Plus s’enchaînent les années de présence au sein du dispositif gouvernemental actuel, plus semble s’anéantir dans l’espace public – comme dans un tourbillon – le visage de cette Femme dont très peu de ses compatriotes sont en mesure de dire avec exactitude de quelle nature est la charge à la tête du Contrôle supérieur de l’Etat. Rose MBAH ACHA, originaire du Département de la Momo dans la Région du Nord-Ouest, discrète Magistrate de formation et de profession ayant fait son entrée au gouvernement lors du remaniement d’octobre 2015, qui est venu plonger les pieds dans la fournaise d’un Etat moqué de tous pour le caractère exagéré de sa corruption. Extrait : Paul BIYA décembre 2022 Une Femme donc, qui ne doit plus savoir à quel saint se vouer. Malmenée par des structures publiques dont les dirigeants n’en font qu’à leur tête avec les deniers publics, perdue dans une arborescence institutionnelle qui lui confère des limites contiguës avec, d’une part le Commission nationale anti-corruption, d’autre part l’Agence nationale d’investigations financières mais aussi, la Chambre des comptes. Où commence donc et se termine le rôle du CONSUPE dans ce mille-feuille administrativo-politique où personne ne semble prêt de se retrouver ? Pas sûr que bientôt neuf années passées à la tête de cette Maison n’aident Rose MBAH ACHA à y voir plus clair Extrait : Rose MBAH ACHA – Assemblée nationale Dans ces conditions, à quoi donc serviront les maigres 06 milliards de F. CFA de budget public que les architectes du budget de l’Etat lui ont confié ? A première vue, à fort peu de choses, pour autant qu’il apparaisse comme certain le rétrécissement de son périmètre d’intervention dans un champ public où la neutralisation des forces entraîne, entre autres conséquences, l’impossibilité à engager de nouvelles enquêtes et audits sur la gestion des finances publiques.