- 19/05/2025
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet et Céline Landreau du 19 mai 2025.
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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole, Eric Brunet et Céline Landreau sur RTL.
00:08Devons-nous avoir peur de l'eau que nous buvons ? André est avec nous, mon cher André, bonjour !
00:14Bonjour Eric !
00:15Comment répondez-vous à cette question ?
00:18André, devons-nous avoir peur de l'eau que nous buvons ?
00:22Euh... oui !
00:24C'est votre cas ? Vous avez vu ce scandale dans les eaux minérales ?
00:29Tout à fait, la sénatrice Antoine Gull a répondu aux questions d'Amandine Bégaud ce matin
00:36et elle a tout à fait bien résumé le problème.
00:39Comment ça se passe chez vous ? Vous buvez de l'eau minérale ou de l'eau d'origine ?
00:43Alors nous, ça fait plus de 20 ans qu'on boit de l'eau minérale
00:47et en fait, parallèlement,
00:51menée pose des problèmes d'infection urinaire dues à la bactérie Echeria chicoli
00:58qui, éventuellement, serait présente dans les eaux minérales.
01:02Donc, le truc, c'est qu'elle prend du ciscontrol, qui est en fait de la canneberge,
01:08pour ce traitement prophylactique et pour éviter d'avoir ces infections urinaires.
01:13Pourquoi ? Parce que sinon, si on a ces infections urinaires,
01:15on est traité aux antibiotiques, les antibiotiques amènent des mycoses, etc.
01:20Donc, du coup, vous retrouvez un peu, pardon de le dire aussi fermement,
01:24grivoisement, mais vous vous retrouvez cocu dans cette affaire
01:27parce que vous prenez de l'eau minérale pour avoir une eau plus saine
01:33et vous découvrez, à travers ce scandale, que l'eau minérale,
01:37vous la payez plus cher mais qu'elle n'est pas plus saine que l'eau du robinet,
01:41contrairement à ce que vous pensiez.
01:42Restez avec nous, André.
01:43Je trouve que ce débat est passionnant du point de vue du consommateur.
01:46Vraiment, c'est révoltant.
01:48Restez avec nous, il est 13h02, c'est le rappel des titres.
01:50Avec vous, Céline Landreau.
01:52Plusieurs milliers de taxis manifestent aujourd'hui en France, à Paris, Pau
01:56et dans plusieurs villes du pays pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires
02:00que souhaite leur imposer l'assurance maladie.
02:03Un modèle unique sur tout le territoire pour le transport des malades
02:06par les chauffeurs conventionnés qui souhaitent aussi éviter les voyages à vide
02:10et ça dans une logique de track, évidemment, d'économie.
02:14C'est devenu un rendez-vous couru par les plus grands patrons du monde entier.
02:17Le huitième sommet de choses France va s'ouvrir cet après-midi à Versailles
02:22avec 37 milliards d'euros d'investissements étrangers dans le pays qui devraient être annoncés.
02:27En fait, c'est 20 milliards de nouveaux projets
02:30puisque 17 milliards étaient déjà prévus pour l'intelligence artificielle.
02:35Et puis au Proche-Orient, Benjamin Netanyahou annonce ce matin
02:38qu'Israël entend prendre le contrôle total de la brande de Gaza
02:43alors que l'offensive militaire s'est intensifiée dans l'enclave palestinienne
02:47où pour la première fois depuis le début du blocus le 2 mars dernier,
02:50de la nourriture va pouvoir entrer.
02:53Une quantité limitée toutefois puisqu'il ne s'agit à priori que d'une trentaine de camions.
02:59La météo, Louis Baudin pour cet après-midi.
03:02Avec, et on le répète depuis le début de cette édition à midi,
03:06cet appel à la vigilance, à la prudence pour tous les auditeurs occitans.
03:10Exactement, c'est vrai qu'on attend des orages.
03:13En ce moment, on les retrouve entre Bergerac, Brive ou encore Limoges.
03:16C'est vrai qu'il n'y en a pas à Toulouse, mais le risque existe tout au long de l'après-midi.
03:19Donc prudence, effectivement, ces orages vont se multiplier entre les Pyrénées et le Massif central.
03:24C'est là où ils seront probablement les plus violents,
03:26avec, dont je le rappelle, des averses de pluie, de grêle, de fortes rafales de vent.
03:30Donc on est prudent.
03:31Des orages plus généralement que nous pourrons retrouver au sud de la Loire
03:35ou encore en limite de Bourgogne et de Franche-Comté,
03:38au sud de cette limite, le risque orageux existera tout au long de l'après-midi.
03:42Il progressera vers la vallée du Rhône, vers les Alpes.
03:45Il n'y a que tout près de la Méditerranée où normalement vous devriez rester à l'écart.
03:49Et puis au nord de cette limite, ça sera encore très lumineux,
03:52de la Bretagne à l'île de France ou encore au nord-est.
03:54Ces températures, largement de saison avant les orages,
03:5716 à 20 degrés près de la Manche, mais 21 à 25 degrés au moins dans toutes les autres régions.
04:02Evidemment, ça pourra chuter brutalement sous ces orages.
04:05Merci beaucoup Louis Godin.
04:08Les auditeurs ont la parole.
04:09Éric Brunet, Céline Landreau sur RTL.
04:12Les amis, il est 13h04, nous allons prendre Olivier qui nous rejoint également.
04:16On nous dit en France, en fonction de son poids, de boire entre 2 et 3 litres par jour d'eau.
04:22Mais quelle eau devons-nous boire ?
04:25Devons-nous avoir peur de ce que nous buvons ?
04:27C'est vrai que parfois c'est l'eau du robinet qui est pointée du doigt par les autorités sanitaires.
04:31Mais là, c'est un gros scandale d'eau minérale qui touche de nombreuses eaux minérales.
04:36On était avec André qui n'est pas très rassuré tout à l'heure.
04:39On va faire entrer Olivier dans le débat.
04:41Bonjour mon cher Olivier.
04:42Bonjour.
04:43Olivier est-il là ?
04:45Oui, oui, je suis là.
04:47On vous écoute Olivier, vous avez fait le 3210.
04:50Que pensez-vous de ce scandale des eaux minérales qui sont filtrées un petit peu comme des eaux du robinet
04:57et qui n'ont plus grand-chose d'eau minérale naturelle ?
05:01Écoutez, mis à part le fait qu'on les vende comme eaux minérales naturelles,
05:05je trouve que c'est un principe de précaution qui est quand même très très bon pour nous.
05:09Vous les défendez quand elles filtrent les eaux minérales ?
05:15Tout à fait, mais comme je défends toutes les sociétés, tous les syndicats des eaux de filtrer l'ensemble des polluants,
05:24je trouve que c'est une mesure de précaution qui est absolument nécessaire pour la santé publique
05:29et je ne comprends pas qu'aujourd'hui on les fustige de la sorte...
05:34Peut-être parce qu'il y a une pratique commerciale trompeuse, qu'on les vend beaucoup trop cher par rapport à ce qu'elles sont en réalité ?
05:42Mais qu'on le dise, c'est une chose, on l'assume, que les industriels l'assument, c'est très bien,
05:48mais qu'on les fustige sous prétexte d'un principe de précaution par rapport à des polluants qui sont omniprésents...
05:54Mais ce n'est pas ce qu'on leur reproche Olivier, ce qu'on leur reproche c'est de garder l'appellation eaux minérales
05:59alors que ces filtres sont interdits pour les eaux minérales.
06:02Si Perrier vendait son eau en précisant qu'elle est filtrée, il pourrait la vendre au prix qu'il veut après tout,
06:07si les gens achètent il n'y a pas de problème.
