- 04/07/2025
Vendredi 4 juillet 2025, retrouvez Clara Pigé (Cofondatrice et responsable de opérations, Dift), Joanna Jammes (directrice générale, l'Envol), Clément Schmitt (co-fondateur et directeur général, Cyclocare) et Arnaud Brunetière (PDG, Linxens) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, c'est un grand format de Smart Impact que je vous propose aujourd'hui.
00:13Une heure d'émission pour creuser les enjeux de transformation environnementale et sociétale
00:18avec un grand entretien de 26 minutes face à une personnalité qui compte dans notre économie.
00:24Cette question, êtes-vous prêts pour l'impact que je poserai cette semaine à Arnaud Brunettière,
00:29le président de Linksense, leader mondial des composants de cartes à puces et des objets connectés auparavant ?
00:36Pour ouvrir cette émission, je reçois Tony Bernard, le directeur général d'Impact Tank.
00:40On parlera d'une de leurs études sur l'état du lien social en France.
00:43Dans notre débat, comme chaque mois, avec notre rubrique Smart Cause, gros plan sur une association soutenue par Dift,
00:50on découvrira l'Envol qui organise des séjours de vacances médicalisés et gratuits pour les enfants malades.
00:56Et puis dans notre rubrique Startup, je vous présenterai Cyclocare et ses services de réparation des vélos en entreprise.
01:02Voilà pour les titres, c'est parti pour ce Smart Impact en format XXL.
01:13Smart Cause, c'est un gros plan chaque mois sur une association en partenariat avec Dift et donc avec Clara Pigé.
01:20Bonjour.
01:20Je suis heureux de vous retrouver, cofondatrice responsable des opérations de Dift et Johanna Jamm.
01:25Bonjour.
01:26Bonjour.
01:26Bienvenue.
01:27Vous êtes la directrice générale de l'Envol que vous allez nous présenter dans quelques secondes.
01:32On commence par rappeler en quelques mots, Clara, ce que fait Dift pour celles et ceux qui découvrent votre entreprise.
01:39Qui découvrent encore.
01:40Donc Dift, c'est la contraction entre don et gift.
01:43C'est une entreprise qu'on a créée il y a trois ans avec mes associés.
01:46C'est une plateforme qui permet à des entreprises d'offrir donc des cadeaux qui sont des dons préfinancés à des associations, à leurs clients et collaborateurs, à tout un tas d'occasions, les vœux de fin d'année, un programme de fidélité.
01:59Et donc qui est utilisé tout aussi bien par des PME que par des très grands groupes pour changer un peu leur relation avec leurs clients et mettre un petit peu d'émotionnel dans tout ça.
02:07Et donc l'Envol fait évidemment, on l'aura compris, partie des associations accompagnées par Dift.
02:14Présentez-nous l'Envol.
02:16Allez-y, en quelques mots ou en quelques minutes, soyons fous.
02:19Donc l'Envol, c'est une association reconnue d'utilité publique qui accompagne des enfants atteints de maladies graves et leurs familles.
02:28Ce qui nous singularise parmi les associations, toutes les merveilleuses associations qui accompagnent les enfants malades, c'est qu'on a une approche qui est multipathologie, c'est-à-dire qu'on est en capacité d'accompagner des enfants qui sont atteints de toutes sortes de pathologies, tout confondu.
02:47Donc on peut avoir des cancers, on peut avoir aussi des maladies hématologiques non malignes comme la drépanocytose qui est une maladie génétique la plus répandue au monde et qu'on est la seule association à accompagner en France.
03:04Et ça veut dire que vous organisez des séjours vacances par exemple ?
03:09C'est uniquement ça ou c'est pas seulement ça l'Envol ?
03:12L'Envol, c'est d'abord effectivement des séjours adaptés et médicalisés.
03:19C'est le programme sur lequel on va avoir véritablement un impact sur la santé mentale des enfants et aussi des membres de leur famille.
03:29Donc oui, l'Envol, c'est d'abord des colonies de vacances médicalisées adaptées pour des enfants atteints de toutes sortes de pathologies avec des handicaps et également avec des soins médicaux lourds.
03:39Ce qui est extrêmement important puisqu'il y a beaucoup d'enfants qui, du fait de leur pathologie et parfois aussi du fait de leur situation sociale ou familiale, ne partiront pas en vacances.
03:50Donc l'Envol est là pour les enfants qui ne peuvent aller nulle part ailleurs.
03:54Mais effectivement, comme vous le dites, l'Envol, c'est pas que ça.
03:59Donc nos séjours, on les organise déjà depuis presque 30 ans.
04:03Combien d'enfants accompagnés ?
04:03Alors sur nos séjours, sur nos séjours, on a 500 bénéficiaires, c'est-à-dire enfants et aidants puisqu'on accompagne également la famille.
04:14Et sur les autres programmes, actuellement, on est à peu près à 8000 bénéficiaires par an.
04:18Donc les autres programmes qui ont été développés, en fait, qui sont complémentaires de ces séjours et qui ont été créés d'une part, bien sûr, pour aider les enfants et leurs familles,
04:28mais aussi pour se faire connaître auprès d'eux et les encourager à venir sur nos séjours.
04:33Il y a beaucoup d'enfants malades qui n'ont jamais quitté leur maison et pour qui participer au colo de l'envol, ça représente un défi qui est gigantesque.
04:43Et également pour leurs parents qui ont évidemment peur de confier leurs petits, qui ont des soins complexes.
04:51Voilà, donc ces programmes, on les a développés aussi pour entrer en contact avec nos futures familles.
04:58Alors je vais vous interrompre, on développera ce que sont ces autres programmes un peu plus tard.
05:03On a le temps, mais je voudrais quand même, alors moi je ne vois que des bonnes raisons d'accompagner l'envol,
05:08mais comment ça s'est passé ? Pourquoi Diff t'accompagne l'envol ?
05:11Alors il y a toutes les raisons un petit peu communes à tout le catalogue de Diff,
05:15puisqu'on sélectionne assez précisément toutes les assos avec qui on travaille.
05:19Donc deux raisons de compliance, de stabilité financière, d'une équipe dans laquelle on croit beaucoup.
05:24Et l'envol en particulier, nous ce qui nous a touchés, c'est deux aspects.
05:28Déjà c'est effectivement une action essentielle pour tous ces enfants qui sont dans des situations de pathologie lourdes et difficiles à accompagner.
05:36Les familles qui sont autour, c'est 650 000 familles il me semble en France,
05:39qui ont besoin d'accompagner un enfant et donc dont le quotidien est vraiment chamboulé par la maladie.
05:46Et il y a un vrai sujet de professionnalisation des équipes associatives.
05:50Et donc l'envol, c'est une assos qui arrive à avoir des bénévoles,
05:53qui sont des médecins, des infirmiers, des infirmières, qui les accompagnent sur les séjours.
05:57Et donc pour nous c'est un grand gage de confiance aussi et de capacité de développement de tous ces séjours.
06:02Donc voilà, c'est ça les grandes raisons qui nous ont liées à cet assos.
06:06Un partenariat comme ça, on peut parler de partenariat avec DIFT.
06:10Qu'est-ce que ça vous apporte concrètement ?
06:12De l'argent ? De la visibilité aussi ?
06:15La preuve ?
06:16Oui, vous êtes ici ?
06:18Oui, bien sûr, l'aspect financier est extrêmement important.
06:22L'envol est financé quasiment exclusivement par fonds privés,
06:27donc par la générosité des entreprises ou des particuliers.
06:31On a quelques subventions notamment de la région Île-de-France.
06:35Donc en partenariat avec DIFT, effectivement ce sont des fonds récurrents,
06:40puisqu'on est rentrés dans leur portfolio d'associations.
