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Regardez Le journal RTL du 14 juillet 2025.
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00:00Bonjour à toutes et à tous, merci d'être avec nous.
00:03RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
00:05Jusqu'à 14h, vous nous appelez évidemment au 3210.
00:08On attend vos réactions après la mort de l'homme en noir.
00:12Thierry Radisson s'est éteint ce matin, il avait 76 ans.
00:15Il a marqué la télévision en France avec ce style inimitable, provocateur,
00:20qui ne plaisait pas forcément à tout le monde,
00:21à cause notamment de ces questions que personne ne posait à part lui, dont celle-là évidemment.
00:26Et est-ce que sucer s'est trompé ?
00:29Je ne sais pas, je demande moi.
00:30D'abord, il faut que tout le monde dise Magneto-Serge.
00:32Un, deux, trois.
00:34Magneto-Serge !
00:36Voilà, Magneto-Serge, le slogan de cette émission, tout le monde en parle.
00:39On va revenir sur sa carrière avec Isabelle Morini-Bos,
00:42qu'on sera dans un instant avec Bruno Solo,
00:44qui lui doit en partie sa carrière, en tout cas sa rencontre avec Yvan Le Bolloc.
00:48Et puis on sera avec Patrice Carmouz également,
00:50qui a travaillé avec lui pendant de très nombreuses années.
00:53Et vous nous appelez donc au 3210 pour réagir ce midi à la mort de Thierry Radisson.
00:59Dans ce journal également, le défilé du 14 juillet,
01:01qu'Emmanuel Macron a voulu comme une démonstration de force ce matin,
01:04dans le contexte actuel.
01:06Les prisons françaises sont-elles des passoires ?
01:09L'évadé de Lyon a été arrêté,
01:10mais il avait réussi à partir simplement caché dans le sac de son co-détenu.
01:15Et puis juste avant 13h, la toute première étape de montagne sur le Tour de France,
01:21avec peut-être un espoir, une victoire française,
01:24tiens, un 14 juillet.
01:25La météo avec vous Claire Delorme ce midi.
01:28Bonjour Olivier, bonjour à tous.
01:29Ce sera un temps plutôt mitigé sur les trois quarts du puits,
01:32avec des éclaircies, mais aussi quelques passages nuageux ponctués de quelques ondées,
01:35bien ensoleillées en Méditerranée,
01:37et une température moyenne située entre 28 et 30 degrés.
01:39Une météo tout à fait complète avec vous dans 10 minutes.
01:42Vous avez le programme, merci d'être avec nous sur RTL.
01:47Thierry Ardisson est mort ce matin à l'hôpital,
01:50entouré par les siens.
01:51C'est son épouse Audrey Crespo-Marra qui l'a annoncé.
01:54Il a été emporté par un cancer.
01:56L'homme en noir, c'était son surnom,
01:58qui a marqué l'histoire de la télévision en France,
02:00avec ses émissions Descentes de police,
02:03Lunettes noires pour Nuit Blanche,
02:05ou encore cette émission La Plus Mythique, sûrement.
02:07Tout le monde en parle sur France 2.
02:09Il a marqué l'histoire de la télé incontestablement.
02:11Bonjour Valentin Boisset.
02:12Bonjour.
02:13Mais il ne faisait pas l'unanimité pour autant.
02:14Vous avez recueilli les premières réactions de Français dans la rue ce matin, Valentin.
02:18Oui, un inventeur d'émissions.
02:20Il y a d'abord ceux qui l'ont regardé avec assiduité
02:23au cours de ces centaines de samedis soirs sur France 2,
02:26mais aussi au cours de ces dérapages.
02:28J'ai le souvenir des émissions du samedi soir
02:30où on attendait la fin pour sortir en boîte.
02:32Il faisait un peu le buzz, il a inventé pas mal de concepts,
02:34des questions extraordinaires.
02:36Lesquelles par exemple ?
02:37Sucer, c'est tromper, des choses comme ça.
02:39Peut-être pas la plus glorieuse.
02:40Homme libre, c'est ça que j'aimais chez lui.
