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00:00On profite de la présence d'Alain Bauer pour évoquer ce qui s'est passé lors de la fête de la musique en France.
00:05Donc mon cher Alain, 1457 blessés, 300 gardes à vue, 145 personnes victimes de piqûres.
00:12C'est-à-dire que maintenant il y a des cinglés qui se maladent dans la rue.
00:14Beaucoup de femmes.
00:14Beaucoup de femmes évidemment.
00:16Certaines de ses sereins contenaient de la kétamine qui est un puissant anesthésiant.
00:19On va juste écouter le témoignage d'une jeune femme qui a subi ça samedi soir.
00:23Et on va se demander ce qui se passe dans notre pays.
00:25Écoutez.
00:25On est arrivés samedi à Airbley-sur-Seine.
00:29Donc on voulait fêter la fête de la musique.
00:32Donc j'étais avec trois amis.
00:34On s'amuse, il y a la musique, on danse.
00:36Alors il y avait une scène ici.
00:39Et on était dans la foule parce qu'il y avait plusieurs personnes et on était dans la foule.
00:43Ensuite, il y a un monsieur qui m'a bousculée.
00:47Et en bousculant, il m'a injecté une piqûre, donc une seringue dans le bras.
00:52Et j'ai senti tout de suite que c'était une piqûre parce que j'ai senti le pic dans le bras.
00:58Donc il n'y avait pas de piqûre apparente au début.
01:01Alors 30 minutes plus tard, on est parti aux urgences parce que je commençais à avoir des symptômes.
01:05Femmé dans le bras, bras lourds, la température.
01:09On m'a pris à part pour m'ausculter.
01:12Et le médecin m'a dit que je devais faire trois prises de sang.
01:15Donc une demain, une dans six semaines et une dans douze semaines.
01:18Pour vérifier tout ce qu'il m'a mis sur l'ordinance.
01:22Donc VIA, ça a été compliqué.
01:25Les émotions étaient dures, donc j'ai fait des crises d'angoisse à cause de ça.
01:29Parce que je me suis dit, il m'a tout injecté dans le sang.
01:32Donc il y a plusieurs possibilités de maladie.
01:34Ça m'a vraiment faniquée.
01:37Donc j'avais un bleu.
01:38Maintenant, ça s'est estompé, mais j'avais un bleu sur le bras.
01:42Et une piqûre, donc un signe de piqûre.
01:45Le médecin des urgences m'a proposé de porter plainte.
01:48Mais il m'a dit que ça n'allait pas aboutir.
01:49Parce qu'on ne reconnaîtrait pas la personne qui m'a piqué.
01:54Alain Bauer, ce type d'attaque maintenant à la seringue.
01:58Par exemple, j'ai appris qu'il y avait des influenceurs qui ont fait la promotion dans les jours précédents de la fête de la musique.
02:02C'est un nouveau type de terrorisme ?
02:05Ce n'est pas nouveau parce qu'il y a deux ans, je crois qu'il y avait une opération.
02:08Il y en avait 800 enregistrés sur l'ensemble du territoire.
02:11Donc malheureusement non, ça se développe.
02:13Mais toutes les formes de violence se développent comme une forme de jeu récurrent qui n'a aucune conséquence.
02:19Et où c'est fun de le faire.
02:21C'est terrible.
02:21Il y a un challenge toc-toc, pardon, parce que le tip-toc pour moi a largement été dépassé par n'importe quoi.
02:27Mais par à peu près toutes les compétitions possibles dans le pire.
02:32Et la violence, au lieu d'être un élément régulateur qui doit être traité, en fait, est un élément d'expression naturelle,
02:40de libre expression au sens le plus délirant des termes.
02:43Alors souvent je dis débile, mais je m'en tiens parce que le statut grand arénal nécessite de faire des efforts.
02:49Mais il y a un élément.
02:50Et donc l'élément de surviolence généralisée comme mode d'expression sur tout et n'importe quoi,
02:56dans la rue, dans les mariages, dans les règlements de comptes, etc.,
02:59se traduit par un seul indicateur fiable.
03:01Je l'ai toujours indiqué, il n'y en a pas 36 000.
03:03C'est les homicides et les tentatifs.
03:05C'est assez facile.
03:062024, la pire année des 50 dernières années.
03:08Donc ce taux de criminalité augmente dans notre pays.
03:11Ah oui.
03:11Et de façon extrêmement importante.
03:12Le taux de criminalité violente.
03:13Je le précise bien parce que c'est un peu plus...
03:16Monsieur Gauthier Lebrecht.
03:17Écoutez, moi je pense que c'est foutu, quoi.
