- 27/12/2023
Une jolie auberge du Midwest américain est le théâtre d’un sordide double-homicide. Deux hommes sont morts et un coffre-fort rempli de billets de banque a disparu. L’enquête s’essouffle rapidement, jusqu’à ce que des informations cruciales et des analyses de labo permettent de progresser à nouveau. Au Michigan, un vieil homme est trouvé brutalement poignardé à mort chez lui. Le cas suscite davantage de questions chez les enquêteurs qu’il ne leur fournit de réponses. Ils devront remonter une piste de mensonges et de machinations pour trouver un meurtrier. Deux crimes différents et deux meurtriers, mais un lien commun : tous deux ont été motivé par l’aidité.
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00:00 Un club accueillant du Midwest américain et le théâtre d'un double homicide crapuleux.
00:07 Deux hommes sont trouvés morts et un coffre-fort rempli d'argent liquide a disparu.
00:13 L'enquête piétine jusqu'à ce que les policiers ouvrent à nouveau le dossier,
00:17 après avoir reçu d'importantes informations et obtenu des résultats d'analyse concluantes du labo.
00:23 Au Michigan, un homme âgé est trouvé battu à mort chez lui.
00:29 Les enquêteurs se posent plus de questions qu'ils ne trouvent de réponses,
00:34 en suivant une piste parsemée de mensonges qui les mènent à un suspect improbable.
00:41 Deux crimes différents, et pourtant deux meurtriers qui ont quelque chose en commun.
00:54 Une rage meurtrière qui se nourrit d'une avidité à l'état brut.
01:00 Le crime de la mort.
01:29 Dans cet épisode, certains noms ont été changés.
01:33 Dayton, en Ohio, est situé au cœur du Midwest américain.
01:36 Ici, les anciennes valeurs sont toujours vivantes, et un crime grave peut ébranler toute la communauté.
01:43 D'habitude, la Saint-Patrick est un jour de réjouissance,
01:47 mais en mars 1994, la fête prit une tournure dramatique.
01:58 Frank, le mari de Mary Pickett, était en retard, ce qui était inhabituel.
02:03 Tôt le matin, il était retourné au club pour y faire le ménage après la Saint-Patrick.
02:09 N'ayant pas eu de ces nouvelles de la journée, Mary décida de se rendre au club pour voir s'il avait eu des ennuis.
02:18 Le véhicule de Frank était garé devant le club, dont la porte de côté était grande ouverte.
02:27 Frank? Frank?
02:30 Craignant le pire, Mary appela la police.
02:34 Les agents de Dayton furent dépêchés sur les lieux.
02:41 Mon mari n'est pas revenu la nuit dernière, alors j'ai appelé ici et il n'y avait pas de réponse.
02:54 Ok, reste devant la porte.
02:55 Mary attendit anxieusement pendant que l'agent entrait dans le club.
03:00 Fait troublant, les décorations de la Saint-Patrick n'avaient pas été enlevées.
03:06 Et il régnait un silence inquiétant.
03:12 Sur le sol de la cuisine, l'agent trouva alors un corps sans vie.
03:20 Je vais te laisser, reste devant la porte, ne laisse personne entrer.
03:25 Comme l'assaillant se trouvait peut-être toujours à l'intérieur,
03:29 les policiers fouillèrent les lieux avec la plus grande prudence.
03:33 L'auteur du crime était parti depuis longtemps,
03:38 mais avant de partir, il avait laissé une autre carte de visite.
03:42 Une seconde victime.
03:44 Un autre homme gisait par terre sur le sol de la toilette pour rentrer.
03:50 Les policiers n'avaient plus qu'à ouvrir une enquête pour meurtre.
03:54 Mary Pickett confirma l'identité de son mari et celle de son collègue,
04:00 Boyd Walker, également assigné à l'entretien.
04:03 Elle déclara que Frank et Boyd faisaient partie du comité d'entretien du club
04:08 et qu'ils devaient nettoyer les lieux en vue de la réunion hebdomadaire.
04:12 L'enquêteur Doyle Burke, de la police de Dayton, examina la situation.
04:18 Il tenta de reconstituer les événements qui avaient mené au meurtre.
04:22 La première chose que j'ai remarqué, c'est que les portes étaient bien verrouillées.
04:27 Elles ne semblaient pas avoir été forcées.
04:29 Je me suis donc dit qu'il ne s'agissait pas d'une entrée par effraction.
04:33 L'enquêteur Burke fit le tour du club pour trouver d'autres indices
04:38 et aperçut une distributrice de cigarettes qui avait été forcée
04:41 et vidée de presque tout l'argent qu'elle contenait.
04:45 Il trouva ensuite un marteau taché de sang par terre dans le bureau.
04:49 Les experts en scène de crime photographièrent cette arme potentielle du crime.
04:57 Elle fut ensuite envoyée au labo pour analyse.
05:01 L'étape suivante consista à reconstituer le crime.
