Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive
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00:00:00Mercredi 16 avril 2025, Morandine Live, numéro 1638 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une après les attaques des prisons, ils narguent les autorités et surtout les attaques se poursuivent
00:00:18puisque 7-8, des véhicules ont été brûlés sur le parking de la prison de Tarascon.
00:00:23Vous voyez les images en ce moment.
00:00:24De plus, le hall d'entrée d'un immeuble dans lequel vient un agent pénitentiaire à mots a lui aussi été incendié.
00:00:31Les auteurs des attaques contre les prisons menacent les agents pénitentiaires leur demandant de démissionner
00:00:37pour, je cite, rester en vie et en diffusant des vidéos que vous voyez également,
00:00:42des vidéos de leurs actes sur les réseaux sociaux.
00:00:45Vous découvrez ces images qui ont été mises en ligne dans la nuit.
00:00:48A chaque fois, ils ne sont pas nombreux, un ou deux a priori attaquaient les prisons
00:00:52mais cela s'est produit quasiment au même moment dans plusieurs villes de France.
00:00:57Il y a donc une coordination de ces actions.
00:01:00Une dizaine de prisons ont été attaquées depuis ce week-end,
00:01:02des voitures de surveillants incendiés et même des tirs à l'arme de guerre contre un des établissements à Toulon.
00:01:08Un établissement dans lequel s'est rendu hier après-midi le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
00:01:14Mais les syndicats, eux, restent circonspects.
00:01:17Beaucoup de paroles, beaucoup de promesses.
00:01:19Il entend les cris de la pénitentiaire, il entend aussi la souffrance et la peur qu'on ressentait des agents
00:01:23qui se sont fait tirer dessus.
00:01:24Voilà, il y a une balle qui a quand même traversé une vitre.
00:01:27Ça aurait pu être la vie d'un agent qui aurait été prise hier soir.
00:01:30Donc voilà, il entend tout ça.
00:01:32Maintenant, c'est que des promesses, de belles paroles.
00:01:34Est-ce que du coup, des choses concrètes vont être faites dans l'avenir ?
00:01:36On l'espère.
00:01:37Voilà, page spéciale dès le début de Morandini Live avec nos reportages,
00:01:41nos experts et nos invités pour tenter de comprendre ce qui se passe
00:01:44et qui s'en prend à nos prisons.
00:01:45Pour avoir proféré des menaces de mort contre des opposants au régime algérien
00:01:49sur les réseaux sociaux, l'influenceuse franco-algérienne Sofia Benleman
00:01:53a été condamnée hier à Lyon à neuf mois de prison avec sursis.
00:01:57Le tribunal correctionnel de Lyon a également ordonné la suspension
00:02:00pendant six mois de ses accès aux réseaux sociaux.
00:02:03Mais vous allez voir, ce qui choque, ce sont les propos qu'elle a tenus
00:02:06dès sa sortie de la salle d'audience.
00:02:08car elle était très agitée, très agressive et elle a lancé des propos anti-français,
00:02:13parfois même à la limite de l'antisémitisme, puisqu'elle a expliqué
00:02:17que ceux qui soutenaient les juifs le faisaient pour de l'argent.
00:02:20Voilà, cette sur-alise qui intervient au moment précis où elle a été condamnée,
00:02:49on va y revenir également dans ces émissions.
00:02:51Et ces incidents interviennent au moment où la tension est de plus en plus forte
00:02:55entre la France et l'Algérie, puisqu'hier, vous le savez, Emmanuel Macron a annoncé
00:02:58que 12 agents algériens allaient être expulsés de France
00:03:01en réponse à l'expulsion des 12 agents français d'Algérie.
00:03:05Un moment d'accalmie qui aura été de courte durée.
00:03:10Dix jours après la visite à Alger du ministre des Affaires étrangères,
00:03:13les relations entre la France et l'Algérie se sont à nouveau dégradées.
00:03:16Les autorités algériennes ont fait le choix de l'escalade.
00:03:19Et donc, nous répliquons avec fermeté, comme nous l'avions annoncé.
00:03:23Avec fermeté, avec la plus stricte réciprocité,
00:03:2612 fonctionnaires français de notre ambassade Aégé ont été expulsés.
00:03:30Nous expulsons 12 agents algériens de leur réseau diplomatique et consulaire.
00:03:34De son côté, l'Algérie défend sa position,
00:03:37affirmant qu'il s'agit d'une décision souveraine,
00:03:40tout en accusant le ministre français de l'Intérieur
00:03:42d'être responsable de ce regain de tension.
00:03:44Je suis ciblé et je crois que c'est assez inédit
00:03:47qu'un régime étranger cible un ministre.
00:03:50Je veux redire au régime algérien
00:03:51qu'en France, ce n'est pas le ministre de l'Intérieur
00:03:53qui décide de l'arrestation de tel ou tel.
00:03:56C'est la justice et je ne commande pas la justice.
00:03:59La France est souveraine,
00:04:00c'est une nation qui est fière
00:04:01et sur notre sol, il n'est pas question
00:04:03de tolérer ce type de menée
00:04:04de la part de services étrangers.
00:04:06Malgré ces échanges tendus,
00:04:08la présidence française indique
00:04:09qu'il est dans l'intérêt des deux nations
00:04:11de reprendre le dialogue
00:04:12et exhorte Alger à faire preuve de responsabilité.
00:04:16Et puis, je voulais vous parler ce matin
00:04:17de la chanteuse Camélia Jordana.
00:04:19Camélia Jordana révèle que depuis le 7 octobre,
00:04:22elle boycotte toutes les entreprises
00:04:24qui sont supposées soutenir Israël.
00:04:26Elle boycotte McDonald's, par exemple,
00:04:28ou encore Coca-Cola.
00:04:29McDonald's qui a été ciblée
00:04:31après que la franchise israélienne
00:04:32a distribué des repas gratuits
00:04:34au soldat israélien.
00:04:35Quant à Coca-Cola, elle est accusée
00:04:36d'utiliser des infrastructures en Cisjordanie.
00:04:39Alors, on se dit que le boycott de Camélia Jordana,
00:04:41c'est un peu le monde à l'envers,
00:04:42car le 7 octobre, ce sont quand même
00:04:44des terroristes du Hamas
00:04:45qui ont attaqué Israël et pas l'inverse.
00:04:48Écoutez un extrait de ce que dit Camélia Jordana.
00:04:51Je sais, je suis vraiment radicale.
00:04:54C'est-à-dire que je n'ai pas mangé un McDo
00:04:57depuis le 7 octobre,
00:04:58je n'ai pas bu un soda depuis le 7 octobre,
00:05:01je n'ai plus une seule frein de fast fashion
00:05:04chez moi depuis que je parlais des Bougours.
00:05:07Je rêve de m'acheter des Jordans de chez Nike,
00:05:09c'est hors de question.
00:05:11On m'a proposé des collaborations
00:05:12avec des marques qui étaient les Bougours.
00:05:14C'était énormément d'argent.
00:05:16C'est des marques que j'adore,
00:05:17que je ne porte pas,
00:05:18que je ne consomme pas.
00:05:19J'ai décliné.
00:05:20Je suis vraiment radicale sur ce genre de choses
00:05:22pour la simple et bonne raison que si je...
00:05:25Alors, je vais vous dire,
00:05:27je ne suis pas mère Teresa non plus,
00:05:28mais on ne peut pas être une prochaine.
00:05:31Même un coca...
00:05:32Le coca, pour vous dire,
00:05:36j'ai eu le tarif de ma vie
00:05:37où c'était minimum un par jour.
00:05:40Par chance, j'en suis sortie,
00:05:42mais le coca, c'est un vrai truc pour moi.
00:05:44Je n'ai pas bu un coca depuis le 7 octobre.
00:05:46Un documentaire exclusif
00:05:49et un document exclusif ce matin
00:05:51dans Bandi Live.
00:05:52Vous allez découvrir en avant-première
00:05:53les extraits les plus forts du documentaire
00:05:55que va diffuser CNews ce soir
00:05:57sur les femmes et le voile.
00:05:58Vous allez entendre, par exemple,
00:06:00Linda qui a été obligée par son mari
00:06:01pendant des années
00:06:02de porter le niqab en France.
00:06:05Le niqab, vous le savez,
00:06:05c'est ce voile qui vous couvre
00:06:07l'intégralité du visage
00:06:08et qui est d'ailleurs interdit.
00:06:10Mais elle l'a fait
00:06:11car elle n'avait pas le choix.
00:06:15Pendant 20 ans,
00:06:16Enda a porté le niqab,
00:06:18un voile intégral
00:06:19couvrant l'ensemble du visage
00:06:20à l'exception des yeux.
00:06:26Elle ne l'avait pas reporté
00:06:28depuis 10 ans.
00:06:30Je pensais que ça allait être facile
00:06:32mais là, ça m'a...
00:06:33Je me suis sentie étouffée.
00:06:35C'est un truc de fou.
00:06:36J'avais oublié
00:06:37parce que moi, pendant des années,
00:06:38je le mettais tous les jours,
00:06:39j'avais l'habitude.
00:06:39Mais là, je ne supporte pas en fait.
00:06:41On étouffe, là, on est oppressé.
00:06:43Là, pendant 2 minutes,
00:06:44je me sentais mal.
00:06:45J'avais l'impression
00:06:46de ne plus pouvoir respirer, quoi.
00:06:48C'est un tissu
00:06:48et puis ça oppresse, quoi.
00:06:50Enda est française
00:06:51d'origine algérienne
00:06:53et tunisienne.
00:06:54Elle rencontre son conjoint
00:06:55au début des années 2000.
00:06:57Après un mariage arrangé,
00:06:58l'homme lui impose
00:06:59de couvrir son corps,
00:07:01son visage,
00:07:01ses cheveux
00:07:02et lui fait vivre
00:07:03un véritable enfer.
00:07:05Voilà, et vous verrez
00:07:05d'autres extraits
00:07:06dans cette émission.
00:07:07Extrait inédit
00:07:08de ce document
00:07:08signé Guillaume Janton
00:07:09qui sera avec nous
00:07:10pour en parler en plateau.
00:07:12Autre document sur CNews,
00:07:13le témoignage
00:07:13de cette jeune femme
00:07:14qui a été violée
00:07:15par un chauffeur de VTC
00:07:17à Paris
00:07:17alors qu'elle rentrait
00:07:18chez elle après une soirée.
00:07:19L'homme s'est arrêté
00:07:20pour monter à l'arrière
00:07:21du véhicule
00:07:21et s'en prendre à elle.
00:07:23Aujourd'hui,
00:07:23elle a accepté
00:07:24de raconter
00:07:24ce qui s'est passé
00:07:25sur CNews.
00:07:26La victime est une lycéenne
00:07:28âgée de 19 ans
00:07:29et de nationalité française.
00:07:31C'est en sortant
00:07:32d'une boîte de nuit
00:07:32du 8e arrondissement
00:07:33de Paris
00:07:34que la jeune femme
00:07:35commande un VTC
00:07:36via l'application Bolt
00:07:37afin de regagner
00:07:38son domicile.
00:07:39Mais très vite,
00:07:40le trajet prend
00:07:41une tournure inquiétante.
00:07:42Pendant la course,
00:07:43le suspect présumé
00:07:44aurait effectué
00:07:45deux arrêts non prévus.
00:07:46Lors du premier arrêt,
00:07:47le chauffeur aurait
00:07:48quitté le véhicule
00:07:49dans le but
00:07:50d'acheter des préservatifs.
00:07:52Il s'est arrêté,
00:07:52il a pris du temps
00:07:53et pour moi,
00:07:53c'est un homme,
00:07:54du coup,
00:07:55il y a des hommes
00:07:55qui vont faire pipi.
00:07:57Ça se trouve,
00:07:57il bossait depuis des heures.
00:07:59Enfin, on ne sait jamais.
00:08:00Du coup,
00:08:01je ne me suis pas
00:08:02plus inquiétée que ça.
00:08:03En fait,
00:08:03après, j'ai compris
00:08:04mais à côté de chez moi,
00:08:06il y a un distributeur
00:08:06de préservatifs
00:08:08juste à côté
00:08:08de la pharmacie.
00:08:10Donc, il est descendu.
00:08:12Il reprend ensuite
00:08:13la route
00:08:13avant de marquer
00:08:14un second arrêt.
00:08:15Cette fois,
00:08:16il en profite
00:08:16pour rejoindre sa passagère
00:08:18à l'arrière du véhicule.
00:08:19Quand on était
00:08:20sur la ligne
00:08:21de...
00:08:22enfin, le parallèle
00:08:23à chez moi,
00:08:23j'ai vu
00:08:25qu'il a raté
00:08:25mon entrée.
00:08:27Du coup,
00:08:27il s'est arrêté.
00:08:29Il a fait marcher
00:08:30en arrière
00:08:30dans une réelle
00:08:31et moi,
00:08:33je me suis un peu
00:08:34endormie.
00:08:35Quand je me suis réveillée,
00:08:36il était à côté de moi
00:08:36dans la voiture derrière.
00:08:38Il était en train
00:08:39de m'enlever ma culotte.
00:08:40Après être rentrée
00:08:41chez elle,
00:08:42à son réveil,
00:08:42la jeune femme
00:08:43appelle la police.
00:08:44Le suspect présumé
00:08:45est rapidement identifié,
00:08:47reconnu sur photographie
00:08:48par la victime.
00:08:49la garde à vue
00:08:50a été levée
00:08:50et les investigations
00:08:51se poursuivent
00:08:52dans le cadre
00:08:53d'une enquête préliminaire.
00:08:55Voilà,
00:08:55et l'enquête se poursuit,
00:08:56vous l'avez compris,
00:08:57sur ce dossier.
00:08:58Les tops et les flammes
00:08:58d'audience hier soir,
00:08:59c'est avec Mister Audience.
00:09:00Agnès Kévin,
00:09:01va-t'en.
00:09:02Hier soir,
00:09:06succès pour France 3
00:09:07qui est arrivé très largement
00:09:08en tête à 3 millions neuf
00:09:09grâce à sa série
00:09:10Face à Face.
00:09:11Avec Olanta,
00:09:12TF1 est deuxième
00:09:13et loin derrière
00:09:14à 2 millions 7.
00:09:15Le jeu d'aventure
00:09:16a d'ailleurs perdu
00:09:17presque un demi-million
00:09:18de téléspectateurs
00:09:19en une semaine.
00:09:20France 2 MC
00:09:21sont quant à elle
00:09:21faibles et à égalité.
00:09:23Le documentaire
00:09:24« Mammifères,
00:09:24les champions de la survie »
00:09:26et le film
00:09:26« La chambre des merveilles »
00:09:27avec Alexandra Lamy
00:09:28ont été boudés
00:09:29à seulement 1 million et demi.
00:09:32Toutes les autres chaînes
00:09:33sont loin derrière
00:09:34et sous les 700 000.
00:09:35Le doc de France 5
00:09:36consacré au business du miel
00:09:37est à 637 000.
00:09:39Suivi d'Arte
00:09:40qui diffuse un doc
00:09:40consacré à TikTok
00:09:41et du film Shrek 2
00:09:43programmé sur TFX.
00:09:45De son côté,
00:09:45TMC réalise un score
00:09:46décevant
00:09:47avec 90 minutes enquêtes
00:09:48qui est à tout juste
00:09:49500 000.
00:09:50Mister Audience vous dit
00:09:51à demain.
00:09:53Allez, je vous présente
00:09:53mes invités
00:09:54qui vont m'accompagner
00:09:55en direct jusqu'à midi.
00:09:56Jordan Florentin,
00:09:57bonjour.
00:09:57Bonjour Jordan.
00:09:57Merci d'être avec nous,
00:09:58reporter en magazine Frontière.
00:10:00Alexandre Touzey,
00:10:00bonjour.
00:10:01Bonjour.
00:10:01Maire Les Républicains
00:10:02de Saint-Yon,
00:10:03vice-président du département
00:10:03de l'Essonne
00:10:04en charge de la sécurité.
00:10:05Vous étiez là avec nous hier
00:10:06mais comme vous n'avez
00:10:06quasiment pas parlé
00:10:07parce qu'il y a François Bayreau
00:10:08qui nous a fait
00:10:09sa conférence passionnante.
00:10:11Voilà, donc je vous ai proposé
00:10:12de revenir aujourd'hui
00:10:13et j'espère qu'il ne parlera pas
00:10:15aujourd'hui.
00:10:16Bruno Pommard,
00:10:17bonjour.
00:10:18Bonjour.
00:10:18Merci d'être avec nous.
00:10:19Président du Sintank,
00:10:20initiative sécurité intérieure
00:10:22et ex-instructeur opérationnel
00:10:23du RAID.
00:10:24Et puis Guillaume Janton,
00:10:24bonjour Guillaume.
00:10:25Bonjour.
00:10:25Journaliste producteur de La France
00:10:27face au voile à 21h.
00:10:29On a vu un extrait
00:10:29il y a quelques instants.
00:10:30Vous nous avez amené
00:10:31d'autres extraits inédits
00:10:32de ce document.
00:10:32On les verra tout à l'heure
00:10:33à partir de 11h30
00:10:35parce que c'est un document
00:10:36passionnant que vous allez
00:10:36pouvoir découvrir
00:10:37sur l'antenne de CNews.
