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Maxime Lledo - "Brainwash : Un président n’aurait pas dû dire ça !""
Sud Radio
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11/06/2025
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##SOYEZ_LIBRES-2025-06-11##
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News
Transcription
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00:00
Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04
Maxime Liedot, bonjour.
00:06
Bonjour Jean-Jacques Bourdin.
00:06
Bonjour, Emmanuel Macron s'est exprimé, c'était dimanche dans Le Parisien,
00:12
hier soir sur France 2, et vous dites, le Président de la République n'aurait pas dû dire ça.
00:17
Dû dire quoi ?
00:18
Eh bien écoutez, c'est la phrase qu'il a confirmée en effet hier soir,
00:21
à l'occasion de son entretien sur France 2,
00:23
et vous l'avez dit, ça vient d'abord d'une petite phrase prononcée dans Le Parisien,
00:27
on en a beaucoup parlé en effet, où il dit qu'il préférait,
00:30
certaines personnes en tout cas, préféraient brainwasher,
00:33
laver le cerveau en bon français sur l'invasion du pays et les derniers faits divers.
00:36
C'est clairement une phrase qu'il n'aurait jamais dû prononcer,
00:39
déjà qu'elle était cruelle pour le maître des horloges qu'il fut,
00:42
et pourtant il a confirmé hier, au milieu de sa prise de parole sur la sauvegarde des océans,
00:46
en disant, je cite,
00:47
« Ceux qui regardent la télé et les réseaux sociaux sont dans une société de l'information
00:51
qui passe d'un fait divers à l'autre. »
00:53
Il a tort raison.
00:54
Brainwash, il a tort à mon sens.
00:56
Qui brainwash, tu demandes Léa Salamé,
00:58
vos collègues et certains politiques, ça a toujours été le cas de la violence, etc.
01:01
Il n'y avait pas les réseaux sociaux, il n'y avait pas les chaînes d'information permanente.
01:05
Oute la sidération, pardon, la réaction naturelle quand on entend cela,
01:08
il faut placer cette déclaration dans un certain contexte,
01:11
et c'est pour ça que je tenais à en parler ce matin.
01:13
La première fois qu'il utilise cette expression, c'est donc dans Le Parisien, dimanche dernier.
01:17
Mais rappelez-vous, il y a à peine de se mettre,
01:19
samedi soir, émeute, ou vu grande violence,
01:21
grande scène de violence,
01:22
après la victoire du PSG.
01:23
Que dit Emmanuel Macron ?
01:25
Rien ne peut justifier ce qu'il s'est passé ces dernières heures.
01:28
Les affrontements violents sont inacceptables.
01:31
Nous poursuivrons, nous punirons, on sera implacable.
01:34
Propos du président de la République.
01:36
Une semaine après, l'épisode du Brainwash,
01:38
et comme souvent quand on prononce de tels mots,
01:40
forcément quelques jours seulement après,
01:42
la réalité nous rattrape.
01:43
Hier, le drame de cette surveillante,
01:45
Mélanie, 31 ans,
01:46
en Haute-Marne,
01:47
où le président subitement évoque, je cite,
01:49
un déferlement de violences insensées,
01:53
il y a bien un problème de timing et de mots.
01:55
Serait-il dans le déni ?
01:56
Mais absolument.
01:57
Absolument le déni.
01:58
D'abord, il y a un déni du réel.
01:59
Pardon.
02:00
Qui peut penser qu'on fait, je cite,
02:01
du lavage de cerveau dans un pays
02:03
où, et hier, c'était très bien dit
02:05
sur cette antenne par Thibault de Montréal,
02:07
il se produit 28 attaques par jour.
02:10
Ce n'est pas des faits divers.
02:10
Et moins qu'il y a 30 ans.
02:11
Oui, moins qu'il y a 30 ans.
02:13
Mais vous savez que vous alliez venir sur ce terrain, Jean-Jacques,
02:15
et il y a le service statistique des ministères de l'Intérieur
02:18
sur les 50 dernières années.
02:20
Les chiffres de violences n'ont jamais autant augmenté
02:24
que ces dernières années.
