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Agnès Verdier-Molinié, pour son livre «Face au mur» aux Editions de l’Observatoire
Europe 1
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13/03/2025
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00:00
David boit trop de... Il est 2h20, on est avec Agnès Verdier-Molinier.
00:04
Agnès, je vous entends, mais depuis tellement d'années, j'ai l'impression que vous prêchez dans le désert.
00:09
C'est-à-dire que vous êtes une libérale, en tout cas vous aimeriez que les solutions libérales soient prises.
00:14
10 mesures pour éviter le mur de la tête, par exemple baisser les défenses publiques, dites-vous,
00:19
rendre obligatoire une règle publique d'équilibre des comptes sociaux,
00:22
créer une caisse de retraite des agents de l'État, etc.
00:25
Mais personne ne vous écoute, Agnès.
00:27
Je pense que nos compatriotes nous écoutent beaucoup plus que ce qu'on croit.
00:31
En fait, il y a une sorte de déni français où un entre-soi dit que les Français ne sont pas prêts,
00:39
ils ne sont pas pour les réformes, ils ne sont pas pour repousser l'âge de départ à la retraite,
00:43
ils ne sont pas pour travailler plus longtemps, ils ne sont pas pour baisser les aides sociales,
00:46
ils ne sont pas pour réduire le nombre de strates publiques, pour baisser les coûts administratifs.
00:49
Et en fait, quand vous regardez les études d'opinion...
00:53
Non, la retraite, si vous demandez aux gens, la retraite n'était pas favorable.
00:57
Mais parce qu'on ne leur pose pas la bonne question, Pascal.
00:59
On ne leur dit pas, soit vous payez plus cher, tous, soit on repousse l'âge de départ à la retraite.
01:05
On leur fait croire, et notamment la France Insoumise participe à ça,
01:08
qu'il y aurait quelques personnes qui pourraient payer à leur place,
01:12
et que finalement ils ne paieront pas plus cher et qu'on pourrait retourner à la retraite à 62 ans, voire à 60 ans.
01:16
Ce qui est totalement faux.
01:18
Je crains que les Français, là-dessus, ne veulent pas entendre ce qu'ils leur disent la vérité.
01:23
Et dans l'histoire politique, et ça pose un problème d'ailleurs des démocraties,
01:26
celui qui avait dit la vérité, il n'est pas élu.
01:29
Depuis 50 ans, un homme a tenté de dire la vérité, il s'appelerait Bombard.
01:34
Ça fait 50 ans qu'on est en déficit, qu'on a accumulé de la dette,
01:38
que dans tous les pays, notamment du nord de l'Europe,
01:41
mais pas que, il y a une prise de conscience sur tous ces sujets.
01:45
Nous, on continue à foncer dans le mur.
01:48
Le mur de la dette, le mur de la désindustrialisation,
01:51
on ne produit plus assez en France,
01:53
on n'a plus assez d'emplois marchands,
01:55
on a des territoires entiers désindustrialisés,
01:57
où il n'y a plus de commerce, etc.
01:59
Et on est en train encore de se gratter la tête pour se demander,
02:02
tiens, comment ça se fait qu'on n'a pas assez d'entreprises dans les territoires ?
02:05
Mais les Français, il va y avoir une élection présidentielle dans deux ans.
02:09
Les Français vont pouvoir se déterminer.
02:11
Si quelqu'un proposait des solutions libérales, comme vous,
02:15
je ne suis pas certain qu'il soit élu.
02:17
Je ne suis pas tout à fait d'accord, Pascal,
02:19
parce que qu'est-ce qui s'est passé en 2007 ?
02:21
Nicolas Sarkozy proposait de baisser la dépense publique,
02:23
il proposait de baisser les prélèments obligatoires,
02:26
il proposait de baisser le nombre d'agents publics,
02:29
il faisait la révision générale des politiques publiques,
02:31
donc il voulait réorganiser les missions publiques.
02:33
Bon, je dois dire que la plupart des choses, il ne les a pas réalisées.
