- 27/05/2025
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 27 mai 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Éric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Allez, on va dire bonjour à Alain, mon cher Alain, bonjour.
00:12Bonjour Céline, bonjour Éric, bonjour à tous.
00:14Vous êtes dans quel coin de France Alain ?
00:17Alors, je suis originaire de Bourgogne et depuis quelques semaines je suis dans les Landes.
00:21Dans les Landes, ah magnifique département les Landes. Où ça ?
00:25Près de Mimisan, exactement à l'inxe, à 10 minutes de l'océan, près de Moliès.
00:30Alain, avez-vous déjà vu un restaurant, un hôtel, un camping avec l'inscription No Kids ?
00:36Pas d'enfants, enfants interdits ?
00:38Oui, je l'ai vu il y a quelques jours à Dax, là où je suis allé faire des courses.
00:42Alors, je n'ai pas prêté attention à l'affiche parce que je n'avais pas eu l'information.
00:46Mais j'ai lu cette affiche et je n'ai pas compris en fait à quoi elle correspondait.
00:51Et tout à l'heure, quand j'ai compris, je me suis permis d'appeler et m'y rendre et avoir retenu mon appel.
00:56C'était quoi ? C'était un restaurant ou un hôtel ?
00:58Non, non, c'était un restaurant, un restaurant avec une petite terrasse devant.
01:01No Kids. Vous me donnerez votre avis dans un instant.
01:06Parce que vous êtes simplement tombé sur un restaurant qui a pris la mode en cours de route,
01:11qui fait partie des nombreux établissements qui disent No Kids, pas d'enfants cet été.
01:16Est-ce que vous trouvez ça bien Mesdames, Messieurs ou pas ?
01:19On va en débattre avec vous au 3210. Mais tout de suite, c'est l'heure du rappel des titres avec Céline Landreau.
01:24RTL, vous le révélez dès midi, une nouvelle tentative d'enlèvement liée au secteur de la crypto-monnaie a été déjouée hier à Nantes.
01:32Les malfrats ont été interpellés. Autre vague d'interpellations aujourd'hui.
01:37Elle visait cette fois le commando qui a tenté, rappelez-vous, d'enlever il y a 15 jours la fille de Pierre Noisa,
01:41cet acteur historique de la crypto-monnaie. Une vingtaine de personnes ont été interpellées au total.
01:48François Bayrou va demander un effort à tous les Français.
01:51Le Premier ministre proposera début juillet un plan de retour à l'équilibre des finances publiques.
01:55Il promet qu'il ne ciblera pas une catégorie de Français plus qu'une autre, ouvrant donc la voie à une TVA sociale.
02:04François Bayrou qui reconnaît par ailleurs avoir toujours des interrogations sur le texte concernant l'aide à mourir.
02:10Texte qui doit être adopté en première lecture à l'Assemblée nationale.
02:15Il précise qu'il s'abstiendrait, lui, à ce stade s'il était député.
02:20De Roland-Garros suite des premiers tours Portes d'Auteuil avec la Française Barbara Grasheva.
02:26Bien en difficulté face à l'Américaine Sophia Kenin menée 1-7-0, 3-1 dans le deuxième set.
02:34On attend cet après-midi le retour Portes d'Auteuil de Novak Djokovic, 38 ans.
02:38Bonjour Maxime Martinez. Bonjour Céline, bonjour à tous.
02:41Et l'autre match attendu, très attendu par le public français, il concerne là aussi un homme d'expérience, c'est Gaël Monfils qui arrive dans la soirée.
02:52Oui, face à Hugo Délienne, c'est un Bolivien. Match à suivre en Night Session à partir de 20h15 sur le cours Philippe Châtrier.
02:59Un match que Gaël Monfils, 38 ans, ancien demi-finaliste Portes d'Auteuil, aborde, dit-il, sans pression.
03:05Il est grand favori, une cote de 1,28 contre 3,65 pour son adversaire bolivien.
03:10Vous misez 10 euros sur Gaël Monfils, vous remportez 12,80 euros, ça ne rapporte pas beaucoup.
03:15Petite cote, mais grand espoir pour le 42e mondial qui sera forcément soutenu par les supporters du cours central de Roland-Garros.
03:22C'est un tournoi qu'ils disputent pour la 19e fois.
03:25La météo péguie pour cet après-midi. On n'a pas trop peur du coup de soleil à Roland-Garros ?
03:33Ah non, ça ne risque pas d'arriver, c'est sûr, parce que c'est bien nuageux sur toute la moitié nord,
03:37c'est couvert même sur l'île de France cet après-midi avec du vent et on attend pas mal de pluie sur l'extrême nord,
03:43entre le nord de la Normandie et les Hauts-de-France, accompagnée de vent, des rafales jusqu'à 70 km sur les côtes, 80 dans les terres.
03:50Sur la moitié sud, c'est plus ensoleillé, même bien ensoleillé sur un tiers sud entre l'Aquitaine et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur,
03:57avec un risque d'averse sur le relief des Alpes du Sud, mais sinon plein soleil, un peu de vent et des températures qui sont tout juste de saison au nord.
04:0527 à 22 degrés, 20 à 24 dans le sud et jusqu'à 27 près de la Méditerranée, 27 à Perpignan, Marseille et Montpellier.
04:12Merci beaucoup Peggy.
04:18Lorsque vous avez des enfants qui ne sont pas bien obéissants vers leurs parents, on arrive à des situations où vous avez dans des restaurants des enfants qui courent à table,
04:26les patrons de restaurant sont très embêtés pour les reprendre. Nous, nous recevons des gens parce que nous avons quelques gîtes,
04:32et ce sont des enfants formidables et bien élevés. Le problème, favorable ou pas, n'est pas la question, c'est pourquoi ?
04:38Et pourquoi ? C'est parce qu'il y a quand même un gros gros souci d'éducation.
04:43Très intéressant ce message que nous laisse cette auditrice qui a un gîte, qui accueille, qui dit il y a parfois un sujet avec des enfants dont les parents sont trop laxistes
04:54et donc ça met le bazar dans tout l'établissement, dans l'hôtel, dans le restaurant.
04:59Alain est avec nous et Alain a été très surpris de découvrir du côté d'Axe dans les Landes, où il habite depuis peu de temps, un restaurant avec une affichette à l'entrée
05:08« No kids Alain ». Et bien voilà. Alors vous avez été très surpris, maintenant vous comprenez Alain. Est-ce que vous êtes de ceux qui disent « je comprends »
05:19ou est-ce que vous êtes de ceux qui disent « c'est une forme de discrimination inacceptable » ?
05:24Alors moi je voudrais en quelques mots, si vous me le permettez, replacer l'église au milieu du village et dire que les parents, comme l'a dit cette auditrice, sont responsables de leurs enfants.
05:33Il est tout à fait normal pour des clients d'un restaurant, quel qu'il soit, de manger tranquillement.
05:39Lorsque vous avez des parents qui font sonner leur téléphone, qui répondent comme s'ils étaient seuls, souvent c'est un tout.
05:47Les enfants qui viennent, qui courent dans une salle de restaurant, qui hurlent comme s'ils étaient à la piscine, on n'y est pas, on est dans un restaurant.
05:56J'estime que le client est en droit de manger tranquillement.
06:00Maintenant, oui, je pense que c'est discriminatoire, parce qu'il faudrait commencer déjà par faire de l'information, de la sensibilisation,
06:09plutôt que de mettre « no kids », je trouve ça absolument, c'est des résistres classes, c'est fou.
06:15Je trouve qu'on devrait mettre une pancarte à la destination des parents.