06:43Donc pour nous c'est une visibilité, une sécurisation financière.
06:47Mais c'est aussi de la visibilité, puisque de faire partie de leur portfolio aussi,
06:54c'est un gage de qualité.
06:56Et on a des partenaires actuels qui nous ont contactés,
06:59parce qu'ils savaient qu'on faisait partie de l'équipe DIFT.
07:05Donc c'est extrêmement important aussi sur cet aspect-là.
07:09Est-ce qu'il y a un lien direct qui peut se faire entre une entreprise
07:12qui décide finalement d'aider l'envol via DIFT ?
07:16Est-ce que, parce que vous faites l'interface,
07:18mais est-ce qu'il y a un lien direct qui se crée ou pas ?
07:20Nous la proposition qu'on fait c'est de faire l'intermédiaire
07:22entre les entreprises et les assos pour faire gagner du temps à tout le monde.
07:26Mais depuis trois ans on a vu plein de fois des entreprises
07:28vouloir aller plus loin avec les assos avec qui elles sont rentrées en contact par DIFT.
07:33Donc c'est du mécénat de compétences,
07:35c'est organiser des activités avec les associations.
07:38Je sais qu'il y a des entreprises qui proposent des sorties un peu exceptionnelles
07:42pour les enfants, pour faire découvrir certains univers.
07:44Donc oui, c'est tout à fait possible et on l'encourage d'ailleurs beaucoup.
07:47Est-ce que les entreprises qui viennent vers vous,
07:49il y a forcément un cadre ou quelqu'un de l'entreprise
07:53qui vit la situation d'avoir un enfant malade d'une maladie chronique
07:57et qui se dit tiens il faut que j'aie de l'envol ?
07:59Ou pas ?
08:00Pas forcément ?
08:01Pas forcément, non.
08:02Ça va être plutôt une entreprise qui va décider de soutenir plutôt des actions
08:08en lien avec la santé, avec l'enfance ou avec la santé mentale
08:12et qui va se proposer des appels à projets dans ce cadre-là.
08:18Après, il peut y avoir aussi des salariés de certaines entreprises
08:22qui vont proposer des associations.
08:25Donc ça aussi, c'est des financements qu'on arrive à obtenir
08:27par des salariés qui sont sensibles eux-mêmes à cette cause-là.
08:31Donc parfois parce qu'ils le vivent personnellement
08:34et ils vont choisir l'envol et le promouvoir auprès de leur entreprise.
08:39Oui, en interne.
08:40J'ai trouvé ce chiffre, c'est l'assurance maladie qui nous donne cette information.
08:433 millions d'enfants touchés par une maladie chronique en France.
08:47Est-ce que, alors, ma question, je mets plein de guillemets,
08:50mais est-ce que c'est une cause facile ?
08:51Je mets plein de guillemets.
08:52C'est-à-dire, est-ce que c'est facile de mobiliser une entreprise
08:55quand on parle d'enfants malades ?
08:57Je comprends bien la question.
08:58C'est un sujet qui touche évidemment parce qu'il y a un aspect...
09:05C'est facile de se projeter dans ces problématiques
09:07et c'est indéniable qu'il faut mener une action.
09:12Il n'y a vraiment pas du tout de questions politiques ou polémiques
09:15autour de ces sujets-là.
09:16Donc effectivement, je pense qu'il y a une forme de facilité
09:18pour les entreprises à s'engager sur ces sujets.
09:21Maintenant, comme tout le secteur associatif,
09:24il y a un vrai enjeu de comment pérenniser les financements.
09:27Il y a un fort désengagement dans les moments économiques
09:30et politiques compliqués de la part du secteur privé.
09:34Donc, disons que parmi les causes,
09:36elle n'est pas trop difficile à faire entendre.
09:38J'entends bien l'argument.
09:39Parce qu'effectivement, on y a consacré plusieurs débats
09:43sur les difficultés de l'économie sociale et solidaire,
09:45du monde associatif, la baisse des subventions.
09:47Je ne sais pas si vous, vous la subissez déjà
09:50ou si vous craignez de la subir.
09:53Est-ce que, puisque vous disiez,
09:53vous êtes aidé par la région Île-de-France,
09:56donc peut-être que vous n'êtes pas frappé de plein fouet
09:58par la baisse des subventions.
09:59Donc, heureusement et espérons que ça dure.
10:02Vous parliez des autres programmes.
10:04À quoi ils vous servent ?
10:05À faire connaître, à mobiliser, à dire aux familles
10:09« On est là, on peut vous aider ? »
10:11C'est quoi l'idée ?
10:12En fait, les deux premiers autres programmes
10:14que l'on a créés, c'était en 2017 environ,
10:20presque dix ans déjà.
10:22Ce sont des ateliers à l'hôpital
10:24et des sorties, ce qu'on appelle les sorties récréatives.
10:27Donc, les ateliers à l'hôpital,
10:28finalement, c'est un petit peu des activités
10:30qu'on propose sur nos séjours,
10:32qu'on va dans des services pédiatriques à l'hôpital,
10:35proposés aux enfants pour transformer ce temps d'ennui
10:39à l'hôpital en temps de lien avec les autres enfants,
10:44de créativité.
10:46Et c'est aussi un moyen pour entrer en contact
10:48avec les médecins, les infirmières,
10:51les assistantes sociales dans les services pédiatriques
10:55qui sont nos prescripteurs.
10:58C'est eux qui font le lien entre nous et les familles.
11:01C'est eux qui vont identifier un enfant
11:03qui ne va pas bien moralement,
11:05qui a du mal à prendre ses traitements
11:07ou alors une assistante sociale
11:08qui va repérer une famille qui est en déperdition,
11:11une maman qui baisse les bras
11:13et qui va se dire qu'il faut vraiment
11:14qu'elle ait un petit coup de main,
11:16un petit reboost à l'envol.
11:18Donc, c'est extrêmement important pour nous
11:20d'être à l'hôpital.
11:21L'autre programme,
11:23ce qui est les sorties récréatives,
11:24c'est un programme qui marche extrêmement bien.
11:27On a mis quelques temps à le développer
11:31et maintenant, les familles s'en sont complètement saisies.
11:33Ce sont des sorties culturelles.
11:37On propose aux familles, on les appelle.
11:39On leur dit qu'on pourrait aller au château de Versailles,
11:42on pourrait aller aux Jeux de pommes,
11:43on pourrait aller à Quai Branly,
11:45toutes sortes de choses,
11:46voir un match de foot.
11:48Et petit à petit,
11:50elles se sont rendues compte
11:51que ça leur a apporté énormément à ces familles
11:53parce que déjà,
11:55elles vont voir des choses intéressantes,
11:57elles vont avoir leurs enfants qui s'ouvrent
11:58et qui s'intéressent à des choses
12:00qui leur seront utiles,
12:01mais aussi à rencontre d'autres mamans.
12:04Et nous aussi,
12:04c'est l'occasion de parler avec les mamans
12:06ou les papas
12:07et leur dire
12:08vous voudriez peut-être venir sur un week-end famille,
12:11est-ce que vous avez pensé un séjour pour votre enfant ?
12:13Et ça, c'est vraiment un moment qui est très privilégié
12:15et gagnant.
12:17Une sorte de point de départ.
12:18Alors, ça n'a pas été compliqué pour vous
12:19de venir sur ce plateau
12:21puisque vous êtes dans nos locaux,
12:22dans les locaux de FICAD,
12:23qui est le propriétaire,
12:25le groupe propriétaire de Bsmart for Change,
12:27qui est aussi partenaire et mécène de l'envol,
12:32avec notamment le séjour frères et sœurs.
