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  • 20/06/2024
Minted est à Cannes. L'occasion de lancer une émission quotidienne au sein de laquelle nous revenons sur les grandes annonces réalisée à l'occasion des Cannes Lions, avec l'analyse d'experts du marché. Pour cette troisième journée, nous accueillons Pierre Raoul (Havas), Pierre Harand (fifty-five) et Valentine Weydert (First Id)

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Technologie
Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce troisième épisode de CanLions Debrief.
00:10Mauvais temps oblige, nous avons dû délaisser la terrasse de Tidds pour nous installer dans
00:15les locaux d'Augury qui ont eu la gentillesse de nous accueillir le temps de cette émission,
00:19mais le concept ça reste le même. On a 20 minutes pour débriefer sur les principales
00:24actus qui ont été faites à l'occasion de ces CanLions et on a encore une fois la chance
00:29d'accueillir des experts. Ces experts c'est Pierre Aron d'Avaz, bonjour Pierre. Bonjour.
00:33Valentin Védère de First ID, bonjour Valentin. Et Pierre Aron de 55. L'une des grosses annonces
00:40qui ont été faites à l'occasion de Cannes elle vous concerne, Pierre, puisque c'est le lancement
00:45officiel de Converge par le groupe Avaz, est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu, j'ai entendu
00:50parler d'Operating System pour définir cette initiative, est-ce que vous pouvez nous expliquer
00:53un peu de quoi il retourne ? Oui bien sûr. Converge c'est effectivement une initiative
00:58que Yannick a annoncée hier en conférence de presse qui a vocation à définir un nouvel
01:04Operating System pour l'ensemble des agences du groupe, donc aussi bien les agences médias que
01:09les agences créatives que les agences health et toutes les entités qui composent le groupe,
01:13pour s'unir autour d'un même process, d'une même façon de procéder et de pouvoir encore plus créer
01:21des synergies lorsqu'il s'agit de traiter avec nos clients de manière complètement intégrée. Et en
01:26plus de cet Operating System, ça va être également soutenu par une plateforme technologique qui
01:32rassemble les données dont on va avoir besoin pour l'ensemble des phases que compose cet Operating
01:36System et qui va être mis à disposition de l'ensemble des compétences créatives, médias
01:41et autres du groupe pour pouvoir prendre les meilleures décisions, pour pouvoir aller plus
01:44vite en termes de productivité et pour pouvoir aller encore plus loin dans tout ce qu'on peut
01:49proposer à nos clients. Et donc concrètement on pourra faire quoi via cette plateforme ? Alors
01:54cette plateforme va être découpée en quatre phases. Une première phase d'intelligence qui
01:57nous permettra de tirer les meilleures parties de l'ensemble des données qui sont à l'intérieur de
02:02la plateforme d'un point de vue panel. Donc on a pour ça un partenariat avec YouGov qui nous
02:07permet d'avoir des sondages de marché mais également nos sondages propriétaires, notamment
02:13l'étude de l'InfoBrand et d'avoir cette connexion un peu unique entre des données de marché et de
02:18nos données propriétaires et pouvoir créer les meilleures audiences. Et derrière, un deuxième
02:22pilier design qui va nous permettre de designer le plan de communication, le plan média mais
02:26également le plan créatif et de tirer parti des insights de la première phase. Et une troisième...
02:30C'est designer, c'est faire le média plein de monde ou designer le créateur ? Les deux en fait.
02:35C'est ça qui est relativement unique, c'est que dans une même plateforme, l'ensemble des compétences
02:41qu'on va avoir sont représentées. Donc l'idée c'est que tout se fasse à l'intérieur de la
02:45plateforme et soit au service des gens qui vont opérer. Donc bien évidemment, l'intelligence
02:50artificielle et d'autres choses qui vont aider les personnes qui opèrent. Mais l'idée c'est que la
02:55plateforme soit au même égale que les humains qui vont avoir les compétences pour le faire.
02:59Il y a une troisième phase d'activation, donc générer les créations d'un côté et les activer
03:03sur le média de l'autre. Et une quatrième phase de mesure... Donc la troisième phase, c'est quoi ?