05:11 L'homme dans les toilettes semblait avoir d'abord reçu un coup solide
05:15 avant de tomber et d'être battu à mort.
05:18 Il n'avait pas simplement été pris par surprise,
05:22 contrairement à l'autre victime dans la cuisine.
05:25 Il semble bien que cet homme-là avait d'abord été pris au dépourvu avant d'être battu.
05:30 J'ai cru que c'était peut-être lui qui avait ouvert la porte au meurtrier.
05:36 On recueillit des échantillons de sang dans les deux pièces
05:39 et on les envoya au labo avec les autres indices recueillis sur la scène du crime.
05:43 L'enquêteur Burke nota soigneusement comment les taches de sang étaient dispersées sur les murs et le sol,
05:50 car cela pourrait lui fournir un indice sur la façon dont les deux hommes étaient morts.
05:55 Les médecins légistes firent encore une fois un test sur les taches de sang.
06:02 Les taches de sang étaient bien dispersées, mais les taches de sang étaient bien dispersées.
06:06 Les taches de sang étaient bien dispersées, mais les taches de sang étaient bien dispersées.
06:11 Les taches de sang étaient bien dispersées, mais les taches de sang étaient bien dispersées.
06:16 Les taches de sang étaient bien dispersées, mais les taches de sang étaient bien dispersées.
06:21 Les taches de sang étaient bien dispersées, mais les taches de sang étaient bien dispersées.
06:26 Les taches de sang étaient bien dispersées, mais les taches de sang étaient bien dispersées.
06:32 Son analyse préliminaire lui permet de conclure que Frank Peckett avait reçu 19 coups à la tête.
06:38 Quant à Boyd Walker, il avait été frappé à 18 reprises.
06:42 Les deux victimes avaient donc des blessures à la tête.
06:46 Selon Optegrove, l'arme du crime avait laissé des blessures en forme de croissant sur la nuque des victimes.
07:01 J'ai examiné les individus et leurs blessures.
07:05 J'ai pu estimer que ces blessures pouvaient avoir été infligées avec un marteau.
07:12 La spécialiste judiciaire Denise Rankin analysa le marteau au laboratoire régional de Miami Valley.
07:20 Sur le marteau, je me suis concentrée sur les taches de sang et les cheveux.
07:27 En prélevant ces cheveux, j'ai constaté qu'il y avait des taches rouges.
07:30 J'ai alors pratiqué quelques analyses et vu qu'il s'agissait bien de sang.
07:34 De fait, c'était un mélange du sang des deux victimes.
07:37 L'analyse du marteau ne donna pas les résultats escomptés.
07:42 L'enquête se buta à un mur.
07:45 On constitua une escouade pour établir les prochaines étapes.
07:55 L'enquêteur Tom Larson se joignait alors à un enquêteur Burke.
07:58 Ensemble, ils dirigeaient l'escouade.
08:01 Un agent de police apprit qu'un vagabond du nom de Timothy Clifford
08:07 avait tenté de voler de l'argent dans une église le jour du meurtre.
08:11 C'était la première piste prometteuse dont on disposait.
08:15 Timothy Clifford était notre premier suspect pour ces crimes.
08:21 La première chose qu'on a faite, c'est de se mettre à sa recherche.
08:25 Les enquêteurs trouvèrent Timothy Clifford dans un refuge pour itinérants, non loin du club.
08:32 Clifford déclara qu'il avait émandé de l'argent à l'église ce jour-là,
08:37 mais il dit aussi qu'il était resté au refuge toute la matinée.
08:41 Il ajouta que le refuge tenait un registre des allées et venues des résidents.
08:50 C'est un établissement dont l'accessibilité est surveillée.
08:53 Au moment des meurtres, Clifford était bien sur place.
08:57 Les enquêteurs étaient dans un cul-de-sac.
09:01 Burke espérait que le gérant du club pourrait lui fournir des informations
09:05 qui donneraient un coup d'envoi à l'enquête.
09:08 Celui-ci déclara à l'enquêteur que le coffre-fort qui contenait la recette
09:12 de la soirée de la Saint-Patrick avait disparu.
09:15 De plus, il manquait un diable dans le bureau.
09:20 Selon le gérant, Frank Pickett avait l'habitude de fermer les sacs d'argent
09:24 avec du ruban adhésif avant d'aller les déposer à la banque.
09:28 Comme les enquêteurs croyaient que les victimes connaissaient vraisemblablement
09:33 le meurtrier, ils demandèrent au gérant de leur fournir une liste
09:37 des employés et de tous les membres du club.
09:40 J'étais persuadé que le coupable était quelqu'un qui connaissait bien cette entreprise.
09:44 La première chose que je voulais examiner, c'était la liste des employés
09:48 et des ex-employés.
09:49 Il faudrait ensuite suivre à la trace ceux qui pouvaient savoir pourquoi
09:54 Frank Pickett et Boyd Walker avaient été assassinés.
09:57 Après avoir interrogé des dizaines de personnes, les policiers revinrent bredouilles.
