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  • 17/03/2023
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, René Chiche, François Pupponi, Benjamin Amar, Porte-parole de la CGT Val-de-Marne et Annie Genevard, Secrétaire générale des Républicains.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-03-17##

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News
Transcription
00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile de Minibus.
00:00:05 Il s'en passe des choses dans cette République, bienvenue dans les vraies voix, bienvenue
00:00:11 sur Sud Radio.
00:00:12 Ça c'est un début.
00:00:13 Écoutez, si vous n'aviez pas d'informations sur l'outil législatif, je pense que depuis
00:00:18 des semaines on apprend tous les jours des choses.
00:00:22 On m'a fait en accélérer.
00:00:23 Exactement.
00:00:24 Ça y est vous êtes constitutionnaliste Cécile.
00:00:25 Posez-moi des questions, allez-y, allez-y, allez-y, je ne sais pas.
00:00:29 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue, c'est les vraies voix jusqu'à 19h pour
00:00:32 nous appeler, c'est simple 0800 26 300 300.
00:00:35 Petit juste, un petit mot, on va pouvoir vous offrir en plus pendant cette émission
00:00:39 un très joli cadeau.
00:00:40 Si vous aimez le foot.
00:00:41 Ça va faire plaisir à l'une de nos vraies voix, vous aimez le foot et vous aimez la
00:00:44 Corse, ah bah, ça s'appelle la Ligue 1.
00:00:47 Vous connaissez le stade François Cotti, c'est celui qui prend la CA comme ça dans
00:00:52 son antre et qui l'accueille pour ses matchs.
00:00:54 Dimanche 13h, ACA Jaxio contre la S Monaco.
00:00:57 Et tenez-vous bien, nous avons des invitations pour vous.
00:01:01 Ça peut gagner, ça peut gagner.
00:01:03 On va déclencher, on ne va pas le dire tout de suite.
00:01:05 On ne déclenche pas tout de suite.
00:01:06 Voilà.
00:01:07 Ça va être un peu difficile.
00:01:09 En tout cas, on est ensemble jusqu'à 19h, on est ravis de vous retrouver.
00:01:13 Allez, le sommaire de cette émission.
00:01:14 Au sommaire, pour être efficace, le mouvement social doit-il se radicaliser dans le cadre
00:01:22 du passage en forme de la réforme des retraites ? Les représentants syndicaux avaient annoncé
00:01:27 une phase de blocage plus concrète.
00:01:29 Dès hier soir, les réactions ont été assez immédiates.
00:01:33 Frédéric.
00:01:34 Dégradation de mobilier urbain et des commerces, poubelles brûlées dans les villes, envahies
00:01:37 par les déchets, des routes bloquées, notamment le périphérique parisien, des menaces de
00:01:41 coupure de courant, de grève pour les premières épreuves du baccalauréat.
00:01:45 Les syndicats mettent une intense rébellion contre le gouvernement, des manifestations
00:01:50 spontanées s'organisent via les réseaux sociaux.
00:01:52 Le mouvement social se radicalise.
00:01:54 Est-ce la bonne solution pour faire plier Emmanuel Macron ?
00:01:57 Vous répondez ?
00:01:58 Vous répondez ? Oui, à 84%.
00:02:00 0,826, 300, 300.
00:02:01 En tout cas, c'est le moment de vous faire entendre.
00:02:02 Et on va revenir sur cette motion de censure sur ces retraites.
00:02:06 Pour vous, la position des LR est-elle confuse, incompréhensible, stratégique ou cohérente ?
00:02:11 C'est le coup de projecteur à 18h.
00:02:12 Même si certains élus LR veulent faire entendre une autre musique, la ligne officielle des
00:02:16 Républicains est de rester en dehors des motions de censure, ni vote, ni dépôt, Frédéric.
00:02:21 Les LR ont-ils encore des amis ? Ils sont raillés par les partis d'opposition qui
00:02:26 leur demandent de voter la motion de censure officiellement en vain ? Ils sont raillés
00:02:30 par la majorité qui se sent trahie par leur renoncement au vote pour la loi sur les retraites ?
00:02:34 Ils se raillent entre eux ! Il y a les pour et les contre.
00:02:38 La motion de censure au sein du parti, que veulent les LR ? Comprenez-vous leur stratégie ?
00:02:42 En ont-ils seulement une ?
