- 12/06/2025
Jeudi 12 juin 2025, retrouvez Sylvain Goyon (Gérant actions, Montpensier-Arbevel) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.
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00:00Et on poursuit cette édition spéciale de Smart Bourse depuis cette troisième édition du Midsommar du patrimoine organisé par la CNCGP.
00:18Mon invité est désormais Sylvain Goyon, gérant Action notamment chez Montpensier Arbevel.
00:23Sylvain, bonjour.
00:25Bonjour Grégoire.
00:25Merci d'être avec nous. Pour évoquer un peu les perspectives de marché, on se retrouve à mi-parcours de cette année 2025.
00:31C'est toujours un bon moment pour prendre le temps de réfléchir à ce qui s'est passé dans la perspective de ce qui peut se passer dans les prochains mois et les prochains trimestres.
00:39Sylvain, les enseignements du premier semestre en termes de dynamique de marché, on a vu des interrogations et peut-être même plus des doutes se former sur la question de la dynamique des actifs américains dans leur ensemble.
00:52On parle de la dette obligataire américaine, on parle des actions américaines, on parle de la devise américaine.
00:59Est-ce qu'on est simplement au stade du questionnement ou est-ce qu'il y a déjà une réalité derrière ce qu'on a appelé ou ce qu'on appelle la fin de l'exceptionnalisme américain, Sylvain ?
01:08Alors d'abord, merci de me recevoir Grégoire.
01:10Oui, alors il y a quand même une réalité derrière tout ce questionnement.
01:13L'exceptionnalisme américain, c'était véritablement tout ce qu'on entendait dans le marché jusqu'à la fin de l'année dernière.
01:19Et puis on est rentré dans une zone de giration assez rapide avec finalement un Donald Trump qui a introduit lui-même ces gérations avec notamment beaucoup d'imprédictibilité,
01:29au niveau notamment de tous les droits de douane.
01:31Ça, ça a déjà posé quand même un certain nombre de questions.
01:35Et puis également, finalement, ce dont on s'est rendu compte, c'est que tout le discours qui avait trait justement à la permanence de cet exceptionnalisme,
01:44eh bien il tient sur un fil.
01:46Aujourd'hui, si on regarde historiquement où on se situe dans une distribution, le poids des profits dans le PIB américain n'a jamais été aussi élevé.
01:54Donc on a des valorisations qui tiennent sur un fil.
01:56C'est un questionnement où est-ce qu'on est déjà passé à l'acte ?
02:02Est-ce qu'on a déjà décidé de se désensibiliser structurellement d'une partie des actifs en dollars aujourd'hui ?
02:10Comment est-ce que vous regardez effectivement le positionnement du marché ?
02:13Peut-être pas facile dans son ensemble ?
02:16Alors c'est une très bonne question, Grégoire.
02:18Il y a une forme de désensibilisation que l'on retrouve dans les flux
02:22où on a incontestablement un mouvement aujourd'hui des investisseurs en faveur de l'Europe.
02:28Alors on pourra revenir sur les raisons qui alimentent en fait ce retour sur l'Europe.
02:33Mais de là à penser qu'on est sur quelque chose de structurel ou de permanent, je pense que c'est quand même beaucoup trop tôt.
02:39Fort heureusement, on parle des Etats-Unis.
02:41Il y a la puissance des institutions qui constitue quand même un puissant retour à la moyenne.
02:44Mais dans l'intervalle, il faut vivre avec justement cette imprévisibilité dont on parlait précédemment.
02:51Et donc dans ce jeu relatif des marchés, dans ce que j'appelle le concours de beauté permanent,
02:55oui, on redécouvre l'Europe.
02:57Les investisseurs redécouvrent l'Europe.
02:59Alors nous, opérant en France et en Europe, on connaît l'Europe.
03:03Mais pour des investisseurs globaux, c'est une zone qui retrouve de l'intérêt.
03:06C'est un choix par défaut ou est-ce qu'on découvre des forces objectives européennes qu'on avait peut-être un peu oubliées, Sylvain ?
03:15Alors je serais tenté de dire un peu les deux, mon capitaine.
