- 07/07/2025
Lundi 7 juillet 2025, retrouvez Anne-Laure Frischlander-Jacobson (fondatrice, Evvest), Raphaël Masbou (directeur et cofondateur, Lokki) et Alexandre de Navailles (directeur général, Kedge Business School) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue à Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:15Et voici le sommaire. Notre invitée aujourd'hui, c'est Anne-Laure Frischlander-Jacobson, la fondatrice d'Evest,
00:21toute nouvelle plateforme d'investissement dédiée à l'autonomisation financière des femmes.
00:26Dans notre débat, on parlera de formation des dirigeants actuels et futurs aux enjeux de durabilité et de responsabilité.
00:3460% des managers français estiment que leur organisation disparaîtra d'ici 10 ans si leur modèle d'affaires n'évolue pas.
00:42Et puis, dans notre rubrique start-up, je vous présenterai Loki et ses services de location, d'équipement, de sport, outdoor.
00:50Trois thèmes, 30 minutes pour les développer. C'est parti.
00:56L'invité de ce Smart Impact, c'est Anne-Laure Frischlander-Jacobson. Bonjour.
01:03Bonjour Thomas.
01:04Bienvenue. Vous venez de créer Evest, plateforme d'investissement. En quoi est-elle différente des autres, cette plateforme ?
01:09C'est une plateforme d'épargne et d'investissement qui est engagée pour l'autonomie financière des femmes.
01:16Alors, on accepte bien sûr tout le monde, mais c'est vrai que des études ont montré que les femmes ne s'intéressaient pas à l'investissement,
01:26n'épargnaient pas comme ils se devaient et tout simplement parce qu'on ne s'adressait pas à elles comme il le fallait.
01:35Donc, moi, j'ai voulu, en créant Evest, répondre à leurs besoins en créant cette plateforme qui va répondre à leurs problématiques propres,
01:46définir des investissements qui sont...
01:49On va rentrer dans le détail, mais déjà, je vous avoue, j'ai été surpris.
01:54L'objectif d'autonomisation financière des femmes, on en est encore là ?
01:58Eh oui, malheureusement, malgré le fait qu'elles soient 52% de la population, elles ne détiennent qu'un tiers du patrimoine français.
02:06D'accord.
02:07D'accord ?
02:07Et donc, il y a des leviers spécifiques à activer, en quelque sorte ?
02:12Oui, parce qu'elles ne se sentent pas visées par la finance, aujourd'hui.
02:16La finance ne s'est pas adressée à elle.
02:18Quand on regarde le marketing par défaut de la finance, ça a toujours été, finalement, l'homme.
02:24On est dans une société qui est quand même très patriarcale.
02:26Et il y a des problématiques profondes qui sont spécifiques aux femmes, qui est notamment la planification financière.
02:33Les femmes vivent plus longtemps que les hommes, souvent ont des salaires inférieurs,
02:39et également ont besoin de constituer une retraite pour compenser, justement, les interruptions de carrière.
02:46Et cette planification financière, elle est d'autant plus importante pour les femmes,
02:50d'où le besoin, finalement, de placer et d'investir et de répondre aux freins qu'elles ont, aujourd'hui, dans l'investissement.
03:02Et alors, est-ce qu'elles ont une gestion du patrimoine différente de celle des hommes, d'après vous ?
03:07Oui, oui, oui, totalement. Elles résonnent en projet, en long terme, avec des objectifs.
03:14Elles ont moins, finalement, le goût de la performance, même si c'est important, mais plus la sécurité.
03:23Par contre, il y a une problématique, c'est la version risque sur laquelle il faut répondre.
03:30Et surtout, ce qui est très intéressant, c'est que quand elles investissent, elles ont besoin d'une quête de sens.
03:37D'où l'investissement responsable.
03:40Il y a des études qui ont été faites, notamment l'AMF,
03:45précisent que 68% des femmes investisseuses vont choisir des investissements responsables,
03:54parce qu'elles ont besoin de ce concret, de cette question.
03:55Plus que les hommes.
03:57Alors, ça, c'est 68% des investisseuses.
04:01Et si on regarde, finalement, la différence hommes-femmes,
04:06c'est 84% des femmes qui réfléchissent en disant
04:10« Si j'investis, je veux une quête de sens »,
04:12contre seulement 70-75% pour les hommes.
04:14Donc oui, il y a clairement une sensibilité à l'investissement responsable,
04:21et d'autant plus chez les plus jeunes.
04:23Et donc, on va évidemment s'intéresser à cet investissement responsable.
04:26Est-ce que, alors il existe depuis longtemps,
04:28mais est-ce qu'il y a un essor qui est clairement lié à la crise Covid
04:31et qui s'est un peu essoufflé ?
04:34Alors, l'investissement responsable, peut-être, on rappelle,
04:37ça veut dire placer son investissement dans des entreprises
04:41qui vont soutenir l'environnement, les sociétés et également de bonne gouvernance.