06:20« Vous êtes responsable de vos enfants. »
06:23Mais Alain, mais Alain, mais c'est une blague.
06:26Vous croyez encore à la prévention Alain, enfin soyez sérieux.
06:30Ça ne marchera jamais votre truc.
06:32Attention, c'est comme dans le TGV, merci de ne pas téléphoner quand vous êtes dans la rame, dans la voiture.
06:38Mais enfin, la moitié du train téléphone à voix haute.
06:41Et si jamais vous faites remarquer à votre voisin que ce n'est pas courtois de passer un coup de fil de 20 minutes, il vous fout une beigne.
06:47Alors attendez, ça ne marche pas votre truc.
06:49Ça ne marche jamais votre truc.
06:51Vous vous croyez dans la France des années 50 ?
06:53Mais ça ne marchera jamais.
06:55Les gens ne sont pas obéissants.
06:57Ils n'en ont rien à faire, pour ne pas aller poliment, de votre petite remarque.
07:01Et un restaurateur qui dirait « soyez courtois »
07:04et de demander à vos enfants de ne pas courir entre les tables pendant l'heure du déjeuner,
07:08mais ça ne marchera jamais.
07:10Oui, mais moi j'estime que l'information avant la rétention,
07:15avant la sanction, parce que pour les restaurateurs,
07:19j'estime que, attention, il peut y avoir un revers de la médaille,
07:22ça peut être contre-productif.
07:24J'ai cinq enfants, neuf petits-enfants.
07:26Je tombe sur un resto qui m'interdit de venir avec mes petits-enfants.
07:29Mes enfants sont grands, mais avec mes petits-enfants,
07:31et bien, immanquablement, je ne vais pas rentrer dans le restaurant.
07:34Donc, il faut faire attention.
07:36Moi, j'estime qu'il faut responsabiliser les parents.
07:39C'est quand même aux parents d'éduquer leurs enfants.
07:41Des gamins qui courent partout.
07:44Alors, moi, je suis contre cette vision.
07:47Oui, c'est de la discrimination.
07:49J'estime que les enfants, il faut les éduquer.
07:52Je ne suis pas années 50.
07:54Je dis les choses.
07:56Ok, Alain, d'accord, très bien.
07:58Vous êtes contre cette discrimination.
08:00Vous ne mettriez jamais No Kids si vous étiez restaurateur.
08:03Mais le lundi à midi, vous avez trois familles
08:05avec les gamins qui courent partout, qui font sauter les plats en l'air.
08:08Le mardi, même chose. Le mercredi, même chose.
08:10Le jeudi, même chose.
08:12Au bout d'un moment, le restaurateur que vous êtes,
08:14que vous n'êtes pas, mais que vous pourriez être,
08:16dirait, bon, c'est fini, ce n'est plus possible.
08:18Ils m'ont bousillé le service. Je vais perdre des clients.
08:21C'est le principe de réalité.
08:23Je comprends, mais d'une extrême à une autre,
08:26j'essaye de faire preuve de pragmatisme
08:28et de me dire qu'il y a peut-être encore
08:30un semblant de responsabilité dans la tête des gens.
08:33Faire des enfants, c'est bien. Les éduquer, c'est toujours mieux.
08:36Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
08:38On accompagne les restaurateurs.
08:41Je comprends nos amis restaurateurs.
08:43Je suis un client.
08:45Ce n'est pas le discours de tous les restaurateurs, Alain,
08:47parce qu'on est très caricaturaux depuis le début de cette présentation.
08:51Mais c'est 3% des établissements d'affaires syndicats
08:55qui vont vers cette tendance-là.
08:57Oui, mais la ministre nous disait que c'était en train d'augmenter quand même.
09:00Oui, et puis quand il y en a un, ça va faire boule de neige.
09:03C'est certain. Maintenant, je dis,
09:05attention économiquement pour les entreprises,
09:07ça pourrait leur retomber dessus.
09:09Moi, je ne rentre pas si on interdit aux enfants de rentrer.
09:12Mais mes enfants...
09:14Restez avec nous, Alain.
09:16On va faire rentrer quelqu'un dans la danse, là.
09:20Martine, bonjour.
09:22Bonjour.
09:25Qui est Martine ?
09:27Martine, elle a des chambres d'hôtes.
09:29On vous écoute.
09:33On vous écoute, Martine.
09:35Moi, j'ai des chambres d'hôtes.
09:37C'est vrai que j'adore les gosses.
09:39Mais moi, dans ma maison,
09:42je vais dire que c'est ma maison.
09:44C'est-à-dire que j'ai des bibelots, j'ai des petites choses.
09:47Donc, ils peuvent aller au salon,
09:49ils peuvent aller à la salle à manger.
09:51C'est vrai que vous avez un enfant
09:53qui va venir, pas tous,
09:55mais qui touche.
09:57Les parents vont dire qu'il ne faut pas toucher.
09:59Puis, on dira une fois qu'il ne faut pas toucher.
10:01Et puis, l'interdit d'interdire,
10:03ça existe beaucoup.
10:05Et ça, je ne supporte pas.
10:07Comme je ne veux pas qu'on abîme mes affaires,
10:09comme je ne veux pas qu'on touche à mes affaires,
10:11la meilleure solution,
10:13c'est de ne pas prendre des enfants.
10:15En fait, vous Martine,
10:17vous avez pris cette décision,
10:19il n'y a plus d'enfants dans vos chambres d'hôtes ?
10:21Moi, j'en ai pris très peu.
10:23J'en ai pris quelques-uns.
10:25Mais de toute façon, il y a une chose qui est sûre,
10:27c'est que je n'ai pas des grandes chambres,
10:29je n'ai pas la place pour mettre un petit lit.
10:31Donc, on pourrait toujours gérer.
10:33Mais c'est vrai que non.
10:35En plus,
10:37si vous avez un petit gamin
10:39qui fait la colère dans la chambre du dessus,
10:41ça va faire du bruit.
10:43On va dire que c'est bruyant.
10:45Donc, quand vous cumulez tout ça,
10:47moi, je ne prends pas d'enfants.
10:49Par contre, j'ai des fois des personnes
10:51qui viennent, souvent des grands-parents,
10:53avec des gamins qui ont 7-8 ans,
10:55c'est un jeune, il n'y a aucun problème.
10:57Ça reste des enfants, 7-8 ans ?
10:59Oui, mais non. Quand je dis des enfants, c'est des petits.
11:01C'est-à-dire que
11:03les enfants, à cet âge-là,
11:05quand ils viennent,
11:07s'ils viennent, c'est qu'ils viennent
11:09pour l'histoire, ils viennent pour visiter
11:11parce qu'il y en a à voir chez nous.
11:13Votre chambre d'hôtes,
11:15où se trouve-t-elle Martine ?
11:17Dans l'Est.
11:19Alors, vous vivez
11:21sous la terreur des réseaux sociaux
11:23parce que vous avez après le client
11:25qui note votre chambre d'hôtes.
11:27S'il dit qu'il y a des enfants bruyants
11:29qui m'ont empêché de dormir,
11:31vous vous retrouvez gros gens comme d'avant.
11:33Oui.
11:35C'est intéressant,
11:37c'est un sujet très partagé.
11:39Nous avons eu Alain
11:41qui disait « je suis contre cette discrimination »,
11:43le No Kids, et nous avons Martine qui nous explique
11:45pourquoi elle a fait le choix de ne pas recevoir
11:47d'enfants petits dans sa maison d'hôtes.
11:49Et vous, qu'en pensez-vous ?
11:513210, à tout de suite.
12:05Moi, je suis enseignante en petite
12:07et grande section.
