L’on pourrait s’autoriser à croire en un numéro d’humour, voire à une farce grotesque, la scène portant à la présentation du rapport 2023 de la Commission nationale anti-Corruption, dans les murs du Palais des congrès de Yaoundé. Où, devant un public fatigué de l’éternelle répétition des mêmes proclamations, Dieudonné MASSI GAMS, le Président de Maison est venu, dit-il, faire l’état des lieux de la corruption dans son pays en 2023, en s’évitant de toutes ses forces de ressortir de sa bouche l’unique mot qui, depuis une quinzaine de mois, représente l’état de putréfaction morale et institutionnelle du pays sur les dessous-de-table. A savoir, l’affaire GLENNCORE. Cette affaire dont quasiment personne ne parle dans l’espace public, alors que le pays est sévèrement mis à l’index devant les tribunaux étrangers, du fait du comportement éhonté de sept de ses Dirigeants haut placés.