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  • 18/06/2025
Mercredi 18 juin 2025, retrouvez Charline Goutal (PDG et fondatrice, The Human Hack), Alexandre Hervaud (Responsable éditorial, 100 Transitions), Eliot Martin (Fondateur, Drop!) et Catherine Pihan Le Bars (Directrice générale adjointe, Le Train) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:14Et voici le sommet. Mon invité, c'est Charline Goutal, la fondatrice de The Human Hack, un média et un mouvement qui fait le lien entre santé,
00:21« Neurosciences et performances en entreprise » et qui rejoint le label de l'entreprise biomimétique. Transition urbaine, c'est une nouvelle rubrique que l'on vous propose tous les mois
00:31dans Smart Impact avec Alexandre Herveau dans la perspective des élections municipales de mars. Prochain, on scrute une ville et une entreprise emblématique,
00:39direction Caen, aujourd'hui avec les fontaines à eau de la marque Drop. Et puis dans Smart Ideas, notre rubrique « Start-up et innovation », vous découvrirez le train qui veut concurrencer
00:50et la SNCF avec cet EGV dans l'ouest de la France. Voilà, pour les titres, on a 30 minutes pour les développer, c'est Smart Impact.
01:02L'invité de Smart Impact, c'est Charline Goutal. Bonjour. Bonjour. Bienvenue, vous êtes la fondatrice de The Human Hack.
01:09Vous pouvez nous le présenter parce que c'est plusieurs choses à la fois. Un média, un podcast, des services pour les légers. Je veux bien comprendre, dites-moi.
01:17Oui, absolument. En fait, The Human Hack, c'est vraiment un écosystème autour de trois piliers principaux. Le premier, effectivement, c'est un média à travers un podcast
01:25qui explore la notion de performance à travers la santé intégrative. La santé intégrative, c'est vraiment la complémentarité entre la santé allopathique,
01:34donc la médecine qu'on connaît aujourd'hui, et les médecines complémentaires. Et en fait, on voit comment on peut se régler sur une performance
01:42qui est plus en accord avec notre biologie. Et donc, on fait intervenir sur des problématiques très précises
01:48des chercheurs au CNRS, des neuroscientistes, des neurochirgiens, des neurologues, des entrepreneurs dans les health tech, etc.,
01:55afin de voir comment est-ce qu'on peut allier une performance optimale, atteindre le maximum de notre capacité cognitive
02:01avec notre biologie et notre bien-être. J'ai envie de dire notre mieux-être aujourd'hui.
02:06Donc ça, c'est le premier pilier. Le deuxième pilier, c'est vraiment mes activités de conférencière en entreprise,
02:12mais aussi dans les salons, de coach. Enfin, alors, attention, je ne suis pas certifiée coach,
02:17mais en fait, de par mon historique, donc j'ai 15 ans d'entrepreneuriat derrière moi.
02:21J'ai aussi occupé des postes au comité de direction de grands groupes. Et j'accompagne aujourd'hui des dirigeants
02:27dans cette démarche à travers des problématiques stratégiques, tout en associant leur aspect santé.
02:34Alors ça, on y reviendra. La santé des dirigeants, on va y consacrer du temps. Il y a un troisième pilier ?
02:39Voilà, le troisième pilier, c'est vraiment l'incubateur qui permet d'accompagner des entreprises
02:44qui souhaitent être dans une démarche biomimétique. Donc biomimétique, ça veut dire qu'ils s'inspirent
02:48du fonctionnement du vivant. Et donc, à travers notre pôle d'experts, qu'on a fait intervenir sur le média,
02:54qui va pouvoir les accompagner pour avoir une démarche organisationnelle en lien avec la biologie.
02:59Et vous avez créé un label de l'entreprise biomimétique. On verra tout à l'heure de quoi il s'agit.
03:03Mais restons sur la santé des dirigeants avec peut-être le constat. Est-ce qu'ils vont bien, nos dirigeants et nos dirigeantes ?
03:10Eh bien, nos dirigeants, ils ne vont pas très, très bien. Aujourd'hui, il y a un dirigeant sur deux
03:14qui se dit ne pas se sentir en bonne santé.
03:20Oui, on parle de surcharge mentale.
03:21Exactement. C'est la surcharge mentale. C'est quand vraiment on reste dans son cérébral. Moi, j'aime bien dire quand je commence une conférence.
03:27En fait, on arrive au bureau. On garde son corps à l'entrée. Et ensuite, on se déplace uniquement avec son cerveau, son encéphale.
03:34Et ça, c'est très mauvais pour la santé. On manque d'ancrage. Et du coup, effectivement, c'est une surchauffe totalement mentale.
03:40Et on ne s'en sort plus. On tombe en dépression ou bien on est tout le temps dans des conflits intérieurs, mais aussi extérieurs, etc.
03:48Avec les caractérisations de cette surcharge mentale. Ça peut aller jusqu'au burn-out.
03:53Ça peut aller jusqu'à des conséquences assez lourdes pour l'entreprise que ça touche des cas de dirigeants ou le DG.
04:00Absolument. Et ensuite, en fait, c'est vraiment un effet domino. C'est un peu une cascade.
04:04C'est-à-dire que quand le dirigeant ne va pas bien, par extension, l'équipe dirigeante le sent et n'est pas bien aussi, il va ressentir plus d'anxiété, plus de stress.
04:13Et en fait, ce qu'il faut savoir, c'est que le stress va bloquer notre capacité à réfléchir.
04:17C'est vraiment l'activation du cerveau reptilien, notre cerveau le plus ancestral, par rapport à notre néocortex.
