LE CONVICTIONS A GEOMETRIE VARIABLE DU DEMISSIONNAIRE ISSA TCHIROMA BAKARY L'ex-ministre démissionnaire de l'Emploi et de la Formation professionnelle est désormais candidat déclaré à l'élection présidentielle. C'est par une « Lettre aux Camerounais » qu'il en a annoncé l’ambition, 24h à peine après son départ du gouvernement et sa rupture avec le président Paul Biya, dont il était l'un des principaux alliés. La lettre compte 24 pages. Elle s'ouvre par un hommage à ceux que le rédacteur appelle « les pères fondateurs de la nation » et dont il convoque l'esprit face « au péril d'un régime à bout de souffle », écrit-il. Le texte est parcouru de dénonciations des dysfonctionnements d'un système auquel il a appartenu pendant de longues années. Issa Tchiroma confesse alors : « J'ai connu le pouvoir et j'en ai mesuré les limites ». Il adresse ensuite une pique à l'endroit du président en fonction au sujet de qui il déclare : un « pays ne peut exister au service d'un homme. Il doit vivre au service de son peuple ». Préparée depuis des mois, cette sortie du gouvernement vient soudainement rebattre les cartes d’un jeu politique dont l’issue est incertaine. Nous effectuons cependant ici un retour de type archéologique sur une vie de convictions et un engagement à tonalité variable auprès du Pouvoir en place.
01:00Il y a candidature que lorsque ce processus est mis en branle, que le Conseil constitutionnel convoque le Conseil, et des candidatures surgissent de partout.
01:14C'est parti !
01:43C'est parti !
01:45C'est parti !
01:47C'est parti !
02:19C'est parti !
02:21Et je suis très heureux que ce parti réussisse. Ce parti s'est toujours tenu aux côtés du président de la République et il continuera à le faire tout au long de sa carrière jusqu'à sa fin que nous considérons et que nous souhaitons encore longue.
02:33Vous parlez d'idéologie. Dès lors que le parti a choisi d'accompagner le président bien, le parti épouse la ligne directrice du président de la République qui est son allié.
02:47Et j'ai l'habitude de dire que nous sommes passés de l'alliance à l'alliage.
02:51C'est parti !
02:53C'est parti !
02:55C'est parti !
02:57C'est parti !
02:59C'est parti !
03:01C'est parti !
03:03C'est parti !
03:05C'est parti !
03:07C'est parti !
03:37Et je m'engage, avec l'aide de mes camarades militants du RGPC de Bénin, à maintenir haut la flamme du RGPC, à continuer à faire rayonner le leadership du RGPC dans la Bénin, à réaffirmer la racine ou l'implantation du RGPC comme partie indéboulonnable dans la Bénin.
04:07Vous savez, le RGPC est nous-mêmes, FSNC.
04:30Nous ne sommes pas du même bord, B.O.R.D., mais nous naviguons vers le même port, vers la même destination, la grandeur et la beauté de cette nation.
04:42C'est ce que nous faisons, chers messieurs.
04:44Le RGPC, quand il s'agit de l'élection présidentielle, nous avons un destin commun, nous avons un objectif commun.
04:51Et c'est pour cela qu'à la faveur de l'élection présidentielle, et vous constaterez que c'est tous les partis septentrionales, aujourd'hui, qui soutiennent le président Bia.
05:00Nous n'avons ménagé aucun effort pour qu'il ait les voix du septentrion.
05:05Et aujourd'hui, il est établi, irréfutablement, que le septentrion, de manière générale, pour lui avoir donné plus de 50%, est le bastion imprénable et qui demeure fidèle.
05:20Vous ne manquez pas d'atouts.
05:42Dans le domaine de l'énergie, les anciens barrages hydroélectriques seront remis à niveau.
05:55D'autres entreront en service.
05:58Des installations solaires, plus faciles à mettre en œuvre, viendront les compléter.
06:05Vous disposerez ici de l'énergie indispensable à l'électrification des zones rurales et au fonctionnement de vos industries.
06:20D'autres pensées que votre sous-sol est riche en minerais et en pétrole.
06:30Il conviendra de donner un nouvel élan à la prospection et par la suite à l'exploitation.
06:39Certaines de vos terres sont fertiles et se prêtent à des cultures industrielles à grande échelle.