02:37
Mais ce programme-là, il avait été validé par les Français.
02:41
Emmanuel Macron, en 2017, il proposait quoi ?
02:43
De baisser la dette publique, de baisser le déficit,
02:46
de baisser les prélèments obligatoires, de supprimer 120 000 postes.
02:49
Qu'est-ce qu'il a fait ?
02:50
La plupart des choses, en réalité, sur la baisse de la dépense, il ne l'a pas fait.
02:55
Sur la baisse de la dette, il ne l'a pas fait, on le sait,
02:57
puisqu'on a plutôt 1 000 milliards de dettes en plus qu'en moins.
03:00
Mais là où il a fait des choses, c'est pour baisser les impôts sur les entreprises
03:05
et sur les entrepreneurs, les investisseurs, etc.
03:08
Sauf qu'en face, comme il n'a pas baissé la dépense,
03:10
on a un effet boomerang aujourd'hui,
03:12
où on se retrouve avec des augmentations d'impôts sur les entreprises
03:15
et les entrepreneurs de France,
03:17
parce qu'il faut financer le trou dans la caisse du fait qu'on n'est pas baissé à dépense publique.
03:22
La réforme de l'État, est-ce qu'elle est entamée ?
03:24
Et c'est quoi la principale décision à prendre ?
03:27
On parle souvent du double niveau d'administration dans les collectivités locales
03:35
et qu'il faudrait réduire en annulant un des niveaux.
03:40
On a chiffré le coût bénéfice de cela ?
03:45
En réalité déjà, entre les départements, les régions, les communes,
03:50
on est en train de chiffrer tout ça,
03:52
c'est des milliards d'économies qu'on peut faire rien que sur les coûts de fonctionnement.
03:55
Par exemple sur les régions, si on se cale sur Pays de la Loire,
03:59
sur les dépenses de fonctionnement par habitant,
04:00
c'est plus de 2 milliards d'euros d'économies qu'on peut faire, rien qu'au niveau des régions.
04:04
Et au niveau des départements, c'est de l'ordre de 9 milliards d'euros.
04:06
Mais ça veut dire qu'il y aura des gens qui seront au chômage ?
04:08
Non, ça veut dire qu'à un moment...
05:08
Abonnez-vous !
05:34
Alors il y a beaucoup de choses évidemment dans le livre que vous publiez, Face au mur.
05:38
Vous rappelez qu'entre 2017 et 2024, la France a accumulé plus de 1 000 milliards de dettes en plus.
05:44
Le Covid est passé par là.
05:46
Vous dites que fin décembre 2024, selon la Banque de France,
05:48
55% de la dette publique française était détenue par des étrangers.
05:53
C'est nettement plus qu'en Allemagne, 41% qu'en Italie, 27%.
05:57
Vous dites qu'il est difficile de déterminer à tout moment
05:59
quelle organisation résidente détient quelle quantité de dette.
06:04
Vous parlez également de la Commission européenne qui joue clairement les pompiers pyromanes.
06:09
Elle impose une date de vente de 100% de véhicules électriques en Europe,
06:13
pour laquelle ni nos constructeurs européens, ni nos infrastructures électriques,
06:17
ni nos consommateurs ne sont prêts.
06:19
Bref, vous faites un constat qui est dramatique,
06:23
et je ne vois pas de solution sur tout cela.
06:26
Alors, vous pariez sur l'intelligence des Français,
06:29
vous dites qu'ils sont prêts à écouter un autre discours.
06:32
Qui porte ce discours, d'ailleurs, Agnès Verdier-Molinier,
06:36
dans l'espace politique, selon vous ?
06:38
C'est vrai que ce discours n'est pas tellement porté,
06:40
et c'est très dommageable, parce qu'on a un discours qui finalement séduit,
06:45
c'est celui de faire payer les riches.
06:47
Je trouve qu'on a dans tous les camps,
06:50
vous prenez l'hémicycle en entier de l'Assemblée nationale...
