- 30/04/2025
Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00– Mercredi 30 avril 2025, Morandini live numéro 1648 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:10Bonjour et bienvenue en direct à la une.
00:00:13Je vous emmène à Belhème ce matin dans l'Orne.
00:00:15Des individus ont semé le chaos en plein cœur de ce bourg.
00:00:18Incendie volontaire, nombreuses dégradations, actes de vandalisme, vitrines brisées,
00:00:24une vingtaine de voitures endommagées, rétroviseurs cassés, pneus crevés,
00:00:28véhicules renversés, sans parler des chaises de terrasses jetées dans une mare.
00:00:32On n'avait jamais vu ça dans ce petit village de 1500 habitants.
00:00:36Au-delà du choc, ce qui agace surtout les habitants, c'est qu'ils sont convaincus
00:00:40que si les auteurs sont interpellés, ils ne seront pas vraiment condamnés.
00:00:46Vitres brisées, magasins saccagés et même un départ d'incendie dans un garage en plein centre du village.
00:00:52Pendant plus de 6 heures dans la nuit de samedi à dimanche,
00:00:55cette commune paisible du Perche a été livrée aux dégradations.
00:00:59Quelques jours plus tard, la colère ne retombe pas.
00:01:02Les habitants craignent l'impunité.
00:01:04La jeunesse devient de plus en plus folle.
00:01:06Et en plus, il y a de l'impunité partout.
00:01:09On ne va rien leur faire, on ne va rien leur dire.
00:01:12Apparemment, ce serait une bande de jeunes qui s'en tirent impunément,
00:01:15qui vont s'en sortir par la justice impunément.
00:01:17Et il faut les choper autrement.
00:01:19Alors pourquoi pas par les médias, mais il faut les punir ces gamins.
00:01:21Voilà, on y revient dans un instant, bien évidemment.
00:01:24Mais on va quitter ce petit village pittoresque pour le deuxième arrondissement de Paris.
00:01:29Portes forcées, commerçants agressés, parents d'élèves et enfants pris à partie,
00:01:32voire brutalisés, un père de famille tabassé.
00:01:35Voilà ce qui se passait il y a quelques jours encore dans le célèbre quartier du Sentier.
00:01:40Et pour cause, un centre d'accueil pour toxicomanes s'y était installé, rue Cléry,
00:01:44attirant une population peu fréquentable.
00:01:46Nous avions tiré le signal d'alarme il y a une dizaine de jours dans Morandini Live,
00:01:50en donnant la parole aux riverains qui nous alertaient, en disant qu'il va y avoir un drame.
00:01:54Eh bien, les choses viennent de bouger, car l'agence régionale de santé a fermé provisoirement ce centre
00:02:01pour raison de sécurité.
00:02:03C'est une première victoire pour les riverains.
00:02:05Extrait d'ailleurs de notre reportage, c'était le 20 avril dernier sur CNews.
00:02:08Ils se déplacent en groupe.
00:02:12Du matin au soir, ils errent dans le quartier.
00:02:16Seringue au sol, vol, agression, le quotidien est invivable pour les commerçants et les habitants.
00:02:22On se fait accoster, on se fait suivre.
00:02:25Là, la petite rue qui est là-bas, ils sont tous là, donc on n'ose même plus monter les escaliers.
00:02:30Si personne nous aide, malheureusement, ça va se terminer par un drame.
00:02:35Moi, c'est ce que j'attire l'attention là-dessus, c'est qu'au bout d'un moment, il va y avoir un drame, c'est sûr.
00:02:41Un enfer depuis l'installation d'un carude, établissement médico-social destiné aux usagers de drogue.
00:02:49Voilà, établissement qui a donc été fermé provisoirement.
00:02:52On y revient dans un instant également.
00:02:54À Rouen, c'est la colère à l'hôpital alors qu'un médecin a été violemment agressé par un patient
00:02:58qui était mécontent du diagnostic insupportable, bien sûr, pour le personnel hospitalier.
00:03:03On les comprend, ils demandent plus de sécurité.
00:03:05C'est dans cette clinique rouennaise qu'une agression s'est produite aux urgences dans la nuit du 11 avril dernier.
00:03:12Un patient se fait ausculter par le médecin urgentiste de garde.
00:03:16Insatisfait du diagnostic, il repart de la clinique avant de rentrer à nouveau dans le bâtiment
00:03:20pour lui asséner un coup de poing au visage.
00:03:22On sentait les tensions monter depuis un petit moment.
00:03:25Ça allait beaucoup d'agression verbale, un peu d'intimidation physique.
00:03:29Mais il n'y avait jamais eu de coup jusqu'alors.
00:03:31Mais là, ça a été effectivement la goutte d'eau qui a fait déborder l'oise.
00:03:34Face au choc et à l'inquiétude grandissante, les soignants ont décidé d'exercer leur droit de retrait.
00:03:39Les urgences étaient fermées tous les soirs de 23h à 7h du matin.
00:03:42On utilisait leur droit de retrait puisque justement, ils ne se sentaient plus en sécurité.
00:03:46Et que ça faisait déjà un moment qu'on prévenait de ce genre de problème.
00:03:49Et qu'on laisse faire jusqu'à temps qu'il arrive le problème.
00:03:53Des revendications entendues par la direction de l'établissement.
00:03:56En fait, les revendications qu'on a eues, c'était d'augmenter le niveau de sécurité
00:04:00par la présence d'un agent en permanence de nuit.
00:04:02C'est une revendication qu'on a mise en place dans les trois jours qui ont suivi l'agression.
00:04:06Puisque je rappelle qu'il y a eu une agression sur l'établissement
00:04:08avec un urgentiste qui a été frappé par un patient.
00:04:12Depuis quelques jours après renforcement des mesures de sécurité,
00:04:15les urgences de la clinique de l'Europe à Rouen ont réouvert la nuit.
00:04:18Mais la méfiance reste vive chez les médecins.
00:04:20Et pendant ce temps, la police et les gendarmes poursuivent leur combat
00:04:24contre le trafic de drogue avec très souvent de très beaux succès.
00:04:28C'est le cas près de Lyon.
00:04:29Une saisie de plus de 9 tonnes de résine de cannabis a été effectuée.
00:04:34C'est l'une des saisies de cannabis les plus importantes de ces dernières années en France.
00:04:39Le 21 avril, dans une station-service de Vitrolles,
00:04:42un chauffeur routier est braqué par plusieurs individus.
00:04:46Les malfaiteurs repartent avec son poids lourd.
00:04:48Mais dans les heures qui suivent, contre toute attente,
00:04:51la police et la gendarmerie reçoivent plusieurs appels anonymes.
00:04:55Des informations précises permettent rapidement de localiser le camion.
00:04:59La gendarmerie lyonnaise est destinataire d'un renseignement
00:05:01faisant état de la présence d'un poids lourd suspect stationné dans une zone industrielle.
00:05:06Sous l'autorité du Parquet de Lyon, une enquête préliminaire est alors ouverte.
00:05:10Un dispositif de surveillance est immédiatement mis en place par les gendarmes,
00:05:13révélant des mouvements suspects.
00:05:14Le lendemain, une opération est déclenchée.
00:05:17Elle aboutit à la saisie de plus de 9 tonnes de résine de cannabis et produits dérivés,
00:05:22pour une valeur estimée à 72 millions d'euros à la revente.
00:05:26Deux suspects ont été mis en examen,
00:05:28notamment pour trafic de stupéfiants et vols avec armes en bande organisée.
00:05:33La politique avec la colère de Bruno Rotaillot, ce matin sur CNews.
00:05:38Le ministre de l'Intérieur était furieux après ce qui s'est passé hier à l'Assemblée nationale,
00:05:42quand les Insoumis l'ont accusé d'avoir une énorme responsabilité dans le meurtre de ce fidèle dans le Gard,
00:05:48accusant Bruno Rotaillot de favoriser la haine des musulmans,
00:05:51des attaques indignes et insupportables pour le ministre.
00:05:54Vous vous rendez compte, on a un mort.
00:05:57Abou Akar Sissé, il priait son Dieu dans une mosquée le jour de la grande prière.
00:06:03Il se fait assassiner de la façon la plus barbare, avec des dizaines de coups de couteau.
00:06:07Vous vous rendez compte de cette douleur et ces gens-là qui instrumentalisent ?
00:06:11Et c'est moi qu'on accuse ?
00:06:12Franchement, je suis absolument indigné, indigné, honte à ces gens-là, honte à ces gens-là.
00:06:18Je l'ai dit en face à l'Assemblée nationale, ce que j'en pensais.
00:06:22Et croyez-moi, jamais ils ne me feront taire.
00:06:24Ils cherchent à m'intimider.
00:06:25Cette conférence de presse, à quelques heures des questions d'actualité à l'Assemblée nationale,
00:06:29n'avait d'autres objets aussi, de m'attaquer à nouveau, de m'agresser.
00:06:33Et je tiendrai debout, parce que derrière moi, il y a des Français.
00:06:36Ils sont nombreux.
00:06:37Et nous allons en débattre dans cette émission.
00:06:40Depuis le mois de janvier, c'est-à-dire depuis 4 mois maintenant,
00:06:43des élèves de terminale du lycée Renoir à Brignol manquent de professeurs.
00:06:47Les lycéens cumulent des dizaines d'heures de cours manquées chaque semaine,
00:06:51alors que la date du bac approche à grand pas.
00:06:555 mois sans professeur, c'est le quotidien de ces élèves de terminale en lycée professionnel.
00:07:00Deux enseignants de sciences et techniques médico-sociales manquent à l'appel depuis janvier dernier.
00:07:05Des matières pourtant fondamentales pour les élèves du cursus
00:07:08qui doivent préparer tant bien que mal leur baccalauréat.
00:07:11Non, très entière sur le programme, sur beaucoup de choses.
00:07:16J'ai plein de notions que je n'ai pas vues alors que mes camarades, j'ai l'en vues et tout.
00:07:19C'est compliqué.
00:07:2088 élèves sont concernés, ils se préparent donc seuls aux épreuves.
00:07:23J'ai travaillé un peu chez moi, j'ai un livre qui explique bien,
00:07:27mais bon, c'est pas pareil qu'un professeur, il n'y a pas tout qui est écrit ici,
00:07:30c'est pas la même formulation, donc c'est plus compliqué.
00:07:33J'essaie de m'aider aussi sur internet, mais c'est pas pareil qu'au lycée.
00:07:37Cette mère de famille est inquiète pour l'avenir de sa fille.
00:07:40Rien n'a été mis en oeuvre pour pallier à ses absences.
00:07:45Aujourd'hui, les élèves doivent passer le bac dans un mois
00:07:48et ils n'ont pas eu accès aux cours nécessaires pour passer ces épreuves.
00:07:52Elle déplore également le manque de communication de l'établissement.
00:07:55Moi, j'ai tenté d'écrire au rectorat, même au proviseur du lycée,
00:08:00je n'ai obtenu aucune réponse.
00:08:01On est dans le flou le plus total.
00:08:04D'après l'Académie de Nice, une enseignante contractuelle a été recrutée
00:08:07et elle prendra son poste lundi prochain pour rattraper le retard des élèves de terminale.
00:08:11Et puis, je voulais vous raconter cette histoire ce matin,
00:08:14cette histoire qui est un peu passée sous les radars.
00:08:16Et pourtant, deux députées insoumises ont décidé de se mettre hors la loi
00:08:20et elles en font la promotion sur les réseaux sociaux.
00:08:23En solidarité avec la lutte des femmes polonaises pour, disent-elles, défendre le droit à avorter,
00:08:28elles ont décidé d'enfreindre de façon délibérée la loi polonaise
00:08:31en amenant de façon illégale des pilules abortives en Pologne,
00:08:35alors que là-bas, sauf cas exceptionnel, l'avortement n'est pas autorisé.
00:08:39Manon Aubry et Mathilde Panot, vous les avez reconnues,
00:08:41ont donc caché dans leur bagage des dizaines de pilules abortives
00:08:44pour les faire entrer illégalement dans le pays.
00:08:47Et depuis hier soir, elles s'en vantent sur les réseaux sociaux.
00:08:51Je suis avec Mathilde.
00:08:53Salut !
00:08:54Et Mathilde, qu'est-ce qu'on a là ?
00:08:55Donc là, on a les boîtes de médicaments.
00:08:57Oui, donc on a à la fois des pilules abortives et puis aussi des contraceptions d'urgence.
00:09:05Donc on les a découpées pour que ça prenne la place.
00:09:07Il y a eu un petit atelier de découpage nocturne.
00:09:09Ça, c'est pas facile à faire, par exemple, c'est des contraceptions d'urgence.
00:09:14Ici, on a le Mifepriston, c'est la pilule abortive qui arrête la grossesse.
00:09:22Et puis ensuite, celle-ci permet d'expulser tout ce qu'il y a du corus.
00:09:28Ici, hop !
00:09:31Le crime en toute discrétion.
00:09:32Là, on va aller jeter les boîtes de pilules à la poubelle avant de passer la frontière.
00:09:39Et on a caché les pilules dans nos petites valises.
00:09:42À toutes !
00:09:43On a passé la frontière avec les pilules.
00:09:48Mathilde est en train de nous conduire comme un pilote.
00:09:51Et donc, on va bien arriver à Varsovie avec les pilules abortives et les contraceptions d'urgence.
00:09:57Trop bien !
00:09:58Et pas de contrôle à la frontière.
00:10:00Comme quoi, on peut passer librement la frontière.
00:10:03Mais il y a des pays dans lesquels on a le droit d'avorter en Europe.
00:10:05Et il y a des pays dans lesquels on n'a pas le droit.
00:10:07Mais grâce à ces pilules, il y a des centaines de femmes qui le croient.
00:10:10Cette séquence est totalement sur Alice puisqu'elles se mettent hors la loi en Pologne.
00:10:14Vous l'avez compris, ce n'est pas autorisé.
00:10:15Elles décident d'en faire la promotion de ce film.
00:10:17Elles sont d'ailleurs toujours en Pologne.
00:10:19À l'heure qu'il est, on y reviendra tout à l'heure, en 11h30.
00:10:20L'étape et les fleurs d'audience d'hier soir, c'est avec Mister Audience.
00:10:23Ayas Kévin, battant.
00:10:28Et un soir, beau score pour cette édition spéciale pour les 20 ans de Rendez-vous en terrain connu.
00:10:32Présenté par Frédéric Lopez, ce numéro avec Kenji Girac chez les Turcanas.
00:10:37Un peuple nomade vivant au nord-ouest du Kenya a bien marché avec plus de 3 millions de téléspectateurs.
00:10:42Le programme est malgré tout suivi de près par France 3 et la série Face à Face qui a bien résisté.
00:10:47Sur TF1, Koh-Lanta affiche une petite baisse d'audience et se retrouve reléguée à la 3ème place, juste derrière France 3 à 2 millions 8.
00:10:54Du côté d'M6, le magazine de Julien Courbet, Arnaque, ne décolle toujours pas avec une audience faible à seulement 1 million 3.
00:11:01Les autres chaînes sont très loin derrière.
00:11:04Le doc d'Arte consacré au Vietnam fait moitié moins qu'M6 à 633 000.
00:11:09Et suivi de près par le film Mission Impossible 2 diffusé sur Sister et de France 5 avec son magazine Sa Passe Crème.
00:11:16W9 ferme ce classement avec le film La Belle et la Bête qui n'écart 452 000 téléspectateurs.
00:11:21Mister Audience vous dit à demain.
00:11:23– Allez, je vous propose de découvrir mes invités qui vont m'accompagner en direct jusqu'à midi.
00:11:27Julien Audoul, bonjour.
00:11:28– Bonjour.
00:11:29– Merci d'être avec nous, député de Lyon, porte-parole du Rassemblement National.
00:11:32Alexandre Touzé, bonjour.
00:11:33– Bonjour.
00:11:33– Maire Les Républicains de Saint-Yon et vice-président du département de l'Essonne en charge de la sécurité.
00:11:38Rachida Kahout, bonjour.
00:11:39– Bonjour.
00:11:39– Conseillère municipale Renaissance d'Ivry-sur-Seine et puis Bruno Pommard, bonjour.
00:11:43Président du Sintank, initiative Sécurité Intérieure, ex-instructeur opérationnel du RAID.
00:11:48Pour débuter cette émission, je voulais vous emmener dans un petit village de Lorne qui s'appelle Bélème.
00:11:54Deux individus ont semé le chaos dans ce beau village dont vous voyez quelques images, vous voyez c'est assez beau, c'est typique.
00:12:00Eh bien, ils ont semé le chaos dimanche dernier, incendie volontaire, nombreuses dégradations, actes de vandalisme, vitrines brisées,
00:12:08une vingtaine de voitures endommagées, des rétroviseurs cassés, pneus crevés, véhicules renversés,
00:12:13sans parler des chaises de terrasse qui ont été jetées dans une mare.
