en bonne voie
35:12d'avoir tous les
35:13références essentielles
35:14qui vont bien
35:14pour maintenir
35:15les équipements
35:15d'accessibilité
35:16également peut-être
35:18Axeo
35:18avec tous les agents
35:20en contact
35:21des passagers
35:22alors Axeo
35:23effectivement
35:24on a eu un partenariat
35:25avec Axeo
35:26à l'occasion des Jeux
35:27qui permet
35:28à tous les agents
35:29en contact
35:29avec la clientèle
35:30que ce soit en gare
35:31ou à bord
35:32et quand je dis en gare
35:33ce sont aussi les agents
35:34de la sécurité ferroviaire
35:35de pouvoir entrer
35:37en contact rapidement
35:38avec un interprète
35:39en langue des signes
35:41face à un client
35:41qui en a besoin
35:42et le recours
35:43d'expérience
35:43que l'on a de ça
35:44c'est
35:45même s'il n'y a pas
35:47des volumes énormes
35:48d'utilisation
35:48de la solution
35:49c'est une véritable
35:50réassurance
35:51pour les clients
35:52sourds
35:53parce qu'il n'y a rien
35:55de plus perturbant
35:55que de voir tout le monde
35:57courir en tous les sens
35:57dans une gare
35:58et de ne pas avoir
35:59l'infos
36:00ce qu'est-ce qui est en train
36:00de se passer
36:00Thibaut Daltraz
36:01moi je pense
36:04qu'il y a deux choses
36:04dont on est très fiers
36:05la première
36:06c'est d'avoir
36:06Jean-Christophe le disait
36:08tout à l'heure
36:09un petit peu
36:09d'avoir remis
36:10les différentes fragilités
36:13on est un transport public
36:14donc on est là
36:15pour notamment
36:16permettre à ceux
36:17qui sont les plus fragiles
36:18de notre société
36:19de se déplacer
36:19qu'on n'a pas
36:20soit d'argent
36:21ou qu'on a des difficultés
36:23à obtenir le permis
36:24de conduire
36:25ou qui sont concernés
36:26par une forme de handicap
36:27on est là pour leur apporter
36:28une solution de déplacement
36:29ça a été dit tout à l'heure
36:30et les jeux
36:33ont été une formidable occasion
36:34de remettre
36:35les différentes fragilités
36:37le handicap
36:38mais pas seulement
36:38au coeur
36:40de nos préoccupations
36:42du quotidien
36:42pour transporter
36:43nos voyageurs
36:44et la deuxième chose
36:46que je trouve
36:46très marquante
36:48c'est qu'il y a
36:49énormément
36:49nous on a commencé
36:50à travailler sur les jeux
36:5115 mois avant
36:52le 26 juillet 2024
36:53et il y avait quasiment
36:55dans chaque phrase
36:56de nos échanges
36:57avec les différents
36:58interlocuteurs
36:59il y avait le mot
36:59impossible
37:00et au final
37:01les choses se sont résorbées
37:03certaines plus rapidement
37:04que d'autres
37:04mais je parlais tout à l'heure
37:06de l'homologation
37:08des véhicules
37:086 UFR
37:10c'était quelque chose
37:11qui était complètement
37:12inimaginable
37:13dans un monde normal
37:14et qu'on a réussi
37:14à faire
37:15alors ok
37:16seulement pour les jeux
37:17mais on a aussi
37:19montré que si on savait
37:20le faire pour deux quinzaines
37:21potentiellement
37:22on pouvait obtenir
37:23des améliorations
37:24et des avancées concrètes
37:25de manière pérenne
37:27ne serait-ce que pour avoir
37:28les bonnes cartes grises
37:29sur les véhicules
37:30assurer les bons véhicules
37:31et les faire rouler en règle
37:33oui
37:33évidemment
37:34ça c'est quand même
37:35des défis administratifs
37:36et c'est là où
37:37peut-être on retrouve
37:38un peu les limites
37:38exactement
37:39auxquelles on se confronte
37:40sur des compétitions
37:41comme celle-ci
37:42merci
37:43Isabelle Sora
37:44le respect de ta fonction
37:45me contraint