06:09Oui mais moi c'est ce que je défends, c'est que chaque consommateur puisse consommer ce qu'il entend,
06:14ce qu'il veut à condition de transparence bien entendu,
06:17mais par contre qu'on arrête de faire cette chasse aux sorcières permanente
06:22alors qu'en réalité il y a une volonté de faire des choses propres, de faire des choses bien.
06:29Donc vous vous dites qu'au nom de la santé publique, le groupe Nestlé a eu raison de filtrer ces eaux,
06:36c'est vrai qu'on a trouvé des coliformes fécaux, des matières fécales dedans, toutes ces eaux,
06:41voilà, que c'est préférable.
06:44On a trouvé dans plein d'eau du rocher, dans plein d'autres matières,
06:49et aujourd'hui c'est de la mauvaise foi, de la mauvaise volonté et du bashing que de dire qu'ils ont eu tort.
06:56Aujourd'hui il faut juste que ce soit plus transparent au niveau de la communication des filtres qu'ils utilisent,
07:02des méthodes qu'ils utilisent, peut-être que le prix en soit affecté,
07:06mais il faut absolument qu'on conserve la santé publique par ces filtrations qui sont efficaces
07:12et dont personne ne s'est plaint aujourd'hui.
07:14Peut-être qu'André souhaiterait agir à vos propos Olivier, bonjour André.
07:19Ce que je veux dire c'est que les industriels ont utilisé des traitements de purification
07:24autorisés sur l'eau du robinet, mais interdits pour les eaux de source et les eaux minérales naturelles,
07:30censées ne pas en avoir besoin puisqu'elles sont réputées microbiologiquement saines.
07:36Oui, en gros André, moi je vais vous dire mon cas, il est très simple,
07:40moi je bois de l'eau minérale, souvent, très souvent, que j'achète,
07:44que je paie donc plus cher, et en fait je bois de l'eau du robinet,
07:48je bois une eau filtrée comme l'eau du robinet, c'est une tromperie en tout cas pour les consommateurs André.
07:54Tout à fait, il y a un deuxième volet de la chose, c'est qu'on est en train d'éliminer le principe de filtration
08:04qui, avec l'injection de sulfate de fer, l'utilisation de charbon actif et les traitements ultra-violets.
08:10Donc ça, c'est seulement des scientifiques qui pourraient poser un diagnostic sur la méthode de traitement.
08:16A priori, dans ce que je disais précédemment, c'est qu'effectivement il n'y aurait pas besoin de traitement
08:21puisque c'est naturel, c'est filtré par les roches, etc.
08:25D'accord, mais comme ce n'est pas le cas, à la fin on traite, d'accord, mais il faudrait quand même évaluer ces traitements.
08:30Cela dit, il y a un autre problème à mon avis qui est en amont,
08:34c'est qu'on a eu des périodes de sécheresse phénoménales et où les nappes phréatiques n'ont pas été alimentées.
08:40Donc, compte tenu du fait de la consommation d'eau en bouteille qui est phénoménale,
08:46il n'y aurait pas suffisamment d'eau pour embouteiller et donc ils doivent compléter par de l'eau du robinet.
08:54C'est quelque chose que je suppose.
08:56Oui, André, je trouve Céline ce débat passionnant parce que franchement, on ne parle jamais d'eau.
09:01On boit 2-3 litres d'eau tous les jours et on n'en parle jamais dans notre quotidien.
09:05On parle plus souvent, nous les Français, de vin que d'eau.
09:10Céline ?
09:11Non, juste André, vous en voulez, vous, aux industriels, aujourd'hui ?
09:16J'en veux plutôt à l'état de la transparence de la communication, en fait.
09:22C'est-à-dire que c'est un phénomène qui existe depuis plus de 20 ans
09:25et qu'on a toujours occulté pour défendre le principe économique,
09:31puisque c'est un commerce qui rapporte des milliards.
09:35En fait, Nestlé a été pénalisé seulement de 2 millions d'euros d'amende.
09:45Donc, ce n'est pas proportionnel.
09:47Mais en dehors de ça, on peut comprendre qu'il faut défendre l'emploi,
09:50que ces gens qui travaillent dans ces domaines ont besoin de travailler.
09:55Mais c'est le principe de fabrication qui est en cause.
09:58Quand on regarde sur l'automobile, les airbags Takata ont été attaqués.
10:04C'est différent, juste, pardon André.
10:06Les airbags Takata, il y a des morts, quand même.
10:09Ce n'est pas tout à fait la même dimension.
10:11Oui, vous avez raison, mais là où c'est frustrant,
10:13et je comprends un peu André, c'est sur le côté mensonge.
10:15On ment, on continue à dire que c'est de l'eau minérale naturelle,
10:18alors qu'elle est filtrée comme l'eau du robinet.
10:20André est avec nous, Didier est là également.
10:22Bonjour Didier.
10:23Bonjour.
10:24Bonjour.
10:25Vous buvez quoi ? Vous avez peur d'être empoisonné par l'eau ?
10:27Vous buvez quoi Didier ?
10:28J'achète du Perrier avant, c'est vrai que je n'en achète plus du tout.
10:31Je préfère acheter un petit peu d'eau pétillante,
10:34mais j'ai sinon un système Berquet de filtre à eau.
10:38Ah oui, vous filtrez l'eau du robinet ?
10:40Voilà, alors c'est très intéressant.
10:42C'est une gamelle qui fait 12 litres.
10:44Les filtres durent 10 ans.
10:46Pour une famille de 4 personnes.
10:48Vous allez nous raconter ça dans un instant.
10:50Vous pouvez rester une minute de plus ?
10:52Merci.
10:53A tout de suite.
11:07On apprend que les industriels nous ont menti sur la qualité de l'eau minérale.
11:11Certains industriels, pas tous bien sûr,
11:13mais l'Etat était au courant.
11:15De là à dire que l'Etat était complice, il n'y a qu'un pas.
11:18Didier est avec nous.
11:19Il nous a dit tout à l'heure, mine de rien,
11:21j'ai arrêté de boire du Perrier, j'en buvais pas mal.
11:23Je bois encore un peu d'eau pétillante.
11:25Mais alors maintenant, j'ai des filtres.
11:28C'est ça Didier ?
11:29Tout à fait.
11:30J'ai acheté une citerne Berquet.
11:32Il y a plein d'autres marques.
11:34C'est un petit peu cher à l'achat.
11:36C'est dans l'ordre de 400 euros pour 12 litres.
11:39Ah oui ?
11:40Ça dure combien de temps ?
11:42Les filtres durent 10 ans.
11:44Pour une famille de 4 personnes.
11:46Quand on sait que le litre d'eau est à environ 0,04 centime,
11:52c'est quand même amorti assez rapidement.
11:55Dites-moi, ça filtre l'eau.
11:59Vous buvez votre eau du robinet, comme ça.
12:02Qu'est-ce qu'on sait de la qualité de l'eau,
12:05de la qualité de la performance de ces filtres ?
12:07Parce que ce n'est pas rien.
12:08Vous allez boire pendant 10 ans plusieurs litres d'eau quotidien.
12:11C'est important pour la santé.
12:13Ces filtres sont performants ?
12:15Tout à fait.
12:16Par exemple, le goût d'eau de Javel est totalement anéanti.
12:20Ça ne filtre pas le minéral.
12:23C'est vraiment efficace.
12:25Après, il faudrait regarder plus en détail.
12:27Je n'ai pas le détail.
12:28Mais au niveau goût, par exemple,
12:30on a vraiment une eau pure.
12:33Vraiment très pure au niveau goût.