00:12:16On n'avait jamais vu ça dans ce lieu de 1500 habitants.
00:12:20Et au-delà du choc, ce qui agace surtout les habitants, c'est qu'ils sont convaincus que même si les auteurs sont interpellés,
00:12:26eh bien, ils ne seront jamais vraiment condamnés.
00:12:28Je vous propose de regarder notre reportage et surtout d'écouter les témoignages des habitants
00:12:32parce qu'ils disent de toute façon, même si on les attrape, ils n'auront rien. Écoutez.
00:12:37Vitres brisées, magasins, saccagés et même un départ d'incendie dans un garage en plein centre du village.
00:12:43Pendant plus de 6 heures, dans la nuit de samedi à dimanche, cette commune paisible du Perche a été livrée aux dégradations.
00:12:50Quelques jours plus tard, la colère ne retombe pas. Les habitants craignent l'impunité.
00:12:55La jeunesse devient de plus en plus folle. Et en plus, il y a de l'impunité partout.
00:13:00On ne va rien leur faire, on ne va rien leur dire.
00:13:03Apparemment, ce serait une bande de jeunes qui s'en tirent impunément,
00:13:06qui vont s'en sortir par la justice impunément et il faut les choper autrement.
00:13:10Alors pourquoi pas par les médias, mais il faut les punir, ces gamins.
00:13:13Dans cet hôtel-restaurant, tables et chaises ont été jetées dans une mare située devant l'établissement.
00:13:18Pas de vol, mais des dégradations lourdes et surtout préméditées, selon le gérant.
00:13:23C'était organisé, c'était pas par hasard.
00:13:25C'est-à-dire qu'ils ne sont pas venus prendre la caisse ou prendre...
00:13:30Ils sont juste venus faire du dégât.
00:13:33Là, ça a servi juste à intimider la population.
00:13:36Des dizaines de plaintes ont été déposées.
00:13:39L'enquête, confiée au parquet d'Alençon, est en cours.
00:13:43On est en direct avec Michel Coriot, qui est délégué national Police Alliance.
00:13:46Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:13:48C'est assez sur la liste de se retrouver dans un endroit où il y a 1500 habitants,
00:13:52où tout le monde se connaît, un bel endroit comme celui-là en plus,
00:13:54qui est très beau, on l'a vu sur les images tout à l'heure,
00:13:57et d'avoir un tel déferlement de violence, totalement gratuit a priori.
00:14:00Oui, vous l'avez bien dit.
00:14:02Alors, c'est vrai que quand un village comme Belém est frappé par des incendies de véhicules,
00:14:07des commerces saccagés, on ne peut malheureusement plus parler d'exception ni même de surprise.
00:14:12Ce n'est pas un fait d'hiver isolé.
00:14:14Je crois que c'est tout simplement un symptôme.
00:14:16Un symptôme d'une impunité qui s'est profondément installée, profondément enracinée,
00:14:21et qui atteint absolument toutes les strates de notre territoire,
00:14:24que ce soit dans les grandes métropoles, bien sûr,
00:14:26mais aussi, comme on le voit aujourd'hui, dans nos communes rurales.
00:14:30Ce qui s'est passé du côté du Perche, on le voit bien évidemment ailleurs.
00:14:35Alors, évidemment, toute proportion gardée.
00:14:37Et ce qu'on constate à chaque fois, c'est que les auteurs,
00:14:40ils agissent avec une impunité déconcertante,
00:14:42parce qu'ils sont absolument convaincus qu'ils ne risquent absolument rien,
00:14:46ou si peu, et c'est bien évidemment ça qu'il faut changer d'urgence.
00:14:49Et c'est ça qui est terrible, parce que vous avez sans doute entendu les habitants
00:14:53qu'on a interrogés dans notre reportage, ils nous le disent tous.
00:14:55Mais de toute façon, même si on les attrape, ils n'auront rien, en fait, finalement.
00:14:58Ces gens n'ont peur de rien, ils sont capables de venir recommencer dans six mois,
00:15:02dans huit mois, au mieux, s'ils ne reviennent pas le week-end prochain.
00:15:07C'est ça, le vrai problème aujourd'hui, c'est que l'impunité,
00:15:09elle n'est plus perçue comme une exception,
00:15:12elle est intégrée dans les mentalités,
00:15:14elle est devenue un mode de fonctionnement pour certains, si on peut dire.
00:15:17Et on le sait tous sur le terrain, ceux qui commettent ce type de violence,
00:15:20ils agissent de plus en plus jeunes, de plus en plus violemment,
00:15:23et souvent en se disant qu'ils ne seront jamais sanctionnés ou si peu.
00:15:27Et cette impunité, elle se ressent, elle se vit.
00:15:30Et malheureusement, c'est effectivement nos concitoyens
00:15:32qui en sont les premières victimes et les forces de sécurité intérieures
00:15:35en première ligne pour y faire face.
00:15:38Et cette violence quotidienne et banane,
00:15:41elle s'est répandue vraiment comme une onde,
00:15:43des zones urbaines jusqu'au village.
00:15:45Et elle n'est plus localisée, elle est vraiment nationale.
00:15:47Et je crois qu'il faut une véritable prise de conscience sur le sujet.
00:15:51– Mais moi, ce que j'ai du mal à comprendre, au fond,
00:15:53c'est ce que veulent ces jeunes.
00:15:54Est-ce que c'est un défi à l'autorité ?
00:15:55Est-ce que c'est un défi à l'État ?
00:15:56Parce qu'on entendait également un commerçant,
00:15:58vous l'avez entendu, le monsieur qui tient le bar à Bellem,
00:16:01qui disait « mais en fait, ils ne sont même pas venus voler ».
00:16:03C'est-à-dire que l'objectif, ce n'était même pas de voler,
00:16:05c'était juste de venir, de casser, de prendre des chaises,
00:16:07de les jeter dans la mare, de mettre un incendie,
00:16:10de renverser des voitures.
00:16:11En fait, vous, en tant que policier,
00:16:14vous lisez ça comment ? Comme un défi, au fond ?
00:16:17– Absolument.
00:16:18Alors moi, je crois qu'il ne faut pas chercher des revendications
00:16:19dans ce genre de fait.
00:16:21C'est tout simplement, effectivement, un état d'esprit de défiance,
00:16:23de défier l'autorité, de défier l'État.
00:16:26Et je crois qu'il y a une exigence.
00:16:28Il faut absolument restaurer l'autorité de l'État.
00:16:31Et Alliance Police Nationale, on est assez convaincus
00:16:33que ça passe d'abord par restaurer une justice forte,
00:16:36une justice qui n'y soit de clairbranche.
00:16:38Et je crois que cet événement nous donne raison.
00:16:40L'autorité de l'État, elle ne pourra jamais exiter
00:16:43sans une justice ferme, cohérente et assumée.
00:16:46Les forces de l'ordre, elles peuvent intervenir,
00:16:48interpeller, sécuriser, enfin, ce qu'on veut.
00:16:51Mais si derrière, les actes restent sans suite réels,
00:16:54alors c'est évidemment l'ensemble du dispositif républicain
00:16:57qui s'affonde.
00:16:58Il faut une rupture, une vraie volonté politique
00:17:02de rétablir l'ordre, pas seulement par la présence sur le terrain,
00:17:05mais par des décisions judiciaires qui frappent vite
00:17:08et surtout qui frappent très fort.
00:17:10– Merci beaucoup Michel Coriot, délégué national Police Alliance.
00:17:12Merci d'avoir été en direct avec nous.
00:17:13Alexandre Touzé, je viens vers vous tout d'abord,
00:17:15parce que vous êtes maire également.
00:17:16Vous, il y a quoi, 1 000 habitants à peu près ?
00:17:18– 904, oui.
00:17:19– 904, oui, c'est très précis.
00:17:20Donc voilà, il y a 904 habitants.
00:17:22Mais quand vous voyez que ça touche des endroits,
00:17:24il y a 1 500 habitants, donc ce n'est pas très loin,
00:17:26finalement, en termes de population de ce qu'il y a chez vous,
00:17:28est-ce que ça vous inquiète, ça vous fait peur ?
00:17:30– Déjà, un message de compassion, les amis de mon collègue,
00:17:32parce que je pense que quand on se réveille,
00:17:34les habitants de son village et qu'on voit ça,
00:17:35on doit être dans un état de super et de crainte,
00:17:38parce que dans les villages ruraux, dès qu'il se passe quelque chose,
00:17:40la crainte est davantage ressentie que dans le milieu urbain.
00:17:44On l'a vu pendant les émeutes urbaines,
00:17:45qu'on descendait de strates démographiques.
00:17:47On a eu des petites villes de 5 000, 10 000 habitants,
00:17:49alors là, c'est encore plus bas, mais qui étaient affectées.
00:17:52Moi, ça ne m'étonne pas parce que, alors bien sûr,
00:17:54et je suis d'accord avec le policier,
00:17:55il faut rétablir la digue de la justice et de la sévérité,
00:17:57mais il y a d'autres digues à rétablir.
00:17:59Il y a la digue de l'autorité des parents,
00:18:01il y a la digue de l'école,
00:18:04et en fait, on demande à la justice
00:18:07qui devrait être la fin de l'entonnoir,
00:18:10en fait, de tout faire le travail qui n'a pas été fait avant.
00:18:13Alors moi, je suis tout à fait pour, bien sûr,
00:18:15restaurer une justice punitive qui assume la peine.
00:18:17Je pense qu'il ne faut pas avoir peur de la peine,
00:18:19mais il faut aussi rétablir toutes les digues avant,
00:18:21parce que la justice, ça ne pourra pas régler,
00:18:23et on ne pourra pas mettre un policier derrière chaque jeune.
00:18:25Et on ne peut pas tous les mettre en prison non plus.
00:18:26Et on ne peut pas les mettre.
00:18:27Donc ça veut dire que, dès qu'il y a le premier fait,
00:18:29et on a aujourd'hui des directeurs d'école
00:18:31ou des principaux collèges
00:18:32qui voudraient, par exemple, mettre des petites tiges en place.
00:18:35Dès qu'il y a un petit fait...
00:18:36Travaux d'intérêt généraux.
00:18:37Le gamin, il balaye.
00:18:38Et les autres, il le voit balayer.
00:18:40Et c'est...
00:18:40Alors, on n'est pas à la même hauteur,
00:18:42mais je pense qu'il faut qu'on rétablisse ces digues
00:18:44pour que la justice et la police se concentrent
00:18:47sur des petits effectifs.
00:18:48Et aujourd'hui, en fait, on n'a plus de digues
00:18:51et on a...
00:18:52C'est fait.
00:18:53Et on a du déferlement, une vague
00:18:56qu'on n'arrive plus à maîtriser.
00:18:57Et rétablir l'autorité de l'État,
00:18:59c'est rétablir la première digue
00:19:00qui est celle des parents.
00:19:00Et dire que la sécurité, c'est la priorité.
00:19:03Parce que vous voyez, là, par exemple,
00:19:04pendant qu'on parle,
00:19:04moi, je reçois des messages des gens qui nous regardent,
00:19:06qui nous disent, par exemple,
00:19:07le maire a décidé de rétablir
00:19:09l'éclairage nocturne dans cette ville
00:19:10entre 22h et 6h.
00:19:11Mais j'ai presque envie de dire
00:19:12pourquoi on l'a arrêté.
00:19:13– C'est parce que c'est des histoires à la con,
00:19:16excusez-moi, mais...
00:19:17– Ça va pas arrêter les digues.
00:19:18– Non, non, ça n'arrête pas les digues,
00:19:19mais ça rétablit une certaine sécurité.
00:19:21C'est-à-dire que quand votre rue,
00:19:22elle n'est pas dans le noir,
00:19:23vous voyez les gens arriver.
00:19:24– Mais Jean-Marc...
00:19:24– C'est une façon de faire attention.
00:19:27– Jean-Marc...
00:19:28– Jean-Marc...
00:19:28– Jean-Marc...
00:19:29– Écoutez, moi, j'écoute tout ça
00:19:31et vous savez combien je suis engagé.
00:19:32Moi, la répression, tout ça,
00:19:33ne me fait pas peur du tout.
00:19:34J'ai été 36 ans policier, tout ça.
00:19:36Et je travaille beaucoup sur la prévention,
00:19:37l'éducation.
00:19:38On a laissé totalement tomber
00:19:40ce qui est la base eux-mêmes.
00:19:42Vous l'avez dit, la famille
00:19:43et tout ce qui est
00:19:44structure associative, de prévention, etc.
00:19:45– Non, mais bien sûr, ça, on est d'accord.
00:19:46– On a tout laissé tomber dans ce pays.
00:19:48Moi, je peux vous assurer,
00:19:48on est en train de voir,
00:19:49de remettre en place un plan de prévention
00:19:51de la délinquance.
00:19:52Mais vous savez ce qu'il y a comme un budget ?
00:19:54Mais c'est un ridicule
00:19:55que vous n'imaginez même pas.
00:19:56Le CIPDR avec la NCT,
00:19:57ils ont des budgets
00:19:58qui ont considérablement baissé.
00:19:59Moi, j'en profite avec mon association,
00:20:01je ne me cache pas là-dessus.
00:20:02On fait un gros travail
00:20:03avec 500 policiers
00:20:04sur ce travail éducatif
00:20:05qui est sollicité et demandé
00:20:06par plein d'élus.
00:20:07J'étais à Marseille,
00:20:08les élus nous demandent
00:20:09parce qu'ils veulent du crâne.
00:20:10Et moi, les policiers
00:20:11qui travaillent avec nous,
00:20:11par exemple, sur les actions de prévention,
00:20:13pourquoi on est sollicité ?
00:20:14Parce qu'on donne du cadre aux gosses
00:20:15quand on fait les séjours de rupture.
00:20:17C'est des trucs qui marchent bien.
00:20:18Ce n'est pas la solution magique.
00:20:19C'est pas ce que je veux dire.
00:20:20Le problème, c'est qu'on a laissé
00:20:21totalement tomber
00:20:22sur les plateaux de télé
00:20:23toute la journée, j'entends parler.
00:20:25Sanctions, répression.
00:20:25Moi, je n'ai pas de problème, monsieur.
00:20:27On ne le fait jamais.
00:20:28Mais on ne le fait jamais.
00:20:29On le fait magique.
00:20:29Oui, si vous voulez bien,
00:20:30monsieur le député, d'accord.
00:20:32Mais à côté de ça,
00:20:33tout le monde se fout
00:20:34de la prévention et de l'éducation.
00:20:35Pourquoi ?
00:20:36Parce que c'est un travail
00:20:36qui est sur le long terme.
00:20:37Et politiquement,
00:20:38ça vous embête, les politiques.
00:20:40Non, je ne suis pas d'accord.
00:20:41Ça vous embête, je ne dis pas ça.
00:20:43Déjà, rappelons,
00:20:44parce qu'on a parlé de liberté
00:20:45qui est la première des valeurs
00:20:48de notre devise républicaine.
00:20:49Il n'y a pas de liberté
00:20:50sans sécurité.
00:20:51La première de nos libertés,
00:20:53c'est la sécurité publique,
00:20:54c'est la tranquillité publique.
00:20:56Et là, ce qu'on voit,
00:20:57c'est le résultat
00:20:58de 30 ans d'idéologie.
00:21:00Culture de l'excuse,
00:21:01laxisme judiciaire,
00:21:02impunité à tous les niveaux.
00:21:04Et effectivement,
00:21:05il faut rétablir la dissuasion.
00:21:06La dissuasion finale
00:21:07qui est la peine de prison
00:21:08qui empêche le délinquant,
00:21:10le primo délinquant d'agir
00:21:12et la dissuasion familiale,
00:21:14effectivement,
00:21:14qu'on a totalement oublié
00:21:15la responsabilité des parents.
00:21:17Parce qu'effectivement,
00:21:18comme vous l'avez dit,
00:21:18monsieur le maire,
00:21:19ça commence dans la cellule familiale
00:21:21par l'éducation
00:21:22des enfants.
00:21:24Et quand les parents
00:21:24ne font pas leur travail,
00:21:26quand ils laissent
00:21:26leurs enfants dérivés,
00:21:28on en vient à ce genre
00:21:29de situation
00:21:30avec des jeunes
00:21:30qui commettent des ravages.
00:21:31Là où je ne suis pas d'accord
00:21:32avec vous sur les moyens,
00:21:34ça fait 30 ans au contraire
00:21:35que l'on déverse
00:21:36de l'argent public
00:21:37via des subventions,
00:21:39via les projets,
00:21:40notamment de politique
00:21:41de la ville,
00:21:42pour des médiateurs,
00:21:43pour un système associatif,
00:21:45pour de l'encadrement,
00:21:46ça ne fonctionne pas.
00:21:47Il faut de la répression.
00:21:49Non, ça ne fonctionne pas.