02:24
Chaque jour, en France, on commis en moyenne
02:26
3 meurtres, 3 assassinats,
02:27
600 cambriolages,
02:28
plus de 330 vols avec armes à feu,
02:30
près de 700 vols dans les véhicules
02:32
et plus de 1110 excroqueries.
02:34
Si on prend, par exemple,
02:35
les faits qu'on pourrait qualifier de plus graves que d'autres,
02:38
rien que sur l'année, par exemple, 2024,
02:39
par rapport à l'année précédente,
02:41
c'est plus 28% d'homicides,
02:43
plus 8% d'agressions sexuelles.
02:45
Ça, ce n'est pas une invention des réseaux sociaux,
02:47
c'est le service statistique du ministère de l'Intérieur.
02:50
Et puis, il y a forcément un déni de réel aussi,
02:51
parce que quand vous êtes président de tous les Français,
02:54
ce que devrait être normalement Emmanuel Macron,
02:56
pouvez-vous parler ainsi,
02:57
alors que vous écoute sans doute la maman de Elias,
02:59
on en a parlé régulièrement sur cette antenne,
03:01
poignardée à 14 ans,
03:03
laissée pour mort à la sortie de son entraînement de foot
03:05
par deux adolescents.
03:06
On peut évoquer Matisse aussi,
03:07
poignardée, 15 ans,
03:08
par un Afghan de 16 ans.
03:09
On peut également parler de Benoît,
03:11
17 ans, sacrifié à l'occasion justement
03:14
des victoires du PSG.
03:15
Et puis désormais, Mélanie,
03:16
forcément, ça fait beaucoup.
03:17
Et puis, pardon.
03:18
Je peux vous poser une question.
03:19
Mais oui, allez-y.
03:19
Quel rapport entre tous ces...
03:22
La violence, Jean-Jacques,
03:23
vous ne pouvez pas expliquer.
03:24
Ben oui, et donc,
03:25
vous ne pouvez pas expliquer.
03:26
Est-ce que vous croyez qu'il y a un rapport
03:27
entre Matisse poignardée à 16 ans par un Afghan,
03:29
tomber au pied d'une barre d'immeubles,
03:31
et le meurtre de Mélanie ?
03:33
Mais absolument.
03:34
Où est la différence ?
03:34
Mais où est la différence ?
03:35
Il n'y en a pas, justement, Jean-Jacques,
03:36
qui est un déferlement de violences,
03:38
toujours totalement inouï,
03:39
et l'accusation du président de la République hier soir
03:41
qui dit, je cite,
03:42
« Cette accusation, ça vient en réalité des médias
03:44
et des réseaux sociaux. »
03:45
Donc, on va nous dire que la France est de droite
03:46
à cause de quoi ?
03:47
De Sud Radio,
03:48
C News,
03:49
le JDD,
03:50
parce qu'on a le malheur
03:50
ou de parler vrai
03:51
ou de montrer une certaine réalité.
03:53
Plutôt que de penser, si vous voulez,
03:54
que ces médias transforment la France
03:55
en un pays de droite,
03:56
il faut peut-être se poser la question inverse,
03:59
peut-être précisément
04:00
parce que la France est à droite,
04:01
que ces médias cartonnent.
04:02
Et puis, au fond,
04:03
il y a aussi un déni politique,
04:04
pardonnez-moi,
04:04
un président qui n'a plus du tout de pouvoir.
04:06
C'est assez amusant, mine de rien,
04:07
de constater que, de plus en plus,
04:09
les politiques ont des sentiments.
04:10
On constate qu'Édouard Philippe est en colère
04:11
et Emmanuel Macron n'est pas content.
04:13
Ça change, l'évolution du président de la République.
04:15
En 2017, on avait élu un président
04:17
qui promettait d'adapter ses idées à la réalité.
04:19
Aujourd'hui, il adapte la réalité à son idéologie.
04:22
Ce n'est pas la même chose.
04:22
Jean-François Ackéry.
04:24
Ce que je pourrais dire ce matin,
04:26
et j'entends les arguments de Maxime,
04:28
c'est qu'il y a d'abord ce drame,
04:29
il faut le rappeler,
04:31
une maman de 31 ans
04:33
qui meurt de façon absurde.