00:02:43 Est-ce qu'ils ont une position ? Quelle est cette position ? Est-ce qu'elle est confuse,
00:02:46 incompréhensible, stratégique ou cohérente ? Pour l'instant, incompréhensible à 55%
00:02:50 et confuse à 22%.
00:02:52 Bienvenue les amis, c'est les Vrais Voix, jusqu'à 19h.
00:02:56 Les Vrais Voix Sud Radio.
00:02:58 Et nos Vrais Voix sont là, Philippe Bilger, en tête de liste, président de l'Institut
00:03:03 de la Parole.
00:03:04 Comment ça va Philippe ?
00:03:05 Essayez de parler Philippe !
00:03:06 Je vous vois, vous avez du cœur.
00:03:07 Oui, j'ai du cœur, je vous ai mis un cœur, il y a marqué "je vous aime" en dessous.
00:03:10 Alors ça, ça marche pour ceux qui ont la chaîne Youtube et qui regardent Sud Radio.
00:03:13 Ils ont vu que Cécile avait un cœur sur le t-shirt et ils ont vu aussi que Philippe
00:03:17 était en train de grignoter, c'est pour ça que j'avais le sourire.
00:03:20 Il prend des forces.
00:03:21 Il est souvent en train de grignoter.
00:03:24 Il est gourmand d'informations, de culture et de victuailles.
00:03:28 René Chiche est avec nous pendant qu'il parle.
00:03:31 Grand patron, directeur de rédaction du groupe Entreprendre la compresse.
00:03:35 Je rajoute un grand, chaque fois que vous venez.
00:03:37 Bientôt ça prendra une émission.
00:03:38 Je suis surtout très fatigué parce que je me suis couché très taré parce que j'étais
00:03:41 à un mariage.
00:03:42 Un petit message personnel.
00:03:43 Félicitations à Kelly et Jason qui sont mariés hier et qui ont convolé en juste
00:03:48 noces.
00:03:49 Un petit message personnel.
00:03:50 Et vous leur avez offert un cadeau de mariage ?
00:03:57 Vous vous en posez question ?
00:03:59 Moi oui.
00:04:00 Ça, c'est le mec qui n'a pas donné de cadeau.
00:04:04 Pas du tout.
00:04:06 Prenez un petit chocolat, vous leur envoyez.
00:04:11 Bien sûr, j'ai donné un cadeau.
00:04:14 C'est très généreux.
00:04:15 Le mariage n'était pas place de la Concorde hier parce qu'il y avait du monde.
00:04:19 Il n'était pas loin.
00:04:20 On ne va pas faire l'émission sur le mariage de Kelly et Jason.
00:04:24 Vous avez commencé.
00:04:25 Franchement.
00:04:26 Dans le climat un peu stressant, c'est sympa d'avoir un petit message personnel.
00:04:30 Est-ce que François Puponi, ancien député et maire de Cercelles, a un petit message
00:04:35 personnel ?
00:04:36 Il est mort.
00:04:37 Il est très content d'être là.
00:04:38 Ça va François ?
00:04:39 Un petit mariage dans le Val d'Oise ?
00:04:40 Non, rien du tout.
00:04:41 En Val d'Oise, il y en a beaucoup.
00:04:44 J'étais aussi à Marseille cette semaine.
00:04:46 Décidément.
00:04:47 C'est fou.
00:04:48 On a des infos, des trucs de dingue.
00:04:50 Si vous n'aviez pas quoi faire aujourd'hui...
00:04:52 C'est le second du mariage ici aujourd'hui.
00:04:54 D'ailleurs, Cécile et moi, nous vous annonçons.
00:04:56 Et notre voix, vraie voix, aujourd'hui, auditeur, c'est Antoine qui nous appelle de Nîmes.
00:05:04 Bonsoir Antoine.
00:05:05 Bonsoir Cécile.
00:05:06 Bonsoir Frédéric.
00:05:07 Bonsoir à toutes les vraies voix.
00:05:08 Bonsoir Antoine.
00:05:09 Pas de mariage ce week-end, on est d'accord ?
00:05:12 Non.
00:05:13 On est obligés de raccrocher parce que c'est que des mariages ici.
00:05:16 C'est le vendredi.
00:05:17 Vous faites quoi dans la vie Antoine ?
00:05:19 Je suis consultant dans le domaine de l'énergie.