03:18Il y a un peu de défaut et il y a de la réalité.
03:21Alors nous, en fait, la zone européenne, c'est quoi ?
03:23Depuis des années, c'est passablement ennuyeux.
03:26En fait, il ne se passe rien ou très peu.
03:28On a une croissance assez molle et bon, voilà.
03:31Et aujourd'hui, cette mollesse, cette médiocrité, d'une certaine façon,
03:35redevient attractive.
03:37Alors, pour quelles raisons ?
03:38Et c'est là où, en fait, on rentre sur des choses qui sont un peu structurelles.
03:40Parce que, pour une fois, on a de la chance.
03:42On a une combinaison de facteurs qui nous aident pas mal.
03:45Le premier d'entre eux, c'est le plan de relance allemand.
03:47Finalement, ce changement politique, cette volonté, pour une fois, de l'Allemagne,
03:51d'être peut-être un peu moins économe de ses deniers
03:53et donc d'investir dans ses infrastructures.
03:56Donc ça, ça va nous aider.
03:57Et l'Allemagne, évidemment, étant la première économie de la zone euro,
04:00on a un effet positif de ce stimulus budgétaire.
04:03Le deuxième, malheureusement, je serais tenté de dire, c'est la situation géopolitique.
04:07On a une forte mobilisation, cette fois-ci intra-européenne,
04:11avec l'émergence d'une conscience européenne
04:12et des budgets qui vont être développés pour cela.
04:15Donc ça aussi, ça vient contrebalancer les effets négatifs,
04:17en revanche, qui sont toujours là,
04:19de la difficulté du commerce international
04:23et des droits de douane avec les États-Unis.
04:25Mais donc, nous, on offre un cadre juridique stable,
04:28une croissance prévisible
04:29et qui peut peut-être même être tiltée vers le haut
04:32si jamais on a une résolution heureuse
04:34de cette problématique avec les États-Unis.
04:37Absolument.
04:37Le marché, à ce stade,
04:38le marché semble être un peu moins sensible
04:40aux rodes montades de Donald Trump sur le front commercial
04:43que ce que ça a pu être à son arrivée à la Maison Blanche
04:45et encore pire au moment de Liberation Day.
04:47Le gros du choc ou de la menace, en tout cas,
04:50semble derrière nous.
04:51Alors c'est tout à fait vrai.
04:52D'ailleurs, c'est ce qu'on observe à chaque nouvelle foucade quand même de Trump.
04:55On a une réaction du marché, exemple au moment où on parle en ce moment,
04:59mais cette réaction est quand même de plus en plus limitée
05:01en termes d'amplitude, fort heureusement.
05:03La volatilité est toujours là, mais elle se réduit.
05:04Ce qui signifie que le marché est en train de tirer des leçons du passé
05:08et on voit finalement que c'est le fameux art of deal,
05:11mais c'est aussi le fameux taco,
05:13avec finalement la volonté d'aller de l'avant,
05:15mais ensuite pour faire deux pas en arrière.
05:16De se retirer très très vite.
05:17Exactement.
05:18Donc à la fin des fins, pas grand chose ne se passe.
05:20Bon, les atouts de l'Europe, revenons-y.
05:22Quels vont être les drivers notamment des marchés actions européens ?
05:25Vous avez cité, alors, j'allais dire la boussole de compétitivité,
05:29puisque c'est la terminologie européenne,
05:31avec des plans de relance d'investissement, en l'occurrence venant d'Allemagne.
05:36On peut ajouter peut-être le rôle de la BCE,
05:38qui finalement a rempli le job là où on en doutait encore,
05:43il y a peut-être 12, 18 mois, du point de vue des entreprises aussi.
05:47Qu'est-ce qu'on peut dire des fondamentaux des entreprises européennes ?
05:50On a eu toute une vague de publications de résultats à l'issue du premier trimestre.
05:55Qu'est-ce que ça nous donne comme indication en termes de dynamique bénéficiaire aussi
05:58de nos entreprises en Europe ?
05:59Alors, c'est effectivement la saison de résultats qui vient de s'achever.