02:42Un novateur et provocateur, des blagues misogynes,
02:45la pédophilie tournée en dérision
02:47ou encore des invités ivre-morts sur le plateau.
02:50Alors forcément, le personnage ne plaît pas à tout le monde.
02:53Quelqu'un, moi, je le trouvais personnellement assez prétentieux
02:55et je ne le trouvais pas drôle au final.
02:57Je me souviens surtout qu'il se moquait régulièrement de ses invités.
03:00C'est de l'arrogance tout le temps.
03:02Et toujours à vouloir faire rentrer les gens dans leur retranchement.
03:05J'étais pas extrêmement fan.
03:07Un emblème de la provocation qui lui vaut parfois le titre d'inventeur du clash à la télévision.
03:13C'est un amuseur public qui a fait le buzz et qui a bien réussi.
03:18Et qu'on ne l'aime ou pas, Ardisson s'en est allé
03:20en portant avec lui une vision singulière et clivante de faire de la télévision.
03:24Merci beaucoup, Valentin Boisset.
03:26Avec nous en studio, Isabelle Morini-Bosque.
03:28Bonjour Isabelle.
03:29Bonjour tout le monde.
03:30Un homme qui a inventé des concepts à la télévision.
03:32Il est mort donc un 14 juillet.
03:34Ça n'est pas anodin.
03:35Et vous en avez parlé une fois.
03:36Ah mais oui.
03:37Je vous jure, ça fait 48 heures que j'en parle en boue.
03:39Je suis perturbée parce qu'il y a 20 ans, il m'avait dit
03:40mon rêve, moi qui aime la France et sa grandeur,
03:42serait de partir le 14 juillet.
03:44On est le 14 juillet.
03:46Il a devancé de peu l'appel.
03:47Et un autre jour, en 2022, au moment où il lance l'hôtel du temps
03:51qui fait revivre des grands disparus, il me taquine.
03:53Quand je mourrai, tu vas commencer par quoi pour me raconter ?
03:56L'homme de pub, de presse, l'historien, l'écrivain, l'animateur,
03:58le producteur, le faussoyeur de fausses valeurs,
04:00le lanceur de carrière, le mari amoureux.
04:02Tu vas en oublier.
04:04Ben sûrement, mais je vais quand même essayer.
04:06Et justement, vous l'avez rappelé, Olivier,
04:08rappelez qu'il est resté avant tout, jusqu'au bout,
04:11l'homme en noir, celui qui s'est fait seul et qui ne s'est pas raté.
04:15C'est pour qu'on me reconnaisse.
04:16Puis ensuite, quand le matin, vous ne savez pas quoi mettre,
04:18vous allez dans l'impornerie, vous prenez un costume noir,
04:19vous n'allez pas vous emmerder pour savoir comment vous habillez.
04:22Et puis ça mincit.
04:23Oui, c'est ça surtout.
04:24Parce qu'il déteste sa silhouette bouteille de Perrier,
04:26l'expression est de lui.
04:28Mais pour se créer, il crée tout court.
04:30Pub, presse, télé des 1980, ça aussi, vous l'avez dit,
04:33bain de minuit, lunettes noires pour nuit blanche,
04:35descente de police dans les foyers,
04:37le ton Ardisson, c'est un sujet de conversation.
04:39Le téléspectateur frissonne d'un plaisir coupable.
04:42Regardez Ardisson, c'est comme 100 canaillés,
04:44sans avoir à sortir.
04:45Il est comme ses interviews, chic, choc, insolite, insolent.
04:49Et s'il connaît des trous d'air dans les années 90,
04:51en 93, il réussira le tour de force et le virer deux fois en deux mois.
04:54C'est pour mieux rebondir.
04:56Après, il l'affirme, j'étais sur de bons rails,
04:59de coke aussi.
05:00Il enchaîne les petites phrases et les grandes créations durables.
05:03Paris dernière, tout le monde en parle,
05:05on a tout essayé, celle que vous aimez là,
05:07rive droite, rive droite, rive gauche,
05:08c'est ça, salut les terriens.