12:34C'est quoi le séjour frères et sœurs ?
12:36Alors, parmi les séjours que l'on organise,
12:39il y a plusieurs niveaux de séjour.
12:43Il y a les séjours multipathologies,
12:44mais il y a aussi des séjours pour les aidants.
12:46Et dans les séjours pour les aidants,
12:47il y a le séjour fratrie,
12:49donc l'enfant malade avec ses frères et sœurs,
12:51les week-ends famille,
12:52et un séjour qu'on organise par an,
12:54le séjour frères et sœurs qui est réservé aux enfants
12:58qui ont un ou plusieurs frères et sœurs gravement malades
13:02et qui viennent pendant une semaine
13:04faire les mêmes activités que leurs frères et sœurs.
13:07Et ce programme-là, il est unique en France.
13:13On l'a conçu parce qu'on sait que les frères et sœurs
13:17d'enfants malades sont des enfants qui sont
13:19en grande souffrance psychologique,
13:22qui peuvent avoir des sentiments mélangés,
13:26dont ils peuvent avoir honte.
13:28Ils peuvent avoir honte d'avoir un enfant malade,
13:30d'avoir un frère ou une sœur malade.
13:33Ils peuvent avoir honte d'avoir honte.
13:34Ils vont être aidants à un jeune âge.
13:37Ils peuvent être aussi soignants à un très jeune âge.
13:40En tout cas, ils sont dans des situations
13:41qui sont très pénibles.
13:43Ils vont leur part en grande souffrance.
13:44Ils souffrent souvent discrètement
13:47ou alors ils ont des troubles.
13:50Il y a une étude qui a été faite aux États-Unis
13:52qui montre que les frères et sœurs d'enfants malades
13:55sont une population à risque en termes de maladie mentale.
13:58Je ne parle pas de santé mentale,
13:59on parle de maladie mentale.
14:01Donc c'est extrêmement important de les aider.
14:04Ils adorent ce séjour.
14:06Les parents aussi, au début, étaient un petit peu étonnés
14:09quand on leur a dit « mais vous savez,
14:10vous pouvez inscrire votre autre enfant sur un autre séjour ».
14:14Ils étaient assez étonnés.
14:15Et eux aussi, parfois, grâce à l'envol,
14:18grâce aux discours que l'on a,
14:20prennent conscience que cet enfant-là
14:22a besoin d'une prise en charge.
14:24Parce qu'ils sont tellement focalisés sur l'enfant malade
14:26que malheureusement, parfois,
14:28ils passent à côté de cette situation-là.
14:31Merci beaucoup.
14:32Merci à toutes les deux.
14:33À bientôt.
14:34À la rentrée, on se retrouve au mois de septembre
14:37pour découvrir une autre cause
14:39accompagnée par Dift.
14:42Merci encore.
14:43Merci.
14:43On passe tout de suite à notre rubrique « Prêts pour l'impact ».
14:45Êtes-vous prêt pour l'impact ?
14:52C'est la question que je pose chaque semaine à une personnalité
14:55qui compte dans notre économie.
14:58Et j'accueille aujourd'hui Arnaud Brunettière.
14:59Bonjour.
15:00Bonjour.
15:00Bienvenue.
15:01Vous êtes le président de Linksense
15:04que vous allez nous présenter.
15:05Déjà, on peut dire à quand remonte l'histoire.
15:07Ça commence dans les années 80, c'est ça ?
15:09Exactement.
15:10Donc, ça commence dans les années 80
15:11avec la création de la carte à puce Roland Moreno.
15:16Et donc, nous accompagnons cet écosystème
15:19avec les télécartes de France Télécom
15:23qui permettent d'éviter les pièces
15:29dans les cabines téléphoniques
15:30et de passer à la télécarte.
15:33Maintenant, Linksense, nous sommes leader mondial.
15:37Toujours dans les cartes à puce ?
15:39Toujours dans les cartes à puce
15:39et les documents d'identité aussi.
15:42Nous opérons sur 6 pays.
15:47Nous faisons 500 millions d'euros de chiffre d'affaires
15:49et nous avons 3 000 salariés.
15:53Alors, ce qu'on dit souvent,
15:54c'est que 80% des personnes dans le monde
16:00utilisent un produit Linksense tous les jours.
16:04Sur votre carte aussi ?
16:05C'est vertigineux, ça !
16:07Sur votre carte bancaire,
16:09sur un passeport ou une carte d'identité.
16:11Oui, effectivement.
16:13La carte à puce, premier vecteur de croissance,
16:18aujourd'hui, quels sont vos métiers ?
16:19Parce que ça s'est vraiment bien élargi,
16:21en fait, ce que fait Linksense.
16:22Donc, nous faisons effectivement des produits
16:26autour de la carte à puce.
16:27C'est le petit carré doré
16:29que l'on voit sur votre carte bancaire.
16:32La même chose sur les cartes d'identité,
16:34donc les cartes biométriques
16:36ou les passeports biométriques.
16:38Nous avons aussi lancé un axe sur la santé,
16:44la santé connectée.
16:45Et donc, nous faisons, par exemple,
16:47du suivi cardiaque pour des patients.
16:55Et enfin, nous avons une branche,
16:58une division sur les objets connectés
17:00où nous faisons de la traçabilité,
17:03de l'authentification.
17:04Et alors, pour bien comprendre,
17:05dans la carte à puce, vous faites quoi ?
17:07On fait le connecteur.
17:08C'est quoi le connecteur ?
17:09Et donc, le connecteur,
17:10c'est le petit carré doré
17:11qui va venir connecter
17:13votre moyen de paiement
17:14et la carte.
17:16C'est-à-dire, sans le connecteur,
17:17la carte ne sert à rien, en fait ?
17:18Ne sert à rien.
17:19Ok, d'accord, on a bien compris.
17:21Avec une matière première
17:22qui est l'or ?
17:23Exactement.
17:24C'est-à-dire, ces petits connecteurs,
17:25ils ont toujours une fine pellicule d'or,
17:28c'est ça ?
17:29Exactement.
17:29Donc, l'or ou le palladium,
17:32ce sont deux métaux précieux.
17:35Pourquoi ?
17:35Parce que l'or a deux éléments intéressants.
17:39Il résiste à la corrosion
17:40et ça nous permet de souder la puce
17:44avec ce connecteur.
17:47Donc, vous ne pouvez pas vous passer d'or
17:49qui est une matière première,
17:51particulièrement recherchée,
17:53notamment en période d'incertitude,
17:55de crise, d'instabilité.
17:56Bref, dans la période actuelle,
17:58comment vous répercutez
18:00les variations,
18:01et notamment les hausses
18:02du cours de l'or,
18:03sur vos produits ?
18:04Est-ce que vous êtes soumis
18:05à ces variations ?
18:06Est-ce que vous réussissez
18:07à lisser, finalement,
18:09malgré tout,
18:10le cours de l'or
18:11par des commandes
18:12sur le long terme ?
18:13Comment vous faites ?
18:13Alors, ce qu'on fait,
18:15c'est que nous nous couvrons.
18:16Donc, on fait une couverture
18:17sur un an.
18:19Donc, on estime
18:20notre consommation d'or
18:22et on fait une couverture.
18:24Donc, pendant un an,
18:25on a un prix de l'or
18:26qui est figé.
18:28Ensuite, nous avons des discussions
18:30avec nos clients
18:31si les variations
18:33deviennent trop importantes.
18:35Mais d'ailleurs,
18:36vous en consommez combien ?
18:38Parce que ce n'est pas assez
18:39quelques, je ne sais pas,
18:40même pas grammes,
18:41par carte,
18:43par connecteur.