12:09On laisse absolument tout faire aux enfants maintenant.
12:11Donc moi, j'avoue que j'aime beaucoup mon métier.
12:13Je supporte les enfants la journée.
12:15Et quand ce sont mes heures le dos de loisir,
12:17j'ai envie d'être tranquille.
12:19Il faut quand même bien admettre
12:21que beaucoup d'enfants, maintenant,
12:23sont plutôt mal élevés.
12:25C'est une tendance dénoncée d'ailleurs
12:27par la ministre chargée de l'Enfance,
12:29Sarah El Haïry.
12:31Il y a de plus en plus d'établissements de vacances,
12:33restaurants, hôtels,
12:35campings, gîtes, etc.,
12:37qui disent « no kids », pas d'enfants ici.
12:39Il y en a qui sont scandalisés
12:41et d'autres qui disent « ben non, ça correspond
12:43à un besoin ». C'est ce que nous a dit
12:45cette auditrice.
12:47Martine était avec nous. Martine !
12:49Pendant la pub, il y a
12:51un auditeur RTL
12:53qui est dans les locaux
12:55d'RTL, qui est venu nous voir
12:57et qui nous a dit « vous pourriez dire à Martine qu'elle pourrait
12:59mettre ses bibelots fragiles
13:01sur les étages supérieurs, en hauteur,
13:03comme ça les enfants ne
13:05les abîmeraient pas, ces petits bibelots
13:07auxquels elle tient tant.
13:09Oui, mais le problème, c'est que c'est ma maison
13:11et je ne vois pas pourquoi. Il faudrait que je
13:13retire, parce que j'ai des gens
13:15qui viennent à la maison. J'ai eu un
13:17magasin, j'ai eu des gamins qui
13:19touchaient à la serpette, qui touchaient à la graffeuse
13:21et où les parents ne disaient rien.
13:23Ou alors si, arrête, tu vas te faire mal !
13:25Oui, donc moi,
13:27j'ai passé l'âge à l'âge que j'ai,
13:29moi mes gosses ont été bien élevés,
13:31je pense que si on n'était pas arrivés
13:33au stade d'éducation
13:35que nous avons maintenant, ça ne serait jamais
13:37arrivé.
13:39Je pense que les gens qui vont
13:41avoir 60 ans, 70 ans,
13:4380 balais, eux
13:45ne sont pas choqués, parce qu'on voit tellement
13:47la différence d'éducation.
13:49On va
13:51peut-être poursuivre ce dialogue avec Nicole,
13:53lui demander ce qu'elle en pense. Bonjour Nicole.
13:55Oui, bonjour.
13:57Vous venez d'entendre Martine,
13:59est-ce que vous partagez ce point de vue ?
14:01Moi, je suis pour
14:03et contre. Moi, je suis toujours
14:05contre les discriminations, quelle que ce soit,
14:07mais de par
14:09mon travail, je suis obligée des fois
14:11d'apprendre
14:13aux parents à dire non à leurs enfants.
14:15Vous faites quoi comme travail, Nicole ?
14:17Je suis TISF, donc ça veut dire
14:19technicienne de l'intervention sociale
14:21et familiale, et j'ai une partie de mon travail
14:23qui des fois est demandée
14:25par les services sociaux,
14:27parce que des maîtresses d'école,
14:29parce que des parents,
14:31ils sont au bout du rouleau,
14:33parce que des enfants,
14:35dès qu'on leur dit non, ils se roulent partout,
14:37ils crient, ils courent et tout,
14:39et donc nous, nous sommes appelés
14:41pour redonner un cadre
14:43social et un cadre éducatif à ces
14:45enfants, à ces parents-là. Au risque d'être
14:47un peu caricatural et de faire
14:49référence à l'émission de télévision ? Il y en a qui disent que je suis un peu
14:51super nanny.
14:53Moi, je suis super nanny sur
14:55plusieurs mois, voire plusieurs années.
14:57Céline Landreau regarde Super Nanny,
14:59elle ne l'avait jamais dit ouvertement
15:01à l'antenne.
15:03Des fois, ça m'arrive,
15:05au début, on commence
15:07des fois, avec les parents,
15:09d'aller dans la rue, d'aller dans un parc.
15:11Des fois, ça nous arrive aussi de faire
15:13les courses avec les enfants et les parents.
15:15Mais Nicole, Nicole, Nicole, je vous adore.
15:17Je vous adore parce que
15:19vous m'avez fait une réponse de normand. Vous avez commencé
15:21à dire, je suis à la fois pour,
15:23à la fois contre l'interdiction, par
15:25exemple, de certains restaurants ou de certains hôtels aux
15:27enfants. Très bien. Mais dans la vie, il faut voter,
15:29Nicole, il faut vous engager.
15:31Je vous invite
15:33en week-end d'amour
15:35ce week-end, là, on part tous les deux.
15:37Est-ce qu'on vient avec
15:39les marmots ou pas ?
15:41Les miens sont grands.
15:43Sans les marmots. Mais est-ce qu'on
15:45va dans un hôtel avec
15:47marmots ou sans marmots, Nicole ?
15:49Sans marmots. Ah ben voilà,
15:51vous êtes incroyable. Sans marmots.
15:55Mais le problème, c'est que
15:57des fois, c'est pas les marmots,
15:59des fois, c'est les adolescents
16:01ou des fois, c'est les gens. Oui, parce que
16:03tout à l'heure, on prenait l'exemple du train et des
16:05conversations téléphoniques
16:07sans respect des règles qui sont d'aller
16:09sur la plateforme, en général, quand on téléphone. Et c'est rarement
16:11les enfants qui sont en cause, là-dedans.
16:13Ben oui.
16:15Moi, ça m'est arrivé, en début d'année,
16:17je suis allée faire un voyage à Venise
16:19dans un hôtel. Toutes les nuits,
16:21vers 2-3 heures du matin, on était réveillés
16:23par des gens. C'était pas des enfants
16:25qui rentraient du restaurant
16:27d'avoir fait la fête et tout ça.
16:29Il fallait voir le bazar qu'ils mettaient dans l'hôtel.
16:31Oui. Alors moi, Nicole,
16:33je sais pas vous, mais quand je prends une place
16:35de TGV, j'adore, je me fais
16:37une petite série ou je lis, j'emmène un petit bouquin.
16:39Je suis ravi, parce que
16:41j'adore le TGV. C'est un moment
16:43d'apaisement. Je regarde pas mon
16:45téléphone et je prends ce temps pour moi.
16:47Et c'est vrai que quand il y a
16:49une maman ou une famille qui s'installe
16:51juste à côté,
16:53alors j'essaie de me dire, Eric,
16:55tu as eu des enfants, tu les as toujours,
16:57mais ils étaient bruyants
16:59et tu vivais très mal, tu transpirais,
17:01parce que pendant 2 heures, ils foutaient
17:03un bazar incroyable dans le TGV. T'avais pitié
17:05des gens qui étaient autour de toi. Et souvent, les gens
17:07étaient très résilients, très gentils.
17:09Mais là,
17:11moi, je suis gentil pendant 5 minutes.
17:13Pendant 5 minutes.
17:15Après, ça m'agace.
17:17Parce que moi, le problème, c'est que j'ai
17:19le même problème que votre
17:21auditrice d'avant qui était maîtresse d'école.
17:23Moi, quand j'arrive en vacances,
17:25pendant des années, on était en
17:27camping-car et on allait au fin fond du
17:29monde dans des endroits où il n'y avait personne
17:31et ça m'allait très bien.
17:33Parce que moi, j'ai des enfants.