04:48Donc, ils vont soutenir également des projets à impact.
04:54Et l'essor a commencé, si vous voulez, avec notamment la réglementation,
05:02les accords de Paris, la prise de conscience, finalement, de données sur l'environnement,
05:07les labels, il y a eu des labels ISR, la finance responsable s'est créée,
05:14et le Covid a clairement explosé,
05:17puisque c'était là où, d'un seul coup, c'était devenu une évidence
05:22qu'il fallait être, que l'investissement responsable avait plus que son sens,
05:29puisqu'en plus devenait très performant.
05:31Donc, il y a eu vraiment un pic au niveau de la crise Covid.
05:37Mais ce pic, finalement, il a été assez court,
05:41puisqu'il a été assez vite mis à mal avec la guerre en Ukraine,
05:45qui a finalement créé cette crise énergétique
05:48et remis le dossier défense sur la table,
05:52où la défense, jusqu'à présent, maintenant, c'est en train de s'intégrer,
05:56n'était bien sûr pas intégré à ces fonds de finances responsables.
06:04Il y a une question de lien de confiance aussi,
06:06parce que vous parliez des labels, vous parliez des fonds,
06:09enfin, on a eu l'impression que, d'un seul coup,
06:11tous les investissements devenaient verts et responsables.
06:14Donc, il y a eu aussi du greenwashing.
06:16Donc, un lien de confiance, ça fait partie des défis de votre plateforme d'investissement,
06:21de renouer ce lien de confiance, j'imagine.
06:22Complètement, complètement.
06:23Alors, c'est vrai que, bon, la crise énergétique,
06:26donc, avec l'énergie, des performances qui ont été moins bonnes
06:31sur les fonds d'investissement responsables,
06:33parce qu'ils étaient exclus, finalement, de ces énergies
06:38qui performaient, d'un seul coup, très bien.
06:41Mais, au-delà de ça, ce que vous disiez sur le greenwashing,
06:44c'est très important.
06:45C'est-à-dire que, bon, la finance a très bien compris
06:47que c'était un axe auquel il fallait se positionner.
06:52et il y a eu des ratés, il y a eu des loupés,
06:55il y a eu, effectivement, certains scandales
06:58qui ont montré que des sociétés montraient des rapports,
07:03enfin, ces scandales de greenwashing qui ont un petit peu dit,
07:06« Bon, ben, attendez, c'est un peu pipo, votre histoire. »
07:08Mais ça ne l'est pas, ça ne l'est pas, c'est primordial,
07:12c'est important, c'est important de ne pas se laisser embarquer
07:15par quelques cas de greenwashing et de généraliser tout.
07:20C'est vrai que les sous-performances des quelques années
07:25ont un petit peu réduit l'attrait de certains investisseurs,
07:29mais pas ceux des femmes.
07:30Et puis, bon...
07:32Mais est-ce que ça veut dire, pardon, vous interrompt,
07:33que vous, votre job, c'est aussi de choisir les labels
07:38et de s'y retrouver dans un maquis de labels
07:42avant de flécher un investissement plutôt qu'un autre ?
07:45Alors, mon job, il est de plusieurs manières.
07:49C'est d'aller sélectionner d'abord des thèmes d'investissement
07:52qui vont répondre à l'impact,
07:54qui vont répondre à la sensibilité des femmes,
07:57mais qui vont également être performants.
08:00D'accord ?
08:00Parce que l'idée, c'est quand même de créer de la rentabilité
08:04pour les investisseurs.
08:09Et un autre rôle, c'est d'aller s'assurer
08:13que ces investissements que l'on choisit,
08:17avec des gérants, nous, on choisit des gestions,
08:20sont faits en bonne conformité
08:24et être suffisamment sérieux
08:28pour éviter, finalement, ce greenwashing qu'on a connu.
08:31Et alors, il y a une question qu'on vous pose 20 fois par jour,
08:34mais c'est le côté responsable et le rendement.
08:40Est-ce que c'est compatible ?
08:41C'est-à-dire, est-ce que c'est toujours vrai ?
08:44Est-ce que c'est moins vrai qu'avant
08:46de trouver des fonds responsables
08:47qui ont un rendement équivalent aux autres ?
08:50Alors, ça dépend, en fait.
08:52Ça dépend des fonds.
08:52Ça dépend des fonds, ça dépend des thèmes d'investissement
08:55que l'on va choisir.
08:57Si on prend, par exemple, un sujet qui est propre aux femmes,
09:01c'est les femmes leaders.
09:03Les sociétés qui investissent,
09:06qui ont une parité, finalement, dans leur entreprise,
09:10donc l'indice des femmes leaders,
09:12il va surperformer l'indice MSCI World,
09:15qui est un indice qui n'est déjà pas très facile à battre.
09:18C'est extraordinaire, quand même.
09:19Ça devrait inciter toutes les entreprises
09:21à mettre des femmes à la tête de l'organisation.
09:23Mais oui, mais on s'est rendu compte, effectivement,
09:26que les femmes participaient à une bonne performance.
