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Maxime Lledo : "Les députés semblent déconnectés des urgences du quotidien !"
Sud Radio
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13/11/2024
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Transcription
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00:00
— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:03
— Maxime Liédo, bonjour. — Bonjour, Jean-Jacques. Bonjour à tous.
00:06
— Comme Jean-François Kélly, qui est avec nous, vous avez suivi les débats à l'Assemblée nationale.
00:11
Vous êtes courageux, tous les deux. Moi, j'ai renoncé depuis un moment.
00:15
Hier, vote du budget à l'Assemblée nationale. La partie recette a été largement rejetée par les députés.
00:22
Et vous nous dites « enfin ». Pourquoi « enfin » ?
00:24
— « Enfin », enfin, la fin d'une série qui comportait trop de mauvais épisodes et avec une logique vraiment incompréhensible.
00:31
Et la saison 2 arrive au Sénat. Et autant vous dire que les spectateurs ne sont pas impatients d'avoir la suite,
00:35
surtout que rétropestivement, tout semblait être fait pour décevoir le public.
00:43
L'intrigue principale concernant la répartition entre les dépenses et les augmentations était clairement prévisible.
00:49
Au final, c'était quand même 34 milliards d'euros d'augmentation, notamment grâce au NFP.
00:55
— D'augmentation d'impôts. — D'augmentation d'impôts.
00:56
Et vous vous souvenez pourtant de la promesse de Michel Barnier.
00:58
60 milliards d'euros d'économies, dont 20 milliards d'impôts et 40 milliards de baisse de dépenses.
01:03
Le compte n'y est pas. Et Dieu sait pourtant que sans faire un budget dit d'austérité,
01:07
les sources d'économies étaient nombreuses.
01:09
Sur les retraites, Jean-François en a parlé, c'est quand même un budget par an qui nous coûte 337,6 milliards d'euros.
01:16
Ça représente 40,5% des prestations sociales et près de 14% du PIB.
01:21
Un simple report, un simple report de la revalorisation a provoqué une indignation générale,
01:27
alors qu'objectivement, si on se parle franchement, il n'y avait rien d'indécent.
01:31
Parce que si tout le monde fasse un effort, les retraités y participent,
01:34
au point que Laurent Wauquiez prenne la parole à la place du Premier ministre pour assurer son électorat.
01:39
Les retraités, dont je rappelle quand même ici qu'ils sont la catégorie de la population
01:43
dont le niveau de vie est supérieur à n'importe quelle autre classe d'âge.
01:48
C'est inédit et c'est, on va dire, une exception européenne.
01:51
Et c'est bizarre, mais pour la baisse des APL en 2017 de 5 euros,
01:55
je n'avais pas aperçu, vous voyez, de grande mobilisation générale pour expliquer
01:58
qu'on touchait au niveau de vie des étudiants.
02:00
Puis alors, le clou du spectacle, ce sont les annonces en fanfare,
02:03
les nouvelles taxes sur le patrimoine des milliardaires, les dividendes, les superdividendes,
02:08
sans oublier le durcissement des taxes sur les rachats d'actions.
02:10
Bref, on a assisté quand même à une véritable frénésie taxatoire
02:14
dans un pays qui clame vouloir garantir la stabilité fiscale
02:17
et rassurer sur son attractivité économique.
02:20
Ironique quand on sait qu'il y a eu 66 000 défaillances d'entreprise sur les 12 derniers mois
02:24
et que tous, je dis bien tous, aussi bien patrons du 440 que patrons de TPE, PME,
02:29
vous expliquent que la pression fiscale est l'argument phare,
02:32
insoutenable pour qu'ils puissent en sortir dignement.
02:35
Donc évidemment, assister à ce spectacle à l'Assemblée
02:38
donne quand même la sensation vertigineuse de regarder tout cela contre temps.
02:41
– Enfin, j'ai vu les chiffres des salaires des patrons du CAC 40, eux s'en sortent.
02:45
– Oui, c'est de l'argent privé. – Eux s'en sortent, c'est de l'argent privé.
02:49
Enfin, ils s'en sortent.
02:50
J'ai regardé, je crois que c'est combien ? 47 millions d'euros par an ?
02:55
– Pour Bernard Charlegie, 48, il disait être un peu d'argent de poche, c'est interdit Jean-Jacques.
03:00
– 48 millions, oui, non, c'est pas interdit, mais enfin bon.
03:02
Vous dites que le cirque, en plus d'être économique, était politique.
03:05
– Oui, ce cirque aurait pu être drôle si l'avenir de notre pays n'était pas en jeu.
03:07
On a vu des comportements gênants, des postures aberrantes.
03:10
Les postes-clés, par exemple de l'Assemblée nationale,
03:12
distribués à gauche en plein milieu de ces débats,
03:14
non par choix stratégique ou par simple, on va dire, répartition démocratique,
03:18
mais parce que le socle commun est bien trop occupé à gérer ses guerres d'égo,
03:22
quand déjà, vous ne préservez pas vos intérêts.
03:24
Comment voulez-vous croire qu'eux sont aptes à protéger les vôtres ?
03:28
D'anciens ministres donnent la leçon au nouveau,
03:30
comme si eux-mêmes n'étaient pas responsables du bilan économique désastreux
03:32
qu'ils laissent derrière eux.
