- 17/06/2025
Lundi 16 juin 2025, retrouvez Vincent DAVID (Fondateur, Agence RUP), Jordan ALLOUCHE (Fondateur, Ecolobby), Valérie Luce GRAMOND (Fondatrice, Greenlobby) et Thomas Breuzard (Directeur permaentreprise, norsys & Coprésident, B Lab France) dans 4GOOD, une émission présentée par Alix Nguyen.
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00:00Et c'est l'heure du top et flop, et comme à chaque fois, c'est toi qui ouvre le bal, Thomas, avec le top.
00:09Voilà, donc ouvrons la séquence avec un spoil magnifique de Valérie sur le début de l'émission,
00:14mais comme Valérie est visionnaire, au moins ça confirme qu'elle avait vu en avance ce dont je voulais parler,
00:18parce que c'est une activité extrêmement fraîche, c'est le vote à la quasi-unanimité au Sénat
00:23de la loi dite anti-fast fashion qui vise à réguler l'import massif de vêtements,
00:29souvent de très mauvaise qualité sur le marché français, avec des conséquences en particulier sur nos filières industrielles
00:35qui sont déjà bien mises à mal, et en particulier sur des entrepreneurs qui c'est d'en recréer dans certains domaines du vêtement en particulier,
00:41et qui doivent faire face à une concurrence sur les prix qui est absolument intenable.
00:45Alors ce cas-là, il est intéressant, bon Valérie a refait un peu l'histoire, moi je voudrais apporter quelques éléments complémentaires que j'avais identifiés.
00:52On parle d'un vote qui a donc eu lieu le 10 juin, c'est pour ça qu'il est extrêmement récent et consécutif,
00:57faire un premier vote à l'Assemblée qui s'était déjà fait à la quasi-unanimité.
01:00On parle ici au Sénat de 338 personnes, de 338 sénateurs et sénatrices, pour lesquelles 337 ont voté en faveur de cette loi
01:08qui va donc créer certaines mécaniques, pas tant pour venir empêcher des personnes de s'approprier, de s'acheter des vêtements,
01:18mais plutôt de créer des conditions pour qu'en France, on ne perde pas du savoir-faire, on ne détruise pas de l'emploi
01:23et on ne paye pas des conséquences a posteriori de modèles économiques qui sont globalement mortifères
01:28et qui par ailleurs, souvent à l'autre bout du monde, ne respectent pas le quart des droits humains qui sont respectés dans notre pays.
01:36Qu'on faire le devoir de vigilance sur lequel on pourrait débattre un petit peu aussi.
01:40Alors je vais reprendre les mots de la directrice générale du Mouvement Impact France,
01:43qui a été très actif sur cette séquence de plaidoyer, notamment sa coprésidente Julia Fort, qui elle-même a une entreprise engagée dans la mode.
01:52Elle s'enthousiasmait de cette décision le soir même, puisqu'elle citait d'ailleurs David contre Goliath, comme l'a mentionné tout à l'heure Jordan,
01:59mais en disant que finalement, ce qui était très intéressant, c'est que le cadre proposé dans cette loi vise surtout à protéger les entreprises françaises.
02:09Donc on n'était pas tant sur un débat exclusivement écologique, il était surtout sur d'ailleurs ce qui sont souvent avancés comme des arguments massus,
02:17c'est-à-dire la protection de l'emploi et les filières en France, les entreprises en France.
02:22Et c'est sur cet angle-là peut-être qu'on a le plus gagné, puisque avec ce système de protection assez essentiel aux entreprises en France au XXIe siècle,
02:29en mettant en place des bonus-malus ciblés sur des questions environnementales, finalement je trouve qu'on a là un exemple de beaucoup de bon sens.
02:35On protège l'emploi, la santé des humains, la santé des sols et la santé des consommateurs.
02:40Voilà pourquoi je pense que c'est un exemple très intéressant d'un lobbying positif au service de l'intérêt collectif ou général, c'est selon Vincent.
02:47Je m'adresse à vous désormais, est-ce que vous avez d'autres exemples de réussite ?
02:52Moi je voudrais partager le fait que je côtoie de plus en plus de DG, d'entreprises qui s'engagent.