10:03 Tous les employés et les membres du club avaient de solides alibis.
10:07 En outre, rien ne permettait de soupçonner qu'ils avaient commis ces meurtres.
10:11 Aux postes de police ont reçu toutefois de nombreux tuyaux dont certains semblaient prometteurs.
10:18 Les enquêteurs ne tardèrent pas à y relever des constantes.
10:21 La plupart des informations reçues mettaient en cause un certain Edmund Emmerich.
10:27 Quelqu'un déclara qu'Emmerich s'était vanté de pouvoir soulever un coffre-fort d'une seule main.
10:33 Un autre individu affirma avoir vu Emmerich forcer une distributrice de cigarettes dans un bar.
10:43 Mais la piste la plus intéressante fut fournie par une personne qui se présenta aux postes de police.
10:49 Dans aucun de ces appels on nous a formellement dit qu'Emmerich avait commis ces crimes.
10:57 Mais on a entendu son nom si souvent et on a reçu une telle quantité d'informations à son sujet
11:05 qu'on a été obligé de s'intéresser à lui.
11:10 L'informateur était un homme de la région qui connaissait bien Edmund Emmerich.
11:14 Celui-ci avait travaillé dans un bar des environs.
11:18 Il déclara qu'Emmerich avait la réputation de battre ses clients.
11:22 Ensuite il appelait à la police et prétendait que ses clients étaient tombés sous l'effet de l'alcool.
11:28 Il avait vu Emmerich aller chercher de la monnaie dans un autre bar parce qu'il n'en avait plus.
11:37 Il déclara qu'Emmerich pouvait être intimidant.
11:40 En outre il connaissait les bars du quartier comme le fond de sa poche.
11:47 Selon l'informateur, Emmerich s'était vanté de savoir où se trouvait le coffre-fort du Rapide.
11:55 On a appris qu'Emmerich avait perdu son emploi et qu'il avait besoin d'argent.
12:00 Or peu de temps après les meurtres, il avait subitement recommencé à en avoir.
12:06 Tous ces morceaux s'agençaient bien ensemble, même s'ils ne constituaient pas l'épreuve formelle.
12:10 C'est pourquoi on s'est penchés sur son cas.
12:13 Les policiers désiraient obtenir le plus d'informations possibles sur Edmund Emmerich.
12:19 Ils se rendirent rapidement compte qu'il avait un casier judiciaire,
12:23 notamment pour avoir omis de payer des contraventions,
12:27 mais surtout pour avoir forcé la porte d'un coffre-fort en Ohio.
12:34 Après que le nom d'Emmerich eût été transmis à tous les enquêteurs,
12:37 ceux-ci le gardèrent à l'œil.
12:39 Ils purent bientôt aller le cueillir à cause de contraventions qu'ils n'avaient pas payées.
12:45 Le mandat d'arrêt fournit aux policiers le prétexte rêvé pour interroger Emmerich
12:58 sur un crime bien plus perfide, un double homicide.
13:03 Au cours de l'enquête, on a remonté de nombreuses pistes,
13:06 et toutes semblaient nous ramener vers Emmerich.
13:09 Pour la première fois depuis le début de cette enquête décourageante
13:13 sur deux meurtres particulièrement violents,
13:16 les enquêteurs Burke et Lawson tenaient enfin une piste solide
13:20 et disposaient d'un suspect potentiel.
13:23 À Dayton, en Ohio, des enquêteurs avaient fait quelques progrès
13:30 et décidé un double meurtre sordide commis dans un club le lendemain de la Saint-Patrick.
13:34 Ils disposaient de quelques indices dont un marteau taché de sang.
13:38 En outre, un coffre-fort avait été volé et un diable avait disparu,
13:42 mais aucun de ces indices ne se recoupait avec les autres.
13:46 Après s'être retrouvé dans plusieurs impasses,
13:49 les enquêteurs détenaient maintenant un nom qui revenait constamment,
13:52 Edmund Emmerich.
13:54 Emmerich travaillait dans plusieurs bars du secteur où se trouvait le club en question,
13:59 et il avait la réputation d'avoir une tête forte et d'être violent.
14:02 Grâce au mandat d'arrêt dont disposaient les policiers contre lui,
14:06 ils purent l'emmener avec eux.
14:08 Doyle Burke croyait être sur la bonne voie.
14:11 On savait qu'Emmerich était un individu très brutal, très violent physiquement.
14:16 À la suite de l'arrestation d'Emmerich,
14:19 son nom fut mis tout en haut de la liste des suspects
14:21 après que les enquêteurs eurent remarqué des taches de sang sur ses vêtements.
14:27 Il déclara qu'il s'était coupé en se rasant, mais les enquêteurs en doutaient.
14:31 Quand on a arrêté Emmerich, il y avait du sang sur son chandail,
14:38 sur ses chaussures et également sur sa veste.
14:42 Il fut gardé en cellule pendant toute une nuit,
14:46 le temps qu'on envoie ses vêtements au labo pour analyse.