37:46à te donner
37:46la parole
37:47en dernière
37:48pardon
37:50pardon
37:54Hakim
37:55tu
37:56qu'est-ce
37:57par ton titre
37:58évidemment
37:59ne triche pas
38:00de quoi es-tu
38:01le plus fier
38:02j'étais en train
38:03de réfléchir
38:04sur le C6 ski
38:05mais on ira ensemble
38:06avec un ballon au bout
38:08non non fier
38:11vraiment fier
38:12peut-être juste
38:13je dirais deux trois trucs
38:14la première
38:16bien évidemment
38:17c'est la performance
38:18sportive
38:19mais on avait
38:21on avait deux enjeux
38:22en fait
38:22dans cette
38:23en allant au jeu
38:25il y a la performance
38:26sportive
38:27mais il y a aussi
38:27cette responsabilité
38:29sociétale
38:30qu'on avait
38:31qui était finalement
38:32de changer le regard
38:33sur les personnes
38:34porteuses de handicap
38:34en passant
38:36par de la performance
38:36en montrant
38:37des aptitudes
38:38en montrant
38:38qu'on pouvait faire
38:41plein de choses
38:42malgré la situation
38:43de handicap
38:44et je pense que
38:45c'était un enjeu
38:46qui
38:47qui était réussi
38:49aussi
38:50parce que
38:50jusqu'à
38:51jusqu'à là
38:52pas beaucoup
38:54de personnes
38:54connaissaient
38:55le CC foot
38:55alors que là
38:56on en parle
38:57pas beaucoup
38:58de personnes
38:58connaissaient
38:59la Boutia
38:59grâce à Aurélie
39:00je pense que
39:01tout le monde
39:01sait aujourd'hui
39:02c'est quoi
39:02la Boutia
39:03en fait
39:04les gens
39:05les français
39:05ont vu
39:06des athlètes
39:07d'abord
39:07et on a réussi
39:09je pense
39:09lors de ces jeux
39:10à reléguer
39:11le handicap
39:12vraiment
39:13loin
39:14loin derrière
39:15et la dernière
39:17chose en fait
39:17la dernière chose
39:19ma fierté
39:20elle porte sur
39:20tous ceux
39:21qui ont participé
39:22justement
39:22à la réussite
39:23de ces jeux
39:23la plupart
39:24sont là
39:25devant
39:26ou à côté
39:27de nous
39:27parce qu'on a su
39:29recevoir le monde
39:31on a su
39:32rendre accessible
39:33en fait
39:34nos lieux de vie
39:35nos lieux d'accueil
39:36au monde entier
39:37depuis le décollage
39:40des avions
39:40jusqu'à l'atterrissage
39:41passage aux hôtels
39:42et puis
39:43remettre
39:44tout ce monde là
39:45dans des avions
39:46pour rentrer
39:46chez eux
39:47donc voilà
39:48c'est ça
39:49ma fierté
39:50aujourd'hui
39:50je pense
39:51merci à Kim
39:52bravo
39:52en tout cas
39:53bravo
39:54pour ton parcours
39:55moi je vais te faire
39:59une confidence
40:00à Kim
40:00ma fierté
40:01en l'occurrence
40:01c'est les gars
40:02comme toi
40:03t'as un parcours
40:04qui force forcément
40:06l'admiration
40:07t'as une histoire
40:09de dingue
40:10que je vous invite
40:11à découvrir
40:12à regarder
40:12si vous connaissez pas
40:13trop le parcours
40:14de Kim
40:15Areski
40:15d'ailleurs en juin
40:16tu feras
40:17une TEDx
40:19avec d'autres personnes
40:20déficientes visuelles
40:22merci son agent
40:24est dans la salle
40:25et son livre
40:28à la rentrée
40:28et d'autant plus
40:31une fierté
40:32que moi
40:34si je vous livre
40:35quelque chose
40:36de très personnel
40:36je devais
40:37me qualifier
40:40pour les jeux
40:40et je me suis blessé
40:42et puis tout un tas
40:43de choses dans ma vie
40:44ont fait que je n'ai pas
40:45je n'ai pas pu me remettre
40:46en route pour aller
40:47faire ces jeux
40:47et bien quand il y a
40:48des parcours
40:49comme le tien
40:50qui sont là
40:51c'est aussi ça
40:51l'esprit de corps
40:52l'esprit de groupe
40:53et les équipes de France
40:53c'est que tu me donnes