00:10:39Mais tout d'abord,
00:10:40donc bien évidemment,
00:10:41ces attaques,
00:10:41ces attaques des prisons françaises
00:10:43avec de nouvelles attaques
00:10:44qui se sont produites
00:10:46en tout cas cette nuit.
00:10:47Vous voyez ce qui s'est passé
00:10:48à Tarascon par exemple.
00:10:49On rejoint tout de suite
00:10:50Sabrina Bialin-Bouillet,
00:10:51journaliste police-justice
00:10:52à CNews.
00:10:53Bonjour Sabrina.
00:10:54Quelles sont les informations
00:10:55que vous avez
00:10:55sur ce qui s'est passé
00:10:56cette nuit tout d'abord ?
00:10:58Oui, bonjour.
00:10:59D'autres actions,
00:11:00de nouvelles actions
00:11:01qui ont été menées
00:11:02depuis hier soir.
00:11:03Trois véhicules ont été incendiés
00:11:05devant la prison de Tarascon.
00:11:07C'était tôt ce matin,
00:11:08toujours dans le département
00:11:09des Bouches-du-Rhône.
00:11:10Un autre véhicule appartenant
00:11:12à un surveillant de la prison
00:11:13d'Aix a été incendié
00:11:14dans la nuit.
00:11:15Et puis des tags retrouvés
00:11:16dans le hall d'immeuble
00:11:17d'une surveillante pénitentiaire
00:11:19en Seine-et-Marne.
00:11:20Alors, qui est derrière ces actes
00:11:22qui semblent coordonnés ?
00:11:23Plusieurs hypothèses.
00:11:24Gérald Darmanin, lui,
00:11:26cible les narcotrafiquants.
00:11:27Pour lui, les armes lourdes
00:11:29utilisées vont dans ce sens.
00:11:30Et puis cette loi narcotrafique
00:11:32qui dérange évidemment le milieu.
00:11:34Mais il y a aussi la piste
00:11:35de l'ultra-gauche
00:11:36avec l'apparition de ces tags
00:11:38sur les voitures brûlées,
00:11:39sur les murs des prisons aussi.
00:11:41Des tags signées des DPF,
00:11:43les droits des détenus,
00:11:44des prisonniers français.
00:11:46Une mouvance jusqu'alors inconnue
00:11:47des services de renseignement.
00:11:49C'est pourquoi nous restons
00:11:50très prudents là-dessus.
00:11:51Et il y a aussi l'apparition
00:11:52d'un canal des DPF
00:11:54sur la messagerie cryptée
00:11:55Telegram depuis hier,
00:11:58avec des messages clairement
00:11:58des menaces
00:11:59à l'encontre du personnel pénitentiaire.
00:12:01Nous avons pu nous procurer
00:12:03plusieurs de ces messages.
00:12:04En voici un passage.
00:12:06Surveillant, démissionnez
00:12:07tant que vous pouvez
00:12:08si vous tenez à vos familles
00:12:09et à vos proches.
00:12:10Des messages, du coup,
00:12:11qui afflissent clairement
00:12:13leur volonté d'intimidation.
00:12:15Je vous rappelle
00:12:16que c'est le parquet national
00:12:17antiterroriste
00:12:18qui a été saisi de l'affaire.
00:12:20– Sabrina, petite question
00:12:21parce que j'ai regardé
00:12:21les vidéos qui ont été mises
00:12:22sur ce canal justement
00:12:24et je les ai sorties.
00:12:25Là, on en voit des extraits
00:12:26à l'instant.
00:12:27A priori, ils ne sont pas
00:12:28très nombreux quand même
00:12:29ceux qui font ça
00:12:29mais ils sont dans
00:12:30plusieurs endroits.
00:12:31Donc, c'est des petits groupes
00:12:31de deux ou trois visiblement
00:12:32assez mobiles
00:12:33qui se déplacent
00:12:34sur les prisons.
00:12:35Est-ce qu'on imagine,
00:12:36est-ce que les autorités
00:12:37imaginent qu'il y a une tête
00:12:38pensante au-dessus ?
00:12:39Parce que visiblement,
00:12:40c'était des actions
00:12:40assez coordonnées
00:12:41qui se sont réalisées
00:12:42quasiment la même nuit
00:12:44à 24 heures près.
00:12:45– Alors, l'enquête
00:12:47est en cours.
00:12:48Nous avons très peu
00:12:48d'informations.
00:12:49Pourquoi ce stade
00:12:50sur le DDPF ?
00:12:51Parce que c'était
00:12:52une mouvance
00:12:52qui était jusqu'alors
00:12:53inconnue.
00:12:54Donc, on ne peut pas
00:12:55estimer le nombre
00:12:56de personnes
00:12:57qui sont dans cette mouvance.
00:12:59Est-ce qu'elle fait
00:12:59effectivement partie
00:13:00de l'ultra-gauche ?
00:13:01Il y a encore beaucoup
00:13:02de choses qui sont
00:13:02en cours d'enquête.
00:13:04Ce qui est certain,
00:13:05c'est que c'est vraiment
00:13:06la nature même
00:13:08de l'inquiétude
00:13:08des surveillants
00:13:10pénitentiaires aujourd'hui.
00:13:11Ils nous font tous part
00:13:12de leur angoisse
00:13:13suite à ces messages
00:13:14sur Telegram.
00:13:15– Et ce que vous nous disiez,
00:13:16Sabrina, c'est important
00:13:18parce que vous nous disiez
00:13:18que visiblement,
00:13:19cette nuit,
00:13:20ce sont deux immeubles
00:13:21de logements
00:13:22dans lesquels abri
00:13:22des surveillants pénitentiaires
00:13:24qui ont été attaqués.
00:13:25Et ça, j'ai presque envie
00:13:26de dire que c'est encore
00:13:26plus inquiétant
00:13:27parce qu'autant des prisons,
00:13:28on peut mettre
00:13:29de la sécurité autour
00:13:30et puis par définition,
00:13:31c'est protégé.
00:13:31Une prison, il y a des murs,
00:13:32il y a de la sécurité.
00:13:33Mais les logements
00:13:34du personnel pénitentiaire,
00:13:36là, on rentre
00:13:37dans une autre étape
00:13:37qui est encore plus dangereuse.
00:13:40– Oui, peut-être bien.
00:13:40Vous avez raison,
00:13:41une frontière a été franchie
00:13:42puisque là,
00:13:43on va sur le domaine personnel,
00:13:45le domaine de la vie privée
00:13:46de ces agents pénitentiaires.
00:13:49Vous pensez bien
00:13:49que leur angoisse,
00:13:50ce matin,
00:13:51elle est maximale.
00:13:52– Merci beaucoup, Sabrina.
00:13:53Merci pour ces précisions.
00:13:54On vous retrouvera
00:13:55pour faire un nouveau point
00:13:55en 11h35
00:13:56avec les nouvelles infos
00:13:58que vous allez recueillir
00:13:59d'ici là
00:13:59puisqu'on en apprend
00:14:00au fur et à mesure
00:14:00de la matinée.
00:14:01On apprend ce qui s'est passé
00:14:02dans la nuit.
00:14:02Bruno Pomar,
00:14:03ancien policier,
00:14:05vous entendez ce qui est dit.
00:14:07Il y a une vraie inquiétude
00:14:07de la part du personnel pénitentiaire.
00:14:09On le comprend
00:14:09parce que désormais,
00:14:10c'est la nouveauté de la nuit,
00:14:12finalement,
00:14:13c'est les domiciles
00:14:14qui sont attaqués.
00:14:14– Oui,
00:14:15parce qu'encore une fois,
00:14:16les matons,
00:14:17les agents pénitentiaires
00:14:18sont, je dirais,
00:14:20protégés à l'intérieur
00:14:20de la prison,
00:14:21évidemment,
00:14:21parce qu'il y a
00:14:21tout un tas de dispositifs
00:14:23de SAS
00:14:23qui permet de les protéger
00:14:24par rapport aux délinquants
00:14:26qui sont enfermés
00:14:27dans ces établissements.
00:14:28Mais c'est vrai
00:14:28qu'à l'extérieur,
00:14:29ça commence à poser
00:14:30de sérieux problèmes.
00:14:31Est-ce que l'hypothèse,
00:14:32c'est des groupuscules
00:14:33d'extrême-gauche
00:14:34ou le narcotrafiquant ?
00:14:36En même temps,
00:14:37tout ça est lié,
00:14:38le terrorisme est lié
00:14:39à l'extrême-gauche.
00:14:40Tout ça,
00:14:40enfin,
00:14:40ne m'inquiète pas plus que ça,
00:14:41mais tout au moins
00:14:42pour les services d'ADGSI,
00:14:44ils sont, je pense,
00:14:45au courant
00:14:45de certaines choses
00:14:46par rapport à cette situation.
00:14:48Ce qui est important,
00:14:49c'est qu'encore une fois,
00:14:50il faut que Darmanin
00:14:51comme Retailleau
00:14:52tienne cette ligne
00:14:53parce que là,
00:14:53ils s'attaquent au dur.
00:14:54Jusqu'à maintenant,
00:14:55on ne l'a pas vraiment fait.
00:14:56Donc, c'est important
00:14:56qu'on continue sur cette ligne
00:14:57avec ces prisons de haute sécurité
00:14:59qui vont permettre
00:15:00d'encrister, je dirais,
00:15:01les plus heureux délinquants
00:15:02puisqu'on a 17 000 prisonniers
00:15:06liés au narcotrafic.
00:15:07Oui, mais j'ai presque envie
00:15:08de dire ça,
00:15:09c'est la position facile.
00:15:10Moi, la position compliquée,
00:15:11c'est celle des surveillants
00:15:11pénitentiaires aujourd'hui.
00:15:12Parce que je me dis,
00:15:14ces gens-là ont des familles,
00:15:15bien évidemment,
00:15:16et aujourd'hui,
00:15:17ces gens-là,
00:15:18on sera avec un surveillant
00:15:19dans un instant,
00:15:19mais c'est ces gens-là
00:15:20et c'est également leurs familles
00:15:21qui vont se retrouver en danger.
00:15:22Mais on va les protéger mieux.
00:15:23Mais comment vous protégez
00:15:25un agent pénitentiaire
00:15:26chez lui, dans son immeuble ?
00:15:27Dans son immeuble,
00:15:28c'est une chose.
00:15:28Et là, vous avez entendu
00:15:29ce que nous a dit Sabrina,
00:15:31c'est deux halls d'entrée d'immeuble
00:15:32qui ont été attaqués.
00:15:33Je vous ai apporté une réponse
00:15:34que je dis souvent sur Autoplato,
00:15:35c'est qu'est-ce qu'il ne faut pas
00:15:36se poser la question sur...
00:15:37On parle de la sécurité globale
00:15:38dans ce pays.
00:15:39On sait que nos policiers
00:15:40font un travail formidable.
00:15:41Attention, ça ne remet pas en question
00:15:42ce que je vais dire,
00:15:43le travail que font les policiers,
00:15:44les CRS, les gendarmes aux villes,
00:15:46etc.
00:15:47Pourquoi on n'utilise pas,
00:15:48encore une fois,
00:15:49un quota d'armée
00:15:49avec un plan sentinelle renforcé,
00:15:52vis-à-vis d'ailleurs des prisons déjà,
00:15:54mais de façon générale,
00:15:54dans les quartiers ?
00:15:55C'est une question que je pose,
00:15:56c'est est-ce qu'on ne peut pas imaginer,
00:15:57je le dis depuis longtemps,
00:15:59Samia Ghalil a dit en son temps,
00:16:01des équipes mixtes police-militaires
00:16:02pour pouvoir soulager les policiers,
00:16:04que les policiers se ressentent
00:16:05sur leur vraie mission
00:16:06et qu'on utilise.
00:16:07On a 250 000 militaires
00:16:08dans ce pays professionnels,
00:16:10on en a 200 000 vraiment opérationnels,
00:16:12si on enlève les OPEX, etc.,
00:16:13il y a du personnel disponible.
00:16:15Mais attention,
00:16:16ça fait peur d'utiliser...
00:16:16Jordan Florentin,
00:16:17je parlais d'une nouvelle étape quand même,
00:16:18quand on s'attaque au personnel pénitentiaire chez eux
00:16:20et à mon avis,
00:16:21c'est le fait important de cette matinée,
00:16:23c'est de dire,
00:16:23voilà,
00:16:23les prisons vont sans doute être protégées maintenant
00:16:25puisque c'est ce qui a été annoncé
00:16:26par le ministre de l'Intérieur hier.
00:16:28Donc,
00:16:29le point faible,
00:16:30je suis désolé,
00:16:30le point faible,
00:16:31c'est le personnel pénitentiaire
00:16:33et leur domicile privé.
00:16:34Bien sûr,
00:16:34on repense forcément à l'affaire avec moi,
00:16:36on pense à tout cela,
00:16:37on pense aux policiers
00:16:38qui avaient été attaqués devant chez eux,
00:16:39ce couple,
00:16:39il y a quelques années.
00:16:40Moi,
00:16:40je pense à ce surveillant pénitentiaire
00:16:42qui a bien voulu témoigner.
00:16:43Alors,
00:16:43ils ont peur,
00:16:44effectivement,
00:16:44c'est normal,
00:16:45mais ils ont du courage aussi,
00:16:45ils acceptent de témoigner,
00:16:46mais à visage taché,
00:16:47ils me racontaient à quel point
00:16:48les prisons en France
00:16:49étaient de plus en plus difficiles à gérer
00:16:51et avec des prisonniers,
00:16:52avec une violence de plus en plus difficile
00:16:54à contenir et à maintenir.
00:16:55C'est surtout le signe
00:16:56d'une déliquescence de l'État
00:16:58et moi,
00:16:58je reconnais que Bruno Rotaille
00:17:00a utilisé le bon terme hier
00:17:01sur CNews
00:17:02en parlant de guerre.
00:17:03Oui,
00:17:03mais dans une guerre,
00:17:04il y a des belligérants
00:17:04et là,
00:17:05le problème,
00:17:05c'est qu'il y en a qu'un belligérant
00:17:06donc il va falloir aussi
00:17:07que la France,
00:17:07elle mette les moyens.
00:17:08Sinon,
00:17:09on va sombrer dans une forme
00:17:10de mexicanisation
00:17:11de la société française.
00:17:13Il se passe exactement
00:17:13ce qui s'est passé
00:17:14en Amérique latine
00:17:14où vous avez eu
00:17:15un tel effondrement de l'État
00:17:16et une telle poussée,
00:17:19une telle croissance
00:17:19du narco-banditisme
00:17:20avec une montée en puissance
00:17:21de cartel en fait.
00:17:22On le voit avec la DZ mafia
00:17:23à Marseille.
00:17:24Il y a une sortie progressive
00:17:25de plein de territoires
00:17:26en fait de l'État de droite
00:17:27dont ça appelle
00:17:27à une réponse de l'État
00:17:29qui soit hors norme
00:17:30en fait et qui soit inédite.
00:17:33En fait,
00:17:33il faut bien comprendre
00:17:34que nos responsables politiques
00:17:36n'ont pas compris
00:17:36en fait l'ampleur
00:17:37de ce qui se passe face à eux.
00:17:39C'est des délinquants,
00:17:40des hors-la-loi
00:17:40qui n'ont pas le même logiciel
00:17:42que nous,
00:17:43qui ont des méthodes
00:17:43qui sont en dehors même
00:17:45de ce qu'on peut imaginer
00:17:45dans notre État de droit.
00:17:46Il va falloir des lois d'éception,
00:17:48il va falloir des lois marseilles
00:17:49peut-être,
00:17:49il va falloir aller à ce niveau-là
00:17:50parce que c'est toute notre République
00:17:52et notre pays
00:17:52qui est en danger.
00:17:53Et là,
00:17:53on a des terroristes
00:17:54qui se coordonnent
00:17:55pour aller attaquer
00:17:56les lieux
00:17:56où on s'imaginait
00:17:57nous,
00:17:58simples citoyens français,
00:17:58où on était le plus
00:17:59en sécurité d'une certaine façon,
00:18:01à savoir les prisons.
00:18:02Donc là,
00:18:02on sort effectivement
00:18:03du champ républicain
00:18:05et malheureusement,
00:18:06c'est une guerre
00:18:06qui nous est menée,
00:18:06il va falloir y mettre
00:18:07les vrais moyens.
00:18:08Alors,
00:18:08en tout cas,
00:18:08certains se sont aperçus
00:18:09du danger.
00:18:10Vous avez cité Bruno Rotaillot
00:18:11hier qui a dit
00:18:12nous sommes en guerre,
00:18:13on va l'écouter,
00:18:13il était sur CNews,
00:18:14il a dit clairement
00:18:15nous sommes en guerre
00:18:16aujourd'hui
00:18:16contre ce narcotrafic.
00:18:18Parce que c'est très compliqué,
00:18:20on voit venir
00:18:21un certain nombre de choses.
00:18:22Vous savez,
00:18:26depuis que je suis au ministère,
00:18:28la saisie de cocaïne
00:18:29de 202%.
00:18:31202%.
00:18:32Donc on porte des coups,
00:18:34mais on est en guerre.