14:49 Les enquêteurs espéraient que le sang sur les vêtements du suspect
14:53 correspondrait à celui des victimes.
14:56 Les indices furent analysés au laboratoire régional de Miami Valley.
15:00 Denise Rankin nous raconte.
15:02 Il y avait du sang sur les vêtements du suspect,
15:05 mais c'était le sien.
15:07 Comme pour le marteau, le sang sur les vêtements n'avait pas permis aux enquêteurs
15:13 de découvrir l'identité du meurtrier.
15:15 De fait, les taches sur la veste du suspect corroboraient sa version
15:20 selon laquelle il s'était coupé en se rasant.
15:24 Mais les enquêteurs Burke et Larson refusaient d'abandonner l'enquête sur Edmund Emmerich.
15:29 Ils obtinrent un mandat pour fouiller sa maison.
15:33 Ils y trouvèrent un sac de dépôt collé avec du ruban adhésif.
15:40 Or, quelqu'un avait révélé aux enquêteurs que l'une des victimes
15:46 collait toujours ses sacs de dépôt de cette façon.
15:51 Des techniciens photographièrent l'indice et ils la portèrent au labo
15:54 avec certains vêtements d'Emmerich pour les soumettre à des analyses.
15:58 Sans preuve formelle de la culpabilité d'Emmerich,
16:03 ils ont dû le remettre en liberté.
16:05 Mais Burke et Larson étaient convaincus que c'était le coupable.
16:13 Il ne leur restait plus qu'à le prouver.
16:19 Le lendemain de la remise en liberté d'Emmerich,
16:21 les enquêteurs saisirent sa voiture.
16:23 Les techniciens passèrent tout le véhicule au peigne fin.
16:27 À l'intérieur, ils trouvèrent un autre marteau et un démonte-pneus.
16:33 Ils les recueillirent et les envoyèrent au labo.
16:37 À partir des marques laissées à l'intérieur de l'auto,
16:44 les techniciens prélevèrent des échantillons de peinture grise.
16:48 Les enquêteurs croyaient qu'il s'agissait peut-être de la peinture du coffre-fort volé au club.
16:53 Les enquêteurs Burke et Larson vérifirent ensuite la libide d'Emmerich,
16:58 en commençant par rencontrer sa famille.
17:01 Emmerich avait déclaré avoir passé la matinée du 19 mars chez son père avant de se rendre à une buanderie.
17:11 Les enquêteurs ne furent pas surpris d'entendre le père d'Emmerich
17:16 confirmer son alibi, ni convaincus non plus qu'il disait la vérité.
17:20 Une employée de la buanderie permit toutefois au policier de créer quelques brèches dans l'alibi d'Emmerich.
17:28 Elle avait trouvé son comportement étrange ce jour-là.
17:32 Il s'était garé très loin de la porte d'entrée.
17:36 C'était d'autant plus étrange qu'il avait apporté une énorme quantité de vêtements à nettoyer.
17:45 Mais l'élément le plus révélateur dont se souvenait l'employée,
17:48 c'était qu'Emmerich avait laissé un diable dans l'aire de stationnement.
17:52 Un diable semblable à celui qui avait disparu du club.
17:58 En fin de compte, c'est son alibi qui a causé sa perte.
18:04 Parce que cela nous a permis de constater qu'Emmerich, peu de temps après le double meurtre,
18:10 avait en sa possession le chariot disparu de la scène du crime.
18:15 Le service de police de Dayton reçut alors un appel déterminant.
18:19 C'était le coup de chance qu'espéraient les enquêteurs.
18:22 On avait trouvé un coffre-fort abandonné près de l'endroit sur lequel reposait l'alibi d'Emmerich.
18:28 Un coffre-fort si lourd que même un homme costaud comme lui aurait dû utiliser un diable pour le transporter.
18:36 Les policiers examinèrent le coffre-fort.
18:43 Le policier examinèrent le coffre-fort trouvé près d'une quincaillerie.
18:46 La porte avant en avait été arrachée.
18:49 La caissière de la quincaillerie avait vu un homme blanc correspondant à la description d'Emmerich
18:59 transporter le coffre-fort dans la rue à l'aide du diable.
19:02 C'était comme si tout débloquait en même temps.
19:10 Le coffre-fort et le diable n'étaient que le début.
19:13 Les résultats du labo furent transmis aux policiers.
19:17 Le sang sur l'un des t-shirts d'Emmerich correspondait à celui de l'une des victimes.
19:23 Comme le sang provenait de la scène du crime, on a pu prouver qu'il s'y était bien trouvé.
19:34 Ken Betts, le directeur du laboratoire judiciaire de l'État,
19:37 compara les marques de peinture laissées dans la voiture à la peinture du coffre-fort abandonné.
19:42 On a pu établir que la peinture trouvée dans le véhicule était identique à la peinture grise du coffre-fort.
19:48 Par conséquent, ces résultats ont représenté un atout de plus pour la police de Dayton.