18:43Alors, c'est en centaines
18:46de kilos.
18:47Oui.
18:48Parce que nous faisons
18:49plus de 5 milliards
18:50de connecteurs
18:51par an.
18:53C'est logique
18:53puisque 80%
18:54de l'humanité
18:55utilise vos produits
18:56un jour ou l'autre.
18:59Donc, c'est quelques centaines
19:00de kilos quand même.
19:01C'est ça.
19:02Vous avez adhéré
19:03aux 10 principes
19:04du Pacte mondial
19:05des Nations Unies.
19:07Pour quelles raisons ?
19:08Qu'est-ce que ça représente ?
19:09On va rentrer là
19:09un peu plus dans le détail
19:10de la politique RSE
19:11de l'INSEES.
19:12Qu'est-ce que ça représente
19:13pour vous ?
19:13En fait, j'aimerais d'abord
19:15le contextualiser.
19:17On a un programme
19:18qu'on appelle vitalité.
19:20Vitality,
19:20parce qu'on parle souvent
19:21en anglais dans la société.
19:23Et avec 5 axes spécifiques.
19:26Donc, vous avez un axe
19:27qui est le premier,
19:28c'est la conformité.
19:29Donc, on doit se conformer
19:31aux règles dans les pays
19:33où on opère.
19:35Un axe second
19:36qui est l'axe autour
19:39de l'environnement.
19:40respect de l'environnement
19:41et réduction des gaz
19:44à effet de serre.
19:46Un axe sur les marchés
19:48où on va innover
19:50avec nos fournisseurs
19:52et nos clients
19:52avec des démarches
19:54plus respectueuses
19:55de l'environnement.
19:58Les employés,
19:59un axe employé
20:00où on va s'assurer
20:03que nos employés
20:05reviennent
20:05en bonne santé
20:08chez eux.
20:09Et enfin,
20:10un dernier axe
20:11autour de la communauté.
20:13Là où on opère,
20:14on essaye d'avoir
20:15des initiatives
20:15soit culturelles,
20:17soit éducatives.
20:18Et donc,
20:19vous voyez bien
20:19que la charte
20:21des Nations Unies,
20:23c'est le respect
20:24des droits de l'homme,
20:26c'est le respect
20:29de l'environnement,
20:30c'est une conformité
20:32en termes de corruption.
20:33Et donc,
20:34c'est partie intégrante.
20:35Ça se recoupe
20:35complètement.
20:36Exactement.
20:36D'accord.
20:38Votre politique RSE,
20:40elle a été récompensée
20:41il y a quelques jours
20:42par la médaille d'argent
20:43Ecovadis
20:43qui place Linksense
20:44d'ailleurs parmi les entreprises
20:46les mieux cotées
20:46du secteur
20:47au niveau mondial.
20:49Mais alors,
20:49sur quel pilier
20:50vous êtes le mieux noté ?
20:51C'est quoi ?
20:52C'est plutôt sur le sociétal,
20:54plutôt sur l'environnement ?
20:55Donc,
20:56on est très très bien noté
20:57sur la partie environnementale.
20:59D'accord.
20:59Extrêmement bien noté
21:00sur la partie environnementale.
21:01Alors,
21:02c'est une vraie fierté.
21:05C'est un objectif pour vous ?
21:07Oui,
21:07c'est un objectif.
21:08Donc,
21:08on a commencé la démarche
21:10avec des demandes
21:13de nos clients.
21:15Mais maintenant,
21:15c'est une démarche
21:16qui est complètement intégrée
21:17à la politique
21:18de la société.
21:20Et j'en profite
21:21pour remercier
21:22toutes les équipes
21:22qui ont travaillé
21:24sur le sujet.
21:25Donc,
21:26on est dans les 7%
21:27dans notre secteur d'activité
21:29des entreprises
21:31qui ont
21:32les mieux notées.
21:35D'accord.
21:35Donc,
21:35c'est vraiment
21:36une très très belle performance
21:38et une très belle fierté.
21:39Oui,
21:39effectivement.
21:40Et justement,
21:41alors là,
21:41on va vraiment se concentrer
21:42sur la question
21:43environnementale.
21:45On a
21:45une question
21:46de celui
21:47qui était à votre place
21:48la semaine dernière
21:49sur ce plateau.
21:52Karim Seuil-Avoup,
21:53le directeur général
21:54du groupe
21:54Logi Hôtel.
21:55On l'écoute.
21:57Bonjour Arnaud.
21:58Comment est-ce que
21:59Linksense
22:00rend sa production
22:01électronique
22:02plus durable
22:02dans un secteur
22:04qui est réputé
22:04très énergivore ?
22:06Alors,
22:07déjà,
22:07on peut faire
22:08le constat
22:08de l'aspect
22:09énergivore du secteur.
22:11Qu'est-ce que
22:11vous pouvez nous dire
22:12là-dessus ?
22:13Alors,
22:14effectivement,
22:15c'est un secteur
22:16énergivore.
22:17Je vais vous donner
22:19quelques chiffres.
22:21Nous émettons
22:23200 000 tonnes
22:26équivalent
22:27CO2
22:28par an.
22:30Donc,
22:30on mesure
22:31un scope 1,
22:31scope 2,
22:32scope 3.
22:33Scope 1,
22:33c'est 1%.
22:34Scope 2,
22:35c'est 14%.
22:36Scope 3,
22:37c'est 85%.
22:39Et en fait,
22:40le scope 3,
22:41c'est principalement
22:41la fabrication
22:43des puces.
22:44Et donc,
22:44c'est là
22:45où il y a le côté
22:46énergivore,
22:47énergivore.
22:48Donc,
22:48sur la fabrication
22:49des puces,
22:51Linksense
22:51n'a pas
22:53beaucoup de leviers.
22:54Vous n'avez pas
22:54de leviers
22:55sur vos fournisseurs,
22:57c'est ça ?
22:57C'est très compliqué.
22:58C'est très compliqué
22:59sur les fournisseurs.
23:00Donc,
23:01ce qu'on s'attache,
23:02c'est de
23:03travailler
23:04sur les actions
23:06où on a des leviers.
23:08Et là,
23:09je vais répondre.
23:12On a des centaines
23:14d'actions
23:14qui sont
23:16petites
23:17ou grandes,
23:19individuelles
23:20ou collectives.
23:22Par exemple,
23:23on fait attention
23:24à la température
23:25de la climatisation,
23:26du chauffage.
23:29On change,
23:30on investit
23:31sur des équipements
23:33pour faire du chaud
23:33ou du froid,
23:34moins énergivore.
23:35On a mis
23:36des panneaux solaires
23:36quand on le pouvait.
23:39Oui,
23:39parce que vous avez
23:39quand même pas mal
23:40de sites de production.
23:42On a vu
23:42l'infographie tout à l'heure,
23:438 sites de production,
23:457 centres de recherche
23:46et développement.
23:47C'est dans ces lieux-là
23:48que vous réussissez,
23:50finalement,
23:50sur votre scope 1,
23:51à faire baisser un peu
23:53les émissions de gaz à effet de serre ?
23:54C'est ça.
23:55Scope 1,
23:55Scope 2.
23:57Et puis,
23:58par exemple,
23:58on innove
23:59en utilisant
24:00moins
24:01de matières
24:04ou en utilisant
24:05des matières recyclées.
24:06On a toute une palette
24:08d'actions.
24:10On électrifie
24:11notre flotte
24:12de voitures.
24:14Ce sont toutes
24:15les actions.
24:16Depuis quand,
24:17d'ailleurs ?
24:18Depuis,
24:18vraiment,
24:21avec le programme Vitality,
24:24le programme Vitality
24:25a été
24:25vraiment lancé
24:27en 2021.