02:58En fait, qu'est-ce que l'entrepreneuriat ? C'est être agile, c'est anticiper les besoins des consommateurs, les besoins de la société en quelque sorte.
03:09Et si on veut investir, innover, pour l'instant c'est la primovis d'un ancien monde.
03:16Et si on veut s'adapter aux nouvelles contraintes et anticiper, quoi de mieux qu'un cadre qui libère l'investissement et l'innovation ?
03:24Finalement, pour retrouver la vocation initiale de l'économie qui est l'allocation optimale des ressources.
03:31Pendant très longtemps, historiquement, ça a été le capital.
03:34Il fallait nourrir, il fallait faire plus, il fallait répondre aux besoins essentiels.
03:37Aujourd'hui, le grand défi, c'est d'allouer de la manière la plus efficace les ressources naturelles, qui sont rares et précieuses,
03:44et les ressources humaines, on l'a vu pendant le Covid, santé, d'éducation.
03:48Donc c'est ça le nouvel enjeu de l'économie.
03:50Et les entrepreneurs, les chefs d'entreprises ne demandent que ça.
03:53Et, bonne nouvelle, ils peuvent effectivement devenir les super-héros de la prescription des lois.
04:02C'est-à-dire le cadre, non pas, comme on nous le raconte très souvent, des lois qui empêchent, etc.,
04:08mais des lois qui, au contraire, libèrent, protègent.
04:10Un récent sondage de la Confédération des PME estime que la plupart des entreprises ne se sentent pas protégées,
04:17et on l'a bien vu, protégées par la concurrence déloyale.
04:19À ce jeu-là, Chine était nue, évidemment, on ne gagne pas.
04:24Donc, il y a réellement un avantage comparatif à prendre les devants,
04:29à inspirer ces grandes lois cadres dont on a besoin pour sortir et réenclencher le cercle vertueux de l'économie,
04:38au service de l'utilité, au service du bonheur, au service du vivant, pas destructeur, mais régénératif, etc.
04:48Et ça, c'est synonyme de résilience.
04:52On l'a bien vu, les chiffres sont très clairs là-dessus.
04:54De bonne santé économique, de marque employeur, pour identifier, sécuriser les meilleurs profils.
05:04Donc, tout ça est très enthousiasmant.
05:08Et c'est vrai que les PME, les ANTII et une partie du monde des grandes entreprises commencent à se scinder.
05:16Il y a une fausse unité du monde de l'entreprise, en fait, qui est portée par, encore une fois,
05:21une poignée de quelques multinationales qui ne représentent pas les intérêts économiques français et européens,
05:28qui ont envie de jouer un rôle et on est là pour eux.
05:31C'est au tour de la table.
05:32J'ai fait un peu d'archéologie et je vais citer la campagne pour le Jubilé 2000 pour trois raisons.
05:41La première, c'est qu'elle est une campagne mondiale.
05:44La deuxième, c'est qu'elle s'est faite sans les réseaux sociaux, puisque c'était en 1990-1989.
05:50Et la troisième, plus personnelle, puisque j'ai fait mon mémoire de sciences politiques dessus,
05:53c'est qu'il m'a donné l'envie de travailler dans le monde des ONG il y a 25 ans.
05:56Pour la rappeler rapidement, en fait, c'est une campagne qui est partie des églises pour demander l'annulation de la dette des pays les plus pauvres.
06:05Et en fait, ça a fait l'objet de pétitions qui ont recueilli, je crois à ce jour, le plus grand nombre de signatures,
06:12c'est plusieurs millions de signataires, des manifestations géantes, jusqu'à un million de personnes qui ont fait des chaînes humaines.
06:18Et ça a permis d'annuler plusieurs dizaines de milliards de dollars de la dette de pays très pauvres.
06:26Et c'est vrai que ça a été un peu la première grande campagne mondiale,
06:32et qui est partie, comme je disais, des églises, mais qui a été reliée par énormément d'ONG,
06:38alter-mondialistes et d'ONG notamment françaises.
06:42Et je trouve que c'est une assez belle réussite, parce qu'elle s'est encore une fois faite sans l'existence des réseaux sociaux.