19:53 Après avoir suivi plusieurs pistes infructueuses pendant des semaines,
19:59 les enquêteurs Burke et Lawson purent enfin mettre la dernière touche
20:03 au dossier de l'affaire Edmund Emmerich.
20:05 Mais il restait encore un indice à recueillir.
20:08 Un témoin se manifesta.
20:11 Il s'appelait Brian Towns.
20:14 C'était un sans-abri qui avait aperçu Emmerich entrer dans le club le matin des meurtres.
20:18 En interrogeant, on a pu déterminer qu'il avait vu Emmerich sur la scène du crime ce jour-là.
20:25 En outre, il avait vu par quelle porte il était entré.
20:31 Il avait vu ressortir et il lui avait même parlé durant cette période de temps au cours de laquelle les meurtres avaient eu lieu.
20:37 Quand Emmerich était sorti du bar, Towns lui avait emprunté 20 dollars et l'avait regardé s'en aller.
20:45 Burke montra à Towns des photos.
20:50 Le sans-abri identifia sans mal Emmerich.
20:57 Ainsi donc, un témoin oculaire affirmait qu'Emmerich était sur la scène du crime au moment des meurtres.
21:02 Mais les enquêteurs ne voulaient rien laisser au hasard avant d'arrêter le suspect de nouveau.
21:08 Au labo, on était sur le point de prouver qu'Emmerich était le meurtrier à l'aide d'un dernier indice.
21:16 L'expert en marque d'outils Tim Dewar fit des empreintes à partir du démonte-pneus trouvé dans la voiture d'Emmerich.
21:25 Identifier un outil qui a servi à tuer en analysant les marques qu'il a laissées équivaut à identifier l'empreinte digitale du meurtrier sur une scène de crime.
21:32 Les marques laissées sur la clé furent comparées aux traces trouvées sur la distributrice de cigarettes et le coffre-fort du club.
21:42 Elles étaient identiques.
21:50 On a comparé au microscope les marques sur la distributrice de cigarettes au bon âge des marques faites avec le démonte-pneus.
21:58 Les nombreuses caractéristiques communes entre les deux nous ont permis de conclure que ces marques ne pouvaient avoir été faites que par cet outil.
22:08 Cette analyse de marques d'outils constituait le dernier morceau du puzzle.
22:17 Non seulement les policiers avaient-ils trouvé un témoin ayant vu Emmerich sur la scène du crime, mais ils disposaient également de preuves concrètes.
22:24 Le suspect avait forcé la distributrice de cigarettes et le coffre-fort.
22:28 Les policiers se rendirent chez Emmerich pour l'arrêter.
22:32 Même si celui-ci tenta de leur échapper, les agents avaient cerné la maison.
22:46 Emmerich ne pouvait pas leur échapper.
22:49 Puis, après plusieurs semaines à le rechercher, les enquêteurs mirent enfin la main au collet de leur suspect.
22:56 Et ils s'apprêtaient à connaître en détail ce qui s'était passé au club lors de cette tragique matinée.
23:04 Comme on l'avait présumé, Broadwalker connaissait son meurtrier et lui avait naïvement ouvert la porte.
23:13 Il ne pouvait pas savoir qu'Emmerich était venu avec l'intention de le tuer et de cambrioler le club.
23:19 Dès que Walker eut le dos tourné, Emmerich s'emparada marteau et il le tua brutalement.
23:27 Avec la même rage aveugle, il tua Frank Pickett.
23:40 En quelques minutes à peine, les hommes étaient morts.
23:43 Emmerich prit à toute vitesse le diable et il sortit le coffre-fort du club.
23:48 Plus tard, il laissa le diable dans l'aire de stationnement de la buanderie.
23:54 Emmerich avait besoin d'argent et il a profité de l'occasion que lui fournissait deux individus qui lui faisaient confiance.
24:01 Edmund Emmerich a été trouvé coupable de deux chefs d'accusation de meurtrier.
24:08 Ainsi que de vol.
24:10 Il a été condamné à deux peines d'emprisonnement à vie.
24:15 Certains meurtriers profitent de victimes sans méfiance.
24:19 Il leur est ainsi plus facile de cacher leur identité.
24:23 D'autres tueurs frappent plus près de là où ils habitent et laissent ainsi des traces de leur avidité.
24:32 Le canton d'Emmet, où vivent 12 000 personnes, connaît une croissance rapide.
24:36 Il est situé sur la limite est de Battle Creek au Michigan.
24:40 Ici, les gens sont fiers de vivre en sécurité et ils forment une communauté étroite.
24:46 Aussi furent-ils ébranlés le 26 avril 1996.
24:55 En fin de matinée, Sharon Zachary s'était rendue chez Bob Rogers pour voir si tout allait bien.
25:01 Elle prenait soin de l'homme de 81 ans.
25:04 Elle avait loué une maison au bout de la rue.
25:07 Sharon était inquiète car elle n'avait pas eu de nouvelles de Bob de toute la matinée.