12:35Important.
12:36Très bien.
12:37Merci Didier.
12:38Beaucoup d'appels sur l'eau.
12:39Je vous disais que c'est un sujet très concernant.
12:41On va prendre René.
12:42Tiens, René est avec nous.
12:43Bonjour mon cher René.
12:44Où êtes-vous ?
12:45Bonjour René.
12:46Bonjour Éric.
12:47Bonjour Céline.
12:48Je suis dans le Pas-de-Calais,
12:50dans une zone où il y a vraiment une nappe très sensible,
12:56puisque sous environ 9000 hectares,
12:5914 millions, plus 4, 18 millions de mètres cubes
13:03sont pompés pour distribuer de l'eau potable.
13:07Je trouve dommage qu'on n'ait pas encore entendu cela dans les échanges.
13:12Très très intéressant des personnes qui sont intervenues avant moi.
13:15En France, on nous distribue de l'eau potable.
13:18Si elle est non potable, il y a un arrêt.
13:21Et à ce moment-là, on fait de la distribution dans les mairies
13:25pour les gens qui puissent avoir de l'eau potable.
13:28Car quand elle n'a été éclairée, non potable par les agences régionales de santé.
13:32Moi, je suis agriculteur.
13:34Je peux vous dire que j'ai un forage chez moi depuis 20 ans.
13:38Je bois cette eau quotidiennement depuis 20 ans.
13:43Bien sûr, j'ai la chance qu'elle n'a pas de chlore.
13:46Donc elle n'a pas ce goût désagréable que certains ont évoqué.
13:50Donc pour ça, c'est très intéressant.
13:52Mais depuis 20 ans, je n'ai jamais eu de désagrément.
13:54Qu'il soit ponctuel à devoir aller aux toilettes très rapidement
13:57ou qu'il soit de long terme avec une dégradation de ma santé.
14:00Donc l'eau potable qui est dans nos nappes
14:03est quand même de qualité.
14:06Et quand j'entends ce monsieur qui est intervenu avant moi
14:10en disant que c'était 0,04 centime du litre.
14:13Quand on pense à un litre d'eau ou un litre et demi d'eau
14:16qui est vendu 80 ou 1 euro ou 1 euro 50.
14:20Mais le différentiel est énorme.
14:22Et ce que je crains, c'est que la majorité d'entre nous
14:26parce que je n'ai fait partie aussi de ces gens,
14:28se sont laissés avoir par un marquetage hyper efficace
14:33de ces industriels que sont Nestlé, Danone et autres
14:36qui ont mis des marques en avant,
14:38qui font des marges absolument colossales.
14:41Et le dernier point sur lequel je souhaiterais intervenir,
14:43c'est pour ça que je vous ai appelé.
14:45Je vous écoute quotidiennement.
14:46J'aime beaucoup votre émission.
14:48Mais je vous ai appelé parce que j'ai entendu
14:50que dans le journal précédent,
14:53on avait évoqué que ces industriels
14:56demanderaient de ne plus exploiter les zones agricoles
14:59au-dessus de ces nappes.
15:01Mais c'est absolument formidable.
15:03Parce qu'un agriculteur, globalement,
15:05sur un hectare, il fait 1 500 euros de chiffre d'affaires.
15:09Je parle bien de chiffre d'affaires à l'hectare.
15:11Les contraintes et les pratiques de moi-même
15:16et de mes confrères se sont fortement améliorées.
15:19Les épandages se font de manière beaucoup plus raisonnée.
15:23Les épandages de fertilisants sont fractionnés.
15:29Le traitement, ce que l'on appelle...
15:31C'est beaucoup plus réglementé et surveillé que ça l'était
15:33il y a des dizaines d'années.
15:34Non, c'est réglementé.
15:35Mais ce que je puis vous dire, c'est que...
15:37Bien sûr, pas tout le monde.
15:38Vous trouvez toujours des mauvais exemples.
15:40Mais la majorité des agriculteurs sont conscients
15:43que cette ressource est quelque chose de fondamental
15:46et qu'il ne faut absolument pas dégrader.
15:49Les pratiques évoluent dans le bon sens.
15:55Sur cette zone de pompage, je vous parle,
15:58qui est quand même très sensible,
16:00nous avons des actions depuis plus de 20 ans.
16:02Il y avait avant ce qu'on appelle un or,
16:04que maintenant on appelle ça un car.
16:05C'est-à-dire qu'on est associé pour essayer de faire en sorte
16:08de protéger le plus possible cette ressource en eau
16:12qui est vitale, vitale pour tout le monde.
16:15Je pense que les agriculteurs sont les premiers à le savoir.
16:18S'il n'y a pas d'eau, il n'y a pas de vie.
16:20Moi, je suis dans le Pas-de-Calime,
16:21alors vraiment tout en haut, pas très loin de Saint-Omer, Calais,
16:25où on n'a pas eu de pluie depuis très longtemps.
16:28Et je puis vous dire que quand on n'a pas d'eau, c'est un drame.
16:32René, la réserve d'eau souterraine que vous évoquez tout à l'heure,
16:36qui est gigantesque, c'est de l'eau du robinet
16:39ou c'est un forage d'agriculteurs perso que vous avez ?
16:42Moi, c'est mon forage d'agriculteurs.
16:45C'est pour ça que je vous dis que l'eau potable,
16:47cette eau potable qui est distribuée à l'ensemble des concitoyens,
16:52il faut bien la considérer comme eau potable.
16:54C'est une eau potable, il n'y a pas de problème.
16:56Mais je comprends que la majorité des gens soient gênés par une chose,
17:00c'est que pour pallier au problème de bactéries dans les tuyaux,
17:06parce que ce sont ça, ce sont des bactéries qui se développent dans la tuyauterie,
17:09les syndicats des eaux ou les sociétés telles que Suez ou autres injectent du chlore.
17:14Et ça, ça apporte un goût désagréable aux consommateurs.
17:17Merci René, agriculteur dans le Pas-de-Calais.
17:19Patrick du côté de Rennes, je crois, fait le 3210, mon cher Patrick, bonjour.
17:23Bonjour Patrick.
17:24Bonjour, merci de m'avoir sélectionné.
17:27Je voulais simplement dire en fait peu de choses,
17:30mais moi je fais effectivement beaucoup plus confiance,
17:33pour ne pas dire totalement confiance, à l'eau minérale plutôt que l'eau du robinet.
17:37Tiens, pourquoi ?
17:39L'eau du robinet, elle est filtrée, refiltrée,
17:44il y a beaucoup de stades pour arriver à une eau, disons potable.
17:50Il y a quand même beaucoup de trucs qui sont mélangés.
17:54C'est vrai que moi je n'ai pas confiance, si vous voulez.
17:57Et est-ce que ça ne vous met pas le cafard de voir que le groupe dont nous parlons tout à l'heure,
18:01le groupe Nestlé, qui préside au destiné de Perrier, de Contreix-Séville, de Vittel, de Épargne,
18:09qu'ils filtrent les eaux chimiques, un peu comme les eaux du robinet,
18:14et qu'ils continuent à dire qu'ils vendent des eaux minérales naturelles,
18:17que vous payez dix fois le prix de l'eau du robinet.
18:20Ça ne vous met pas le cafard ça ?
18:22Disons que c'est affligeant, mais enfin de toute façon, quoi qu'il en soit,
18:26si on compare l'eau du robinet entre les filtrages d'eau du robinet et de l'eau minérale,
18:30je pense que l'eau minérale est nettement supérieure.
18:33Moi, personnellement, depuis des années, si vous voulez,
18:35moi je fais entièrement confiance à l'eau minérale des Vosges,
18:39Vade-Villers, et l'eau de Montcourant.