06:02D'ailleurs, comme de l'autre côté de l'Atlantique,
06:03a été meilleure qu'attendue.
06:04Un peu moins bonne en absolu de ce côté-ci,
06:06mais néanmoins quand même meilleure.
06:08Alors, je suis obligé d'une certaine façon de faire un comparatif
06:10avec les Etats-Unis pour arriver à positionner cela.
06:13On a plusieurs avantages pour nous.
06:14Le premier, finalement, c'est celui de la stabilité institutionnelle,
06:19ça c'est vrai, mais c'est aussi finalement le fait qu'on a une économie
06:24qui fonctionne bien, on a une économie qui est au plein emploi,
06:27qui a réussi son soft landing d'une certaine façon,
06:29alors qu'il est toujours à réaliser aux Etats-Unis.
06:31Et de la même façon, les entreprises européennes bénéficient
06:34d'un coût de l'énergie qui a tendance à baisser,
06:36d'une inflation qui recule.
06:38Et donc, au niveau des marges, c'est plutôt quelque chose d'assez sain.
06:40Donc, on est sur un environnement qui est plutôt porteur en relatif.
06:45La dynamique bénéficiaire, oui, c'est un soutien pour les marchés actions en Europe.
06:49Oui, avec des attentes...
06:50Ça fait trois ans qu'on n'a pas eu de croissance bénéficiaire en Europe.
06:52C'est pour ça que...
06:54Alors, Grégoire, c'est...
06:55Non, non, mais c'est...
06:55On attend toujours une histoire un peu meilleure.
06:58C'est tout à fait vrai.
06:59Et cette année, les attentes en termes de croissance sont finalement relativement modestes,
07:02de l'ordre de 3%.
07:04Donc, il n'y a pas peut-être de quoi s'enflammer.
07:06Néanmoins, ce qui se passe aussi, c'est que les investisseurs réagissent à des valorisations relatives.
07:10Et quand on regarde aujourd'hui...
07:12Alors, je suis désolé, on revient beaucoup aux Etats-Unis, mais ça reste le marché directeur.
07:15Donc, on est obligé de se référer à lui.
07:17Le PO des Etats-Unis, 12 mois forward, comme on dit d'habitude, c'est 22 fois.
07:21Celui de l'Europe, on est à 13 fois.
07:23On est sur une dicote, en fait, en termes historiques, qui est excessivement élevée
07:26pour des perspectives de profit qui, finalement, sont probablement plus...
07:29Sont pas si éloignées.
07:30Non, pas si éloignées et probablement plus solides de ce que c'est ici de l'Atlantique.
07:34Ce qui est quand même assez nouveau.
07:35Et puis, avec quelque part, et là, je vais faire peut-être un chouï de provocation,
07:40finalement, un peu d'aide de Donald Trump.
07:42Alors, qui peut nous aider à optimiser la zone.
07:45Comment ?
07:46Quand on regarde au niveau du commerce mondial, quelles sont les barrières non tarifaires,
07:49comment elles se répartissent dans le monde, il se trouve qu'il y a quand même un point,
07:52Donald Trump, la zone qui est la plus ennuyeuse dans ce domaine, c'est nous, c'est l'Europe,
07:56avec 22% en fait, en volume, des différentes barrières tarifaires,
08:00contre 16%, je crois, pour les Etats-Unis, ou 17% pour la Chine.
08:02Donc, si nous, on diminue en fait nos normes, ça va nous aider à croître plus vite,
08:07il y aura un point, et c'est d'ailleurs une des recommandations de Mario Draghi dans son fameux rapport.
08:11C'est des barrières, alors, qui sont élevées face à l'extérieur,
08:14mais ce sont aussi des barrières pour nous dans le développement des échanges et du commerce intra-zone en Europe 1.
08:21Absolument. Donc, cette dynamique, elle est bien enclenchée,
08:23et malheureusement, certains facteurs permettent de penser qu'elle est là pour durer,
08:28notamment sur le plan géopolitique.
08:29Vous êtes spécialiste du secteur de la santé, Sylvain,
08:32vous co-gérez le fonds santé chez Montpensier Herbevel avec Olivier Droyer.