00:18:35Vous savez,
00:18:36on vient de voter un texte
00:18:37sur le narcotrafic
00:18:38qui va bouleverser
00:18:39totalement l'organisation
00:18:40de l'État
00:18:41avec un parquet spécialisé,
00:18:43avec un État-major
00:18:43qui dépendra du ministère.
00:18:44Vote définitif le 28 avril.
00:18:46Eh oui,
00:18:46mais qui au départ
00:18:48était à l'initiative ?
00:18:49J'avais lancé
00:18:50quand j'étais au Sénat
00:18:51une commission d'enquête.
00:18:53C'est avec ses conclusions
00:18:54qu'on en a fait une loi.
00:18:56Et cette loi,
00:18:56encore une fois,
00:18:57qui s'appuie un petit peu
00:18:58sur l'organisation,
00:18:59sur ce que l'on a fait
00:19:00contre le terrorisme,
00:19:02eh bien demain,
00:19:02on va enfin pouvoir lutter
00:19:04à armes égales.
00:19:05Enfin.
00:19:06Et on les fera reculer.
00:19:07Croyez-moi.
00:19:08Alexandre Touzé,
00:19:09vous êtes,
00:19:09je le rappelle,
00:19:10vice-président
00:19:11du département d'Essonne
00:19:12en charge de la sécurité.
00:19:13Il y a Fleury Mérogis
00:19:14chez vous dans l'Essonne.
00:19:15Est-ce qu'on est en guerre ?
00:19:16Oui,
00:19:17très clairement.
00:19:18Pour moi,
00:19:18ce n'est pas une nouvelle.
00:19:19Vous voyez déjà
00:19:19chez les dockers,
00:19:20ils ont reçu des photographies
00:19:22de leurs gamins
00:19:22devant les écoles
00:19:23ou de leur épouse
00:19:24devant leur travail.
00:19:25Les dockers,
00:19:25parce qu'en fait,
00:19:26ils sont au cœur
00:19:27dans les ports
00:19:28et la drogue passe par les ports.
00:19:29Les policiers
00:19:30dans mon département,
00:19:31ils habitent à 15,
00:19:3220, voire 30 kilomètres
00:19:33de leur lieu de travail
00:19:34parce qu'ils n'ont pas envie
00:19:35de croiser certaines personnes
00:19:36avec leurs enfants
00:19:36quand ils font les courses.
00:19:38Les magistrats,
00:19:39il y en a plus d'une centaine
00:19:40qui sont aujourd'hui protégés.
00:19:42Il y a un mois,
00:19:44un domicile d'un surveillant
00:19:45a été visité.
00:19:47Donc tout ça,
00:19:48c'est un processus
00:19:49qui s'installe
00:19:50avec l'intimidation,
00:19:52la violence
00:19:52et la corruption.
00:19:54On trouve les symboles
00:19:55de la mafia
00:19:56qui sont très classiques.
00:19:59Et effectivement,
00:20:00il va falloir déployer des moyens.
00:20:02Là, il y a un texte
00:20:02qui a été voté
00:20:03très difficilement
00:20:04à l'Assemblée nationale.
00:20:05C'est là où on voit
00:20:06qu'il y a un centre de députés
00:20:07qui sont très déconnectés
00:20:08de la réalité
00:20:10avec des procédures
00:20:12où de temps en temps,
00:20:13on a des outils
00:20:14notamment pour contourner
00:20:16des avocats un peu véreux
00:20:17parce qu'il y a des avocats
00:20:18qui sont...
00:20:19Et c'est leur stratégie,
00:20:21la peur,
00:20:22la corruption,
00:20:22l'intimidation.
00:20:23Puisqu'on parlait
00:20:24de Fleury Morgis
00:20:24qui est chez vous,
00:20:25est-ce que depuis hier,
00:20:26par exemple,
00:20:26vous êtes en charge
00:20:28de la sécurité ?
00:20:28Est-ce que vous avez eu
00:20:29des informations
00:20:29de renforcement de sécurité ?
00:20:31Vous avez eu
00:20:31des informations concrètes
00:20:32ou on ne vous met pas au courant ?
00:20:33Comment ça se passe ?
00:20:34Non, pas spécialement
00:20:35mais ça se fait automatiquement
00:20:36parce qu'en fait,
00:20:37ils n'informent pas spécialement
00:20:38les élus.
00:20:40Vous êtes en charge
00:20:40de la sécurité quand même, non ?
00:20:41Oui, mais on est plus
00:20:42en charge de la sécurité
00:20:43des collèges,
00:20:44des établissements scolaires
00:20:45vous voyez que des prisons
00:20:46où c'est totalement régalien
00:20:48et ils ont à la fois...
00:20:50Il y a une gendarmerie
00:20:52qui est juste à côté
00:20:53à Fleury Morgis.
00:20:54Est-ce que vous êtes inquiet ?
00:20:55Ah mais moi,
00:20:56je suis inquiet pour...
00:20:58Je ne suis pas surpris
00:20:59mais je suis inquiet
00:21:00pour le pays
00:21:01parce qu'on voit
00:21:02que ça soit l'extrême-gauche
00:21:03ou le narcotrafic
00:21:05ou les deux
00:21:06parce qu'il peut y avoir
00:21:06de l'opportunisme aussi derrière.
00:21:08On l'a vu dans les émeutes,
00:21:09il y a des émeutes...
00:21:11Mais vous voyez les images
00:21:12on va les mettre plein pot
00:21:12pendant que vous parlez
00:21:13comme ça vous allez pouvoir en parler
00:21:14mais vous voyez ces images
00:21:16qu'on voit
00:21:16alors en plus
00:21:17ils se vantent
00:21:18de ce qu'ils font
00:21:18c'est-à-dire qu'en fait
00:21:19ils ont créé un canal
00:21:20sur Telegram
00:21:21et puis ils diffusent
00:21:22ces images qu'on voit
00:21:23en ce moment
00:21:24vous voyez où ils sont
00:21:24en train de mettre le feu
00:21:25etc.
00:21:26C'est inquiétant
00:21:27de voir ces images
00:21:28C'est le propre du terrorisme
00:21:29c'est-à-dire que c'est
00:21:30d'aller au-delà du fait
00:21:31parce que les faits
00:21:33sont importants
00:21:33mais ce qui est plus important
00:21:34c'est comment on scénarise ça
00:21:36comment on fait peur
00:21:38et la scénarisation
00:21:39la communication
00:21:40est même plus importante
00:21:41pour eux
00:21:41que l'effet propre
00:21:43et c'est le propre du terrorisme
00:21:45c'est la peur
00:21:46c'est la peur
00:21:46la sidération
00:21:47Guillaume Janton
00:21:48Non mais moi ça me choque
00:21:49je pense qu'il faut inverser
00:21:50la peur
00:21:50il faut qu'elle change de camp
00:21:51et je me dis
00:21:52dans quel pays
00:21:52on voit des gens s'attaquer
00:21:53à des agents pénitentiaires
00:21:54ne plus avoir peur de la prison
00:21:56ne plus avoir peur de la police
00:21:56Dans tous les pays
00:21:57où c'est la drogue qui domine
00:21:58ça a été le cas de Colombie
00:21:59ça a été le cas du Salvador
00:22:00dans tous ces pays-là
00:22:02mais surtout dans quel pays
00:22:04en Europe
00:22:04on ne pensait pas
00:22:05qu'on en arrive pas
00:22:05et c'est ça
00:22:06et il faut que les sanctions
00:22:06soient vraiment dissuasies
00:22:07pour ces gens-là
00:22:08et qu'ils n'en viennent plus
00:22:09à faire ça
00:22:09parce que je pense que
00:22:10les gens qui font ça
00:22:11n'ont peur de rien
00:22:11Cette image avec l'incendie
00:22:12là par exemple
00:22:12elle est spectaculaire
00:22:12C'est terrible
00:22:13et ces gens-là
00:22:14n'ont plus peur de rien
00:22:14c'est ça le problème
00:22:15il faut restaurer l'autorité
00:22:16Oui mais comment on fait
00:22:17par exemple
00:22:17comment on fait
00:22:18pour protéger
00:22:18les agents pénitentiaires
00:22:19aujourd'hui ?
00:22:20Je pense qu'il faut
00:22:22plus d'effectifs
00:22:22comme le disait Bruno Comard
00:22:23l'armée ça me semble
00:22:24être un sujet aujourd'hui
00:22:26et encore une fois
00:22:28elle est dissuadée
00:22:35qu'elles sont parfois
00:22:36trop confortables
00:22:37la question se pose
00:22:37quand on voit ça en tout cas
00:22:38La question de la scénarisation
00:22:39elle est très importante
00:22:40parce que qui dit guerre
00:22:41dit propagande en réalité
00:22:42et dit communication
00:22:43dont on l'a vu
00:22:43pendant les émeutes
00:22:44et on le voit ici
00:22:44il y a un besoin de scénarisation
00:22:45parce qu'il y a un besoin aussi
00:22:47on parle de guerre
00:22:47on parle de soldats
00:22:48il y a un besoin
00:22:49d'avoir des personnes
00:22:49qui participent de tout ça
00:22:52et s'y engagent en fait
00:22:53et en face
00:22:54on a vu par exemple
00:22:54l'exemple de Naïb Boutilé
00:22:56président du Salvador
00:22:57qui lui aussi a scénarisé
00:22:58en face
00:22:58la façon dont il a traité
00:23:00les criminels de guerre
00:23:00La communication
00:23:01en les mettant à genoux
00:23:03et en mettant des mesures fermes
00:23:04et en insistant
00:23:05en faisant de la propagande là-dessus
00:23:06pour dire
00:23:07voilà comment il faut les traiter
00:23:08Mais vous savez Jean-Marc
00:23:09il y a une chose qui est évidente
00:23:10on le voit avec les plans XXL
00:23:11qu'avait lancé Darmanin
00:23:12alors tout le monde a dit
00:23:13oui mais on envoie des phares
00:23:14les forces d'action rapides
00:23:15des CRS
00:23:16au milieu du quartier
00:23:17et ça calme tout le monde
00:23:18mais le trafic est déplacé
00:23:20Non
00:23:20ça prouve que
00:23:21si on met des moyens humains
00:23:23sur le terrain
00:23:24en conséquence
00:23:24et qu'on quadrine le terrain
00:23:25On ne les a pas
00:23:26Mais si on peut les avoir
00:23:27Mais si
00:23:28Là dans l'immédiat
00:23:28Excusez-moi
00:23:31mais là c'est ce soir
00:23:31qu'il faut les protéger
00:23:32les agents pénitentiaires
00:23:33Oui mais je pense qu'il va y avoir
00:23:33des mesures
00:23:34Oui mais des mesures
00:23:35Les compagnies de CRS
00:23:36qui seront mises en place
00:23:36les ERIS sont là aussi
00:23:37Écoutez on va en parler
00:23:38dans un instant
00:23:39parce qu'on va être
00:23:39avec un représentant
00:23:41justement du personnel pénitentiaire
00:23:43Fabrice Salamon
00:23:43juste après le CNews Info
00:23:44donc il va nous dire
00:23:45dans quel état d'esprit il est
00:23:46parce que moi je dois vous avouer
00:23:47que ce que nous a annoncé Sabrina
00:23:49avec ces domiciles d'agents
00:23:50qui ont été attaqués
00:23:51moi j'ai une vive inquiétude là-dessus
00:23:53et je me dis
00:23:53attention
00:23:54attention à ce qui peut se passer
00:23:55le CNews Info
00:23:56il est signé
00:23:56Sommayal Abidi
00:23:57Nous mettons fin
00:24:00pour une grande partie
00:24:01des trafiquants de drogue
00:24:02au blanchiment d'argent
00:24:03à l'utilisation des téléphones
00:24:05aux livraisons par drone
00:24:06et aux meurtres commandités
00:24:08depuis les prisons
00:24:08c'est pour cette raison
00:24:10que depuis dimanche
00:24:10plusieurs établissements
00:24:11pénitentiaires ont été visés
00:24:13déclaration ce matin
00:24:14sur notre antenne
00:24:15de Gérald Darmanin
00:24:16qui ajoute que cette nuit
00:24:17c'est la prison de Tarascon
00:24:19qui a fait les frais
00:24:19de l'incendie
00:24:20de trois véhicules de fonctionnaires
00:24:22Viri Chatillon instaure un couvre-feu
00:24:24de 22h à 6h du matin
00:24:26pour les mineurs
00:24:27de moins de 13 ans
00:24:28dès samedi
00:24:28objectif je cite
00:24:30ne pas les laisser divaguer
00:24:31dans la rue
00:24:31et responsabiliser leurs parents
00:24:33les feux en plein air
00:24:34les barbecues
00:24:35et l'utilisation de narguilés
00:24:37dans l'espace public
00:24:37seront également interdits
00:24:39et puis vous découvrez
00:24:41les images de la Bravem
00:24:42appelée en renfort
00:24:43hier soir sur les grands boulevards
00:24:44et sur les Champs-Elysées
00:24:45pour aider les policiers
00:24:46à disperser les supporters
00:24:48du PSG
00:24:49suite à la qualification
00:24:50du club parisien
00:24:51aux demi-finales
00:24:52de la Ligue des champions
00:24:53des supporters
00:24:54qui ont tiré des feux d'artifice
00:24:55et utilisé des poubelles
00:24:57pour bloquer la circulation
00:24:58au cœur de la capitale
00:24:5911h4 sur CNews
00:25:03merci d'être en direct
00:25:04avec nous
00:25:04on continue à parler
00:25:05de ce qui se passe
00:25:05autour de nos prisons
00:25:06et vous le savez
00:25:07tout à l'heure
00:25:07on évoquait
00:25:08ce qui s'est passé
00:25:09cette nuit
00:25:09Sabrina Biarlin-Bouillet
00:25:10de CNews
00:25:11nous expliquait
00:25:12que deux domiciles
00:25:13au moins d'agents
00:25:14avaient été pris pour cibles
00:25:15avec des incendies
00:25:16qui ont été mis en place
00:25:17dans les halls d'entrée
00:25:18on est avec Fabrice Salamone
00:25:20qui est représentant
00:25:20du syndicat UFA
00:25:21PUNSA
00:25:21du centre pénitentiaire
00:25:23de Valence
00:25:24bonjour
00:25:24merci beaucoup
00:25:25d'être en direct
00:25:25avec nous
00:25:26est-ce qu'aujourd'hui
00:25:27il y a une vraie inquiétude
00:25:29de votre côté
00:25:30et inquiétude
00:25:30qu'on peut comprendre
00:25:31concernant la sécurité
00:25:32des agents
00:25:33à l'intérieur
00:25:34bien évidemment
00:25:34des centres pénitentiaires
00:25:35mais surtout
00:25:36avec ce qu'on a vu
00:25:36cette nuit
00:25:37à l'extérieur
00:25:38alors cette inquiétude-là
00:25:40elle n'est pas d'aujourd'hui
00:25:41on sait pertinemment
00:25:43que le prisme
00:25:44de la criminalité
00:25:45fait qu'ils ont
00:25:46énormément de moyens
00:25:46et ils ont la possibilité
00:25:48de nous suivre
00:25:48de nous voir
00:25:49de toute façon
00:25:49les personnes pénitentiaires
00:25:52résident dans leur ville
00:25:53de travail
00:25:54donc on ne va pas
00:25:55non plus se cloîtrer
00:25:56à la maison
00:25:57et on est visible
00:25:59on sait qu'à l'extérieur
00:26:01on est reconnu
00:26:02moi-même
00:26:02combien de fois
00:26:03je croise
00:26:04des anciens détenus
00:26:04à l'extérieur
00:26:05alors pour l'énorme majorité
00:26:07des cas
00:26:08ça se passe
00:26:08de façon très très bien
00:26:09le bonjour
00:26:10comment ça va
00:26:11etc.
00:26:11mais effectivement
00:26:13il y a une frange
00:26:14de la population
00:26:15qui reste
00:26:15complètement
00:26:17contre nos fonctions
00:26:19et contre notre métier
00:26:20et je le disais tout à l'heure
00:26:21le risque aujourd'hui
00:26:21c'est qu'à partir du moment
00:26:22où le ministre de l'Intérieur
00:26:23annonce que les prisons
00:26:24vont être sécurisées
00:26:25des forces de police
00:26:26vont être mises
00:26:26autour des prisons
00:26:27ce qui se passe cette nuit
00:26:29ça peut montrer
00:26:30que la stratégie suivante
00:26:31l'étape suivante
00:26:32c'est d'aller chercher
00:26:33le personnel pénitentiaire
00:26:34chez lui
00:26:34c'est les craintes
00:26:36effectivement
00:26:37c'est les craintes
00:26:37alors nous
00:26:38on se va depuis des années
00:26:39pour demander
00:26:40l'anonymisation
00:26:41sur tous nos écrits professionnels
00:26:43sur tout ce qu'on réalise
00:26:45mais voilà
00:26:46on est dans le cœur du métier
00:26:48et dans le cœur
00:26:49de la médiatisation
00:26:51et effectivement
00:26:52il y a ces personnages-là
00:26:54qui maintenant
00:26:54commencent à vouloir
00:26:55s'attaquer à nos personnes
00:26:57à nos familles
00:26:58et à nos maisons
00:27:00Est-ce que ça vous surprend
00:27:01ce qui se passe ?