25:13 Le jour où Bob se retrouvait, Sharon avait été enceinte.
25:19 Elle était inquiète car elle n'avait pas eu de nouvelles de Bob de toute la matinée.
25:23 Quand elle aperçut sa voiture garée à côté de la maison, elle fut particulièrement inquiète.
25:31 Il ne la garait jamais à cet endroit.
25:34 De plus, il n'avait pas répondu à ses nombreux appels téléphoniques.
25:38 Son inquiétude monta encore d'un cran quand elle vit qu'on avait brisé le verre de la porte coulissante sur le côté de la maison.
25:48 Elle a couru chercher de l'aide.
25:50 Sharon Zachary était en proie à la panique.
25:55 Son ami Bob avait été victime de plusieurs vols au cours des derniers mois.
26:00 Il semblait que c'était encore une fois le cas.
26:13 Les policiers connaissaient bien Bob Rogers car ce n'était pas la première fois qu'ils allaient chez lui.
26:18 Cet homme conservait toutes sortes de choses et avait toujours d'importantes sommes d'argent dans la maison.
26:26 Les policiers entrèrent prudemment, veillant à ne pas détruire d'indices.
26:34 Mais cette fois-ci, le crime était bien plus grave.
26:42 Bob Rogers gisait sur le dos dans la salle familiale.
26:46 Il était mort.
26:48 La police d'Emmett était aux prises avec ce qui semblait être un homicide.
26:54 Le lieutenant Thomas Headley arriva sur les lieux, prêt à commencer l'enquête.
26:59 Il interrogea tout d'abord Sharon Zachary, la femme qui avait signalé l'entrée par effraction.
27:09 Après avoir demandé à la femme de se rendre au poste pour y faire une déposition, il examina la scène du crime.
27:15 Dès le départ, le lieutenant Headley sut que ce crime n'était pas comme les délits antérieurs.
27:21 Cette scène de crime m'a semblé un peu bizarre.
27:24 Il y avait là trop d'éléments qui ne cadraient pas avec le comportement habituel de M. Rogers.
27:29 Le fait que la porte coulissante sur le côté de la maison ait été fracassée rendait ce crime très différent des autres délits commis au même endroit.
27:37 Les voleurs n'avaient jamais déployé autant d'efforts pour entrer dans la maison.
27:40 Les techniciens prirent des mesures, des photos des vêtements éparpillés et des échantillons d'étages de sang.
27:48 Il s'agissait là d'indices potentiels.
27:51 Les experts judiciaires accordèrent une attention particulière à la ceinture retournée de la victime.
28:03 On photographiait des éclats de verre et on les recueillit car il pouvait y avoir des empreintes de mains ou de semaines.
28:09 Le lieutenant Headley ne fut pas surpris de trouver d'importantes sommes d'argent cachées un peu partout dans la pièce.
28:17 C'était un homme âgé qui avait vécu au moment de la Grande Dépression.
28:23 Il aimait avoir son argent sur lui.
28:25 Ça lui donnait sans doute un sentiment de sécurité.
28:30 Une chose était sûre, l'argent était le mobile du crime.
28:34 Maintenant, Headley devait découvrir qui avait commis ce meurtre.
28:39 L'autopsie de Bob Rogers fut pratiquée à la morgue de l'hôpital Sparrow.
28:46 Joyce De Jong prit les empreintes digitales de la victime.
28:50 Elle devrait déterminer par la suite quelles empreintes de la scène du crime provenaient de la victime
28:57 et quelles étaient celles qui avaient été laissées là par son ou ses meurtriers.
29:01 De Jong releva des blessures sévères infligées avec un objet contondant sur la tête et le corps de Rogers.
29:07 Monsieur Rogers avait reçu entre 25 et 30 coups à la tête.
29:12 La plupart de ces blessures étaient à l'arrière de la tête et du côté gauche.
29:17 Cela laissait résumer que la personne qui lui avait infligé ces coups se trouvait derrière lui.
29:24 À en juger par la position du corps de Rogers et son degré de décomposition,
29:28 De Jong conclut qu'il avait sans doute été déplacé après avoir été atteint de multiples coups.
29:34 Elle appela le lieutenant Geigel pour lui faire part de ses conclusions.
29:39 Il y avait une mare de sang près du corps.
29:43 Il semblait que le corps avait d'abord été face contre terre,
29:47 puis qu'on l'avait ensuite retourné et qu'on avait soulevé les avant-bras et les mains
29:51 après que l'arrêteur cadavérique se fût installé.
29:54 Grâce aux empreintes digitales de la victime,
29:59 les experts commencèrent à reconstituer le meurtre de Bob Rogers.
30:03 À l'aide d'une technique qui permet de relever les empreintes digitales sur les surfaces poreuses,
30:08 ils examinèrent la ceinture.
30:15 Ils y trouvèrent de nombreuses empreintes.
30:18 La plupart de Rogers.
30:21 Sauf une.
30:23 De fait, s'il y avait une empreinte de quelqu'un d'autre sur les pantalons,
30:28 c'était que quelqu'un d'autre que lui avait mis sa main là.