00:05:21 Ah !
00:05:22 Ça tombe bien.
00:05:23 Vous devez avoir un peu de boulot en ce moment, je ne sais pas pourquoi.
00:05:26 Pas mal, oui.
00:05:27 On ne s'ennuie pas.
00:05:28 C'est sûr, par les temps qui courent.
00:05:29 Alors, vous savez que vous allez devoir jouer contre Philippe Bidjerre ou contre François
00:05:33 Puponi ou contre René Chiche tout à l'heure pour le quiz de l'actu.
00:05:37 Mais vous allez pouvoir aussi commenter l'actualité avec nous jusqu'à la fin de l'émission.
00:05:44 Écoutez la chanson du jour.
00:05:46 En parlant de mariage.
00:05:50 Nat King Cole naît un 17 mars.
00:05:54 Voilà, en 1919.
00:05:55 Je ne pensais pas qu'il était si âgé.
00:05:57 Et pourtant, ça file comme si ça avait été écrit hier.
00:06:01 C'est beau ça.
00:06:02 Quelle belle voix.
00:06:03 Ah, mais moi je pourrais épouser chacun de vous ce soir.
00:06:08 Moi je préfère Dean Martin.
00:06:10 Ah d'accord.
00:06:11 Bon, après chacun c'est les goûts sont dans la nature.
00:06:14 Au moins je ne serais pas contredit sur ce plan-là.
00:06:17 Non, de toute façon, ils n'ont rien à dire ce soir.
00:06:20 Allez, bienvenue.
00:06:21 On vous souhaite bien entendu une bonne émission avec nous.
00:06:23 Tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:06:25 Les vraies voix Sud Radio.
00:06:27 Le réquisitoire du procureur.
00:06:29 Philippe Bidjerre.
00:06:31 Très cher Philippe Bidjerre.
00:06:33 Alors c'est clair, c'est concis, c'est efficace.
00:06:36 Vous voulez requérir contre ceux qui nient le réel.
00:06:39 Vous avez du boulot.
00:06:40 Oui, alors, parfois je m'amuse en caricaturant la politique que j'adore.
00:06:46 En disant, la politique a deux avantages.
00:06:51 D'abord, elle ne tient jamais ses promesses.
00:06:54 Et le deuxième élément, c'est le fait qu'elle peut complètement nier le réel.
00:07:00 Et après avoir dit cela, je mets en cause comme procureur, très rapidement,
00:07:08 le fait que Olivier Dussopt a dit, je crois à BFMTV,
00:07:14 que l'usage du 49.3 n'était pas un échec.
00:07:19 On peut tout dire du 49.3 d'hier.
00:07:22 Qu'il est légal, qu'il est constitutionnel,
00:07:26 qu'il était le dernier recours, que c'était la dernière planche de salut.
00:07:30 Tout ce qu'on veut, mais on ne peut pas soutenir,
00:07:33 sauf à être complètement absurde,
00:07:36 déconnecter de la réalité par un esprit partisan délétère,
00:07:41 on ne peut pas dire que ça n'était pas un échec.
00:07:43 J'en ai terminé.
00:07:44 Vous me direz qu'Olivier Dussopt avait déjà commencé à dire,
00:07:51 au fil des semaines, quelques erreurs chiffrées, quelques absurdités.
00:07:56 Mais celle-là, elle est grave, parce qu'elle montre une déconnexion radicale,
00:08:00 avec un réel que tout le monde peut admettre,
00:08:03 quelle que soit son opinion sur les retraites.
00:08:06 - Absurdité ou mauvaise foi, c'est la question.
00:08:08 - Ça donne l'honneur du côté de Pippo.
00:08:10 - Non, je voulais peut-être faire la...
00:08:12 Parce que le procureur a pris la parole, faire l'avocat.
00:08:14 Olivier Dussopt, c'est un ami.
00:08:16 Effectivement, il a tort, sur le fond.
00:08:20 Oui, le 49-3 est un constat d'échec.
00:08:23 Il n'y a pas eu de majorité, et comme il n'y a pas de majorité,
00:08:26 on essaie de voir s'il y a une majorité pour faire tomber le gouvernement,
00:08:29 puisqu'il y a un peu plus de voix à trouver pour la majorité,
00:08:32 pour faire tomber le gouvernement.