03:07C'est qu'il y a des connexions avec des DSP ou ça marche seulement par exemple pour le volet
03:11programmatique ? Pour le volet programmatique, on a effectivement des connexions avec les DSP,
03:15on a également des connexions avec les principales plateformes pour pouvoir activer de la manière la
03:19plus fidèle possible les audiences qu'on aura définies dans la première phase en mode 100%
03:23Book.js, parce que c'est quand même important de nos jours. Et en fonction des pays, en fonction
03:28de marché, parce que c'est une plateforme qui va être ouverte sur plus de 20 marchés, on va avoir
03:32soit des plateformes mainstream globales ou alors des plateformes spécifiques au niveau local. Là,
03:38par exemple en France, on est en train d'ouvrir les premières connexions avec les TV segmentées.
03:41Ok. Mais donc du coup, j'opère via cette plateforme-là ou il faudra quand même que j'aille
03:46sur The Trade Desk ou DV si je suis un trader, voire sur Meta Ads ? Alors l'idée, c'est qu'effectivement,
03:51on ne rentre pas forcément trop dans trop de complexité non plus. Donc l'idée, c'est de mettre
03:56à disposition les audiences avec le plus grand niveau de fidélité possible et qu'ensuite les
04:00traders continuent aussi leur travail d'experts à l'intérieur de la plateforme en prenant l'audience
04:04en input. Donc ça, c'était le troisième pilier, je crois qu'il y a une quatrième phase ? Autour de
04:08la mesure, qui est de récupérer l'ensemble des informations d'activation, que ce soit au niveau
04:14unitaire d'un point de vue média, mais également au niveau d'attention autour de tous les aspects
04:18créatifs pour pouvoir tout collecter, avoir tout dans un même endroit, avoir des données de qualité
04:22qui nous permettent d'avoir d'uniformes niveaux de mesure, que ce soit de la performance toute
04:26simple jusqu'à des modélisations autour de l'attribution, contribution et l'incrémentalité.
04:31Pierre, vous côté 55, vous avez acquis Pencil qui est une plateforme diagénérative qui permet,
04:37en uploadant des créas finalement, de les segmenter en plusieurs typologies de créas.
04:42C'est le volet design dont Pierre parlait tout à l'heure. Est-ce que ça pourrait avoir du sens
04:45pour vous aussi d'enrichir cette plateforme, de la rendre un peu plus holistique pour aller vers
04:50une sorte de one-stop-shop qu'utiliseraient vos collaborateurs ? Je ne sais pas si c'est
04:54prévu ou pas. Effectivement, c'est le groupe Brandtec, donc c'est l'actionnaire majoritaire.
04:58Oui, pardon. Je préfère préciser. Mais effectivement, je pense qu'on a une approche
05:04plus modulaire, certainement, qui intègre des technologies du marché, mais aussi des technologies
05:10propriétaires, dont Pencil, sur la production par IA générative de créas publicitaires. Et par
05:18contre, c'est vrai qu'elle est au centre de notre actualité, de notre attention, Pencil. On voit bien
05:24dans un monde où tout le monde parle d'IA générative, mais c'est vrai qu'aujourd'hui,
05:26il n'y a pas beaucoup de cas pratiques d'application. Pencil, c'est un outil qui est
05:32là, qui fonctionne. Ils se sont lancés en 2018, donc ils n'ont pas attendu, effectivement,
05:36monté à l'GPT pour se pencher sur l'IA générative. Donc l'outil en ça, depuis plusieurs années,
05:42ils ont cumulé plus d'un milliard d'euros de dépenses publicitaires pour entraîner le modèle
05:46depuis leur commencement. Et puis l'année dernière, on a lancé la version pro, donc à destination des
05:52grandes entreprises, des grands annonceurs. Et aujourd'hui, parmi les dix plus grands clients
05:57du groupe, il y en a quatre qui, aujourd'hui, utilisent quotidiennement Pencil pour générer
06:03des campagnes créables pour leur campagne. Aujourd'hui, c'est uniquement des annonceurs
06:07ou des gens de Brandtec qui l'utilisent ou il y a encore des agences médias qui peuvent l'utiliser ?