05:11Il y a la forme, mais il y a aussi le fond des infos,
05:13record de brièveté.
05:14En revanche, avec les news qu'il produit en 95 sur TF1,
05:17c'est lui-même qui s'aborde sa quotidienne
05:19au bout d'une semaine de mauvaise audience.
05:21Au total, on lui doit, vous savez combien ?
05:24Près de 30 émissions, grandes émissions,
05:27ce qui ne l'empêche pas de produire des fictions
05:28comme Peplum, Bruno Solo va en parler,
05:30et d'écrire des best-sellers.
05:32Louis Vint, coefficient d'un baby-boomer,
05:33100 000 exemplaires chacun.
05:35Pondichéry, qui va lui valoir en revanche
05:38d'être accusé de plagiat,
05:39qu'il assume avec culot.
05:41On m'emmerde pour 60 pages,
05:43alors que tous mes collègues
05:44n'écrivent pas leurs bouquins.
05:45La provocation est sa seconde nature,
05:47il la revendique malgré le trac.
05:49C'est vrai que j'avais un trac de fou,
05:51d'où, comme j'étais mal à l'aise,
05:52je me disais, il n'y a pas de raison
05:53que le mec en face de toi,
05:54il ne soit pas aussi mal à l'aise que toi.
05:55Donc, je n'avais aucun scrupule
05:56à être désagréable.
05:57Mon père et ma mère me disaient toujours
05:58que tu es père et mère pour un bon mot.
06:00C'est vrai que quand j'ai une vanne sur quelqu'un,
06:02je la fais même si j'aime bien la personne.
06:04Isabelle, vous avez entendu le sujet
06:06de Valentin Boisset,
06:07vous n'avez pas forcément l'unanimité,
06:09y compris dans le métier d'ailleurs.
06:10Il avait l'air de se créer un peu des ennemis
06:12un peu partout, Thierry Ardisson.
06:13Je dirais surtout dans le métier.
06:14Comme dirait Oscar Wilde,
06:15il résiste à tout sauf à la tentation.
06:17C'est lui qui affirme le premier
06:18que Noah fume du H,
06:19que les télismans sont sous en fête
06:21avant les matchs,
06:22que lui-même a pris de l'héroïne,
06:24que dans 93,
06:25Faubourg Saint-Honoré,
06:26il fait boire ses invités,
06:28il l'avoue,
06:28pour qu'il se lâche devant le micro.
06:30Il ira même jusqu'à menacer
06:33de tuer son chien
06:34si l'audimat baisse
06:35et qui a oublié,
06:35là vous l'avez encore dit,
06:36la célèbre phrase
06:37au politicien Michel Rocard en 2025,
06:39est-ce que Sucé s'est trompé ?
06:41Moi ce qui me fascine là,
06:42c'est que même les ados de 2025
06:44qui ne savent absolument pas
06:45qu'il y ait Michel Rocard
06:45se souviennent très bien de cette phrase.
06:48Il y a des best-ofs
06:48qui circulent partout sur internet.
06:50On est en ligne avec Bruno Solo.
06:51Bonjour Bruno Solo.
06:52Bonjour.
06:53Merci d'être avec nous ce midi sur RTL.
06:55D'abord vous étiez un ami de Thierry Ardisson.
06:58Quelle est votre émotion ce midi ?
07:02Moi je lui dois beaucoup.
07:03C'est lui qui m'a lancé dans ce métier
07:05en me découvrant dans le public
07:07lors d'une émission qu'il avait produite
07:10qui s'appelait Télézebres.
07:11Une émission qui lui ressemblait d'ailleurs,
07:13qui était une émission plurielle
07:15avec plusieurs animatrices et animateurs
07:19qui se relayaient dans une sorte de zapping
07:21à l'intérieur même d'une émission.
07:23Et il m'avait repéré avec Yvan Leboloch
07:25et c'est vrai que s'il n'avait pas eu envie
07:28de me donner cette chance,
07:29peut-être que je serais...
07:30Je ne sais pas.
07:31On ne connaît pas nos destins.