09:30Alors après, on peut s'expliquer,
09:31parce qu'elles sont peut-être plus raisonnables,
09:33plus sérieuses, à moindre risque.
09:35Mais oui, les sociétés qui ont cette parité
09:37surperforment en bourse.
09:40Donc, clairement, bien sûr,
09:41c'est un thème d'investissement que nous avons choisi
09:43et qui, en plus, est surperformant.
09:46C'est vrai aussi des questions environnementales, par exemple ?
09:49Alors, l'environnement a un peu plus souffert,
09:53justement, par ce côté énergie.
09:58Par contre, bon, sur le long terme,
10:00ça reste un thème très porteur.
10:03Et récemment, d'ailleurs,
10:04ça crée une certaine résilience.
10:06Depuis le début de l'année,
10:09alors qu'on a été chahutés avec les tarifs de Trump,
10:14les sociétés qui respectaient les accords de Paris en Europe
10:17ont, l'indice,
10:20a eu une très, très bonne performance
10:21et a très bien résilié,
10:23a été très résilient par rapport à d'autres entreprises.
10:27Pareil pour le bien-être au travail,
10:29qui est un autre thème
10:30que l'on met dans nos portefeuilles.
10:33Il y a eu une résilience très forte.
10:36Justement, dans des baisses de marché
10:38sur ces sociétés-là.
10:41Un dernier mot, une petite minute.
10:43Sur la santé,
10:45c'est une thématique sur laquelle vous travaillez ?
10:47Nous, on est très, bien sûr, bien sûr.
10:49Notamment l'oncologie.
10:51C'est un thème qu'on a intégré dans nos portefeuilles.
10:54Les femmes, elles sont très sensibles.
10:55Pas que les femmes, bien sûr.
10:57Mais c'est vrai que les femmes,
10:57elles sont particulièrement sensibles.
11:00Et là, c'est aller porter, finalement,
11:03supporter des projets
11:05qui vont financer la recherche contre le cancer,
11:08aller sur des biothèques.
11:11Alors, un aspect technologie,
11:13donc, c'est un petit peu plus volatile.
11:15Mais c'est très intéressant.
11:17Et sur le long terme, bien sûr,
11:19c'est quelque chose qui est porteur
11:20et sur lequel il faut avoir un sens.
11:24On peut complètement avoir un sens,
11:26aujourd'hui, dans ces investissements,
11:28et accéder à une rentabilité.
11:30Et les femmes,
11:32par leur engagement, leur sensibilité,
11:35soutiennent cette classe d'actifs.
11:37Et dès lors qu'elles investissent,
11:39et qu'elles vont investir de plus en plus,
11:41on a de beaux jours
11:42pour cet investissement responsable si important.
11:45Merci beaucoup,
11:46Anne-Laure Frischlander,
11:48Jacobson,
11:49et à bientôt sur
11:50Be Smart for Change.
11:51On passe à notre débat.
11:52On va parler de la formation
11:53des dirigeants et des dirigeantes.
11:55C'est le débat de ce Smart Impact.
12:03Je vous présente tout de suite mes invités.
12:04Agnès Bureau-Mira, bonjour.
12:06Bonjour.
12:06Bienvenue.
12:07Vous êtes coordinatrice de formation
12:08à l'Institut français des administrateurs.
12:10L'IFA est présidente de Springboard.
12:12Alexandre Donavail, bonjour.
12:14Et bienvenue,
12:14directeur général de la Kedge Business School.
12:17Quelques mots rapides pour présenter Springboard.
12:20Eh bien, Springboard,
12:21c'est une société de conseils en gouvernance
12:23et qui accompagne les conseils d'administration
12:24et les équipes de direction générale
12:26pour qu'elles travaillent ensemble
12:28et principalement sur les sujets
12:29de capital humain,
12:31de RSE et de gouvernance.
12:33Et on va évidemment beaucoup parler
12:35de la formation des dirigeants
12:36à ces enjeux de durabilité
12:38et de responsabilité.
12:39La Kedge Business School,
12:40présentez-nous cette école.
12:42Une grande école de commerce,
12:43de management,
12:44relativement jeune puisqu'on a 12 ans,
12:46mais en fait beaucoup plus ancienne,
12:47150 ans à Bordeaux et à Marseille.
12:49On accueille tous les ans 15 000 étudiants.
12:51On a 250 professeurs, enseignants, chercheurs
12:53qui accompagnent ses étudiants.
12:55Et nous sommes une école pionnière
12:57en matière de transition écologique et sociale
12:59puisque nous avions créé
13:00notre premier département RSE
13:02il y a maintenant près de 20 ans.
13:04Effectivement, il y a 20 ans,
13:05on en parlait beaucoup moins.
13:07Et en tout cas, cette émission
13:07et cette chaîne n'existaient pas.
13:09On va parler de cet enjeu de formation
13:12des dirigeants,
13:14des dirigeants actuels et futurs.