24:28D'accord.
24:29Il y a vraiment
24:29eu un virage,
24:30on va dire,
24:31ou une accélération
24:32dans les engagements
24:33environnementaux.
24:33le mot sobriété,
24:35parce que c'est un mot
24:37qu'on peut mettre
24:37un peu à toutes les sauces.
24:40Est-ce que vous,
24:40vous l'utilisez
24:41pour caractériser
24:42les actions
24:43dont vous venez de parler
24:43ou pas forcément ?
24:45Pas forcément.
24:45Non,
24:46pas forcément.
24:46Ce qu'on essaie,
24:47c'est de trouver
24:49des actions
24:50collectives
24:53où les gens
24:54puissent s'y retrouver.
24:56Par exemple,
24:57aujourd'hui,
24:57mon action de sobriété,
24:59c'est
24:59j'ai pris le métro.
25:02Je ne prends plus
25:02la voiture.
25:03à Paris,
25:05je suis arrivé au siège
25:07et j'ai pris
25:08le métro.
25:10Il faisait un peu chaud,
25:10mais c'est comme ça.
25:11C'est comme ça.
25:13Je vous pose
25:13la question de la sobriété
25:14parce qu'évidemment,
25:16sur le plastique,
25:18sur l'eau,
25:18sur l'électricité,
25:19moins on en consomme,
25:21mieux c'est.
25:22Mais il y a aussi
25:22la question
25:24des solutions.
25:25On va parler
25:25d'innovation
25:26responsable ensemble.
25:27Est-ce que quand on est
25:27dans un secteur
25:28comme le vôtre,
25:29on est forcément
25:29un peu techno-solutionniste
25:30en se disant
25:31de toute façon,
25:33l'innovation,
25:35le génie humain,
25:36on finira bien
25:36par trouver la solution
25:37et par en sortir ?
25:39C'est une bonne question.
25:41Je pense qu'on doit regarder
25:45les deux aspects.
25:47Donc, on doit regarder
25:48l'aspect technologie,
25:51mais elle ne suffit pas.
25:53Donc, on doit regarder aussi
25:54notre manière
25:55de consommer
25:57et d'être plus raisonnable.
26:00Innovation responsable.
26:02Ces mots,
26:02quel sens ils ont
26:03et surtout,
26:05comment ils se transforment
26:06en actions concrètes
26:07dans un groupe
26:08comme le vôtre ?
26:08J'ai vraiment
26:09une action précise en tête
26:12quand vous me parlez de ça.
26:14On vient de gagner
26:16un prix
26:19au CES de Las Vegas
26:20en janvier 2025
26:23qui était autour
26:25de la responsabilité.
26:27Donc, on a créé
26:28une étiquette intelligente
26:30et au lieu
26:33d'utiliser une batterie,
26:35on a mis
26:36des panneaux solaires.
26:38Ces panneaux solaires
26:39sont d'une start-up
26:41française.
26:42Dracula, c'est ça ?
26:42Dracula Technologies.
26:43Dracula Technologies,
26:44voilà, exactement.
26:46Et donc, vous voyez,
26:47on a travaillé
26:48avec notre écosystème français,
26:51trouvé un moyen
26:52de ne pas utiliser
26:53de batterie
26:54et innover
26:56et cette innovation
26:58a été reconnue.
26:59Oui, mais attendez,
27:00vous parlez de ça
27:00comme si c'était facile,
27:02mais une étiquette,
27:03on parle bien d'une étiquette
27:04qu'on met sur un produit,
27:05donc ce n'est pas bien
27:06grand, une étiquette.
27:08Non.
27:08Elle se lojoue,
27:09la batterie,
27:10enfin, le panneau solaire,
27:11il se lojoue.
27:12Comment cette étiquette,
27:15d'une certaine façon,
27:16est à la fois intelligente,
27:18donc intelligente,
27:18ça veut dire
27:19qu'elle consomme
27:19de l'énergie,
27:20et autonome ?
27:21Eh bien, les puces,
27:24on consomme
27:24de moins en moins
27:25d'énergie.
27:25D'accord.
27:26L'étiquette peut se recharger
27:28à la lumière ambiante,
27:30on n'a plus besoin
27:31de soleil.
27:32Ok.
27:33Et on a designé,
27:36on a fait,
27:37on a designé
27:38le circuit imprimé
27:40pour ne pas consommer.
27:43C'est comme ça,
27:44avec ces innovations,
27:45que l'on arrive
27:46à avoir une étiquette
27:49qui fait quelques millimètres.
27:52Je voudrais qu'on parle
27:52de l'enjeu,
27:53parce que c'est à la fois
27:54un enjeu environnemental,
27:57mais aussi peut-être
27:58encore plus
27:58un enjeu sociétal,
27:59sur ce que nous,
28:01on continue de maîtriser,
28:03nous, citoyens,
28:05notamment avec nos données
28:06biométriques.
28:08Je pense que vous êtes
28:09au cœur de ces enjeux.
28:10Elles sont évidemment
28:11de plus en plus intégrées
28:13à nos appareils,
28:14à notre vie quotidienne.
28:15À quel point, d'ailleurs,
28:16est-ce qu'on ne souple,
28:18parce que vous disiez
28:18tout à l'heure,
28:19que 80% des humains
28:23utilisent vos produits ?
28:24Mais on ne soupçonne pas
28:25à quel point
28:25nos données biométriques
28:26sont partout,
28:27aujourd'hui ?
28:28Alors,
28:28vos données biométriques
28:30sont,
28:31dans beaucoup d'objets,
28:33ils sont protégés.
28:34C'est-à-dire que les fabricants
28:36de puces ont des moyens
28:40de cryptographie
28:42qui permettent de protéger
28:43ces données-là.
28:45Elles sont difficilement
28:46à câble.
28:49En particulier,
28:50sur les produits
28:51dans lesquels on travaille,
28:53une carte à puces
28:54est très, très peu en contact
28:56avec l'environnement extérieur.
29:00Simplement,
29:01quand vous payez,
29:02vous allez être connecté.
29:03Ce n'est pas le cas,
29:05par exemple,
29:06du téléphone.
29:06Mais je vous pose
29:07cette question
29:07parce qu'il y a cette enquête
29:09que Deloitte proposait
29:12il y a une grosse année,
29:14deux ans,
29:1467% des consommateurs
29:16craignent
29:16que leurs données biométriques
29:18puissent être utilisées
29:19à mauvais escient
29:19si elles sont stockées
29:21dans le cloud.
29:22Alors,
29:23ça,
29:23c'est une dimension intéressante.
29:24Est-ce que ce n'est pas
29:25une obligation
29:25que ces données biométriques
29:27soient stockées dans le cloud ?
29:28Non,
29:28ce n'est pas une obligation
29:29technologique,
29:30je veux dire.
29:31Non,
29:31ce n'est pas une obligation
29:31technologique,
29:32il y a beaucoup de solutions
29:33où les données sont logées
29:38dans la puce
29:39et donc,
29:40en fait,
29:40c'est sur vous,
29:41c'est sur votre carte
29:42ou sur votre papier identisé.
29:44Et donc,
29:44ce n'est pas dans le cloud.
29:45Oui,
29:45mais alors,
29:46comme il y a de plus en plus
29:47de données biométriques
29:49dans des objets connectés,
29:50est-ce qu'un objet connecté,
29:51il n'est pas plus facilement
29:52à câble lui aussi ?
29:53Vous voyez ce que je veux dire ?
29:54Il sera plus facilement à câble
29:58s'il est très souvent connecté.
30:00Oui.
30:01S'il n'est pas connecté,
30:04eh bien,
30:04la seule opportunité,
30:07fenêtre,
30:08pour le hacker
30:09sera au moment de la connexion.