17:35Bon, maintenant, ils sont grands. Je suis même grand-mère.
17:37Mais mes enfants, ils ont été élevés
17:39assez stricts.
17:41Ils n'auraient jamais mis le bazar dans un train
17:43à TGV. D'ailleurs, j'ai pris le train à TGV avec eux.
17:45J'emmenais des jeux,
17:47j'emmenais des jouets, j'emmenais des coloriens.
17:49Mais même ça, ça fait un petit peu de...
17:51En fait, est-ce que c'est notre seuil de tolérance
17:53qui n'a pas baissé, Nicole ? Parce que
17:55jouer au Uno, par exemple, avec ses enfants
17:57dans un train, forcément,
17:59ça fait du bruit, plus que si on les met devant
18:01une tablette avec un casque.
18:03Monsieur, maman, pourquoi il a des moustaches ?
18:05Le monsieur, pourquoi il a des moustaches ?
18:07Mais c'est rigolo !
18:09Oui, oui, c'est rigolo. C'est la vie.
18:11Ce qui n'est pas rigolo, c'est un enfant
18:13qui va hurler partout
18:15parce que sa mère, elle lui aura dit
18:17non, touche pas au gâteau.
18:19C'est ça qui est
18:21inadmissible.
18:23Mais c'est pas aux enfants qu'il faut s'en prendre, c'est aux parents.
18:25Donc, vous, vous êtes heureuse
18:27qu'il y ait en France
18:29une offre de loisirs,
18:31c'est-à-dire hôtel, restaurant,
18:33camping, etc.,
18:35clubs qui soient réservés,
18:37c'est quelques pourcents,
18:39adultes, adultes only, no kids.
18:41Tout à fait. Oui, mais dans un sens,
18:43oui, je suis...
18:45Je suis contre la discrimination parce que
18:47moi je m'aperçois...
18:49Oui, c'est de la discrimination.
18:51Mais
18:53ce que je veux dire, c'est que des fois, moi je travaille aussi
18:55auprès d'enfants qui ont des
18:57handicaps, qui sont autistes.
18:59Et des fois, quand je les emmène
19:01en magasin, il y a des gens qui me
19:03regardent en me disant
19:05le gamin, il est mal élevé.
19:07Là, je leur dis mais non,
19:09c'est pas marqué sur son front qu'il est différent.
19:11Oui.
19:13Oui, il y a peut-être juste un problème de tolérance
19:15vis-à-vis... C'est pour ça que
19:17la discrimination,
19:19il faut faire attention.
19:21Mais est-ce que c'est vraiment de la discrimination ?
19:23Franchement, ne mettons pas le mot discrimination
19:25à toutes les sauces. Ça, c'est moi, Eric Brunet,
19:27qui vous parle, ça n'engage que moi.
19:29Mais est-ce que c'est de la discrimination que de
19:31dire cet hôtel est réservé aux
19:33adultes ?
19:35Alors dans ce cas, tout est discrimination.
19:37En tout cas, ça provoque beaucoup
19:39de réactions, notamment sur les réseaux sociaux. Bonjour
19:41Victor Darcas. Bonjour Céline, bonjour Eric,
19:43bonjour à tous.
19:45Écoutez, j'enchaîne. Des messages
19:47sur notre application RTL
19:49et sur notre page Facebook. Valentin
19:51nous dit « Je voyage en hôtel
19:53adulte only pour ne pas avoir à supporter
19:55les cris des enfants. Chacun ses
19:57choix. Je veux pouvoir me reposer
19:59tranquillement. » Et puis Gabriel nous dit
20:01« Si les parents étaient un peu plus stricts
20:03avec leurs enfants, il n'y aurait pas ce genre d'interdiction.
20:05C'est une nouveauté. Quand j'étais jeune,
20:07le concept de no kids, ça n'existait
20:09pas. » Merci beaucoup
20:11Victor Darcas.
20:13On accueille maintenant Jean-Alphonse Richard. Bonjour Jean-Alphonse.
20:15Bonjour Céline. Au menu
20:17de l'heure du crime, tout à l'heure à 14h.
20:19Au menu de l'heure du crime, je vais vous raconter
20:21une affaire très peu connue. C'est
20:23une disparition oubliée. C'est
20:25la disparition de Sophie Cheyenne à Laval.
20:27C'était en mai 96. Elle avait 21
20:29ans. Enquête, il faut bien le dire, à l'époque
20:31totalement inexistante. Vérification
20:33nulle. Après tout, on se dit que la
20:35jeune femme est majeure et qu'elle peut bien
20:37faire ce qu'elle veut. La famille, la
20:39maman, le frère de Sophie vont remuer ciel
20:41et terre pour que l'enquête continue. Et
20:43enfin, enfin, les investigations vont
20:45repartir. 29 ans
20:47après,
20:49on sait que c'est l'hypothèse
20:51du meurtre qui est privilégiée.
20:53Elle n'est pas partie comme ça, Sophie.
20:55Quelqu'un qui la connaissait
20:57l'a tuée ou bien... Eh oui, c'est en
20:59cours de vérification. Est-ce que ça serait pas le
21:01couple fournirait qui aurait tout simplement
21:03fait disparaître cette jeune femme ?
21:05Il y a une enquête très sérieuse, très précise qui
21:07est menée en ce moment même. Sophie
21:09Cheyenne l'a disparue de
21:11Laval 14 heures dans
21:13l'heure du crime. Et on sera à l'écoute. Merci
21:15beaucoup, Jean-Alphonse. A tout à l'heure. Merci à
21:17vous. Pardon, Jean-Alphonse, merci à vous.
21:19Merci à vous. On sera à l'écoute. Nous allons
21:21parler dans un instant de François
21:23Bayrou puis de la violence au
21:25volant. Ça aussi, ça ne s'améliore pas. A tout de suite.
21:27Céline Landreau et Eric Brunet.
21:29Les auditeurs ont la parole
21:31sur RTL.
21:33Vivi Rolland-Garros 2025
21:35sur RTL. Et on retrouve
21:37Sébastien Roxel, porte
21:39de teuil. Sébastien, ça y est,
21:41c'est déjà terminé pour la
21:43française Barbara Gracheva.
21:45Oui, la numéro 1 française balayée
21:47en 1h06 de jeu seulement.
21:49Deux petits 7-6-3-6-1 face
21:51à l'américaine Sofia Kenin qui avait été
21:53finaliste ici en 2020.
21:55On a assisté à un match
21:57à sens unique. L'américaine a fait parler
21:59sa puissance tandis que la française a commis
22:01beaucoup trop de fautes directes.
22:03Résultat, à l'issue de ce tournoi, elle va
22:05sortir du top 101. Elle ne sera plus
22:07d'ailleurs la numéro 1 française.
22:09Je vous signale aussi un autre
22:11match. On est peut-être en train d'assister au naufrage
22:13de l'ex numéro 1 mondial Daniel Medvedev,
22:15le russe, sur le cours Simone Mathieu.
22:17Il est mené actuellement deux manches
22:19à zéro par le britannique
22:21Cameron Norrie. 4-3
22:23pour le russe dans le 3e set. Service à suivre
22:25pour le britannique. Merci beaucoup
22:27Sébastien Ruxel. Prochain point Roland Garraud
22:29sur l'antenne d'RTL dans le flash de 14h.
22:39Au début du mois de juillet,
22:41je proposerai aux français
22:43un plan de retour
22:45à l'équilibre des finances publiques
22:47sur 3 ou 4
22:49années. Et ce plan de retour
22:51à l'équilibre des finances publiques,
22:53il va demander un effort
22:55à tous les français. Le plus juste
22:57possible, mais
22:59un effort suffisant.