07:33On ne sait pas les méandres du hasard
07:35et des coïncidences.
07:36Mais en tout cas, le fait est que
07:37si j'en suis là aujourd'hui,
07:38si je travaille régulièrement,
07:39c'est en partie grâce à lui.
07:40Après, on s'était un peu perdu de vue.
07:42Je n'étais pas toujours en adéquation avec lui
07:45pour les raisons qu'a évoquées Isabelle
07:47et même le micro-trottoir dans lequel vous parliez.
07:49Mais pour autant,
07:51c'était quand même quelqu'un
07:52de fidèle et loyal.
07:54Et lorsque nous nous rencontrions
07:56dans le cadre de ces émissions,
07:57quand j'étais habité pour faire de la promo,
07:59il y avait une sorte de respect mutuel.
08:03Je sais aussi que c'était un grand créateur
08:07et de ce point de vue-là,
08:09je lui tire mon chapeau.
08:10Maintenant, je n'étais pas toujours
08:11en accord avec...
08:13Aller chez Ardisson,
08:14ce n'était pas aller dans n'importe quelle émission,
08:16Bruno Solo.
08:17Oui, mais moi, j'étais érodé à l'exercice.
08:20J'étais habitué.
08:21Je savais exactement où vous pouvez m'amener.
08:24Et il m'avait appris aussi cette faculté
08:26de faire semblant d'écouter la question
08:27et puis de préparer sa réponse.
08:29C'est-à-dire de faire semblant
08:30d'acquiescer à ce qu'on pouvait me dire
08:32et puis après, de dire exactement ce que veut.
08:35Moi, j'avais envie de dire.
08:37Non, mais voilà, ça m'a fait beaucoup de peine.
08:39J'ai beaucoup de peine.
08:40Là, je pense très fort à Audrey Crespo-Dana.
08:43Voilà, et à ses enfants,
08:45à toute sa famille.
08:46Je pense très fort à eux.
08:47J'ai appris ça ce matin,
08:48voilà, au réveil.
08:50Et c'est vrai que ça m'a mis un coup
08:51et puis ça m'a fait remonter
08:52des souvenirs anciens
08:54puisque c'était en 1990
08:55que j'ai rencontré Thierry Ardisson.
08:57C'est aussi lui qui m'a appris
08:58à le métier de producteur.
09:00C'est lui qui m'a appris
09:01à contrôler ce que nous faisions à l'image
09:03en maîtrisant le montage.
09:06Et je sais que beaucoup de choses
09:07qu'on a faites avec Yvan après,
09:09c'est parce que justement,
09:10moi, j'étais très, très soucieux
09:12à l'idée de pouvoir avoir le contrôle
09:14sur ce que nous faisions.
09:16Voilà.
09:16C'est un point intéressant.
09:17Merci Bruno Solo
09:17d'avoir été avec nous
09:18ce midi sur RTL.
09:20Isabelle Morini-Bosque,
09:21ces émissions,
09:22elles étaient montées,
09:23c'était un tracker plus qu'on croit.
09:24C'était un tracker
09:25et du coup, effectivement,
09:27le milieu,
09:28Bruno Solo le suggère un tout petit peu,
09:29on l'a aussi beaucoup accusé
09:31de mégalomanie
09:32et lui-même l'évoque régulièrement.
09:33Si je n'étais pas mégalo,
09:34je ne serais pas ici.
09:35Moi, je viens de loin.
09:37C'est la légende,
09:37mais elle est vraie.
09:38J'arrivais à Paris avec 50 balles,
09:39je ne connaissais personne.
09:40Je vis de mes idées
09:41depuis l'âge de 19 ans,
09:42dans la pub,
09:44à la télé,
09:45avec des livres aussi.
09:46Je suis très créatif.
09:47Voilà, c'est ce qui m'a aidé
09:48à réussir.
09:50On parlera tout à l'heure
09:51du fait qu'il savait également
09:52mettre en valeur
09:53Christine Bravo
09:54avec Foufrou,
09:55Guillaume Duvran
09:55avec Face à France.