30:12Donc,
30:13quand vous payez,
30:15quand vous avez une connexion
30:18avec un réseau.
30:21Est-ce que,
30:21pour vous,
30:22j'imagine,
30:23c'est un enjeu très important,
30:24mais en vous écoutant,
30:26je pense aux gendarmes
30:27et aux voleurs
30:28ou au chat et à la souris,
30:29c'est-à-dire,
30:29comment ne jamais être en retard
30:31d'une innovation
30:32de ceux qui cherchent
30:33à hacker vos produits
30:35et nos données ?
30:36Donc,
30:37c'est vraiment ça,
30:39c'est vraiment ce jeu-là.
30:43La prochaine révolution
30:44qui arrive,
30:45c'est le quantique.
30:46C'est-à-dire que
30:46vous allez avoir
30:49une puissance
30:50de calcul phénoménale
30:52et donc,
30:53les systèmes de puces
30:56actuels
30:56ne vont pas,
30:58vont être facilement
30:59à câble.
31:03Et donc,
31:04les fabricants de puces
31:05travaillent
31:06très très dur
31:08actuellement
31:09pour avoir
31:10des solutions prêtes
31:11quand cette technologie
31:13sera disponible.
31:14Oui,
31:15parce qu'on parle évidemment
31:16notamment de nos cartes bancaires.
31:18Donc,
31:18qui dit moyen de paiement
31:19dit enjeu de souveraineté nationale,
31:22est-ce que la France,
31:23mais peut-être aussi la France
31:25dans l'Europe,
31:26on est un peu mieux protégé,
31:28notamment par des règlements,
31:31que dans d'autres pays ?
31:32Alors,
31:32on est protégé par les règlements
31:35et je pense qu'on est aussi
31:35protégé par un écosystème.
31:39Les règlements,
31:40c'est la RGPD.
31:41Oui,
31:42donc le règlement général
31:43de la protection des données.
31:44C'est ça.
31:44Et l'écosystème,
31:45c'est que vous avez,
31:47et ça,
31:48c'est vraiment,
31:49je trouve,
31:50quelque chose
31:51dont on peut être fier.
31:52Si vous regardez
31:53l'écosystème
31:55de la carte à puces,
31:56vous avez encore aujourd'hui,
31:58en France,
31:59les leaders mondiaux.
32:00Et donc,
32:02les développements
32:04autour de ces produits-là
32:07seront,
32:10je dirais,
32:12les sociétés
32:14sont attentives
32:15à ces éléments-là.
32:17Oui.
32:17Sur les choix logistiques,
32:19et peut-être aussi,
32:21bon,
32:21vous nous avez dit
32:22que vous faites
32:22des choix logistiques
32:24aussi pour essayer
32:25de baisser le bilan carbone
32:26de l'entreprise,
32:27mais peut-être
32:29on peut retourner à la question.
32:29Est-ce que ces objets
32:31connectés que vous proposez,
32:32ils sont en train
32:33de transformer la logistique ?
32:34Ça, c'est sûr,
32:35mais de la rendre
32:36un peu moins énergivore aussi.
32:41Ce que je pourrais dire,
32:42c'est que
32:43ce n'est pas
32:45le premier but.
32:47Le premier but,
32:48c'est d'améliorer
32:50la traçabilité
32:51de la chaîne logistique.
32:54Vous avez de plus en plus
32:55de vaccins
32:57qui demandent
32:58une traçabilité
32:59et un contrôle
32:59de température.
33:01Vous avez de nombreux
33:02produits
33:05qui peuvent être sensibles.
33:07Et donc,
33:08vraiment,
33:08le premier besoin,
33:10c'est vraiment
33:11cette demande
33:12de traçabilité.
33:15Le fait qu'on utilise
33:16de plus en plus
33:17de puces,
33:20c'est quand même
33:21une consommation
33:22un petit peu
33:23d'énergie.
33:26Ce que je vois,
33:27c'est qu'on pourra
33:28mieux mesurer
33:28l'impact CO2
33:31grâce à ces produits-là
33:34parce qu'on aura
33:35une traçabilité complète.
33:36Oui.
33:37Mais qui dit
33:37objet connecté,
33:39dit data center,
33:41qui tourne de plan.
33:41Enfin bon,
33:42après,
33:42on revient sur votre bilan
33:43carbone
33:44et sur le scope 3
33:45qui est évidemment
33:46celui sur lequel
33:47vous avez
33:47le moins de leviers
33:49possibles.
33:49Mais bon,
33:51ces data centers,
33:52j'imagine que vous
33:52vous en préoccupez
33:53de leur capacité
33:55à être moins énergivores.
33:56Est-ce que vous voyez
33:56le secteur évoluer ?
33:59Alors,
33:59sur les data centers,
34:00c'est quand même
34:01un petit peu loin
34:01de notre business.
34:04Mais il y a une...
34:07Ce que je comprends,
34:08ce que j'observe,
34:09c'est qu'il y a vraiment
34:10des réflexions
34:10autour du refroidissement,
34:13de la réduction
34:16d'électricité,
34:17de l'utilisation
34:19d'énergie verte
34:21pour les faire fonctionner.
34:24C'est ce que je peux vous dire.
34:25Je ne suis pas assez
34:26sachant sur ce secteur-là.
34:29Et d'ailleurs,
34:29vous avez en partie répondu
34:31en racontant l'histoire
34:32des étiquettes,
34:32c'est-à-dire que
34:33plus vous rendrez
34:34vos objets connectés
34:35autonomes en énergie,
34:36moins la question
34:37se posera.
34:39Effectivement.
34:40Je voudrais qu'on parle
34:41de la santé
34:41parce que c'est un secteur
34:43nouveau d'une certaine façon
34:45dans l'activité,
34:46ou relativement nouveau
34:47dans l'activité
34:47de Linksys.
34:49Depuis quand
34:50et avec quelle logique ?
34:51Pourquoi vous êtes allé
34:51dans le secteur de la santé ?
34:52En fait,
34:53on y a été
34:54parce qu'une start-up
34:57est venue nous chercher
34:57sur un produit
34:59très spécifique
35:00qui est
35:01un anésir de sang.
35:04Notre premier produit,
35:06c'était un connecteur
35:07où on venait mettre
35:08une goutte de sang
35:09pour analyser
35:1113 caractères
35:12comme le nombre
35:13de globules,
35:15l'oxygène dans le sang.
35:16Donc ça,
35:16c'était notre premier
35:17business
35:18il y a environ
35:2010 ans
35:20et on a
35:22compris
35:24qu'il y avait
35:25une tendance
35:26à
35:28une...
35:32Comment je dirais ?
35:34Une...
35:35Une utilisation
35:37de la technologie
35:38de plus en plus importante.
35:39C'est ça.
35:39Une utilisation
35:40de la technologie
35:41et un besoin
35:44en ambulatoire
35:45de plus en plus important.
35:46Et là,
35:47notre connexion,
35:48notre connectivité
35:48a son sens.
35:51Avec une sorte
35:51d'impératif
35:53de miniaturisation
35:54des objets
35:55qui sont utilisés
35:56à l'hôpital
35:57et que là,
35:57on va utiliser
35:58en ambulatoire.
35:59C'est ça ?
35:59Exactement.
36:00D'accord.
36:00Et donc,
36:01d'ailleurs,
36:01vous venez d'annoncer
36:02un partenariat
36:02avec une entreprise
36:03britannique
36:04qui s'appelle
36:04FMS,
36:05Flex Medical Solutions.
36:07On est justement
36:08dans ce domaine
36:09de la santé connectée.