00:27:04Alors oui
00:27:04ça me surprend
00:27:05parce que
00:27:06vous savez
00:27:06les hommes et les femmes
00:27:07qui travaillent en prison
00:27:08sont vraiment remarquables
00:27:10on est à la fois
00:27:12le conseiller
00:27:13psychologique
00:27:15on est à la fois
00:27:16la centre sociale
00:27:19on est au contact
00:27:20de la population pénale
00:27:21et 98%
00:27:22de notre temps de travail
00:27:23est fait pour résoudre
00:27:25les difficultés
00:27:26dans la bienveillance
00:27:27donc alors
00:27:28ce focus
00:27:29qui est mis sur nous
00:27:29là nous inquiète
00:27:30et on est très attentifs
00:27:32par rapport à ça
00:27:33les agents
00:27:34sont dans la sidération
00:27:36des événements
00:27:37bien sûr
00:27:37et ils sont dans la crainte
00:27:38sur le après
00:27:39qu'est-ce qui va se passer
00:27:40maintenant
00:27:41parce que depuis
00:27:42ces dernières années
00:27:42on voit une montée
00:27:43de la violence
00:27:44à tous les niveaux
00:27:45est-ce qu'un de nous
00:27:47va être victime
00:27:49pour alimenter
00:27:51des réseaux sociaux
00:27:52un peu particuliers ?
00:27:54On a vu
00:27:54sur le réseau Telegram
00:27:56qui a été créé
00:27:57par cette équipe
00:27:58en fait
00:27:58qui intervient le soir
00:28:00on a vu
00:28:00qu'il menace
00:28:01directement
00:28:01les agents pénitentiaires
00:28:02en vous disant
00:28:03démissionnez
00:28:03si vous ne voulez pas mourir
00:28:05Qu'est-ce que vous voulez
00:28:08que j'ajoute à ça ?
00:28:09Les mots sont forts
00:28:10la situation
00:28:11elle est critique
00:28:12nous on demande
00:28:13vraiment une prise en compte
00:28:14de notre sécurité
00:28:15l'administration
00:28:16a un devoir
00:28:17de sécurité
00:28:18auprès de ses personnels
00:28:19et on demande
00:28:20que ça soit réellement
00:28:21mis en place
00:28:22Et vous avez le sentiment
00:28:23d'être entendu
00:28:23depuis hier ?
00:28:26Depuis hier
00:28:27on a le focus sur nous
00:28:28alors bien évidemment
00:28:28on commence
00:28:29à nous écouter
00:28:31bien évident
00:28:32on commence
00:28:33à avoir
00:28:35une certaine communication
00:28:36dans nos établissements
00:28:37mais voilà
00:28:38ce qui se passe aujourd'hui
00:28:39c'est l'expression
00:28:41incroyable
00:28:42de toute la violence
00:28:43à l'extérieur
00:28:43et peut-être
00:28:45une réponse
00:28:46aux mesures
00:28:48réglementaires
00:28:48qui sont en train
00:28:49de se passer
00:28:49donc on est
00:28:51quoi qu'il en soit
00:28:51on reste inquiet
00:28:52Merci Fabrice Salomon
00:28:53merci d'avoir été avec nous
00:28:54bon courage à vous
00:28:55et bon courage
00:28:55au personnel pénitentiaire
00:28:57également
00:28:57je vous propose
00:28:57d'écouter Gérald Darmanin
00:28:58qui était ce matin
00:28:59sur CNews
00:29:00et qui dit en fait
00:29:01qui a des mots très forts
00:29:02lui aussi
00:29:02il dit
00:29:02on essaie
00:29:03de déstabiliser l'état
00:29:05écoutez-le
00:29:05il y a manifestement
00:29:08on voit bien
00:29:08des gens
00:29:09qui essaient
00:29:09de déstabiliser l'état
00:29:10en l'intimidant
00:29:11pourquoi le font-ils
00:29:13c'est très intéressant
00:29:14ils le font
00:29:15parce que
00:29:16nous prenons des mesures
00:29:17contre le laxisme
00:29:18qui existait peut-être
00:29:20jusqu'à présent
00:29:21dans les prisons
00:29:21qui a mené notre pays
00:29:23à des difficultés
00:29:24extrêmement graves
00:29:24des réseaux de drogue
00:29:26qui continuent
00:29:26à partir des cellules carcérales
00:29:28on commande des assassinats
00:29:29on blanchit de l'argent
00:29:31on menace
00:29:32des policiers
00:29:33des magistrats
00:29:34des agents pénitentiaires
00:29:35et on s'évade
00:29:35comme c'est le cas
00:29:37de monsieur Amra
00:29:38il y a maintenant
00:29:39quasiment un an
00:29:40au péage à Incarville
00:29:40en assassinant
00:29:41en faisant assassiner
00:29:42deux agents pénitentiaires
00:29:43à la calèche nicotéenne
00:29:44alors les mots sont forts
00:29:45Bruno Pommard
00:29:46vous avez aussi le sentiment
00:29:46qu'on essaie de déstabiliser l'état
00:29:48c'est ça ?
00:29:48mais totalement
00:29:49de toute manière
00:29:49c'est un défi
00:29:50face au ministre de la justice
00:29:52et au ministre Rotaillot
00:29:53qui sont en train
00:29:54de taper dur
00:29:55dans ce qui se passe
00:29:57mais encore une fois
00:29:58il faut qu'on ait
00:29:59une réponse efficace
00:30:01pas que des annonces
00:30:02il y a des choses
00:30:02qui ont été faites
00:30:03on ne peut pas le refuser
00:30:04mais les policiers
00:30:04sur le terrain
00:30:05comme les gardiens de prison
00:30:07attendent de véritables réponses
00:30:09qui leur permettra
00:30:10encore une fois
00:30:11de travailler sereinement
00:30:12mais je crois que
00:30:13je l'ai trouvé très serein
00:30:14le gardien de prison
00:30:15qu'on a eu honnêtement
00:30:16je dis bravo à lui
00:30:17parce qu'il est très courageux
00:30:19il est très serein
00:30:20il ne s'est pas servi de ça
00:30:21pour essayer de faire une polémique
00:30:22en disant
00:30:23nos salaires
00:30:23notre argent
00:30:24etc
00:30:24il est très serein
00:30:26il dit juste
00:30:27on va se battre
00:30:28mais nous il faut nous aider
00:30:29à assurer notre sécurité
00:30:30franchement
00:30:30j'ai trouvé son discours
00:30:31très positif
00:30:32vous savez on a eu une chance
00:30:33au même titre que les policiers
00:30:34des BAC
00:30:34des compagnies d'intervention
00:30:36des CRS etc
00:30:37qui gardent le moral
00:30:38même s'il y a des déficiences
00:30:40même s'il y a des policiers
00:30:41qui sont mal dans leur peau
00:30:42parce que le métier est dur
00:30:43on ne lâche rien
00:30:44évidemment ils sont au service
00:30:45de l'Etat
00:30:45au service de la population
00:30:46tous ces gens là
00:30:46ils ne lâcheront rien
00:30:47à l'Etat de réagir
00:30:48de pouvoir les sécuriser
00:30:49un maximum
00:30:50il y a du travail qui est fait
00:30:51le PNACO
00:30:52le parquet national
00:30:53qui a été organisé
00:30:55tout ça est en train
00:30:56de se construire
00:30:56il faut du temps
00:30:57l'Etat est en réaction
00:30:58parfois on le dit
00:30:59effectivement
00:30:59dès qu'il y a un problème
00:31:00on le règle
00:31:00on l'a vu avec Amra
00:31:01les gars avaient des fourgons
00:31:03avaient des kangous
00:31:04de livraison
00:31:04maintenant il faut leur mettre
00:31:05des voitures blindées
00:31:06c'est simple
00:31:07ou des voitures anonymes
00:31:08on essaie de déstabiliser l'Etat
00:31:09pour vous ?
00:31:09Oui je pense que l'Etat
00:31:10doit essayer de déstabiliser
00:31:12ou en tout cas de faire peur
00:31:12à ses gens
00:31:13c'est le rapport de force
00:31:13qui doit s'inverser
00:31:14encore une fois
00:31:14et j'espère que ces agents
00:31:16dont les domiciles
00:31:17ont été visés
00:31:17vont bénéficier
00:31:18d'une protection
00:31:19suffisamment forte
00:31:19parce qu'il y a
00:31:20beaucoup de personnalités
00:31:21médiatiques et politiques
00:31:22qui sont menacées
00:31:22sur internet
00:31:23qui ont tout de suite
00:31:24une protection policière
00:31:25pendant des mois
00:31:25j'espère que ces gens
00:31:26qui font un travail dur
00:31:27qui sont sans doute
00:31:28pas payés une fortune
00:31:28malheureusement
00:31:29vont bénéficier
00:31:30de protections concrètes
00:31:31parce que là
00:31:32les menaces franchissent
00:31:33la barrière du réel
00:31:34on est dans la vraie vie
00:31:34ce sont leurs immeubles
00:31:35leurs appartements
00:31:36leurs maisons
00:31:37qui sont attaqués
00:31:38il faut aider ces gens
00:31:39enfin ces gens
00:31:40ont un travail
00:31:40encore une fois
00:31:41extrêmement pénible
00:31:42il faut les aider
00:31:43les soutenir
00:31:44l'état doit les soutenir
00:31:45Jordan Florentin
00:31:46déstabilisation de l'état
00:31:47non mais ce qui m'intègre
00:31:47justement dans le propos
00:31:48de Gérard Damanès
00:31:49c'est qu'il dit
00:31:49on essaye de déstabiliser
00:31:50l'état
00:31:51c'est-à-dire qu'il n'a pas
00:31:51encore pris conscience
00:31:52de l'ampleur du phénomène
00:31:53on déstabilise l'état
00:31:54on y est déjà
00:31:55on a des familles
00:31:56qui en meurent
00:31:56la famille policière
00:31:57dont je parlais
00:31:58des agents pénis
00:31:59qui sont morts
00:31:59avec l'attaque
00:32:00de Mohamed Hamra
00:32:01on a l'économie
00:32:02qui est déstabilisée
00:32:03par le narcotrafic
00:32:04donc l'état
00:32:04il est déjà déstabilisé
00:32:05et ce n'est pas que
00:32:06les agents pénis
00:32:07c'est l'ensemble de la société
00:32:08c'est les pompiers
00:32:09qui sont cassés
00:32:09dans des cités
00:32:10c'est des journalistes
00:32:11qui se font embêter
00:32:12c'est toute la société française
00:32:14qui est mise en danger
00:32:14par un peuple
00:32:15qui se veut
00:32:16comme un ennemi de l'intérieur
00:32:17quand on est né
00:32:17à ce niveau-là
00:32:18donc il faut en prendre conscience
00:32:19pour mettre des mesures
00:32:20fermes en face
00:32:20et qu'ils savent très bien
00:32:21que par exemple
00:32:22notre justice
00:32:22elle n'est pas suffisamment ferme
00:32:24aujourd'hui
00:32:24ça fait des années
00:32:24qu'on dit ça
00:32:26et pas que sur ce plateau
00:32:27on le dit partout
00:32:28et en même temps
00:32:29il faut qu'on en arrive là
00:32:30oui mais voilà
00:32:31on prend conscience
00:32:32qu'on est en cas
00:32:32est-ce qu'on n'a pas
00:32:34deux trains de retard
00:32:35minimum Alexandre Tuzé ?
00:32:36oui et puis parce que
00:32:37là on parle de la menace
00:32:38extérieure à la prison
00:32:39mais à l'intérieur de la prison
00:32:40il se passe aussi
00:32:41un certain nombre de choses
00:32:42il y a de la réactivisation
00:32:43il y a de la discapisation
00:32:44que ce soit le scupe
00:32:44que ce soit l'islamisme
00:32:45y compris chez les droits communs
00:32:46je ne parle pas
00:32:47de ceux qui sont enfermés
00:32:48pour du terrorisme
00:32:49donc moi je salue
00:32:51enfin vraiment
00:32:52on a une prise de parole
00:32:53du délégué syndical
00:32:54qui est d'une extrême dignité
00:32:56parce que que ce soit
00:32:57la menace extérieure
00:32:58ou la menace extérieure à la prison
00:32:59on sait qu'on n'a pas construit
00:33:01les places de prison
00:33:01qui étaient nécessaires
00:33:03le travail n'a pas été fait
00:33:05donc aujourd'hui
00:33:06on les a positionnés
00:33:07très difficilement
00:33:09enfin ils doivent assumer
00:33:11des risques
00:33:11extrêmement compliqués
00:33:12mais à travers ça
00:33:13c'est tout un projet
00:33:14de contre-société
00:33:15parce que c'est la menace
00:33:16sur les agents
00:33:17mais c'est aussi
00:33:18l'infiltration de l'économie légale
00:33:20on voit dans un nombre
00:33:21de communes
00:33:21des commerces
00:33:22des faux commerces
00:33:23s'installer
00:33:23c'est le détournement
00:33:24de notre jeunesse
00:33:25parce que c'est tout un trafic
00:33:26qui utilise
00:33:28pour des sommes ridicules
00:33:29des gamins
00:33:31pour faire des tueries
00:33:32pour faire des
00:33:33c'est une emprise
00:33:34sur la société
00:33:35c'est pour ça que le terme
00:33:36de basculement de l'État
00:33:37pour moi est très juste
00:33:38parce que c'est beaucoup
00:33:39plus transversal
00:33:40que des faits ponctuels
00:33:43en même temps
00:33:46le mécanisme de l'État
00:33:47qui est lourd
00:33:47effectivement
00:33:48et quand même
00:33:49lorsque ça se met en marche
00:33:50ça fonctionne bien
00:33:52on l'a vu
00:33:52quand vous parliez
00:33:53du travail
00:33:54des magasins
00:33:55au black
00:33:55etc
00:33:56qui blanchisse
00:33:56le préfet de police
00:33:57a pris des dispositions
00:33:58là-dessus
00:33:58sur le 9-3 en particulier
00:33:59je ne vais pas le stigmatiser
00:34:00mais ils sont en train
00:34:02de taper très très fort
00:34:02là-dessus
00:34:03donc il y a un travail
00:34:04global qui est mené
00:34:05par l'État quand même
00:34:05ça met du temps
00:34:06parce que c'est une grosse machine
00:34:07ça va être intéressant
00:34:08parce que là maintenant
00:34:09ils font une réaction rapide
00:34:11donc on va voir
00:34:12comment les choses sont gérées
00:34:13parce que moi
00:34:14enfin ça paraît évident
00:34:15que ce groupe-là
00:34:16va tenter de refaire
00:34:17dans les nuits qui viennent
00:34:18va tenter de refaire
00:34:19les élections
00:34:20parce que c'est un bras de fer
00:34:21c'est un bras de fer
00:34:22qui est engagé
00:34:22et puis c'est de la communication
00:34:24vous le disiez
00:34:24c'est une forme de communication
00:34:25donc voilà
00:34:26c'est un bras de fer
00:34:26donc ils vont tenter
00:34:27des choses cette nuit
00:34:28c'est évident
00:34:29donc à l'État d'être fort
00:34:31à l'État d'être ferme
00:34:32et puis une question
00:34:34qu'on va poser peut-être
00:34:34un moment c'est
00:34:35pourquoi personne n'a rien vu venir
00:34:36on a des services secrets
00:34:39par rapport à ce qui s'est passé
00:34:40il y a eu des drames
00:34:41il y a eu des drames
00:34:42et ça n'a rien fait changer
00:34:43je parle par rapport
00:34:45aux opérations
00:34:45qui ont été montées
00:34:46ça s'est passé totalement inaperçu
00:34:48parce qu'on n'en prend pas conscience
00:34:49alors moi je serais plus modéré
00:34:51puisque vous parlez d'ADG
00:34:53si les services intérieurs
00:34:55font quand même
00:34:55le problème c'est que
00:34:57on peut quand même signaler
00:35:00que ça c'est pas inaperçu
00:35:01parce que sur le reste
00:35:02on rappelle qu'ils font
00:35:03un boulot formidable
00:35:04sur l'islamisation
00:35:05sur les attentats
00:35:05qui sont déjoués
00:35:06c'est juste
00:35:06là c'est vrai
00:35:07on peut se dire quand même
00:35:08que ça ils n'ont pas vu venir
00:35:09jour et nuit
00:35:11avec les équipes de banque
00:35:12il y a plein de choses
00:35:13qui sont déjouées
00:35:14bien sûr
00:35:15mais ça on est d'accord
00:35:16et malheureusement
00:35:17on ne peut pas
00:35:18voilà ce qu'on pouvait dire
00:35:19sur ce sujet
00:35:20on y reviendra tout à l'heure
00:35:21à 11h35
00:35:22on fera un nouveau point
00:35:23avec les dernières infos
00:35:24qui nous parviennent
00:35:24mais je voulais vous parler
00:35:25d'autre chose
00:35:26je voulais vous parler
00:35:27d'une franco-algérienne
00:35:28alors vous l'avez peut-être vue