00:21:50Donc vous dites à Bruno Poma,
00:21:52vous êtes en train de dire
00:21:53à Bruno Poma,
00:21:53vous ne servez à rien.
00:21:54Non, je ne dis pas que vous ne savez rien.
00:21:55Oui, c'est ce que vous lui dites.
00:21:56Je ne dis pas que vous ne savez rien.
00:21:57Mais on peut constater
00:21:58que s'il n'y a pas la répression,
00:21:59s'il n'y a pas la sanction,
00:22:00s'il n'y a pas la peur
00:22:01de la décision judiciaire...
00:22:01Vous êtes en train de lui dire
00:22:02que son boulot ne sert à rien.
00:22:03Pas lui.
00:22:04Non, mais il est éducateur.
00:22:06Vous parlez des éducateurs,
00:22:07des formateurs,
00:22:07il en fait partie.
00:22:08Je dis qu'on a concentré
00:22:09les moyens,
00:22:10et notamment
00:22:10les politiques de la ville,
00:22:12sur l'encadrement,
00:22:13sur des médiateurs,
00:22:14sur l'accompagnement
00:22:15de ces pauvres jeunes,
00:22:16finalement,
00:22:16qui n'avaient pas assez de soutien,
00:22:18qui n'avaient pas assez de moyens,
00:22:19alors qu'ils sont ultra privilégiés.
00:22:20Bruno Poma, vous répondez.
00:22:21Mais je dis qu'on a passé
00:22:22sur la répression.
00:22:23Julien Wadoul,
00:22:23j'entends le côté idéologique,
00:22:25etc.,
00:22:25je l'entends sur certains.
00:22:26Ça, j'avoue,
00:22:27j'ai été bercé dans les quartiers
00:22:28de longues années,
00:22:29dix ans à Corbeil-Sonde,
00:22:30et j'ai vu ce que c'était
00:22:31la prévention spécialisée
00:22:32à un certain moment.
00:22:33Le problème,
00:22:33c'est que,
00:22:34regardez,
00:22:34les budgets qui sont alloués
00:22:35sont ridicules
00:22:36par rapport à tout ce que vous...
00:22:37Vous vous dites que vous ne servez à rien,
00:22:38donc ça ne sert à rien ?
00:22:39Ça ne sert à rien de vous donner l'argent ?
00:22:40Il vous explique que vous ne servez à rien ?
00:22:42Non, je ne suis pas excessif.
00:22:43Non, je suis lucide.
00:22:44Vous vous dites qu'il est lucide ?
00:22:46Non, je vais vous dire pourquoi
00:22:47je viens d'un pays.
00:22:47Parce que ce que je disais
00:22:48à l'ancien maire de Corbeil-Sonde,
00:22:49pour lequel j'ai travaillé
00:22:50pendant huit ans dans les quartiers,
00:22:51je suis parti du raid de police
00:22:52pour travailler là-bas,
00:22:52et quand j'ai mis en place
00:22:54un plan d'action de proximité
00:22:55dans ce quartier des Tarterey
00:22:56qui était hyper connu
00:22:57entre 1995 et 2005,
00:22:58je peux vous assurer
00:22:59que j'ai arrêté
00:22:59les problématiques de quartier.
00:23:01M. Touzet connaît parfaitement
00:23:03ces quartiers.
00:23:04À 80%,
00:23:05j'ai arrêté les problématiques
00:23:06dans les quartiers Rix
00:23:07et Meuth avec la police.
00:23:0980%, j'ai dit.
00:23:10Ça veut dire qu'il restait
00:23:10toujours 20% ?
00:23:12Peut-être.
00:23:12Et c'est là où il faut...
00:23:13Mais combien de millions
00:23:14gaspillés ont pu repérer ?
00:23:15C'est ridicule,
00:23:16on est à 700 millions.
00:23:17La politique d'avis
00:23:18c'est 700 millions.
00:23:18C'est ridicule.
00:23:19Si ce n'est à envoyer
00:23:21des jeunes à la plage.
00:23:22On en voit 2 milliards
00:23:22en Ukraine ?
00:23:23Ou alors au 3D CityStade.
00:23:25On en voit 2 milliards
00:23:26en Ukraine,
00:23:26vous dit...
00:23:27Oui, mais on en voit...
00:23:28Et 700 millions
00:23:29en politique d'avis,
00:23:30franchement,
00:23:31franchement,
00:23:31c'est pas grave.
00:23:31Rachida Kahout.
00:23:32Si, c'est beaucoup d'argent.
00:23:33C'est beaucoup d'argent.
00:23:33Rachida Kahout,
00:23:34une des solutions,
00:23:35c'est l'argent,
00:23:35c'est les formateurs ?
00:23:37Alors, il y a plusieurs volets,
00:23:39en fait.
00:23:39Les solutions sont à trouver
00:23:40sur plusieurs niveaux
00:23:42et je suis convaincue
00:23:43que les parents
00:23:44ont une part de responsabilité
00:23:46dans ce qui se passe.
00:23:47ces limites,
00:23:48je pense même
00:23:49qu'il faut actionner
00:23:50sur le volet de l'éducation,
00:23:52donc des parents
00:23:52et en même temps aussi
00:23:54dans le cadre associatif
00:23:57avec l'accompagnement
00:23:58de tous ces éducateurs.
00:23:59Aujourd'hui,
00:24:00on constate quand même
00:24:00avec...
00:24:01À chaque fois,
00:24:02on parle en fait de faits
00:24:03qui sont insupportables
00:24:05et qui déstabilisent aussi
00:24:06la vie en société,
00:24:07mais en provenance
00:24:09de nos jeunes.
00:24:09Et on se dit,
00:24:10mais alors finalement,
00:24:11on ne fait que constater.
00:24:12C'est simple,
00:24:13il y a un changement
00:24:13de paradigme
00:24:14qui est de toute façon certain.
00:24:15alimenté aussi
00:24:17par les réseaux sociaux
00:24:18parce qu'il faut savoir
00:24:19qu'à l'époque,
00:24:20on n'avait pas ce phénomène
00:24:21de réseaux sociaux
00:24:22et aujourd'hui,
00:24:23la violence est devenue virale.
00:24:25Donc virale,
00:24:25pourquoi ?
00:24:26Parce qu'en fait,
00:24:26on filme et on montre aussi.
00:24:27On filme, on montre.
00:24:28Il y a une surenchère aussi.
00:24:30Donc ce sont des actes
00:24:31qui aujourd'hui
00:24:32deviennent un jeu
00:24:34et filmés,
00:24:35scénarisés,
00:24:36sauf qu'on pourrit
00:24:37la vie en fait
00:24:38des habitants
00:24:39et la tranquillité publique.
00:24:40On va quitter le Perche
00:24:41dans un instant,
00:24:42on va revenir à Paris
00:24:43parce qu'il y a quelque temps,
00:24:44il y a une dizaine de jours,
00:24:45on vous a raconté
00:24:46ce qui se passait
00:24:46dans le quartier du Sentier
00:24:48à Paris
00:24:49parce qu'il y a un centre
00:24:49pour toxicomanes
00:24:50qui s'est installé.
00:24:51Du coup, c'est l'enfer.
00:24:51Eh bien, les choses ont bougé
00:24:52en 10 jours.
00:24:53Comme quoi,
00:24:53c'est toujours bien d'en parler.
00:24:54On fait le signe aux infos,
00:24:55on vous explique ça
00:24:55dans un instant.
00:24:56Le signe aux infos,
00:24:57il est signé
00:24:57Barbara Durand-Clarmona.
00:24:58Emmanuel Macron
00:25:02est arrivé à Aubagne
00:25:03à la Légion étrangère
00:25:04pour célébrer
00:25:05la bataille de Cameroun.
00:25:06Il est en train
00:25:07de passer les troupes
00:25:08en revue.
00:25:09Un moment fort
00:25:10et symbolique
00:25:10pour cette formation
00:25:11d'élite de l'armée française.
00:25:13C'est la première fois
00:25:14dans l'histoire
00:25:14de cette commémoration
00:25:15qu'un président
00:25:16de la République
00:25:17y participe.
00:25:199 tonnes de cannabis
00:25:20saisie près de Lyon
00:25:21dans des conditions
00:25:21rocambolesques.
00:25:23Le transporteur de la drogue
00:25:24s'est fait braquer
00:25:25son camion
00:25:25par des malfaiteurs
00:25:26à une station service
00:25:27avant de prévenir
00:25:29anonymement la police
00:25:30et la gendarme rue
00:25:31leur donnant les détails
00:25:32pour permettre
00:25:33de retrouver ce camion.
00:25:35Des investigations
00:25:36se poursuivent.
00:25:37Enfin,
00:25:38afin de renforcer
00:25:39la sécurité
00:25:39dans les transports scolaires,
00:25:41le gouvernement
00:25:41annonce plusieurs mesures.
00:25:42Parmi elles,
00:25:43la création
00:25:44d'un numéro de téléphone
00:25:45pour les enfants
00:25:45afin de prévenir
00:25:46en cas de danger
00:25:47un renforcement
00:25:48des contrôles de police
00:25:49et encore
00:25:50l'utilisation de caméras
00:25:52pour alerter le conducteur
00:25:53d'une perte d'attention.
00:25:5711h04 sur CNews.
00:25:59Merci d'être en direct
00:25:59avec nous.
00:26:00On va vous parler
00:26:00de Paris maintenant
00:26:01et en particulier
00:26:02du quartier du Sentier.
00:26:03Si vous étiez avec nous
00:26:03il y a une dizaine de jours
00:26:04à peu près,
00:26:05on vous a parlé
00:26:06de ce qui se passait
00:26:06dans le quartier du Sentier
00:26:07et rue Cléry
00:26:08très précisément.
00:26:10Pourquoi ?
00:26:10Parce qu'il y a un centre
00:26:10d'accueil pour toxicomanes
00:26:12qui s'est installé là-bas
00:26:13il y a à peu près six mois
00:26:13et résultat,
00:26:14c'est l'enfer
00:26:15pour les riverains.
00:26:15Portes forcées,
00:26:16commerçants agressés,
00:26:17parents d'élèves
00:26:18et enfants pris à partie,
00:26:19brutalisés,
00:26:20un père de famille
00:26:20a même été tabassé.
00:26:22Résultat,
00:26:23et bien enfin,
00:26:24enfin ce centre
00:26:25a été fermé.
00:26:25Alors c'est provisoire
00:26:26pour l'instant
00:26:27mais ils ont enfin compris
00:26:28que ça avait un rapport
00:26:31avec ce centre.
00:26:33Donc je vous propose
00:26:33de regarder le reportage
00:26:34qu'on avait fait à l'époque.
00:26:35C'est-à-dire il y a dix jours,
00:26:36c'est pas si vieux que ça.
00:26:37Il y a dix jours
00:26:37mais surtout on vous montre
00:26:38quelle était l'ambiance
00:26:39dans le quartier.
00:26:40Regardez.
00:26:41Ils se déplacent en groupe
00:26:43du matin au soir
00:26:44ils errent dans le quartier.
00:26:47Seringue au sol,
00:26:49vol,
00:26:49agression,
00:26:51le quotidien est invivable
00:26:52pour les commerçants
00:26:53et les habitants.
00:26:54On se fait accoster,
00:26:55on se fait suivre.
00:26:57Là, la petite rue
00:26:58qui est là-bas,
00:26:59ils sont tous là
00:27:00donc on n'ose même plus
00:27:01monter les escaliers.
00:27:02Si personne nous aide,
00:27:04malheureusement,
00:27:05ça va se terminer
00:27:06par un drame.
00:27:07Moi, c'est ce que
00:27:08j'attire l'attention là-dessus
00:27:09c'est qu'au bout d'un moment
00:27:10il va y avoir un drame,
00:27:12c'est sûr.
00:27:13Un enfer
00:27:14depuis l'installation
00:27:15d'un carude,
00:27:16établissement médico-social
00:27:18destiné aux usagers
00:27:19de drogue.
00:27:21Aurélien Véron,
00:27:22conseiller à l'air
00:27:23à la mairie de Paris,
00:27:24dénonce le manque
00:27:25d'encadrement municipal
00:27:26dans le quartier.
00:27:27Des portes forcées,
00:27:29des commerçants agressés,
00:27:31des parents d'élèves
00:27:32et puis leurs enfants
00:27:33verbalement agressés
00:27:34voire brutalisés.
00:27:35Un père de famille
00:27:36était tabassé
00:27:37à côté d'ici.
00:27:38Des personnes
00:27:38qui sont addictes
00:27:40à un point excessif
00:27:41qui n'ont plus le contrôle
00:27:42d'eux-mêmes
00:27:42et qui zigzaguent
00:27:43hier dans les rues.
00:27:44À tel point
00:27:45qu'une laverie automatique,
00:27:46une machine à laver,
00:27:48a dû embaucher
00:27:48un vigile
00:27:50pour protéger
00:27:51les machines à laver.
00:27:52Donc, on en est là.
00:27:52Dans une pétition,
00:27:55les riverains demandent
00:27:56une présence policière
00:27:56renforcée
00:27:57et l'installation
00:27:58de caméras de surveillance.
00:28:00La mairie a prévu
00:28:02de faire passer
00:28:02la police municipale
00:28:03plus tôt le matin
00:28:04et aussi la nuit.
00:28:06Voilà, c'est le reportage
00:28:07qu'on a fait il y a dix jours.
00:28:08Depuis, les choses ont bougé.
00:28:09Vous l'avez compris,
00:28:10l'agence régionale de santé
00:28:11a fermé provisoirement
00:28:12ce centre
00:28:13qui était installé
00:28:13pour raison de sécurité d'ici.
00:28:15C'est une première victoire
00:28:16bien évidemment
00:28:17pour les riverains.
00:28:18Alors, le seul mot
00:28:19qui peut inquiéter
00:28:19c'est provisoirement
00:28:20parce que si ça réouvre,
00:28:21les mêmes problèmes
00:28:22vont réapparaître.
00:28:23Éric Henry, bonjour.
00:28:23Merci d'être avec tout,
00:28:24délégué national du syndicat Allianz.
00:28:26Et c'est vrai
00:28:27que quand on voit ces images,
00:28:28quand on voit ce qui s'est passé,
00:28:29on se dit que la seule solution
00:28:30c'était soit mettre
00:28:31de la police tout le temps,
00:28:32ce qui est impossible
00:28:33de mettre de la police
00:28:34tout le temps dans la rue,
00:28:35soit fermer ce centre.
00:28:38Bonjour.
00:28:39Oui, effectivement.
00:28:40Alors, la pression a payé
00:28:41mais c'est provisoire.
00:28:42Vous l'avez bien souligné.
00:28:43Oui, la solution
00:28:43c'est de fermer ce centre.
00:28:45Alors, pour information,
00:28:46ce soir à 17h,
00:28:47il y a une réunion
00:28:47à la mairie justement
00:28:48pour étudier le sujet
00:28:50pour savoir si ce centre
00:28:51va être rouvert ou pas.
00:28:53Donc, espérons que le bon sens
00:28:54va l'emporter définitivement
00:28:56et qu'il sera fermé
00:28:57parce que les habitants
00:28:58vivent l'enfer.
00:28:59On ne leur a pas demandé
00:29:00d'ailleurs leur avis
00:29:01lorsque ce centre
00:29:01a été déménagé,
00:29:02je le rappelle,
00:29:04du 10e arrondissement
00:29:05à Rue Cléry
00:29:06dans le 2e arrondissement.
00:29:07Les habitants ont subi ça,
00:29:09la situation catastrophique,
00:29:10l'enfer,
00:29:11outre évidemment
00:29:12les stringues,
00:29:13les cambriolages,
00:29:13les rixes,
00:29:14tapages nocturnes,
00:29:15j'en passe et les meilleurs.
00:29:16Il y a aussi
00:29:16la livraison,
00:29:17le berchit qui arrive,
00:29:18évidemment,
00:29:19il y a Châtelet pas loin,
00:29:20il y a des appartements
00:29:21refuges,
00:29:22si je puis dire.
00:29:23Donc, oui,
00:29:24le bon sens doit l'emporter
00:29:24mais définitivement
00:29:25et il faut fermer.
00:29:27Là, c'est une décision politique
00:29:28parce que l'ARS impose.
00:29:31Là, à la reculée,
00:29:32pourquoi il y a un recul ?
00:29:33Parce qu'il y a aussi
00:29:33une pression forte des habitants,
00:29:35une pétition
00:29:36avec 1 500 signatures,
00:29:37des gens qui n'en peuvent plus,
00:29:38comme beaucoup de citoyens
00:29:39d'ailleurs dans notre pays
00:29:40qui ont l'omarre
00:29:41de cette gangrène,
00:29:42de cette délinquance.