06:11Très bonne question. Aujourd'hui, effectivement, il y a beaucoup de petits annonceurs dans la
06:19version destinée au PME qui n'ont rien à voir avec Brandtec. Après, dans la version pro,
06:24destination des grands comptes, aujourd'hui, c'est uniquement des clients Brandtec,
06:30mais des très grands clients. On parle de grandes marques internationales,
06:34des très grands annonceurs dans le CPJ, les cosmétiques, etc. Mais par contre,
06:40sa vocation à être rendue disponible à n'importe quel annonceur, n'importe quelle même agence,
06:44pour utiliser l'outil. Valentine, vous travaillez pour First Aidic,
06:50une solution à l'identification. Quand on a préparé cette émission, vous m'avez dit qu'un
06:56des gros sujets que vous aviez vu remonter à travers vos rendez-vous, c'était le sujet de
06:59l'interopérabilité, dont Pierre vient de parler. Cette plateforme converge a besoin d'être
07:05interopérable avec d'autres sources de données, d'autres acteurs. Est-ce que vous pouvez nous
07:08expliquer pourquoi, selon vous, cette interopérabilité est cruciale pour l'écosystème
07:13aujourd'hui ? Oui, bien sûr. Généralement, les solutions d'identifiant pour être qualifiées
07:19d'universel sont souvent comparées sur la base de quatre critères, quatre gros piliers communs.
07:25On va avoir d'un côté la persistance de l'identifiant, qui va surtout être fonction
07:30du signal qui est utilisé pour pouvoir créer cet identifiant. On va avoir le sujet de la
07:36puissance, donc sa couverture sur le marché, son adoption au sein d'un inventaire donné,
07:40sa conformité. Évidemment, RGPD est le quatrième pilier qui va être l'interopérabilité. Pour
07:46pouvoir se qualifier d'identifiant universel, il faut pouvoir être compatible avec le plus
07:52grand nombre d'acteurs. Le plus grand nombre d'acteurs, ça veut dire tout au long de la
07:55chaîne de valeur, de l'annonceur à l'éditeur, du coup en passant par DSP, DMP, CDP, CMP, SSP.
08:02Exactement, mais aussi compatible avec des initiatives comme Converge qui se créent,
08:07qui voient le jour dernièrement, qui peuvent venir d'expertises agences initiales ou parfois
08:13d'expertises beaucoup plus tech. Donc, on voit beaucoup de produits comme ça émerger sur les
08:18marchés, beaucoup d'initiatives et du coup, beaucoup plus de proactivité de la part des
08:23acteurs technologiques sur l'interopérabilité. Les récentes annonces de Google qui repoussait
08:29à nouveau la disparition des coquettières, on ne peut pas ralentir cet enthousiasme sur
08:35les entretenants que vous avez eus ? Il y a toujours ce besoin chez les partenaires d'avancer
08:39sur ce sujet-là ? Oui, tout à fait. En fait, on s'est rendu compte aussi, parce qu'on a contribué
08:46en cas de l'alliance digitale aux différents ateliers, notamment Cookieless, dans lesquels
08:52on a pu voir intervenir les équipes de Google et puis surtout sonder l'atmosphère générale. Et
08:57en fait, l'atmosphère générale, ça continue d'être postponée, donc ça ne nous rassure pas
09:03sur l'urgence perçue par l'annonceur. Mais par contre, tous les autres acteurs au milieu,
09:08en tout cas de notre point de vue, continuent de sentir l'urgence. Déjà parce que les tests
09:14Privacy Sandbox ne sont pas concluants. Deuxièmement, le contexte d'activation de la
09:18Privacy Sandbox, ça reste du Chrome par Google, Google par Google. Ça continue d'éluder le sujet,
09:25qu'est-ce qui se passe sur les autres navigateurs. Donc pour toutes ces raisons-là, disons que j'ai
09:30l'impression qu'on a atteint une grosse étape, une grosse step dans le processus d'acculturation,
09:36et que là, on est passé au concret. Pour Converge, ça aurait du sens d'intégrer
09:43des solutions d'identification comme First ID ? En fait, c'est déjà le cas. C'est-à-dire qu'on
09:47travaille avec différents identifiants universels. On travaille avec First ID,
09:52on travaille avec Mutic, avec Andy5, et d'autres acteurs, avec Larry Pomposi aux Etats-Unis. Le
09:59principe, je retiens ce que disait Pierre, c'est la modularité. Et je pense qu'aujourd'hui,
10:03Converge est modulaire, comme votre approche chez 55. Je pense que c'est absolument indispensable
10:09pour nos clients de savoir qu'ils ne vont pas mettre tout leur oeuf dans le même panier,
10:13mais qu'ils peuvent prendre tout ou partie des solutions qu'on déploie. Donc effectivement,
10:17nous considérons que Converge doit se laisser les options ouvertes de manière générale. Donc c'est
10:24pour ça qu'on collabore avec First ID, qu'on collabore avec d'autres, pour laisser aussi à
10:29nos clients une facilité de test. Parce que l'interopérabilité est effectivement essentielle.