40:55envie de continuer
40:56et j'espère
40:57que les jeux
40:58de leçons de geste
40:58on les fera ensemble
40:59voilà en tout cas
41:00ce que je voulais dire
41:01pour ma fierté
41:02donc merci
41:06parce que tu donnes
41:07l'envie aux autres
41:08et c'est ça qui est chouette
41:09tu veux me rajouter
41:10une fierté du coup
41:11merci
41:11c'est vrai
41:13par rapport
41:14à ce que tu as dit
41:15le 18 juin
41:17on a
41:17je pense que tout le monde
41:19on vous invite
41:21en tout cas à venir
41:21oui c'est gratuit Anne
41:22Alan Underwood
41:30ta fierté
41:32la fierté du groupe
41:33la fierté c'est d'avoir
41:35pu être au rendez-vous
41:37au moment des jeux olympiques
41:39et des jeux paralympiques
41:40il a fallu commander
41:41des voitures
41:42former des chauffeurs
41:43à la formation initiale
41:44former les chauffeurs
41:45à la prise en charge
41:47des passagers
41:47en fauteuil
41:49transférable
41:50ou non transférable
41:51ça a pris beaucoup de temps
41:53beaucoup de travail
41:54avec les autorités
41:55avec la préfecture de police
41:56si on a pu être à l'heure
41:57ça c'est une première fierté
41:58la seconde
41:59c'est de se rendre compte
42:00que finalement
42:01on arrive à servir
42:02aujourd'hui la totalité
42:03ou quasiment la totalité
42:04de la demande
42:04proche de 91%
42:06au dernier trimestre
42:07de 2024
42:08c'est à dire
42:09après les jeux olympiques
42:10et paralympiques
42:11pendant les jeux paralympiques
42:12on avait presque
42:13quatre fois plus de courses
42:14pour les personnes
42:16en situation de handicap
42:17qu'à la même période
42:18l'année d'avant
42:19et en fin d'année
42:20on a deux fois et demie
42:21plus de courses
42:22c'est à dire que la demande
42:23aujourd'hui est servie
42:24et essentiellement
42:25sur des demandes immédiates
42:26c'est à dire
42:26une demande de mobilité
42:27instantanée
42:28une offre
42:29qui n'existait pas auparavant
42:30aujourd'hui ce succès
42:32il faut l'étendre
42:33au niveau national
42:34le renouveler
42:34et l'étendre au niveau national
42:35et trouver les moyens
42:37pour les usagers
42:38de pouvoir en bénéficier
42:39plus facilement
42:40Guillaume
42:41très rapidement
42:41oui merci
42:44donc déjà on a fait
42:45beaucoup de choses
42:46donc je suis fier
42:46de beaucoup de choses
42:47et puis je suis fier
42:47du secteur aussi
42:49maintenant qui est parti
42:50sur je pense
42:51de bonne base
42:52mais la mesure
42:53peut-être dont je suis
42:54le plus fier
42:54c'est celle qui se voit
42:55la moins
42:56c'est une mesure
42:58en fait
42:58qui consiste
43:01en fait
43:01parce qu'il faut savoir
43:02que dans l'aérien
43:03on ne peut embarquer
43:05qu'un nombre
43:05pour des raisons de sécurité
43:06un nombre en fait
43:07maximum de personnes
43:08à mobilité limite
43:09alors si en fait
43:11pour des cas
43:12en fait d'évacuation
43:13d'urgence
43:14dans un cadre
43:15d'évacuation d'urgence
43:15c'est la compagnie
43:16qui décide d'elle-même
43:17il n'y a pas de normes
43:17là-dessus
43:18non plus on ne peut pas
43:19imposer à une compagnie
43:19de choisir le système
43:21qu'elle veut
43:22et donc il y a un premier système
43:23qui veut en fait
43:23que ce soit le personnel
43:24de la compagnie
43:25qui évacue
43:27les personnes
43:28à mobilité réduite
43:28et dans ce cas là
43:29le nombre de personnes
43:30à mobilité réduite
43:30est extrêmement réduit
43:31puisque le nombre
43:32de personnes à bord
43:33est relativement réduit
43:33et qu'il a aussi
43:34à s'occuper