06:53
Sauf les Républicains, peut-être ?
06:56
Pas tant que ça, parce que qu'est-ce qui s'est passé avec ce gouvernement Bayrou,
07:00
où il y a quand même les Républicains dedans ?
07:02
Ils ont décidé d'une taxe planchée à 20% sur les hauts revenus,
07:06
alors qu'en fait, ils ciblent quoi ? Ils ciblent les entrepreneurs.
07:08
Qu'est-ce que c'est ces hauts revenus qui se payent en dividende ?
07:11
C'est des gens qui créent des emplois et qui développent des entreprises en France.
07:14
Alors, il y a également pour les grandes entreprises,
07:16
qui ont des impôts, des super profits,
07:20
aujourd'hui, les impôts dans une entreprise, c'est 25%.
07:23
Nous sommes d'accord.
07:24
Mais je crois, par exemple, je peux citer que Dassault va passer de 25% à 35% d'impôts,
07:31
au-delà sans doute d'un certain montant d'impôts.
07:34
Mais c'est beaucoup 35%, ça change beaucoup de choses quand même.
07:37
Les entreprises qui font plus de 1 milliard de chiffre d'affaires,
07:40
avec justement, encore une fois, ce gouvernement Bayrou,
07:44
mais c'était déjà prévu par le gouvernement Barnier,
07:47
vont avoir cette surtaxe à l'impôt sur les sociétés,
07:50
qui coûte 8 milliards d'euros pour LVMH,
07:54
je crois que c'est autour de 800 millions d'euros,
07:56
rien que pour une entreprise.
07:58
En plus, ça leur fait augmenter de 40% leur taux d'impôt sur les sociétés à payer.
08:04
Mais c'est lunaire, en fait, de faire des choses comme ça.
08:06
Ça veut dire que du jour au lendemain,
08:08
on te dit que tu n'étais pas au courant,
08:10
mais tu vas payer et plus.
08:13
Et en plus, on le fait de manière un peu rétroactive,
08:16
comme on ne veut pas tomber sous les fourches codines du Conseil constitutionnel,
08:19
on leur demande de payer, dès cette année, le montant d'impôt de l'année prochaine.
08:24
Donc, moi, ce que je trouve très inquiétant dans ce qui se passe actuellement,
08:28
c'est le déni de réalité.
08:30
C'est comme on ne veut pas baisser la dépense,
08:32
comme on ne veut pas faire le travail de réorganisation,
08:34
de décentralisation, de dédoublonnage de l'ensemble de nos politiques publiques,
08:39
parce que vous le savez bien, dans la santé,
08:41
on a des tas d'agences qui pullulent
08:44
et qui, en fait, sont en contradiction parfois les unes avec les autres,
08:48
qui sont toutes payées par nos deniers publics.
08:50
Et ça, on pourrait les supprimer d'un trait de plume ?
08:52
À un moment, il faut se dire,
08:54
tout ce qui doublonne avec le ministère de la Santé...
08:56
Je suis d'accord avec vous,
08:57
mais moi, les autorités administratives indépendantes,
08:59
et on le voit bien avec l'ARCOM,
09:00
il y en a 17.
09:01
Est-ce que, par exemple, ça,
09:02
elles peuvent être supprimées d'un trait de plume ?
09:04
Ça doit passer par l'Assemblée nationale ?
09:05
C'est-à-dire que si un président de la République est élu
09:09
et qu'il a une majorité pour faire passer cela,
09:11
qui propose ça, elles peuvent être annulées du jour au lendemain ?
09:14
Alors, pour les autorités administratives indépendantes,
09:16
le problème, c'est que, comme leur nom l'indique,
09:18
elles sont indépendantes.
09:19
Donc, c'est un peu plus difficile à supprimer
09:21
qu'une agence ou un opérateur de l'État.
09:23
Mais pour une agence comme l'ADEME
09:25
ou pour France Travail, par exemple,
09:27
ça peut être décidé tout à fait par le législateur.