10:36Par contre, pour pouvoir tester l'interopérabilité, ce qui n'est quand même pas simple comme terme,
10:40c'est nécessaire d'avoir une structure pour pouvoir le faire, d'avoir les bons cas d'usage,
10:45d'avoir les technologies et d'avoir la possibilité de remonter les chiffres pour savoir si ça marche
10:48ou si ça ne marche pas. Donc effectivement, on travaille de pair avec pas mal de gens dans
10:53l'industrie pour pouvoir faire ces tests et pour pouvoir accompagner nos clients. Donc on commence
10:57quand même à voir qu'on se penche de plus en plus vers concrètement ce que ça va donner
11:02quand les fins des Fair Party Cookie seront vraiment déclarées. Le sentiment qu'on est tous
11:08en haut de la piste noire en se demandant par quel chemin on va passer. On regarde tous,
11:13mais là je pense qu'il y a quand même pas mal de gens qui commencent à être prêts à franchir
11:15et à mettre le ski. Il n'y a pas eu de remettre le sujet en dessous de la pile du côté de vos
11:22clients ? Alors de notre côté, non. Nous, ça fait trois ans qu'on travaille sur le sujet. J'ai
11:26presque envie de dire qu'on est prêts, limite un peu impatients. Donc effectivement, je reprends
11:31l'analogie de la piste de ski. On a envie d'y aller et nos clients commencent vraiment à apprécier
11:37le fait qu'il y a peut-être un petit peu plus de temps pour pouvoir le tester. En même temps,
11:40si on veut vraiment tester, il faut aussi que ça soit coupé. Donc c'est un petit peu l'œuf et la
11:44poule à savoir comment est-ce qu'on peut aborder les choses. Mais non, moi je commence à voir
11:48vraiment beaucoup plus de clients qui s'intéressent de près à faire des tests et à savoir effectivement
11:53qu'est-ce que ça va donner et notamment sur la mesure. Si je reviens au sujet de l'IA générative,
11:59il y avait la CTO d'OpenAI qui était à Cannes. Du coup, j'imagine aussi que Converge a des
12:05intégrations avec les principaux modèles de LLM ou ça marche comment là-dessus ?
12:09Tout à fait. En fait, on a trois grands partenaires au niveau de l'intelligence artificielle de
12:14manière générale. On a un partenariat pour tout ce qui est données structurées avec Google,
12:18étant dans l'industrie du média, pour une partie de Converge, on a effectivement beaucoup de données
12:23qui viennent de cet écosystème-là. Et donc, on travaille avec Vertex et tous les modèles qui
12:28sont dedans. On travaille également avec Microsoft et donc avec un environnement sécurisé spécifiquement
12:36pour Abbas, pour pouvoir utiliser les LLM bien évidemment, mais également le chat GPT intégré
12:43à Copilot. Dans un environnement sécurisé, c'est ça qui est un des gros enjeux aussi.