13:15Alors, c'est évidemment une préoccupation
13:18de l'Institut français des administrateurs.
13:20Il y a des programmes précis de formation
13:22sur la durabilité ?
13:24Ah oui, tout à fait.
13:25Alors, il y a plusieurs approches.
13:26D'abord, l'IFA forme à peu près
13:27un millier d'administrateurs chaque année
13:29et de différentes manières.
13:31Alors, il y a différentes modalités,
13:33soit dans des certificats au plus long cours,
13:35et c'est à peu près un quart des personnes
13:36qui sont formées avec un programme
13:38comme celui de Sciences Po et de l'IFA,
13:40par exemple,
13:40où il y a tout un enseignement dédié
13:43à la durabilité,
13:44mais aussi à travers des formations plus courtes,
13:46lesquelles moi, d'ailleurs, j'interviens,
13:48et qui sont des formations,
13:49soit qui mélangent des publics
13:50de différentes entreprises,
13:52généralement sur un ou deux jours,
13:54ou bien des formations
13:55qui vont être plus ciblées.
13:57Un conseil d'administration
13:58va faire appel à l'IFA
13:59pour avoir vraiment quelque chose
14:00de ciblé pour son équipe,
14:02centrée sur ses enjeux.
14:04Et c'est vraiment que sur la RSE, effectivement.
14:06Alexandre Donavaille,
14:07c'est un module spécifique
14:09où finalement, aujourd'hui,
14:11les enjeux de durabilité,
14:12de responsabilité environnementale, sociétale,
14:16ils essaiment un peu partout
14:17dans une école comme la vôtre ?
14:19Alors, c'est les deux.
14:20Il faut qu'il y ait un socle,
14:22il faut qu'il y ait une vraie appropriation
14:23des sujets par tout le monde.
14:25On essaie de faire en sorte
14:26que tous les cours de Kedge
14:28abordent d'une façon ou d'une autre
14:29les sujets de transition écologique et sociétale.
14:32Aujourd'hui, par exemple,
14:33le programme grande école,
14:34qui est un peu le bateau amiral de l'école,
14:3680% des cours abordent ces sujets-là.
14:38Et c'est les deux
14:39parce qu'on a aussi des modules très spécifiques.
14:41Donc, on a des masters spécialisés,
14:43en finances durables, par exemple,
14:45en master spécialisé sur la transformation
14:46des business pour la durabilité.
14:49Et puis, on a des cours très spécifiques
14:50de macroéconomie écologique, par exemple.
14:53Donc, on fait et de la spécialité,
14:55et de l'essai-mâge partout.
14:56Avec cette étude de PWC,
15:00c'est une étude annuelle, celle de 2024,
15:01nous dit que 60% des managers français
15:03estiment que leur organisation
15:05disparaîtra d'ici 10 ans
15:07si leur modèle d'affaires n'évolue pas.
15:10C'est quand même un sacré défi pour vous
15:12de former des futurs managers
15:14à cette espèce de remise en question permanente,
15:17d'incertitude permanente.
15:18Et c'est ce que l'on souhaite, en fait.
15:20On souhaite que les jeunes qui sortent de Kedge,
15:22qui deviennent des managers,
15:23et puis qui deviennent des directeurs de service,
15:25et puis des directeurs de BU,
15:26soient des jeunes qui aient de l'impact
15:28et qui transforment.
15:29En fait, notre mission, c'est de faire en sorte
15:30qu'ils soient ceux qui bousculent
15:32les organisations dans lesquelles ils rentrent.
15:33Donc, on les motive même, par exemple,
15:35à rentrer chez Total,
15:36alors que ce n'est peut-être pas très naturel.
15:37Mais comment transformer le modèle de Total
15:39si on n'y fait pas rentrer
15:40ceux qui vont transformer le modèle de Total ?
15:42Et en fait, 50% des jeunes qui sortent de chez nous,
15:45dans leur premier job,
15:47il y a une fonction ou une mission
15:49sur les transitions écologiques et sociales.
15:51Est-ce qu'il y a cette certitude
15:54de l'incertitude ?
15:55Vous voyez ce que je veux dire ?
15:56Dans les formations et dans la demande,
15:59finalement, des administrateurs que vous formez.
16:01Alors, les administrateurs,
16:02on parle souvent du monde VUCA,
16:03vous savez, ce monde vraiment ambigu,
16:05volatile,
16:06où vraiment, il faut être extrêmement adaptable
16:08et savoir remettre en question
16:09et prendre des décisions probablement plus rapides qu'avant.
16:12Ce que nous disent les administrateurs,
16:14d'une manière générale,
16:14et j'ai aussi, moi, une casquette d'administratrice,
16:16que je suis aussi dans des conseils d'administration,
16:18c'est que ça n'est pas simple.
16:19Et qu'en fait, ce qu'il faut,
16:21c'est prendre toute la mesure des enjeux.