04:22Donc, ça a une influence directe sur la performance des gens et le bien-être, l'épanouissement, ce qui contribue très, très fortement à la productivité et la rentabilité d'une entreprise.
04:32Quand on parle d'entreprise biomimétique, alors on en a déjà reçu ici, je sais de quoi on parle, mais je veux bien que vous rentriez dans le détail.
04:39Ça veut dire quoi, précisément ?
04:40En fait, une entreprise biomimétique, c'est vraiment une entreprise qui va s'inspirer du fonctionnement du vivant pour fonctionner elle-même.
04:47Donc, ça peut être soit dans la conception de ses produits et services. Je prends un exemple très basique, un avion.
04:52Les ailes d'avion ont été inspirées des oiseaux pour pouvoir voler, etc.
04:57Donc, il y a beaucoup de produits qui sont inspirés aujourd'hui de la nature.
05:00Aujourd'hui, moi, le label biomimétique, il n'est pas seulement sur la création des services et des produits, il est aussi sur l'organisation, le management.
05:08Comment est-ce qu'on peut s'inspirer du fonctionnement d'une cellule ?
05:10Puisqu'à l'intérieur d'une cellule, c'est vraiment comme une entreprise, comme une petite ville presque, un vrai, véritable écosystème.
05:16Comment est-ce qu'on peut s'inspirer de cet écosystème et le mettre, le transposer dans notre organisation managérienne ?
05:21Donc, dans l'organisation de l'entreprise et des managers au sein de l'entreprise.
05:26Alors là, pour le coup, je suis très curieux de savoir ce qu'une cellule va nous apprendre.
05:32Eh bien, tout simplement, un fonctionnement.
05:34Comment est-ce que les différentes parties de la cellule vont collaborer ensemble ?
05:38Et c'est vraiment, il y a un système hiérarchique dans la cellule, tout à fait.
05:41Donc, c'est très intéressant de voir comment on peut le transposer aujourd'hui au monde de l'entreprise,
05:47puisqu'on se rend compte qu'il y a des points de friction énormes entre les différents départements d'une entreprise.
05:52Et quand on voit qu'à l'intérieur d'une cellule, tout le monde collabore des deux côtés, en fait, vraiment, c'est une communication qui est bidimensionnelle.
06:01Ça, on ne l'a pas en entreprise aujourd'hui.
06:02Pour l'avoir vécu dans les faits, c'est très, très compliqué d'avoir une communication qui est hyper fluide.
06:07Et donc, on peut vraiment s'inspirer.
06:08Après, il faudrait, voilà, j'ai une journée de formation pour expliquer justement comment on peut vraiment rentrer dans le détail par rapport à ces sujets-là.
06:16Mais alors, je vais vous titiller sur le mot label, parce qu'il y en a partout, il y en a beaucoup, des labels.
06:21Et alors, c'est quoi un label de l'entreprise biomimétique ?
06:24Selon quels critères vous allez décider qu'une entreprise l'est ou ne l'est pas ?
06:27Alors, il y en a beaucoup des critères, évidemment.
06:29Il y a trois niveaux, avec le niveau 1 qui est le niveau le plus élevé, le plus exigeant.
06:33Disons que c'est plutôt pour les entreprises qui vont vraiment se créer directement dans cette étape, dans cet esprit de biomimétisme.
06:41Ensuite, on a le niveau 2 et 3 pour les entreprises qui ne sont aujourd'hui pas complètement biomimétiques,
06:46qui ont envie d'être dans la démarche et qui vont pouvoir, au fur et à mesure, se mettre au niveau des critères.
06:52Donc, il y a plusieurs critères et il y a un dossier à remplir, etc., qu'on trouve sur le site internet The Human Hack.
06:59Mais l'idée, ce n'est pas d'avoir une démarche que RSE.
07:01C'est aussi de comprendre l'état d'esprit du dirigeant et qui monte en compétence.
07:06Un des premiers critères, c'est monter en compétence sur la biologie humaine.
07:10La biologie humaine, c'est la biologie finalement universelle, on va dire, et comprendre notre fonctionnement.
07:17Comment est-ce que notre corps humain, notre prof physiologique fonctionne pour pouvoir aussi s'adapter par rapport à ces styles managériaux et organisationnels ?
07:25Par exemple, tout simple, nous sommes des êtres chronobiologiques.
07:30Et donc, si on ne respecte pas ces temporalités de repos et d'activité, on ne va pas du tout être dans la performance et on ne va pas être épanoui non plus.
07:38C'est ça qui est très important.
07:39Et on ne sera pas en santé, en santé optimale.
07:42Et donc, c'est hyper important de pouvoir comprendre quels sont ces cycles.
07:46On a des cycles de 45 minutes, de 90 minutes, quel temps de pause, qu'est-ce que c'est que prendre une pause, une vraie pause active ?
07:52Et ensuite, l'importance des piliers qu'on connaît tous.
07:55On se dit, oui, c'est basique, mais la respiration, le sommeil, la nutrition.
07:59Mais finalement, tout ça, il y a des grands principes.
08:01Moi, je ne crois pas aux gros principes.
08:03Je crois que ça doit être ultra personnalisé en fonction de chaque personne.
08:06Et c'est pour ça, d'ailleurs, que j'ai repris mes études assez tard.
08:08Est-ce que c'est un investissement rentable ?
08:11Absolument.
08:12Investir dans la santé des équipes et particulièrement des équipes dirigeantes.
08:17Absolument.