12:49C'est sûr que ça va pas se pirer.
12:50Voilà. Donc, pour nos clients, c'était extrêmement important. Donc, on a mis ça en place. Puis après,
12:57pour tout ce qui est IA générative pour l'aspect créatif, on a, c'est bien connu, c'est ce qui était
13:01annoncé l'année dernière, signé un énorme contrat de collaboration avec Adobe pour pouvoir travailler
13:07sur tous les éléments créatifs à ce moment-là.
13:09Au-delà de l'aspect créatif, c'est quoi les gros use case que vous avez en IA générative ?
13:13On a pas mal de générations d'audience. Donc, on a beaucoup de modèles qui nous permettent d'avoir
13:17cette IA générative. Donc, on est à la mi-chemin entre l'applicatif et le génératif. Donc, on a
13:21beaucoup de use case par rapport à ça. Et après, on a beaucoup de use case sur tout ce qui est
13:27supply chain content. Donc, comment est-ce qu'on décline ? Comment est-ce qu'on automatise ? Non,
13:32pas forcément la génération parce qu'il y a encore l'idée créative qui est très importante chez nous.
13:37Et donc, c'est là où la partie humaine est vraiment très importante. Et nos créatifs sont
13:42tout aussi importants, voire même plus importants que l'intelligence artificielle. Et donc, c'est ce
13:46qui fait aussi notre valeur en tant qu'agence. Donc, ça, un petit peu moins. Par contre, pour
13:49tout ce qui est déclinaison, pour tout ce qu'on appelle production, là, on a énormément de use
13:53case pour se dire que depuis une idée, on peut la décliner sur différents formats, sur différents
13:59langages, sur différentes personnalisations qu'on aura pu liées aux audiences. On a pas mal de cas
14:05qui sortent là-dessus, qui ont été présentés hier. Nos cas d'usage sont surtout là-dessus.
14:10OK. Pierre, vous, de votre côté, sur les rendez-vous que vous avez faits,
14:12ça parlait de quoi ? Ça parlait beaucoup d'IA générative ?
14:15Alors oui, non. C'est-à-dire que oui, ça parle beaucoup d'IA générative. Après,
14:19je vais plus marquer par le manque de cas concrets d'application.
14:23Oui. On n'en parle plus, on en fait, quoi. Et voilà, exactement. Alors après, pourtant,
14:27il y en a. Évidemment, Pencil, c'est plus qu'un cas, c'est un produit disponible. Et puis après,
14:33chez Fitify, on travaille beaucoup à ces cas de mise en pratique d'IA générative. Donc,
14:37effectivement, il y a une fouletitude au-delà de la génération.
14:40Vous avez fait un papier il y a un an sur les gros cas d'usage.
14:42Oui, exactement. Mais c'est quoi qui explique,
14:44selon vous, que ça manque de concrets ? Alors, c'est normal, ça prend du temps.
14:50On pourrait se dire, là, le buzz est énorme, il n'a rien à voir avec la réalité. C'est un
14:55métaverse bis, dans un an, on entend plus parler. Là, c'est plus une question simplement de
14:59changement qui prend du temps. Identifier les cas d'usage pertinents pour chaque marque au-delà,
15:04d'ailleurs, dans le marketing et les ventes, déjà, il y en a beaucoup. Mais même au-delà,
15:09ça prend du temps parce que c'est des nouvelles techno et vraiment qu'il apporte quelque chose
15:13de nouveau. Ensuite, il faut que la technologie fonctionne parce que, parfois, on a beaucoup de
15:19gens qui nous disent « j'ai essayé, mais ça ne marche pas très bien, il y a beaucoup d'hallucinations.
15:22» C'est pour ça qu'effectivement, il y a un an, on avait commencé, nous, à travailler sur ces
15:26prototypes. Et ce qui fait qu'on a pu les mettre en œuvre chez les clients. Et aujourd'hui, on a des
15:31retours très concrets. Par exemple, un des cas d'usage qu'on avait identifié, c'était l'amélioration
15:36des flux produits. Donc, ça, c'est les catalogues produits qui sont diffusés par les e-commerçants.