16:23Il y a certes un socle réglementaire,
16:25vous parliez du socle tout à l'heure,
16:26mais en fait, ce qui est plus important,
16:28c'est la discussion qu'on va avoir avec le management.
16:30Diriger une entreprise aujourd'hui,
16:32ça a toujours été complexe,
16:33mais c'est encore plus complexe qu'avant.
16:35Et quand on est administrateur,
16:36on doit prendre la mesure de ces enjeux.
16:37Je vous pose cette question,
16:38parce qu'on est en plein backlash,
16:39en plein retour en arrière,
16:40à la fin en Europe, aux États-Unis.
16:43Et moi, j'ai le sentiment que la solidité du train ou du fleuve,
16:52c'est les entreprises qui la proposent.
16:54Mais quand même, je crois qu'il y a maintenant,
16:57si on prend les entreprises du SBF 120,
16:59il y a 90% des conseils d'administration
17:02qui ont un comité RSE.
17:05Est-ce qu'ils sont moins écoutés en ce moment,
17:07ou depuis quelques mois, ou pas ?
17:09Alors, je ne pense pas.
17:10Je ne pense pas.
17:11Je pense que tout le défi, en revanche,
17:13quand on est administrateur,
17:14il y a plusieurs réponses.
17:15Il ne faut pas qu'il y ait juste un ou deux administrateurs
17:17qui soient sachants sur les sujets de ESG,
17:20environnementaux, sociaux et gouvernance.
17:22Il faut vraiment qu'il y en ait une large part,
17:24donc se former.
17:25Deuxièmement, il ne faut pas qu'ils travaillent en silo,
17:27parce que c'est nécessaire.
17:28Et j'ai envie de vous dire,
17:29c'est beaucoup une question d'incarnation.
17:31C'est-à-dire que si vous avez des présidents
17:32ou des présidentes de conseils d'administration
17:34qui sont convaincus que ce sont des enjeux de pérennité,
17:38ils sauront accompagner le management,
17:40sur les décisions complexes à prendre.
17:43Et on ne peut pas dire qu'il y a d'un côté la RSE
17:45et de l'autre côté le business.
17:46Ça n'est plus comme ça.
17:47Oui, mais vous voyez ce que je veux dire ?
17:48Parce que moi, ce qui me désole,
17:50je vais être très clair,
17:51c'est cette petite musique aussi.
17:54Oh, la mode RSE ou la mode ESG, elle est passée.
17:57Il y a des effets de mode, et c'est assez terrible.
17:59Et là, on est passé à la mode IA.
18:02Donc on ignore la RSE,
18:03mais elle va revenir de toute façon,
18:05parce qu'il y a une réalité
18:07à laquelle on fait face.
18:09Le mur des limites planétaires.
18:10Exactement.
18:11Et même quand on parle d'IA,
18:13à un moment, il y a les limites de l'IA aussi,
18:15parce que d'un point de vue environnemental,
18:17ce n'est pas forcément les solutions
18:18les plus pertinentes aujourd'hui.
18:19Donc il faut qu'on arrive à continuer
18:22à former ces jeunes.
18:23Quand on aura formé des générations de jeunes,
18:25de toute façon, ce ne sera plus une question de mode,
18:26ce sera une réalité.
18:27Et les entreprises s'adapteront aussi.
18:28Il y a les enjeux environnementaux,
18:31puis il y a les enjeux sociétaux.
18:32Je voudrais qu'on parle quand même,
18:33et il nous reste quelques minutes,
18:35de parité, Agnès Buromira,
18:38notamment des effets de la loi Copé-Zimmermann.
18:41Alors la loi Copé-Zimmermann,
18:42c'est une loi qui, effectivement,
18:44a porté ses fruits.
18:45Quand on regarde en France,
18:47on a surtout des données
18:48sur les grosses capitalisations boursières,
18:50mais on a vu en fait que c'est allé au-delà.
18:53Aujourd'hui, les conseils d'administration
18:55regroupent à peu près 45-46% de femmes.
18:58Oui, on y est presque.
18:58Et la loi disait 40% de représentation minimale
19:01pour chacun des deux sexes.
19:03Donc ça, c'est fait.
19:04Le vrai enjeu maintenant,
19:05et ça occupe beaucoup les conseils d'administration d'ailleurs,
19:08c'est de travailler sur le niveau en dessous.
19:10Et le législateur, avec la loi Rixin,
19:12est venu dire qu'en 2026,
19:13les sociétés qui ont un peu 1000 salariés
19:15devront avoir 30% de représentation féminine,
19:19parce qu'ils étaient souvent les femmes
19:20qui étaient sous-représentées,
19:21dans les instances de direction,
19:23et qu'en 2029, ce sera 40%.
19:25Et là, on en est encore un peu loin ?
19:27Alors, on est un peu en dessous de 30%.