06:48Et ce qui signifie qu'on peut encore mener des campagnes d'envergure, avec des effets,
06:54sans forcément être dans le virtuel, mais aussi en étant sur le terrain.
07:01Mais ça implique d'avoir, et c'est peut-être ce qui est le plus compliqué désormais,
07:05des associations, ou en tout cas des institutions, qui sont capables de mettre beaucoup de gens dans la rue.
07:10Et on sait que les formes d'engagement ont un peu migré de la rue au digital,
07:16donc je ne sais pas si on pourrait faire aussi bien.
07:18Merci pour ce petit moment d'histoire, Vincent.
07:22Jordan ?
07:23Moi je vais insister sur le top de Thomas, parce que c'est l'une des seules bonnes nouvelles
07:26sur la question de la transition écologique de cette année.
07:28En tout cas depuis que François Bayreau a été nommé Premier ministre.
07:32Il y a eu un recul sur la question des pesticides, un recul sur les ânes, un recul sur les ZFE.
07:37On vit un grand moment de backlash écologique, comme on dit.
07:39Et donc c'est vrai que le fait d'avoir obtenu une victoire, le vote au Sénat sur la PPL Fast Fashion,
07:46alors même que le texte avait été diminué en commission développement durable,
07:50alors même, et ça a été rappelé par Valérie tout à l'heure, que Chine a dépensé des milliers, des centaines de milliers d'euros.
07:56Les dépenses en affaires publiques de Chine et de Temu ont été multipliées par 200 au cours des dernières années.
08:01Eh bien, se mobiliser, les associations environnementales qui se sont mobilisées
08:06pour essayer de maintenir une version correcte du texte, c'est une victoire.
08:10C'est une victoire qu'on n'avait pas vue depuis longtemps, depuis peut-être PIFAS.
08:14Mais je vais vous prendre un autre sujet qui est un peu moins connu
08:16et qui fait l'actualité au cours des prochains jours.
08:19Il y a quatre ans, trois ans maintenant, les associations environnementales
08:22et les associations économiques, il faut bien le dire,
08:24dans le cadre de la fédération professionnelle Réseau VRAC et Réemploi,
08:27se sont mobilisées auprès de la secrétaire d'État écologie
08:29qui s'appelait à l'époque Bérangère-Couillard
08:32pour demander le retour de la consigne pour réemploi du verre.
08:36La consigne pour réemploi du verre, nos grands-parents la connaissent,
08:38c'est le laitier qui va rapporter la bouteille
08:40et à qui on remet la bouteille pour éviter le déchet, le recyclage.
08:44C'est du réemploi, tout simplement, c'est l'un des piliers de l'économie circulaire.
08:47Eh bien, le dispositif, ça a pris du temps, ça a été long,
08:50mais le dispositif expérimental du retour de la consigne du verre
08:54est déployé là, le 12 juin, donc la semaine prochaine, cette semaine,
08:58dans une région, ça va s'étendre à cinq régions,
09:01et donc voilà une mobilisation très concrète sur le terrain,
09:05sur ces enjeux-là écologiques.
09:07On n'a plus beaucoup de temps pour passer au flop.
09:11Eh bien, nous allons nous ajuster, Alex, pas de problème.
09:14Je voulais évoquer, alors sans remonter jusqu'en 1998-19,
09:19mais déjà 2018, ça paraît très loin,
09:21depuis s'est passé quelques grands bouleversements au niveau mondial,
09:24mais à l'époque, il y avait un projet de loi dit Egalim,
09:27qui visait à améliorer les pratiques agricoles,
09:28à verdir les pratiques agricoles,
09:30et à mieux gérer les flux de déchets générés,
09:32notamment par la restauration,
09:34et une des cibles principales de ce projet de loi
09:36était en fait la restauration rapide,
09:38les fast-foods.
09:40Alors tiens, vous devinez d'ailleurs que quand il y a fast
09:42devant quelque chose, en général, c'est qu'il y a un petit loup,
09:44puisqu'on avait le cas avec la fast-fashion.