00:08:34 C'est un échec de la stratégie du gouvernement,
00:08:36 puisqu'il pensait avoir une majorité.
00:08:38 Après, juste pour défendre un peu Olivier Dussopt,
00:08:41 - Où est la victoire, alors ?
00:08:44 - Non, mais vous savez, quand vous êtes ministre,
00:08:47 depuis des années, impliqué dans ce dossier de les retraites,
00:08:50 qui est un dossier terrible.
00:08:52 C'est un accident industriel, ce qui est arrivé.
00:08:55 Et à un moment, vous perdez un peu de lucidité.
00:08:59 Et les conseillers, en particulier de l'Elysée-Matinon,
00:09:02 vous font vos éléments de langage.
00:09:04 Et quand le ministre n'est plus forcément en capacité, lui,
00:09:06 de faire avoir la tête hors de l'eau,
00:09:08 ils rament.
00:09:10 Et comme beaucoup de ministres sur ce sujet-là,
00:09:12 ils ont ramé, et on arrive au résultat auquel on est en train de parvenir.
00:09:16 On attend la fin lundi, et on attend surtout aussi
00:09:19 la fin lorsqu'il y aura saisi du Conseil conditionnel.
00:09:23 Parce que tout ça peut mal finir,
00:09:25 si le Conseil censure une grande partie des mesures
00:09:28 qui sont dans la loi, qui ne sera pas votée,
00:09:30 mais qui sera éventuellement saisie.
00:09:32 - Oui, mais pourquoi défendre si c'est indéfendable ?
00:09:34 C'est ça le problème, à force ?
00:09:36 Je pense que c'est pour ça que les gens en ont marre.
00:09:38 - Oui, mais on est d'accord.
00:09:40 Mais quand à un moment, quelqu'un n'a plus forcément
00:09:42 ni la lucidité, ni... et il est en service commandé,
00:09:45 c'est où je me tais, où je m'en vais, où j'essaye.
00:09:49 Et j'essaye d'expliquer.
00:09:51 C'est comme ça que moi je suis...
00:09:53 Je pense qu'à un moment,
00:09:55 quand on est dans une situation depuis trop longtemps,
00:09:57 on n'arrive plus à avoir la lucidité
00:09:59 pour faire les choses avec raison.
00:10:01 - Bravo François Léco,
00:10:03 des FPRF ont les plus belles.
00:10:05 - François Puponi, je vais y arriver.
00:10:08 Je profite du fait que vous connaissiez très très bien Olivier Dussopt.
00:10:12 Moi j'ai eu l'occasion de l'interviewer.
00:10:14 C'est un personnage politique atypique.
00:10:16 Il dégage une espèce de faiblesse.
00:10:18 Alors faiblesse oui ou non, mais d'apparence,
00:10:21 est-ce qu'au fond de lui, il est très fort ?
00:10:23 Et ça ira dans le sens de ce que vous disiez.
00:10:25 Est-ce qu'il n'est pas fragile ?
00:10:27 Est-ce que ça n'a pas été trop relevé,
00:10:29 le challenge qu'on lui a proposé ?
00:10:31 - Le problème de Olivier, c'est...
00:10:32 Moi on était député ensemble,
00:10:33 donc on a siége sur les mêmes bancs.
00:10:35 C'est quelqu'un qui effectivement
00:10:37 peut donner le sentiment d'une certaine fragilité,
00:10:39 qui a un petit "défaut"
00:10:41 quand on est un responsable politique,
00:10:43 qui n'a pas de voix.
00:10:45 Et donc parfois c'est pénalisant pour lui.
00:10:47 Et puis il a cumulé les ministères.
00:10:50 D'abord des petits ministères,
00:10:51 puis ensuite au budget, où il a été très bon.
00:10:53 Mais qui était un ministère très technique.
00:10:55 - Et puis effectivement...
00:10:57 - Il est facile, il n'était pas sur le devant de la scène.
00:10:59 - Oui mais vous savez, être ministre du budget,
00:11:01 des comptes publics, c'est 3 mois,
00:11:04 de septembre à l'Assemblée,
00:11:07 matin, midi et soir,
00:11:09 à défendre des sujets très techniques.
00:11:11 Il faut y être, il faut y être là.
00:11:13 Physiquement, moralement, intellectuellement et politiquement,
00:11:16 c'est pas n'importe qui.