19:30Mais ce qui se passe,
19:31c'est qu'il faut travailler en profondeur,
19:33et c'est également un travail,
19:35on en parlait juste avant ce plateau,
19:37qui concerne les écoles,
19:38parce qu'il faut orienter les jeunes filles
19:40vers des études peut-être plus scientifiques,
19:42les conduire à faire partie de ce vivier
19:44qui sera identifié comme potentielle dirigeante.
19:47Et c'est vrai que si on a déjà été
19:49vers des activités plus d'opérations,
19:51ça permet davantage d'accéder à des responsabilités de direction.
19:55Donc je pense, nous, nous sommes assez confiants.
19:57Ce que je peux vous dire, en tout cas,
19:58c'est qu'on progresse souvent sur ce que l'on mesure,
20:00et ce que l'on observe,
20:01c'est que la très très grande majorité,
20:03aujourd'hui, des sociétés fixent
20:04des objectifs RSE dans la rémunération
20:06de leurs dirigeants,
20:07et de plus en plus,
20:08ces enjeux de mixité sont présents.
20:10Est-ce que ce sont vraiment des enjeux
20:13que les diplômés regardent avant de choisir une entreprise ?
20:19Parce que j'ai quelques doutes quand même.
20:22La parité, l'engagement environnemental, etc.
20:25Ce n'est pas en haut de la vie.
20:26L'engagement environnemental, certainement.
20:29En tout cas, les générations qui sortent des écoles aujourd'hui
20:33choisissent les entreprises, évidemment,
20:36pour leur salaire,
20:37pour les choses comme elles sont,
20:38pour le lieu,
20:39pour l'intérêt du projet.
20:41Les conditions de travail,
20:42l'organisation du travail, etc.
20:43Le sujet de l'entreprise qui respecte,
20:46qui travaille,
20:47qui s'engage aussi pour les sujets de RSE,
20:50c'est un vrai sujet.
20:51Je reviens juste une seconde sur la parité.
20:53Sur la parité, oui.
20:53C'est un énorme sujet pour les entreprises,
20:56c'est un énorme sujet pour nous, les écoles aussi.
20:58Alors, je représente des écoles de management avec Kedge.
21:01Je ne parle même pas des écoles d'ingénieurs
21:02où le nombre de filles est beaucoup trop bas.
21:06On a 50% de jeunes filles.
21:0850% de garçons, 50% de jeunes filles.
21:10Donc, on est bien sur la parité en volume.
21:11À la sortie de l'école,
21:14avec le même diplôme,
21:15il y a 12% d'écart dans les salaires.
21:17Donc, on a une co-responsabilité
21:18entre l'école et la première entreprise
21:20qui les recrute.
21:21Nous, ce qu'on fait,
21:22ce qu'on essaie de faire,
21:23c'est justement de former ces jeunes filles
21:25à passer outre certaines barrières
21:27qu'elles ont,
21:28à casser des plafonds de verre
21:30et à aller négocier des salaires
21:32et à oser.
21:33Parce que le vrai sujet, c'est celui-là.
21:35Mais 12% le premier jour de sa carrière,
21:38ça ne peut aller qu'en s'écartant.
21:40Donc, c'est un vrai drame.
21:41Oui, effectivement.
21:41C'est assez déprimant,
21:43ce que vous venez de nous dire.
21:44Mais, évidemment,
21:45il y a des leviers à activer.
21:47Est-ce que,
21:48s'il y avait plus de femmes,
21:51effectivement,
21:51à des postes de direction,
21:52ou même,
21:53on parlait des conseils d'administration,
21:54il n'y a pas beaucoup de femmes
21:55qui président ces conseils d'administration.
21:57Quand même,
21:57on est à la parité,
21:59mais si on monte au stade président,
22:01est-ce que vous pensez
22:01que ça changerait ?
22:02C'est-à-dire qu'à partir du moment
22:03où il y a des femmes qui dirigent,
22:05l'écart salarial se réduit
22:06ou pas forcément ?
22:07Probablement,
22:08je pense que les jeunes femmes,
22:10les jeunes filles d'aujourd'hui,
22:11ont besoin de ce qu'on appelle
22:12des rôles modèles.
22:13Et je pense que
22:14vous avez davantage d'inspiration
22:17et vous serez plus encouragée
22:18si vous avez envie,
22:20si vous vous identifiez,
22:21en fait,
22:21à des personnes.
22:22Au-delà des rôles modèles,
22:23je pense qu'il faut quand même
22:24des programmes de mentorat
22:25dans les entreprises.
22:26Il faut aussi de l'entraide.
22:28Et puis,
22:28je pense que
22:29les femmes,
22:30l'arrivée plus massive quand même
22:31des femmes dans les conseils
22:32d'administration
22:32a quand même fait bouger les lignes.
22:33Et est-ce qu'il faut pousser le curseur
22:35jusqu'à une forme
22:35de transparence salariale ?
22:37Pourquoi pas ?
22:38Pourquoi pas ?
22:39On publie déjà
22:40les rémunérations
22:41des dirigeants
22:42et des dirigeantes
22:42des sociétés cotées
22:43et les ratios d'équité,
22:45comme vous le savez sans doute.
