A la différence de ce que fut le comportement ouvert de Nicolas Sarkozy candidat à l'élection présidentielle de 2007 en France, Ferdinand Ngoh Ngoh, lui, s’établit sur le visage de l’homme prudent, silencieux, secret sur ses intentions, calculateur et en attente, voire en embuscade. Un homme qui observe tout et entend tout, s’assurant d’attirer le moins l’attention sur ses propres réflexions si ce n’est pour créer des écrans de fumée. La première consistant à s’investir avec encore plus de zèle dans le ressassement de discours ampoulés qui clignotent dans le ciel pour épaissir le brouillard dans l’esprit de ceux qui esquissent les courbes du lendemain.