36:10De quoi il s'agit ?
36:11Alors,
36:11nous,
36:12on fabrique
36:13ce qu'on appelle
36:13des électrodes
36:14et pour faire agir
36:17une goutte de sang
36:18et une goutte de soeur,
36:18vous devez avoir
36:19un réactif
36:20et donc,
36:21cette société
36:22fabrique les réactifs.
36:23Et donc,
36:24en s'associant,
36:25en devenant partenaire,
36:27on peut proposer
36:28ce qu'on appelle
36:28des biosensors
36:29qui permettront
36:31de détecter
36:33une maladie,
36:35de détecter
36:36un problème
36:37de santé
36:38en utilisant
36:41la sueur,
36:43le sang,
36:44la salive.
36:44Ils sont déjà
36:45utilisés
36:46par les médecins,
36:47par les personnels
36:48de santé
36:49ou alors,
36:49ce sont des nouveaux outils
36:51que vous leur proposez ?
36:52Est-ce que vous améliorez
36:54un outil existant
36:55ou est-ce que c'est vraiment
36:55un tout nouvel outil ?
36:57Alors,
36:58vous avez les deux.
36:59Vous avez soit
37:00vous simplifiez
37:02une analyse
37:02soit
37:05vous avez
37:07des nouveaux
37:09solutions
37:12pour repérer
37:15un cancer
37:16ou une maladie grave.
37:18Je voudrais qu'on parle
37:19du S
37:20de vos actions
37:21ARSE maintenant,
37:22le S
37:23de social
37:23et sociétal
37:24et peut-être
37:25notamment
37:25ce que vous avez mis en place
37:26en matière de parité.
37:28Vous en avez tout aujourd'hui.
37:29Pourquoi les chiffres ?
37:30On est très fiers
37:34d'avoir
37:3530%
37:38des ingénieurs
37:40et cadres
37:41qui sont des femmes.
37:44Et ça,
37:44dans l'industrie,
37:46je pense qu'on est
37:47très, très bien placés.
37:48parce que c'est particulièrement
37:50compliqué
37:51de recruter.
37:53Parce que,
37:53voilà,
37:53on sait que dans les filières
37:56scientifiques,
37:57il y a moins
37:57d'étudiantes
37:59que d'étudiants.
38:00Exactement.
38:01Donc,
38:01on a moins,
38:03c'est un métier
38:04qui attire
38:05moins
38:06les femmes.
38:08Donc,
38:08on essaye
38:08de venir les chercher.
38:10par exemple,
38:11on a
38:12en Allemagne
38:14une initiative
38:17qui s'appelle
38:17Girls Day
38:18où la société,
38:20l'usine,
38:21présente
38:22tous les métiers
38:23technologiques
38:24de l'entreprise
38:27à des jeunes filles.
38:29Est-ce que c'est
38:29une problématique,
38:31alors j'allais dire
38:32française,
38:32non,
38:33européenne,
38:33parce que vous parliez
38:33de l'Allemagne,
38:34est-ce que c'est moins vrai
38:35dans d'autres régions du monde,
38:36ça ?
38:36Ce décalage
38:37homme-femme
38:37dans les filières
38:38scientifiques ?
38:39Je ne sais pas,
38:40je n'ai pas la liste,
38:41vous disiez six pays,
38:42c'est plutôt des pays européens
38:43dans lesquels vous êtes présent ?
38:45Trois pays européens,
38:46donc la Suède,
38:47l'Allemagne,
38:47la France
38:47et trois pays asiatiques,
38:50la Chine,
38:50Singapour,
38:51Thaïlande.
38:52Alors,
38:52est-ce qu'en Asie,
38:53c'est moins vrai ?
38:54C'est la même chose.
38:54C'est la même chose.
38:55C'est toujours aussi difficile
38:57de recruter des jeunes femmes
38:58dans les filières scientifiques.
38:59C'est plus difficile.
39:00Et au niveau salaire,
39:01vous réussissez,
39:02parce que ça aussi,
39:03c'est un enjeu majeur,
39:03vous réussissez à rééquilibrer,
39:06à tendre vers un vrai équilibre ?
39:09Écoutez,
39:10on a mis en place
39:11une grille de salaire
39:12qui fait abstraction
39:17du genre.
39:20Et donc,
39:22on est extrêmement attentifs
39:24à cela.
39:26On a une politique
39:27où on revoit
39:29les salaires
39:31des employés
39:32tous les ans.
39:33Et donc,
39:34on peut,
39:35si on voit
39:36des dérives,
39:38y pallier.
39:38Un dernier mot,
39:39il nous reste une grosse minute.
39:41On est quand même
39:43en plein dans l'économie numérique.
39:45Et la question de l'accès
39:46aux outils numériques,
39:47est-ce que vous avez
39:47des engagements
39:48en la matière
39:49pour faciliter
39:50l'accès aux outils numériques
39:51dans les zones rurales,
39:53dans des pays
39:53en voie de développement ?
39:55Est-ce que ça fait partie
39:56des préoccupations
39:56d'un groupe comme Lixenne ?
39:58Alors,
39:58l'accès
39:59aux outils numériques,
40:02on ne fait pas ça.
40:03On fait d'autres initiatives.
40:06par exemple,
40:07ce qui est important
40:08pour nous,
40:09c'est d'être proche
40:09de nos communautés.
40:11Donc,
40:11par exemple,
40:12à Mont-la-Jolie,
40:13je suis allé
40:15il y a récemment
40:16discuter
40:18avec un directeur
40:19d'école
40:20et des parents
40:21d'élèves
40:22sur une initiative
40:24qui s'appelle
40:25l'école La Boussole,
40:27l'espérance banlieue,
40:29où des enfants
40:31ont la chance
40:32d'avoir
40:33des professeurs
40:35qui vont les aider
40:36de manière
40:37un petit peu unique
40:38pour avoir
40:39une bonne lecture,
40:43bien écrire
40:44et faire des maths.
40:46Les fondamentaux.
40:47Merci beaucoup,
40:48Arnaud Brunetière
40:49et à bientôt
40:49sur Be Smart for Change.
40:52Merci.
40:52Merci beaucoup.
40:52On passe tout de suite
40:53à notre rubrique
40:54Startup.
40:55Smart Ideas
41:02avec Clément Schmitt,
41:04le cofondateur,
41:04le directeur général
41:05de Cyclocare.
41:06Bonjour.
41:06Bonjour.
41:07Bienvenue.
41:07Vous l'avez créé
41:08en 2022
41:08avec Arthur
41:10Cédoux
41:11et questions traditionnelles
41:12de cette rubrique
41:13avec quelle idée ?
41:15Alors,
41:15Cyclocare,
41:16l'idée,
41:16c'était de favoriser
41:17l'usage du vélo
41:18sur les déplacements
41:19domicile-travail
41:19au sein des entreprises.
41:21Oui,
41:21d'accord.
41:22Et alors,
41:22entre l'idée
41:23et la création d'une entreprise.
41:25Il y a quelques étapes,
41:26comment vous les avez franchies ?
41:28Alors,
41:28d'abord,
41:28on a créé une entreprise
41:29d'insertion
41:30dans le but
41:31de favoriser
41:32cet usage du vélo
41:33en entreprise
41:34autour de trois services.
41:36Le premier,
41:36c'est un atelier
41:37révision-réparation
41:38directement sur le travail
41:39des salariés
41:39pour entretenir
41:40et réviser les vélos
41:42en bas de leur bureau.
41:43D'accord.
41:43Le deuxième,
41:44c'est un atelier
41:45plus pédagogique
41:46pour sensibiliser
41:47à la sécurité
41:48routière à vélo.