08:17Aujourd'hui, les collaborateurs sont en sous-productivité.
08:21Entre les burn-out, les arrêts maladie, les turn-over, ça représente 13 000 euros par salarié, par entreprise,
08:29de manque à gagner pour l'entreprise.
08:30Donc, c'est colossal, surtout à des grandes échelles.
08:33C'est aussi 12 % de collaborateurs qui vont se retrouver en burn-out.
08:41Donc, ça, c'est un chiffre qui est en augmentation et on a surtout aussi beaucoup de gens qui ne vont pas être identifiés comme tels.
08:48Donc, ça, c'est aussi important.
08:50Et aussi, ce qui est important, on parlait du label juste avant, c'est d'expliquer aux dirigeants, aux managers,
08:57ce que c'est qu'un collaborateur en burn-out, parce qu'il y a plusieurs façons d'exprimer un burn-out.
09:02Et il y a des signes précurseurs.
09:03Et ça, on ne les connaît pas aujourd'hui.
09:04Ça pourrait être un indicateur de performance d'une entreprise, d'une certaine façon ?
09:08Absolument.
09:08C'est vraiment l'empreinte santé.
09:10C'est un nouveau KPI de l'entreprise qui va permettre d'augmenter sa rentabilité, j'ai envie de dire, presque à court terme,
09:16parce que déjà, au bout de six mois, on a des effets.
09:19Et le tout, c'est de réussir à vraiment le mesurer, quoi.
09:23Merci beaucoup.
09:24Merci, Charline Goutal.
09:25Et à bientôt sur Bsmart4Change.
09:27On passe tout de suite à notre rubrique.
09:29Nouvelle rubrique.
09:30Ce n'est jamais que la deuxième édition.
09:31Transition urbaine.
09:32Direction quand, aujourd'hui ?
09:40Transition urbaine, c'est une nouvelle rubrique qu'on vous propose tous les mois dans Smart Impact avec Alexandre Herveau.
09:46Salut, Alexandre.
09:46Salut, Thomas.
09:47Bienvenue dans la perspective des élections municipales de mars prochain,
09:50où on scrute une ville et une entreprise emblématiques.
09:54Direction Caen avec Elliot Martin.
09:56Bonjour.
09:57Bonjour.
09:57Bienvenue.
09:58Vous nous le présentez en quelques mots ?
09:59Oui, alors Elliot Martin a 27 ans.
10:01C'est un ingénieur de formation.
10:02Il a fait ses études à Caen.
10:04Il nous en parlera.
10:05Et on lui doit une entreprise, une start-up pour l'instant.
10:10Les choses vont grandir.
10:11Qui s'appelle Drop.
10:12Drop, ça veut dire gouttes en anglais.
10:14Mais il est question d'eau, il est question de filtration, il est question d'eau fontaine.
10:19Et pas seulement des fontaines qui permettent d'avoir de l'eau filtrée sans plastique.
10:22Mais il va nous en parler mieux que moi.
10:24Comment est née Drop ?
10:26Racontez-nous.
10:27C'est quoi le point de départ ?
10:27Alors Drop, je ne pensais pas du tout faire une entreprise de base.
10:30Je rentrais en école d'ingénieur en 2019.
10:32Et en 2019, il y a eu les premiers scandales autour de la pollution d'eau.
10:35J'ai une maman qui est très inquiète.
10:37Et donc, elle disait, on ne peut pas boire ça et encore un petit peu des problèmes.
10:41Donc, elle voulait acheter des carafitrantes plutôt plastiques, alors des bouteilles d'eau.
10:46Et moi, je n'étais pas tellement satisfait.
10:47Je trouvais que ce n'était pas vraiment une solution.
10:49D'une part, parce que filtrer l'eau dans du plastique, c'est un peu un non-sens.
10:52Et puis, ça faisait des consommables, des coaditionnels.
10:55Donc, je me suis dit, chère maman, je vais t'inventer une solution.
10:58Et puis, je me suis pris au jeu.
10:59Je suis rentré dans un réseau d'entrepreneurs.
11:01Et puis, après trois ans de R&D, Drop est né.
11:03Oui, d'ailleurs, la R&D, tout ça en parallèle des études d'ingénieur à Caen.
11:09Et je crois que ce qui va aussi accélérer un peu les choses, c'est quand vous faites appel au crowdfunding,
11:13au financement participatif, vous avez largement dépassé, je crois, les espérances,
11:19les attentes en termes de collecte.
11:21Oui, tout à fait.
11:22En fait, à la fin de mes études, je pensais poursuivre en thèse, en physique.
11:25Et puis, il fallait choisir entre l'entrepreneuriat et la recherche, disons.
11:28Et donc, j'ai créé la boîte un mois après.
11:31Et quand on crée une boîte, il faut faire une traction.
11:33Il faut montrer que ça marche.
11:34On a lancé un crowdfunding sur KissKissBankBank.
11:36On a été bien accompagnés.
11:38Et puis, on a eu effectivement un résultat très important puisqu'on a financé à 260% le projet.
11:43Ça prouve qu'il y avait pas mal de maman inquiète.
11:45Exactement.
11:46Beaucoup de maman inquiète.
11:47Ça doit être ça, effectivement.
11:48Et est-ce que vous pouvez concrètement, même si c'est vrai que c'est des choses très physiques par définition,
11:53mais est-ce que vous pouvez nous expliquer un petit peu votre concept et surtout ce que vous arrivez à obtenir en termes de filtration
11:59avec tout ce que vous avez mis en place, le fameux vortex, le verre sans plastique.