00:35:29voilà
00:35:30c'est cette dame charmante
00:35:32qui s'appelle
00:35:32Sophia Benleyman
00:35:34elle avait insulté
00:35:36menacé de mort
00:35:37et hier
00:35:37elle a été condamnée
00:35:38par le tribunal correctionnel
00:35:39de Lyon
00:35:39elle a été condamnée
00:35:41à 6 mois
00:35:41de
00:35:42je crois que c'est 6 mois
00:35:436 mois de prison
00:35:45avec sursis
00:35:46et la suspension
00:35:46pendant 6 mois
00:35:47de ses accès
00:35:48aux réseaux sociaux
00:35:49également
00:35:50mais alors moi
00:35:51ce qui m'intéresse
00:35:51je ne sais pas
00:35:52si vous l'avez vu
00:35:52c'est sa réaction
00:35:53à la sortie
00:35:54de la salle d'audience
00:35:55parce qu'à la sortie
00:35:56de la salle d'audience
00:35:56elle insultait
00:35:57la France
00:35:57elle insultait
00:35:58les gens qui étaient présents
00:36:00elle a des propos
00:36:02alors je ne vais pas dire
00:36:02qu'ils sont antisémites
00:36:03mais disons qu'ils sont
00:36:04à caractère
00:36:04antisémites
00:36:05puisqu'elle explique
00:36:06que si on défend
00:36:07les juifs et Israël
00:36:08c'est pour leur argent
00:36:10donc voilà
00:36:10donc ça sera au tribunal
00:36:12ce sera peut-être
00:36:13au tribunal décidé
00:36:14c'est pour ça que je
00:36:15je tourne un peu
00:36:16autour du pot
00:36:17donc voilà
00:36:17je vous propose de la regarder
00:36:18parce que
00:36:19en fait ça veut dire quoi
00:36:20ça veut dire qu'elle n'a rien à faire
00:36:21de la décision de justice
00:36:21ça veut dire qu'elle s'en fout
00:36:22royalement
00:36:23parce qu'elle sort du tribunal
00:36:24encore une fois
00:36:25imaginez
00:36:25on est à la porte
00:36:26du tribunal
00:36:27et elle vient d'être condamnée
00:36:29et voilà ce qui se passe
00:36:30donc visiblement
00:36:55cette femme déteste la France
00:36:57déteste la France
00:36:58elle vive l'Algérie
00:37:00excusez-moi
00:37:01qu'elle y aille
00:37:02enfin c'est basique
00:37:04mais excusez-moi
00:37:04elle n'aime pas la France
00:37:05elle n'aime pas les français
00:37:06on est là
00:37:08si on défend Israël
00:37:09c'est pour leur
00:37:10retour en Algérie
00:37:12excusez-moi
00:37:13quand est-ce qu'on relance
00:37:13le débat
00:37:14quand est-ce qu'on relance
00:37:14le débat sur la déchéance
00:37:15de nationalité
00:37:16cette dame
00:37:16elle est franco-algérienne
00:37:17elle ne mérite pas
00:37:18d'être française
00:37:18et surtout
00:37:19elle dit dans un tribunal
00:37:20si vous n'êtes pas content
00:37:21d'ici vous sortez
00:37:21mais c'est elle qui n'est pas
00:37:22contente d'être dans ce pays
00:37:23elle vient au tribunal
00:37:25vous vous rendez compte
00:37:25qu'elle vient au tribunal
00:37:26elle fait le drapeau algérien
00:37:27sur elle
00:37:28elle l'assume
00:37:28dans ses lives
00:37:29sur les réseaux sociaux
00:37:30elle dit je suis en France
00:37:31pour emmerder les gens
00:37:32parce que la France
00:37:32a colonisé l'Algérie
00:37:33ce sont ses arguments
00:37:34qui sont intolérables
00:37:35et je voudrais dire une chose
00:37:36parce que c'est une dame
00:37:36qui s'exprime beaucoup
00:37:37sur les réseaux sociaux
00:37:38avec des propos extrêmement choquants
00:37:39que font les plateformes
00:37:40des réseaux sociaux
00:37:41aujourd'hui ils sont équipés
00:37:42d'algorithmes
00:37:43qui détectent des mots
00:37:44sur à l'époque le Covid
00:37:45sur plein de trucs
00:37:46qui censurent tout un tas de trucs
00:37:47et là vous avez une femme
00:37:48qui tient un discours de haine
00:37:48qui tient un discours raciste
00:37:50parfois antisémite
00:37:50qu'on laisse parler comme ça
00:37:52dans le plus grand des calmes
00:37:52c'est insupportable
00:37:53vous voyez bien
00:37:55vous voyez bien
00:37:56enfin moi c'est ça
00:37:58qui me choque à la limite
00:37:59déjà ses propos sont choquants
00:38:00ils seraient choquants
00:38:01s'ils étaient tenus
00:38:02mais là
00:38:02elle est au tribunal
00:38:04elle est à la sortie
00:38:05elle vient d'être condamnée
00:38:06et voilà les propos
00:38:07qu'elle tient
00:38:07mais elle nous refait
00:38:08un bras d'honneur
00:38:09excusez-moi
00:38:10moi je considère
00:38:11que ce qui s'est passé là
00:38:12c'est un nouveau bras d'honneur
00:38:13mais Jean-Marc
00:38:13vous savez quoi
00:38:14tout ça c'est entretenu par quoi
00:38:15par des politiciens
00:38:17qu'on voit toute la journée
00:38:18sur les réseaux sociaux
00:38:18je me demande ce qu'ils foutent
00:38:19d'ailleurs à l'Assemblée nationale
00:38:20la plupart
00:38:21mais c'est entretenu par ça
00:38:22comme c'est des gens faibles
00:38:23psychologiquement à mon sens
00:38:25pour ne pas les nommer
00:38:27la France insoumise
00:38:27tout ça c'est entretenu
00:38:29en permanence
00:38:29dans les dialogues
00:38:30de ces gens-là
00:38:30donc qu'est-ce que vous voulez
00:38:31quand vous avez affaire
00:38:32à ce type de personnage
00:38:34et alors moi je vais vous montrer
00:38:35une autre séquence
00:38:36qui est passée inaperçue
00:38:37qui s'est passée aussi
00:38:37à la sortie du tribunal
00:38:38et elle est pour vous
00:38:39Bruno Pommard
00:38:40parce que c'est une policière
00:38:41une policière
00:38:42tente de la calmer
00:38:42et vous allez voir
00:38:43comme elle bouscule
00:38:45moi je ne comprends pas
00:38:46qu'on l'ait pas arrêtée
00:38:46excusez-moi
00:38:47elle prend la policière
00:38:48et la pousse
00:38:48elle la pousse
00:38:49et la policière revient
00:38:50mais je ne comprends pas
00:38:52alors on a flouté le visage
00:38:52de cette policière
00:38:53pour sa sécurité
00:38:54parce qu'on sait
00:38:55comment ça se passe
00:38:55dans ces cas-là
00:38:56donc j'ai voulu
00:38:57qu'on floute son visage
00:38:58mais regardez
00:38:58la séquence dure 18 secondes
00:38:59on a fait un gros plan
00:39:00sur ce qui s'est passé
00:39:01je trouve ça scandaleux
00:39:03regardez
00:39:03voilà on a fait
00:39:21un gros plan
00:39:22sur cette séquence
00:39:23parce que c'est passé
00:39:24inaperçu
00:39:24mais comment personne
00:39:25ne dit rien
00:39:26mais écoutez
00:39:26on est où
00:39:27compte tenu du contexte
00:39:29les policiers
00:39:29sont dans une situation
00:39:32difficile
00:39:33effectivement
00:39:33il y a un outrage
00:39:35puisque la policière
00:39:36la repousse
00:39:37pour éviter
00:39:37elle est super courageuse
00:39:39bravo à cette policière
00:39:39elle y va
00:39:40mais regardez
00:39:41elle est à deux doigts
00:39:42de lui en mettre une
00:39:42il faut outrage
00:39:44et puis comparaison
00:39:45on parlait tout à l'heure
00:39:45tu n'avais pas de prise de conscience
00:39:46du ministre de l'Intérieur
00:39:46ça c'est expulsion directe
00:39:48on ne fait pas d'outrage
00:39:49comme ça sur un agent
00:39:50des forces de l'ordre
00:39:50on ne se comporte pas
00:39:51comme ça dans un tribunal
00:39:51mais vous avez raison
00:39:52vous le rappelez
00:39:55on est dans un tribunal
00:39:55vous le rappelez en plus
00:39:56Bruno Poirin
00:39:57parlait de la France insoumise
00:39:58la France insoumise
00:39:59ils acceptent que les journalistes
00:40:00se fassent bousculer
00:40:00à l'Assemblée nationale
00:40:01donc en fait
00:40:01oui il y a tout ça
00:40:02la France insoumise
00:40:02ils étaient aux côtés d'Elias
00:40:04là c'est l'Etat
00:40:05excusez-moi
00:40:05comment on ne fait rien
00:40:08comment il n'y a personne
00:40:09comment il n'y a personne
00:40:10qui intervient
00:40:11et qui l'arrête
00:40:12vous vous souvenez
00:40:14d'Elias Dimlazen
00:40:15qui avait appelé
00:40:15à l'intifada dans Paris
00:40:16il sort du tribunal
00:40:17il se réjouit de sa condamnation
00:40:18qui était jugée
00:40:19trop faible pour lui
00:40:19il sort tout sourire du tribunal
00:40:21et il est applaudi tout de suite
00:40:22par la France insoumise
00:40:22donc effectivement
00:40:23il y a un parti politique
00:40:24qui soutient
00:40:30de l'Etat
00:40:30et en plus je trouve ça
00:40:31c'est une femme en plus
00:40:32qui a le pousse
00:40:32donc vous voyez
00:40:32il y a tout cet Etat
00:40:33qui est remis en cause
00:40:35et par des gens
00:40:35qui sont dans une intolérance crasse
00:40:37et qui devraient être expulsés
00:40:38mais excusez-moi
00:40:38on devrait en parler de ça
00:40:40pourquoi on est les seuls
00:40:41encore une fois
00:40:41à parler de ça
00:40:42excusez-moi
00:40:43cette image
00:40:43elle est insupportable
00:40:44moi j'étais
00:40:45honnêtement
00:40:46j'ai vu ça
00:40:46on ne peut pas se présenter
00:40:47des fois de l'Algérie
00:40:47en ce moment en plus
00:40:48excusez-moi
00:40:50mais vous vous rendez compte
00:40:51c'est elle qui a le pouvoir
00:40:52on est dans un tribunal
00:40:54et c'est cette dame
00:40:55qui vient d'être
00:40:55regardez regardez
00:40:56c'est cette dame
00:40:57qui vient d'être condamnée
00:40:58qui a le pouvoir
00:40:59qui repousse la policière
00:41:00moi je lui paye son billet d'avion
00:41:01Alexandre Toussé
00:41:02toujours dans la finale
00:41:05déjà il y a un retournement
00:41:07de situation
00:41:08on l'a vu sur Notre-Dame
00:41:09Sainte-Soline
00:41:09je veux dire
00:41:11on a eu une quantité
00:41:12de médias
00:41:13des terroristes
00:41:14de politiques
00:41:14qui sont venus
00:41:15regardez le comité Adama
00:41:17les gens parlent
00:41:19les gendarmes
00:41:20ont été innocentés
00:41:22est-ce qu'on a vu
00:41:22les politiques
00:41:24manifestaient
00:41:25avec le comité Adama
00:41:26allaient s'excuser
00:41:27vis-à-vis des gendarmes
00:41:28qui ont été innocentés
00:41:28jamais
00:41:29ils remettent en question
00:41:30même d'ailleurs
00:41:30la décision de justice
00:41:31on voit tous les jours
00:41:33et à un moment donné
00:41:34c'est encore plus grave
00:41:35que ça
00:41:35même si ça c'est très très grave
00:41:36des députés de la France insoumise
00:41:38qui chauffent les banlieues
00:41:40bien sûr
00:41:40je veux dire des gamins
00:41:42on sait
00:41:42qui ont des difficultés scolaires
00:41:44qui ont des difficultés
00:41:45de compréhension
00:41:45on les alimente
00:41:47en antisémitisme
00:41:48sur les réseaux sociaux
00:41:49c'est de la folie
00:41:50moi j'aimerais faire
00:41:51une expérience
00:41:52avec cette femme
00:41:53qu'elle aille dans d'autres pays
00:41:54aux Etats-Unis
00:41:55en Algérie
00:41:55en Maroc
00:41:56pousser un policier comme ça
00:41:58et voir ce qui se passe
00:41:58mais vous ne pouvez pas
00:42:00même pas les offenser verbalement
00:42:01et là le pire
00:42:02c'est que pour ce geste
00:42:03elle ne sera pas condamnée
00:42:04parce qu'on est déjà
00:42:05il ne va rien se passer
00:42:05peut-être parce qu'on en parle
00:42:07peut-être parce qu'on en parle ce matin
00:42:08il y a quelqu'un
00:42:09qui va se saisir
00:42:10les gens ils caillassent
00:42:11des voitures de policiers
00:42:12comment vous demandez
00:42:13le respect des policiers
00:42:14on passe notre temps
00:42:15à dire il faut du respect
00:42:16etc
00:42:16on parlait de la gauche
00:42:17elle a le droit de faire ça
00:42:18parce qu'elle le fait
00:42:18au nom de l'antifascisme
00:42:19en fait
00:42:20elle le fait en bousculant
00:42:21une représentante
00:42:21de l'autorité de l'Etat
00:42:22et il ne faut pas non plus
00:42:23passer à côté du fait
00:42:24qu'elle le fait au nom d'Allah
00:42:25elle le dit elle-même
00:42:26il y a un raisonnement aussi
00:42:27qui est islamique
00:42:28on parlait tout à l'heure
00:42:28des influenceurs islamiques
00:42:30elle poste sur les réseaux sociaux
00:42:31parce qu'elle sait
00:42:32qu'elle peut fonctionner
00:42:33de manière clinique
00:42:33que derrière elle sera soutenue
00:42:34par toute une communauté
00:42:35et qu'elle le fait
00:42:36avec la détestation de l'Etat
00:42:37à la détestation de la France
00:42:39et au nom d'un islam conquérant
00:42:40c'est tout ce qu'elle fait
00:42:41cette dame
00:42:41elle a un kiffier palestinien
00:42:42il faut le noter aussi
00:42:43elle a un kiffier palestinien
00:42:44c'est pour ça que le rôle
00:42:45des réseaux sociaux
00:42:46quand même
00:42:47devrait être bien cadré
00:42:49par nos législateurs
00:42:50parce que ça ne peut plus durer
00:42:51effectivement
00:42:51à un moment donné
00:42:52il faut qu'on arrive
00:42:53alors l'OFAC travaille
00:42:54là-dessus l'office
00:42:54anti-ciber et Faros
00:42:56travaille sur ces sujets-là
00:42:57il y a tellement d'informations
00:42:58mais occupons-nous
00:42:59de la réalité déjà
00:42:59regardez la réalité
00:43:00on l'a sous les yeux
00:43:01on l'a sous les yeux
00:43:02il ne se passe rien
00:43:03excusez-moi
00:43:04il ne se passe rien
00:43:05donc c'est pas possible
00:43:05à un moment
00:43:06il y a bien quelqu'un
00:43:06qui va faire quelque chose
00:43:08pour expliquer
00:43:08qu'on respecte la police en France
00:43:09je vous dis
00:43:12on a le sentiment
00:43:13qu'elle a deux doigts
00:43:14de lui en mettre une
00:43:14quand elle la repousse
00:43:15regardez regardez
00:43:16enfin quand elle la repousse
00:43:17comme ça
00:43:18elle aurait pu tomber
00:43:19elle aurait pu se faire mal
00:43:20cet agent
00:43:22et c'est vrai
00:43:24vous l'avez dit
00:43:25ça intervient dans un moment
00:43:26on a des relations
00:43:26on a des relations compliquées
00:43:28avec l'Algérie
00:43:29on va écouter Bruno Rotaillot
00:43:30justement qui en a parlé
00:43:31ce matin sur CNews
00:43:33pour lui c'est l'Algérie
00:43:34qui a choisi l'escalade
00:43:35je vous comprends
00:43:37non seulement je vous comprends
00:43:38mais depuis le départ
00:43:39je parle le langage
00:43:40de la fermeté
00:43:41cette fermeté
00:43:42elle est en train d'arriver
00:43:43et si jamais
00:43:45l'Algérie choisit l'escalade
00:43:46et bien il faudra
00:43:47que nous accompagnions
00:43:48cette escalade
00:43:49sans avoir peur
00:43:50parce que cette question
00:43:52c'est pas seulement
00:43:53la question aujourd'hui
00:43:55du rapport diplomatique
00:43:57entre deux pays
00:43:57je ne suis pas du tout obsédé
00:43:59par cette relation diplomatique
00:44:01ce qui m'obsède
00:44:02c'est la question
00:44:03de la sécurité des français
00:44:04mais cette question
00:44:06aujourd'hui
00:44:06c'est aussi la fierté française
00:44:08je crois que
00:44:09beaucoup de françaises
00:44:10beaucoup de français
00:44:11vivent très très mal
00:44:12qu'un pays
