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  • 03/07/2025
Les hiérarques du Parti au pouvoir pensaient jusqu’à fraîche date qu’ils continueraient leur petite vie tranquille, multipliant des meetings de quadrillage, comme ici à Lomié dans la Région de l’Est et bien d’autres manifestations d’égal burlesque dans le soutien présumé à la candidature de Paul BIYA pour la future présidentielle, comme ici à Mokolo dans la Région de l’Extrême-Nord.
Ils pensaient en effet que, dans un marigot politique boueux dont ils contrôlent les rênes depuis quatre décennies, au prix d’une captation institutionnelle totale, d’une humiliation continue de la population dans une pauvreté sans nom et d’un bannissement de toute activité politique aux leaders de l’opposition, les jeux seraient faits, cadenassés.

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Transcription
00:00Les hiérarches du parti au pouvoir pensaient jusqu'à Frechstadt qu'ils continueraient leur petite vie tranquille,
00:23multipliant des meetings de quadrillage, comme ici à Lomi et dans la région de l'Est,
00:27et bien d'autres manifestations des galburlesques,
00:30dont le soutien présumé à la candidature de Paul Bia pour la future présidentielle,
00:35comme ici à Mokolo dans la région de l'extrême nord.
00:38Ils pensaient en effet que, dans un marégo politique boueux dont ils contrôlent les rênes depuis quatre décennies,
00:45auprès d'une captation institutionnelle totale, d'une humiliation continue de la population dans une pauvreté sans nom,
00:51et d'un bannissement de toute activité politique aux leaders de l'opposition,
00:55les jeux seraient faits, cadenassés.
01:03Et voilà que du coup, les discours de Ferdinand Gongo,
01:07célébrant les 92 ans de Paul Bia au Palais des Sports en février dernier, sonnent d'une autre tonalité.
01:12Vous me permettez tout d'abord d'exprimer ma plus profonde gratitude au chef de l'État,
01:24son Excellence Paul Bia,
01:28pour l'honneur inestimable fait en ma modeste personne,
01:33en m'envoyant une fois de plus
01:37de représenter à cette magnifique cérémonie
01:41que vous organisez chaque année pour son anniversaire.
01:45Je sais qu'au-delà d'une belle tradition,
01:55le 13 février est devenu un jour privilégié
01:57où vous avez l'occasion de prier à la face du monde
02:04l'amour profond que vous avez
02:07pour celui que vous appelez affectueusement
02:11votre chouchou,
02:15votre champion,
02:17le président Baudrillard.
02:18Car depuis, l'atmosphère politique a changé.
02:33Déjà en ce même mois de février dernier à Garoua,
02:36Issa Chirou Mabakari, encore ministre de Paul Bia,
02:39avait tenu un meeting populaire de grande affluence
02:41qui aurait dû attirer l'attention de la bureaucratie du RDPC
02:45sur le fait que quelque chose d'étrange se passait,
02:48surtout au regard de l'indécision
02:50avec laquelle le dit ministre s'exprima alors.
02:53Dès lors que le Conseil constitutionnel
02:56n'a pas encore tenuqué le corps et l'histoire,
03:01il dit à la candidature que lorsque ce processus
03:04est mis en grand,
03:07que le Conseil constitutionnel convoque le corps,
03:12les candidatures surgissent de partout.
03:14Des signaux que le même homme a rendus
03:18plus explicites quelques mois plus tard
03:19en s'exprimant avec plus de clarté
03:21encore à Garoua devant sa résidence
03:23quant à ses désaccords de substance
03:25avec le régime dont il est pourtant réputé
03:28être l'un des plus importants élateurs.
03:43...
03:48...
03:48C'est parti.
04:18C'est parti.
04:48C'est parti.
05:18C'est parti.
05:48C'est parti.

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