23:01Un effort supplémentaire
23:03à tous les français. Je trouve ça
23:05hallucinant parce que nous sommes dans le pays
23:07où le niveau de fiscalité des
23:09citoyens en moyenne
23:11et le niveau de fiscalité des entreprises
23:13en moyenne est parmi les plus élevés du monde.
23:15Donc on demande en plus
23:17de cela un nouvel effort à tous les
23:19français. Moi ça me révolte, mais ce n'est
23:21pas contre Bayrou. C'est
23:23juste un sujet culturel chez nous,
23:25politique, qui existe depuis des
23:27décennies, mais ça me rend dingue.
23:29Prenez le micro vite Céline.
23:31Je suis en taquicardie tellement je suis énervé.
23:33Ces propos en tout cas, ils étaient tenus
23:35par le Premier ministre ce matin
23:37chez un confrère de BFM TV,
23:39François Bayrou, qui ne promet pas encore
23:41du sang et des larmes aux français,
23:43mais un effort à tous les français.
23:45Il a bien été insistant
23:47sur ce point sans cibler une catégorie
23:49plus qu'une autre.
23:51Un effort qui n'a pas
23:53détaillé, il a simplement envoyé
23:55à cette présentation du plan pluriannuel
23:57de redressement des finances publiques
23:59à partir du mois
24:01de juillet. Un effort
24:03donc, tout le monde mis à contribution,
24:05ça vous fait forcément réagir. On va accueillir
24:07Fabienne. Bonjour Fabienne. Bonjour.
24:09Un effort de plus,
24:11vous êtes d'accord ?
24:13Je ne sais pas comment je vais faire pour le faire l'effort.
24:15Je ne pars pas en vacances,
24:17je ne fais plus rien.
24:19En 50 ans, je ne fais plus rien.
24:21Je ne fais que travailler.
24:23En 50 ans, ça veut dire que votre situation,
24:25vous trouvez qu'elle s'est
24:27beaucoup dégradée depuis 5 ans ?
24:29Oui.
24:31Pour la première fois cette année,
24:33j'ai demandé de l'argent
24:35à ma fille pour réussir
24:37à payer mes factures de gaz et d'électricité
24:39pour les 4 mois d'hiver.
24:41C'est la hausse du prix de l'énergie qui vous a fait
24:43plonger, si je peux me permettre cette expression ?
24:45Oui, oui, c'est tout.
24:47C'est tout, parce que tout a augmenté.
24:49Assurance voiture, nourriture,
24:51je ne peux même pas vous dire.
24:55J'ai repris,
24:57je fais plus de 40 heures de ménage par semaine
24:59et de repassage, et là, j'ai retrouvé encore 5 heures
25:01par semaine à faire en plus.
25:03Voilà, pour pouvoir m'en sortir.
25:05Moi, je ne vois pas l'effort que je peux faire.
25:07Et vous trouvez donc qu'il faudrait
25:09peut-être cibler,
25:11au contraire de ce que dit le Premier ministre,
25:13qui demande un effort partagé par l'ensemble des Français,
25:15vous pensez qu'il y a peut-être des gens
25:17à qui on pourrait le demander plus qu'à d'autres ?
25:19Oui, je pense aussi.
25:21Oui, parce que moi, de toute façon, je ne vois pas ce qu'on va me prendre.
25:23Je suis déjà plumée.
25:25Je peux vous demander combien vous gagnez
25:27pour que ceux et celles qui nous écoutent
25:29aient une idée de votre équation ?
25:31Bien sûr.
25:33Je gagne à peu près 1365 euros par mois.
25:35D'accord.
25:37C'est du net ?
25:39C'est du net, oui.
25:41J'ai neuf patrons, dont un qui me paye
25:43à 10,61 euros de l'heure.
25:45Mais c'est son droit.
25:47Voilà.
25:49Vous êtes dans quelle région de France ?
25:51Châtellerault.
25:53Et vous vous logez comment ?
25:55Vous avez un loyer ?
25:57J'ai un loyer.
25:59Je n'ai droit à rien.
26:01De toute façon, voilà.
26:03Je vis seule.
26:05Avant, j'arrivais à emmener ma fille en vacances.
26:07Maintenant, non.
26:09C'est elle qui va m'emmener.
26:11Vous n'avez droit à rien,
26:13mais grâce à votre revenu,
26:15je pense que vous ne payez pas d'impôt
26:17sur le revenu.
26:19Non, non. J'espère pas.
26:21Je ne sais pas comment je vais le payer.
26:23Quand j'entends ça,
26:25ça me fait bondir quand je vois
26:27le gaspillage qu'il y a à côté.
26:29Ce qui me fait bondir, Fabienne,
26:31c'est que vous payez de l'impôt,
26:33ne serait-ce qu'à travers la TVA.
26:35Vous contribuez à cet état.
26:37Ce qui est terrible,
26:39c'est que,
26:41je le répète tout le temps,
26:43ça me mine.
26:45La France, les Français
26:47sont le peuple du monde
26:49qui paie probablement le plus d'impôt.
26:51Parfois, c'est le Danemark qui nous passe devant.
26:53Ça dépend des années.
26:55Il y a 196 pays dans le monde
26:57et c'est nous qui payons le plus d'impôt.
26:59Les entreprises françaises,
27:01la gauche dit parfois
27:03que les entreprises ont eu des cadeaux sous Macron.
27:05Mais on reste toujours
27:07les entreprises
27:09les plus taxées du monde.
27:11Il y a quand même un Premier ministre
27:13qui dit qu'il va falloir faire
27:15un effort supplémentaire
27:17comme si avec ces deux médailles d'or,
27:19ça ne suffisait pas.
27:21Je suis totalement d'accord avec vous.
27:23Je ne vois pas
27:25où je vais pouvoir
27:27donner plus.
27:29À la fin du mois,
27:31c'est ce que je dis.
27:33Je me dis tout le temps
27:35que je travaille, mais je ne rapporte rien.
27:37Je ne consomme pas.
27:39Je m'habille dans les vides greniers.
27:41Je vais acheter la nourriture
27:43à moins 30, moins 40, moins 50%
27:45le matin.
27:47Avant d'embaucher.
27:49En fin de compte, j'ai l'impression
27:51de travailler
27:53pour rien.
27:55De travailler pour survivre.
27:57Je ne suis pas la seule.
27:59Céline Landreau, vous m'arrêtez si je me trompe.
28:01J'ai une mauvaise nouvelle, c'est que
28:03vous allez être mise
28:05à contribution, si j'en crois ce qui se dessine,
28:07puisqu'on parle de TVA
28:09sociale. C'est-à-dire que même vous,
28:11avec vos 1365 euros
28:13par mois net et vos 9 employeurs,
28:15même vous, vous allez être mise
28:17en contribution.
28:19Parce qu'on parle, Céline Landreau, d'une possible
28:21augmentation de la TVA
28:23à travers ce qu'on appelle la TVA sociale.
28:25Il a été très prudent,
28:27le Premier ministre, sur ce point-là.
28:29Il n'a pas fait d'annonce, encore une fois, ce matin.
28:31Il a simplement souhaité que les
28:33partenaires sociaux puissent s'emparer
28:35de cette question de la TVA sociale.
28:37On rappelle le principe de cette TVA
28:39sociale, c'est de faire peser
28:41le coût de la sécurité sociale
28:43un peu moins sur le travail.
28:45Ça fait partie des reproches
28:47à la fois des salariés et des entreprises.
28:49Aujourd'hui, de charges trop importantes.