18:43Voilà, c'est les deux eaux à lesquelles je fais vraiment confiance.
18:48C'est ça.
18:49Mais l'eau du robinet, non, franchement, la douche, oui,
18:54mais en boire, non, franchement non.
18:58Après tout ce que j'ai pu voir comme reportage sur le traitement des eaux usées et tout ça,
19:04franchement non.
19:06Il n'y aurait que ça, bien sûr, si je n'avais pas le choix.
19:09Mais comme j'ai le choix, donc voilà.
19:10Vous préférez aller chercher de l'eau minérale.
19:12Merci beaucoup, Patrick.
19:14Merci, merci.
19:15Il est toujours là, notre défenseur Olivier, des industriels.
19:19Olivier, vous êtes toujours là.
19:20Vous voyez, vous avez Patrick qui est à peu près sur votre ligne, Olivier.
19:25Oui, je suis toujours là et je suis content de voir qu'il y a d'autres personnes qui sont raisonnables.
19:30La seule question que j'aurais, c'est de savoir si les détracteurs sont déjà allés sur le site de Verges.
19:35Depuis de nombreuses années, Nestlé fait de la transparence sur la production,
19:41sur le recyclage du verre.
19:44D'accord, un défenseur de Nestlé.
19:48Merci, Olivier, vous avez repris la route.
19:50Alors, on vous laisse parce qu'on entend l'ambiance autour de vous, de la voiture qui roule.
19:55Merci, mon cher Olivier.
19:57Et pardon à Jacques, on n'a pas eu le temps de prendre sur ce sujet parce que dans un instant, on va parler toute autre chose.
20:01Mais avant, on accueille Jean-Alphonse Richard.
20:03Bonjour, Jean-Alphonse.
20:04Bonjour, Céline.
20:05Bonjour, Eric.
20:06Alors, le programme de l'heure du crime.
20:07Dans l'heure du crime, aujourd'hui.
20:08On remonte au printemps 2002, c'est-à-dire il y a 23 ans, avec le corps de Michael Jouy.
20:13Il a 25 ans.
20:14Il est retrouvé au pied d'une falaise dans un village du Maine-et-Loire.
20:17Alors, l'explication, elle est toute simple.
20:19Elle est même cousue de fil blanc.
20:21Il n'y a pas de doute là-dessus.
20:22C'est une chute de 10 mètres.
20:24Michael avait fait la fête.
20:25La veille, il avait beaucoup trop bu avec ses copains et est donc tombé de cette petite falaise.
20:30Explication, pourtant, qui ne cadre pas du tout.
20:33Avec beaucoup d'indices discordants.
20:36La victime a été déshabillée et sans doute rhabillée à l'envers.
20:39Des dents ont été cassées, mais elles ne sont pas sur le lieu de la découverte du corps, etc., etc.
20:44La justice n'en démord pas.
20:46Elle reste sous la thèse de l'accident.
20:48Aujourd'hui même, une lettre anonyme relance l'affaire.
20:52C'est l'affaire donc Michael Jouy.
20:54Une bien étrange chute dans l'heure du crime.
20:5714h.
20:58A tout à l'heure, Jean-Alphonse.
20:59Merci.
21:00A tout à l'heure.
21:01Et puis, dans un instant, un Français sur quatre, écoutez bien ça,
21:03un Français sur quatre se débarrasse de ses encombrants, de ses déchets,
21:09dans la rue, mesdames, messieurs, dans la rue.
21:11Alors, si vous êtes le maire d'une petite commune ou d'une commune qui lutte contre ça,
21:15appelez-nous au 3210.
21:16Et surtout, on va faire un concours d'honnêteté, là.
21:19Si vous faites partie de ce Français sur quatre qui fait ça, venez nous expliquer pourquoi.
21:23Pourquoi est-ce que vous allez jeter un encombrant dans une rue discrète, sombre, le soir ?
21:28Pour quelles raisons ?
21:29Racontez-nous.
21:30Appelez-nous au 3210.
21:31On veut comprendre avec Céline, tout de suite.
21:34Céline Landreau et Éric Brunet.
21:36Les auditeurs ont la parole sur RTL.
21:41Vous écoutez RTL midi.
21:42Les auditeurs ont la parole.
21:43Un Français sur quatre dépose ses encombrants n'importe où, en ville,
21:48dépôt sauvage, fléau pour les collectivités.
21:51Et vous, est-ce que vous les subissez ?
21:52Est-ce que vous reconnaissez vous-même parfois avoir laissé, je ne sais pas,
21:56un canapé ou une télé sur un trottoir ?
21:58Appelez-nous au 3210.
21:59On revient dans 60 secondes.
22:0113h14.
22:03Les auditeurs ont la parole.
22:05Avec Éric Brunet et Céline Landreau.
22:09Un Français sur quatre, vous imaginez, c'est beaucoup,
22:12se débarrasse de ses encombrants, de ses déchets, dans la rue.
22:16Vous savez, la petite rue sombre, on va le laisser, la nuit tombe, ce soir,
22:19on laisse le lit cassé, le vieux matelas, on l'appuie contre le mur,
22:24puis on s'en va discrètement.
22:25Et hop, ni vu, ni connu.
22:27Un Français sur quatre, mesdames, messieurs.
22:29Un Français sur quatre.
22:31Et on en parle avec Mickaël, qui nous a appelés au 3210.
22:34Bonjour Mickaël.
22:35Bonjour Céline, bonjour Éric.
22:37Vous vous appelez parce que vous reconnaissez faire partie de ce quart de la population,
22:42selon cette enquête Ecomaison, IFOP et Geste Propre,
22:45qui parfois abandonne un peu des objets sur le trottoir,
22:49en se disant qu'on ne sait jamais, peut-être que quelqu'un sera content de les trouver,
22:52ou au contraire, vous luttez contre ?
22:54Non, je lutte contre.
22:57Je ne fais pas partie de ces gens qui font des dépôts sauvages,
23:00mais je peux tenter d'expliquer peut-être pourquoi cela arrive fréquemment,
23:05et peut-être trop souvent.
23:06Vous envoyez souvent, vous ?
23:08Je n'envoie pas, mais je peux tenter une explication.
23:11Chez nous, on a un badge pour aller à la déchetterie.
23:14Vous appelez d'où d'ailleurs, Mickaël ?
23:15Du côté d'Angers, dans le Ménédoir.
23:17Et vous faites quoi comme métier ?
23:19Je suis chauffeur de bus.
23:21Vous avez un badge pour entrer dans les déchetteries, c'est ça ?
23:25Voilà, tout à fait, qui donne droit à un accès de 18 passages dans l'année.
23:30Cela peut expliquer.
23:32Alors qu'avant, la déchetterie était accessible journalièrement,
23:36et aujourd'hui, on n'a plus le droit qu'à 18 passages,
23:39que ce soit pour les déchets recyclables, les poubelles jaunes.
23:43Je trouve que c'est dommageable,
23:45parce que les gens qui ont des grands jardins avec de la taille,
23:49avec plein de choses, je pense que c'est compliqué pour eux d'aller à la déchetterie.
23:53C'est vrai, il y a les déchets biologiques.
23:55Ça ne s'excuse pas.
23:56Il y a les déchets biologiques.
23:58Il y a la petite boîte de BTP aussi,
24:00qui a des petits gravats, forcément pas des petits bouts de BA13, etc.
24:07Et par chez nous, dans le petit village où j'habite,
24:10ils ont dû enlever les petites poubelles à proximité des complexes sportifs, des écoles,
24:14parce qu'il y avait aussi des pots sauvages.