06:53C'est le cas, suivant les zones du riz et du coton, dont il faudra étendre les emblagueurs.
07:01Nous pourrons ainsi reculer les pénuries alimentaires et donnerons à notre industrie textile la taille qui devrait être la chienne,
07:15avec des retombées prévisibles pour l'emploi.
07:19Merci d'avoir regardé cette vidéo !
07:49Je vis ce calvaire depuis le début du mois de juin et aux environs du mois de juin-août,
08:04les précipitations d'eau ont plutôt augmenté.
08:06Comme vous le constatez bien, il doit émerger totalement nos domiciles.
08:11Nous ne savons où aller, nous ne savons pas manger,
08:14et non seulement, également la fonte du pont a également fait en sorte que nous nous retrouvons sans eau.
08:21Et le plus grave de tout cela, nous avons perdu nos documents, nos bétails,
08:26parce que toutes nos richesses nous nous retrouvons actuellement sans rien.
08:29C'est la troisième fois que j'ai toujours des émergations ici.
08:35La première fois, nous avons déménagé, on a mis mes faches ici,
08:42les deux fois, on a emmené les dons.
08:47Mais nous, du quartier, on n'a rien vu.
08:49C'est les gens des autres quartiers qui sont venus percevoir ça.
08:52Et la deuxième fois, je l'ai passé, là, je suis passé, c'est la même chose.
08:57Alors, il y a de cela deux ans, nous avons cotisé dans ce quartier-là, 513 000.
09:03On a, je suis allé, moi, en personne, voir le déjeuner de la sèmerie.
09:10Voilà, nous avons 513 000 au quartier.
09:12Et c'est une petite déjeuner, parce que chez nous, là,
09:14nous ne sommes pas à bord de Danaï, une petite déjeuner suffit.
09:18Et depuis quelques semaines, nous, précisément, dans le déjeuner,
09:24nous avons envoyé par l'eau.
09:27Et depuis 3 à 4 jours, pour cela, nous sommes,
09:32quand les autres envahissent les services,
09:36tels que la feuille, les services de pharmacie,
09:40au niveau du bureau, de mon bureau même,
09:44j'ai consulté aujourd'hui les pieds dans l'eau.
09:46et au niveau du laboratoire.
09:50Donc, nous sommes vraiment envahis par l'eau,
09:53et les dégâts sont énormes.
09:55Nous essayons de faire avec les moyens,
09:59nous avons, pour pouvoir pallier aux consecrations.
10:03Nous avons reçu tout ce qui peut être reçu.
10:27Mais nous disons aujourd'hui que nous en avons,
10:30nous n'en avons pas assez, parce qu'il y a des pans importants.
10:34Vous savez, lorsque je suis en campagne,
10:37et qu'on me montre nos enfants,
10:4050, 60, 70, 80,
10:42assis à même le sol,
10:43l'ardoise sur les genoux,
10:47lorsque je vois ceux de nos enfants,
10:49qui, à la recherche de l'eau,
10:50sont engloutis par le sable et autres,
10:53je dis simplement, il y a quelque chose qui ne va pas.
10:55Il est donc question pour nous de rappeler à l'exécutif
10:59que ces enfants que vous voyez
11:01n'ont aucune chance demain
11:03d'être des architectes, des bâtisseurs de cette nation.
11:05C'est pour ça, donc, une attention particulière
11:07doit être apportée à la formation de la jeunesse.
11:12Évidemment, on nous reprendra une chose,
11:14ce qui est une vérité.
11:15Pendant 20 ans, nous avons eu le ministre de l'Éducation de base,
11:18incontestablement, n'est-ce pas ?
11:20Mais ça n'a pas marché.
11:21C'est pour ça, donc, un peu.
11:51pas là. Et c'est maintenant que les élèves viennent en classe à 11h. Vraiment, je suis
11:57déçu et je ne sais pas. Parce que je voudrais que le gouvernement aussi essaie un peu de
12:03nous regarder de ce côté-là. Et je parle au gouvernement d'émergence 2035. Et nous
12:10voulons aussi être dans cette émergence-là. Il faut que les élites extérieures aussi
12:16de ce village, c'est un peu aussi de vraiment nous venir en aide. Je m'appelle Dosna Véronique,
12:24je suis l'élève de 5e OCS Pilingue de Djefatou. Quand il pleut, notre cahier se mouille. Parce
12:33qu'on n'a pas de bâtiment. La réalité est là. Parce que nous n'avons pas de bâtiment.