22:46Donc,
22:46ça a déjà quand même
22:47suscité des débats intéressants.
22:48On est un pays assez latin
22:49dans ces cultures.
22:50Néanmoins,
22:51finalement,
22:51quand on cherche,
22:52on trouve beaucoup d'informations déjà.
22:54Mais si vous permettez,
22:55je voudrais juste dire
22:57que les jeunes générations
22:59ont besoin d'être fiers
23:00de l'entreprise
23:01pour laquelle elles travaillent.
23:02et je crois que les dirigeants
23:03l'ont bien compris.
23:04Il y a tout un tas
23:04de parties prenantes
23:05avec lesquelles on interagit
23:06et ces parties prenantes,
23:08finalement,
23:08les administrateurs
23:09sont des gens normaux,
23:10ne sont pas des extraterrestres
23:11et savent bien
23:12qu'il y a des décisions
23:13quand on dirige une entreprise,
23:14on est parfois seul
23:15et donc,
23:15il faut les aider,
23:16en fait,
23:17à passer le pas
23:18sur certaines décisions
23:18difficiles à prendre.
23:21Merci beaucoup
23:22à tous les deux
23:23et à bientôt
23:23sur Bsmart4Change.
23:24On passe à notre rubrique
23:25start-up tout de suite.
23:32Smart Ideas,
23:33notre rubrique start-up
23:35avec Raphaël Masbou.
23:36Bonjour.
23:36Bonjour.
23:36Vous êtes le cofondateur
23:37de Loki créé en 2019
23:39avec Benoît Prigent.
23:41Vous étiez encore
23:41sur les bancs de l'école
23:43tous les deux.
23:44Comment l'idée vous est venue ?
23:45C'est quoi, Loki ?
23:46Comment ça nous est venue ?
23:47On avait envie de faire de l'impact,
23:48on avait envie
23:49de démocratiser la location,
23:50consommer autrement.
23:52Et en fait,
23:52l'idée,
23:53tout basiquement,
23:54moi,
23:54j'ai rencontré
23:55plein de loueurs de location
23:56dans vélo,
23:57bricolage,
23:58événementiel,
23:58kayak.
23:59Ils avaient extrêmement de mal
24:00à louer leur matériel.
24:02Ce n'était pas digitalisé.
24:03Et donc,
24:03c'est comme ça
24:03qu'est venu l'idée de Loki
24:04de comment on va faire en sorte
24:06d'accompagner des pros
24:07à mieux louer
24:07et des particuliers
24:08à trouver des professionnels.
24:09Donc, au départ,
24:10c'est un service pour les pros.
24:12Et la nouveauté,
24:13parce que vous êtes déjà venu
24:14dans l'émission
24:14il y a un ou deux ans,
24:15c'est ça ?
24:16La nouveauté,
24:17c'est que vous vous adressez
24:17aussi au grand public,
24:19aux particuliers,
24:19c'est ça ?
24:20Oui, c'est ça.
24:20Aujourd'hui, Loki,
24:21on est le plus gros loueur de France
24:22dans la partie location loisir.
24:24C'est plus d'1,5 million de Français
24:25qui ont déjà loué
24:26des équipements grâce à nous.
24:28Et ça se fait via la plateforme
24:28Loki.rent.
24:30Donc, vous allez dessus,
24:31vous créez un compte,
24:32vous sélectionnez une ville,
24:33le type de matériel
24:33et non,
24:34on vous met en relation
24:35avec un professionnel équipé.
24:37L'idée, c'est quoi ?
24:38C'est de ringardiser l'achat
24:39en quelque sorte ?
24:40C'est ça.
24:41C'est ringardiser l'achat.
24:42On est une société à mission.
24:43Ce qu'on essaye de faire
24:44au quotidien,
24:45c'est comment faire en sorte
24:45que louer soit aussi simple
24:47que d'acheter.
24:47En fait, en un clic,
24:48on puisse louer un équipement.
24:50Et c'est le premier frein
24:50à la location.
24:51C'est comment on la simplifie
24:52pour accompagner
24:54tous les Français
24:54dans ce changement.
24:55Alors, comment vous faites ?
24:56Racontez-moi
24:57pour simplifier cette location
24:58et finalement,
25:00faire en sorte que
25:01dans nos habitudes
25:02de consommateurs,
25:03on se dise
25:04« non, je vais louer,
25:04c'est évident ».
25:05Comment on fait ?
25:06On rend la location cool.
25:09Je pense que c'est ça
25:10qui est important.
25:10Aujourd'hui,
25:10le plus gros frein à la location,
25:12c'est notre envie de posséder.
25:13C'est un changement culturel.
25:15C'est comment on arrive
25:16à mettre en avant des loueurs,
25:17comment on arrive à montrer
25:18que louer,
25:19c'est bon pour le porte-monnaie.
25:20En fait,
25:21si on prend l'exemple
25:21de la perceuse,
25:22on le connaît,
25:2312 minutes d'utilisation,
25:24mais aussi,
25:24ça coûte 500 euros.