12:06C'est quoi, finalement, ce que fait la spécificité ?
12:08Alors, aujourd'hui, pour filtrer son eau, on a plusieurs solutions.
12:11On a globalement deux solutions.
12:12On a soit les filtres à membrane.
12:14Donc, ça va être ce qu'on appelle des osmosers, un petit peu des grands trucs en plastique qui coûtent assez cher et qu'il faut brancher.
12:19Ou alors des filtres à charbon actif.
12:21Nous, on voulait plutôt une approche low-tech, c'est-à-dire robuste.
12:24Et le charbon actif, souvent, en fait, on le met dans des cartouches en plastique.
12:27Et donc, ça fait ce qu'on appelle de la pollution croisée.
12:29On peut avoir du relargage de plastique ou de solvant.
12:31Donc, l'idée, c'était d'avoir que la matière elle-même, donc que le charbon actif.
12:35Donc, pour ça, on a développé un charbon actif.
12:37On l'a dimensionné.
12:38Si vous voulez, le charbon actif, la taille des pores, c'est vraiment la taille des molécules qu'on va enlever de l'eau,
12:42qui sont un petit peu mauvaises pour la santé.
12:45Et donc, on a dimensionné tout ça dans un système sans plastique,
12:48où on change le charbon en vrac, qui est donc compostable et avec un coût d'usage très faible sur le long terme.
12:53Sans plastique, donc sans pollution croisée, avec une eau nickel.
12:56Pourquoi vous parlez de vortex ?
12:58Alors, effectivement.
12:58C'est quoi un vortex ?
12:59On a parlé de vortex.
13:00Pourquoi ?
13:01Alors, parce que le vortex, donc on a un vortex sur la sphère, sur le modèle Fontaine.
13:06Le vortex, il va permettre plusieurs choses, mais d'une part, d'aérer l'eau.
13:09Comme un aérateur à vin.
13:11Ça me parle, ça y est.
13:12On peut parler d'onologie, non pas d'onologie.
13:15Je ne sais pas si vous faites un petit peu de randonnée en montagne.
13:17Peut-être que vous avez eu l'occasion de boire une eau de ruisseau.
13:20Elle est très, très bonne, très légère.
13:21On la sent magnifique, quelque part.
13:23Alors qu'une eau en bouteille de montagne, elle n'a pas du tout cet effet-là.
13:26C'est notamment dû à l'oxygénation de l'eau.
13:29Et puis, ça va permettre également de dégazer certains polluants.
13:31Par exemple, le chlore, le CVM, puis d'autres choses.
13:35En termes de produits, pour l'instant, je dirais le produit phare, celui qu'on voit,
13:39ce n'est pas forcément le produit le plus accessible, parce qu'il a un certain coût.
13:43Plus de 300 euros, c'est la Fontaine.
13:45Mais je crois qu'il y a d'autres produits qui mettent à profit cette technologie.
13:50Alors, effectivement, quand on parle d'accessibilité, ça dépend comment on regarde aussi.
13:54Donc, on a un produit, effectivement, qui est plus cher qu'une carafe classique.
13:56Effectivement, plus de 300 euros, mais c'est un produit qui est 100% fait en France.
14:00C'est un produit qui n'a pas de cartouche, donc on a très peu de coût d'usage.
14:03Et par rapport à de l'eau en bouteille ou une carafe filtrante classique, en fait, on amortit en un an ou deux ans l'achat.
14:08Mais le charbon actif, on le change tous les mois.
14:11Tous les mois, d'accord.
14:11On le change tous les mois, on peut le composter.
14:12Et c'est un sachet annuel.
14:13D'accord.
14:14Effectivement, on a également des coûtes filtrantes.
14:16Et là, on projette un nouveau produit, donc qui sera un robinet filtrant.
14:19On va pouvoir brancher sur l'évier ou sous l'évier, toujours sans cartouche en plastique.
14:23Oui, on y reviendra sur ce robinet filtrant.
14:26La fontaine, vous l'avez voulu un peu design aussi ?
14:29Il faut que ce soit un bel objet qu'on installe dans notre cuisine ou chez nous ou dans notre bureau ?
14:35En fait, je trouve que l'eau, c'est un peu magique quand même.
14:38Je ne sais pas vous, mais quand on voit toute cette matière un petit peu, c'est assez magique.
14:41Et donc, je voulais redonner cette magie à l'eau et donner une sorte de rituel.
14:45Parce que souvent, on est dans la vitesse, on oublie un petit peu ce qu'on fait et redonner ce temps pour soi.
14:50Et donc, avoir un objet qui est très esthétique, qui met en valeur l'eau, qui met en valeur cette ressource, c'est très important.
14:55Et d'autre part, ça va dans une maison.
14:56Donc, on a envie d'avoir quelque chose d'esthétique.
14:59Alors, vous avez fait le choix d'être une entreprise de l'économie sociale et solidaire.
15:04Déjà, pourquoi ? Et puis ensuite, qu'est-ce que ça a comme conséquence concrète ?
15:08Alors, moi, j'utilise souvent deux mots-clés.
15:10On va parler de cohérence et de cohésion.
15:13La cohérence, par exemple, c'est de ne pas filtrer de l'eau avec du plastique.
15:17La cohésion, c'est de valoriser un savoir-faire territorial.
15:22Et donc, ça s'inscrit dans l'OSS.
15:23On va avoir une économie qui n'est pas mortifère, qui est pensée pour durer sur le long terme.
15:28On va valoriser des maîtres verriers, donc un savoir-faire.