28:51C'est une différence trop grande entre
28:53le salaire brut et le salaire
28:55j'allais dire super net, ce qui arrive
28:57directement dans la poche du salarié à la fin du mois.
28:59De réduire un petit peu ça en le faisant
29:01peser sur une augmentation de la
29:03TVA sur certains produits et qu'on ait
29:05des points de TVA qui partent
29:07pour financer la sécurité sociale.
29:09Il n'y a pas d'annonce formelle, on le rappelle.
29:11Simplement, c'est une porte qui semble ouverte
29:13puisqu'il dit qu'il souhaite, François Bayrou,
29:15que les partenaires sociaux puissent s'en emparer.
29:17On va peut-être entendre
29:19Philippe sur ce sujet maintenant. Bonjour Philippe.
29:21Bonjour.
29:23Vous avez entendu, Philippe, le Premier ministre
29:25comme nous ce matin.
29:27Vous réagissez comment ?
29:29Sur le constat peut-être d'abord
29:31ce problème des finances publiques qu'on ne découvre pas
29:33mais auquel il va bien finir
29:35par falloir s'attaquer un jour.
29:37Oui, évidemment.
29:39Je peux vous dire que c'est révoltant.
29:41C'est révoltant qu'il ait pu sortir,
29:43surtout Bayrou parce qu'il faut connaître
29:45un peu son historique.
29:47Je suis atterré, affligé
29:49en particulier quand j'entends cette dame.
29:51Je connais des centaines de gens dans nos villages,
29:53dans nos provinces,
29:55un peu moins dans les grandes villes, évidemment,
29:57comme Paris où c'est un peu du cercle fermé.
29:59Je suis affligé
30:01parce que ces gens sont à l'os,
30:03comme on disait à une époque, pour le budget des armées.
30:05Donc ce n'est pas la peine de leur demander plus.
30:07L'État sait très bien où il faudrait taper.
30:09Malheureusement,
30:11ça rejoint un peu le sujet d'avant.
30:13C'est un problème d'éducation.
30:15Voilà des gens qui sont à notre tête,
30:17qui sont dans nos administrations,
30:19à la tête des ministères.
30:21Si vous avez écouté la ministre qui a parlé avant,
30:23justement à propos du problème de l'éducation dans les restaurants,
30:25les enfants sont mal élevés, etc.
30:27C'est pour ça qu'on n'en veut plus, évidemment,
30:29dans les restaurants, parce qu'on a envie de déjeuner tranquille.
30:31Ces gens-là sont orientés
30:33vers
30:35le tout-nous-est-dû.
30:37Eux-mêmes, d'ailleurs, certainement, ont les mêmes enfants
30:39qui font beaucoup de bruit dans les restaurants, d'ailleurs.
30:41Tout-nous-est-dû.
30:43Le tout-nous-est-dû, c'est qu'ils se protègent,
30:45ils s'autoprotègent,
30:47ils sont de plus en plus nombreux.
30:49L'administration française a sorti de multiples parapluies,
30:51donc pour prendre une décision, il faut passer par
30:53X services, donc il faut alimenter ces services,
30:55donc avec beaucoup plus de personnel,
30:57des personnels qualifiés.
30:59Donc, une énormité de hauts fonctionnaires
31:01et de cadres fonctionnaires, ce qui fait qu'en France,
31:03on a 8 millions de fonctionnaires au total,
31:05quand en Allemagne, il y en a à peine 3.
31:07Et en Angleterre, 2,6 millions.
31:09Ça, je l'ai déjà dit sur votre antenne, puisque
31:11j'ai eu le plaisir d'être interrogé
31:13une fois par vous,
31:15c'est là le constat,
31:17et c'est là qu'il faut taper très fort.
31:19Rappelez-vous, François Fillon, quand il a fait sa campagne,
31:21il avait dit, je vais commencer par en enlever 500 000.
31:23Puis là, en aparté, il disait, en haut,
31:25pas en bas. Évidemment, en bas, on voit le résultat.
31:27On n'a plus de service face à nous quand on va dans une administration.
31:29Et les pauvres gens qui y travaillent
31:31sont submergés.
31:33Moi, j'ai une petite entreprise,
31:35je vois bien, quand j'ai contact
31:37d'administration,
31:39de nos administrations,
31:41quand on veut avoir un contact direct, ils sont submergés.
31:43Ils arrivent à prendre des rendez-vous, ils ont plein de bonnes volontés.
31:45Seulement, ils ont X chefs au-dessus d'eux.
31:47X chefs au-dessus d'eux.
31:49Et c'est les chefs qu'il faut supprimer.
31:51On en revient toujours au même sujet
31:53que celui de l'indispensable
31:55réforme profonde
31:57de l'État. Je regardais tout à l'heure
31:59un manuel d'histoire qui racontait
32:01qu'en 1934, il y a presque 100 ans,
32:03le Premier ministre, le Président du
32:05Conseil de l'époque, Gaston Dumergue,
32:07saute parce qu'il était à la tête
32:09d'une petite coalition de droite,
32:11il n'a jamais fait la réforme de l'État qu'attendait
32:13les Français et son gouvernement a sauté.
32:15Il y a 90 ans, et depuis
32:1790 ans, cette réforme de l'État
32:19qui empêcherait cette dépense
32:21aussi pharaonique, n'a jamais été
32:23entreprise par aucun gouvernement, de gauche
32:25et encore moins de droite. Donc, c'est
32:27terrible, mon cher Philippe.
32:29Voilà, il est 13h40, que faisons-nous
32:31maintenant ?
32:33Je suis trop passionné par ce sujet.
32:35On va continuer, puisque c'est passionnant.
32:37On écoutera Alain juste après
32:39cette petite pause. Bonjour Alain.
32:41Alain, je crois que vous avez
32:43entendu François Bayrou vous aussi
32:45ce matin. Vous nous direz ce que vous en pensez juste après ça.
32:47Contactez-nous gratuitement
32:49via l'appli RTL ou au 3210.
33:01Et on continue à vous faire
33:03réagir à ces mots de François Bayrou
33:05ce matin. Le Premier ministre
33:07qui prévient qu'il présentera en juillet
33:09un plan pluriannuel de redressement des finances publiques
33:11et qu'il demandera un effort
33:13à tous les Français pour redresser
33:15les comptes du pays. Bonjour Alain.
33:17Rebonjour. Bonjour.
33:19Qu'est-ce que vous pensez de
33:21cet effort d'ores et déjà réclamé
33:23par le Premier ministre ?
33:25Mais, il vous faisait de la
33:27taquicardie, moi il me donne presque de l'hypertension
33:29ce type-là.
33:31C'est affligeant. Quand on entend
33:33votre premier témoignage de Fabienne
33:35qui touche 1369 euros
33:37et qui survit.
33:39Parce qu'on en est là en France aujourd'hui.
33:41Quelqu'un qui ne touche pas 2000 euros net
33:43de salaire, il survit.
33:45Il ne fait pas de resto, il ne va pas
33:47en vacances, il prie pour que sa voiture
33:49ne tombe pas en panne.
33:51On ne peut plus taxer
33:53les gens qui bossent et on ne peut plus
33:55taxer les gens qui ont bossé comme les retraités.
33:57Je vais vous citer un exemple. J'ai une boucherie.
33:59Quand il ne me restait pas du jour,
34:01je les donne au resto du coeur.
34:03A Morteau, dans la ville
34:05où c'est que j'ai ma boucherie. L'autre coup, j'ai un
34:07petit vieux qui a bossé toute sa vie,
34:09qui a une retraite de misère,
34:11qui a ouvert ma porte et qui est
34:13venu me remercier parce que je donnais des plats
34:15du jour au resto du coeur. Comme ça,
34:17ça lui permettait de manger la fin du mois.