09:30
On peut dire, ben voilà...
09:31
Mais pas les autorités administratives indépendantes ?
09:33
Les autorités administratives indépendantes, c'est...
09:35
Le législateur, mais qui décide si c'est pas le législateur ?
09:37
C'est un peu plus compliqué,
09:38
parce qu'on leur a donné des pouvoirs autonomes, en réalité.
09:42
Donc, à vie, on ne peut jamais les supprimer ?
09:44
Alors, on peut les supprimer, mais...
09:46
C'est quand même très inquiétant, ce qu'on décide.
09:47
Même le législateur ne peut pas les supprimer ?
09:50
C'est un peu plus compliqué, voilà.
09:52
Sauf que, tandis que pour un opérateur ou une agence de l'État,
09:56
on va avoir une facilité plus importante.
09:59
On est inquiets, mais il y a les mesures, quand même,
10:01
que vous présentez, ça c'est intéressant.
10:02
Mettre en concurrence les services publics,
10:04
rendre chaque ministre responsable du budget de son portefeuille,
10:07
supprimer des opérateurs, en fusionner d'autres,
10:09
remettre en place une compte tractualisation
10:11
avec impact d'efficience des collectivités locales, etc.
10:16
Après, le problème que nous avons,
10:18
c'est que c'est le Parlement, normalement,
10:19
qui évalue ce qu'on fait avec l'argent public.
10:21
Donc, c'est le Parlement qui peut décider
10:23
la suppression d'organismes publics,
10:26
la suppression de budgets ministériels,
10:29
la suppression, finalement, de l'ensemble des doublons que nous avons.
10:33
Ils ne le font pas.
10:34
Pourquoi ils ne le font pas ?
10:35
Parce qu'en réalité, ils n'ont pas les capacités statistiques,
10:38
d'évaluation, etc.
10:40
J'entends, mais comme vous proposez des mesures,
10:42
même pour l'insécurité, pour tous les domaines,
10:44
moi je vous dis, présentez-vous.
10:46
Voilà, c'est la logique à la fin de votre bouquin.
10:48
Si vous me dites que personne ne porte vos idées,
10:50
et que vous, vous avez des idées pour réformer la France,
10:52
allez au combat !
10:53
Après, la question qui est aujourd'hui posée,
10:57
c'est que les politiques soient dans la vérité
10:59
par rapport à ce qui se passe en France.
11:01
Ils ne le sont pas, donc allez-y !
11:03
Mais oui, mais ce n'est pas le même travail, vous savez, Pascal.
11:05
Entre évaluer de manière indépendante les politiques publiques,
11:08
comme nous, nous le faisons à la Fondation IFRAP,
11:10
ça demande aussi d'être, d'une certaine manière,
11:12
apolitique et de garder ses distances
11:14
avec les différents partis politiques.
11:16
Et c'est ça le sujet.
11:18
Et c'est pour ça qu'aujourd'hui,
11:20
qu'est-ce qu'on fait avec nos travaux
11:22
et avec ce livre Face au mur ?
11:23
On explique les choses à l'opinion publique,
11:25
pour que le politique se voie
11:28
que l'opinion publique est prête à bouger.
11:30
Et parce que le politique, vous le savez bien comme moi,
11:32
il ne bouge que s'il voit que l'ensemble de nos concitoyens...
11:36
Mais il préfère lui raconter des salades depuis tant d'années.
11:38
Merci, parce qu'il est 2h38.
11:40
Mais à un moment, quand on voit l'éléphant dans la pièce
11:43
et que tout le monde est au courant,
11:45
il y a un petit problème à continuer à dire que, par exemple,
11:48
on peut partir à la retraite plus tôt,
11:50
qu'on pourrait travailler moins,
11:51
et que ça pourrait financer le modèle social.
11:53
Agnès Verdier-Molinier pour son livre Face au mur.
11:56
J'ai pas dit l'éditeur aux éditions de l'Observatoire.
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