15:31On va travailler avec des laboratoires locaux.
15:33On va essayer d'organiser une chaîne sur le territoire en valorisant tout ça.
15:36Et puis, également, sur de l'insertion, puisqu'on travaille avec un ESAT,
15:40qui nous permet d'assembler nos différents produits.
15:43Alors, on va parler de quand ?
15:44C'est un peu ce qui nous intéresse aujourd'hui.
15:46Cette rubrique, son objectif, c'est aussi de parler d'une vie.
15:49Exactement. On parle d'un territoire à travers une de ces entreprises naissantes, phares.
15:55Là, vous êtes émergent, on va dire.
15:57Vous avez lancé Drop depuis quand ?
15:59Pourquoi ? Je pense qu'on peut s'en spoiler.
16:02C'est parce que vous avez fait vos études.
16:04Donc, au-delà de la question de la fondation sur place,
16:06peut-être pourquoi vous êtes allé étudier la physique et autres du côté de quand ?
16:11Alors, moi, je viens plutôt du sud de la France.
16:14C'était l'occasion également de voir l'air marin, on va dire,
16:18de voir un autre pays.
16:19Je n'étais pas tellement attiré par les grandes villes.
16:21Il faut savoir qu'à Caen, il y a notamment l'ENSI-Caen,
16:23qui est un très beau centre de recherche,
16:25qui a une dynamique de recherche assez importante.
16:27On ne le sait pas forcément.
16:28On a, par exemple, le GANIL,
16:29qui est un des plus grands accélérateurs particules de France.
16:32Et donc, on a cette dynamique-là qui est très intéressante.
16:34À Caen également, donc, on a assez bon laboratoire.
16:37En Normandie, c'est une des premières industries de France.
16:39Et puis, on a tout un réseau d'incubateurs.
16:42Il y a, par exemple, Normandie Incubation,
16:43qui est un des premiers incubateurs publics de France.
16:45Donc, il a pu m'accompagner pour le projet.
16:47Alors, vous faites partie de ces étudiants
16:50qui plébiscitent la ville de Caen.
16:52On a trouvé ce sondage.
16:54Alexandre, vous nous l'avez suggéré,
16:56c'est le magazine L'étudiant en 2025.
16:59C'est ce sondage annuel.
17:00Alors, chaque année, l'étudiant sonde.
17:02Et là, je crois que c'est sur 15 000 répondants, à peu près.
17:05On est présents.
17:06Vous êtes clairement la première des filles
17:09en universitaire de Normandie
17:10et au niveau national, dans le top 5, 5e place.
17:14Et visiblement, ce qui fait son charme,
17:17c'est le côté taille humaine,
17:19la qualité de vie.
17:20Effectivement, c'est pas très loin de la mer, etc.
17:23Et je pense que vous êtes particulièrement bien placé
17:25pour nous en parler,
17:26parce que vous n'avez pas fait que l'ENSI,
17:27que l'école d'ingénieurs à Caen.
17:28Vous avez multiplié, finalement, un peu les formations.
17:31Tout à fait.
17:31J'ai eu la chance, en tout cas, l'espoir,
17:34de faire un triple master.
17:36Donc, voilà, j'ai fait l'école d'ingénieurs ENSI Caen.
17:38J'ai fait également un master recherche en physique nucléaire
17:40et également l'EM d'Ormandie,
17:41donc une école de management
17:42qui me donne un aspect assez particulier
17:44sur différents domaines.
17:46Et donc, c'est plusieurs, effectivement,
17:47établissements de Caen que j'ai pu essayer.
17:49On a une très bonne formation en Normandie.
17:50Oui, alors, il y a pas mal de questions liées.
17:52Déjà, parce que vous avez décrit un peu cet écosystème.
17:56Mais alors, vous, pour créer Drop,
17:58comment vous en avez bénéficié ?
17:59À quelles étapes ?
18:01Et comment, finalement, cet écosystème
18:03de la ville de Caen vous a servi ?
18:04Alors, effectivement, c'est une bonne question.
18:06Je pense qu'un projet entrepreneurial,
18:08c'est une maturité.
18:09C'est quelque chose qui se mature, vraiment.
18:11Donc, au début, comme je vous l'ai expliqué,
18:12je ne voulais pas forcément faire une entreprise.
18:14Je suis rentré dans le réseau Pépite,
18:16un réseau national, donc Pépite France,
18:17et là, du coup, Pépite Normandie,
18:18pour parler d'entrepreneuriat.
18:20Parce que quand on est tout seul, on n'avance pas.
18:22Donc, je parlais avec des collègues,
18:24on va dire étudiants,
18:25qui faisaient également des projets.
18:26Ils pouvaient échanger.
18:27C'était intéressant.
18:28J'ai mis le doigt dans l'engrenage.
18:29Et ensuite, j'ai pris une césure
18:30pour monter en puissant sur le projet.
18:33J'ai gagné le prix Pépite en 2020,
18:35une sorte de prix d'innovation.
18:36Et puis ensuite, je suis rentré à Normandie Incubation.
18:39Ça m'a permis d'être accompagné,
18:40de structurer le projet,
18:41d'avoir un retour d'expérience.
18:43Parce que quand on est entrepreneur,
18:44en fait, on n'a pas d'expérience.
18:46Donc, tout est une découverte.
18:47Dans mon occupation,
18:49arrêtez-moi si je me trompe,
18:50mais c'est basé dans plusieurs villes de Normandie,
18:52dont Caen.
18:52Donc, vous êtes évidemment dans l'antenne cannaise.