00:29:43Quand j'entends dire
00:29:44qu'il y aura des passages
00:29:46plus fréquents, réguliers
00:29:47de la police municipale parisienne,
00:29:49je rappelle quand même
00:29:49que nos collègues municipaux
00:29:51parisiens ne sont pas armés
00:29:52donc ce serait quand même
00:29:53pas mal aussi
00:29:54de penser à les armés
00:29:55pour qu'ils puissent se défendre
00:29:56en cas d'attaque justement
00:29:58et puis pour protéger
00:29:59les citoyens
00:30:00dans le cadre
00:30:01du continuum de sécurité.
00:30:02Donc, la solution,
00:30:03elle est de fermer
00:30:04ce centre
00:30:05et de voir pour leur mettre
00:30:06ailleurs en lien
00:30:07avec des habitants
00:30:08dans un endroit sécurisé
00:30:09avec toutes les mesures
00:30:11de sécurisation adéquates
00:30:13et puis au préalable,
00:30:14ce serait aussi bien
00:30:15de faire un audit
00:30:15sur ce genre de centre
00:30:16pour savoir quelle est
00:30:17leur efficacité,
00:30:18si ça permet réellement
00:30:19de lutter contre les addictions
00:30:21parce qu'on n'a pas de retour,
00:30:23on ne sait pas
00:30:23ce qu'il en est de ce centre,
00:30:24quels résultats concrets
00:30:25également aussi
00:30:26ça amène en termes
00:30:27de santé publique.
00:30:29Mais Eric Henry,
00:30:30ce qui est étonnant quand même,
00:30:31c'est qu'aujourd'hui,
00:30:32vous dites qu'il faut faire ça
00:30:33en accord avec les habitants,
00:30:34mais qui a envie d'avoir ça ?
00:30:35Excusez-moi,
00:30:36quels habitants ?
00:30:37Les habitants,
00:30:37ce ne sont pas des malades,
00:30:38qui va dire
00:30:39moi j'ai envie d'avoir
00:30:40en bas de chez moi,
00:30:41j'ai envie d'avoir
00:30:41un centre comme ça
00:30:42avec les drogués
00:30:46qui vont attaquer,
00:30:48là on voit des images
00:30:49en ce moment par exemple,
00:30:50qui attaquent les gens
00:30:51dans la rue,
00:30:52qui s'attaquent entre eux,
00:30:53qui a envie d'avoir ça
00:30:54à côté de chez soi finalement ?
00:30:56Personne n'en veut
00:30:57de ces centres.
00:30:59Vous avez raison,
00:31:00personne n'en veut,
00:31:01mais quand je dis ça,
00:31:02c'est que la moindre
00:31:03des politesses,
00:31:04c'est déjà de demander
00:31:05l'avis à la population
00:31:06en cas de l'enquête publique.
00:31:08Eric Henry,
00:31:08ils savent que les gens
00:31:09diront non.
00:31:09Effectivement,
00:31:10que personne n'en veut.
00:31:11Bah oui,
00:31:12les gens diront non,
00:31:13donc ça ne sert même
00:31:14à rien de demander.
00:31:14Moi je vous donne
00:31:15la réponse tout de suite.
00:31:16Non mais c'est politique
00:31:17du forcing déjà,
00:31:18du forcing,
00:31:19sans déjà se soucier
00:31:20des habitants,
00:31:21parce qu'évidemment
00:31:21que personne n'en veut,
00:31:23qu'il faut trouver
00:31:24des endroits,
00:31:24des lieux propices
00:31:25pour soigner,
00:31:27mais également
00:31:27qu'on contrôle aussi
00:31:28ce genre de centres.
00:31:31C'est tout un ensemble,
00:31:32mais évidemment
00:31:32il faut arrêter
00:31:33de prendre les habitants
00:31:35en otage
00:31:35sur des sujets
00:31:36aussi importants
00:31:37en termes de sécurité
00:31:38et de santé publique.
00:31:39Effectivement,
00:31:40et là c'est vrai
00:31:41que j'imagine maintenant
00:31:42si la mairie décide
00:31:43de réouvrir à nouveau
00:31:45ce centre,
00:31:45puisque la fermeture
00:31:46est provisoire,
00:31:47c'est pour ça qu'on parle
00:31:47de première victoire,
00:31:48c'est pas la guerre
00:31:49qui est gagnée,
00:31:49c'est une première victoire,
00:31:51j'imagine la colère
00:31:52des habitants,
00:31:53ils vont être furieux
00:31:54les habitants.
00:31:55Bien sûr,
00:31:55et puis il y a des élus
00:31:56aussi,
00:31:57il y a des élus
00:31:57qui sont favorables
00:31:58à la réouverture,
00:31:59des élus écologistes
00:32:01pour ne pas les nommer,
00:32:02sénateurs,
00:32:03députés,
00:32:03donc ça aussi,
00:32:04c'est à prendre en compte
00:32:05parce qu'eux
00:32:06ne vivent pas dans ce quartier,
00:32:07ne voient pas ce qui se passe,
00:32:08ne le subissent pas,
00:32:10alors que beaucoup de Français
00:32:11subissent toute cette délinquance
00:32:12et encore là,
00:32:13on parle du centre de Paris,
00:32:15de Sentier,
00:32:15qui avait été préservé
00:32:17jusqu'en octobre 2024,
00:32:19pardon,
00:32:20jusqu'à l'arrivée de ce centre,
00:32:21mais la situation
00:32:22sur le territoire national,
00:32:23elle est cataclismique,
00:32:24excusez-moi l'expression,
00:32:26et nous,
00:32:26les policiers,
00:32:26les gendarmes,
00:32:27évidemment,
00:32:28j'associe mes collègues gendarmes,
00:32:30250 000 sur le territoire national,
00:32:32mais on ne peut pas guérir
00:32:32tous les maux de la société,
00:32:33on arrive au bout de chaîne,
00:32:35on nous demande tout,
00:32:36si je vous fais la liste
00:32:37de toutes les missions
00:32:38qui sont demandées,
00:32:39mais quel serait l'état
00:32:40de notre pays
00:32:41s'il n'y avait pas
00:32:42les forces de sécurité intérieure
00:32:43pour lutter âprement
00:32:45et protéger les citoyens
00:32:45et les institutions républicaines ?
00:32:47Merci beaucoup,
00:32:48merci Eric Henry
00:32:49d'avoir été avec nous,
00:32:49délégué national du syndicat
00:32:50Allianz Alexandre Toussé,
00:32:52si on vous en propose un,
00:32:53d'en installer un dans votre ville,
00:32:54vous en voulez ?
00:32:54A faire donner aux autres,
00:32:55je suis très généroniste.
00:32:57Oui, mais vous voyez,
00:32:58en fait,
00:32:58après c'est un problème.
00:33:00Parce qu'on cheminera
00:33:01sur ce dossier-là
00:33:02si on a une vision
00:33:02un peu globale,
00:33:03on voit encore eu
00:33:05des débats
00:33:05sur la loi narcotrafic,
00:33:08on voit encore des députés
00:33:09qui ont eu
00:33:09des comportements
00:33:10mais complètement délirants,
00:33:12qui ne voient pas la vague
00:33:12submerger LFI,
00:33:15mais une partie de la gauche aussi,
00:33:17qui n'a pas été très claire
00:33:19sur un certain nombre
00:33:19de dispositions de la loi,
00:33:21on a encore,
00:33:22à mon avis,
00:33:22des gros efforts à faire
00:33:23sur la question de l'apport,
00:33:24parce qu'il y a
00:33:25des relations
00:33:25avec des pays tiers
00:33:26qui importent,
00:33:27des pays qui accueillent
00:33:29des narco-trafiquants.
00:33:31Non, mais là,
00:33:31on se dit,
00:33:32il faut les soigner.
00:33:32Ils font un lieu
00:33:33pour les soigner.
00:33:33Mais personne n'en veut.
00:33:35C'est transversal.
00:33:35Vous savez,
00:33:36les prisons,
00:33:37tout le monde dit,
00:33:37il faut des prisons,
00:33:38mais personne n'en veut.
00:33:38Et la question du soin
00:33:39qui n'a jamais été traité
00:33:41en France,
00:33:41y compris avec
00:33:43des obligations de soins.
00:33:45Des obligations de soins.
00:33:46Rachida Kahout,
00:33:47vous vous dites
00:33:47qu'il y a un problème
00:33:48dans la façon
00:33:49de prendre en charge
00:33:50ces gens-là.
00:33:50Tout à fait.
00:33:51Ces centres de consommation,
00:33:52à la base,
00:33:53ont été mis en place
00:33:56pour répondre
00:33:57à une problématique sanitaire
00:33:58et pour réduire
00:33:59le risque d'overdose.
00:34:01Ça fonctionne.
00:34:02Ça fonctionne
00:34:02dans d'autres pays,
00:34:03à Vancouver,
00:34:05à Lisbonne,
00:34:06à Genève aussi.
00:34:07Ça fonctionne très bien.
00:34:08Parce qu'en fait,
00:34:09en réalité,
00:34:09on a traité
00:34:10les deux points fondamentaux.
00:34:12C'est-à-dire,
00:34:12un,
00:34:12l'accueil de ces drogués
00:34:14pour pouvoir justement
00:34:15les accompagner au mieux,
00:34:17réduire les risques liés
00:34:18aux prises de drogue.
00:34:21Mais surtout,
00:34:22et l'essentiel,
00:34:23ça a été les abords.
00:34:24On a sécurisé les abords,
00:34:25en fait,
00:34:25de ces centres de consommation.
00:34:26Parce que là,
00:34:26ils viennent,
00:34:27ils prennent la drogue
00:34:27et ils repartent
00:34:28et ils vont se droguer dans la rue.
00:34:29Donc,
00:34:29en France,
00:34:29ils sont complètement défoncés
00:34:30dans les rues.
00:34:31Est-ce que en France,
00:34:31ça fonctionne ?
00:34:33Moi,
00:34:33je suis pour la prévention
00:34:38d'encourager
00:34:39des centres de shoot
00:34:40qui développent
00:34:42de la délinquance
00:34:42tout autour
00:34:44et puis bien sûr,
00:34:44mettent en danger
00:34:45différentes populations.
00:34:47Julien Audoul,
00:34:48vous en avez dans Lyon ?
00:34:50J'en ai pas dans Lyon
00:34:51de ce type-là.
00:34:51Et vous êtes prêt
00:34:52à en accueillir ?
00:34:52Bien évidemment,
00:34:53certainement pas.
00:34:54Et moi,
00:34:54j'ai une proposition
00:34:55parce que c'est pas
00:34:56aux honnêtes gens
00:34:57et aux habitants
00:34:58des quartiers de Paris
00:34:58de payer les délires idéologiques
00:35:01d'une majorité gauchiste
00:35:02à Paris.
00:35:03Donc moi,
00:35:03je propose
00:35:03qu'on installe ce centre
00:35:05au sein même
00:35:06de l'hôtel de ville
00:35:07à Paris
00:35:08dans toutes les permanences
00:35:09écologistes
00:35:10qu'il profite
00:35:11au moins des conséquences
00:35:13de leur délire.
00:35:14Parce que très clairement,
00:35:15ces centres sont
00:35:15des incubateurs
00:35:16d'insécurité.
00:35:17Ça génère de la violence,
00:35:19ça génère des perturbations
00:35:21pour les riverains.
00:35:23Je précise
00:35:24qu'il y a quand même
00:35:24des commerces,
00:35:25je précise qu'il y a
00:35:25des familles,
00:35:26qu'il y a des enfants,
00:35:27qu'il y a des attaques
00:35:28et c'est quand même
00:35:28hallucinant
00:35:29que ces gens-là,
00:35:31gauchistes,
00:35:32socialistes,
00:35:33écologistes
00:35:34ou communistes,
00:35:35en fait,
00:35:35veulent que l'insécurité
00:35:37se développe partout.
00:35:38Ils veulent que chaque citoyen
00:35:40prenne sa part d'insécurité
00:35:41et reçoive ce fardeau
00:35:43comme un impôt.
00:35:43Vous allez payer l'impôt,
00:35:45sécurité,
00:35:46violence,
00:35:47salle de shoot,
00:35:48partout,
00:35:48où que vous soyez.
00:35:49Moi, j'aimerais
00:35:49qu'ils se l'appliquent
00:35:50à eux-mêmes
00:35:50et qu'on installe ça
00:35:51à l'hôtel de ville de Paris.
00:35:52Julien Audoul,
00:35:54vous permettez
00:35:55que je donne la parole
00:35:55à Bruno Pommard
00:35:56même s'il ne sert pas
00:35:56à grand-chose.
00:35:57Oui, oui, oui.
00:35:58C'est bon.
00:35:58Bruno, allez-y.
00:36:01Moi-même, d'ailleurs,
00:36:02je suis maire d'un petit village
00:36:03et à aucun moment
00:36:04je n'accueillerais
00:36:05où, à la limite,
00:36:06si le cadre complet
00:36:08était mis en place,
00:36:09c'est-à-dire
00:36:09une vraie sécurisation
00:36:10de sites
00:36:11avec un véritable accompagnement,
00:36:13un vrai travail.
00:36:13Le problème,
00:36:14c'est que la plupart
00:36:14de nos politiques
00:36:15qui font de la politique
00:36:16politicienne
00:36:16sur tous les sujets,
00:36:17c'est souvent ça.
00:36:18On dit,
00:36:19on accueille
00:36:19parce que c'est bien,
00:36:20c'est important
00:36:21de s'occuper de Saint-Jean-Land,
00:36:22etc.
00:36:22C'est le côté idéologique
00:36:24de la gauche bien-pensante,
00:36:26etc.
00:36:26qui nous dit,
00:36:27il faut s'en occuper de Saint-Jean-Land.
00:36:28Oui, pas de problème,
00:36:28il faut s'en occuper,
00:36:29mais il faut savoir le faire.
00:36:30Mais il faut s'en occuper
00:36:31totalement à moitié.
00:36:32Ce n'est pas juste
00:36:32leur donner des sereins propres
00:36:34et des substituts de drogue.
00:36:36Il faut les surveiller.
00:36:37Au même titre
00:36:37qu'avec la jeunesse
00:36:38dans les quartiers,
00:36:39etc.
00:36:39C'est un vrai travail humain
00:36:40à mener
00:36:40qui est considérable
00:36:41et qui est très dur à faire.
00:36:49On met des pansements
00:36:52mais on ne soigne pas la plaie.
00:36:55En tout cas,
00:36:56là, c'est une première victoire.
00:36:56On va continuer à surveiller ça.
00:36:58C'est vrai qu'on a parlé
00:36:58il y a dix jours.
00:36:59En dix jours,
00:37:00les choses ont bougé.
00:37:01Si on y a été
00:37:02pour un petit quelque chose,
00:37:04on est contents.
00:37:06Ça perdure.
00:37:07Exactement.
00:37:08On va continuer à suivre ça
00:37:09et on va voir
00:37:09puisqu'il y a une réunion ce soir
00:37:10si cette fermeture
00:37:12est maintenue ou pas.
00:37:13On en vient à un sujet
00:37:14plus politique.
00:37:15C'est LFI
00:37:15avec la colère de Bruno Rotaillot
00:37:17ce matin sur CNews.
00:37:18une colère contre LFI.
00:37:20Il faut dire qu'hier,
00:37:21le député LFI
00:37:21qui s'appelle Abdelkader Lamar
00:37:23a été plutôt violent.
00:37:24C'est le moins qu'on puisse dire
00:37:25avec Bruno Rotaillot
00:37:26à l'Assemblée nationale.
00:37:27Il a accusé de tous les mots
00:37:28et en particulier
00:37:29d'avoir une responsabilité
00:37:31après la mort d'Aboubakar Sissé
00:37:32qui est ce jeune garçon
00:37:34qui a été tué
00:37:35alors qu'il était en train
00:37:36de faire sa prière
00:37:37dans la mosquée
00:37:38dans le Gard.
00:37:39Écoutez,
00:37:40parce que c'est intéressant
00:37:40d'écouter ce qu'a dit
00:37:41le député LFI.
00:37:42On écoutera la réponse après
00:37:43mais la violence
00:37:44des mots
00:37:45et des accusations
00:37:46de ce député LFI
00:37:47contre Bruno Rotaillot
00:37:49honnêtement,
00:37:50ça mérite d'être écouté.
00:37:52À 22 ans,
00:37:53il a été victime
00:37:54d'un meurtre islamophobe
00:37:55dans l'indifférence totale
00:37:57des autorités.
00:37:58Ce meurtre
00:37:58n'est pas un accident.
00:38:00Il est l'aboutissement
00:38:01d'un climat de haine
00:38:02que vous laissez prospérer
00:38:03jour après jour.
00:38:05Monsieur le Premier ministre,
00:38:06l'islamophobie
00:38:07tue en France.
00:38:08Cette stigmatisation
00:38:11est orchestrée,
00:38:13alimentée quotidiennement
00:38:14par les plus hautes
00:38:15autorités de l'État.