03:33
Et les anciens en profitent pour revenir sur les projecteurs
03:36
avec des idées dites révolutionnaires.
03:38
Rappelez-vous Gérald Darmanin, soudain réformateur,
03:40
qui remet les 35 heures sur le devant de la scène.
03:44
Dommage si seulement un cerveau aussi brillant avait été notamment au compte public.
03:48
Et que dire des bancs vides aussi à l'Assemblée nationale pendant ces semaines,
03:51
avec un absentéisme quand même à 87% lors de votes cruciaux.
03:55
On se demande où sont les élus de la majorité
03:56
qui s'indignent ensuite de la catastrophe fiscale à venir.
03:59
François Hollande, par exemple, pendant 20 jours,
04:01
qui a brillé par son absence avant de se rappeler qu'il était député,
04:04
pas seulement ancien président.
04:06
Bref, le rejet des élites aujourd'hui est quand même beaucoup plus qu'évident.
04:09
On assiste impuissant à un spectacle
04:10
où ces dirigeants semblent déconnecter des urgences du quotidien.
04:13
Et le désagréable ressentit que la solution ne peut jamais venir de la classe politique
04:18
quand le bateau France cool des députés joue le rôle de l'orchestre sur le Titanic.
04:21
– Bien, vous êtes d'accord avec vous ?
04:24
– Ce qu'il y a c'est que…
04:25
– Avec vous, avec Maxime ?
04:26
– Avec Maxime, non mais depuis le départ, depuis la dissolution,
04:32
nous avons bien compris que tout ça était une farce,
04:36
que ce budget…
04:36
– C'est une farce politique.
04:39
– Oui, ça va être rectifié au Sénat, puis ça finira en 49-3, c'est ça l'histoire.
04:43
– Exactement, c'est écrit d'avance.
04:45
– Tout le monde se détourne de cette histoire de budget.
04:47
J'ai presque envie de dire ce matin, prêtez-nous,
04:49
parce que M. Trump entre en service fin janvier,
04:52
qu'il nous prête Elon Musk deux mois,
04:54
puisque j'ai compris que le milliardaire était censé rectifier,
04:59
tailler dans le millefeuille américain.
05:00
Parce qu'il y a cette question-là en France aussi qui n'est jamais résolue.
05:04
Quand il est question de faire réduire la masse administrative,
05:10
les agences inutiles, il y en a qui sont fort utiles dans ce pays,
05:13
il faut les conserver précieusement, mais d'autres non.
05:15
Il y a des études parlent de l'IFRAP, très sérieuse là-dessus,
05:18
ça se chiffre en dizaines de milliards d'euros, personne ne s'y attaque.
05:22
Donc nous sommes là, nous batailler sur des budgets,
05:26
aller plus ou moins le curseur social, plus ou moins fort,
05:29
plus ou moins élevé, avec des guerres idéologiques qui ne mènent à rien,
05:33
sur un fromage très maigre, et il y a des parts de marché à chercher.
05:36
Et vous savez pourquoi ?
05:37
Personne ne s'y attaque, parce que la France est conservatrice,
05:40
que nous adorons ses agences, et puis que ça permet de replacer.
05:45
Mais à gauche comme à droite, ça permet de replacer du recassage.
05:49
Des copains, des amis, évidemment.
05:52
– Le fait que ce soit lié à une France conservatrice qui adore ça,
05:55
moi je pense surtout qu'il y en a plein qu'on ne connaît pas.
05:57
Je veux dire, le CESE, on l'a découvert en plein milieu de l'été,
06:00
quand l'option Thierry Baudet pour être Premier ministre a été évoquée.
06:03
Et dans ce que vous dites, si vous voulez, la sensation que tout est écrit d'avance,
06:05
c'est ça qui est dramatique.
06:06
C'est-à-dire qu'on passe notre temps à dire qu'on va consulter les Français,
06:09
donc quand on ne leur demande pas de remplir des cahiers de doléances,
06:11
on leur demande, on va dire, de voter.
06:13
Quand ils votent, même là, on se débrouille pour que leur avis ne soit pas écouté.
06:16
Et on se retrouve avec un budget, si vous voulez,
06:18
où peu importe pour qui vous votez, peu importe les évolutions,
06:20
c'est le même résultat.
06:21
– Mais le budget ne pouvait pas être adopté,
06:24
puisqu'il n'y a pas de majorité à l'Assemblée nationale, c'était clair.
06:27
– Oui, mais il pouvait y avoir une responsabilité politique.
06:29
Mais voir les anciens ministres, quels qu'ils soient, de n'importe quel bord,
06:32
venir expliquer que la France est dans un état qu'ils ont,
06:35
qu'on le veuille ou non, totalement provoqué.
06:36
Et avoir, si vous voulez, un tel cirque,
06:38
un tel cirque, on va en parler après dans notre débat,
06:40
mais avoir un tel cirque avec la sensation
06:42
qu'en fait les ministres sont dans une situation
06:44
où ils ne peuvent que commenter ce qui se passe
06:47
et proposer des choses et être force d'action,
06:50
ça c'est vraiment une image qui m'a interpellé.
06:51
– François Ruffin sera avec moi tout à l'heure de 8h30 à 9h,
06:54
j'ai hâte d'entendre ce qu'il nous dit là-dessus.
06:57
Il est 8h20 tout de suite.
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