00:44:14voilà
00:44:15qu'on n'a pas agressé
00:44:16c'est pas nous
00:44:16encore une fois
00:44:17il y a quelques jours
00:44:19c'est pas la France
00:44:20qui est allée
00:44:21piéger
00:44:22un ressortissant algérien
00:44:24qui travaille
00:44:24dans un consulat général
00:44:25en Algérie
00:44:26et qui aurait tenté
00:44:29enfin qui aurait même
00:44:29d'ailleurs
00:44:30vis-à-vis
00:44:31qui aurait même
00:44:33séquestré
00:44:33et enlevé
00:44:34un ressortissant
00:44:36un opposant algérien
00:44:37Thomas Bonnet
00:44:38bonjour
00:44:38merci d'être avec nous
00:44:39journaliste politique
00:44:40à CNews
00:44:41bon la France
00:44:42monte enfin le ton
00:44:43oui alors
00:44:45c'est une
00:44:45des mesures
00:44:46de réciprocité
00:44:47en matière diplomatique
00:44:48on va expulser
00:44:4912 agents
00:44:50comme pour répondre
00:44:51à l'Algérie
00:44:52qui a expulsé
00:44:5212 agents
00:44:53on rappelle
00:44:53l'ambassadeur de France
00:44:54en Algérie
00:44:55pour consultation
00:44:56en fait on se met
00:44:57au diapason
00:44:58du bras de fer
00:44:59qui nous a été
00:45:00engagé
00:45:01depuis maintenant
00:45:02des mois
00:45:02on a envie de dire
00:45:03il était temps
00:45:04parce que
00:45:04on a bien vu
00:45:05l'opération
00:45:06de diplomatie
00:45:07de manière apaisée
00:45:08et tentée
00:45:09par Emmanuel Macron
00:45:10et son ministre
00:45:11des affaires étrangères
00:45:12on voit que ça n'a aucun effet
00:45:13donc là on arrive
00:45:14dans le rapport de force
00:45:15que souhaite
00:45:15Bruno Retailleau
00:45:16depuis des mois
00:45:18maintenant
00:45:18la question c'est de voir
00:45:19est-ce que ça va être efficace
00:45:21moi il y a une phrase
00:45:21dans ce que vous venez
00:45:22de diffuser de Bruno Retailleau
00:45:23qui m'interpelle
00:45:24il dit
00:45:24si l'Algérie choisit
00:45:25la voie de l'escalade
00:45:26alors il faudra être en mesure
00:45:27d'accompagner
00:45:28cette escalade
00:45:29sans avoir peur
00:45:30et moi cette phrase là
00:45:31elle m'interpelle
00:45:32avoir peur de quoi en fait
00:45:33c'est ça la véritable question
00:45:34que je me pose
00:45:35alors vous savez
00:45:36dans un certain nombre d'articles
00:45:37depuis maintenant plusieurs semaines
00:45:38il y avait l'entourage
00:45:39d'Emmanuel Macron
00:45:40qui était parfois cité
00:45:41et parmi les raisons
00:45:42qui auraient incité
00:45:43le président de la République
00:45:44à montrer une forme de prudence
00:45:45sur le dossier algérien
00:45:46c'est la réaction
00:45:47de la diaspora algérienne
00:45:48en France
00:45:49bon ben là
00:45:50on est dans un rapport
00:45:51de force diplomatique
00:45:52est-ce qu'il va y avoir
00:45:53une réaction
00:45:53de la diaspora algérienne
00:45:54en France
00:45:54honnêtement
00:45:55j'en doute personnellement
00:45:56mais on verra
00:45:57ce que je trouve
00:45:58très intéressant d'ailleurs
00:45:59c'est sans doute
00:45:59un hasard du calendrier
00:46:00mais Jean-Noël Barraud
00:46:01le ministre des Affaires étrangères
00:46:02sera à Marseille
00:46:03aujourd'hui
00:46:03et dans son programme
00:46:05il y a notamment
00:46:06une rencontre prévue
00:46:07avec la diaspora algérienne
00:46:08à Marseille
00:46:09on verra la teneur
00:46:10des échanges
00:46:10qu'ils pourront avoir
00:46:11mais ça en dira long aussi
00:46:13sur l'état d'esprit
00:46:14des franco-algériens
00:46:15ou des ressortissants
00:46:16algériens en France
00:46:17en tout cas
00:46:17ce qu'a dit Gérald Darmanin
00:46:19qui était invité
00:46:19de CNews ce matin aussi
00:46:21et que je trouve
00:46:21très intéressant
00:46:22c'est qu'effectivement
00:46:23ce bras de fer
00:46:23est parti pour durer
00:46:24ça ne va pas durer
00:46:25simplement quelques jours
00:46:26on va sans doute
00:46:27avoir une relation tendue
00:46:28avec l'Algérie
00:46:28pendant plusieurs semaines
00:46:29il va falloir assumer
00:46:30ce bras de fer
00:46:31et surtout
00:46:32espérer avoir
00:46:33enfin des résultats
00:46:34que ce soit pour la libération
00:46:35de Boalem Sansal
00:46:36et surtout
00:46:36sur le dossier migratoire
00:46:37est-ce qu'enfin
00:46:38l'Algérie va accepter
00:46:39de réadmettre
00:46:40ces ressortissants dangereux
00:46:42je rappelle qu'on a délivré
00:46:43une liste à Alger
00:46:44avec 60 noms
00:46:45et à ce stade
00:46:46aucun de ces ressortissants
00:46:47n'a été réadmis en Algérie
00:46:48Petite question Thomas
00:46:49selon vos infos
00:46:50est-ce qu'aujourd'hui
00:46:51dans le gouvernement
00:46:51tout le monde est enfin
00:46:52sur la même ligne
00:46:53parce qu'on avait bien compris
00:46:54qu'il y avait la ligne dure
00:46:55en opposition
00:46:56à ce que moi j'ai envie
00:46:57d'appeler la ligne molle
00:46:58est-ce qu'aujourd'hui
00:46:58tout le monde est d'accord
00:46:59pour dire
00:47:00maintenant c'est la ligne dure
00:47:01qui est priorisée
00:47:02en fait ils ont été
00:47:04un peu obligés
00:47:05de se plier
00:47:06à cette ligne dure
00:47:08comme vous dites
00:47:08parce que
00:47:09quand vous constatez
00:47:10que l'Algérie
00:47:10procède à des expulsions
00:47:12à un moment même
00:47:12où on est en train
00:47:13d'essayer de tenter
00:47:14l'apaisement
00:47:14vous êtes obligés
00:47:15de constater que
00:47:15cet apaisement
00:47:16il ne vient que de nous
00:47:17et pas du pouvoir algérien
00:47:19donc par exemple
00:47:20je sais que Bruno Rotaillot
00:47:21avait réussi à convaincre
00:47:22François Bayrou
00:47:23d'adopter cette ligne
00:47:24de fermeté
00:47:25ça avait donné lieu
00:47:25à cette conférence de presse
00:47:27à cet ultimatum
00:47:28lancé par le Premier ministre
00:47:29et puis derrière
00:47:30c'est Emmanuel Macron
00:47:31et Jean-Noël Barraud
00:47:32qui avaient repris la main
00:47:33visiblement
00:47:34même du côté de l'Elysée
00:47:36des informations
00:47:36que nous avons
00:47:37ça semble avoir bougé
00:47:38on est désormais prêt
00:47:39à aller au bras de fer
00:47:40tout en espérant
00:47:42que l'Algérie
00:47:42reprenne le dialogue
00:47:43alors voilà
00:47:43espérant le dialogue
00:47:45ça veut un peu tout
00:47:46et rien dire
00:47:46la question c'est de savoir
00:47:47si on va assumer
00:47:48cette position de fermeté
00:47:49sur le long terme
00:47:50c'est ça la véritable question
00:47:51et c'est ça
00:47:52où on va juger
00:47:53c'est là où on va juger
00:47:54nos dirigeants
00:47:55Merci beaucoup Thomas
00:47:56et puis on va continuer
00:47:57à suivre ça
00:47:58Alexandre Touzé
00:47:59vous êtes maire républicain
00:48:00vous êtes sur quelle ligne vous ?
00:48:01Vous êtes parmi les mots
00:48:02ou parmi les durs ?
00:48:04Les durs
00:48:05en étant très prudent
00:48:06parce qu'il y a
00:48:06Wolem Sansal
00:48:07qui est là-bas
00:48:07un écrivain français
00:48:09talentueux
00:48:10il faut faire attention
00:48:11à ce que l'on dit
00:48:13moi je pense que
00:48:14philosophiquement
00:48:15il faut aussi qu'on sorte
00:48:16de la repentance
00:48:18du business
00:48:21de la rente mémorielle
00:48:22d'Algérie
00:48:22moi j'ai rien
00:48:23c'est l'Algérie
00:48:24qui nous entraîne
00:48:25à s'envarrer
00:48:26j'ai rien contre
00:48:27le peuple algérien
00:48:28l'Algérie qui est un grand peuple
00:48:30un très beau pays
00:48:31on parle pas des Algériens
00:48:32on parle du gouvernement
00:48:33on parle du gouvernement
00:48:35qui masque son incapacité
00:48:37et ses échecs
00:48:38sur la rente mémorielle
00:48:39depuis 1962
00:48:41ils sont libres
00:48:42donc depuis 1962
00:48:43l'évolution de leur pays
00:48:45c'est eux
00:48:46c'est leur responsabilité
00:48:47quand je dialogue
00:48:48avec un Allemand
00:48:49de ma génération
00:48:50je dis pas que c'est un nazi
00:48:52voilà
00:48:53donc j'aimerais
00:48:54que les Algériens
00:48:55me considèrent pas
00:48:56comme un colon
00:48:57et je pense
00:48:59qu'il faut qu'on sorte
00:49:00là-dessus
00:49:00qu'on assume
00:49:01d'avoir une relation
00:49:02d'état à état
00:49:03normale
00:49:04qu'on arrête
00:49:04de se faire insulter
00:49:05moi je respecte
00:49:07et encore une fois
00:49:08je pense qu'il faut
00:49:08vraiment faire la différence
00:49:09entre le peuple algérien
00:49:11avec qui on a
00:49:12des liens d'amitié
00:49:13et ce gouvernement
00:49:14qui se permet
00:49:15de faire des barbouseries
00:49:16en France
00:49:17contre des opposants politiques
00:49:18et qui masque
00:49:20encore une fois
00:49:20son incapacité
00:49:21derrière une rente mémoriale
00:49:22ça suffit
00:49:23c'est plus 62
00:49:24qui sont responsables
00:49:25de leur pays
00:49:25on a une communauté algérienne
00:49:27franco-algérienne
00:49:28importante en France aussi
00:49:29donc il y a un aspect
00:49:29purement politique
00:49:30je dirais là-dedans
00:49:31et même électoral
00:49:32bien sûr
00:49:33bon voilà ce qu'on pouvait dire
00:49:34sur ce sujet
00:49:34je voulais également
00:49:35qu'on parle de Camélia Jordana
00:49:37alors pourquoi parler
00:49:38de Camélia Jordana
00:49:39parce qu'elle a fait
00:49:39des déclarations aussi
00:49:40alors Camélia Jordana
00:49:41pour vous rappeler
00:49:42qui c'est
00:49:43regarde
00:49:43voilà Camélia Jordana
00:50:05donc celle qui chante ça
00:50:05ce qui est plutôt sympa
00:50:07ce qui est plutôt frais
00:50:07simplement
00:50:08et bien figurez-vous
00:50:08que le 4 avril dernier
00:50:10elle était invitée
00:50:11au festival international
00:50:12du film policier de Reims
00:50:13festival de Polar
00:50:14et elle a pris la parole
00:50:16et elle a expliqué
00:50:17que depuis le 7 octobre
00:50:18elle boycottait
00:50:20plusieurs entreprises
00:50:21parce qu'elle estimait
00:50:21que c'était des entreprises
00:50:22pro-Israël
00:50:23donc elle boycotte Coca-Cola
00:50:25elle boycotte McDo
00:50:26par exemple
00:50:27d'abord j'ai cru
00:50:28que je comprenais mal
00:50:29parce que depuis le 7 octobre
00:50:30pour moi le 7 octobre
00:50:30c'est quand même Israël
00:50:31qui s'est fait attaquer
00:50:32par des terroristes
00:50:33mais elle
00:50:34elle a choisi de boycotter
00:50:35depuis le 7 octobre
00:50:36de boycotter McDo
00:50:37et de boycotter Coca
00:50:38en disant
00:50:38ah ben oui
00:50:39mais ils soutiennent Israël
00:50:41enfin on est
00:50:41bon voilà
00:50:42on est chez les dingues
00:50:43mais on écoute
00:50:43je sais
00:50:45je suis vraiment radicale
00:50:47c'est à dire que
00:50:48j'ai pas mangé un McDo
00:50:50depuis le 7 octobre
00:50:51j'ai pas bu un soda
00:50:52depuis le 7 octobre
00:50:54je n'ai plus
00:50:56une seule fringue
00:50:57de fast fashion
00:50:57chez moi
00:50:58depuis que j'ai
00:50:59enfin je parlais
00:50:59des boucours
00:51:00je rêve de m'acheter
00:51:01des Jordans
00:51:02de chez Nike
00:51:02c'est hors de question
00:51:04on m'a proposé
00:51:05des collaborations
00:51:05avec des marques
00:51:06et des vélos
00:51:06des boucours
00:51:07c'était énormément d'argent
00:51:08c'est des marques
00:51:09que j'adore
00:51:10que je ne porte pas
00:51:11que je ne consomme pas
00:51:12j'ai décliné
00:51:13je suis vraiment radicale
00:51:14sur ce genre de choses
00:51:15pour la simple et bonne raison
00:51:16que
00:51:17si je
00:51:18alors je vais vous dire
00:51:19je ne suis pas mère Teresa
00:51:21non plus
00:51:21mais
00:51:22on ne peut pas
00:51:23dire la prochaine
00:51:24même un coca
00:51:25le coca
00:51:28j'ai une période de manure
00:51:30où c'était minimum
00:51:31un par jour
00:51:32par chance
00:51:34j'en suis sortie
00:51:34mais le coca
00:51:35c'est un vrai truc pour moi
00:51:36je n'ai pas bu
00:51:37un coca
00:51:38depuis le 7 octobre
00:51:39voilà
00:51:40donc on est vraiment
00:51:41sur le fond
00:51:42elle le touche
00:51:44le fond
00:51:44c'est à la fois ridicule
00:51:45et indécent
00:51:46il faut être sérieux
00:51:47deux secondes
00:51:47on parle d'une guerre
00:51:47on parle des
00:51:48des gens
00:51:49on parle d'une attaque
00:51:50bien sûr
00:51:50on parle d'une attaque
00:51:51non mais parce qu'elle précise
00:51:52bien depuis le 7 octobre
00:51:53c'est à dire que
00:51:54à la limite
00:51:54je ne vais pas dire
00:51:55que j'aurais compris
00:51:55mais en tout cas
00:51:56il y aurait une logique
00:51:56si elle avait dit
00:51:57quand Israël s'est mis
00:51:58à bombarder
00:52:00les territoires palestiniens
00:52:01je me suis dit
00:52:01je vais arrêter
00:52:02bon
00:52:02pourquoi pas
00:52:03mais là elle vous dit
00:52:04depuis le 7 octobre
00:52:05c'est à dire que
00:52:06le jour où on apprend
00:52:07que des Israéliens
00:52:08sont en train
00:52:09d'être égorgés
00:52:09violés
00:52:10découpés
00:52:11des femmes
00:52:12des enfants
00:52:12elle dit
00:52:12oh là là
00:52:13j'ai arrêté de manger
00:52:14des McDo
00:52:14et d'aller chez Coca
00:52:15parce que c'est des boîtes
00:52:16qui soutiennent Israël
00:52:17c'est très maladroit
00:52:18c'est très mal venu
00:52:19c'est maladroit
00:52:19mais c'est stupide
00:52:20excusez-moi
00:52:21je suis d'accord
00:52:21mon propos c'est de dire
00:52:23quand bien même
00:52:23si elle veut soutenir
00:52:24les civils palestiniens
00:52:26les images terribles
00:52:27qu'on voit
00:52:27les enfants etc
00:52:27pardon mais
00:52:28qu'est-ce que ça va changer
00:52:29que Camélia Jordana
00:52:30ne boive plus de soda
00:52:31et ne mange plus Big Mac
00:52:32on parle d'une bière
00:52:33elle fait passer un message
00:52:34elle fait passer un message
00:52:36non mais qu'elle fasse
00:52:36des dons à ce moment-là
00:52:37qu'elle fasse des choses utiles
00:52:38c'est complètement idiot
00:52:41déjà tant mieux
00:52:41pour son hygiène de vie
00:52:42et pour les cons
00:52:43de la sécurité sociale
00:52:44c'est la bonne nouvelle
00:52:45mais vous faites bien
00:52:45de rappeler
00:52:46qui est Camélia Jordana
00:52:47parce que la réalité
00:52:47c'est elle qui est boycottée
00:52:48pour sa musique
00:52:48et ses films
00:52:49qui ne marchent pas du tout
00:52:50au cinéma
00:52:50donc déjà je pense
00:52:51qu'il y a aussi
00:52:52une forme de frustration
00:52:52et de vengeance
00:52:54parce que tout ça
00:52:54ça s'inscrit effectivement
00:52:55dans un discours
00:52:56encore une fois
00:52:56derrière le discours
00:52:58anti-juif
00:52:58pro-palestinien
00:52:59il y a un discours
00:53:00anti-france