18:55Et ils vous accompagnent en termes de locaux, etc.
18:58Il y a trois pôles.
18:59Il y a le pôle de Caen, qui est le siège,
19:00le pôle de Rouen,
19:01et puis il y a une antenne au Havre, également.
19:02Et vous pouvez faire des économies aussi ?
19:04De locaux, etc.
19:05Oui.
19:05Au-delà des conseils,
19:06au-delà de l'environnement,
19:07le fait d'être entouré d'autres...
19:08Effectivement.
19:09Beaucoup proposent ça.
19:10Alors déjà, c'est un actuateur public,
19:12donc il ne prend pas de part au capital.
19:13C'est quand même un avantage assez important.
19:16On a bien accompagné,
19:16on a des locaux gratuits.
19:18J'ai pu bénéficier également
19:19d'un accompagnement régional
19:20pour être payé, en fait,
19:22pendant un an,
19:23pour être à 100% sur le projet.
19:24On appelle la bourse jeune créateur.
19:26Et en fait, ça fait la différence.
19:28Quand on sort d'école,
19:29on ne peut pas...
19:30Enfin, il faut qu'on vive, simplement.
19:31C'est un job étudiant.
19:32Et en même temps,
19:33monter un projet à temps partiel,
19:35c'est compliqué aussi.
19:37Donc, c'était vraiment très important
19:39et ça fait la différence.
19:40On a également,
19:41je rebondis par rapport à ça,
19:42l'ADNormandie,
19:43donc l'Agence de développement de Normandie,
19:45qui est très présente
19:45et très pertinente
19:46pour accompagner les projets.
19:48Il y a des dévances remboursables
19:49ou des subventions.
19:51Et grosso modo,
19:51quand, au-delà de tout ce qu'on vient d'évoquer
19:53comme structure d'accompagnement, etc.,
19:55c'est quoi les atouts
19:57qui vous viennent à l'esprit
19:58quand on parle de jeunes startups,
20:00de l'économie circulaire comme vous,
20:01enfin, en tout cas,
20:02ESS,
20:03engagés dans la durabilité,
20:07la transition,
20:08c'est...
20:09Moi, je dirais la proximité du réseau,
20:10quand même.
20:11Parce que du coup,
20:12avec un coup de téléphone,
20:13on connaît vite les acteurs,
20:14on invite un réseau
20:14et donc on va beaucoup plus vite.
20:16C'est des gens qui sont...
20:17qui veulent vraiment accompagner.
20:18Oui, mais au-delà de ça,
20:19sur la transition environnementale elle-même,
20:22c'est-à-dire,
20:22est-ce qu'il y a beaucoup d'entreprises
20:23qui sont un peu dans cette même démarche ?
20:28Parce que c'est aussi ce qui crée l'écosystème
20:29quand il y a plusieurs entreprises
20:30qui poussent dans la même direction.
20:32Ou pas, d'ailleurs.
20:34Peut-être que vous êtes l'une des seules,
20:36je ne sais pas.
20:36Alors, il y a une spécificité.
20:38Donc, Normandie Incubation,
20:39c'est plutôt un incubateur d'innovation.
20:41Donc, souvent,
20:41c'est des projets issus de la recherche.
20:43Donc, certains projets
20:43sont effectivement à impact.
20:45On peut dire RSE, ESS,
20:47mais pas tous.
20:48Et il y a un autre incubateur
20:48qui s'appelle l'Adresse,
20:50qui a le dispositif Catapult,
20:52qui est spécialisé pour les projets à impact.
20:54Donc, eux, ils ne font que ça.
20:55Moi, je n'étais pas là-bas,
20:56donc je ne connais pas tous les projets.
20:58Mais j'ai pu travailler avec l'ADEME,
20:59notamment,
21:00avec le Dôme,
21:00qui est également un Fab Lab.
21:02On a réfléchi, effectivement,
21:03à l'ESS, au Biochar,
21:04à des solutions low-tech.
21:06Et donc, dans ce tissu un petit peu-là.
21:08Et d'ailleurs,
21:08vous étiez avec d'autres jeunes pousses normandes
21:10au salon VivaTech,
21:11un des plus importants salons en Europe,
21:13voire même dans le monde,
21:14en termes de rencontres à l'innovation,
21:16les innovateurs.
21:17À la mi-juin, c'est ça, à Paris ?
21:18Ça s'est bien passé ?
21:19Tout à fait.
21:19Voilà, c'était la semaine dernière,
21:21à la date de l'enregistrement aujourd'hui.
21:22Effectivement, ça s'est très, très bien passé.
21:24On a eu des très bons contacts.
21:25Et puis, on voit que la Normande est très présente.
21:28Qu'est-ce qu'on pourrait encore améliorer ?
21:30À quand ?
21:30Parce que là, on a dressé un tableau hyper lodateur.
21:33Qu'est-ce qui vous manque ?
21:34La météo.
21:35Bon, OK.
21:35Voilà, le message est passé.
21:37Mais en termes d'écosystème,
21:39d'environnement économique,
21:41il y a déjà pas mal de choses là que vous avez.
21:43Oui, oui.
21:43En fait, on est très fort dans beaucoup de domaines.
21:45Ce qui me manque à mon niveau,
21:46parce que Drop, c'est une start-up industrielle,
21:48c'est peut-être le côté industriel.
21:50Alors, il y a des industries,
21:51mais elles ne sont pas forcément adaptées.
21:53Et puis, le passage à l'industrie,
21:55en fait, il y a une vraie barrière
21:55quand on est start-up.
