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00:00On s'interroge sur la justice également. Gérald Darmanin réclame un changement radical du code pénal pour les agresseurs.
00:08Le home-jacking, c'est devenu... On en parle tout le temps. Moi, je vais vous faire la liste non exhaustive des personnalités qui en ont été victimes.
00:16Il y a Vita, il y a Cyril Lignac, il y a Jean-Luc Rechman également. Il y a Anne-Sophie Lapix aussi qui avait une tentative de home-jacking.
00:23Mais pas que les personnalités. Philippe Jean-Louis, bonsoir.
00:27Bonsoir.
00:27Merci d'être avec nous dans ce studio. Votre famille a été victime d'un très violent home-jacking.
00:32Ça s'est passé il y a une semaine, dans la nuit de samedi à dimanche dernier, à Paris.
00:39Racontez-nous d'abord comment ça s'est passé, parce que je crois que ce home-jacking s'est produit en pleine nuit.
00:46Trois heures du matin, ma femme, sa fille, notre fille, puisque je considère ma belle-fille comme ma fille,
00:52une amie de ma fille, les deux 15 ans, tout le monde dort.
00:57Trois heures du matin, deux individus commencent à taper dans la porte.
01:05Ça ne réveille personne.
01:07Tout le monde intègre ça, a priori, dans la maison, avec un petit peu de recul, dans un rêve.
01:10Tiens, ça tambourine, c'est peut-être des explosions dues au match, les gens qui fêtent, qui cassent des voitures, peut-être que ça explose, voilà.
01:21Et à un moment donné, on a une plus grande fille et on se dit, ma femme se dit, peut-être que c'est elle qui a du mal à ouvrir la porte.
01:29Je vais aller voir.
01:32Elle ouvre la porte de la chambre.
01:35Et vous n'étiez pas là ce soir-là ?
01:36Je n'étais pas là, bien malheureusement.
01:37Je précise en auditeur.
01:38Oui, bien malheureusement, ni nos chiens, ni moi.
01:43Et elle ouvre la porte, elle se retrouve face à deux individus cagoulés.
01:50Elle se met directement à hurler pour éveiller nos filles, les filles qui dorment.
01:56Et la réaction de ces deux barbares, c'est de frapper ma femme à deux minutes, à coups de masse qui avaient servi à casser la porte.
02:13Mais ça ne suffisait pas, elle a pris une volée de coups de poing au visage, derrière la tête, sur les côtés.
02:22Elle est tombée dans son lit.
02:27Là-dessus, ils se sont engouffrés dans la chambre.
02:30Il y avait des bijoux dans la salle de bain.
02:34Ils ont raflé tout ce qu'ils pouvaient.
02:38Pendant qu'elle recevait des coups, elle hurlait en demandant d'arrêter, puisqu'elle avait mal.
02:42Je suis désolé parce que ça me remonte en fait.
02:50Les deux filles ont été réveillées par les hurlements de douleur de ma femme.
02:57Elles ont eu le réflexe, je ne sais pas comment, à 15 ans, d'appeler la police.
03:02Alors, elles se sont mélangés les pinceaux, elles ont appelé les pompiers, le 15, le...
03:05C'est le 17, hein, la police ?
03:06Il faut vraiment que tout le monde enregistre le 17, il faut vraiment le dire aux enfants.
03:14Là-dessus, étant donné que l'opérateur ne comprend pas l'adresse,
03:20il fait répéter, répéter, répéter, répéter, elles sont cachées.
03:24Elles essayent du moins de se cacher, et un des deux entend du bruit et va dans leur chambre.
03:28À ce moment-là, ma femme réalise, elle ne peut rien faire, elle peut à peine respirer tellement elle a pris de coups.
03:35Elle est nue sur son lit.
03:38L'autre qui reste commence à lui dire, est-ce qu'il y a un coffre ?
03:41Évidemment, elle ne réfléchit pas, elle dit oui.
03:45Elle reprend des coups gratuits, ouvre le coffre, elle dit oui, oui, bien sûr, elle prend son sac.
03:50Ça ne va pas assez vite, elle reprend une volée de coups.
03:52Elle ouvre le coffre, elle vide le coffre et lui donne les choses qu'il dispose sur le lit.