24:16Les gens venaient déposer leurs poubelles au pied de ces petites poubelles
24:20pour que la mairie les ramasse.
24:22Je pense qu'ils n'ont plus de passage.
24:23Ça n'excuse pas, mais ça explique certains comportements.
24:26C'est vrai, parfois, moi j'étais un jour avec un vieux lit,
24:29je ne sais plus ce que j'avais fait finalement,
24:31mais j'étais désemparé.
24:33Même la ville de Paris, il faut téléphoner à un service des encombrants.
24:36Pour l'avoir fait récemment, c'est assez simple.
24:38Il y a un site internet.
24:40Qu'est-ce que vous avez jeté, vous ?
24:41Qu'est-ce que j'ai jeté ?
24:42C'était un magnétoscope qu'on n'a pas réussi à réparer.
24:45Enfin, on, ce n'était pas moi, mais le mécanicien.
24:48Donc vous avez pris rendez-vous ?
24:50En fait, c'est très simple.
24:51C'est un formulaire sur internet qu'on remplit.
24:53On nous dit quand on peut le déposer devant chez nous.
24:56Il faut juste mettre une feuille avec un numéro
24:59qui nous est attribué et ça disparaît.
25:01D'accord.
25:02Et il y a un camion spécial qui vient récupérer votre magnétoscope ?
25:05Exactement.
25:06Un magnétoscope ou canapé ou quelque chose qu'on dépose d'ailleurs.
25:09D'accord.
25:10Merci Mickaël pour ce témoignage enjeuvin.
25:13Je voulais aussi rajouter qu'avant, les poubelles passaient toutes les semaines
25:16et depuis, ils ne passent que plus une semaine sur deux.
25:19Donc ça rajoute encore des déchets aux poubelles, etc.
25:22Je pense que c'est compliqué.
25:23Dans votre petite commune rurale, une semaine sur deux maintenant ?
25:26Voilà.
25:27Une semaine sur deux, bon sang.
25:29Une semaine sur deux, ce n'est pas beaucoup.
25:32Non, ce n'est pas beaucoup.
25:33C'est peut-être pour ça.
25:34Cela explique peut-être cela.
25:35Je ne sais pas.
25:36Je tente d'expliquer des choses.
25:37Merci.
25:38Je vous en prie.
25:39Merci à vous.
25:40Merci.
25:41Bonne journée.
25:42C'est Christophe Détriche qui est maire d'une petite ville qui, lui, on l'a appelé
25:47exprès parce que lui, il lutte à sa façon contre ces dépôts sauvages.
25:50Bonjour Monsieur le maire.
25:52Bonjour.
25:53Maire de Melle-l'Aigneville dans l'Oise, effectivement.
25:55Les auditeurs attentifs se disent qu'on a déjà parlé de vous dans la première heure.
25:59Et c'est vrai, vous étiez dans le sujet de Gauthier Delon-Bugar sur ces dépôts sauvages
26:03parce que vous, vous avez décidé de répondre à ces mauvais citoyens qui laissent leurs
26:08encombrants un peu n'importe où.
26:09Expliquez-nous.
26:10C'est ça.
26:11Il faut savoir qu'il y a deux choses qui pourrissent la vie des maires, c'est les
26:15dépôts sauvages et le manque de médecins.
26:17Lorsque j'ai été élu en 2014, j'ai dû faire face aux deux problèmes.
26:20C'est-à-dire que chaque semaine, au printemps, on avait trois à quatre dépôts sauvages
26:24sur la commune.
26:25Vous, je vous entendais, vous faites du vélo, je crois, c'est ça ?
26:28Moi, je fais une heure et demie de VTT tous les midis.
26:31Vous tombiez, vous faisiez du VTT pour vous promener dans votre commune, aux alentours,
26:36et c'est là que vous tombiez, vous, le propre maire de la commune, vous tombiez sur des
26:40dépôts sauvages.
26:41Toutes les semaines.
26:42Toutes les semaines, oui.
26:43Et donc, du coup, j'ai décidé de partir en lutte contre ça.
26:47Donc au début, on déposait plainte.
26:48Je remontais systématiquement jusqu'aux auteurs parce que c'est une vraie enquête,
26:51c'est un vrai travail d'enquête quand même qu'on fait.
26:53Il ne faut pas croire, ça prend du temps.
26:54Et systématiquement, les plaintes étaient classées sans suite.
26:56Jusqu'au jour où le procureur m'a dit « Monsieur le maire, vous avez nettoyé les yeux, il
27:00n'y a plus d'infractions, donc je ne poursuis pas ». Et ça, ça m'a particulièrement
27:03mis en colère.
27:04C'est pour ça que de ce jour-là, j'ai dit « puisque la justice ne l'entend pas,
27:07on va régler le problème à notre façon, c'est-à-dire que je vais ramener au propriétaire
27:11les dépôts qui lui appartiennent.
27:13Après tout, il a bêtement perdu au bord d'un chemin ses déchets, je les lui ramène. »
27:16Finalement, c'est gentil, oui.
27:18Oui, et l'histoire du retour à l'envoyeur a démarré comme ça.
27:22Alors au début, je le faisais sans le faire savoir, donc ça n'avait pas d'impact.
27:25Jusqu'au jour où j'ai décidé de faire des petites vidéos, et jusqu'au jour où
27:28une des vidéos a fait le buzz, et là, très très rapidement, on a vu chuter les dépôts
27:32sauvages de déchets.
27:33Aujourd'hui, pour vous donner une idée, en 10 ans, on est passé de 3 à 4 dépôts
27:36par semaine à environ 2 à 3 dépôts par an.
27:39Et aujourd'hui, systématiquement, systématiquement, systématiquement, nous remontons jusqu'à
27:43l'origine, nous attrapons les auteurs, ils prennent une amende.
27:46Alors, on a fait évoluer le retour à l'envoyeur.
27:48Avant, on leur ramenait les déchets jusque devant la porte.
27:51Maintenant, on les stocke au service technique, et lorsqu'ils viennent au service technique,
27:54on leur met une amende, on leur déverse les déchets, on leur baigne les déchets à leurs
27:58pieds pour qu'ils les ramassent.
27:59On leur fait payer 250 euros par mètre cube de déchets ramassés sur la commune, et on
28:05les accompagne jusqu'à la déchetterie.
28:07Voilà.
28:08Waouh, waouh, waouh, waouh.
28:09Donc, en gros, si les gens font ça, si les gens font ça, soyons sérieux, vous êtes
28:15très sérieux, essayons d'y voir plus clair.
28:17Si les gens font ça, abandonnent leurs déchets, c'est que si je comprends bien, il y a une
28:21partie de flemme, de c'est ni vu ni connu, je reporte sur la collectivité une tâche
28:27incombe, je suis feignant, voilà, mais ça passera, personne ne me chopera.
28:31Ça, c'est un des premiers comportements.
28:34Le deuxième aussi, quand même, pour certains, ça doit être je ne sais pas comment faire,
28:38je ne sais pas où aller, je ne sais pas, c'est compliqué.
28:41Moi, je disais que, mais Céline m'a repris tout à l'heure, moi, je me disais que dans
28:44les centres urbains, ce n'est pas toujours très simple quand on a des gros encombrants.
28:47Alors Céline m'a dit non, si, c'est simple, parce qu'en réalité, on va sur Internet.
28:51On a deux profils, soit on a la petite entreprise totalement véreuse, ça c'est régulier,
28:56ça c'est régulier, d'accord, ou alors on a effectivement…
28:59La petite boîte de BTP qui est dans le…
29:02Non, même pas, eux, ils ont ce qu'il faut, on se parle vraiment de l'auto-entrepreneur
29:05qui va monter une société le temps de refaire une maison et qui ne veut pas s'emmerder
29:08et aller à la déchèterie.
