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L’institution financière dit augmenter ses financements en faveur de ce type d’infrastructures.
C’est au financement de projets comme celui-ci, barrage-réservoir de Lom-Pangar dans la Région de l’Est, Département du Lom-et-Djerem, accomplissement majeur des fameuses années de « grandes réalisations » de Paul BIYA, et qui aura coûté en tout autour de 250 milliards, que la Banque mondiale dit consacrer – depuis un moment – le gros de ses ressources affectées au Cameroun. Le secteur de l’énergie, en crise notoire, se trouve en effet être une branche prédominante d’intervention de l’institution financière, bailleur de fonds parmi les plus important et les plus influents dans le pays. Raison de l’entrain de ses dirigeants à se rendre régulièrement sur le terrain, comme ici le 01er décembre 2023, à la visite de cette grande œuvre devenue, par la force des choses, un élément considérable de marketing de sa présence et de son utilité – régulièrement contestée du fait de son efficacité querellée – en terre camerounaise.

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00:00...
00:00C'est au financement de projets comme celui-ci,
00:12barrage réservoir de Lompangar dans la région de l'Est,
00:15département du Lom et Jerem,
00:17accomplissement majeur des fameuses années de grande réalisation de Pulbiya
00:21et qui aura coûté en tout autour de 250 milliards,
00:25que la Banque mondiale dit consacrée depuis un moment
00:27le gros de ses ressources affectées au Cameroun.
00:30Le secteur de l'énergie, en crise notoire,
00:33se trouve en effet être une branche prédominante d'intervention de l'institution financière,
00:37bailleur de fonds parmi les plus importants et les plus influents dans le pays.
00:46Raison de l'entrain de ses dirigeants à se rendre régulièrement sur le terrain,
00:50comme ici le 1er décembre 2023,
00:52à la visite de cette grande œuvre,
00:54devenu par la force des choses un élément considérable de marketing,
00:58de sa présence et de son utilité régulièrement contestée
01:01du fait de son efficacité querellée en terre camerounaise.
01:07À mon avis, la principale difficulté,
01:10nous vient des institutions financières et économiques internationales
01:15qui se trompent souvent.
01:17Elles sont nos institutions, je ne les rejette pas,
01:19mais elles se trompent souvent et elles persistent.
01:23Et il y a cette forte volonté de ne jamais perdre le contrôle sur nos pays.
01:28Ça, ça entame sérieusement l'autonomie de décision de nos États.
01:32Et je crois que l'autonomie de décision est une question fondamentale.
01:37Dans le domaine des infrastructures,
01:40peut-on retenir d'une réunion d'évaluation tenue en mi-mars dernier à Yaoundé
01:43que dix projets sont actuellement en cours d'exécution.
01:47Quatre concernent donc spécifiquement le secteur de l'énergie,
01:50cinq au transport et un dernier à la transformation numérique.
01:54Une bonne nouvelle donc, assurément,
01:57pour ce secteur électrique actuellement en grande difficulté
01:59sur son périmètre élargi,
02:01dont le directeur général de l'énergie,
02:03éticien Enéo,
02:04essaie autant que faire se peut de porter le plaidoyer.
02:07Le travail qui est réalisé sous l'égide du gouvernement,
02:13du ministère de l'eau et de l'énergie,
02:15et de l'ensemble des acteurs du secteur,
02:17c'est d'anticiper ces données
02:20pour faire en sorte que le développement industriel
02:24puisse se faire rapidement avec toutes les conséquences positives
02:31qu'il entraîne.
02:33Mais développer le secteur industriel,
02:35c'est-à-dire acheminer cette électricité
02:37en quantité et en qualité suffisante
02:40sur les zones industrielles,
02:42a un autre effet positif,
02:43c'est que ça permet d'irriguer
02:45le déploiement et le raccordement
02:49de nouvelles localités,
02:52de nouveaux consommateurs,
02:54de ménages, de petits commerces et autres.
02:57Et donc, on a un effet d'entraînement positif
03:01pour accroître encore le taux d'électrification dans le pays.
03:08De grandes attentes, donc,
03:14en direction des experts de Washington,
03:16qui s'étaient déjà engagés en juin 2023
03:18à fournir au gouvernement du Cameroun
03:20quelques 185 milliards,
03:22en vue d'agir en urgence
03:24à la résorption des défaillances accumulées
03:26sur des décennies,
03:27notamment sur les infrastructures de transport.
03:30Pas sûr, cependant, que cela soit suffisant
03:32dans un paysage dont le ministre
03:34a régulièrement affirmé qu'il a besoin
03:36de 6 000 milliards en urgence.

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