04:04Ma femme ne pense que à l'autre individu qui est monté, en parallèle donc il monte.
04:12Il se met à gueuler sur les filles en leur demandant si elles ont appelé la police.
04:17Et je ne sais pas d'où elle sort de ce courage, je suis admiratif de ma fille et de sa copine.
04:22Elle mente.
04:25On n'a appelé personne, une des deux montre son téléphone, il le prend, il le jette.
04:30Et finalement, les secours qui étaient au bout du fil entendent ce qui se passe.
04:37Ce qui doit déclencher vraisemblablement une alerte massive auprès des services de police que je remercie de leur réactivité.
04:45On va les entendre aussi les policiers, Eric Henry est avec nous, délégué national d'Alliance Police Nationale.
04:49Et cette espèce de raclure demande à ma femme de descendre chercher un sac poubelle.
04:57Donc elle descend nue, ramassée pour mettre son butin.
05:03À ce moment-là, le deuxième comparse réalise que vraisemblablement la police a été appelée.
05:08Et ma fille entend frère, frère, ils ont appelé la police, ramassent le marteau, la police arrive et prennent la fuite,
05:24accompagnée de ma fille qui descend pour s'assurer qu'ils ne vont pas revenir, finir ma femme.
05:33C'est évidemment un moment épouvantable.
05:36Ça dure entre 15 et 20 minutes et personne n'intervient.
05:43Y compris les voisins.
05:45Évidemment, ce récit est épouvantable et c'est très bien que vous témoignez, Philippe Jean-Louis, que vous ayez le courage de témoigner.
05:51On va entendre Eric Henry, délégué national d'Alliance Police Nationale, dans un instant,
05:55qui a écouté le témoignage de Philippe Jean-Louis, on va échanger avec lui la police, c'est très important.
06:02Et puis donner peut-être des conseils.
06:04Je voudrais qu'Eric Henry donne des conseils à tous ceux qui nous écoutent en cas de home jacking.
06:10Et c'est tout de suite sur Europe 1, il est 19h25.
06:14Je suis toujours avec Philippe Jean-Louis, dont la famille a été victime d'un très violent home jacking.
06:22Il y a une semaine à Paris, vous étiez évidemment très émue en nous racontant le déroulé des faits,
06:30d'autant plus que vous avez été auditionnée.
06:33Votre femme a été auditionnée également.
06:36Combien d'heures d'audition ?
06:38Je crois qu'on est entre 10 et 11 heures en trois fois.
06:41C'est énorme.
06:42Et chaque audition, j'ai droit à exactement tous les détails des coups qui ont été portés gratuitement,
06:49les moments où ma femme a demandé que ça s'arrête.
06:55Le moment où elle a entendu « on va te tuer ».
06:57Maintenant ou tout à l'heure.
07:00Et tout ça entendu par ma fille.
07:02Je ne sais pas, on est projeté en fait dans un état de barbare.
07:08Je pensais vivre dans une cité au sens noble.
07:14Et en fait, je vis entouré de barbares, seul, en pleine nuit.
07:20Ma femme se fait agresser.
07:22Et personne ne réagit.
07:23Personne, aucun voisin.
07:25Il y a un voisin qui a eu tellement peur.
07:27Il a eu le courage d'appeler le 17.
07:30Il n'a pas eu l'idée d'aller crier dans la rue.
07:32Les gens se plaignent quand il y a des gens qui font de la musique et du bruit.
07:36Mais à 3h du matin, quand on défonce une porte blindée et qu'il n'y a personne,
07:42personne n'entend rien.
07:43Je comprends votre colère.
07:45Éric Henry, délégué national d'Alliance Police Nationale, bonsoir.
07:49Bonsoir.
07:50Vous avez évidemment entendu les mots de Philippe Jean-Louis
07:53qui est extrêmement marqué par cet événement extrêmement violent
07:56dont sa famille était victime il y a une semaine.
07:59Le récit et le déroulé de ce homejacking vous surprend-t-il, Éric Henry ?
08:04Le témoignage de monsieur est édifiant, il est terrible.
08:09Et je lui apporte mon soutien ainsi qu'à sa famille
08:12et évidemment toute ma compassion.