00:38:16Votre ministre de l'Intérieur,
00:38:18lorsqu'il crie
00:38:18« abat le voile »
00:38:20utilise des mots
00:38:21qui poussent au crime.
00:38:23À la sidération
00:38:24de cet assassinat
00:38:25qui s'ajoute
00:38:26l'injustice
00:38:28ressentie
00:38:29par des millions
00:38:30de nos compatriotes.
00:38:32L'injustice
00:38:32d'une République silencieuse
00:38:34où la simple demande
00:38:35d'une minute de silence
00:38:36à la victime
00:38:37est décrite
00:38:37comme une instrumentalisation
00:38:39politique.
00:38:39L'injustice
00:38:40d'un gouvernement
00:38:41qui a mis
00:38:41plus de 48 heures
00:38:42à réagir.
00:38:43L'injustice
00:38:44d'un ministre
00:38:45de l'Intérieur
00:38:45qui préfère maintenir
00:38:47ses meetings
00:38:48face à l'horreur.
00:38:50Soyons clairs,
00:38:51si un tel crime
00:38:52avait été commis
00:38:53dans une église
00:38:53ou une synagogue,
00:38:54votre ministre
00:38:55aurait été sur place
00:38:56dans l'heure.
00:38:57Et il aurait eu raison
00:38:58de le faire.
00:39:00Alors pourquoi
00:39:00ce mépris ?
00:39:02Pourquoi cette différence
00:39:03de traitement ?
00:39:04La République fait-elle
00:39:05un tri entre ses enfants ?
00:39:07Monsieur le Premier ministre,
00:39:08l'islamophobie
00:39:09était une réalité
00:39:10quotidienne
00:39:11niaie par l'État
00:39:12parce que les ministres
00:39:13qui sont censés
00:39:14protéger
00:39:14les Français musulmans
00:39:15les attaquent
00:39:16quotidiennement.
00:39:18Et face à cette réalité,
00:39:20votre responsabilité
00:39:21est immense.
00:39:22Monsieur le Premier ministre,
00:39:24combien de morts
00:39:24faudra-t-il encore
00:39:25pour que vous agissiez
00:39:26contre l'islamophobie
00:39:28et les islamophobes
00:39:29en commençant
00:39:30par renvoyer
00:39:31Monsieur Rotaillot ?
00:39:32Voilà, carrément.
00:39:33Alors il faut renvoyer
00:39:34Bruno Rotaillot.
00:39:36Enfin, c'est sa conclusion.
00:39:37Bruno Rotaillot a répondu
00:39:38bien sûr à l'Assemblée
00:39:39mais il a aussi répondu
00:39:40ce matin sur CNews
00:39:41et vous allez voir,
00:39:41alors sur CNews,
00:39:42il était vraiment
00:39:42très en colère ce matin
00:39:43contre les accusations
00:39:44qui sont lancées contre lui.
00:39:46Vous vous rendez compte ?
00:39:47On a un mort.
00:39:48Abu Bakr, si c'est...
00:39:50Il priait son Dieu
00:39:51dans une mosquée
00:39:52le jour de la grande prière.
00:39:54Il se fait assassiner
00:39:55de la façon la plus barbare
00:39:56avec des dizaines
00:39:57de coups de couteau.
00:39:58Vous vous rendez compte
00:39:59de cette douleur
00:39:59et ces gens-là
00:40:00qui instrumentalisent
00:40:01et c'est moi qu'on accuse.
00:40:04Franchement,
00:40:05je suis absolument indigné,
00:40:06indigné,
00:40:07honte à ces gens-là,
00:40:09honte à ces gens-là.
00:40:09Je l'ai dit en face
00:40:10à l'Assemblée nationale
00:40:11ce que j'en pensais
00:40:13et croyez-moi,
00:40:14jamais ils ne me feront taire.
00:40:15Ils cherchent à m'intimider.
00:40:16Cette conférence de presse
00:40:17à quelques heures
00:40:18des questions d'actualité
00:40:19à l'Assemblée nationale
00:40:20n'avait d'autres objets aussi
00:40:22de m'attaquer à nouveau,
00:40:23de m'agresser
00:40:24et je tiendrai debout
00:40:25parce que derrière moi
00:40:26il y a des Français.
00:40:27Ils sont nombreux.
00:40:27Thomas Bonnet,
00:40:29bonjour,
00:40:30journaliste politique
00:40:30à CNews.
00:40:31On l'a senti vraiment,
00:40:32vraiment très en colère.
00:40:33C'était un moment très fort
00:40:34de l'interview ce matin.
00:40:35Très en colère,
00:40:36Bruno Retailleau
00:40:36contre ses attaques.
00:40:39Oui,
00:40:39Jean-Marc Commebou,
00:40:40j'ai été très marqué
00:40:40par ce passage
00:40:41de l'interview
00:40:42de Bruno Retailleau
00:40:43qui a fait part
00:40:43de sa colère.
00:40:45Je le tiendrai debout.
00:40:46Le message est quand même
00:40:47très fort de la part
00:40:48de Bruno Retailleau.
00:40:49Il faut quand même
00:40:49comprendre la cabale politique
00:40:51qui s'est exercée
00:40:52contre lui
00:40:52depuis quelques jours maintenant,
00:40:54instrumentalisée évidemment
00:40:55par la France Insoumise
00:40:56et ainsi que d'autres élus
00:40:57de gauche.
00:40:59Ils accusent quand même
00:41:00Bruno Retailleau
00:41:01finalement d'être coupable,
00:41:03d'avoir du sang sur les mains.
00:41:04J'ai entendu cette expression
00:41:05dans la boule
00:41:05de certains élus
00:41:06de ce meurtre abominable
00:41:08dans cette mosquée.
00:41:09Pourquoi ils vont dans ce sens,
00:41:11ces élus de la France Insoumise
00:41:12notamment ?
00:41:13Parce qu'ils prétendent
00:41:14que Bruno Retailleau
00:41:15aurait mis trop de temps
00:41:16à réagir.
00:41:17Alors déjà,
00:41:17c'est factuellement faux.
00:41:18Il a réagi dès le vendredi,
00:41:19quelques minutes,
00:41:20quelques heures après le drame.
00:41:22Il s'est rendu sur place
00:41:2348 heures après.
00:41:24Et on a entendu ce matin
00:41:25l'une des explications aussi
00:41:26à la difficulté
00:41:27notamment de s'être entretenue
00:41:29avec la famille.
00:41:30La situation administrative
00:41:31de la personne qui est décédée,
00:41:32qui était en situation irrégulière,
00:41:33ça a compliqué le travail
00:41:34des services du ministère
00:41:36de l'Intérieur
00:41:36pour organiser
00:41:37une éventuelle rencontre.
00:41:38Donc tout ça
00:41:39est absolument abject
00:41:40de la part
00:41:41de la France Insoumise.
00:41:43Je trouve que Bruno Retailleau
00:41:44a eu la bonne réaction
00:41:45ce matin
00:41:46en montrant sa colère.
00:41:48Il faut dire aussi
00:41:48que derrière le ministre
00:41:49de l'Intérieur,
00:41:49il y a un homme
00:41:50qui est traîné dans la boue
00:41:51depuis maintenant
00:41:52plusieurs jours,
00:41:53quoi qu'on pense
00:41:53de Bruno Retailleau.
00:41:54Cette méthode,
00:41:55elle est absolument intolérable
00:41:57et je trouve que le rappel
00:41:57à la fois hier
00:41:58dans l'hémicycle
00:41:59et ce matin
00:41:59sur notre antenne
00:42:00a été plus que salutaire
00:42:01de la part du ministre
00:42:02de l'Intérieur.
00:42:03Et puis Bruno Retailleau,
00:42:04parce qu'on lui reproche également
00:42:05de ne pas avoir reçu
00:42:05rapidement la famille,
00:42:06il a quand même expliqué
00:42:07ce qu'on ne savait pas
00:42:08et que personne n'avait dit
00:42:08jusque-là,
00:42:09c'est que ce garçon
00:42:10qui a été tué,
00:42:12et c'est une horreur absolue,
00:42:13on ne cesse de le dire,
00:42:14mais ce garçon
00:42:14était en situation irrégulière,
00:42:16donc c'était compliqué
00:42:16de retrouver sa famille.
00:42:18Ça, c'est un élément
00:42:18dont la fille n'a jamais parlé non plus
00:42:20et pourtant,
00:42:21c'est un élément important
00:42:22de savoir que c'était
00:42:23une des raisons
00:42:23qui fait que ça a été compliqué
00:42:25de retrouver sa famille.
00:42:27Oui, bien sûr,
00:42:28vous avez tout à fait raison.
00:42:29Alors attention,
00:42:29il ne s'agit pas de dire
00:42:30que ça atténue
00:42:31d'une façon ou d'une autre
00:42:32le drame absolument atroce
00:42:33qui était déroulé
00:42:34dans la mosquée,
00:42:34ça explique simplement
00:42:35les difficultés
00:42:36qu'on peut rencontrer
00:42:37les services du ministère
00:42:38de l'Intérieur
00:42:38pour organiser une rencontre
00:42:39avec la famille.
00:42:41Aujourd'hui,
00:42:41quand vous entendez
00:42:42ce député de la France Insoumise
00:42:43dire,
00:42:43parce qu'en fait,
00:42:44ce qu'il sous-entend,
00:42:45ce député,
00:42:46c'est que selon lui,
00:42:47Bruno Retailleau
00:42:48s'en moque
00:42:48de ce qui s'est passé
00:42:49dans cette mosquée.
00:42:50Donc c'est vraiment
00:42:50profondément abject,
00:42:52ignoble,
00:42:53ce discours de la France Insoumise.
00:42:55Je peux vous dire
00:42:55que Bruno Retailleau,
00:42:55il est très touché
00:42:56par l'état d'ensauvagement
00:42:57de la France.
00:42:58J'ai déjà eu l'occasion
00:42:59d'échanger avec lui
00:43:00sur ce sujet.
00:43:00Il reçoit, vous savez,
00:43:01plusieurs fois par jour
00:43:02tous les faits
00:43:03les plus dramatiques
00:43:04qui se déroulent
00:43:05dans notre pays
00:43:05et son rôle,
00:43:06c'est d'essayer
00:43:07d'endiguer ce phénomène
00:43:08de violence.
00:43:09Donc il n'y a aucun laxisme,
00:43:11aucune géométrie variable
00:43:12de la part de Bruno Retailleau.
00:43:13En revanche,
00:43:14je pense que l'accusation,
00:43:15elle pourrait à l'inverse
00:43:16être portée
00:43:17contre les élus
00:43:18de la France Insoumise
00:43:18qu'on a trouvé parfois
00:43:19très silencieux
00:43:20dans d'autres affaires
00:43:21tout autant dramatiques.
00:43:22Merci beaucoup Thomas Bonnet,
00:43:23journaliste politique
00:43:23à Seigneur Julien Audoul.
00:43:25C'est vrai que cette colère,
00:43:26on sentait qu'il était très atteint
00:43:27ce matin Bruno Retailleau
00:43:28quand même par ces accusations
00:43:29et avec raison.
00:43:30Non mais avec raison
00:43:31parce que LFI,
00:43:32la France indigne,
00:43:33s'est encore manifestée
00:43:35mais de la manière
00:43:36la plus dégoûtante.
00:43:38C'est-à-dire que
00:43:39quelques heures après
00:43:40ce drame
00:43:41qui a choqué tout le monde,
00:43:42quelles que soient
00:43:43nos croyances,
00:43:44nos convictions,
00:43:45qu'un homme se fasse massacrer
00:43:48de cette façon
00:43:48dans son lieu de culte,
00:43:51c'est une barbarie
00:43:52qui a horrifié.
00:43:53C'est une barbarie
00:43:54qui a horrifié.
00:43:55Moi j'aimerais déjà
00:43:56qu'on ait les éléments
00:43:57qui nous permettent
00:43:58de déterminer le mobile
00:43:59qu'on n'a pas encore.
00:44:00C'est-à-dire que LFI
00:44:01a surfé,
00:44:02a récupéré ce drame,
00:44:03a organisé une manifestation
00:44:04à mis des cibles
00:44:06dans le dos
00:44:06à ceux qui ne condamnaient pas
00:44:07l'islamophobie,
00:44:08etc.
00:44:09A parlé de racisme.
00:44:10Je rappelle qu'il n'y a pas
00:44:10de racisme anti-musulman.
00:44:12L'islam n'est pas une race.
00:44:13C'est de la haine anti-musulman
00:44:15caractérisée,
00:44:17c'est de la barbarie caractérisée.
00:44:19C'est le bon racisme.
00:44:19La différence,
00:44:20vous l'avez fait sur le bon racisme.
00:44:21C'est de la haine.
00:44:22Et ensuite,
00:44:23la France insoumise,
00:44:24la France insoumise.
00:44:25Les actes islamophobiques
00:44:27sont...
00:44:27Il n'y a pas d'islamophobie
00:44:28dans notre pays.
00:44:29Il n'y a pas d'islamophobie.
00:44:32L'islamophobie est autorisée
00:44:34dans notre pays.
00:44:34Je vais vous dire autorisée.
00:44:35La catophobie est autorisée.
00:44:37La judéophobie est...
00:44:38Oui, la critique des religions
00:44:39est possible.
00:44:40La critique des religions
00:44:41est autorisée.
00:44:43On a le droit...
00:44:44Attendez, attendez.
00:44:47Dans notre droit français...
00:44:48Écoutez ce qu'il dit
00:44:49parce que je crois qu'on...
00:44:50Depuis la déclaration
00:44:51des droits de l'homme
00:44:52et des citoyens,
00:44:52depuis la révolution française,
00:44:54la critique des opinions,
00:44:55même religieuses,
00:44:56est autorisée.
00:44:57La satire,
00:44:58la condamnation,
00:45:00l'humour sur les religions
00:45:01telles que l'a pratiquée
00:45:02Charlie Hebdo et d'autres
00:45:03est possible.
00:45:04On a le droit
00:45:05dans notre pays
00:45:05d'être catophobe.
00:45:06On a le droit d'être...
00:45:07C'est pas ce qu'il vous dit.
00:45:10En revanche,
00:45:11on peut bien clarifier les choses.
00:45:13Le problème,
00:45:13c'est qu'on reprend
00:45:14un concept des frères musulmans
00:45:16qui évite toute critique
00:45:17de l'islam
00:45:18et on l'amalgame
00:45:19avec la haine des croyants
00:45:21qui, elle, est illégale
00:45:22et qui doit être condamnée
00:45:23par tout.
00:45:23Alexandre Touzé,
00:45:24quel est votre regard ?
00:45:25Alors, effectivement,
00:45:26pour moi,
00:45:26l'islamophobie est un terme
00:45:27des frères musulmans
00:45:28qui mélange plusieurs choses.
00:45:29Il y a, je crois,
00:45:30la condamnation
00:45:31de tout ce qui est
00:45:32du racisme,
00:45:34de la discrimination.
00:45:36Et ça,
00:45:36c'est du droit pénal français.
00:45:37On le retrouve
00:45:38dans le droit pénal.
00:45:39Pourquoi l'islamophobie
00:45:40est un terme
00:45:41des frères musulmans
00:45:41qui essayent d'importer cela
00:45:42pour retourner
00:45:44les musulmans modérés
00:45:45de France
00:45:46contre l'État ?
00:45:47Pourquoi ?
00:45:48Parce que dans l'islamophobie,
00:45:49les frères musulmans
00:45:50mélangent la lutte
00:45:52contre la laïcité,
00:45:53le fait que la société
00:45:54serait fondamentalement
00:45:56contre les musulmans,
00:45:57que l'État serait
00:45:58contre les musulmans.
00:45:59Et quand on utilise
00:45:59le terme islamophobie,
00:46:00ce n'est pas votre cas,
00:46:01dans ce sens-là,
00:46:03c'est...
00:46:03La volonté
00:46:05des frères musulmans,
00:46:05c'est de retourner
00:46:06les musulmans modérés
00:46:07qui pratiquent tranquillement
00:46:08leur journée
00:46:09dans le pays
00:46:09contre la société.
00:46:10Donc, il faut parler
00:46:12d'actes racistes,
00:46:13d'actes anti-musulmans,
00:46:15de violences,
00:46:15etc.
00:46:16Et encore une fois,
00:46:17effectivement,
00:46:18il y a les deux aspects
00:46:18puisqu'on a quelqu'un
00:46:19qui se positionne
00:46:22comme un tueur en série
00:46:24et comme...
00:46:25Donc, on va laisser
00:46:26dérouler l'enquête.
00:46:27Il y a des gens
00:46:27qui sont spécialisés.
00:46:28Il faut qu'on comprenne
00:46:29pourquoi il a commis
00:46:30cet acte.
00:46:30Est-ce que c'est juste
00:46:31pour tuer gratuitement ?