09:56Eh bien oui,
09:57parce que si Jean Dujardin
09:58est là,
09:59c'est aussi parce qu'il est apparu
10:00dans Graines de Star
10:00grâce à...
10:02grâce à...
10:02grâce à...
10:03Isabelle Morini-Bosque,
10:04vous restez avec nous
10:05de toute façon jusqu'à 14h.
10:07On parlera avec vous,
10:08avec les auditeurs au 3210
10:09de la mort de Thierry Ardisson
10:10et on sera donc avec Patrice Carmousse
10:12tout à l'heure,
10:12juste après 13h.
10:14RTL Midi,
10:15les auditeurs ont la parole
10:17avec Olivier Bois.
10:18Midi 40 pour l'heure sur RTL.
10:20On va partir sur les Champs-Elysées
10:22pour le défilé militaire
10:23du 14 juillet.
10:24Rendez-vous évidemment habituel
10:25en ce jour de fête nationale
10:26mais avec une volonté
10:28cette année
10:29de montrer une armée
10:30prête au combat
10:31dans un monde
10:32où la menace
10:32n'a jamais été aussi forte
10:34depuis 1945.
10:35Emmanuel Macron l'a dit lui-même
10:37hier soir
10:37au moment d'annoncer
10:38d'ailleurs
10:39les 6 milliards et demi
10:40de plus d'investissements
10:41dans la défense
10:42sur les deux prochaines années.
10:43Bonjour Émilie Beaujard.
10:44Bonjour.
10:45Vous avez suivi ce défilé
10:46qui avait vraiment
10:47vocation cette année
10:48encore plus que d'habitude
10:49d'être une démonstration de force.
10:51Oui,
10:51il s'agissait de montrer
10:52la crédibilité opérationnelle
10:54de l'armée française,
10:55montrer sa force,
10:56son organisation
10:56et qu'elle peut être déployée
10:58très vite
10:59sur un théâtre d'opération.
11:00avec des focus
11:01cette année
11:02sur la lutte
11:02anti-mines en mer
11:03sur les nouvelles
11:04conflictualités
11:05dans l'espace
11:06et une démonstration
11:07de la dissuasion
11:08nucléaire française
11:09avec dans le défilé aérien
11:11des rafales
11:11des forces aériennes
11:12stratégiques.
11:13Le commandant Benoît
11:14de l'armée de l'air
11:15et de l'espace.
11:16À travers la modernité
11:17et la réactivité
11:18ça montre la capacité
11:20de la France
11:20à répondre
11:21à un niveau
11:21de menace croissante.
11:23Nous avons également vu
11:24les nouveaux milieux
11:24d'interaction
11:25l'espace,
11:26le cyber
11:27qui vont être
11:27des milieux de conflictualité
11:29dans l'avenir
11:30et enfin
11:31un défilé
11:32tourné vers la jeunesse.
11:34Aujourd'hui
11:34tous les élèves
11:35qui ont défilé
11:35parmi les troupes
11:36les écoles
11:37ce sont les futurs cadres
11:38les futurs chefs
11:39de nos armées.
11:41Volonté aussi
11:41de montrer
11:42la modernité
11:43de l'armée française
11:44avec ses blindés
11:45nouvelle génération.
11:46Les cadres en César
11:47dont on entend beaucoup parler
11:48donc de l'artillerie rénovée
11:49les chars Leclerc
11:50également rénovés
11:51pour que tous ces systèmes
11:52puissent communiquer ensemble
11:53et soient adaptés
11:54aujourd'hui
11:55aux nouvelles menaces.
11:56Le seul petit couac
11:57de ce défilé
11:58du 14 juillet
11:59à la toute fin
11:59devant la tribune présidentielle
12:01un homme de la cavalerie
12:02de la garde républicaine
12:03est tombé
12:04de son cheval
12:05qui est lui-même tombé
12:05peut-être une glissade
12:07sur les pavés
12:07le cavalier
12:08s'est très vite
12:09remis sur pied
12:10et a pu
12:11se dégager du cortège.