00:11:18 Là il est passé à la responsabilité,
00:11:20 dans une situation où c'était sincèrement extrêmement compliqué.
00:11:23 C'est pas sa réforme.
00:11:25 Il doit porter un truc qu'il doit défendre à tout prix,
00:11:27 et avec parfois l'erreur sur les 1200 euros, etc.
00:11:31 Voilà, je suis là pour le défendre.
00:11:34 Mais après, il y a aussi, quand vous êtes depuis des années ministre,
00:11:37 il faut pouvoir souffler.
00:11:40 - Sans compter l'évolution, François, qu'il a connue.
00:11:43 - Oui, en plus il y a eu le problème de la mise en cause,
00:11:46 dans le cadre du fait qu'il était maire.
00:11:48 - En tant qu'élu local.
00:11:49 - Ce qui touche obligatoirement.
00:11:50 Bien entendu que ça touche, parce que vous êtes en pleine action,
00:11:53 vous devez être en position de tous vos moyens,
00:11:55 et les adversaires essaient de vous déstabiliser,
00:11:58 parce que vous avez un problème avec la justice.
00:12:00 - En tout cas, on y reviendra dans nos débats,
00:12:03 dans le prochain débat,
00:12:05 pour être efficace, le mouvement social doit-il se radicaliser ?
00:12:09 On va en parler avec notre invité, qu'on aime beaucoup,
00:12:14 Benjamin Amart est avec nous, porte-parole de la CGT.
00:12:17 - On l'aime ou on ne l'aime pas d'ailleurs ?
00:12:19 - Il n'est pas indifférent.
00:12:20 - Non mais on l'aime beaucoup à Sud Radio.
00:12:22 - Moi je l'aime bien humainement.
00:12:24 Mais je comprends que des fois il puisse énerver aussi certains, quand même.
00:12:27 Il faut appeler un chien, un chat.
00:12:29 - C'est le principe, c'est le principe ici.
00:12:30 Tout le monde a droit à la parole, il y a marqué "parlons vrai".
00:12:33 Bien entendu, dans un instant, Félix Mathieu sera avec nous
00:12:36 pour les trois infos dans l'actu.
00:12:38 Rejoignez-nous au 0826 300 320 tout de suite.
00:12:40 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Cécile de Minibus.
00:12:46 - Oh là là, ça débat dans ce studio.
00:12:51 - Il ne devrait plus y avoir de pause.
00:12:53 - Il ne devrait plus y avoir de pause.
00:12:54 On devrait ouvrir les micros tout le temps, tout le temps, tout le temps.
00:12:57 - Mais surtout René Chiche, il est silent, il est au camp.
00:13:01 - Oui.
00:13:02 - Je n'ai pas trop parlé.
00:13:03 - Mais ça va être votre tour René Chiche.
00:13:05 En tout cas, on vous souhaite la bienvenue,
00:13:06 c'est les vraies voix jusqu'à 19h, donc vous l'avez entendu.
00:13:09 Philippe Béjar est avec nous, François Puponi et René Chiche
00:13:12 qui étaient au mariage, et bien là, l'on est revenu.
00:13:14 - De Kelly et Jason, il faut dire Jason.
00:13:17 - Et Jason qu'on embrasse, bien entendu.
00:13:19 - La toile rondeur.
00:13:20 - Vos appels au 0826 300 300.
00:13:23 Dans un instant, on va revenir sur ces représentants syndicaux
00:13:26 qui avaient annoncé une phase de blocage plus concrète
00:13:29 en cas de passage du 49-3.
00:13:31 Est-ce que vous pensez qu'il faut, pour que le gouvernement comprenne,
00:13:35 faire un mouvement un peu plus radical ?
00:13:37 Pour l'instant, vous dites oui.
00:13:39 En majorité, à plus de 80%.
00:13:41 Et tout de suite, trois mots dans l'actu, et c'est avec Félix Mathieu.
00:13:44 - Les vrais voix Sud Radio.
00:13:46 - Bonsoir Félix Mathieu.
00:13:47 - Bonsoir tout le monde.
00:13:48 - Et les trois mots dans l'actu, c'est clair.
00:13:50 Motion de censure.
00:13:52 - Oui, il y en a bien trois.
00:13:53 - Oui, ça fait trois mots.