00:53:00Camélia Jordana
00:53:01elle a sorti un disque
00:53:02avec deux autres artistes
00:53:03Vida et Amel Bent
00:53:06qui reprenaient
00:53:07des chansons de Diam
00:53:07qui étaient déjà
00:53:08extrêmement virulentes
00:53:08contre le peuple français
00:53:09sur tous ces discours
00:53:11pro-urbain
00:53:12pro-cité
00:53:13pro-quartier
00:53:14contre une France
00:53:15oppressive
00:53:16et là le juif
00:53:17il est l'exemple ultime
00:53:18de tout ce qu'elle dénonce
00:53:19en fait
00:53:19malheureusement
00:53:20de tout ce discours
00:53:21antisémiste
00:53:21qui est pétri
00:53:22dans le milieu artistique
00:53:23et qui dupe
00:53:24et qui trompe
00:53:24parfois les français
00:53:25je reconnais une chose
00:53:26c'est qu'elle assume
00:53:26pour moi c'est une artiste
00:53:27engagée qui assume
00:53:28elle dit je suis radical
00:53:29je ne sais pas ce que
00:53:30ça veut dire je suis radical
00:53:31oui mais ça veut dire
00:53:32qu'un conseil d'heure
00:53:32demain elle va mettre
00:53:33des étoiles jaunes
00:53:33sur les bouteilles de coche
00:53:34elle va aller jusqu'à là
00:53:35c'est ça en fait
00:53:36le discours c'est
00:53:37jusqu'à où on va aller
00:53:38dans la haine antisémite
00:53:39en France
00:53:40on va s'en prendre
00:53:41les entreprises
00:53:42physiquement
00:53:43matériellement
00:53:43ça a été une artiste
00:53:45c'est une artiste
00:53:45as-been
00:53:46qui a besoin de faire du buzz
00:53:47la preuve c'est que
00:53:48tout le monde va
00:53:48je ne pense pas
00:53:48moi je ne pense pas
00:53:50que ce soit pour faire du buzz
00:53:51écoutez ça c'était
00:53:52le 4 avril
00:53:54ça sort juste là
00:53:55sur le réseau
00:53:55je ne sais même pas
00:53:56si c'est pour faire du buzz
00:53:56je crois qu'elle le pense
00:53:57vraiment
00:53:58je crois qu'elle a
00:53:59vraiment ça en elle
00:54:00et je crois qu'elle ne voit
00:54:01même pas
00:54:02le problème de dire
00:54:03depuis le 7 octobre
00:54:04je boycotte
00:54:05McDo et Coca
00:54:06je crois qu'elle ne comprend
00:54:07même pas
00:54:08quel est le problème
00:54:09et à quel point
00:54:10c'est choquant
00:54:10et c'est choquant
00:54:13et le mot faire
00:54:13moi je trouve que
00:54:13c'est totalement indoctriné
00:54:16parce qu'on l'a vu
00:54:16dans des manifs
00:54:17d'extrême gauche
00:54:17donc voilà
00:54:19on voit déjà le profil
00:54:20vous vous rendez compte
00:54:20comment on peut dire ça
00:54:21comment on peut dire
00:54:22que depuis le jour
00:54:23où des femmes
00:54:24et des enfants
00:54:25et des hommes aussi
00:54:26parce qu'on parle beaucoup
00:54:27des femmes et des enfants
00:54:27mais il y a des hommes aussi
00:54:28qui ont été massacrés
00:54:29moi je l'ai vu
00:54:31le film
00:54:32sur ce qui s'est passé
00:54:33avec l'ambassade d'Israël
00:54:35je suis allé voir
00:54:37le film
00:54:37mais qu'elle aille le voir
00:54:39et je crois que
00:54:40plus jamais de sa vie
00:54:41elle aura envie de demander
00:54:41elle vous répondra
00:54:42à aller voir les bébés morts
00:54:43à Gaza
00:54:43mais oui mais elle parle
00:54:44du 7 octobre
00:54:45c'est elle qui parle
00:54:46du 7 octobre
00:54:46c'est pas moi
00:54:47c'est ça ce qui est
00:54:48le plus inquiétant
00:54:48et ça rejoint
00:54:49la position de LFI
00:54:51en disant que
00:54:52en fait le Hamas
00:54:52c'est un mouvement
00:54:53de résistance
00:54:53et on est au coeur
00:54:55c'est à dire
00:54:55de justifier le 7 octobre
00:54:57c'est une justification
00:54:58du 7 octobre
00:54:59parce que effectivement
00:55:00après coup elle dirait
00:55:01on va débattre
00:55:02de la proportionnalité
00:55:03de la réponse d'Israël
00:55:04etc
00:55:04ça ça peut être un débat
00:55:05moi je ne juge pas
00:55:07mais là viser le 7 octobre
00:55:09ça veut dire que
00:55:10c'est normal
00:55:10de violer des femmes
00:55:12de tuer des enfants
00:55:13mais ça veut dire
00:55:13qu'elle soutient
00:55:14ce qui s'est passé
00:55:15le 7 octobre
00:55:16clairement
00:55:16c'est clairement
00:55:17c'est même pas
00:55:19on n'hésite pas
00:55:19elle soutient le Hamas
00:55:20elle soutient
00:55:21les terroristes du Hamas
00:55:22ça ne veut pas dire autre chose
00:55:23elle est fille
00:55:24juste après le 7 octobre
00:55:26la réponse israélienne
00:55:28n'était pas encore engagée
00:55:29qui critiquait déjà
00:55:30la réponse
00:55:30c'est de dire
00:55:31qu'ils acceptent
00:55:32le terrorisme islamiste
00:55:33Guillaume
00:55:33non mais je trouve
00:55:34que moi j'en ai marre
00:55:35de ces artistes
00:55:36donneurs de leçons
00:55:37Jordan dit
00:55:38elle assume
00:55:38moi je trouve
00:55:38qu'elle n'assume rien du tout
00:55:39il y a une hypocrisie
00:55:40qui est insupportable
00:55:40quand c'est pour prendre
00:55:41l'argent dans ces concerts
00:55:42elle accueille tout le monde
00:55:43elle accueille les gens
00:55:44qui sont pro-Israël
00:55:45les gens qui sont pro-Palestine
00:55:45les gens qui n'ont pas d'avis
00:55:47aussi
00:55:47et je pense qu'elle culpabilise
00:55:49les gens en disant
00:55:49ah toi tu bois un coca
00:55:50ah donc tu es un soutien
00:55:52de tout ce qui se passe
00:55:53en Palestine
00:55:54en Israël etc
00:55:55c'est insupportable
00:55:56elle elle est bien contente
00:55:56de prendre ses cachets
00:55:57et là par contre
00:55:58c'est ouvert à tous
00:55:58il va y avoir un vrai sujet
00:56:00Bruno parlait tout à l'heure
00:56:00des réseaux sociaux
00:56:01il y a un vrai sujet aussi
00:56:02du contrôle de ce qui est dit
00:56:03dans certaines paroles
00:56:04dans certains raps
00:56:05on voit par exemple
00:56:05Médine
00:56:06qui a un rapport
00:56:06mais complètement
00:56:08lié à tous les mouvements
00:56:09radicaux islamiques possibles
00:56:11et lié à la France insoumise
00:56:12donc il va falloir aussi
00:56:13peut-être légiférer là-dessus
00:56:14si toutes ces stars
00:56:15étaient un peu intelligentes
00:56:17Léo Marci et compagnie
00:56:18ils devraient se rendre compte
00:56:20qu'ils ont un impact important
00:56:21parce qu'ils sont très médiatiques
00:56:21de modérer
00:56:23de modérer leurs propos
00:56:24etc
00:56:24ils font passer des messages
00:56:26vous croyez que
00:56:28Camilla Jordana
00:56:28elle a envie de modérer là
00:56:30elle a envie de dire
00:56:31publiquement et clairement
00:56:33qu'elle soutient le 7 octobre
00:56:34et qu'elle soutient
00:56:35ce qui s'est passé le 7 octobre
00:56:36elle fait passer un message
00:56:38elle n'a pas du tout
00:56:39envie de modérer
00:56:39ces gens-là
00:56:40s'ils étaient vraiment intelligents
00:56:41même s'ils ont du talent
00:56:42dans ce qu'ils font
00:56:42ils le pensent en eux
00:56:44ils le pensent
00:56:45c'est des idées
00:56:46qu'ils défendent
00:56:47moi je pense à la société
00:56:48apaisons
00:56:48apaisons la société
00:56:49mais c'est pas avec des gens
00:56:51comme ça
00:56:51bon on va faire une pause
00:56:51on va faire la pub
00:56:52le CNU's info
00:56:53ensuite on va reparler
00:56:54on va faire un point
00:56:56on est en train de m'indiquer
00:56:57qu'on reçoit des images
00:56:59de la prison de Tarascon
00:57:00vous savez
00:57:01où des véhicules ont à nouveau
00:57:02été incendiés
00:57:03on a des images
00:57:03de la police scientifique
00:57:04qui est en train de travailler
00:57:05sur les véhicules
00:57:06on va voir ça dans un instant
00:57:07et on va faire un point
00:57:08et puis après on parlera
00:57:09des femmes et du voile
00:57:10témoignage exclusif
00:57:11avec Guillaume Janton
00:57:12qui a produit ce document
00:57:13que vous verrez
00:57:14et alors vous allez voir
00:57:14là aussi il y a des témoignages
00:57:15incroyables
00:57:16incroyables
00:57:17vous nous avez amené
00:57:17plusieurs extraits exclusifs
00:57:19en avant-première
00:57:19la pub
00:57:20le CNU's info
00:57:21à tout de suite
00:57:21on dit
00:57:22Pierre Palmade
00:57:29libéré sous bracelet électronique
00:57:30depuis ce matin
00:57:31je vous rappelle qu'hier
00:57:32la cour d'appel de Bordeaux
00:57:33a accédé à la demande
00:57:35d'aménagement de peine
00:57:36de l'humoriste
00:57:36qui a été condamné
00:57:37à de la prison
00:57:38après un violent accident
00:57:39de voiture
00:57:40en Seine-et-Marne
00:57:40en février 2023
00:57:42les organisations syndicales
00:57:45reçues à Bercy vendredi
00:57:46pour parler des droits
00:57:47de douane américains
00:57:48c'est ce qu'indique ce matin
00:57:49la secrétaire générale
00:57:50de la CFDT
00:57:51Marie-Lise Léon
00:57:52une rencontre réclamée
00:57:53depuis plusieurs semaines déjà
00:57:55a-t-elle ajouté
00:57:56ce 100 ans
00:57:56mis de côté
00:57:57au profit
00:57:57des organisations patronales
00:57:59qui elles
00:57:59ont déjà été reçues
00:58:01par Eric Lombard
00:58:02et puis la consommation
00:58:04mondiale de vin
00:58:04a baissé en 2024
00:58:06à son plus bas niveau
00:58:07depuis 1961
00:58:09selon les estimations
00:58:10de l'OIV
00:58:11l'organisation internationale
00:58:13du vin
00:58:13elle a reculé de 3,3%
00:58:15l'an passé au niveau mondial
00:58:16et de 3,6% en France
00:58:18de quoi inquiéter
00:58:20tous les acteurs
00:58:20de la filière
00:58:21c'est vrai exactement
00:58:23tu as raison
00:58:24bonjour 38 sur CNews
00:58:26merci d'être en direct
00:58:26avec nous
00:58:27on va faire un nouveau point
00:58:27sur les prisons attaquées
00:58:29on va faire un point
00:58:29en direct sur l'enquête
00:58:30mais tout d'abord
00:58:30ces images
00:58:31qu'on reçoit
00:58:32à l'instant
00:58:33que je découvre avec vous
00:58:34ce sont des images
00:58:35qui ont été tournées
00:58:36à Tarascon
00:58:37après ces voitures
00:58:38qui ont été incendiées
00:58:40cette nuit
00:58:40image de la police scientifique
00:58:42qui est en train
00:58:43de travailler
00:58:44sur les véhicules brûlés
00:58:46pour essayer
00:58:47de trouver des indices
00:58:48vous pouvez nous indiquer
00:58:49Bruno Comard
00:58:49ce qui est en train
00:58:50d'être fait
00:58:50à ce moment-là peut-être
00:58:51oui c'est les policiers
00:58:53de la police technique
00:58:54et scientifique
00:58:54qui viennent relever
00:58:55tout un tas d'indices
00:58:56qui permettront peut-être
00:58:57effectivement de savoir
00:58:58qui a commis cet acte
00:58:59c'est un travail minutieux
00:59:01on a la chance
00:59:02d'avoir ces dispositifs
00:59:04qui sont très élaborés
00:59:04maintenant
00:59:05pour faire ce type de recherche
00:59:06je pense aussi aux gendarmes
00:59:07évidemment
00:59:08avec l'institut de criminologie
00:59:09qui travaille sur tous ces aspects
00:59:10pour relever un maximum
00:59:12d'indices
00:59:12qui permettront
00:59:13on l'espère
00:59:14effectivement
00:59:14de trouver
00:59:15quelques informations
00:59:15on voit une chaussure
00:59:16visiblement
00:59:17qui a été laissée
00:59:18ainsi qu'une doudoune
00:59:18qui a pu servir
00:59:20peut-être à passer
00:59:20par-dessus
00:59:21ce grillage
00:59:22si le gars
00:59:23a pensé à mettre des gants
00:59:24ou quoi que ce soit
00:59:25ça laisse de l'ADN
00:59:26ça laisse tout ce qu'on peut imaginer
00:59:28et quand on sait
00:59:29le niveau
00:59:30de la police technique
00:59:31et scientifique actuellement
00:59:32c'est vrai que
00:59:32des fois de rien du tout
00:59:33on arrive à remonter
00:59:35une équipe
00:59:36alors ça pourrait être
00:59:36intéressant effectivement
00:59:37de savoir qui c'est
00:59:38qui a commis
00:59:39ces actes délictueux
00:59:40effectivement
00:59:40l'image donc
00:59:41qui nous parvienne
00:59:42de cette prison
00:59:43on est avec Sabrina
00:59:43Birlin-Bouillet
00:59:44journaliste police-justice
00:59:45à AC News
00:59:46Sabrina
00:59:46quel point
00:59:48et quelles sont
00:59:48les informations
00:59:49que vous avez
00:59:50sur les derniers
00:59:51rebondissements
00:59:51dans ce dossier
00:59:52oui nous le disions
00:59:54de nouvelles actions violentes
00:59:55ont eu lieu
00:59:56depuis hier soir
00:59:57trois véhicules
00:59:58ont été incendiés
00:59:59devant la prison
01:00:00de Tarascon
01:00:01tôt ce matin
01:00:01toujours dans le département
01:00:03des Bouches-du-Rhône
01:00:03un autre véhicule
01:00:05appartenant à un surveillant pénitentiaire
01:00:07de la prison d'Aix
01:00:08d'Aix pardon
01:00:09a été incendié
01:00:10en pleine nuit
01:00:10et puis des tags
01:00:11retrouvés dans le hall
01:00:12d'immeuble
01:00:13d'une surveillante pénitentiaire
01:00:15c'était en Seine-et-Marne
01:00:16alors qui est derrière ces actes
01:00:18qui semblent coordonner
01:00:19plusieurs hypothèses
01:00:20alors Gérald Darmanin
01:00:21lui cible les narcotrafiquants
01:00:23pour lui
01:00:23les armes lourdes utilisées
01:00:25vont dans ce sens
01:00:26et puis cette loi
01:00:27narcotrafic
01:00:28qui dérange le milieu
01:00:29évidemment
01:00:29mais il y a aussi
01:00:30la piste de l'ultra gauche
01:00:32avec l'apparition
01:00:32de ces tags
01:00:33sur les voitures brûlées
01:00:34sur les murs des prisons aussi
01:00:36des tags signées
01:00:37des DPF
01:00:38les droits des détenus
01:00:40des prisonniers français
01:00:41une mouvance
01:00:42jusqu'alors inconnue
01:00:44des services de renseignement
01:00:45c'est pourquoi
01:00:45nous restons très prudents
01:00:47les agents pénitentiaires
01:00:48sont encore plus inquiets
01:00:49depuis hier
01:00:50avec l'apparition
01:00:51d'un canal
01:00:52des DPF
01:00:53sur la messagerie
01:00:54cryptée
01:00:54télégramme
01:00:55avec des vidéos
01:00:56qui montrent
01:00:56quand des individus
01:00:57mettent le feu
01:00:58aux voitures
01:00:59et taguent
01:00:59des DPF
01:01:00sur les murs
01:01:01et puis des menaces
01:01:02clairement
01:01:02à l'encontre
01:01:03du personnel pénitentiaire
01:01:04nous avons pu
01:01:05nous procurer
01:01:06plusieurs de ces messages
01:01:07en voici
01:01:08un passage
01:01:08surveillant
01:01:09démissionné
01:01:10tant que vous pouvez
01:01:11si vous tenez
01:01:12à vos familles
01:01:13à vos proches
01:01:13ou encore
01:01:14Gérald Darmanin
01:01:15ne va pas protéger
01:01:16tous les surveillants
01:01:17de France
01:01:18je vous rappelle
01:01:18que c'est le parquet
01:01:19national antiterroriste
01:01:21qui s'est saisi
01:01:21de l'affaire
01:01:22mais l'enquête
01:01:23est aussi menée
01:01:24par la DGSI
01:01:26et par la police judiciaire