08:13Alors malheureusement, oui, ce que vient de raconter monsieur
08:17arrive malheureusement assez souvent
08:20lorsqu'il y a commission d'homejacking
08:23parce qu'on a affaire souvent à des jeunes de 14 à 25 ans
08:27plutôt que même 14-20 ans
08:30qui sont extrêmement violents,
08:33qui sont souvent connus pour des faits de droits communs,
08:37multirécidivistes,
08:39issus des quartiers sensibles de banlieues
08:40qui veulent gravir les échelons
08:43pour essayer d'aller dans le banditisme,
08:46pour essayer de se faire reconnaître.
08:48Mais alors, effectivement,
08:49ils font preuve d'impulsivité,
08:51ils ne sont pas assurés
08:53et ils utilisent une violence inouïe, décomplexée
08:58et totalement, évidemment, inutile
09:00parce que l'objectif, c'est de terroriser, terroriser les victimes
09:03ou les proches, malheureusement.
09:05Dans quel but de terroriser ?
09:06Parce que là, effectivement, monsieur Jean-Louis racontait
09:09que sa femme n'a opposé aucune résistance.
09:13Pourquoi frapper à ce point,
09:16tabasser les gens ?
09:18Avec une masse.
09:19C'est la vieux...
09:20Bien sûr, malheureusement,
09:23que ce soit par des masses,
09:26des tasers, des pistols à impulsion électrique,
09:28ça s'est déjà vu,
09:28marteau, clope de golf,
09:30avec des serflex,
09:31c'est une violence gratuite,
09:32une violence qui est faite pour déshumaniser,
09:35qui est faite pour humilier
09:36et également pour se faire remettre
09:39les objets qu'ils sont venus chercher.
09:42Mais ces gens-là ne sont pas,
09:44je dirais, des gens éduqués,
09:46pardonnez-moi l'expression,
09:47ce sont des barbares, vous l'avez dit, monsieur,
09:48et je vous rejoins,
09:49ce sont des gens qui n'ont aucune règle,
09:52aucun humanisme
09:53et qui viennent tout simplement
09:55pour se servir
09:57et se servir à tous les niveaux.
09:59Et se servir à tous les niveaux.
10:00Éric Henry, peut-être,
10:01avant de parler de la question de la justice,
10:03puisque Gérald Darmanin réclame
10:04un changement radical du code pénal
10:05parce que ces personnes,
10:07une fois qu'elles sont attrapées,
10:08ne sont pas assez sévèrement sanctionnées
10:11parce que nous ne disposons pas
10:13des outils légaux.
10:14Mais Éric Henry, peut-être,
10:15pour les auditeurs qui nous écoutent,
10:17quels sont les conseils que vous donneriez
10:19en cas de situation similaire ?
10:24Le premier facteur essentiel,
10:26c'est d'éviter de s'afficher
10:27sur des réseaux sociaux.
10:29Ce n'est pas le cas.
10:29Éviter d'afficher son train de vie.
10:31Là, ce n'est pas le cas, bien sûr,
10:32parce qu'il y a deux profils.
10:34Il y a les hommes-jackings
10:36qui ont préjudice des personnalités.
10:38Et il y a les hommes-jackings
10:39qui ont préjudice, je dirais,
10:41d'anonymes, pardonnez-moi l'expression,
10:42mais qui représentent un intérêt
10:46pour les auteurs
10:46parce que pour eux,
10:47ils vivent dans des endroits
10:49cossus, dans de belles villas
10:51ou de belles maisons
10:51et ce qui est synonyme
10:53d'aisance financière.
10:54Donc, pour les personnalités,
10:57et globalement,
10:58on peut quand même aussi
10:59se l'approprier à soi-même,
11:01c'est d'éviter de s'afficher
11:02sur les réseaux sociaux,
11:03son train de vie,
11:04mettre ses objets de valeur,
11:06par exemple.
11:06Parce qu'évidemment,
11:07les auteurs des hommes-jackings
11:09repèrent leurs cibles
11:09de cette manière.
11:11Et les internautes,
11:12ceux qui mettent,
11:13qui exhibent leur vie,
11:14entre guillemets,
11:15sans s'en rendre compte,
11:16donnent des indices
11:16sur leur lieu de vie,
11:17la manière d'y accéder,
11:18etc.