29:09Ça c'est, voilà, l'entreprise véreuse.
29:11D'ailleurs, je passe au tribunal le 11 juin parce que j'ai été menacé et insulté
29:15par un gars que j'ai chopé début mars en train de faire un dépôt sauvage.
29:18Donc voyez, aujourd'hui, la justice commence à bouger, mais c'est un petit peu long.
29:22Et puis il y a un deuxième profil, et tout à l'heure, votre auditeur qui était juste avant
29:26l'a parfaitement décrit, c'est qu'aujourd'hui, les déchèteries sont devenues
29:29de plus en plus restrictives.
29:30Il faut savoir que les entreprises comme Béolia ou tout ça, qui ont des déchèteries,
29:34aujourd'hui, elles font de la valorisation, c'est-à-dire qu'elles font du pognon avec nos déchets.
29:38Sauf que ce qui n'est pas valorisable, bien évidemment, ça ne les intéresse pas.
29:41Et ça va même bien plus loin si vous allez en déchèterie, alors que vous habitez
29:45sur la commune, avec votre carte, avec tout ce qu'il faut, vous êtes en règle,
29:49mais qu'on vous prête un camion d'une entreprise de BTP, comme souvent les gens le font,
29:52pour ne pas avoir à louer un camion, on leur prête un véhicule,
29:55ils se font éjecter de la déchèterie parce qu'ils ont un camion professionnel.
29:58Et ça, c'est tout à fait anon.
30:00Il y a un vrai problème de fond qu'il faut qu'on revoie entièrement la filière du déchet.
30:04En France, c'est une nécessité.
30:06On va accueillir Michel, on va faire tourner la parole. Bonjour Michel.
30:10Oui, bonjour. Juste un petit contre-pied à monsieur le maire qui vient de parler,
30:15mais après je serai dans son sens, tout à fait.
30:18C'est que tous les auto-entrepreneurs ne sont pas des entreprises véreuses.
30:21Voilà pour le contre-pied et vous détaillez ça dans un instant.
30:24A tout de suite Michel.
30:36Michel, comment expliquez-vous, mon cher Michel, qu'un Français sur quatre
30:40se débarrasse de ses déchets, de ses encombrants, dans un petit coin tranquille
30:45dans la nature ou dans une rue déserte, Michel ?
30:48Eh bien, je dois vous avouer que moi aussi, en tant qu'auto-entrepreneur,
30:52je fais environ entre trois et cinq tonnes de DIB,
30:58de ce qu'on appelle des déchets industriels banals, par mois.
31:01Et j'ai été, mais je ne le ferai pas, je vous donne la parole que je ne le ferai pas,
31:06tenter de vider dans la nature.
31:09Vider dans la nature, parce que quand on voit le prix des décharges
31:12à environ entre 230 et 250 euros hors taxe la tonne,
31:18une fois qu'on a payé la décharge, qu'on a payé notre RSI à la fin du mois,
31:21on se demande comment on fait pour s'en sortir.
31:23Et c'est pour ça que je voudrais rejoindre monsieur le maire qui avait parlé avant moi.
31:26Attendez, Michel, vous êtes auto-entrepreneur.
31:28Trois à cinq tonnes par mois, mais vous auto-entreprenez quoi
31:31pour avoir autant de déchets ?
31:33Eh bien, j'ai une boîte de chauffagistes sur lequel je dépose une benne,
31:45sur le site, et ils me remplissent la benne et je vais la vider
31:48entre une, deux, trois fois par mois, ça dépend.
31:51D'accord. Ah oui, votre job, c'est évacuateur.
31:54Vous évacuez les déchets de boîtes du bâtiment, chauffagistes, etc.
31:59C'est ça, mais avec un petit VL et en même temps, je suis un petit ferrailleur.
32:05Vous, votre boulot, c'est justement l'évacuation des déchets.
32:09Comme vous êtes un professionnel de l'évacuation des déchets,
32:12j'imagine qu'il faut que vous trouviez des solutions.
32:15Vous ne pouvez pas les mettre dans la nature, c'est votre boulot.
32:17Jamais, jamais de la vie, et je ne le ferai sûrement pas.
32:21Je suis très respectueux de la nature pour ça.
32:23Par contre, où je rejoins monsieur le maire qui a parlé avant moi,
32:26c'est que moi, je paie mes impôts fonciers où je suis,
32:30et lorsque je vais à la décharge, j'ai la carte du SIOM de chez moi,
32:36et lorsque j'y vais avec mon camion Ben, ils m'interdisent de vider.
32:39Pourquoi ?
32:40Parce que j'y vais avec un camion professionnel.
32:42Par contre, si j'allais avec un fourgon fermé ou avec une petite remorque,
32:47là, on ne me dirait rien.
32:50Je trouve ça dégueulasse parce qu'on paie déjà des impôts au niveau des impôts fonciers,
32:55plus le prix de la décharge.
32:57Les petites entreprises comme moi, on a du mal à s'en sortir.
33:00Merci Michel de votre témoignage.
33:03On va accueillir Éric aussi qui voulait réagir sur ce sujet.
33:06On rappelle ce chiffre 1 français sur 4
33:09qui reconnaît laisser ses encombrants dans des dépôts sauvages en ville.
33:15Ce chiffre, c'est en ville, mais on imagine que la situation existe évidemment aussi en milieu plus rural.
33:20Bonjour Éric.
33:21Oui, bonjour.
33:23Vous êtes maire vous aussi comme Christophe, c'est bien ça ?
33:26Oui, je suis maire de Roche-la-Molière à côté de Saint-Étienne.
33:29Sur ma commune, j'ai rejoint complètement mon collègue
33:33parce qu'on a les mêmes problématiques, les mêmes solutions.
33:37Moi, j'ai interdit, quand je suis arrivé en 2014,
33:40on autorisait les dépôts sur les trottoirs de meubles, etc.
33:44Sauf que la réglementation a évolué.
33:46Pour répondre à Éric Brunet concernant son mobilier, son matelas,
33:51en fait, il y a une loi qui existe qui est la pratique de pollueur-payeur.
33:54Et quand vous changez votre meuble, l'entreprise, le magasin qui vous le vend
34:00est obligé de reprendre l'ancien.
34:01Donc, quand on vous livre, on peut récupérer l'ancien.
34:04Ça fait partie de la réglementation.
34:05Donc, pour les gros encombrants, c'est tout à fait possible.
34:08Quelqu'un qui vous vend de l'électroménager reprend votre ancien électroménager.
34:12Ça, c'est la loi.
34:13Ah oui, d'ailleurs, pour être très honnête,
34:15ils vous demandent quand vous achetez un réfrigérateur,
34:18on va vous le livrer demain après-midi, monsieur,
34:20est-ce qu'il y a un ancien réfrigérateur à récupérer ?
34:23Oui, vous avez raison, ils le demandent.
34:25C'est obligatoire.
34:26Mais c'est vrai que ce n'est pas tout le monde qui a le réflexe de pouvoir récupérer
34:30parce qu'on n'a pas l'habitude de demander.
34:32On est bien élevés et malheureusement, c'est la loi.
34:35Et ça pose des problèmes après, justement, d'encombrance sur le domaine public.
34:38Et c'est la collectivité qui paye, qui finance.
34:40Ça coûte très cher alors qu'on paye une éco-taxe qui est prévue pour ça.
34:44Qu'est-ce qu'ils en font, les industriels,
34:46de ces vieux réfrigérateurs qu'ils récupèrent ?