08:35Qu'est-ce qu'on peut dire de ce secteur ?
08:37Alors, que j'ai toujours vu comme étant cité pour ses qualités défensives,
08:41je mets de côté la partie biothèque peut-être,
08:43mais quand on regarde les grands labos pharmaceutiques,
08:46c'est plutôt de la croissance visible, c'est l'aspect défensif,
08:51et on a l'impression que ce secteur n'a pas fait grand-chose sur ces derniers mois, ces derniers trimestres.
08:58Alors, c'est malheureusement vrai, c'est une bonne impression.
09:01Le secteur n'a pas fait grand-chose, voire même...
09:03Mais est-ce que c'est son rôle de ne pas faire grand-chose dans l'environnement de marché actuel ?
09:06Non, alors justement, c'est vrai que c'est très surprenant,
09:08parce que vous avez fort justement rappelé que c'était un secteur défensif,
09:12mais on va dire que depuis son statut de star fin 2021 avec le Covid,
09:17il ne s'est pas passé grand-chose.
09:18Là, en ce moment, je suis désolé de parler encore de Trump,
09:21mais on n'est pas aidé du tout par la gouvernance américaine,
09:23qui a introduit énormément de biais désagréables sur le secteur,
09:28avec, au choix, l'arrivée de RFK qui est...
09:32Robert Kennedy Jr., pardon, excusez-moi.
09:35Ministre de la Santé.
09:36Exactement.
09:37Le fait que l'on vire, par exemple, avant-hier, 17 personnes au niveau de l'AFD
09:41qui sont spécialisées dans le vaccin,
09:43des restrictions d'exportation sur un certain nombre de matériels médicaux.
09:46Et puis là, la dernière foucade de Trump,
09:48qui est le niveau du prix des médicaments aux États-Unis,
09:50avec la volonté de faire passer un texte de loi
09:53qui permettrait aux Américains d'avoir des produits au prix moyen, européen,
09:57on va dire, de l'OCDE.
09:58Donc, évidemment, une forte déflation.
10:00Donc, tout ça, évidemment, ce n'est pas hyper sympa,
10:03en sachant que c'est le premier marché du monde
10:05et c'est 70% de la capitalisation mondiale dans la pharmacie.
10:08Alors, nous, ce qu'on constate,
10:10et évidemment, vous allez me dire que je prêche pour ma paroisse,
10:12mais c'est normal, malgré tout,
10:14c'est qu'actuellement, le secteur offre un point d'entrée
10:17qui nous paraît super intéressant.
10:19Pourquoi ?
10:19Parce que, finalement, sa valorisation intègre déjà
10:22l'ensemble des mauvaises nouvelles dont je viens de vous parler,
10:24mais de façon très sérieuse.
10:26C'est un secteur qui a praché le pire.
10:28Ce n'est pas le cas de tous les secteurs,
10:29mais celui-là a praché le pire.
10:30D'ailleurs, quand on regarde, en fait, sur un angle glissant,
10:32la plus mauvaise perf aux États-Unis, c'est la santé.
10:34Donc, ce n'est pas pour rien.
10:35Et ça, dans à peu près tous ces compartiments,
10:36notamment le service.
10:37Mais tout ça, pour vous dire quoi ?
10:39C'est que si on regarde, effectivement,
10:40dans les fondamentaux sectoriels,
10:42cette valorisation, elle n'a pas lieu de rester aussi basse.
10:45On avait 50% de primes de PE, en fait,
10:47sur le secteur par rapport au MSCI Monde, on va dire,
10:51se passait à zéro.
10:53À chaque fois qu'on est arrivé sur ce niveau de valorisation,
10:55on a généralement eu un rebond qui a suivi
10:57et qui a été assez important.
10:59Et pour quelle raison ?
11:00Parce que les drivers qu'on connaît bien,
11:01la démographie, la consommation de soins
11:03avec la population qui devient plus âgée,
11:07restent évidemment importants.
11:08Et surtout, il y a quelque chose d'extraordinairement génial
11:10qui est en train de se passer en ce moment.
11:12C'est la convergence entre la tech
11:13et l'exposition de la génération de données biologiques.