11:19Donc, il y a effectivement ça.
11:21Après, ce qu'il y a aussi,
11:22c'est qu'on a affaire
11:23à des jeunes
11:24qui repèrent
11:26dans des villes,
11:27dans les quartiers
11:28cossus,
11:28des maisons,
11:29et qui, après,
11:30passent à l'acte.
11:31Il y a aussi une sorte
11:33de passage d'information,
11:35un petit peu comme
11:36une sorte de pôle emploi,
11:37où on se communique
11:38de bande à bande
11:39quelques filons,
11:42entre guillemets.
11:43Et la troisième chose,
11:44il y a aussi
11:45des commanditaires,
11:46donc des commanditaires
11:47qui repèrent
11:48des maisons
11:50et qui envoient
11:52des jeunes.
11:53Tout est bien cloisonné
11:54pour rendre plus difficile
11:56le fait de remonter
11:58jusqu'aux commanditaires.
12:00Alors, ça,
12:00c'est évidemment
12:01la première des choses,
12:02faire attention
12:03à ne pas exhiber
12:03sa vie sur les réseaux sociaux,
12:05mais également,
12:06malheureusement,
12:07on est obligé aussi
12:07de se bunkeriser.
12:08Et vous l'avez pourtant
12:09se bunkeriser du...
12:10Ma femme ne va quand même
12:12pas devoir porter
12:13un voile intégral
12:13pour sortir de chez elle
12:15et aller travailler quand même.
12:16Non, on ne le demande pas tôt.
12:17Non, non, pas du tout.
12:18C'est parce que vous dites
12:19Éric Henry,
12:20mais effectivement,
12:20là, c'était aussi
12:22un cas différent.
12:23Il n'y a pas d'exhibition
12:25sur les réseaux sociaux,
12:26mais comment se protéger
12:28à l'intérieur de son domicile ?
12:29À l'intérieur de son domicile.
12:32Alors, c'est sûr,
12:33malheureusement,
12:34monsieur,
12:34mais je vous rejoins,
12:35évidemment que c'est scandaleux.
12:36C'est qu'on est obligé
12:37de se bunkeriser
12:38dans cette société,
12:39se barricader
12:40parce qu'on a affaire
12:41à des barbares
12:43qui veulent prendre
12:45ce qu'ont les autres.
12:46Alors, une alarme
12:47avec télésurveillance,
12:48ça s'appelle une rasia,
12:49bien sûr,
12:50mais je condamne,
12:51nous condamnons,
12:51on le voit malheureusement
12:53trop souvent.
12:54les systèmes de sécurité,
12:56entre guillemets,
12:57avancés comme une alarme
12:58avec télésurveillance,
12:59les caméras de surveillance,
13:00des serrures renforcées,
13:01et vous,
13:01vous en avez
13:02parce que vous avez
13:02une porte blindée.
13:04Donc, c'est une vigilance
13:05quotidienne.
13:06Malheureusement,
13:07ça n'a pas fonctionné non plus
13:08et je vous rejoins,
13:10je comprends votre colère.
13:10la participation citoyenne,
13:12les voisins,
13:13vigilants,
13:13qui auraient pu intervenir
13:14sans se mettre en danger
13:15en appelant tout de suite
13:16le 17.
13:18Voilà,
13:18toute une série,
13:20mais il n'y a pas de règles.
13:22Il n'y a pas de...
13:23Le risque zéro n'existe pas,
13:24il n'y a pas de règles.
13:25C'est toute une addition
13:26de sécurité
13:27pour essayer de limiter,
13:31mais malheureusement,
13:32votre cas, monsieur,
13:32démontre que quand on a affaire
13:34à des barbares,
13:34ils font tout
13:35pour pouvoir rentrer,
13:36pour pouvoir commettre
13:37leurs crimes.
13:38Et là,
13:39en l'espèce,
13:39on peut quand même dire
13:40que vos voisins
13:42auraient pu,
13:42sans se mettre en danger,
13:43intervenir et appeler
13:44la police plus tôt.
13:45Ça, c'est certain.