30:32 Et l'empreinte sur la ceinture ne serait pas restée aussi nette
30:36 si il n'était rien arrivé d'anormal à la victime.
30:43 Les experts découvrirent également des indices prometteurs
30:45 sur les éclats de verre de la porte coulissante.
30:48 Il s'agissait d'une trace de semelle de chaussure de course.
30:53 En marchant sur le verre,
30:57 le coupable y avait laissé le motif de sa semelle avec énormément de détails.
31:01 On pouvait non seulement déceler le motif de la semelle,
31:06 mais également voir les traces d'usure,
31:09 identifier la pointure et les caractéristiques particulières
31:12 qui nous permettraient d'identifier formellement cette chaussure.
31:15 Cet indice était effectivement prometteur,
31:21 mais pour le moment, il ne menait nulle part.
31:24 Le lieutenant Headley prépara un plan d'attaque.
31:29 Les indices dont il disposait l'aideraient sans aucun doute à faire condamner le suspect.
31:34 La police d'Emmett mit sur pied une escouade spéciale
31:38 dont les membres examineraient ensemble les pistes disponibles.
31:42 C'est alors qu'ils firent une découverte troublante.
31:45 Sharon Zachary avait une procuration pour s'occuper des affaires financières de Bob Rogers.
31:51 Comme c'était elle qui avait signalé le crime et qu'elle avait un accès complet à sa maison,
31:56 les policiers devaient étudier son cas avant de rayer son nom de la liste des suspects.
32:01 Après avoir obtenu un mandat de perquisition, ils examinèrent ses antécédents.
32:05 C'est après avoir interrogé les membres de sa famille
32:09 qu'on a commencé à la considérer comme une suspecte.
32:12 La première étape consistait à retourner sur la scène du crime.
32:19 On trouva des milliers de dollars dans la résidence.
32:23 Il y avait de l'argent liquide dans chacune des pièces.
32:27 Les enquêteurs partirent avec des dossiers et des relevés trouvés chez Rogers.
32:32 En les examinant, les lieutenants Geigel et Headley
32:37 s'aperçurent que Sharon Zachary utilisait les cartes de crédit de Rogers.
32:42 Les enquêteurs commençaient à croire que leur intuition ne les avait peut-être pas trompées.
32:47 On avait également tenu les relevés bancaires
32:51 et on a découvert qu'elle avait effectué des retraits de ses comptes.
32:55 Cela nous fournissait ainsi le mobile du crime.
32:58 On pouvait en déduire que c'était l'argent de la victime qui avait été en cause dans ce crime.
33:04 Pour en savoir encore davantage sur les affaires de Rogers,
33:07 les enquêteurs décidèrent d'interroger son avocat.
33:10 Celui-ci expliqua au policier que Sharon Zachary
33:14 avait reçu cette procuration quatre mois avant le meurtre.
33:17 Toutefois, seulement deux semaines avant qu'on ne trouve l'homme mort,
33:21 celui-ci avait subitement changé d'avis.
33:24 10 000 dollars avaient disparu de ses comptes bancaires et il était furieux.
33:30 L'enquête a encore progressé quand on a appris que M. Rogers
33:35 avait légué tous ses biens à Sharon Zachary à sa mort.
33:39 Maintenant qu'on tenait un mobile solide,
33:47 les lieutenants Geigel et Henley envoyèrent un enquêteur à la banque de Rogers.
33:51 La gérante déclara que j'avais été le seul à avoir le mobile.
33:58 La gérante déclara que Sharon Zachary était venue avec Bob Rogers
34:02 environ un an avant sa mort pour devenir signataire du compte bancaire du vieil homme.
34:07 Rogers était assis à côté, mal à l'aise, pendant qu'on remplissait les documents.
34:13 Il était toutefois revenu le jour suivant pour demander que le nom de Sharon soit rayé.
34:19 Il ne voulait plus qu'elle ait cette procuration.
34:23 Il voulait s'occuper de ses propres affaires
34:25 car il ne faisait plus confiance à Sharon Zachary.
34:28 M. Rogers n'avait pas encore pu faire modifier son testament.
34:32 Malheureusement, il a été assassiné avant de pouvoir le faire.
34:35 Finalement, les enquêteurs interrogèrent le gardien de sécurité d'un magasin de vente au Rabhair.
34:42 Zachary était venu s'acheter des chaussures et voulait payer avec la carte de crédit de Bob Rogers.
34:50 La transaction ne fut pas autorisée et l'on demanda au gardien de venir au comptoir.
34:55 Les employés téléphonaient à Rogers et celui-ci leur dit qu'il n'avait en aucune façon autorisé Zachary à utiliser sa carte de crédit.
35:03 Cette dernière se défendit en disant qu'il s'agissait d'une erreur.
35:08 C'est suite à cet incident que Rogers a commencé à avoir des soupçons à l'égard de Sharon Zachary
35:15 parce qu'il s'est alors senti arnaqué par elle.