12:40Vous voyez l'état du bâtiment en matériel provisoire. Et comme aujourd'hui, il y a
12:46eu une gare de pluie. Les élèves ne pouvaient pas rester là, sous les intempéries. Ils ont
12:51préféré repartir à la maison. Et quelques élèves sont restés. Voilà la réalité. Et sur ce,
12:59j'aimerais lancer un grand appel aux élites, surtout au gouvernement camerounais, de faire
13:08un effort pour ces enfants, ces jeunes, qui veulent s'épanouir dans l'enseignement,
13:14qui veulent avoir de la connaissance pour un Cameroun de demain. Vraiment, et l'appel
13:20que je lance, c'est pas seulement pour le gouvernement, mais pour toutes les bonnes volontés pour notre
13:25pays.
13:26Quels sont ceux qui rendent exécutoire la politique du gouvernement ? C'est des ministres.
13:42Le chef de l'État a une vision holistique de la situation. Il donne des directives,
13:47et puis il nomme des ministres. Mais il ne peut pas quitter de la présidente de la République
13:51pour exécuter ce que les ministres doivent faire.
13:53Il y a deux camions embloqués que l'on a l'habitude de passer sur ça. Et c'est
13:58rien qu'avec, on vit depuis des années. C'est pas seulement cette année. Il y a
14:27une semaine, on était là même à rechapter. Ça n'a pas changé. Il a dit que non, les
14:31poids lourds ne devaient plus passer, mais je vois que c'est les mêmes camions qui nous
14:33bloquent la route.
14:34Vous voyez comment les situations, nous, le chauffeur, comment on souffre sur la
14:38route de Koussiri, Marouakoussiri. Avant, on devait aller même environ de 5 heures du temps.
14:45Maintenant, ça sera dans les deux semaines à trois semaines. Mais on ne comprend pas.
14:50Voilà, la route maintenant est bloquée. Pendant maintenant, ça doit être environ de 3 jours
14:54ou 4 jours. Ça ne passe même pas.
14:56C'est bon.
14:57C'est bon et on ne se sent pas.
14:58C'est bon.
14:59Non.
15:01C'est bon, c'est bon.
15:10On a vu les souffrances, on a de souffrir la route, la route n'a pas bon, c'est la saison
15:30de polluer tout le temps comme ça, maintenant, depuis trois semaines, on a sorti de Touroua
15:36pour arriver à Ngong, même pas quinze kilomètres, on a bloqué ici, on a bloqué ici.
15:45Tu as vu maintenant, même à cause de la roue là, on a cassé le pont de la voiture qui est devant là.
15:52C'est la roue là, même maintenant, même les petits voitures ne partent pas aller à Ngong.
15:57C'est huit heures de temps si il n'y a pas la polluie, si il y a la polluie, la route ne passe pas, la route ne passe pas.
16:06Je suis au gouvernement parce qu'en 2008, s'entendent le danger venir.
16:35Le FSNC a décidé de soutenir d'abord la modification de la Constitution.
16:43Et nous avons parcouru les écoles, les universités pour discuter, pour montrer l'impérieuse nécessité de le faire.
16:50En 2008, en 2009, nous avons continué.
16:54Et le chef de l'État, en toute souveraineté, a estimé qu'il avait besoin de moi au poste qu'il m'a affecté en 2009.
17:05Maintenant, le mémorandum du PNC, il appartient donc au gouvernement.
17:10Ce mémorandum a été remis au gouvernement.
17:12Le grand nord attend beaucoup du chef de l'État.
17:35Le grand nord attend beaucoup le chef de l'État.
17:39Le grand nord a consenti beaucoup de sacrifices pour le soutien de ce régime, pour le soutien du chef de l'État.
17:45Je vous ai dit que tous les présidents des partis politiques, originaires du septentrion, UNDP, MDR, ADD, ANDP, FSNC,
17:57nous tous, sans exception, nous sommes aujourd'hui le soutien du président.
18:01Je vous ai dit que le soutien de l'État.
18:31Nous avons fait tous ces efforts pour bâtir une démocratie.
18:46Le moment venu, il y aura des candidats.
18:52Je crois que l'idée de préparer quelqu'un, c'est un peu des méthodes proches de la monarchie ou de l'oligarchie.