43:34des passagers valides
43:36donc en gros
43:37on est à 2-3 personnes
43:38à mobilité réduite
43:39par appareil
43:41en revanche
43:42il y a une autre solution
43:43il y a un autre
43:44qui consiste à dire
43:45que toutes les personnes valides
43:46peuvent participer
43:48à l'évacuation
43:49d'urgence
43:50des personnes
43:50à mobilité réduite
43:51et dans ce cas là
43:51on peut aller
43:52jusqu'à 50%
43:53de personnes
43:54à mobilité réduite
43:55alors toutes les compagnies
43:56françaises
43:56sauf une
43:57je peux la citer
43:57Transavia
43:58appliquent cette règle
44:00des 50%
44:00donc c'est loisible
44:01mais peut-être
44:03qu'ils vont changer
44:04un jour
44:04je l'espère
44:05et il y a un truc
44:06c'est que dans le cadre
44:07des JO
44:07ADP m'a appelé un jour
44:09en me disant
44:09Guillaume on a un problème
44:10alors je me dis
44:11mais c'est quoi votre problème
44:12ils m'ont dit
44:12bon ben voilà
44:13il y a deux délégations
44:14qui ont arrivé
44:14avec des avions
44:15et dans ces avions
44:16en fait il est prévu
44:17qu'il y ait 65%
44:17de personnes à mobilité réduite
44:19comment est-ce qu'on fait
44:19est-ce qu'on va pouvoir
44:21en fait faire ses vols
44:22ce qu'il faut savoir
44:22que derrière
44:22il y a des assurances
44:23surtout
44:24de compagnies aériennes
44:25et des compagnies aériennes
44:26qui posaient des questions
44:2765%
44:28et donc il y avait 65%
44:30de personnes à mobilité réduite
44:31moi je leur ai dit
44:32mais est-ce que
44:32véritablement
44:33déjà ces 65%
44:35de personnes à mobilité réduite
44:36elles auront besoin
44:37d'une assistance
44:37elles vont pouvoir
44:38descendre toutes seules
44:39etc etc
44:39il y a des personnes
44:40à mobilité réduite
44:41athlètes
44:41qui sont beaucoup plus
44:42agiles que moi
44:44pour descendre d'un avion
44:45qui courent plus vite
44:46etc etc
44:46moi je te garantis
44:47qu'en cas d'évacuation
44:48je te laisse moins derrière
44:49et ben ouais
44:53on verra
44:53Isabelle sera
44:57la fierté
44:58pour ces jeux
44:59ah pardon Guillaume
45:01et donc ouais
45:01et donc en fait
45:02on a pu mettre en place
45:03des procédures
45:04donc qui
45:06donc du
45:07à l'intérieur
45:08de l'avion
45:08en informant
45:10en fait
45:10les personnes à mobilité réduite
45:12des procédures
45:13d'évacuation
45:13en informant
45:14le personnel de l'avion
45:15le staff
45:15de l'avion
45:16et également
45:17j'ai encore 26 minutes
45:18en informant
45:21également
45:21donc les
45:22le personnel
45:24aussi d'ADP
45:24qui était chargé
45:25de l'assistance
45:26aux personnes à mobilité réduite
45:28pour dire
45:29bon ben voilà
45:29vous allez avoir
45:30et en plus
45:30c'était des gros avions
45:31c'est des avions
45:32de 250 places
45:33et voilà
45:33j'arrête
45:34merci Guillaume
45:35et vous ne m'inviterez plus
45:37l'année prochaine
45:37merci
45:38Damien Brosseau
45:39deux fiertés
45:44rapides
45:44une première
45:45qui est
45:45d'avoir assemblé
45:47toute la méthodologie
45:48de co-conception
45:49avec nos utilisateurs
45:51et assemblé
45:52tout le savoir-faire
45:53de 8 boîtes françaises
45:55dédiées à l'inclusion
45:55dans un guide
45:56qui est téléchargeable
45:57gratuitement
45:58sur notre site internet
45:59donc okinea.com
46:01slash
46:01catmi
46:02et donc
46:04vous vous inscrivez
46:04vous recevez le guide
46:05donc avis
46:07aux intéressés
46:07puisque toute la méthode
46:09est détaillée
46:09merci Sandra
46:10pour la rédaction
46:12qui a été très longue