15:41C'est absolument clé pour diffuser aussi bien sur les pubs Google Produits, Product ou Meta ou sur
15:47les places de marché. Et on a dévoilé notre projet avec Nespresso qui avait effectivement
15:55beaucoup de problèmes de qualité dans les flux produits. Et nous, on estime qu'en général,
16:01c'est 10% à peu près des données qui sont erronées ou mal formatées dans les flux produits. Donc,
16:05ça tendait à un upside de 10%, grosso modo. Et en fait, on était plutôt dans x2, dans le volume
16:12des visites issues des campagnes Google et Meta qui ont été corrigées comme ça. Donc,
16:18oui, des résultats très concrets, très positifs. Et on l'explique parce qu'au-delà de la qualité,
16:22on se rend compte que ce n'est pas simplement que les gens cliquaient moins sur la pub,
16:26c'est qu'elle était moins affichée par les plateformes parce que justement, les données
16:32n'étaient pas bonnes et la performance n'était pas bonne. Donc, il y a un effet multiplicateur
16:35dans la correction de la donnée. Je voulais aussi rebondir sur l'importance de solutions
16:42d'identifiant et de la data pour nourrir les modèles parce qu'aujourd'hui, l'achat média est
16:48très largement data-driven. Donc, dans un contexte de disparition des cookies, il faut
16:52des alternatives comme ça. Au fur et à mesure que l'IA générative va devenir un outil entre les
16:57mains des créatifs, moi, je suis inscrit à ce que tu dis, ce n'est pas des outils qui génèrent
17:01automatiquement, ce sont des assistants, des copilotes. Et Densyl, ça divise par 10 le temps
17:07de production d'une créa, par deux le prix et le coût global. Mais il faut quand même des créas,
17:12qui moi, je suis incapable de l'utiliser, ce n'est pas mon métier. Et par contre,
17:17il faut de la donnée. De même qu'il faut de la donnée pour faire de l'achat média
17:22programmatique, il faut de la donnée pour alimenter ces outils-là en amont. Donc,
17:28les alimenter avec des données de marché, des insights sur les audiences, qui on cible,
17:33c'est quoi le but de la campagne. Il y a aussi des choses graphiques, des images
17:39produites, etc. Dans Pencil, je peux uploader ma base de données, par exemple, pour que l'algo
17:44comprenne quelle typologie d'audience j'ai. Exactement. Donc, on met tout ça du texte,
17:48des assets digitaux. Et donc, l'outil fonctionne comme ça. Les sujets sur lesquels nous,
17:56on travaille Festify sur l'intégration de ces données-là, c'est l'étape d'après,
18:00quelque chose qui n'est pas encore très connu, c'est ce qu'on appelle la vectorisation. Parce
18:04qu'au-delà de mettre ces données à disposition, c'est les mettre sous forme ingérable par les
18:10modèles. Et les modèles, ils parlent le vecteur pour faire simple. Et donc, c'est vectoriser toutes
18:14ces données-là pour qu'elles soient mieux utilisées par les modèles et que la qualité
18:18des créas soit encore meilleure. C'est un sujet de standardisation de la data ou c'est différent ?
18:24C'est quoi ? C'est qu'un modèle, il a du mal à comprendre un Excel, par exemple ?