00:13:55 Deux motions de censure, l'une du RN, l'autre transpartisane,
00:13:58 présentée par le groupe Lyotte à l'Assemblée Nationale
00:14:00 après l'annoncière du 49-3 sur la réforme des retraites.
00:14:04 L'annonce qui a embrasé l'hémicycle et la rue.
00:14:06 Reste à voir si les oppositions peuvent vraiment espérer
00:14:09 renverser le gouvernement comme elle l'affirme.
00:14:11 - Les vrais voix Sud Radio.
00:14:13 - Blocage ici du périphérique parisien, de la gare de Toulon, de Bordeaux.
00:14:22 Ou ici, dans ce qu'on entend, c'est plutôt de l'entrepôt Amazon de Beauve,
00:14:25 près d'Amiens.
00:14:26 Des blocages un peu partout en France.
00:14:28 Des manifestations sporadiques ont repris aujourd'hui
00:14:30 après l'annoncière de ce 49-3.
00:14:32 Pas de vote à l'Assemblée Nationale sur la réforme des retraites.
00:14:35 Au Palais Bourbon, le groupe Lyotte va donc déposer
00:14:37 une motion de censure transpartisane.
00:14:39 Lyotte comme "liberté indépendant, outre-mer et territoire".
00:14:43 Le président du groupe Bertrand Panchet annonce
00:14:45 91 signataires de 5 groupes politiques d'opposition.
00:14:49 - Je regrette que mes collègues de LR ne soient pas signataires,
00:14:53 mais j'espère qu'ils seront nombreux à la voter.
00:14:56 Il s'agit d'être utile à notre pays en votant contre
00:15:00 cette réforme des retraites injuste et inefficace.
00:15:03 Il s'agit de préserver notre démocratie parlementaire bafouée
00:15:07 et la démocratie sociale méprisée.
00:15:10 Il s'agit de respecter et d'écouter nos compatriotes,
00:15:14 dont 80% d'entre eux souhaitent que cette motion soit votée.
00:15:18 Enfin, le vote de cette motion permettra de sortir par le haut
00:15:23 d'une crise politique profonde.
00:15:26 J'en appelle donc à la responsabilité de tous les députés
00:15:29 afin de préserver notre démocratie.
00:15:32 - Le président du groupe Lyot, Bertrand Panchet,
00:15:35 au micro de l'agence France Presse, la NUPS,
00:15:37 se rallie à cette motion de censure de Lyot.
00:15:39 Clémence Guettet, vice-présidente du groupe Insoumis,
00:15:42 croit en ces chances de passer.
00:15:44 - Il y a plusieurs députés des Républicains qui,
00:15:46 en sortant de leur réunion de groupe, se sont réjouis
00:15:48 du fait que la liberté de vote ait été actée au sein du groupe
00:15:51 des Républicains, contrairement à ce qu'a dit M. Ciotti.
00:15:54 On dit pour certains d'entre eux très clairement qu'ils allaient
00:15:57 la voter et pour d'autres qu'ils prenaient le temps encore
00:16:00 d'y réfléchir. Donc je pense que c'est une possibilité qui est réelle.
00:16:03 On sait que celle d'un groupe comme Lyot a plus de chances
00:16:07 de passer qu'une autre option.
00:16:09 Donc évidemment, nous, on y met toutes nos forces,
00:16:11 on discute avec eux et je pense que c'est en bonne voie.
00:16:13 - Deux motions de censure, puisque le RN a présenté la sienne.
00:16:17 Pour renverser le gouvernement, il faudrait que 287 députés
00:16:20 votent un même texte.
00:16:22 Si on additionne NUPS, Lyot, RN et quelques non-inscrits,
00:16:25 on arrive à environ 260. Il faudrait donc que quasiment
00:16:28 la moitié du groupe LR désobéisse aux consignes du parti
00:16:31 en votant cette motion de censure pour imaginer renverser
00:16:34 le gouvernement. C'est très improbable, selon Didier Maus,
00:16:37 un constitutionnaliste et ancien conseiller d'État.
00:16:39 - Il n'y a aucune chance qu'une motion de censure soit adoptée.
00:16:42 Il faut être clair là-dessus. J'hésite toujours à faire
00:16:45 des pronostics parce qu'en gros il est menti.
00:16:47 Mais là, j'en fais un. Il faudrait que les députés LR
00:16:50 votent la motion de censure. Alors ils ne la voteront pas.