13:45Éric Henry,
13:46délégué national
13:47d'Alliance Police Nationale,
13:48Gérald Darmanin,
13:49réclame un changement radical
13:50du code pénal.
13:50À quel point c'est nécessaire,
13:51selon vous ?
13:53Vous savez,
13:53je prends l'exemple de monsieur,
13:55ce qui est arrivé à sa famille,
13:56qui est gravissime,
13:57un crime.
13:58Là,
13:58on est à minima,
14:00à 20 ans,
14:00et la peine encourue,
14:01est à minima de 20 ans
14:02de réclusion criminelle.
14:0320 ans.
14:03Donc là,
14:08même si ce sont des mineurs,
14:10parce que semble-t-il,
14:11d'après les témoignages,
14:12ils n'étaient pas bien vus.
14:13On était sur les profils
14:14que vous nous décriviez
14:15avec des mineurs.
14:16Alors,
14:17pour la tranche 13-16 ans,
14:18il y a l'excuse automatique
14:20de minorité,
14:20c'est-à-dire qu'une peine
14:21encourue de 20 ans
14:22sera divisée par deux,
14:23soi-disant.
14:24Et nous, d'ailleurs,
14:24l'Alliance Police Nationale,
14:25on demande la fin,
14:27justement,
14:28de l'excuse automatique
14:29de minorité.
14:30L'écartement de celle-ci,
14:31parce que quand on a 13,
14:3214, 15 ans,
14:33on fait la différence
14:34entre le bien et le mal.
14:38c'est la certitude de la peine
14:39au-delà d'une réforme législative,
14:41justement.
14:42C'est cette certitude de la peine,
14:43c'est-à-dire qu'on doit
14:44prendre en compte les victimes,
14:45on doit les protéger.
14:47La première des obligations
14:48d'un État de droit,
14:49c'est le droit à la vie.
14:51La deuxième,
14:51c'est de protéger les citoyens.
14:53Et les victimes,
14:54on n'en parle jamais.
14:54Donc, la certitude de la peine
14:56dans les prisons,
14:57que ce soit plus un club med,
14:58excusez-moi l'expression,
14:59c'est que dans les prisons,
15:00on doit être extrêmement rigoureux
15:03à leur donner des obligations,
15:06que ce soit un châtiment,
15:07un réel châtiment,
15:08parce que le sens de la peine,
15:09c'est ça également,
15:10et qu'on revoit un petit peu
15:11tout ce système d'aménagement de peine
15:13parce que ça favorise l'impunité.
15:16Ça favorise l'impunité, oui.
15:18Autre chose aussi, madame,
15:19si vous permettez,
15:20par rapport à Gérald Darmanin aussi,
15:22il le sait,
15:22le garde des Sceaux,
15:23c'est qu'il a aussi affaire
15:25à des adversaires politiques
15:26parmi certains magistrats.
15:28Je vais nommer clairement
15:29le syndicat de la magistrature.
15:3130% aux dernières élections professionnelles.
15:34C'est ce syndicat de la magistrature
15:35qui est le symbole du laxisme.
15:37Et qui ne protège pas
15:39la société
15:40en ne sanctionnant pas
15:42fermement
15:43et de façon impitoyable
15:44les auteurs des crimes et délits.
15:46Merci beaucoup, Éric Henry,
15:48délégué national d'Alliance Police Nationale.
15:50Philippe Jean-Louis,
15:51merci beaucoup pour votre témoignage.
15:52Évidemment, on a une pensée
15:53pour votre famille.
15:54On espère, évidemment,
15:55et ça prendra certainement du temps,
15:58que votre famille va se remettre
16:00le plus rapidement possible
16:03de cet événement traumatisant.
16:06Mais c'était important
16:06d'en parler ce soir.
16:07Je voulais dire aux auditeurs d'Europe 1
16:09que c'était important
16:10effectivement d'entendre
16:10ces témoignages,
16:12ces home jacking.
16:13Faites extrêmement attention.
16:14Voilà, il faut se protéger.
16:16Voilà, on en est là.
16:16C'est ce que disait Éric Henry.
16:17Il faut se protéger.
16:19Merci infiniment, en tout cas,
16:20d'être venu sur le plateau d'Europe 1 ce soir.
16:22Il est 19h41.