18:28Il va mieux prendre en compte les données, les données vectorisées. Et c'est un sujet... Oui,
18:34c'est un sujet de standardisation. Donc, nous, les grands annonceurs pour lesquels on fait ce
18:40travail de préparation des données, il y a un sujet d'agnosticisme parce qu'en fait,
18:44les données vectorisées seront ensuite utilisables par Pencil, Adobe Firefly,
18:48demain les solutions de Meta ou Google. Et donc, ça les rend indépendants. C'est-à-dire qu'ils ont
18:54pas mis tous leurs assets dans une plateforme, ils les ont gardés. Et puis, de performance aussi,
18:59parce que le modèle aura des meilleurs résultats avec des sets vectorisés. Et juste pour finir,
19:04ensuite, il y a l'aval. Les créas produits par Pencil sont excellentes, mais elles ne sont pas
19:11meilleures que ce qu'aurait fait un humain. Elles sont générées plus vite, à un moindre coût. Là,
19:17on trouve de l'incrément, c'est que ça permet de faire plus de variations et de tester,
19:21de voir laquelle performe le mieux. Donc, on se retrouve dans une logique de Creative Analytics,
19:27qui est un concept qu'on déploie beaucoup chez Bayer, chez d'autres, pour suivre la performance
19:35de créa comme on suit la performance d'audience dans le MediaVille. Et faire de la vraie SEO,
19:42parce que c'est vrai qu'aujourd'hui, quand on utilise Pimax ou Meta Advantage Plus,
19:46on fait des segments hyper ciblés. Mais en revanche, on leur montre quasiment tous la
19:51même créa. Exactement. C'est de lier un peu les deux de nos trucs. Ce qui nous ramène à un sujet
19:55qui, je le sais, est cher à FiftyFive, qui est le sujet un peu du carbone, parce que vous aviez
20:00fait une première étude qui a été assez relevée par le secteur. Là, vous venez de lancer la V2,
20:06qui est consacrée aux Citroën. Sur l'IA générative, il y a quand même aussi le sujet du
20:09carbone, dont on parle quand même pas mal à l'occasion de Ken, parce que du coup, le produit
20:14s'économise en tournage hausse échelle. Mais en revanche, on fait beaucoup plus de créa,
20:19là où avant, on utilisait des tenants et aboutissants qui vont advenir à mesure. Est-ce
20:22que vous allez essayer de vous attaquer un peu à ce sujet, d'essayer de comprendre un peu mieux
20:25l'impact carbone de l'IA générative ? Absolument. Effectivement, on a lancé notre nouvelle étude
20:31au début de semaine sur l'analyse de l'empreinte carbone des sites web. Et là, on a déjà en
20:37production notre troisième étude qui sera dédiée à l'analyse de l'empreinte carbone des IA
20:43générative, avec un poste de coût très important en amont qui est l'entraînement du modèle.
20:46Mais qui est dur aussi, en plus, à identifier, à comprendre.
20:49Alors oui, il va falloir effectivement, c'est assez secret, mais il va falloir trouver des
20:53données de consommation électrique, etc., pour en tout cas estimer ça. Et ensuite,
20:58il y a l'usage, effectivement. Et ça permettra, j'espère, d'avoir des recommandations pour les
21:05agences, les annonceurs, d'utiliser l'IA générative de façon la plus responsable
21:10possible et de minimiser l'empreinte carbone. Valentin, vous, du côté de First ID,
21:16est-ce que vous essayez de regarder comment ces grandes tendances structurantes du marché,
21:20que sont la sustainability, l'IA générative, peuvent vous aider à être plus pertinents
21:28pour votre cible ? Je ne sais pas si vous faites des partenariats avec des acteurs de la mesure du
21:33carbone, avec des outils de l'IM ? Je ne sais pas si vous regardez, ou pour l'instant, vous êtes
21:36vraiment focus sur ce sujet qui est l'identification, la pérennité et les quatre piliers que vous
21:41évoquiez. On est toujours très focus sur les quatre piliers évoqués, ceci étant, évidemment,
21:46on a conscience que l'IA, c'est un sujet qui peut, quand bien même ne se supplante pas à la
21:52créativité du cerveau humain, peut venir le soutenir, l'accélérer et être un gain de temps
21:57et de coûts conséquents, qui n'est évidemment pas négligeable, encore moins quand on est une
22:02petite structure. Donc clairement, c'est quelque chose qu'on a à l'esprit. Aujourd'hui, c'est vrai