34:49Alors, il y a plusieurs filières qui existent,
34:52ce qu'on appelle les éco-organismes,
34:54et qui reprennent dans différentes filières le réemploi
34:58ou la réutilisation des différents électroménagers.
35:03Ils sont démontés et certaines pièces sont réutilisées.
35:06Et il y a des filières pour les métaux, il y a des filières pour le bois,
35:09il y a des filières pour une multitude d'éco-organismes
35:11qui gèrent toutes ces filières.
35:13Oui, passionnant, c'est bien, j'ignorais ça.
35:16Merci Eric de nous avoir rappelé ça.
35:18Vous souffrez sur votre commune de gens qui mettent un peu partout des encombrants ?
35:23Dernièrement, j'en ai eu un, mais on l'a attrapé.
35:26On lui a fait payer parce qu'on a le droit, nous en tant que maire, on est OPJ.
35:29Et donc j'ai verbalisé...
35:31Officier de police judiciaire.
35:32Voilà, j'ai officié de police judiciaire.
35:33J'ai verbalisé quelqu'un qui avait déversé des encombrants.
35:37Malheureusement, il était passé par un intermédiaire
35:39qui avait décidé toutes les adresses.
35:40Donc c'était très facile de le rattraper.
35:42Et en plus de cette verbalisation, j'emmène au tribunal
35:45pour lui faire payer ce qu'il doit payer en termes de moralité.
35:50Donc voilà, on a toute une procédure qui se met en place.
35:52Donc c'est tolérance zéro pour les dépôts sauvages.
35:55Excellent, merci beaucoup mon cher Eric, maire d'une petite commune.
36:00Dans quel département vous êtes-vous ? Dans quel coin ?
36:02La Loire, Roche-la-Molière, à côté de Saint-Etienne.
36:05À côté de Saint-Etienne, qui descend en D2.
36:07Eh bien oui, malheureusement...
36:09Voilà, c'était pour vous mettre de bonne humeur,
36:11pour finir cette conversation, Eric vous le rappelle.
36:13Non mais j'ai regardé les matchs ce week-end.
36:15On a toujours les supporters qui sont derrière et on lâche rien.
36:19Merci beaucoup.
36:20Merci Eric et bonjour Rida.
36:22Bonjour à vous.
36:23Bonjour Rida.
36:24On vous écoute, vous avez fait 30-20 sur cette question des dépôts sauvages.
36:28Oui tout à fait.
36:29Alors moi j'ai fait des travaux sur la commune de Saint-Martin-de-Ré.
36:33Ah donc vous êtes sur l'Île-de-Ré alors ?
36:35Moi je suis sur l'Île-de-Ré, oui.
36:37J'ai de la chance.
36:38Je ne vous le fais pas dire.
36:40Et alors ?
36:41Et du coup, il y a une dame qui était très embêtée avec son canapé.
36:45Et je lui ai proposé gracieusement de dire
36:47écoutez, on va le mettre dans le camion ben et je vais le jeter à votre place.
36:51Et elle était très embêtée en fait, parce que c'était une vieille dame.
36:54Et du coup, je pense qu'on a pallié un problème,
36:57puisqu'après on a mis ça sur les réseaux, sur la commune de Saint-Martin-de-Ré.
37:01Et donc le vendredi après-midi, sur demande,
37:04je vais enlever les déchets des gens qui sont seuls ou qui ont une problématique à gérer ça.
37:09Ah vous, c'est votre, entre guillemets, boulot,
37:12vous faites ça à titre amical, gracieux ou professionnel ?
37:15Vous récupérez les déchets des gens, c'est ça ?
37:17À titre gracieux, moi j'ai une entreprise de couverture,
37:19donc il n'y a rien à voir là-dedans.
37:21Mais quand j'ai vu qu'il y avait ce problème-là pour cette brave dame de 80 ans,
37:25et comme moi ça fait 20 ans que j'habite Saint-Martin maintenant,
37:27ben j'ai dit tiens, on va...
37:28Alors attendez, attendez, attendez.
37:29Donc vous passez chez les gens, à titre gracieux.
37:32Bonjour, je récupère votre...
37:34Il m'appelle avant, ouais.
37:36Mais alors vous allez les mettre où ?
37:37Vous, vous êtes un professionnel, donc vous savez où les mettre ?
37:41Oui, tout à fait, la déchetterie de Saint-Martin, moi je les mets.
37:43Mais alors quand c'est payant, quand par exemple le canapé ou la machine à laver,
37:47c'est payant, vous faites quoi ?
37:50La déchetterie, elle est gratuite ?
37:52Non, en fait la déchetterie, oui, ils ont des passages,
37:54donc si la personne a une carte de déchetterie,
37:56moi je prends la carte de déchetterie et j'explique à la personne qui a la déchetterie
37:59que ça appartient à cette dame-là.
38:01Tout simplement.
38:02Bah donc c'est ultra-civique ce que vous faites, Rida ?
38:06Bah l'idée c'était ça au final, c'est de...
38:09Enfin on peut pas tout faire payer aussi,
38:11donc moi je pense que c'est...
38:13On pallie surtout à une problématique en fait.
38:15Il n'y a pas que l'argent dans la vie.
38:18Bah bravo, Rida, bravo de vos efforts.
38:20Un monsieur qui s'appelle Rida,
38:21qui est du côté de Saint-Martin-de-Ré sur l'île de Ré,
38:23et qui est super-civique,
38:25et les personnes âgées en particulier doivent le remercier.
38:29Merci, Rida, aussi d'avoir fait le 30 de 10.
38:32On s'excuse auprès de Christophe parce qu'on n'a pas eu le temps
38:34de prendre tout le monde encore une fois sur ce sujet.
38:36Dans un instant, Eric, on parle un peu politique ?
38:39Oui, parce que ça a été le succès à droite du week-end,
38:42celui de Bruno Retailleau,
38:44qui a, on peut le dire, écrasé dans l'élection
38:48pour la présidence du parti de droite LR,
38:50qui a écrasé son concurrent Laurent Wauquiez.
38:53Près de 75% des voix des militants
38:57l'ont porté à la présidence du parti des LR.
39:01Bruno Retailleau, à tout de suite.
39:19Commentaire sur la victoire de M. Retailleau sur M. Wauquiez.
39:23Je suis plutôt optimiste après cette victoire de M. Retailleau
39:26parce que je pense que c'est la victoire du faire contre le dire.
39:29M. Retailleau est vraiment dans le faire.
39:31En dehors de toute considération politique, il agit.
39:33Alors que M. Wauquiez est loin du faire
39:36et trop souvent met la critique pas constructive du tout.
39:39C'est vraiment la critique pour critiquer.
39:42C'est Thierry qui nous a laissé ce message.
39:44Nous revenons bien évidemment sur la victoire éclatante,
39:47je le redis, de Bruno Retailleau sur Laurent Wauquiez
39:49ce week-end pour la présidence des LR.
39:51Seuls les militants LR ont voté, bien sûr.
39:55Et on salue l'arrivée de Didier. Bonjour Didier.
39:57Bonjour Céline et Eric.
40:00Vous avez voté vous Didier ?
40:02Non parce que je n'ai pas Internet.
40:04C'était dans mon cœur.
40:06Les adhérents, les quelques cent vingt mille adhérents à LR
40:09étaient invités à voter effectivement de chez eux en ligne.
40:11Le résultat c'est que nous avons M. Retailleau
40:15qui représente la France forte.
40:17C'était son mouvement au départ.
40:20Nous avons j'espère un président pour de longues années.
40:24Je parle d'un président LR, du groupe LR.