12:13Merci beaucoup
12:13Émilie Beaujard
12:14Flora Granchette
12:15on vous retrouve
12:16vous étiez vous
12:17le long du parcours
12:17avec les spectateurs
12:19que vous avez interrogés
12:20Flora
12:21est-ce qu'ils ont ressenti
12:22justement cette tension
12:23un peu particulière
12:24et supplémentaire
12:25ce matin ?
12:26Oui Olivier
12:27impossible pour les spectateurs
12:29d'oublier le contexte
12:30géopolitique
12:31entre la menace russe
12:33ou les tensions
12:33au Moyen-Orient
12:35pour Anne
12:35qui assistait
12:36à son premier défilé
12:37du 14 juillet
12:38la cérémonie
12:38était clairement
12:39une démonstration de force.
12:40Disons que quand on voit
12:42les avions
12:43quand on voit
12:44les tribus
12:45enfin les troupes
12:46à terre
12:47on se dit
12:48bon effectivement
12:49c'est des gens
12:50qui sont susceptibles
12:51de nous défendre demain
12:52alors qu'avant
12:52c'était un peu plus
12:53comment dirais-je
12:55lointain
12:56un peu plus imaginaire
12:57c'est concret
12:57voilà
12:58là c'est vrai
12:59qu'on se dit
12:59quand on voit les rafales
13:00on se dit
13:00ah oui il y a un rafale
13:01ok
13:01ils sont sur les terrains
13:02de guerre
13:03à quoi ça ressemble
13:05Premier défilé
13:08aussi pour Edouard
13:09étudiant à Sciences Po
13:11ce défilé
13:12c'était un moyen
13:13aussi pour lui
13:14de se rassurer
13:15face aux tensions
13:16internationales
13:17C'est sûr qu'on a
13:18un oeil attentif
13:18sur ce qui se passe
13:19dans le monde
13:20surtout actuellement
13:20surtout en Europe
13:21et de voir
13:23qu'on a une armée
13:23qui est capable
13:24de défendre ses intérêts
13:26c'est assez intéressant
13:27moi je trouve ça
13:28passionnant
13:28on est fiers
13:29de notre armée
13:30en tout cas
13:30Flora il y a une question
13:31qui se pose
13:32donc on entend
13:33ces spectateurs
13:33qui sont conscients
13:34de la nécessité
13:35d'augmenter les capacités
13:36mais est-ce qu'ils sont
13:37prêts à payer
13:37est-ce que si on leur dit
13:38demain il faut
13:39alourdir la facture
13:40et la payer
13:41pour nos capacités
13:42de défense
13:42est-ce qu'ils l'entendent ça ?
13:44Eh bien les spectateurs
13:45avec qui j'ai pu échanger
13:46sont assez unanimes
13:48ils sont prêts
13:48à participer
13:49à cet effort de guerre
13:51c'est le cas de Constance
13:5328 ans
13:53malheureusement
13:55dans le contexte actuel
13:56on vit dans le monde
13:57je pense que
13:58c'est comme ça quoi
13:59c'est on va dire
14:01c'est la suite logique
14:02c'est malheureux
14:02qu'on soit obligé
14:04d'en arriver là
14:05mais oui
14:05c'est nécessaire
14:06c'est comme ça
14:07une forme donc de résignation
14:09pour Constance
14:10qui regrette toutefois
14:12que cet appel
14:12ne soit pas intervenu
14:14plus tôt
14:15maintenant on doit agir
14:16dans l'urgence
14:17Mattel Soufflé
14:19c'est maintenant à nous
14:20de défendre notre pays
14:21merci beaucoup
14:22merci Flora Grandchette
14:24sur les Champs-Elysées
14:25pour ce défilé
14:26vous nous appelez au 3210
14:27on en parle à partir de 13h
14:28est-ce que vous
14:29vous avez aujourd'hui
14:29concrètement
14:30la crainte d'une nouvelle guerre
14:32en Europe
14:32qui pourrait impliquer la France
14:33est-ce que vous êtes prêts
14:34justement à participer
14:35aux efforts financiers
14:37qu'on nous demandera sûrement
14:38pour financer
14:39les 6 milliards et demi
14:40d'euros supplémentaires