00:46:32Ce n'est pas pour rien
00:46:33qu'il y ait une manifestation
00:46:34de LFI
00:46:35tout de suite
00:46:36utilisant le terme
00:46:37islamophobie.
00:46:39C'est une stratégie
00:46:40politique
00:46:40islamiste
00:46:41pour retourner
00:46:42les musulmans modérés
00:46:44et les plus sincères.
00:46:45Justement,
00:46:46dans cette manifestation,
00:46:47il y a une image
00:46:47qui nous a marquées.
00:46:48On va la revoir.
00:46:49C'est Jean-Luc Mélenchon
00:46:50qui était
00:46:51les larmes aux yeux.
00:46:53Voilà.
00:46:53Les larmes de carnaval.
00:46:54Voilà cette séquence
00:46:55face à une dame.
00:46:56Et je le redis
00:46:57parce qu'il ne faut pas
00:46:59se tromper sur la dame
00:46:59qu'il en fasse
00:47:00parce que je pense
00:47:00que la dame
00:47:01était très sincère
00:47:01en face
00:47:02et qu'elle parlait
00:47:03vraiment avec son cœur.
00:47:04Elle était sincère.
00:47:05Lui,
00:47:06voilà,
00:47:07chacun jugera
00:47:08mais enfin,
00:47:08on se demande
00:47:09pourquoi il a l'air
00:47:09aux yeux.
00:47:10Le début de la vidéo,
00:47:11d'ailleurs.
00:47:11Voilà.
00:47:11La question lui a été posée
00:47:13hier soir.
00:47:13Il était chez nos confrères
00:47:14de BFM.
00:47:15On lui a demandé
00:47:15s'il en faisait pas
00:47:16un peu trop
00:47:16quand il a fait
00:47:17cette séquence.
00:47:18Écoutez sa réponse.
00:47:19Je suis accusé de tout,
00:47:20quoi que je fasse.
00:47:22Si j'embrasse quelqu'un,
00:47:23c'est qu'en réalité
00:47:23je voulais le mordre.
00:47:24Si je pleure,
00:47:26c'est qu'en réalité je...
00:47:26Non.
00:47:27On parle sérieusement.
00:47:28Je suis, oui,
00:47:30bouleversé par cette situation.
00:47:32Mais comprenez,
00:47:32je suis un homme de gauche.
00:47:33Je suis né
00:47:34dans une famille chrétienne
00:47:35où on n'acceptait pas
00:47:36le racisme.
00:47:37Voilà, pas besoin d'être
00:47:38de gauche pour...
00:47:38Et je suis né au Maghreb.
00:47:41Donc ça me parle
00:47:42peut-être un peu plus
00:47:43par plus.
00:47:44Vous savez ce que c'est
00:47:44avec le temps,
00:47:45un peu émotif.
00:47:46Bon, voilà.
00:47:47Ça se passe comme ça.
00:47:47Mais ce n'est pas la première fois.
00:47:49Tout ce qui concerne
00:47:50la détresse,
00:47:52la peur.
00:47:53Cette femme m'a dit
00:47:53nous partons
00:47:54avec la peur au ventre.
00:47:55Moi je pense
00:47:56à mes milliers
00:47:57de petits compatriotes.
00:47:58Peut-être aussi
00:47:59à mes neveux et nièces.
00:48:00Qui sait ?
00:48:01Et je me dis
00:48:01non, ce pays est à vous.
00:48:04Je vous demande
00:48:04de vous en rappeler.
00:48:05N'acceptez pas
00:48:06de vous faire mettre
00:48:07sur le bord de l'assiette.
00:48:09Sinon, nous allons recommencer
00:48:10une horreur
00:48:11qui a déjà eu lieu
00:48:12une fois.
00:48:14Juste Rachida Kahout
00:48:15est furieux
00:48:16dans la tendance
00:48:17Jean-Luc Mélenchon.
00:48:17Je vais dire ce que vous avez dit.
00:48:18Désolée, tant pis
00:48:19si vous m'en voulez.
00:48:20Mais vous avez dit
00:48:20que c'est à gerber.
00:48:21Oui, c'est à gerber
00:48:22parce que, en fait,
00:48:22je vais vous dire,
00:48:24moi j'ai été très affectée
00:48:25par ce qui s'est passé
00:48:25par ce meurtre ignoble
00:48:27qui aujourd'hui, en fait,
00:48:28on réclame la justice.
00:48:30Et je compte
00:48:30sur justement
00:48:31Bruno Rotailleau
00:48:32pour mettre la lumière
00:48:33sur cet acte ignoble.
00:48:35Abou Bakar,
00:48:36si c'est,
00:48:36il a perdu la vie
00:48:37parce qu'il était
00:48:38dans un lieu de culte
00:48:39qu'il priait.
00:48:40Qu'il priait son Dieu.
00:48:41Peu importe,
00:48:41on s'en fiche.
00:48:42Il était dans sa sphère privée.
00:48:44Aujourd'hui,
00:48:44je rends hommage
00:48:45à sa famille.
00:48:46Tout mon soutien
00:48:47à toute sa famille,
00:48:48à toute cette communauté
00:48:49parce qu'il ne faut pas oublier
00:48:50aussi qu'il est Malien,
00:48:51en fait.
00:48:51Et la communauté malienne,
00:48:53ce sont les héros
00:48:53de la France.
00:48:54Pourquoi ?
00:48:54Parce qu'ils sont partout.
00:48:55Ils sont dans nos cuisines,
00:48:57dans les restaurants.
00:48:57Ils sont aussi
00:48:58sur la voie publique
00:49:00à ramasser nos poubelles.
00:49:02La communauté malienne
00:49:03est une communauté silencieuse
00:49:04et qui respecte
00:49:06fondamentalement
00:49:07les règles de la République.
00:49:08Aujourd'hui,
00:49:09quand j'entends
00:49:09justement,
00:49:10Mélenchon,
00:49:11la France insoumise
00:49:12qui a tout de suite saisi
00:49:13si vous voulez
00:49:14cet événement
00:49:16qui aujourd'hui
00:49:17ne doit pas être instrumentalisé.
00:49:19On doit demander justice.
00:49:20On doit demander
00:49:21à ce que la République
00:49:21protège
00:49:22tous ses concitoyens,
00:49:24toutes les personnes
00:49:24vivant sur son territoire
00:49:25et bien sûr
00:49:26qu'on lutte tous
00:49:27de manière
00:49:28d'une seule voie
00:49:30contre tous les actes
00:49:31anti-musulmans,
00:49:32anti-juifs,
00:49:33etc.
00:49:34Et anti-catholiques.
00:49:35On est en direct
00:49:36avec Karim Maloum,
00:49:36directeur de la publication
00:49:37de Rupture.
00:49:38Bonjour Karim,
00:49:38merci d'être en direct
00:49:39avec nous.
00:49:39Vous avez entendu
00:49:40Jean-Luc Mélenchon
00:49:41l'instant qui nous explique
00:49:41que lui,
00:49:42s'il est touché comme ça,
00:49:43c'est parce qu'il est né
00:49:44au Maghreb
00:49:45et c'est parce qu'il est de gauche.
00:49:47Alors,
00:49:48je ne vois pas
00:49:48parce qu'il faut être de gauche
00:49:49et être né au Maghreb
00:49:50pour être touché
00:49:51par un événement comme ça.
00:49:52Mais quand vous entendez ça,
00:49:53comment vous réagissez ?
00:49:55Franchement,
00:49:56au lendemain,
00:49:57d'un drame pareil,
00:49:58il était indécent
00:49:59de Poumiquet
00:50:00verser dans l'instrumentalisation
00:50:02ce malheur.
00:50:03C'est le temps du deuil
00:50:04qui existe
00:50:05de la retenue,
00:50:06du respect
00:50:07pour la mémoire
00:50:07de la victime.
00:50:08D'autres ont voulu
00:50:10tirer profit
00:50:11de cette émotion
00:50:11pour récupérer ce crime.
00:50:14Monsieur Mélenchon,
00:50:15la France Insoumise,
00:50:16Madame Tandelier
00:50:17et une partie
00:50:18des écologistes
00:50:19se sont rassemblés
00:50:21quand l'islamophobie
00:50:22a organisé
00:50:23dimanche dernier
00:50:24après ce meurtre.
00:50:26Au lieu d'être
00:50:27dans l'émotion,
00:50:29au lieu de rester
00:50:30dans la solidarité nationale,
00:50:32ils avancent
00:50:32leurs projets politiques.
00:50:34Ils utilisent ce crime
00:50:35pour nous faire avancer
00:50:37leurs projets politiques
00:50:38en nous parlant
00:50:39d'islamophobie.
00:50:40L'islamophobie,
00:50:41on a été victime,
00:50:42je sais c'est quoi,
00:50:43c'est une arnaque
00:50:44sémantique inventée
00:50:45par les islamistes
00:50:46pour nous imposer
00:50:47une censure
00:50:48qui ne devrait pas exister.
00:50:50On a le droit
00:50:51d'avoir peur
00:50:52d'une religion,
00:50:52on a le droit
00:50:53de l'exprimer.
00:50:54C'est ce qui est extraordinaire.
00:50:56Quand je suis
00:50:56dans les pays musulmans,
00:50:57en Maroc,
00:50:58en Tunisie,
00:50:59en Algérie,
00:51:00même en Turquie,
00:51:01j'arrive à critiquer
00:51:02facilement la religion musulmane.
00:51:04Il y a même des musulmans
00:51:05qui veulent la changer,
00:51:07la transformer.
00:51:08En France,
00:51:09toute critique
00:51:10contre l'islam
00:51:10devient de l'islamophobie.
00:51:12Ça veut dire,
00:51:13pour M. Mélenchon
00:51:15et ce lieutenant
00:51:17et ceux qui le suivent,
00:51:18c'est du racisme.
00:51:19Non,
00:51:19les termes islamophobie
00:51:21ne signifient pas
00:51:21le racisme.
00:51:23Ce n'est pas ça.
00:51:24Le racisme
00:51:24indéli
00:51:25à Boubaker Sessi
00:51:26a été victime
00:51:27d'un acte raciste,
00:51:29d'un acte criminel.
00:51:30Ce n'est pas la même chose.
00:51:31Ce n'est pas un acte islamophobe.
00:51:33On peut être islamophobe,
00:51:34on peut critiquer
00:51:35la religion musulmane,
00:51:36on peut avoir peur
00:51:36de toutes les religions
00:51:38s'il ne reconnaît pas
00:51:39la loi.
00:51:39Donc dire aujourd'hui,
00:51:41c'est une façon
00:51:42tout simplement
00:51:42de faire avancer
00:51:43leur agenda
00:51:44pour nous interdire
00:51:46de critiquer
00:51:47les pratiques rigoristes
00:51:48des islamistes
00:51:49qui veulent
00:51:50que toute critique
00:51:51de l'islam
00:51:51est interdite,
00:51:54toute critique du voile,
00:51:55toute critique
00:51:56des pratiques religieuses
00:51:57que les islamistes
00:51:58veulent nous imposer
00:51:59et veulent nous interdire.
00:52:00Eh bien, non.
00:52:01Ce crime
00:52:02est un acte raciste,
00:52:03pas islamophobe.
00:52:04Ceux qui parlent
00:52:04d'islamophobe,
00:52:05ce sont des escrocs,
00:52:07ce sont des arnaqueurs
00:52:08tout simplement.
00:52:09Ils veulent nous manipuler.
00:52:11Il faut que les musulmans
00:52:11sachent
00:52:12qu'on les manipule.
00:52:14Il faut que les musulmans
00:52:14sachent
00:52:15qu'on les instrumentalise.
00:52:17Il faut que les musulmans
00:52:17sachent
00:52:18qu'on les utilise,
00:52:19on les manipule,
00:52:20on les prend pour
00:52:21des adolescents
00:52:22qui ne comprennent pas.
00:52:22Non, ce n'est pas
00:52:24de l'islamophobe.
00:52:24Ce qui s'est passé
00:52:25est un acte raciste
00:52:26et toute la nation,
00:52:27du président de la République
00:52:28jusqu'aux députés,
00:52:29aux maires,
00:52:30ont tous condamné
00:52:31cet acte raciste.
00:52:32Ce n'est pas de l'islamophobe.
00:52:34Il est temps aujourd'hui
00:52:35aux musulmans
00:52:36qui m'écoutent,
00:52:37aux téléspectateurs,
00:52:38de dénoncer
00:52:39ces escrocs,
00:52:40de dénoncer
00:52:41ces manipulateurs.
00:52:42Ils ne veulent tout du mal,
00:52:43ils veulent diviser la France,
00:52:44ils veulent monter
00:52:45des Français
00:52:45contre des Français.
00:52:46Ils ont même
00:52:47leurs militants
00:52:48qui appellent
00:52:48à des comités
00:52:49d'autodéfense
00:52:50pour se poser à qui ?
00:52:51À des Français,
00:52:52à des Républicains,
00:52:53à des Laïcs,
00:52:53aux gens qui aiment ce pays.
00:52:55Ce sont des arnaqueurs.
00:52:56Il faut les dénoncer.
00:52:57Ce sont les ennemis
00:52:58de la République.
00:52:59Ce sont les ennemis
00:53:00des musulmans.
00:53:01Il n'y a pas pire inimique
00:53:02pour un musulman
00:53:02qu'un islamiste
00:53:03et celui qui utilise
00:53:04l'islamophobie
00:53:05pour leur dire
00:53:06vous êtes des victimes.
00:53:07Nous ne sommes pas des victimes.
00:53:08La République nous défend.
00:53:10Quand M. Mélenchon
00:53:11et ses lieutenants
00:53:12et ses sbires disent
00:53:13il y a l'islamophobie
00:53:15d'État,
00:53:17peut-être nous citer
00:53:17une seule loi
00:53:18dans ce beau pays
00:53:20qui caractérise le racisme.
00:53:22Aucune loi.
00:53:23Les musulmans sont protégés.
00:53:25Ils vivent leur religion.
00:53:26Ils vivent leur foi.
00:53:27Ces gens-là,
00:53:28ce sont des escrocs.
00:53:29Il faut les dénoncer.
00:53:31Cette manifestation
00:53:32qui a eu lieu
00:53:33le dimanche dernier
00:53:34est une arnaque,
00:53:35est une honte.
00:53:36C'est une insulte
00:53:37aux musulmans.
00:53:38Ils ne soutiennent pas
00:53:38les musulmans.
00:53:39Ils veulent uniquement
00:53:41nous utiliser.
00:53:42Ils veulent uniquement
00:53:43nous manipuler
00:53:44pour nous monter
00:53:46contre d'autres Français.
00:53:47Non, dans ce pays,
00:53:49il y a une seule communauté,
00:53:50c'est la communauté nationale
00:53:51qui est régée
00:53:52par les lois de la République.
00:53:54Nous aimons ce pays,
00:53:55nous le défendons.
00:53:56M. Mélenchon,
00:53:57c'est l'adversaire
00:53:58du musulman.
00:54:00Les gens qui sont manifestés
00:54:01dimanche dernier,
00:54:03qui veulent uniquement
00:54:04nous victimiser,
00:54:06nous corneriser,
00:54:07nous mettre dans un coin
00:54:07pour nous sortir
00:54:08de la République.
00:54:09Nous vivons dans la République,
00:54:11nous aimons la République.
00:54:12C'est eux
00:54:12qu'on doit combattre.
00:54:13On ne parle pas de ça, là.
00:54:15M. Mélenchon et d'autres,
00:54:17ce sont nos adversaires.
00:54:18Il faut les combattre.
00:54:19J'ai bien compris.
00:54:20Merci, Karim.
00:54:21Je vous ai laissé parler
00:54:21parce que votre discours
00:54:23est vraiment très bien.
00:54:24Moi, je note une phrase
00:54:25que vous avez prononcée
00:54:27et je ne l'avais jamais entendue,
00:54:28honnêtement, cette phrase.
00:54:29Je la trouve très forte.
00:54:30Vous dites
00:54:30« Le pire ennemi des musulmans,
00:54:32ce sont les islamistes ».
00:54:33Et je trouve ça très fort
00:54:34comme phrase
00:54:35parce que je trouve
00:54:36que tout est résumé là-dedans.
00:54:38Oui, mais oui, bien sûr.
00:54:39Mais bien sûr, il a raison.
00:54:41Les islamistes
00:54:42ont du mal aux musulmans.
00:54:45Écoutez-moi,
00:54:45ne parlez pas d'autre chose.
00:54:47Parlez de cette phrase.
00:54:48Il a crié ton Allah de merde.
00:54:50Mais on n'en sait rien.
00:54:52Oui, mais est-ce qu'il a déséquilibré ?
00:54:54C'est peut-être un malade.
00:54:56Il voulait être tueur en Syrie.
00:54:57Mais ce n'est pas de ça
00:54:58dont je parlais.