35:18 Cela constitua une importante percée dans l'enquête.
35:24 Les enquêteurs Geigel et Headley avaient enfin la confirmation que Sharon Zachary tentait désespérément de profiter de Bob Rogers.
35:32 Ils étaient de plus en plus convaincus que Zachary avait tué l'homme de 81 ans par cupidité.
35:39 Mais il devait trouver des preuves.
35:43 S'il prouvait sa culpabilité, ils auraient alors leur meurtrier.
35:53 Les lieutenants Geigel et Headley étaient sur la piste du meurtrier de Bob Rogers, âgé de 81 ans.
35:59 L'homme avait reçu des coups violents et les indices préliminaires laissaient supposer que la coupable était Sharon Zachary, la jeune femme qui prenait soin de lui.
36:10 Elle avait tiré profit de la procuration qui lui donnait le droit de s'occuper des affaires financières de Rogers.
36:16 Il semblait évident que le vieillard n'appréciait pas que Zachary dépense son argent.
36:22 On a tenté par tous les moyens de démontrer que Zachary avait fait des manœuvres financières frôluleuses.
36:28 On voulait ainsi reconstituer tous les éléments du crime.
36:31 Mais on n'avait pas encore trouvé l'arme.
36:34 Les policiers firent alors une autre découverte.
36:37 Le lieutenant Headley apprit qu'elle avait tenté d'obtenir les plans des terrains de Rogers.
36:42 Ils en examinèrent des photos en se demandant pourquoi Sharon Zachary, qui avait loué une des maisons de Rogers, aurait voulu obtenir une copie des plans de ces terrains.
36:52 Ils remarquèrent alors la présence de plusieurs plans d'eau sur les terrains du vieillard.
36:58 Un des étangs pouvait être l'endroit idéal pour cacher l'arme d'un crime.
37:04 Trois étangs jouxtaient la maison de M. Rogers.
37:07 On s'est dit qu'on y avait peut-être jeté l'arme du crime.
37:13 On a également constaté qu'un sentier menait de cet étang derrière la maison de Rogers à la maison de Sharon Zachary.
37:24 Des plongeurs furent envoyés sur les lieux pour vérifier les plans d'eau.
37:30 L'intuition des policiers était que les plans d'eau ne pouvaient pas être les mêmes.
37:34 Ils ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
37:38 Les plongeurs ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
37:42 Ils ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
37:46 Ils ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
37:50 Ils ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
37:53 Ils ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
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38:01 Les plongeurs ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
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42:41 Les plongeurs ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
42:45 Les plongeurs ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
42:49 Les plongeurs ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
42:53 Les plongeurs ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
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43:01 Les plongeurs ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
43:05 Les plongeurs ont donc décidé de les chercher à la maison de Rogers.
43:09 Rogers ne pas la laisser dépenser son argent, elle s'est laissée dominer par la cupidité.
43:15 Dans la matinée du 26 avril, elle est allée chez lui.
43:23 Pendant que le vieil homme mettait son argent en lieu sûr,
43:27 elle l'a frappée à plusieurs reprises avec un tuyau.
43:37 Je crois qu'elle a saisi cette occasion pour le faire disparaître,
43:41 hériter de tous ses biens et s'en tirer indemne.
43:45 Elle a retourné les poches de Rogers pour y prendre l'argent qu'elle contenait.
43:51 Je crois qu'elle savait exactement ce qu'elle allait faire quand elle est allée chez lui.
43:56 Suite aux nombreux vols dont il avait été victime,
43:59 elle avait décidé de maquiller la scène pour que l'on impute le meurtre à l'auteur de l'un de ses vols.
44:05 Pour que ce meurtre prémédité ressemble à un vol qui avait mal tourné,
44:09 elle se rendit à l'extérieur et fracassa la vitre de la porte collissante.
44:14 Après coup, elle a tout fait pour que cela ressemble à une entrée par effraction typique,
44:21 mais elle a omis certains détails importants, et je crois que c'est ce qui a causé sa perte.
44:25 Le travail consciencieux des lieutenants Headley et Geiger a porté fruit en cours.
44:33 Sharon Zachary a été trouvée coupable de meurtre au premier degré et de vol à main armée.
44:39 Elle a été condamnée à la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle.
44:44 Certaines personnes sont victimes des circonstances.
44:49 Elles meurent parce qu'elles ont été au mauvais endroit au mauvais moment.
44:53 D'autres se croient en sécurité, sauf qu'elles ne sont pas à l'abri de meurtriers éventuels,
45:01 mues par une avidité à l'état brut.
45:06 Le travail de la personne qui a été condamnée à la prison à vie a été un travail de la vie.
45:11 Elle a été condamnée à la prison à vie, mais elle a été condamnée à la vie.
45:16 Elle a été condamnée à la prison à vie, mais elle a été condamnée à la vie.
45:20 Elle a été condamnée à la prison à vie, mais elle a été condamnée à la vie.
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