14:41sur les deux ans
14:42la somme qu'a annoncée hier
14:43le président Emmanuel Macron
14:44appelez-nous au 3210
14:45là-dessus
14:46avant cela
14:47on va parler de ce détenu
14:48évadé vendredi
14:49de la prison de Corbasse
14:50près de Lyon
14:51où il a été repris
14:51on le sait ce matin
14:52il n'était pas allé bien loin
14:54puisqu'il a été arrêté
14:55à une vingtaine de kilomètres
14:56seulement du centre de détention
14:58mais tout de même
14:59cette évasion
15:01jette un froid
15:01quant à la gestion
15:02des prisons en France
15:02bonjour Sophie Neumayer
15:03bonjour
15:04parce qu'il s'est fait
15:05la belle
15:05j'allais dire
15:06avec l'aide
15:06bien involontaire
15:07évidemment
15:08quand même
15:08de l'administration pénitentiaire
15:10oui car l'ex-fugitif
15:11s'est enfui à bord
15:12d'un sac en toile de jute
15:13qui a été fourni
15:14par l'administration pénitentiaire
15:16en effet
15:16alors comme c'est souvent le cas
15:17lorsqu'un détenu
15:18en fin de peine
15:19est remis en liberté
15:20et donc qu'il emmène
15:22toutes ses affaires
15:22accumulées
15:23pendant son séjour
15:24en prison
15:24et c'est exactement
15:25ce qu'il s'est passé
15:26avec celui qui partageait
15:27la cellule du fuyard
15:28vendredi matin
15:29le co-détenu
15:30quitte la prison
15:31avec son gros sac
15:32il prend même soin
15:33de le transporter
15:33sur un chariot
15:34lui aussi fourni
15:35par l'établissement
15:36sans qu'aucun agent
15:38ne songe à vérifier
15:39ce que contenait
15:40ce pactage
15:41sûrement imposant
15:42car le suspect
15:43mesure tout de même
15:431m72
15:44l'administration pénitentiaire
15:46confie son soulagement
15:47ce matin
15:48qu'il ait pu être arrêté
15:49si vite
15:49mais l'administration
15:50qui a mis quand même
15:51un peu de temps
15:51avant de se rendre compte
15:52oui
15:53un peu plus de 24h
15:54samedi midi
15:55les agents se rendent compte
15:56que le détenu
15:56manque à l'appel
15:57il revisionne donc
15:58les caméras de vidéosurveillance
16:00et remontent à ce moment-là
16:01la veille
16:01quand le co-détenu
16:02quitte la prison
16:03avec son imposant sac
16:04rétrospectivement
16:06les agents réalisent
16:07que le pactage
16:07était vraiment suspect
16:09une série d'erreurs
16:10et de défaillances
16:11qui fait l'objet
16:11d'une enquête interne
16:13aussitôt diligentée
16:14par l'administration pénitentiaire
16:15d'autant qu'on ne parle pas
16:15d'un petit délinquant
16:17en effet
16:18à seulement 20 ans
16:18il a déjà un certain nombre
16:20de condamnations au compteur
16:21et surtout
16:21il a été mis en examen
16:22tout récemment
16:23en juin
16:24car il est suspecté
16:25d'avoir franchi un cap
16:26dans la criminalité
16:27d'être devenu
16:28un tueur à gage
16:29d'avoir avec un complice
16:30abattu en janvier dernier
16:31un trafiquant de drogue
16:32dans l'Essonne
16:33un contrat
16:33commandité par un concurrent
16:35de la victime
16:36des faits pour lesquels
16:37il fait figure de suspect
16:39car l'enquête se poursuit
16:40Merci Sophie Le Maillère
16:41les prisons françaises
16:42sont-elles des passoires
16:43vous pouvez nous appeler là-dessus
16:44au 3210
16:45on en parlera
16:45à partir de 13h
16:46allez dans un instant
16:47une défaite en finale
16:48qui ne vient pas ternir
16:49la saison en ordre du PSG
16:50RTL Midi
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