03:18C'est-à-dire qu'on a un préfet de police, Laurent Nunez, qui montre quand même de la volonté
03:23et qui dit ce matin chez Romain Desarbres, la fête de la musique s'est bien passée.
03:28Au début de l'interview, après il a expliqué effectivement les problèmes.
03:30Oui, on ne peut pas dire que ça se soit bien passé.
03:31On a un ministre de l'intérieur, Bruno Rotaillot, qui n'est quand même pas le plus mou de la bande aussi,
03:35qui fait tout ce qu'il peut.
03:36Et il n'y arrive pas aussi.
03:39Donc c'est très compliqué.
03:40Alors évidemment, le changement arrivera en 2027
03:44parce qu'il faut être à la tête de l'État pour mettre en place une politique pénale qui fonctionne,
03:49mettre en place une politique sécuritaire qui fonctionne.
03:51Moi, je prends toujours le même exemple récemment.
03:53C'est-à-dire qu'il y avait des milliers d'émotiers dans la rue le soir de la finale de la Ligue des Champions.
03:58On s'est retrouvé avec une personne mise en prison.
04:02Une quarantaine de comparutions immédiates.
04:06Une personne en prison sur des milliers d'émotiers et 500 interpellations.
04:09Impunité généralisée.
04:10Voilà, qu'est-ce que vous voulez faire ?
04:11Louis Dragnel, un dernier mot.
04:12Non, non, mais...
04:13À Paris.
04:14Et dans...
04:15Alors, donnez-moi juste le nom des villes.
04:16Non, non, je ne vais pas vous faire la liste à la prévère.
04:18Si, si, de quelques villes.
04:19Il y a eu Béthune, Arrasse, Saint-Omer, Calais, Rouen, Chambéry, Rouen, Toulon, Avignon, Saint-Denis de la Réunion.
04:26Vous voyez, même en Outre-mer, il y a eu Reims, Auxerre, Metz, Agen, Limoges.
04:30Je ne vais pas vous faire la carte de France, mais...
04:31Non, non, mais si, c'est important parce que ce n'est pas que Paris.
04:33Il faut que nos auditeurs et les expérateurs le comprennent.
04:35Il n'est pas touché par ce phénomène.
04:37En tout cas, là, je parle simplement des piqûres.
04:39Il y a des coups de couteau aussi.
04:41Évidemment, coups de couteau, coups de ciseaux.
04:42Non, mais après, simplement un mot par rapport à ce qu'a dit le préfet de police de Paris.
04:46Globalement, il a pointé du doigt tous les problèmes qu'il y avait eu dans la soirée à Paris.
04:50Et il a dit...
04:51Non, oui, mais en fait, parce que...
04:53La difficulté par rapport à ce type de phénomène, c'est qu'il n'y a pas un bon dispositif de maintien de l'ordre qui permet d'éviter des piqûres.
05:00Et le sujet n'est pas tant...
05:01Je sais que ça peut choquer, mais il n'est pas vraiment sécuritaire d'abord.
05:05C'est-à-dire, pourquoi est-ce qu'il y a des gens qui viennent avec des seringues pour publier des gens dans des manifestations ?
05:09Dernier mot, Joseph.
05:10Pour moi, c'est une stratégie globale.
05:12Gauthier a raison lorsqu'il a parlé de la Ligue des champions.
05:15J'ai vu sur X des réactions comme je l'ai vu sur la fête de la musique.
05:20En gros, c'est pourquoi les femmes sont dans la rue.
05:24Et en permanence.
05:25C'est elles qui sont visées.
05:25Elles devraient rester chez elles.
05:27Et c'est une stratégie, à mon sens, c'est une stratégie globale.
05:30C'est-à-dire la volonté que les femmes ne puissent plus se déplacer dans l'espace public.
05:33Évidemment.
05:35Gauthier ?
05:35Moi, je suis déprimé.
05:37Il n'y a pas une fête qui peut se passer tranquillement en France.
05:41Un match de foot, la fête de la musique.
05:44Et vous vous retrouvez avec une dizaine de personnes poignardées.
05:47Avec des dizaines de femmes qui ont reçu des piqûres.
05:50Vous avez entendu le témoignage de cette jeune femme qui se retrouve à l'hôpital.
05:55Il faut faire des tests sanguins pour voir si on n'a pas été...
05:56C'est une angoisse.
05:57Vous ne savez pas ce que vous avez dit.
05:58Et puis, excusez-moi, il y a aussi un phénomène de décivilisation.
06:02C'est-à-dire que, plus largement, on voit les images à l'écran.
06:05C'est effrayant.
06:06En fait, c'est effrayant.

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