09:47Le sujet étant qu'à l'époque,
09:48ces chaînes de fast-foods avaient œuvré
09:51de façon très discrète,
09:53pour essayer de sortir du périmètre de ce projet de loi,
09:56notamment parce qu'il y avait un volet très important pour elle
09:58sur le modèle économique,
09:59c'était le sourcing de la viande au Brésil,
10:01qui coûtait bien moins cher qu'en France,
10:02et que ça allait sérieusement les impacter,
10:04au-delà de contraintes supplémentaires,
10:06par rapport notamment à tout ce qui est produits jetables.
10:08Alors depuis, d'ailleurs, il y a du chemin qui a été fait,
10:10mais à l'époque, ce qui est intéressant,
10:11et c'est pour ça que pour moi c'était un flop,
10:12c'est que toutes ces manœuvres qui avaient été initiées
10:15avaient été finalement assez mal perçues,
10:18parce qu'elles avaient des répercussions assez négatives
10:19pour les consommateurs sur la qualité nutritive des aliments,
10:24sur le fait que les filières en France et au niveau agricole,
10:26et malheureusement, ça ne s'est pas beaucoup amélioré,
10:29sont très négatives,
10:30on a des filières qui sont en grande souffrance,
10:32on le voit sur le lait,
10:33mais sur la viande c'est aussi le cas,
10:35et les récents mouvements agricoles l'ont rappelé,
10:37donc finalement je pense qu'elles ont un peu pâti
10:40d'une image négative en œuvrant de cette façon-là,
10:43alors que le projet de loi, lui,
10:44il faisait plutôt à protéger encore une fois les consommateurs,
10:46et c'est peut-être d'ailleurs une des grandes conclusions,
10:47aussi sur les exemples cités par Jordan,
10:50c'est qu'en fait, derrière ces projets de loi
10:53qui se doivent d'être d'intérêt commun,
10:55d'intérêt collectif,
10:56il y a en fait la protection du consommateur,
10:58la protection de la santé des individus,
11:00la protection de la planète,
11:01et souvent les pots cassés de modèles mortifères
11:04se voient trop indirectement,
11:06parce que par exemple,
11:07les coûts de gestion de déchets des collectivités
11:09sont énormes,
11:10mais sont tellement dilués,
11:12et à travers des factures
11:13qui ne le mentionnent pas toujours directement,
11:14qu'on ne se rend pas bien compte du prêt réel,
11:17de ce que l'on achète,
11:18c'est pour ça que je trouve les exemples cités
11:20plutôt sur les réussites de bons signaux,
11:22et j'espère qu'on en aura d'autres dans les mois qui viennent.
11:25Oui, Jordan.
11:25Peut-être pour compléter,
11:26effectivement, 2018, mobilisation de McDo,
11:282020, échec de McDo dans le cadre de la loi AGEC.
11:32McDonnell s'était mobilisé dans le cadre de la loi AGEC,
11:35loi pour anti-gaspillage alimentaire,
11:38parce que la loi prévoyait d'imposer la vaisselle réutilisable,
11:41et notamment les emballages réutilisables,
11:43dans les restaurations rapides de plus de 20 places,
11:46tout ça est très technique,
11:46mais en gros dans les fast-foods.
11:48Eh bien, McDo avait échoué,
11:49et avait perdu,
11:51et la loi, l'article 66, avait été adoptée.
11:53Un an ou deux plus tard,
11:55dans le cadre de cette fois-ci,
11:56au niveau européen,
11:57et c'est comme ça,
11:57c'est intéressant de voir aussi
11:58que le lobbying se joue à plusieurs niveaux,
12:00la Commission européenne avait présenté
12:02son projet de règlement d'emballage
12:05et de déchets d'emballage,
12:06qui proposait, inspiré par la réglementation française,
12:08exactement la même chose.
12:10Cette fois-ci, McDo ne s'est pas laissé faire,
12:11a dépensé des millions d'euros,
12:13a mené une campagne pendant un an,
12:15jusqu'au métro bruxellois,
12:18c'est-à-dire dans les stations
12:19dans lesquelles sortent les parlementaires,
12:22a été jusqu'à la veille du vote,
12:23faire accrocher sur les bureaux
12:25des parlementaires et des eurodéputés
12:26des écriteaux comme ne pas déranger,
12:28vous savez, sur les hôtels
12:30avec un certain nombre de messages et d'argumentaires.