25:25Donc, pourquoi dépenser 500 euros
25:27alors que ça coûte 10 euros
25:28à louer pour une heure ?
25:30Et après,
25:30c'est s'ancrer
25:31dans le quotidien des Français.
25:33D'où cette volonté
25:33de démocratiser
25:34via Lockie.it.
25:36Sur les pros,
25:39vous avez gardé le service
25:40avec les pros quand même ?
25:41Oui.
25:41Il y a toujours les deux offres.
25:43Est-ce qu'il y a
25:43des produits phares ?
25:44Est-ce qu'il y a,
25:45je ne sais pas,
25:46le produit vedette ?
25:48Peut-être d'ailleurs aussi
25:49en fonction des périodes
25:50et des saisons.
25:51Exactement.
25:51Ça dépend de la saisonnalité.
25:53Là, on arrive dans l'été,
25:54donc forcément,
25:54le produit phare,
25:55c'est la location de vélo.
25:57Louer un vélo
25:58à Bordeaux,
25:58à l'Île-de-Rey,
25:59à Paris,
25:59où vous voulez.
26:01Ensuite,
26:01on va avoir beaucoup
26:01de matériel de bricolage.
26:03On a parlé de la perceuse,
26:04du produit d'entretien,
26:05la champouineuse
26:06qui marche très bien.
26:07Et ensuite,
26:07des produits événementiels,
26:08plutôt mariage,
26:09fête.
26:10Ça va être le photogousse,
26:11la sono, par exemple,
26:12pour un petit festival.
26:14Qu'est-ce que les loueurs
26:15n'avaient pas
26:16avant que Locky soit créé ?
26:18Les loueurs,
26:18ce qu'ils n'avaient pas
26:19avant que Locky soit créé,
26:19c'est qu'ils travaillaient
26:20sur papier,
26:21ils travaillaient sur Excel
26:22et en fait,
26:22ils sont entrepreneurs
26:23et ils doivent gérer
26:24mille choses en même temps.
26:25Une caisse,
26:25des cautions,
26:26des contrats de location,
26:27le service client,
26:28les avis Google.
26:29Ce qu'on fait avec Locky,
26:30c'est qu'on dit,
26:30en fait,
26:31vous continuez à faire votre métier,
26:32vous parlez au client,
26:33vous faites ce que vous avez
26:34envie de faire
26:34et non digitalise tout le reste,
26:36c'est-à-dire
26:42un peu business
26:42pour terminer.
26:43Il y a eu, je crois,
26:44une levée de fonds
26:45dans l'histoire de Locky
26:46en septembre 2024.
26:50Combien
26:50et pour faire quoi ?
26:52Combien ?
26:53On a fait deux levées de fonds
26:54chez Locky,
26:54on tourne à lever 10 millions
26:55depuis notre création
26:57et pour faire quoi ?
26:59Démocratiser la location,
27:00faire en sorte que Locky.ren
27:01devienne le réflexe location,
27:02c'est notre objectif
27:03de devenir le porte-étendard
27:04de la location en France
27:05et en Europe.
27:06Deuxième objectif,
27:08ouvrir d'autres pays
27:09qu'à la France.
27:09On est en train de le faire,
27:10on est présent en Pologne,
27:11en Italie,
27:12au Portugal
27:12et en Espagne.
27:14Ça fait déjà
27:15deux beaux objectifs
27:16à aller chercher.
27:17Est-ce qu'il y a
27:17des différences culturelles ?
27:19Est-ce qu'il y a
27:19des différences culturelles ?
27:20Vous pouvez appliquer
27:21les mêmes méthodes
27:22dans tous ces pays
27:23ou pas ?
27:24Oui, je pense que
27:26c'est notre côté
27:26pour l'instant
27:27très occidental.
27:28On se rend compte
27:28en Espagne,
27:29en Italie,
27:29il y a cette envie
27:30de louer aussi.
27:32En fait,
27:33ça fonctionne très bien.
27:33On a déjà ouvert
27:34plus de 100 magasins
27:35en à peine six mois.
27:35Donc effectivement,
27:36la vélocité est la même.
27:37Les habitudes de consommation
27:39sont aussi les mêmes
27:39et il y a une envie
27:40de louer
27:41pour du pouvoir d'achat
27:42et aussi une prise
27:43de conscience écologique,
27:44évidemment.
27:45Merci beaucoup,
27:46Raphaël Masbou
27:47et bon vent à Loki
27:48qui sait qu'il y a peut-être
27:49une troisième fois
27:50dans ce...
27:51C'est bien,
27:53il faut de l'ambition
27:54quand on est chef d'entreprise.
27:55Je vous dis à bientôt
27:56en tout cas.
27:57Merci à toutes et à tous
27:58de votre fidélité
27:59à la chaîne des audacieuses
28:00et des audacieux.
28:01Je vous dis à demain.
28:02Salut !
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