21:57Peut-être, c'est de proximité à l'industrie.
21:59De mon point de vue, en tout cas,
22:00c'est ce que je dirais.
22:02Et alors, on vous l'avait un peu évoqué tout à l'heure,
22:04en parlant du nouveau projet
22:06que vous venez tout juste de breveter,
22:07je crois, le robinet filtrant.
22:10Mais grosso modo,
22:10les prochaines années pour Drop,
22:12en termes d'objectifs,
22:13de ce que vous aimeriez faire,
22:15j'imagine, d'investissement, etc.
22:17Quels seraient les principaux objectifs
22:21que vous vous êtes fixés à moyen terme ?
22:23Alors, déjà, il y a ce nouveau produit.
22:25En fait, quand on parle des produits,
22:26on a La Fontaine qui est un beau produit,
22:27mais ce n'est pas forcément le produit
22:30pour monsieur tout le monde, on va dire.
22:31Parce qu'il y a effectivement un certain coût,
22:33ça prend une petite place.
22:34Donc, quand on a un petit appart parisien,
22:35ça peut être délicat.
22:36Donc, ça va être ce modèle robinet
22:37qui est très, très important.
22:39On a beaucoup de demandes déjà d'export.
22:40Donc, l'export, c'est un point aussi.
22:42Ce qu'il faut savoir, c'est qu'en France,
22:43on entend qu'il y a plein de problèmes
22:45mais la France, c'est un des meilleurs pays
22:46au monde sur la qualité de l'eau.
22:48Le problème qu'on a, nous,
22:50notre pays l'ont, enfin, trois, quatre.
22:52Donc, l'export, de nouveaux produits
22:54qui vont arriver, notamment pour les professionnels,
22:56de Fontaine filtrante pour les entreprises,
22:59des solutions custom pour des plus grands volumes.
23:02Voilà. Et donc, dans cette optique-là,
23:04on prépare une levée de fonds
23:05pour la fin de l'année,
23:06autour de 2,5 millions, voilà,
23:07pour passer l'échelle industrielle
23:10et puis exporter.
23:12Merci beaucoup, Eliott, Martin,
23:14et bon vent à Drop.
23:14Merci, Alexandre.
23:16De rien, Thomas.
23:16On se retrouve à la rentrée de septembre.
23:18On va accompagner, comme ça,
23:19la campagne des élections municipales
23:21jusqu'au mois de mars
23:22avec cette rubrique
23:24qui est vraiment super intéressante.
23:25Merci d'en avoir eu l'idée.
23:26Voilà, c'est l'heure de notre rubrique
23:27Startup, tout de suite.
23:28Marte Aïdiz, avec Catherine Pinot-Lebarz.
23:37Bonjour.
23:37Bonjour.
23:38Vous êtes la directrice générale adjointe
23:39de la société Le Train.
23:41Vous voulez concurrencer la SNCF dans l'Ouest,
23:44c'est ça ?
23:45Alors, on veut surtout compléter l'offre ferroviaire
23:47en France qui est aujourd'hui insuffisante.
23:49On le voit, les trains sont saturés.
23:51Certains trajets qui sont nécessaires aujourd'hui
23:54n'existent pas aujourd'hui en train,
23:55comme faire un bord de Nantes en grande vitesse
23:57en direct, aujourd'hui, ça ne se fait pas.
23:58Vous passez par Paris.
23:59Et donc, le train va lancer
24:01de nouvelles liaisons grande vitesse inédites
24:03en commençant par le Grand Ouest
24:05et donc compléter cette offre ferroviaire en France.
24:07On le sait, aujourd'hui,
24:08le train est un mode de transport désirable.
24:11C'est un mode de transport décarboné.
24:13Les gens veulent voyager en train.
24:14Il faut simplement leur offrir
24:15les options performantes
24:17qui vont leur permettre de délaisser leur voiture.
24:18Mais alors, vous serez quand même
24:19en concurrence frontale d'une certaine façon
24:21avec une offre SNCF,
24:23même si vous irez plus vite
24:24en ne repassant pas par Paris.
24:25Comment vous allez vous différencier ?
24:27Eh bien, clairement, aujourd'hui,
24:29ce qu'on identifie dans les attentes des clients,
24:32c'est déjà, bien sûr,
24:33ce direct sans correspondance.
24:34Il est clé.
24:35Aujourd'hui, la rupture de charge
24:37qui est causée par le fait
24:38de changer de train en gare à Paris
24:40est un vrai facteur d'inconfort
24:41et de stress pour les voyageurs.
24:42Donc, ce direct est très important.
24:44Et par ailleurs, aujourd'hui,
24:46on le voit dans l'éventail de services
24:47qui est proposé dans les trains aujourd'hui,
24:49on n'est pas encore suffisamment centré sur le client.
24:51Et donc, le train a une vraie approche servicielle,
24:55très customer-centric.
24:56C'est ce qu'on trouve dans les airlines,
24:58pas forcément les low-costers,
24:59mais en tout cas,
25:00dans tous les autres secteurs
25:02qui se sont déjà, en fait, transformés.
25:04Et donc, clairement,
25:05une approche très digitale,
25:07très centrée sur le client,
25:08où on va personnaliser l'expérience client,
25:10on va apporter du support,
25:11de l'accompagnement
25:12et clairement, du confort et de la performance.
25:13Alors, j'ai, en préparant l'émission,
25:15je vois que l'idée,
25:17elle est lancée en 2019.
25:18Donc, on est six années plus tard.