00:54:58Je vous dis,
00:54:59écoutez-moi,
00:55:01Rachida,
00:55:02écoutez,
00:55:03ce n'est pas la phrase que j'ai lise.
00:55:05C'est un acte islamophobe.
00:55:07On verra laisser l'enquête travailler.
00:55:10Si musulmans.
00:55:11Rachida, laissez l'enquête travailler.
00:55:12Je suis désolée.
00:55:13Arrêtez de parler toute seule.
00:55:14Non, non, non.
00:55:15Oui, arrêtez de parler toute seule.
00:55:17Il n'y a pas deux points de mesure.
00:55:18Il n'y a pas deux points de mesure,
00:55:19mais d'abord,
00:55:19on laisse faire l'enquête.
00:55:20On verra.
00:55:20Un juif qui avait été tué.
00:55:21On verra ce que dit l'enquête.
00:55:23Un chrétien qui avait été tué dans une église.
00:55:25Je suis désolée.
00:55:26Aujourd'hui,
00:55:27il faut dénoncer cet acte.
00:55:28C'est raciste.
00:55:29C'est raciste.
00:55:29Si c'est,
00:55:30ce Malien a perdu la vie
00:55:31parce que, justement,
00:55:33Dieu a un acte raciste.
00:55:35On n'en sert rien.
00:55:36On n'en sert rien.
00:55:37Et si c'est vrai,
00:55:38c'est la haine.
00:55:38Ça veut dire que, justement,
00:55:40il a été tué.
00:55:40Mais c'est peut-être un malade mental.
00:55:41Surtout les autres,
00:55:41vous nous dites que c'est des malades mentaux
00:55:43et qu'ils ne sont pas responsables.
00:55:44Il a été tué parce que musulmans.
00:55:45Donc, il a été tué.
00:55:47En vous,
00:55:47on n'en savait rien.
00:55:48Karim Malou,
00:55:49je suis désolée.
00:55:50On va être à la bourre encore,
00:55:50mais Karim,
00:55:51il faut que je vous laisse le répondre.
00:55:52Franchement,
00:55:53c'est un crime horrible.
00:55:54Normalement,
00:55:54madame,
00:55:55franchement...
00:55:56Monsieur Malou,
00:55:57vous êtes toujours dans l'outre.
00:55:57Non, non, non,
00:55:58ne le coupez pas.
00:55:58Ne le coupez pas.
00:56:01Vous déviez du sujet.
00:56:02Ne le coupez pas.
00:56:03À son nom,
00:56:04on n'entend personne.
00:56:04Soit c'est la pub,
00:56:05soit vous le laissez répondre.
00:56:07Laissez-le répondre.
00:56:09Mais franchement,
00:56:09madame,
00:56:10écoutez-moi,
00:56:11c'est un crime horrible.
00:56:13Certainement,
00:56:14c'est un crime raciste
00:56:15qu'il faut dire
00:56:16comme tel.
00:56:17Mais dire que c'est un acte islamophobe,
00:56:20ça veut dire même
00:56:20que vous êtes en train
00:56:21de me disqualifier.
00:56:22Je n'ai pas fini.
00:56:24Aujourd'hui,
00:56:24les musulmans
00:56:25sont instrumentalisés par qui,
00:56:27stigmatisés par qui.
00:56:27Ça n'est pas un musulman
00:56:29qui a tué,
00:56:29monsieur Sissé.
00:56:30Et par l'extrême-gauche
00:56:31et par la gauche radicale.
00:56:32Et vous,
00:56:32vous tombez dans le panneau.
00:56:34Vous ne vous rendez même pas compte.
00:56:35On mélange tout.
00:56:36Bientôt,
00:56:36on va nous sortir
00:56:37que c'est les bouddhistes
00:56:38qui sont venus.
00:56:39Non, mais attendez.
00:56:40Mais non, madame,
00:56:41c'est une personne.
00:56:43Est-ce que vous pouvez,
00:56:44vous êtes capables
00:56:45de me donner une information
00:56:46qui est derrière ce crime ?
00:56:48Vous n'avez aucune information.
00:56:50Je suis journaliste,
00:56:51j'ai enquêté.
00:56:52Attendez la tête.
00:56:52Pour l'instant,
00:56:52c'est une personne individuelle.
00:56:54C'est une personne
00:56:55qui a commis sur tout
00:56:56horrible.
00:56:56C'est un homme raciste.
00:56:57Le résultat est le même.
00:56:59Une personne a perdu la vie
00:57:01au sein d'un lieu de culte
00:57:04qui, normalement,
00:57:06est c'est un musulman.
00:57:06On va faire la pause.
00:57:07On va faire la pause.
00:57:08Merci Karim.
00:57:09Je suis désolé
00:57:09parce qu'à un moment,
00:57:10vous vous hurlez tous dessus,
00:57:11on n'entend plus rien.
00:57:12Merci Karim.
00:57:13Merci, merci, merci Karim.
00:57:15Merci, s'il vous plaît.
00:57:16Merci Karim.
00:57:17Merci Rachida.
00:57:18Voilà, on va faire une pause.
00:57:19On va se retrouver dans un instant.
00:57:21On va parler de LFI
00:57:22juste après la pause.
00:57:24Et pourquoi on va parler de LFI ?
00:57:25Alors parce qu'il y a cette histoire
00:57:25qui est totalement passée
00:57:26sous le tapis
00:57:27et moi, je vais vous alerter là-dessus.
00:57:28Mathilde Panot,
00:57:29Manon Aubry,
00:57:30elles sont en ce moment en Pologne.
00:57:31Et pourquoi elles sont en Pologne ?
00:57:32Parce qu'elles sont rentrées
00:57:33de façon illégale,
00:57:35elles ont fait rentrer
00:57:35de façon illégale en Pologne
00:57:36des produits pour avorter,
00:57:39des pilules abortives.
00:57:40Elles les ont faites rentrer illégalement
00:57:41parce que ce n'est pas autorisé.
00:57:42Elles s'en vantent
00:57:42sur les réseaux sociaux.
00:57:44Elles ont montré
00:57:44comment elles ont fait.
00:57:45Et donc, elles sont interdites.
00:57:47Normalement, ce qu'elles font là-bas,
00:57:48c'est interdit.
00:57:49Pourtant, elles le font.
00:57:49Elles s'en vantent.
00:57:50Vous verrez les images dans un instant.
00:57:51C'est assez surréaliste.
00:57:53Ce sont des élus françaises.
00:57:54Ce sont des élus françaises
00:57:56et en ce moment,
00:57:56elles sont en Pologne.
00:57:57Je ne sais pas
00:57:57si ils vont les laisser repartir,
00:57:58mais en tout cas,
00:57:59elles y sont.
00:57:59La pause.
00:58:00A tout de suite.
00:58:06Sous la menace d'une censure,
00:58:07François Bayrou a démarré ce matin
00:58:09ses consultations
00:58:10sur la proportionnelle.
00:58:12Reçue la première à Matignon,
00:58:13Marine Le Pen a réaffirmé
00:58:14qu'elle était pour.
00:58:15Chaque français doit être représenté
00:58:17à l'Assemblée nationale,
00:58:18a-t-elle déclaré.
00:58:19La patronne des députés,
00:58:21Eren, souhaite que cette décision
00:58:22soit prise avant l'été.
00:58:24Dans l'enquête sur le meurtre
00:58:25d'Aboubakar Sissé,
00:58:27le suspect doit être présenté
00:58:28ce mercredi à un juge italien
00:58:30en vue d'une remise à la France.
00:58:31Cette audience permettra
00:58:32notamment de vérifier
00:58:33que tous les papiers sont en règle
00:58:34et de demander au suspect
00:58:36s'il accepte d'être remis
00:58:37aux autorités françaises.
00:58:39Son avocat avait indiqué
00:58:40la veille que son client
00:58:41ne s'y opposerait pas.
00:58:43Enfin, à Biarritz,
00:58:44la rue de la Négresse,
00:58:45bientôt rebaptisée
00:58:46rue de l'Allégresse.
00:58:47Un nouveau nom choisi
00:58:49parmi d'autres
00:58:49pendant la consultation citoyenne
00:58:51lancée le 18 avril dernier.
00:58:53La rue de l'Allégresse
00:58:54a recueilli 50% des suffrages.
00:58:56Elle sera officiellement renommée
00:58:58le 6 mai prochain.
00:58:5911h37 sur CNews.
00:59:04Merci d'être en direct avec nous.
00:59:05On va continuer à parler de LFI
00:59:06mais je voulais vous parler
00:59:07de cette affaire.
00:59:07Moi, je suis assez surpris
00:59:08qu'absolument personne n'en parle.
00:59:09Moi, j'ai vu ça hier
00:59:10sur les réseaux sociaux
00:59:12parce que je vais avouer
00:59:12que je suis abonné
00:59:14à l'Instagram de Mathilde Panot
00:59:15et de Manon Aubry.
00:59:16Et donc, je suis tombé là-dessus.
00:59:18C'est un plaisir.
00:59:19C'est mon coming out.
00:59:20Je suis tombé là-dessus
00:59:25et je me suis dit
00:59:26mais c'est sidérant.
00:59:27Ces deux députés insoumises
00:59:28ont en effet décidé
00:59:29de se mettre hors la loi
00:59:30et de défier la Pologne
00:59:32puisqu'en solidarité,
00:59:33alors c'est ce qu'elles expliquent,
00:59:34avec la lutte des femmes polonaises
00:59:36pour défendre le droit à avorter,
00:59:37elles ont décidé d'enfreindre
00:59:38de façon délibérée
00:59:39la loi polonaise
00:59:40en amenant de façon illégale
00:59:42des pilules abortives
00:59:43alors que,
00:59:44sauf cas exceptionnel,
00:59:45en Pologne,
00:59:46l'avortement n'est pas autorisé.
00:59:47Manon Aubry et Mathilde Panot
00:59:49ont donc caché dans leur bagage
00:59:51des dizaines de pilules abortives
00:59:53pour les faire entrer illégalement
00:59:54dans le pays.
00:59:55Elles s'en vantent
00:59:56sur les réseaux sociaux
00:59:57et depuis hier soir,
00:59:59donc elles s'en vantent,
00:59:59il y a cette vidéo
01:00:00que vous allez voir
01:00:02où elles expliquent
01:00:03comment elles font.
01:00:04C'est-à-dire,
01:00:04elles enlèvent les boîtes,
01:00:05elles vont jeter les boîtes
01:00:06des médicaments
01:00:07et puis elles cachent tout ça
01:00:08dans leur bagage
01:00:08et puis elles rentrent
01:00:09de façon illégale.
01:00:10C'est du trafic,
01:00:11c'est sûr.
01:00:11Mais en plus,
01:00:12c'est une insulte
01:00:12pour la Pologne.
01:00:13La Pologne,
01:00:13il y a un gouvernement.
01:00:14On n'est pas dans une dictature
01:00:15en Pologne.
01:00:16C'est un dépris culturel.
01:00:18Quand on est dans une dictature,
01:00:19on a envie d'aider les gens là-bas,
01:00:21mais on est dans une république.
01:00:23L'Union européenne.
01:00:23C'est l'Union européenne,
01:00:24c'est une république,
01:00:25ils ont le droit
01:00:26d'avoir les règles qu'ils veulent.
01:00:27Il y a des gens
01:00:27qui élisent les députés,
01:00:29même si on n'est pas d'accord
01:00:30et même si on a envie
01:00:31de se battre avec les mots contre,
01:00:32mais on n'a pas le droit
01:00:33de faire ce qu'elles font.
01:00:34Excusez-moi,
01:00:34c'est en tout cas
01:00:35ce que je pense.
01:00:36Alors regardez justement
01:00:36des extraits de ces vidéos
01:00:38qu'elles mettent en ligne.
01:00:39Je suis avec Mathilde.
01:00:41Salut.
01:00:42Et Mathilde,
01:00:42qu'est-ce qu'on a là ?
01:00:43Donc là,
01:00:44on a les boîtes de médicaments.
01:00:46Ouais.
01:00:46Donc on a à la fois
01:00:47des piles et l'abortive
01:00:49et puis aussi
01:00:51des contraceptions d'urgence.
01:00:53Donc on les a découpées
01:00:54pour que ça prenne place.
01:00:55Il y a eu un petit atelier
01:00:56de découpage nocturne.
01:00:57Facile à...
01:00:58Ça c'est par exemple
01:00:59des contraceptions d'urgence.
01:01:02Ici, on a...
01:01:03Alors, ici le Mifepriston,
01:01:07c'est la pilule abortive
01:01:09qui arrête la grossesse.
01:01:10Et puis ensuite,
01:01:12celle qui permet d'expulser
01:01:14tout ce qu'il y a au chorus.
01:01:16Ici, hop.
01:01:19Le crime en toute discrétion.
01:01:20Là, on va aller jeter
01:01:22les boîtes de pilules
01:01:24à la poubelle
01:01:25avant de passer la frontière.
01:01:27Et on a caché les pilules
01:01:28dans nos petites valises.
01:01:30À toutes.
01:01:31On a passé la frontière
01:01:34avec les pilules.
01:01:36Mathilde est en train
01:01:37de nous conduire
01:01:38comme un pilote.
01:01:40Et donc,
01:01:41on va bien arriver à Varsovie
01:01:42avec les pilules abortives
01:01:43et les contraceptions d'urgence.
01:01:45Trop bien.
01:01:46Et pas de contrôle
01:01:47à la frontière.
01:01:48Comme quoi,
01:01:49on peut passer librement
01:01:50la frontière,
01:01:51mais il y a des pays
01:01:52dans lesquels on a le droit
01:01:52d'avorter en Europe
01:01:53et il y a des pays
01:01:54dans lesquels on n'a pas le droit.
01:01:55Mais grâce à ces pilules,
01:01:56il y a des centaines de femmes
01:01:57qui ont le droit.
01:01:58Voilà.
01:01:58Et après, je le redis moi,
01:01:59quelle que soit sa position
01:02:00sur l'avortement ?
01:02:01Ce n'est pas le débat ici.
01:02:02Le débat n'est pas sur l'avortement
01:02:03et sur le respect des règles
01:02:04dans un pays
01:02:05qui est la Pologne,
01:02:06qui est un pays
01:02:07qui fait partie de l'Europe,
01:02:08qui a des règles.
01:02:09Et on a deux députés français,
01:02:11une eurodéputée
01:02:11et une députée,
01:02:12deux élus françaises,
01:02:13en tout cas,
01:02:14qui décident
01:02:15d'enfreindre délibérément
01:02:16ces lois.
01:02:16Alexandre Toussé,
01:02:17votre regard là-dessus,
01:02:17vous avez l'air
01:02:18un peu moins en colère
01:02:19que moi.
01:02:19Alors, écoutez,
01:02:20pour une fois,
01:02:21dans ma vie,
01:02:22c'est peut-être la seule fois
01:02:23où je ne vais pas défendre
01:02:24les députés LFI.
01:02:26Bon, on peut juger
01:02:27sur la forme
01:02:28qui est un peu oui-oui,
01:02:29un peu comme,
01:02:30un peu bêta,
01:02:31voilà, on peut juger.
01:02:32Après, moi,
01:02:33je veux dire,
01:02:33tout ce qui peut lutter
01:02:34contre les gouvernements
01:02:35qui oppressent
01:02:36et qui veulent...
01:02:36Mais c'est un gouvernement élu ?
01:02:38Oui, enfin, on...
01:02:39Excusez-moi,
01:02:39c'est un gouvernement élu en polonais.
01:02:40Non, non, mais peut-être...
01:02:41Démocratie.
01:02:42Mais vous savez,
01:02:42maîtriser le corps des femmes,
01:02:44leur interdire...
01:02:45Oui, mais Alexandre,
01:02:46c'est des députés.
01:02:46Non, mais moi,
01:02:47je ne peux pas l'accepter.
01:02:48Et je comprends.
01:02:50C'est pour ça que j'ai dit
01:02:51ces deux débats différents.
01:02:52Le débat,
01:02:53il passe sur l'avortement,
01:02:53le débat,
01:02:54il passe sur les respects
01:02:55d'un État,
01:02:55c'est la Pologne,
01:02:56qui est un État républicain,
01:02:57qui a élu un gouvernement.
01:02:59L'histoire,
01:02:59la dépanisation
01:03:00de l'avortement en France,
01:03:03c'est d'abord
01:03:03des faits comme ça.
01:03:06C'est des femmes
01:03:06qui ont commis
01:03:08des illégalités.
01:03:09On est un peu doux, Alexandre.
01:03:10C'est des femmes
01:03:10qui ont commis des effets
01:03:11pour changer la loi.
01:03:13Alexandre,
01:03:14on ne peut pas se permettre.
01:03:15Je trouve que ces pays
01:03:18machistes
01:03:18qui veulent gouverner
01:03:20le corps des femmes,
01:03:21ce n'est pas mon truc.
01:03:22Sur la forme,
01:03:23on peut dire des choses.