04:35
Et un petit enfant de 4 ans
04:37
qui ne reverra plus sa mère.
04:39
Et par-delà, ce énième drame,
04:42
qui n'est pas un fait divers,
04:44
qui entre dans une forme de constat,
04:47
si je puis dire,
04:48
non pas que la violence soit accrue,
04:50
c'est son intensité qui a changé aujourd'hui.
04:54
C'est l'intensité de la violence qui change.
04:56
Il y a une interrogation à avoir aujourd'hui
04:59
sur cette jeunesse
05:01
qui parle non plus à ses parents,
05:04
mais qui parle à ses écrans.
05:06
Ce qui est positif,
05:07
malgré tout,
05:08
il y a une lueur d'espoir
05:09
après ce drame épouvantable,
05:12
c'est qu'il va y avoir une réflexion
05:13
qui va se faire autour de la santé mentale,
05:16
de la jeunesse.
05:17
Donc en fait,
05:18
ce qui s'est passé à Nantes il y a 3 semaines,
05:19
ce n'était pas suffisamment grave déjà
05:21
avec un jeune qui poignard
05:22
pour qu'on fasse la réflexion.
05:23
Donc en fait,
05:24
depuis 1 an, 2 ans, 3 ans,
05:25
avec la succession,
05:26
en plus de l'intensité
05:27
que vous avez très bien soulignée,
05:28
Jean-François...
05:29
C'est bien beau,
05:29
mais quelles sont les solutions ?
05:31
Est-ce qu'on se pose les bonnes questions ?
05:33
Est-ce qu'on se pose les bonnes questions ?
05:36
Est-ce qu'on s'intéresse vraiment
05:40
à la santé mentale des enfants
05:41
et des adolescents ?
05:43
Est-ce qu'on donne les moyens
05:45
pour les encadrer, ces enfants ?
05:48
Non, mais ça fait 10 ans,
05:49
ça se rend bien
05:50
qu'à chaque fois qu'on en parle,
05:51
généralement,
05:51
il y a plein de journalistes
05:52
qui nous expliquent que...
05:52
Non, mais...
05:53
Non, ça, c'est pas un sujet dont on...
05:54
Pardon, j'ai travaillé
05:55
dans une maison d'édition,
05:56
j'ai publié des livres sur le sujet,
05:57
réflexion des journalistes...
05:59
Non, pardon,
05:59
c'est pas un sujet important.
06:00
En ce moment,
06:00
on a d'autres trucs à traiter.
06:02
Aujourd'hui, c'est vrai
06:03
que les journalistes
06:04
ne s'intéressent qu'à la répression.
06:05
Ça, c'est évident, mais bon...
06:06
Je saisis au bon votre réflexion.
06:08
Vous avez publié des livres
06:09
et je vous en félicite.
06:11
Merci.
06:11
Ce qui compte aujourd'hui,
06:13
c'est que notre jeunesse
06:14
lisent les livres en question.
06:16
Oui, ça, c'est sûr.
06:17
Et c'est pas que la jeunesse.
06:18
Ça, c'est sûr.
06:18
Ce n'est pas que la jeunesse.
06:20
Plus personne ne lit aujourd'hui.
06:22
Et c'est très important
06:24
de retrouver ce lien
06:25
avec la réflexion,
06:27
avec le temps long,
06:28
avec les écrits
06:28
et peut-être se séparer
06:30
un peu des écrans.
06:31
Nous sommes bombardés dimanche.
06:32
Est-ce que la surenchère sécurité
06:34
est la seule solution ?
06:35
Oui ou non ?
06:36
Non.
06:37
Bon, c'est ce que dit
06:38
Brennan Rotaillot.
06:39
A juste raison.
06:40
D'ailleurs, je remarque
06:41
la prudence avec laquelle
06:44
le ministre de l'Intérieur
06:45
nous dit que la réponse
06:46
ne peut être que sécuritaire.
06:47
Réagit.
06:48
Je la remarque.
06:49
Il est 8h22.
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