22:06qu'on est encore petit, on a 21 mois, donc évidemment, on est obligé de prioriser cette
22:11typologie de sujet. Pour en revenir sur la partie empreinte carbone et sustainability,
22:15c'est des arguments qu'on adorerait mettre en place, surtout quand on vient parler avec des
22:23partenaires, conseils comme 55 ou directement aux annonceurs dans certains contextes. Je m'explique,
22:29on est assez sollicité pour venir animer soit des recs, donc des retours d'expérience chez des
22:35cabinets de conseils ou des masterclass sur des journées portes ouvertes, etc. Et on sait que
22:40pour les annonceurs, parler sustainability, brand safety et carbone, c'est super important. La seule
22:45limite qu'on a en tant que solution de l'identifiant, où on se définit nous-mêmes comme étant un
22:50protocole qui offre à nos partenaires l'indépendance et la souveraineté totale de la collection à
22:57l'activation de leurs données, c'est qu'on n'a pas la visibilité. C'est-à-dire que nous, on travaille
23:02interopérabilité avec les SSP, les DSP, mais en fait, c'est eux qui vont le savoir. Et pour qu'ils
23:07sachent, il faut qu'ils soient interopérables. Pour être vraiment interopérables, je me permets de
23:12reprendre les mots de Pierre, mais il y a interopérabilité, interopérabilité. Il y a,
23:16on le voit quand il passe, ensuite, on est capable de le mesurer et ensuite, on peut l'offrir en
23:22self. C'est clic, c'est tu cliques et ça marche tout seul. Ça, c'est la phase 3 dans l'interopérabilité.
23:29Donc dire qu'on est interopérable avec une cinquantaine de plateformes, c'est génial. On n'est
23:32pas natif sur les 50. Il y a un grand travail de structuration de cette interopérabilité qui est
23:39nécessaire préalablement à un engagement quelconque pour parler de ça. Mais c'est qu'il y a des enjeux financiers
23:45aussi pour ces plateformes ou de bandes passantes, j'imagine, qu'elles ne peuvent pas offrir nativement
23:48la cinquantaine, tous les partenaires qui les sollicitent. Donc j'imagine que c'est aussi un
23:53sujet qu'on est français, c'est hyper dur d'être priorisé dans les roadmaps de plateformes qui
23:57sont globales. Alors, c'est là que je peux repartager un feedback peut-être d'expérience
24:03de ces deux dernières journées. Surprenamment, j'ai l'impression que la tendance, le trigger,
24:08ce qui va déclencher l'intérêt pour cette plateforme de prioriser une solution,
24:12pas forcément d'où on vient. Vraiment, on peut parler avec les grands big boss US, c'est vraiment
24:18la valeur ajoutée comme eux vont se l'approprier pour la valorisation de leur tech. Je m'explique,
24:23la fin des conquetières, en l'occurrence qui est un peu 90% de ce qu'on va couvrir de façon générale
24:30comme cas d'usage, ça met en péril la valeur ajoutée qui est proposée par les technologies
24:34intermédiaires. Donc, ils avaient une proposition de valeur, ils ont vendu quelque chose sans.
24:39Aujourd'hui, en réalité, sur le Rift 100 qu'ils ont vendu, ils arrivent à générer 80. Donc,
24:45nous, on va les aider à compléter les 20% restants, on va dire. Et encore, je parle sur
24:49des pourcentages complètement fictifs. Totalement fictifs, base est sur rien,
24:56c'est juste base 10. Mais ces 20, en fait, leur priorité, elle va être de les combler.
25:00Et en fait, je parlais du processus d'acculturation. Là, on arrive au bout du processus d'acculturation,
25:05pas encore sur l'industrialisation. Quand on sera à l'industrialisation, on parlera natif et on
25:10parlera emprunt de carbone, on parlera contribuer à des algorithmes d'IA générative, on parlera de
25:16toutes ces choses. Et on a hâte de le faire, on a l'esprit, c'est severpentant, mais on le fera
25:21peut-être l'année prochaine, du coup, pour la prochaine émission. On croise les doigts. Je vous
25:25remercie tous les trois, c'est déjà le terme de cette émission. Merci aux internautes qui nous
25:29ont suivis tout le long de cette vingtaine de minutes. Je vous propose de nous retrouver très
25:33prochainement sur Minted. Merci.

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