01:03:25C'est pas votre truc
01:03:26qu'on peut être en désaccord
01:03:26avec la politique
01:03:27dans un pays,
01:03:27ça n'a rien à voir.
01:03:28Bruno Fomart.
01:03:29Dans le pays manifesté
01:03:31à la limite,
01:03:31et je suis tout à fait
01:03:32d'accord avec vous,
01:03:33je ne vois pas de problème,
01:03:34mais importer des produits,
01:03:36des médicaments,
01:03:37qui peuvent être dangereux,
01:03:39là, c'est autre chose.
01:03:40Quel manifeste ?
01:03:41Je l'entends.
01:03:42Je veux bien l'entendre.
01:03:42Les médecins
01:03:43qui ont pratiqué
01:03:43illégalement l'avant.
01:03:44C'était pas...
01:03:45C'est autre chose.
01:03:47Nous, on est députés français,
01:03:48on écoute tout ça,
01:03:49OK.
01:03:49Mais qu'elles amènent
01:03:50et qu'elles passent
01:03:51des produits,
01:03:52des médicaments.
01:03:53Donc, c'est dangereux,
01:03:53un médicament.
01:03:54En plus.
01:03:55On a touché le fond.
01:03:57Amora Sudakaout,
01:03:58puisque vous êtes
01:03:58la seule femme en plus ici,
01:03:59donc c'est intéressant
01:03:59d'avoir votre regard là-dessus.
01:04:01Oui, c'est un geste
01:04:02militant transnational,
01:04:04mais ce qui me dérange,
01:04:05c'est que ça touche
01:04:05à la souveraineté
01:04:06d'un pays.
01:04:08Ça touche aussi
01:04:09à un mépris culturel.
01:04:11Et en même temps,
01:04:12la réelle question
01:04:14à se poser,
01:04:15qu'est-ce qu'on fait
01:04:15au niveau européen
01:04:16pour uniformiser justement
01:04:17ce droit relatif
01:04:21aux femmes
01:04:22à disposer
01:04:23de leur propre corps.
01:04:24Ce pourquoi
01:04:25nous nous bagarrons
01:04:26chaque jour en France.
01:04:27Et c'est une grande fierté
01:04:28pour nous d'avoir inscrit
01:04:29l'IVG
01:04:30dans la Constitution.
01:04:32Donc, la vraie question
01:04:33à se poser,
01:04:35c'est
01:04:35qu'est-ce qu'on fait
01:04:36au niveau européen
01:04:36concernant ce point
01:04:38de l'avortement ?
01:04:38C'est encore une fois
01:04:39parce que vous êtes
01:04:39sur l'avortement.
01:04:40Moi, il y a une vraie question
01:04:41que je me pose aussi,
01:04:41c'est la responsabilité
01:04:42de ces gens de LFI
01:04:43quand même
01:04:44qui foutent la pagaille
01:04:45en France
01:04:45et qui là se disent
01:04:46on va aller mettre
01:04:47aussi la pagaille
01:04:48en Pologne.
01:04:49C'est quand même des élus,
01:04:50c'est-à-dire
01:04:50c'est une représentation
01:04:51de l'État,
01:04:52c'est de l'ingérence
01:04:53quand même
01:04:53dans ce pays
01:04:54qui encore une fois
01:04:55a élu démocratiquement
01:04:56un gouvernement.
01:04:57Un gouvernement,
01:04:58s'ils l'ont élu,
01:04:59ça veut dire
01:04:59qu'ils sont d'accord
01:04:59avec les thèses
01:05:00qui sont défendues
01:05:01par ce gouvernement
01:05:01même si nous
01:05:02on ne l'est pas,
01:05:03c'est autre chose.
01:05:04Mais enfin,
01:05:05il faut respecter...
01:05:06Permettez-moi juste
01:05:07de faire un écart.
01:05:08Bruno et Julien.
01:05:09Julien Doule.
01:05:09Juste un écart,
01:05:10on ferait mieux
01:05:11de s'occuper en France
01:05:12de la prostitution
01:05:13au bois de Vincennes.
01:05:14Tout ce qui se passe,
01:05:15j'habite pas loin.
01:05:16En priorité,
01:05:17ce sont des femmes,
01:05:18parce que là,
01:05:18ça touche les femmes,
01:05:19c'est pour ça que je dis ça,
01:05:20que de voir ce comportement
01:05:23de députés élus
01:05:24de la République,
01:05:25européens ou nationaux,
01:05:26qui vont apporter
01:05:27des produits...
01:05:28Non mais c'est...
01:05:29On croit arriver.
01:05:29Alors Julien Doule
01:05:30parce qu'il s'est pas exclué
01:05:31sur le sujet.
01:05:31Ces députés ont un comportement
01:05:33de délinquante,
01:05:34déjà.
01:05:35Elles violent la souveraineté
01:05:37de la nation polonaise,
01:05:38qu'on soit d'accord
01:05:39ou pas d'accord.
01:05:40La Pologne est un pays ami,
01:05:42c'est un partenaire
01:05:43de l'Union Européenne,
01:05:44c'est une démocratie.
01:05:45Voilà.
01:05:45Et il est juste
01:05:46que dans l'Union Européenne,
01:05:47les pays puissent
01:05:48s'administrer eux-mêmes.
01:05:50Encore une fois,
01:05:51c'est les Polonaises
01:05:52et les Polonais
01:05:53qui déterminent
01:05:54leurs élus et leurs lois.
01:05:55Moi, je m'interroge quand même
01:05:56parce que ces féministes
01:05:57en carton
01:05:58sont toujours dirigés
01:05:59contre les pays occidentaux.
01:06:01C'est la Pologne,
01:06:01c'est la Hongrie,
01:06:02c'est les Etats-Unis
01:06:03avec l'IVG.
01:06:04Jamais,
01:06:05jamais ils ne viendraient
01:06:06dans un pays
01:06:06arabo-musulman
01:06:08pour dicter sa conduite
01:06:09donc à ces régimes-là.
01:06:12Jamais,
01:06:12jamais Mathilde Panot
01:06:14et Manon Aubry
01:06:15n'iraient dans un quartier
01:06:16islamisé de France
01:06:18proposer des pilules,
01:06:19lutter contre l'excision.
01:06:21Je rappelle que
01:06:21dans notre pays,
01:06:22en France,
01:06:23il y a 125 000 femmes
01:06:24qui sont victimes
01:06:25d'excision.
01:06:26Une pratique totalement
01:06:27barbare,
01:06:27mutilation génitale.
01:06:29On ne voit jamais
01:06:30Mathilde Panot
01:06:30aller dans les cités
01:06:31islamisées,
01:06:32donner des leçons,
01:06:33notamment sur les mariages
01:06:35forcés.
01:06:35On aimerait bien
01:06:36les voir un petit peu
01:06:37défendre les droits
01:06:38et libertés des femmes
01:06:39en France.
01:06:39Non,
01:06:40c'est beaucoup plus facile
01:06:41et confortable
01:06:42d'aller donner des leçons
01:06:43de faire des opérations
01:06:44de communication
01:06:44grotesques,
01:06:46indécentes.
01:06:46Et effectivement,
01:06:47il y a un risque
01:06:48pour la santé
01:06:48puisque c'est totalement
01:06:49sans encadrement médical.
01:06:51Ah oui,
01:06:51ils donnent ça
01:06:52dans un centre.
01:06:53Oui,
01:06:53c'est grotesque.
01:06:54Je trouvais que c'était
01:06:55intéressant quand même
01:06:56de parler de ça
01:06:56parce que c'est une ingérence
01:06:57quand même,
01:06:58même si on n'est pas d'accord
01:06:59et c'est l'intérêt de cette émission
01:07:00c'est qu'il y a des avis
01:07:01très différents.
01:07:02Même si on n'est pas d'accord
01:07:03puisqu'on a maintenant
01:07:04Alexandre Pouzet
01:07:04qui défend à la fille.
01:07:05On aura tout vu
01:07:05dans cette émission.
01:07:07Une fois dans ma vie.
01:07:08Exactement.
01:07:09C'est pas comme vocablement.
01:07:12J'ai un petit cadeau
01:07:13pour vous Julien O'Doul
01:07:14pour finir quand même.
01:07:15C'est Bruno Rotaillot
01:07:15ce matin
01:07:16qui a parlé de Jordan Bardella
01:07:17et il a expliqué
01:07:18que Jordan Bardella
01:07:22parlait,
01:07:24parlait,
01:07:24parlait,
01:07:25mais lui agissait.
01:07:27Et donc vous allez répondre
01:07:28dans un instant
01:07:28mais je vous propose
01:07:29d'écouter Bruno Rotaillot.
01:07:31Monsieur Bardella
01:07:32il parle
01:07:32mais moi j'agis.
01:07:33Voilà.
01:07:33Et on a déjà
01:07:34un certain nombre
01:07:35Alors que lui vous reproche
01:07:35de parler.
01:07:36Mais écoutez
01:07:36on a un certain nombre
01:07:37de résultats.
01:07:39Les expulsions ministérielles,
01:07:40les expulsions préfectorales
01:07:42ont augmenté
01:07:43depuis que je suis là
01:07:43de 152%.
01:07:45Les saisies de drogue
01:07:46de plus de 200%.
01:07:48On a diminué
01:07:49les régularisations
01:07:50de 20%.
01:07:51Etc.
01:07:52Alors je sais
01:07:53c'est pas facile
01:07:54vous savez
01:07:54quand je suis entré
01:07:55dans ce gouvernement
01:07:56j'ai hésité.
01:07:57Si on m'avait dit
01:07:58un jour
01:07:58que je serais
01:07:58dans un gouvernement
01:07:59Vous avez hésité ?
01:08:00Bien sûr
01:08:01puisque
01:08:01on n'avait
01:08:03pas la majorité
01:08:03on n'a pas gagné
01:08:04les élections législatives
01:08:05mais simplement
01:08:07je suis rentré
01:08:07au gouvernement
01:08:08je savais que
01:08:09le problème
01:08:10est que nous n'avons pas
01:08:11la majorité
01:08:11il n'y a pas de majorité
01:08:13même d'ailleurs
01:08:13à l'Assemblée nationale
01:08:15donc les conditions
01:08:16sont très difficiles
01:08:17politiquement
01:08:17mais si on a accepté
01:08:19cette tâche là
01:08:19c'est qu'on aime la France
01:08:21moi j'aime mon pays
01:08:21et je ne voulais pas
01:08:22qu'Emmanuel Macron
01:08:23donne les clés de la France
01:08:25à la gauche
01:08:26Mélenchonisé
01:08:26parce que si la droite française
01:08:28avait dit non
01:08:28quel était le choix
01:08:30du président de la République
01:08:31c'était de se tourner
01:08:32vers M. Mélenchon
01:08:33Gélien Audou
01:08:34vous l'avez compris
01:08:35Jordan Bardella parle
01:08:36alors que Bruno Retailleau agit
01:08:38C'est un gag
01:08:39ce Bruno Retailleau
01:08:40en fait
01:08:40c'est pas Jordan Bardella
01:08:41qui est au ministère
01:08:42de l'Intérieur
01:08:43c'est pas Jordan Bardella
01:08:44encore
01:08:45qui est au pouvoir
01:08:46donc que
01:08:46le principal opposant
01:08:48parle
01:08:48formule des propositions
01:08:50condamne le bilan
01:08:51de son gouvernement
01:08:52c'est tout à fait normal
01:08:52en revanche
01:08:53il donne des résultats
01:08:54en même temps
01:08:54il vous dit qu'il y a de l'action
01:08:55parce que vous
01:08:56c'est vrai qu'en général
01:08:57quand on a quelqu'un
01:08:57du Rennes sur le plateau
01:08:59il nous dit
01:08:59ah oui mais Bruno Retailleau
01:09:00c'est Jordan Bardella
01:09:00là il a donné quelques chiffres
01:09:02il a annoncé hier
01:09:03sous la pression
01:09:04du Rassemblement national
01:09:05depuis plusieurs mois
01:09:06je l'avais interrogé
01:09:07en octobre 2024
01:09:09pour la dissolution
01:09:10du groupuscule
01:09:11violent islamiste
01:09:12Urgence Palestine
01:09:13et du groupuscule
01:09:14d'ultra-gauche
01:09:15la Jeune Garde
01:09:16il vient d'annoncer
01:09:17et c'est pas encore fait
01:09:18donc que les procédures
01:09:20étaient engagées
01:09:21pour la dissolution
01:09:21de ces deux groupuscules
01:09:23enfin mais sur le reste
01:09:24sur l'interdiction du voile
01:09:26dans les compétitions sportives
01:09:27pour l'instant
01:09:27il n'y a toujours rien
01:09:28sur le référendum
01:09:30sur l'immigration
01:09:30il n'y a toujours rien
01:09:31sur l'expulsion
01:09:33des OQTF
01:09:33notamment avec les dictates
01:09:35de l'Algérie
01:09:35il n'y a toujours rien
01:09:36donc monsieur Retailleau
01:09:37est toujours le ministre
01:09:38de la parole
01:09:39c'est pas le ministre de la parole
01:09:40mais il vous a donné
01:09:40les résultats
01:09:41vous l'avez entendu
01:09:42au début de l'interview
01:09:42il vous donne quelques résultats
01:09:43de ce qu'il a fait
01:09:44on est dans une société
01:09:45qui est de plus en plus
01:09:46ensauvagée
01:09:47on a trois homicides par jour
01:09:48on a mille coups et blessures
01:09:49par jour
01:09:50vous n'allez pas dire
01:09:51que c'est la faute
01:09:51de Bruno Retailleau aussi
01:09:52vous n'allez pas jouer à la fille
01:09:53non plus
01:09:53c'est lui qui a accepté
01:09:54d'entrer dans ce gouvernement
01:09:56qui est le gouvernement
01:09:57de l'impuissance
01:09:57Bruno Pommard
01:09:58une question
01:09:59je vais renvoyer l'ascenseur
01:10:00à Julien Retailleau
01:10:01une question
01:10:01les OQTF
01:10:03si vous étiez au gouvernement
01:10:04vous ministère intérieur
01:10:05et Jordan Bardella
01:10:06président de la République
01:10:06qu'est-ce que vous feriez
01:10:07concrètement ?
01:10:08concrètement
01:10:09ce serait un rapport de force
01:10:10avec l'Algérie
01:10:11plus de visa
01:10:12zéro visa
01:10:13on l'a déjà fait
01:10:14avec le Maroc
01:10:14il n'y a jamais eu
01:10:15c'est pour qu'on a diminué
01:10:17un petit peu
01:10:18zéro visa
01:10:19zéro centime
01:10:20plus d'aide au développement
01:10:21contrôle des transferts financiers
01:10:24et on met un terme
01:10:25à la repentance mémorielle
01:10:27qui est indiquée
01:10:28Alexandre Touzé
01:10:28attendez
01:10:29c'est moi qui parle
01:10:30c'est pas vous
01:10:31c'est pas vous qui parlez
01:10:32Rachida
01:10:32c'est pas vous qui parlez
01:10:33c'est moi
01:10:33Alexandre Touzé
01:10:37est-ce qu'il agit
01:10:38Bruno Retailleau ?
01:10:39vous savez moi je suis un maire
01:10:40donc je préfère
01:10:41agir et avancer
01:10:42et avoir quelques résultats
01:10:43que rester sur mon fauteuil
01:10:44et commenter
01:10:45mais c'est deux attitudes possibles
01:10:47et je ne critique pas
01:10:47l'opposition est fait pour
01:10:48l'opposition
01:10:49c'est pas un sujet
01:10:51mais il y avait deux choix
01:10:52et il l'explique très bien
01:10:53il y avait le choix de dire
01:10:54voilà je reste de mon côté
01:10:55et puis j'ai un discours politique
01:10:57philosophique
01:10:58pur
01:10:58qui est sympathique
01:10:59qui passe bien
01:11:00on fait la punchline
01:11:01soit je mets la main dans le combouis
01:11:02comme tous les locaux font
01:11:04et on essaye d'avancer
01:11:05effectivement
01:11:06il ne va pas réduire
01:11:07tous les problèmes
01:11:08qui existent depuis 30 ans
01:11:08dans la France
01:11:09avec une majorité
01:11:10complètement diverse
01:11:11allez merci à tous
01:11:12d'avoir été avec nous
01:11:13on se retrouve demain
01:11:14on sera le premier mai
01:11:15mais on sera là
01:11:15parce qu'il va y avoir
01:11:16des manifs
01:11:16et c'est important
01:11:17d'être là
01:11:17pour les couvrir
01:11:19merci pour vos commentaires
01:11:20passionnants
01:11:20à demain
01:11:23et d'ici là
01:11:24soyez prudents
01:11:24merci à tous
01:11:25merci à tous
01:11:26merci à tous
01:11:26merci à tous
01:11:26merci à tous
01:11:27pour les trois
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