34:19Et M. Bayrou
34:21va encore taxer ces gens-là. Alors moi, je vais lui donner
34:23une enfile à M. Bayrou.
34:25J'ai deux plans, moi.
34:27Vous voyez, à un moment donné, il va falloir taxer
34:29les gens qui prennent l'argent
34:31et qui ne contribuent pas aux payés.
34:33C'est-à-dire qu'un titulaire du RSA,
34:35si on y fait un impôt
34:37de solidarité de 10 euros par mois,
34:39c'est pas un paquet de copains,
34:41c'est pas un paquet de copains, 10 euros par mois.
34:43En deux ans, on récupère 4 milliards.
34:45En deux ans, on récupère 4 milliards.
34:47Et puis le deuxième point,
34:49mais ce serait le premier où c'est qu'il faudrait agir,
34:51c'est réduire...
34:53Qui montre l'exemple ?
34:55Est-ce qu'un ministre a besoin de 12 000 euros de salaire ?
34:57Est-ce qu'un ministre, quand il rentre
34:59tous les week-ends chez lui,
35:01il ne peut pas financer son retour en week-end
35:03chez lui ?
35:05Vous parliez du Danemark,
35:07on peut prendre l'exemple
35:09de la Finlande, de la Norvège et tout ça.
35:11Un ministre, quand il a fini sa journée de travail
35:13ou quand il veut rentrer en week-end,
35:15il le fait avec sa voiture, par ses propres moyens.
35:17Et il ne convient pas
35:19de me parler de questions de sécurité,
35:21qu'il faut une escorte et tout ça,
35:23parce que le ministre, une fois qu'il est chez lui,
35:25il n'y a pas de garde du corps et tout ça
35:27pour aller faire ses commissions.
35:31Monsieur Macron,
35:33le problème qui va se passer,
35:35c'est que quand il va partir, le successeur,
35:37il va falloir qu'il prenne un avion neuf,
35:39parce que là, il est tellement en train d'y mettre de kilomètres
35:41qu'il va être foutu !
35:43Il va être foutu !
35:45Et c'est pareil, l'avion de Monsieur Macron,
35:47il ne vole pas avec de l'eau !
35:49Donc moi, je suis révolté.
35:51C'est un autre exemple,
35:53ça va tout montrer. L'autre coup, j'avais un client,
35:55ça fait deux mois qu'il est en retraite,
35:57il était agriculteur, il avait un élevage de vaches laitières,
35:59il a cotisé 42 gens
36:01avec des laitières, ça veut dire que ce mec-là,
36:03il a bossé 7 jours sur 7.
36:05Et sûrement dans un travail plus fatigant
36:07qu'un ministre, un député ou un sénateur.
36:09Et bien, il m'a dit
36:11le montant de sa retraite. Vous savez le montant de sa retraite ?
36:13970 euros.
36:15970 euros.
36:17970 euros, et bien sûr,
36:19on sait tous que les pays,
36:21beaucoup d'agriculteurs
36:23bossent et ne peuvent pas se sortir de leur salaire
36:25et tout ça, presque.
36:27Et bien, il n'a pas fait de retraite à côté.
36:29Donc, vous savez ce qu'il m'a dit ?
36:31En pleurant.
36:33Il m'a dit en pleurant.
36:35Il m'a dit, tu sais Alain, j'ai l'impression qu'on m'a collé
36:37un post-it sur la tête avec marqué dessus
36:39« Tu n'as plus qu'à attendre la mort ».
36:41Voilà où on en est en France.
36:43Et bien, vous savez, on en est là,
36:45déjà, la première chose, c'est parce qu'on a voulu
36:47acheter la paix sociale.
36:49On fait venir des gens qu'on soigne alors qu'on n'est déjà
36:51pas capable de soigner nos petits-vieux.
36:53La sécurité sociale, ce n'est pas un secret
36:55de pollutionnel. Il y a plus de cartes
36:57vitales qui fonctionnent que des gens
36:59qui sont titulaires de la carte vitale.
37:01On avait parlé de plus de 2 millions
37:03de cartes vitales.
37:05Il y a des gens qui sont morts, leurs cartes vitales fonctionnent encore.
37:07Alain, ce qui est terrible,
37:09c'est que, alors qu'on a des gros
37:11problèmes de déficit budgétaire, nous les Français,
37:13depuis des décennies, le premier réflexe
37:15de nos politiques, c'est de dire
37:17il faut trouver de l'argent
37:19au lieu de dire il faut
37:21baisser l'enveloppe de fonctionnement.
37:23Je rappelle
37:25qu'il y a des pays qui allaient très mal, la Grèce,
37:27l'Irlande,
37:29le Portugal, qui n'ont pas hésité
37:31à baisser, il y a quelques années,
37:33les traitements des agents publics.
37:35On a baissé les salaires des fonctionnaires.
37:37Chez nous, ce n'est pas inenvisageable, mais
37:39au lieu de récolter des impôts nouveaux,
37:41on a diminué la masse salariale
37:43de l'État. Il y a quand même des économies
37:45qui sont promises par l'exécutif
37:47dans les dépenses depuis des mois.
37:49Vous avez raison, c'est promis, mais on les attend, Céline.
37:53On va changer de sujet
37:55dans un instant, Éric, on va vous
37:57parler de vos comportements au volant
37:59parce que là, on est champions,
38:01là aussi, les Français.
38:03Une nouvelle statistique qui vient de tomber,
38:0563%
38:07des automobilistes français
38:09avouent qu'ils ont
38:11été violents ou insultants
38:13au volant de leurs véhicules.
38:15Est-ce que vous en faites partie ?
38:17Est-ce que vous avez assisté à des scènes dingues
38:19et folles que vous avez envie de raconter
38:21sur RTL ? A tout de suite.
38:37Les chiffres sont clairs, on est de plus en plus
38:39nombreux à être
38:41violents, verbalement,
38:43mais pas qu'au volant. 63%
38:45des automobilistes
38:47dans ce pays avouent avoir été violents
38:49à un moment donné. Avez-vous assisté
38:51à des scènes dingues ?
38:53Avez-vous été victime de situations dingues ?
38:55Êtes-vous vous-même un conducteur
38:57colérique, violent ?
38:59Assene est avec nous. Bonjour, mon cher Assene.
39:01Bonjour. Oui, bonjour.
39:03Vous êtes un conducteur violent, vous ?
39:05Non, pas du tout, au contraire,
39:07parce que sinon, je me battrais tous les jours.
39:09Je vois ça, je suis artisan
39:11et je roule tous les jours
39:13en ville et
39:15je vois ce qu'il se passe et si
39:17j'étais colérique, je me battrais tout le temps.
39:19Mais en fait,
39:21j'écoute tout le temps votre émission
39:23et c'est vrai que ça m'a interpellé parce qu'il m'est
39:25arrivé quelque chose il y a
39:27un mois de cela.
39:29Pour un coup de pexone sur
39:31un rond-point, parce qu'en fait, on m'a coupé la route,
39:33le gars est passé à une
39:35vitesse incroyable,
39:37donc j'ai dû piler, j'étais avec mon fils,
39:39je suis passé devant et
39:41j'ai mis un coup de pexone, donc on a
39:43continué notre route et je l'ai vu
39:45s'arrêter et faire
39:47des grands signes ce gars
39:49et je me suis dit, peut-être qu'il voulait en lui
39:51coudre, ça ne lui avait pas plu.