01:01:27Merci beaucoup Sabrina
01:01:29pour ce point complet
01:01:30et on continue
01:01:30à suivre tout ça
01:01:31et là on revoit
01:01:31les images
01:01:32de la nuit précédente
01:01:33cette fois
01:01:34ces images
01:01:35qu'on vous a déjà
01:01:35montrées tout à l'heure
01:01:37qui sont les images
01:01:37qui ont été tournées
01:01:38par les gens eux-mêmes
01:01:40qui ont attaqué
01:01:40ces prisons
01:01:41qui ont mis le feu
01:01:42à plusieurs reprises
01:01:44à des éléments
01:01:45qui étaient devant
01:01:46ces prisons
01:01:46y compris à des voitures
01:01:48vous le voyez
01:01:48ils sont clairement déterminés
01:01:50on continue à suivre ça
01:01:50sur CNews
01:01:51bien évidemment
01:01:52événement ce soir
01:01:52sur CNews
01:01:53justement
01:01:53à partir de 21h
01:01:54avec un doc exclusif
01:01:55que nous allons vous diffuser
01:01:56qui s'appelle
01:01:57de la France face au voile
01:01:58c'est Guillaume Janton
01:01:59qui est avec nous
01:02:00qui l'a produit
01:02:01et réalisé
01:02:02ce sera une édition spéciale
01:02:03présentée par notre ami
01:02:04Gauthier Lebret
01:02:05à partir de 21h
01:02:06et on va regarder
01:02:07pour bien comprendre
01:02:07un premier extrait
01:02:08sur le voile
01:02:09et c'est Inda Ayari
01:02:10qui est une ancienne salafiste
01:02:13qui a été obligée
01:02:14de porter le niqab
01:02:15alors le niqab
01:02:15c'est quand on a le visage
01:02:16qui est totalement caché
01:02:17elle a été obligée
01:02:18de le porter par son mari
01:02:19et elle témoigne
01:02:20parce qu'elle a fini
01:02:20par réussir à l'enlever
01:02:22écouter et surtout regarder
01:02:23pendant 20 ans
01:02:27Inda a porté le niqab
01:02:28un voile intégral
01:02:30couvrant l'ensemble du visage
01:02:31à l'exception des yeux
01:02:32elle ne l'avait pas reporté
01:02:38depuis 10 ans
01:02:39je pensais que ça allait être facile
01:02:43mais là
01:02:43je me suis sentie étouffée
01:02:45c'est un truc de fou
01:02:47j'avais oublié
01:02:48parce que moi
01:02:48pendant des années
01:02:49je le mettais tous les jours
01:02:49j'avais l'habitude
01:02:50mais là
01:02:50je ne supporte pas en fait
01:02:52on étouffe là
01:02:53on est oppressé
01:02:54là pendant 2 minutes
01:02:55je me sentais mal
01:02:56j'avais l'impression
01:02:57de ne plus pouvoir respirer
01:02:58c'est un tissu
01:02:59puis ça oppresse
01:03:00Enda est française
01:03:02d'origine algérienne
01:03:03et tunisienne
01:03:04elle rencontre son conjoint
01:03:06au début des années 2000
01:03:07après un mariage arrangé
01:03:09l'homme lui impose
01:03:10de couvrir son corps
01:03:11son visage
01:03:12ses cheveux
01:03:13et lui fait vivre
01:03:14un véritable enfer
01:03:15j'ai malheureusement pour moi
01:03:16vécu ce genre de mariage arrangé
01:03:18avec un homme tunisien
01:03:20d'origine tunisienne
01:03:21qui est né en France
01:03:22comme moi
01:03:22sauf que cet homme
01:03:24était salafiste
01:03:25il m'a jeté
01:03:26tous mes petits voiles
01:03:27à la poubelle
01:03:27et il m'a dit
01:03:28maintenant ce sera ça
01:03:29tu n'as pas le choix
01:03:30au début c'était ça
01:03:32et après il m'a dit
01:03:32tu vas mettre le niqab
01:03:34donc après on ne voyait plus
01:03:36mon visage
01:03:36voilà
01:03:38et j'ai vécu comme ça
01:03:39presque 10 ans
01:03:40j'ai eu trois enfants
01:03:41avec cet homme
01:03:42qui me battait
01:03:43ça a été très compliqué
01:03:45et tout ça
01:03:46ça s'est passé en France
01:03:47et puis j'étais enfermée
01:03:49je n'avais pas le droit
01:03:50de parler français à la maison
01:03:51je n'avais plus le droit
01:03:52de parler français
01:03:52il avait jeté tous mes livres
01:03:54d'étudiante à la poubelle
01:03:55mes livres de philosophie
01:03:56j'avais plus le droit
01:03:58de lire autre chose
01:03:59que de la littérature salafiste
01:04:01et j'avais plus le droit
01:04:02de regarder la télé
01:04:03je n'avais pas le droit
01:04:04d'écouter de la musique
01:04:04d'écouter la radio
01:04:05je n'avais plus le droit
01:04:06de sortir toute seule
01:04:07j'étais coupée du monde
01:04:09et on vivait
01:04:09comme à l'époque du prophète
01:04:11voilà
01:04:13c'est ce qui est imposé
01:04:15aux femmes
01:04:16c'est la tenue
01:04:17que portent les femmes
01:04:18en Arabie Saoudite
01:04:19donc moi j'avais
01:04:20interdition
01:04:21de porter d'autres couleurs
01:04:22que le noir
01:04:23ou des couleurs
01:04:24très foncées
01:04:24je me plaignais beaucoup
01:04:26à mon ex-mari
01:04:27je lui disais que
01:04:28que j'en avais marre
01:04:29de porter des sacs poubelles
01:04:31et à chaque fois
01:04:31c'était des menaces
01:04:32Guillaume Janton
01:04:34c'est vous qui avez produit
01:04:35ce document
01:04:35je le rappelle
01:04:36c'est facile
01:04:37d'enquêter sur le voile
01:04:38c'est très difficile
01:04:38c'est un sujet
01:04:39extrêmement sensible
01:04:40c'est un sujet important aussi
01:04:41on a voulu donner
01:04:42la parole
01:04:43à des femmes
01:04:44qui portent le voile
01:04:45et qui sont fiers
01:04:45de le porter
01:04:46il y a aussi
01:04:46une apostate
01:04:47qui est Enda
01:04:48il y a aussi des femmes
01:04:48qui ont
01:04:49pardon Enda n'est pas apostate
01:04:51elle a choisi
01:04:51de retirer le voile
01:04:52mais elle est toujours musulmane
01:04:53il y a aussi une apostate
01:04:53qui elle a rompu
01:04:54totalement avec l'islam
01:04:56là il y a deux choses
01:04:57intéressantes
01:04:57dans cet extrait
01:04:58tout d'abord
01:04:59c'est l'escalade
01:04:59dans le fait
01:05:01de cacher la femme
01:05:02c'est-à-dire qu'elle a commencé
01:05:02avec un hijab
01:05:03un voile classique
01:05:04puis elle s'est mise à porter
01:05:07un niqab
01:05:08qui cache donc bien
01:05:09le corps de la femme
01:05:10et son visage
01:05:11et sous les ordres
01:05:12de son mari
01:05:12alors ce n'est pas le cas
01:05:13évidemment tout le temps
01:05:14je pense que la majorité
01:05:16du temps
01:05:16les maris ne demandent pas
01:05:18à leur femme
01:05:18de se voiler
01:05:19mais ça existe
01:05:20et c'est ça qu'il faut montrer
01:05:21aussi dans ce sujet du voile
01:05:23et alors moi il y a
01:05:24parce que j'ai vu
01:05:25en avant première
01:05:26vous m'avez montré ce doc
01:05:27et moi il y a un moment
01:05:28qui m'a beaucoup interpellé
01:05:30c'est quand il y a une femme
01:05:31et on va voir l'extrait
01:05:32dans un instant
01:05:32une femme qui décide
01:05:33d'enlever son voile
01:05:33et qui a la place
01:05:34mais le drapeau français
01:05:35et je trouve que c'est tellement beau
01:05:37c'est tellement symbolique
01:05:38que j'ai voulu vous montrer
01:05:39cet extrait inédit
01:05:40que vous découvrirez ce soir
01:05:41au lieu de
01:05:43je sais pas
01:05:43de demander aux hommes
01:05:45de respecter les femmes
01:05:46non
01:05:47on a trouvé cette solution
01:05:48de voile et les femmes
01:05:49et c'est très choquant
01:05:51je vais l'enlever
01:05:51pour moi le voile
01:05:55c'est plus possible
01:05:56et depuis ce jour là
01:05:58je l'ai enlevé
01:05:59et
01:06:00pour adopter
01:06:02pour adopter
01:06:05des valeurs
01:06:06beaucoup plus saines
01:06:07beaucoup plus
01:06:08vraies
01:06:09beaucoup plus utiles
01:06:11beaucoup plus nécessaires
01:06:13qui est les valeurs
01:06:14de la république
01:06:15voilà
01:06:16ça c'est mon drapeau
01:06:18j'ai un rapport
01:06:21avec la France
01:06:22qui est
01:06:23indescriptible
01:06:25on est bien en France
01:06:27sincèrement
01:06:28la liberté
01:06:28le fait que
01:06:29on m'a donné
01:06:30l'opportunité
01:06:31de m'exprimer
01:06:32de m'émanciper
01:06:33d'être moi
01:06:35sans invective
01:06:36d'avoir mes droits
01:06:37la laïcité
01:06:39et les valeurs
01:06:40républicaines
01:06:41les droits de l'homme
01:06:42elle est formidable
01:06:43cette donne
01:06:43elle est formidable
01:06:44formidable
01:06:45alors elle
01:06:45elle a grandi en Algérie
01:06:46elle a été éduquée
01:06:48dans une famille très libre
01:06:49ses parents étaient même
01:06:49contre le voile
01:06:50c'est elle-même
01:06:50qui a fait le choix
01:06:51de porter son voile
01:06:52c'est ce qu'elle explique
01:06:52et en arrivant en France
01:06:54parce qu'elle a grandi
01:06:55donc là-bas
01:06:56elle a découvert
01:06:56que c'était un pays
01:06:57de liberté
01:06:58et que le voile
01:06:58lui posait certains problèmes
01:06:59dans ses interactions
01:07:00avec les gens
01:07:01dans le fait de pouvoir
01:07:01trouver un emploi
01:07:02et elle a fait le choix
01:07:03de se dévoiler
01:07:04et de renoncer
01:07:05à la religion musulmane
01:07:06pour mieux s'intégrer
01:07:07dans la société française
01:07:08mais ce qui est intéressant
01:07:08c'est qu'après
01:07:09elle prend le drapeau français
01:07:10c'est ça ce qui plaît
01:07:11alors après moi
01:07:12j'ai envie de dire
01:07:13parce que j'essaie
01:07:14d'être le plus tolérant possible
01:07:15ce qui serait formidable
01:07:16c'est les femmes
01:07:16qui ont envie de porter le voile
01:07:17qu'elles aient aussi
01:07:18le drapeau français
01:07:18bien sûr
01:07:19les deux pourquoi pas
01:07:20celles qui ont envie
01:07:21volontairement
01:07:22qui ne sont pas forcées
01:07:23qui ont envie de porter le voile
01:07:23pourquoi pas
01:07:24mais moi je trouve formidable
01:07:25d'avoir le drapeau français
01:07:27de se revêtir
01:07:27comme elle le fait
01:07:28sur cette image
01:07:28mais voilà
01:07:29limite le problème
01:07:30de cette séquence
01:07:30c'est qu'on est à opposer
01:07:31ces deux bouts de tissu
01:07:32qui sont le drapeau français
01:07:33et le voile
01:07:34et je tiens à dire quand même
01:07:35ce qu'on voit
01:07:36on va voir au début du documentaire
01:07:37beaucoup de femmes voilées
01:07:38qu'on a trouvées dans la rue
01:07:39qui étaient plutôt sympathiques
01:07:40avec nous
01:07:41même très sympathiques
01:07:41à Venante
01:07:42et il y a énormément de femmes
01:07:43qui portent le voile
01:07:44qui veulent juste porter leur voile
01:07:46pour elles
01:07:46et qui ne cherchent aucun problème
01:07:47avec la France
01:07:47il faut le dire aussi
01:07:48mais sazanne Povoise
01:07:49qu'elle est menacée par elle
01:07:50elle fait des lives
01:07:52sur les réseaux sociaux régulièrement
01:07:53c'est comme ça qu'on l'a trouvé
01:07:54où elle débat avec des musulmans
01:07:56autour de la religion
01:07:57et malheureusement pour elle
01:07:59en fait elle apparaît directement
01:08:00avec son drapeau français
01:08:00c'est pas une mise en scène
01:08:01ce drapeau elle le porte
01:08:02lors de ses voiles
01:08:03et elle se fait insulter systématiquement
01:08:04lors de ses directs
01:08:05lors de ses directs
01:08:06pardon
01:08:06vous avez tout travaillé sur le voile
01:08:07oui pardon
01:08:08lors de ses directs
01:08:10et elle se fait insulter en arabe
01:08:12donc les gens refusent
01:08:12de lui parler français
01:08:13et elle se fait traiter
01:08:14de tous les noms
01:08:14d'insultes misogynes
01:08:17machistes etc
01:08:17Jordan ?
01:08:18Oui ces femmes elles sont belles
01:08:19elles sont libres
01:08:20elles sont courageuses
01:08:20mais surtout elles sont très fortes
01:08:22je pense à toutes ces femmes
01:08:23qui arrivent à se révolter aussi
01:08:24contre des pays dans lesquels
01:08:26elles ont grandi
01:08:26elles ont connu
01:08:26ou elles ont vu des traditions
01:08:27je pense à mon amie Sabrina Medjeber
01:08:29qui raconte souvent
01:08:30comment on grandit
01:08:30dans des pays coraniques
01:08:32ou dans des pays
01:08:33l'Algérie qu'elle a connue
01:08:34elle où il y avait une culture
01:08:35vraiment clanique
01:08:36où vraiment les grands frères
01:08:37surveillaient ce que faisaient les sœurs
01:08:38en revanche
01:08:39ce qui m'inquiète quand même beaucoup
01:08:41et moi je crois
01:08:42qu'il y a une opposition fondamentale
01:08:43entre le voile
01:08:43et le drapeau français
01:08:44parce que les valeurs de la France
01:08:46c'est valeurs vraiment
01:08:46de liberté de la femme
01:08:47c'est un pays mature
01:08:48où on ne considère pas
01:08:49qu'un homme
01:08:49parce qu'il va avoir une femme
01:08:50dévécu
01:08:50va forcément lui sauter dessus
01:08:52or c'est ce qu'on le considère
01:08:52encore dans des pays islamiques
01:08:54et ce qui est très grave
01:08:55il y en a un qui parle
01:08:56de soumission à Dieu aussi
01:08:57c'est pas directement dans les hommes
01:08:58et c'est là où c'est intéressant
01:08:59c'est qu'il y a un vrai sujet en France
01:09:00c'est que là où
01:09:01avant il y avait les réseaux fréristes
01:09:02on a aujourd'hui un salafiste
01:09:03qui n'est pas
01:09:04le salafiste
01:09:05c'est pas une vision
01:09:05expensatrice de l'islam
01:09:07on ne cherche pas vraiment
01:09:08à s'étendre partout
01:09:10on le fait dans nos pays
01:09:11où l'islam est déjà présent
01:09:12de le faire de la façon
01:09:12un peu rigoriste histoire
01:09:13or là
01:09:14quand on a ce mari
01:09:15l'ancien Maladsepoud
01:09:16Enda Ayari
01:09:17qui lui suggère
01:09:18de se voiler davantage
01:09:19c'est une vision salafiste
01:09:21et ça veut dire qu'en fait
01:09:21il se pensait déjà
01:09:22chez lui en France
01:09:23c'est-à-dire que le salafisme
01:09:24se croit chez lui en France
01:09:25et salafisme
01:09:26c'est le pire du pire
01:09:27de l'islam rilouriste
01:09:28mais c'est pour ça
01:09:28que moi j'ai envie de rester
01:09:29sur cette image
01:09:29on va la mettre plein pot d'ailleurs
01:09:30cette image avec
01:09:31le drapeau français
01:09:33et quand elle dit
01:09:34en plus la France
01:09:35j'ai découvert
01:09:35que c'était le pays de liberté
01:09:36c'était le pays de la laïcité
01:09:38c'est tellement ce discours
01:09:39qu'on a envie d'entendre
01:09:45et rappelez une chose
01:09:46c'est que la majorité
01:09:47des musulmans
01:09:47ne sont pas voilés en France
01:09:48alors le chiffre est en évolution
01:09:50ça pose question
01:09:51ça augmente beaucoup
01:09:51c'est ce soir
01:09:5321h
01:09:53document à suivre
01:09:54avec Gauthier
01:09:55ensuite il y a le débat
01:09:56à ne pas manquer
01:09:57puis on y reviendra
01:09:57demain et également
01:09:59dans un instant
01:09:59c'est Sonia Marroux
01:10:00qu'on se retrouve en direct
01:10:00à partir de 10h35
01:10:01à demain
01:10:02et d'ici là
01:10:03soyez prudents