41:49Et le troisième,
41:50c'est d'installer
41:51des flottes de vélos électriques
41:52en location longue durée
41:53pour faciliter aussi
41:54les déplacements
41:55à vélo.
41:57Qui sont vos clients
41:57aujourd'hui ?
41:58Et puis,
41:58alors,
41:59question subsidiaire
42:00mais importante,
42:01quels bénéfices
42:02ils tirent
42:02de ce service
42:04proposé
42:05à leur salarié ?
42:06Alors,
42:07nos clients,
42:07actuellement,
42:07c'est vraiment
42:08des grands groupes
42:09ou des collectivités.
42:10La plupart du temps,
42:11on a plus de 300 collaborateurs.
42:13Par exemple,
42:14on a des ministères,
42:15on a des grandes banques,
42:16on a des associations aussi.
42:19Toutes les structures
42:20qui veulent favoriser le vélo,
42:21et qui ont une flotte,
42:23entre guillemets,
42:24c'est-à-dire suffisamment
42:25de collaborateurs
42:25qui ont déjà fait ce choix
42:27de circuler à vélo.
42:28Tout à fait.
42:29C'est pour ça qu'on vise
42:30plus de 300 collaborateurs.
42:31Donc,
42:31c'est les vélos personnels
42:32des salariés
42:32ou des flottes déjà existantes
42:34financées par les employeurs.
42:36Et alors,
42:36quels bénéfices
42:37ils en retirent ?
42:38Qu'est-ce qu'ils vous disent
42:38sur ce que leurs salariés disent
42:40du service cyclocaire ?
42:41Vous voyez ce que je veux dire ?
42:42Alors,
42:42il y a plusieurs choses.
42:43Il y a d'abord la sécurité.
42:44La plupart des vélos qu'on voit,
42:45nous,
42:46ils ne sont pas entretenus du tout
42:46parce que les personnes
42:47attendent d'avoir un problème
42:49immobilisant
42:50pour aller chez le réparateur.
42:51Donc,
42:51elles ne le font pas.
42:52C'est le gain de temps.
42:53Plutôt que d'aller
42:54chez un réparateur
42:55avant ou après les heures de travail,
42:57nous,
42:57on vient directement
42:57en bas de leur bureau.
42:59Et en plus,
43:00c'est financé par l'employeur.
43:02Du coup,
43:02il y a un vrai avantage financier
43:03aussi pour les collaborateurs.
43:05Évidemment.
43:05Avec ce chiffre
43:07que nous donne l'ADEME,
43:0870% des trajets
43:10domicile-travail
43:11font moins de kilomètres.
43:13Évidemment,
43:13quand on a lu ça,
43:14on se dit
43:14on se met tous
43:16à la mobilité douce.
43:18Est-ce que ça veut dire aussi
43:19qu'il y a encore
43:20un fort potentiel
43:21de croissance
43:22sur le passage
43:24au vélo,
43:25vélo électrique
43:27ou pas d'ailleurs ?
43:28Est-ce que vous,
43:28vous le voyez,
43:29vous le sentez
43:30cette croissance
43:31qui continue ?
43:32Oui, exactement.
43:32On a des marchés européens
43:34qui sont beaucoup plus matures
43:35comme les Pays-Bas,
43:35l'Allemagne.
43:36Il y a plusieurs centaines
43:37de milliers de vélos de fonction
43:38alors qu'on y en a
43:39à peine 30 000
43:39en France actuellement.
43:41On voit que la marge
43:42de progression est énorme
43:42et que les changements
43:44commencent à arriver
43:45grâce aux infrastructures cyclables
43:46qui se développent à Paris
43:48et on le voit tous
43:49depuis 5 ans
43:49et justement
43:51le rôle des employeurs
43:51à accompagner
43:53les salariés
43:53qui veulent se mettre
43:54à vélo.
43:54Vous, vous faites clairement
43:55le lien,
43:56quand les infrastructures existent,
43:57la pratique augmente.
43:59C'est dans ce sens-là ?
44:01Parce que c'est toujours
44:01l'histoire de la fête de la poule.
44:02Est-ce que
44:03quand il y a beaucoup de vélos,
44:06les communes se mettent enfin
44:08à créer des pistes cyclables
44:09ou est-ce que c'est parce
44:09qu'elles ancraient
44:10qu'il y a beaucoup de vélos ?
44:11On se rend compte
44:12que c'est le point de départ
44:12en tout cas pour que les personnes
44:13se sentent à l'aise aussi
44:14en sécurité
44:15pour se déplacer à vélo.
44:18Sinon, on voit
44:18que ça peut être un frein
44:19justement sur cette peur
44:20de se déplacer en ville.
44:21Vous l'avez dit
44:22en présentant Cyclocare,
44:24vous êtes une entreprise
44:25d'insertion,
44:26conventionnée
44:26entreprise d'insertion.
44:28Déjà, on peut rappeler
44:29l'engagement
44:29que ça suppose.
44:32Tout à fait,
44:32c'est vraiment notre particularité
44:33entreprise d'insertion.
44:34C'est-à-dire qu'on est conventionné
44:35par la ville de Paris,
44:36par la région Île-de-France
44:37et qu'on a des engagements
44:38à former des personnes
44:39éloignées de l'emploi,
44:40qui ont eu des parcours
44:41personnels
44:41ou professionnels
44:42difficiles
44:43et que nous,
44:44on va former
44:45via notre organisme
44:46de formation Calliope
44:47pour leur donner confiance,
44:49pour les valoriser
44:49et pour les insérer
44:51dans le monde du travail
44:52à nouveau
44:52dans nos conditions.
44:53Ça veut dire
44:54combien de salariés
44:54Cyclocare aujourd'hui ?
44:56Là, on est actuellement
44:56des doux salariés.
44:57On est présents à Paris,
44:59à Lyon,
45:00bientôt à Nantes.
45:01C'est aussi
45:02un des objectifs,
45:03c'est d'étendre
45:04un peu notre maillage
45:04territorial.
45:06Alors, vous êtes
45:07une toute jeune entreprise,
45:08mais est-ce que
45:08quand on fait ce choix
45:10d'être une entreprise
45:10d'insertion,
45:12c'est des parcours de vie
45:14qui sont parfois
45:15un peu plus accidentés,
45:16donc la difficulté
45:17de se remettre à travailler,
45:18est-ce qu'il faut
45:19un suivi RH,
45:21en quelque sorte,
45:22un peu plus pointu
45:23ou particulier ?
45:24Bien sûr.
45:25On a des encadrants techniques
45:26qui sont là
45:26pour encadrer
45:27les mécaniciens
45:28en insertion.
45:28On se déplace toujours
45:29en binôme
45:30sur les opérations,
45:32sur les interventions
45:32en entreprise.
45:33On est une personne chargée
45:34de lever les freins
45:35à l'emploi,
45:36justement.
45:37Ça peut être
45:37le niveau de français
45:38si c'est une personne réfugiée,
45:39ça peut être
45:39des problématiques
45:41de logement,
45:41des problématiques
45:42administratives.
45:43On va accompagner
45:43tout le salarié
45:44pendant une période
45:44d'un an
45:45pour lui faciliter
45:46le retour à l'emploi.
45:48Merci beaucoup,
45:50Clément Schmitt
45:50et bon vent
45:51à Cyclocare.
45:53Voilà,
45:53c'est la fin
45:53de ce Smart Impact.
45:55Merci à toutes et à tous
45:56de votre fidélité.
45:58Je vous dis à demain
45:59pour une nouvelle émission
46:00sur Be Smart for Change.
46:01Sous-titrage Société Radio-Canada
46:06Sous-titrage Société Radio-Canada
46:09Sous-titrage Société Radio-Canada
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