39:53J'ai continué ma route quand même, on est arrivé
39:55au feu rouge un peu plus haut
39:57et je n'aurais jamais pensé
39:59qu'il vienne à côté
40:01de moi, il est venu en sens
40:03l'inverse, à côté de moi, il est descendu de la voiture
40:05et il nous a fait une belle démonstration
40:07car avec son pied, il nous a
40:09cassé le rétroviseur
40:11sa femme était
40:13à la vitre, elle nous a insulté, ils ont fait marche
40:15arrière et ils sont partis
40:17on a été choqué avec mon fils, on était
40:19stupéfait
40:21de réaction
40:23Et ce n'est pas vous qui à l'origine
40:25avez commis la faute
40:27des lits routiers ? Pas du tout
40:29heureusement que j'ai pilé dans ce
40:31rond-point, parce qu'il nous est passé
40:33à une vitesse incroyable, on était
40:35déjà engagé, il est arrivé
40:37à gauche, il a pris
40:39le côté gauche du rond-point
40:41et il nous a coupé la route et il est passé devant
40:43et le fait d'avoir mis
40:45un coup de klaxon pour le sensibiliser
40:47sur ce qu'il avait fait
40:49ça l'a fait sortir de ses gonds
40:51Qu'est-ce qu'elle vous disait la femme, l'épouse ?
40:53Elle vous insultait ? Elle nous insultait mais moi
40:55j'étais tellement choqué, c'est mon fils qui me dit
40:57mais en plus, elle nous a dit plein de gros mots la dame
40:59et il avait
41:01deux gamines derrière dans la voiture
41:03et il est carrément
41:05venu en sens inverse pour venir à côté de moi
41:07descendu de sa voiture
41:09et un grand
41:11coup de pied dans le rétroviseur
41:13c'est un gros rétro
41:15il me l'a
41:17complètement disloqué
41:19La violence et les coups sur le véhicule
41:21on n'a pas de chiffre là-dessus
41:23mais le fait de descendre de sa voiture
41:25pour aller s'expliquer avec un autre automobiliste
41:27c'est pas si rare que ça, d'après ce baromètre
41:29pour Vinci Autoroute, c'est 13%
41:31des gens qui expliquent
41:33descendre pour aller s'expliquer
41:35ensuite avec quelqu'un
41:37et on a eu cette chance là
41:39parce que j'étais avec mon fils aussi, on avait les vitres ouvertes
41:41il aurait pu
41:43parce qu'on a tellement été surpris
41:45que ça aurait été un peu compliqué
41:47avec ce personnage
41:49et donc il a fait marche arrière
41:51il est parti, j'ai fait
41:53un dépôt de plainte, j'ai appelé la municipale
41:55ils avaient les vidéos, il y a des caméras de partout
41:57là où on était, ils ont les vidéos
41:59ils nous ont demandé de déposer
42:01pour faire un dépôt de plainte
42:03mais bon, je pense qu'il y a tellement de chats à fouetter
42:05c'est un peu compliqué aussi
42:07parce que ça reste matériel
42:09il peut y avoir des choses encore plus graves
42:11mais bon voilà, c'était pour témoigner
42:13de ce qui s'était passé
42:15et qu'il est vrai que là, sur la route
42:17ne serait-ce que
42:19les livreurs en camionnette
42:21sont incroyables, ils roulent comme des dingues
42:23et il ne faut pas leur faire de réflexion
42:25quand ils font tout ou n'importe quoi
42:27sur la route
42:29même eux, je les vois tous les jours
42:31c'est incroyable
42:33il faut rester, il faut garder son sang froid
42:35je trouve qu'en ce moment
42:37il faut garder son sang froid
42:39quand on est sur la route
42:41pour ne pas
42:43prendre un coup
42:45il ne faut pas répondre
42:47il faut passer son chemin
42:49merci pour cette sagesse
42:51Hassan il est plutôt
42:53philosophe et sage et heureusement
42:55qu'il y a parmi les automobilistes
42:57de ce pays, beaucoup de Hassan
42:59parce que ça calme
43:01Babette a fait le 3210
43:03ma chère Babette, bonjour
43:05bonjour à vous
43:07vos interventions
43:09d'avant étaient très intéressantes
43:11j'en aurais plein de choses à vous dire
43:13là pour le véhicule, moi je suis dans les deux camps
43:15vous êtes
43:17une râleuse assumée alors
43:19moi je suis une râleuse assumée
43:21même s'il y a des enfants dans ma voiture
43:23les gros mots, oui, effectivement
43:25je ne supporte pas les gens qui n'ont pas de clignotants
43:27je ne supporte pas les gens
43:29mais plus dans votre voiture qu'ailleurs ou les gros mots
43:31c'est tout le temps ?
43:33les gros mots tout le temps
43:35j'en dis souvent un, mais oui
43:37mais c'est surtout dans ma voiture
43:39faites nous vivre un peu
43:41vous êtes dans votre voiture, je vous coupe la priorité
43:43qu'est-ce que vous criez ?
43:45déjà je vais le
43:47klaxonner, je vais lui dire connard
43:49après j'ai le droit à tout
43:51j'ai eu le droit à des doigts, de sortir de ma voiture
43:53parce que devant chez moi
43:55les gens roulent tellement vite que
43:57je reste même quand je ne suis pas dans ma voiture
43:59j'arrête les voitures
44:01et souvent les gens me disent un jour tu vas te faire tuer
44:03voilà
44:05ne dites plus de gros mots parce que figurez-vous
44:07qu'en ce moment même dans le studio
44:09il y a une école avec des
44:11enfants qui viennent d'entrer pour visiter RTL
44:13ils ont quel âge là les enfants ?
44:15vous avez quel âge ?
44:178 ans
44:19installez-vous les enfants
44:21je trouve il y a beaucoup d'incivils en voiture
44:23il y a trop de portables
44:25je vais vous donner une petite anecdote
44:27une fois à un rond-point il y avait la gendarmerie
44:29ma voiture
44:31les vitres ouvertes je leur dis
44:33et votre clignotant ?
44:35et alors voilà
44:37par contre
44:39j'ai remarqué, je suis allée en Corse
44:41en Corse ils roulent moins vite
44:43ils roulent plus vite mais ils n'ont pas les portables
44:45ici c'est les portables
44:47les portables, les portables
44:49et ça roule vraiment trop vite
44:51très dangereux
44:53les portables, les priorités
44:55tout ça et c'est vraiment
44:57incroyable, les doigts d'honneur
44:59je n'en fais pas, je ne suis pas comme ça
45:01je reçois plus que je râle
45:03voilà
45:05plaisir d'offrir, joie de recevoir
45:07non mais parce que je trouve les gens
45:09ne savent plus conduire
45:11on est tous pressés
45:13ça ne met pas leur clignotant, ça coupe
45:15il y a des queues de poissons, ça roule à droite
45:17c'est n'importe quoi
45:19enfin Babette elle est intéressante
45:21parce qu'elle est très française dans cette affaire
45:23elle dit oui je suis une râleuse
45:25oui je me mets en colère
45:27oui j'insulte quand je suis au volant
45:29mais en même temps
45:31je suis très vigilante
45:33et je fais attention de ne pas faire trop de bêtises
45:35et je constate
45:37qu'il y a effectivement beaucoup d'incivilité
45:39et beaucoup de gens qui conduisent avec
45:41le téléphone portable à la main
45:43RTL est une radio qui accueille tout le monde
45:45que ce n'est surtout pas un espace No Kids
45:47pour faire le lien avec notre sujet du début de l'émission
45:49on salue donc cette classe
45:51CP, CE1, CE2
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À suivre