40:27Vous vous souvenez, il y a quelques temps, pas si longtemps que ça,
40:31Bruno Retailleau était perçu dans sa propre famille politique
40:35comme successeur de De Villiers il y a quelques années en Vendée dans l'Ouest.
40:39François Fillon.
40:40De François Fillon bien évidemment.
40:42Un homme un peu trop à droite pour le parti gaulliste.
40:45Voilà, tout ça c'est fini Didier.
40:48Vous savez les histoires de belle-mère, on va les laisser de côté.
40:51C'est comme entre Versailles et Saint-Germain.
40:53On a la même culture et puis il ne faut pas oublier nos fondateurs,
40:59le général de Gaulle et Michel Debré.
41:01C'est ça l'essentiel.
41:02Il y a un président, il y a un chef.
41:04Mais j'ai peur que nous tombions dans l'hystérie présidentielle.
41:08Expliquez-vous, qu'est-ce que c'est l'hystérie présidentielle ?
41:11Que tout le monde mélange la campagne présidentielle
41:14avec une campagne d'élections législatives.
41:16Pour moi, M. Rotaillot, en cas d'élection législative,
41:20que je souhaite anticiper,
41:22pour moi il est tout naturellement Premier ministre.
41:25A condition d'une victoire de la droite.
41:28Bien sûr.
41:29Même une victoire honorable, même si elle n'est pas absolue.
41:34Et voilà, moi je me réjouis.
41:37Il y a une autre question Didier.
41:40Quand vous parlez de confusion, confusion entre un leader de parti
41:44et un candidat à la présidentielle,
41:46est-ce que pour vous Bruno Rotaillot,
41:48bon ce n'est pas tout de suite,
41:49mais est-ce qu'il a le profil pour être le grand candidat
41:52de la droite républicaine, comme on dit,
41:55pour la présidentielle ?
41:57Pourquoi pas, mais à ce moment-là,
41:59dès qu'il se déclare, il démissionne de la présidence LR.
42:03Parce qu'il appartient à la France.
42:05Il fait ses fiançailles avec la France.
42:09Avant le mariage.
42:12Excusez-moi pour cette image-là.
42:15Alors vous qui semblez être un proche électeur,
42:18peut-être même adhérent à LR,
42:20pourquoi est-ce que ça a si mal marché pour le patron Laurent Wauquiez ?
42:28Je trouve que M. Wauquiez n'a pas tout à fait l'envergure pour...
42:37Mais je le connais mal.
42:39Il est de la région Saint-Lange-Côte-de-Mesèves, Lyon.
42:42Je le connais un petit peu moins.
42:47C'est un peu confus pour moi.
42:49Il n'a jamais été ultra populaire.
42:51Il faut le dire, LR n'est pas un personnage ultra populaire.
42:55Non, mais il est bien sympathique.
42:57J'ai entendu au micro de Thomas...
43:00La semaine dernière, il a été invité de Thomas Soto, effectivement.
43:03Un monsieur fort sympathique.
43:05Il n'y a aucun problème.
43:07C'est bien dit, maintenant.
43:09La campagne, c'est fini.
43:11On est tous derrière.
43:13Pas d'histoire de belle-mère.
43:16On retient le message.
43:17Merci Didier pour votre appel.
43:19Et on accueille Jean-Louis, peut-être.
43:21Bonjour Jean-Louis.
43:22Oui, bonjour.
43:23Vous faites partie des militants LR heureux aujourd'hui, Jean-Louis.
43:26Oui, je suis très heureux,
43:28parce que Bruno Rotailleau est un très bon ministre.
43:32Pourquoi il a accepté d'aller dans le gouvernement de Michel Barnier et de François Bayrou ?
43:36C'est pour ne pas qu'il y ait des LFI.
43:38Ça, c'est une très bonne chose.
43:40En plus, dans son ministère, il excelle dans son ministère.
43:44Il travaille de main avec Gérald Darmanin.
43:48Il fait des choses.
43:50C'est un Vendéen, Rotailleau.
43:52C'est quelqu'un qui a la peau dure, quoi qu'on en pense.
43:56Moi, je le connais.
43:57J'ai eu l'occasion de discuter avec lui.
43:59C'est quelqu'un qui est droit dans ses bottes.
44:02Vous savez, le jour...
44:04Je ne sais pas ce qu'il va faire, président des LR, ministre de l'Intérieur.
44:08Mais il y a une chose qui est sûre.
44:10Si un jour, il doit quitter le gouvernement,
44:12ce n'est ni François Bayrou, ni Emmanuel Macron qui vont lui dire de partir.
44:17Lui, il sait ce qu'il a à faire.
44:19Ça, c'est très bien.
44:20Il a fait beaucoup de choses.
44:22Lui, ce qu'il veut, c'est que son pays aille mieux.
44:25C'est pour ça, entre autres, qu'il a accepté ce ministère.
44:29Il ne faut pas qu'il y ait des gens...
44:31Comment dirais-je ?
44:32J'ai un peu eu du berlut.
44:33Qui aient cette place ?
44:35Il l'a dit ouvertement.
44:37Dans le Rhône, il a fait un très beau score.
44:39Il est arrivé en tête.
44:40Moi, je suis du Rhône.
44:41Voilà.
44:42Moi, je n'ai rien convoqué.
44:44Mais je juge les gens sur les faits.
44:46Parce qu'on est à tel point dans notre pays, en France,
44:49qu'on ne peut plus continuer.
44:51Il faut des personnes qui...
44:53Jean-Louis, j'ai croisé il y a quelque temps, ici à RTL,
44:57l'ancien ministre de l'Intérieur, Manuel Valls,
45:00qui depuis fait autre chose.
45:02Il est aujourd'hui ministre.
45:04Il me disait, attention quand même,
45:06car quand on est ministre de l'Intérieur dans la place Beauvau,
45:10on est toujours populaire.
45:11Il m'a dit, avec un clin d'œil,
45:13même moi, j'étais populaire quand j'étais à Beauvau.
45:15Donc, il faut peut-être qu'on fasse attention à ça, non ?
45:17Non, non.
45:18Alors, écoutez, vous avez pris pour moi un très mauvais exemple.
45:21Parce que quand on est français...
45:24Oui, oui, je sais ce que vous allez dire.
45:26Mais ce n'est pas le sujet, là, aujourd'hui.
45:28Oui, non, ce n'est pas le sujet.
45:30Mais ça en fait partie.
45:31Pour moi, Manuel Valls, je vous le dis clair et net.
45:34Bon, voilà.
45:36Je ne veux même pas qu'on compare.
45:38Il est pas...
45:39Retailleau, oui.
45:40Valls, excusez-moi.
45:42D'accord, mais attention.
45:44Ce que me disait Manuel Valls,
45:46c'est que Beauvau vous développe quand même la popularité.
45:50Et c'est peut-être pour ça que Retailleau est aujourd'hui très populaire.
45:53Mais Beauvau, ça ne dure pas éternellement.
45:55Non, non, mais entre Gérard et Retailleau,
45:59c'est un travail énorme.
46:01Énorme, énorme.
46:02C'est quelqu'un qui travaille le jour et la nuit.
46:05Voilà.
46:06Mais voilà.
46:07Ce que vous venez de me dire, ça m'excite un petit peu.
46:11Il est très mal placé pour donner des conseils,
46:13même s'il a été populaire.
46:16Message reçu.
46:17Merci, Jean-Louis.
46:18Merci, Didier.
46:19Pardon à Jean-Pierre, qui était au 3210, en tout cas.
46:21Des électeurs du parti des LR, assez heureux de cette victoire.
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