12:33Et là, cette fois-ci,
12:34les parlementaires ont voté l'amendement
12:36qui supprimait cette proposition.
12:38En gros, ils ont gagné.
12:39Et probablement que celles et ceux
12:41qui nous écoutent,
12:42s'ils vont dans des fast-foods,
12:43probablement qu'ils verront voir
12:44la réintroduction assez rapidement
12:46de VSL réemployée.
12:48Voilà le flop pour compléter.
12:50Chers invités, rapidement,
12:51parce qu'on dépasse le timing,
12:53vous avez des exemples
12:54d'opérations moins réussies ?
12:56Le gros flop, je pense,
12:58qui est dans la tête de tous les lobbies,
13:02c'est le lobby du tabac.
13:03Parce que depuis les années 50,
13:04on savait très bien...
13:05Oui, on savait très bien
13:07que le tabac était cancérigène.
13:09Sauf que l'industrie du tabac américaine,
13:11comme tu disais,
13:11a tout fait pour contre-carrer la science
13:14en achetant certains scientifiques.
13:16Et pendant 30 ou 40 ans,
13:18on n'a pas réussi à interdire
13:20la publicité sur le tabac,
13:22à limiter le tabac.
13:23Donc ça a mis 30 ou 40 ans.
13:24Et en l'occurrence,
13:25sur les sujets qui nous occupent,
13:27notamment aujourd'hui,
13:28sur l'environnement,
13:28on ne peut pas se permettre
13:29d'attendre 30 ou 40 ans.
13:30Donc il va falloir que les acteurs
13:33qui travaillent sur les biens communs
13:36et sur l'écologie
13:36soient beaucoup plus actifs
13:37et beaucoup plus percutants
13:38et beaucoup plus efficaces.
13:40On va aller rapidement
13:41pour clôturer cette séquence.
13:43Moi, je voudrais parler récemment
13:45de la loi Duplomb
13:45qui a été adoptée.
13:48C'est un scandale sanitaire.
13:50C'est un scandale...
13:51Elle réintroduit les néonicotinoïdes.
13:54C'est des insecticides extrêmement nocifs
13:56qui étaient interdits depuis des années.
13:58C'est un scandale démocratique
14:00parce qu'il y a une motion de rejet.
14:01Donc là, on tord la Constitution
14:04pour que la discussion n'ait pas lieu,
14:06pour que le millier d'amendements
14:07qui avaient été déposés
14:08ne soient même pas disputés
14:09au sein du Parlement.
14:11C'est un scandale
14:12et ça ne favorise pas
14:14la confiance des citoyens
14:17envers à la fois les politiques
14:20et envers les entreprises.
14:22Alors que sur la question
14:24de la transition agricole et alimentaire,
14:26on a besoin d'autonomie.
14:28On a besoin surtout
14:29toutes les PME
14:30et toutes les entreprises françaises
14:31qui font du local,
14:32qui produisent du bio,
14:35qui produisent d'origine français
14:38sur notre territoire,
14:39qui prennent soin
14:40de nos sols fertiles,
14:41de l'eau, etc.
14:42Mais c'est des emplois.
14:44C'est des emplois.
14:44Et surtout,
14:45on en a besoin
14:46pour notre santé
14:47et pour, encore une fois,
14:49avoir de l'eau potable
14:50et avoir des sols fertiles.
14:52Il y a un collectif d'industriels
14:56qui s'appelle En Vérité
14:57qui a réussi à s'imposer.
14:59Mais encore une fois,
15:00ce sont des entreprises
15:00structurées, organisées
15:02et qui a obtenu Ganko
15:04sur l'étiquetage
15:05pour réenclencher
15:06ce cercle vertueux.
15:08Donc, on est là
15:09face à un lobby.
15:10La loi Duplon,
15:10c'est un sénateur ancien
15:11de la FNSEA
15:12qui, en fait,
15:14bloque tout entrepreneuriat,
15:17tout dynamisme économique
15:18au mépris de la santé
15:20et du maintien
15:21de nos conditions de survie.
15:23Donc, c'est scandaleux.
15:24Merci à tous les trois.
15:25Il est temps de passer au débat.
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