25:20C'est compliqué de créer
25:22une nouvelle compagnie ferroviaire ?
25:24C'est très long.
25:25Alors, si vous voulez, effectivement,
25:262019, c'était l'année
25:27qui a précédé l'ouverture officielle
25:29à la concurrence de la grande vitesse.
25:31Donc, c'était déjà l'étude
25:32de comment est-ce qu'on allait pouvoir,
25:34en fait, proposer des solutions
25:35avec ce nouveau cadre de marché
25:37qui s'ouvrait.
25:38Et effectivement, à partir de là,
25:39il faut faire des études de marché,
25:41identifier, eh bien,
25:42quelles sont les bonnes liaisons
25:43à proposer aux clients
25:44pour pouvoir booster
25:45ce report modal vers le train.
25:47Et derrière, en fait,
25:48monter un opérateur ferroviaire,
25:49c'est une opération
25:49qui est extrêmement lourde
25:51industriellement,
25:52capitalistiquement.
25:54On va acheter des trains
25:55qui valent, grosso modo,
25:56le prix d'un avion
25:57avec une flotte d'une dizaine de trains
26:00pour pouvoir faire de la cadence
26:01et vraiment offrir
26:02la capacité qu'on veut offrir
26:04à nos clients.
26:05Et donc, je vais vous faire un aveu,
26:07j'étais à Angers ce week-end,
26:09je voulais aller à Bordeaux,
26:10évidemment,
26:11on me proposait de repasser
26:12par Paris,
26:13mais en réalité,
26:13j'y suis allé en voiture.
26:14On était quatre dans la voiture,
26:15donc on était bons
26:16en autopartage.
26:18Mais c'est pour quand,
26:20les premières lignes ?
26:21Écoutez, la clé pour démarrer,
26:24c'est prendre livraison
26:25de nos trains à grande vitesse,
26:26qui sont des trains à grande vitesse
26:27qui sont construits
26:28par l'industriel espagnol Talgo
26:29qui est en train d'homologuer
26:30ce modèle de train
26:32pour le marché français.
26:33L'homologation d'un train,
26:34ça prend du temps,
26:35c'est assez lourd.
26:35On affinera le calendrier,
26:37mais globalement,
26:38aujourd'hui,
26:39on cible plutôt fin 2027,
26:40début 2028.
26:42Donc, ça vient vite malgré tout.
26:43Ça reste un petit peu loin,
26:45mais ça arrive vite.
26:46Avec donc le choix
26:47d'un fournisseur,
26:49d'un constructeur de TGV,
26:52pourquoi celui-là ?
26:54Alors, clairement,
26:55on a fait un appel d'offres européens.
26:56On a consulté toutes les majors
26:57qui proposaient des trains à grande vitesse
26:59pour circuler en France.
27:00Clairement, cet avril,
27:02c'est le modèle proposé
27:03par le fournisseur Talgo,
27:04était le train qui correspondait le mieux
27:06à l'expérience voyageur
27:07que l'on souhaitait proposer.
27:09Et une différence majeure
27:10par rapport à aujourd'hui,
27:11ce sont des trains d'un seul niveau.
27:13Vous n'avez pas d'escalier.
27:15Vous devez soulever vos bagages,
27:16les emmener avec vous.
27:17Vous n'avez pas de marche dans le train.
27:19Donc, ma grand-mère,
27:20avec sa canne,
27:20une fois qu'elle est dans le train,
27:22elle va n'importe où
27:23sans se heurter à des difficultés.
27:25Donc, pour nous,
27:25en termes d'inclusivité
27:26et d'accessibilité,
27:27c'était clé.
27:28Ce sont des trains
27:28qui sont spacieux,
27:30qui sont extrêmement confortables,
27:32qui sont de dernière génération.
27:34Et dernier mot,
27:35il nous reste une trentaine de secondes.
27:37C'est peut-être trop tôt pour répondre,
27:38mais les tarifs,
27:39ça va être un enjeu important
27:41de savoir à quel niveau
27:42vous vous positionnez ?
27:43Oui, oui.
27:44L'enjeu clé pour les tarifs,
27:45c'est la lisibilité.
27:46Aujourd'hui,
27:47les consommateurs français
27:48ne savent pas combien
27:48leur billet de train va leur coûter.
27:50Ça va d'un facteur 1 à 10
27:51en fonction de quand vous réservez,
27:53pour quel trajet,
27:53à quel moment de la semaine.
27:55Donc, vraiment,
27:55cette lisibilité des prix,
27:57comprendre pourquoi les prix varient,
27:59que ce soit des variations raisonnables,
28:02qu'on ait un prix de référence,
28:03auquel se rattacher
28:04et que ce soit vraiment
28:05pour une bonne valeur de service
28:07pour le client.
28:08Clairement,
28:08ce prix doit être adapté
28:10à la qualité de service
28:11que vous fournissez à vos clients.
28:12Merci beaucoup
28:12et à bientôt sur
28:13BeSmart for Change.
28:14Voilà.
28:15Merci de votre fidélité.
28:16Je vais citer rapidement
28:17mon équipe,
28:18Alexis,
28:19Mathieu,
28:19Marie-Billa,
28:19Juliette,
28:20Miliérina,
28:21qui programme,
28:21produise l'émission,
28:22Angèle Jean-Girard,
28:23le réalisateur,
28:24et Paul Sanchez,
28:25l'ingénieur du son.
28:26Salut.
28:26Sous-titrage Société Radio-Canada
28:33Sous-titrage Société Radio-Canada
28:34...

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