11:18Donc on arrive à avoir des produits
11:19qui sont à la fois plus personnalisés,
11:21plus puissants, efficaces,
11:22donc qui traitent.
11:23Et on va dire que la santé,
11:24le but, c'est quand même de changer la vie des gens.
11:25Et en fait, on arrive à changer leur vie
11:27de façon tout à fait réelle,
11:29en améliorant finalement l'espérance de vie,
11:32en réduisant les maladies.
11:33Donc ça, c'est tout à fait vrai.
11:34Et avec finalement aussi, peut-être,
11:36le secteur qui incorpore le plus
11:38tout ce qui est intelligence artificielle,
11:40tout ce qui est...
11:41et sans que ce se voit d'une certaine façon...
11:42Le marché ne l'a pas réalisé encore.
11:44En tout cas, ce n'est pas dans les prix du secteur.
11:47Alors que vous le dites,
11:48et c'est vrai que moi,
11:48les discussions que je peux avoir,
11:50quand je demande où est-ce qu'on va avoir les usages,
11:52les premiers usages les plus révolutionnaires
11:55de l'IA ou des nouveaux outils
11:57d'intelligence artificielle,
11:59la santé, la médecine, le diagnostic,
12:02la prédiction,
12:03c'est le premier secteur qu'on me cite généralement.
12:06Et je n'ai pas du tout l'impression
12:07que quand on gère, on se dise,
12:09tiens, si je veux jouer l'IA de manière un peu dérivée,
12:11tiens, je vais aller sur la santé.
12:12Ce n'est pas naturel encore.
12:13Ce n'est pas naturel du tout.
12:15Et c'est d'ailleurs très intéressant
12:16que vous preniez l'exemple de cette volonté
12:19de ne pas utiliser la santé pour jouer cela.
12:22Car d'une certaine façon,
12:23la tech a joué ce rôle de secteur super défensif
12:26à la place de la santé.
12:28Et ça, c'est assez troublant.
12:30Alors même que...
12:31Je donne juste un exemple d'une boîte
12:32que tout le monde connaît,
12:33les laboratoires Roche, par exemple, en Suisse.
12:35Ils dépensent 3 milliards de francs suisses par an
12:38sur ces thématiques d'intelligence artificielle
12:39et d'informatique, mais dédiées donc à la santé,
12:41à la description de molécules.
12:43Et c'est beaucoup.
12:43Je me rends compte, parce que 3 milliards,
12:44ça ne veut rien dire.
12:45Mais oui, même pour une boîte de la taille de Roche,
12:48c'est beaucoup, absolument.
12:50Donc tout ça,
12:51le secteur n'a pas attendu que ça devienne un buzz
12:54pour l'intégrer.
12:55Vous avez cité à peu près tous les domaines.
12:57Tous les domaines sont concernés.
12:58Que ce soit le diagnostic,
12:59que ce soit la radiothérapie,
13:00que ce soit la définition de médicaments,
13:02que ce soit même les services.
13:03Ils ne s'en sont pas assez vantés ?
13:05Non, d'une certaine façon, non.
13:07C'est tout à fait vrai.
13:08Et donc,
13:09on le voit en fait.
13:11D'ailleurs, on commence à recevoir,
13:12quand on recevra certains analystes,
13:15un analyste, par exemple MedTech,
13:16qui va être accompagné d'un analyste spécialiste
13:18dans le software.
13:19Donc, on a cette convergence qui est tout à fait...
13:21L'hybridation est en train de se faire.
13:23L'hybridation est tout à fait étaliseur,
13:23ce qui est un terme tout à fait approprié
13:26pour parler de ce domaine.
13:27Merci beaucoup, Sylvain.
13:28Merci d'être venu nous éclairer
13:29sur ces perspectives d'investissement
13:32et cet environnement de marché
13:33avec ce focus sur le secteur de la santé
13:34qui est un de vos domaines d'expertise.
13:36Sylvain Goyon,
13:37gérant chez Montpensier,
13:38Arbevel,
13:39avec nous depuis cette troisième édition
13:42du Midsommar du patrimoine.
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