46:14et la deuxième chose
46:16c'est
46:16attends l'URL
46:17tu peux l'en donner
46:18s'il te plaît
46:18c'est okinea.com
46:20slash
46:20catmi
46:21le nom de l'événement
46:22okinea.com
46:24slash
46:25catmi
46:26merci beaucoup
46:27et la deuxième chose
46:28la deuxième chose
46:29je réagis
46:30sur un poste
46:31d'Isabelle
46:32notamment
46:32sur le retour
46:33sur investissement
46:34qui m'a fait
46:36toujours poser
46:36des questions
46:37ce qu'on pose
46:37alors c'est pas Isabelle
46:38Sora qui pose
46:40cette question là
46:40mais sur un poste
46:41sur le retour
46:41sur investissement
46:42ROI
46:44moi j'ai pensé
46:45à retour sur inclusion
46:46puisqu'en fait
46:48aujourd'hui
46:48quand on donne
46:50de l'inclusion
46:50à un quartier
46:51on donne corps
46:52à cette inclusion
46:53et bien en fait
46:54on ne fabrique pas
46:55on n'a pas de retour
46:56en euros
46:56mais on a un retour
46:57en heureux
46:58donc des gens
46:59qui sont autonomes
47:00tous les jours
47:01et qui in fine
47:02peut-être se transforment
47:03en euros
47:04puisque ces gens
47:05consomment
47:06accèdent à des hôtels
47:07accèdent à des services publics
47:09et donc vraiment
47:10nous c'est un des apprentissages
47:11et une des fiertés
47:12d'avoir participé
47:14à cet événement
47:14c'est de faire
47:15ce nouveau type
47:16de ROI
47:17merci beaucoup
47:19alors je suis désolé
47:24il n'y aura pas de questions
47:25cette fois-ci
47:26parce qu'on est en retard
47:26mais vous aurez
47:2820 minutes de pause
47:2930 minutes pardon
47:30de pause
47:30pour pouvoir aller rencontrer
47:32les protagonistes
47:32et discuter avec
47:33je suis vraiment désolé
47:34Isabelle saura
47:35le mot de la fin
47:36responsabilité
47:39tout d'un coup
47:39en fait moi
47:41moi j'ai été
47:43contente
47:44je suis ravie
47:45parce que c'est
47:46une réussite collective
47:47d'ailleurs
47:48dans vos témoignages
47:49vous l'avez tous dit
47:50que de temps en temps
47:52on a des obstacles
47:53réglementaires
47:53on a réussi
47:54à les lever
47:55et c'est
47:56je pense que tout le monde
47:57s'y est mis
47:58pour que ça marche
47:59et on avait
48:00autour des Jeux Olympiques
48:01et Paralympiques
48:02une ambiance
48:03je pense
48:04je ne vois pas
48:05Madame la Ministre
48:06Madame Katabi
48:07mais je pense
48:08qu'on a vécu
48:10au moment des compétitions
48:12des moments
48:13extrêmement forts
48:15dans des endroits
48:16magnifiques
48:17et cette réussite
48:18est une réussite
48:19pour l'ensemble
48:20de notre pays
48:20et moi c'est vrai
48:21que je suis vraiment
48:23fière de ça
48:23et bien merci
48:25Isabelle Saurin
48:26déléguée interministérielle
48:27à l'accessibilité
48:27on peut vous applaudir
48:29on peut applaudir
48:30Simone Eltrace
48:31directeur de marketing
48:32de Keolis
48:33Île-de-France
48:34et des appels
48:35d'offres
48:36Laetitia Mouron
48:36directrice de l'accessibilité
48:38de SNCF Réseau
48:39on peut aussi applaudir
48:40Guillaume Van Riesel
48:41en charge du bureau passager
48:43à la direction générale
48:47de l'aviation
48:48toujours pas
48:48toujours pas
48:49ça passe pas
48:49l'aviation civile
48:50Damien Brosseau
48:52directeur de l'engagement
48:53chez Okinéa
48:54le groupe
48:55et puis
48:55Alan Underwood
48:57directeur général
48:58des services
48:59chez groupe G7
49:00et enfin
49:01Aki Mareski
49:02mesdames et messieurs
49:03Merci d'avoir regardé cette vidéo !
49:04Merci d'avoir regardé cette vidéo !
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