00:16:53 Parce que 1) il y a ceux qui sont favorables à la loi,
00:16:55 il y en a quand même un certain nombre.
00:16:56 Et 2) il y a ceux qui n'ont pas envie qu'il y ait une dissolution
00:16:59 derrière et de se retrouver devant leurs électeurs.
00:17:01 Alors mettez les deux bout à bout. Il n'y a aucune chance
00:17:04 que la motion de censure soit votée.
00:17:06 - Didier Maus, ancien conseiller d'État et professeur
00:17:08 de droit constitutionnel au micro de Jean-Jacques Bourdin
00:17:11 ce midi sur Sud Radio. Opposition politique, opposition
00:17:14 sur le terrain. Aussi Jean-Jacques Bourdin chez qui
00:17:16 Olivier Matheux de la CGT bouge du Rhône lance cet avertissement.
00:17:19 Faites votre plein d'essence. Si vous ne voulez pas manquer,
00:17:23 selon lui, les blocages pourraient bien ne faire que commencer
00:17:25 après ce 49.3.
00:17:26 - Les raffineries commencent à tomber.
00:17:29 En Normandie, c'est en train de s'arrêter.
00:17:33 La Véras est en train de s'arrêter. Il y a deux raffineries
00:17:37 dans le pays qui devaient redémarrer parce que le son
00:17:41 en grève ne redémarrerait pas. On ne produit déjà pas assez
00:17:45 pour répondre à la demande au moment où je vous parle.
00:17:47 On va produire encore moins. Et les effets combinés
00:17:51 de l'entrée en grève du port pétrolier de Marseille-France,
00:17:55 du dépôt pétrolier de France qui vient rejoindre notamment
00:17:59 le dépôt de la CIM au Havre, va faire qu'on va manquer
00:18:04 de carburant très rapidement.
00:18:06 - Olivier Mathieu, le secrétaire général de la CGT
00:18:08 dans les bouches du Rhône.
00:18:10 - Merci beaucoup Félix Mathieu. Une réaction...
00:18:12 - Il y a plein de gens sûrs dessus.
00:18:14 - C'est fou parce que tout le monde dit tout et son contraire
00:18:18 sur cette motion de censure.
00:18:19 - Déjà je ne suis pas du tout d'accord avec ce que disait
00:18:21 Didier Mauss, le constitutionnaliste, parce que
00:18:24 avec la situation qu'on vit actuellement au niveau
00:18:27 parlementaire et politique, tout est possible.
00:18:29 Qui eut cru que Liot avec Charles de Courson,
00:18:33 Bertrand Pranchet d'anciens élus centristes ou proches de Macron
00:18:36 aient eu l'intention de déposer une motion de censure ?
00:18:38 - Et d'avoir déjà réuni qu'à plus de 90 députés.
00:18:41 - Exactement. Donc moi je crois que tout est possible maintenant.
00:18:43 Franchement moi je suis surpris.
00:18:45 - Il a été dit par certains observateurs qu'il n'y aurait pas de 49.3 non plus.
00:18:48 Tout le monde y va de sa vérité François Puffin.
00:18:50 - Ça c'est vrai. Il y a eu une espèce de vent de panique.
00:18:55 Le 49.3 a été décidé en début de semaine.
00:18:59 Parce que tous les comptes amenaient à ce qu'il n'y ait que
00:19:02 3 ou 4 voix de majorité.
00:19:04 Et le président de la République dit "moi je prends pas le risque".
00:19:06 Alors il a fait porter la responsabilité à la première ministre en disant
00:19:08 "je vous demande de voter" et la première ministre vient le voir
00:19:11 en disant "ah monsieur le président j'y arrive pas donc au secours aidez-moi".
00:19:14 Ça c'est de la stratégie de la communication.
00:19:16 Mais concrètement la décision a été prise à l'Élysée en début de semaine
00:19:18 en disant "on peut pas faire autrement".
00:19:20 Et quel calcul ils font ?
00:19:22 C'est de dire "on n'est pas sûr d'avoir une majorité
00:19:25 mais on a un peu plus de chance qu'il n'y ait pas de majorité
00:19:28 pour voter une motion de censure".
00:19:29 Mais ils sont sûrs de rien.
00:19:31 Il faut qu'il y ait 20 députés républicains.
00:19:35 - Oui au moins.
00:19:37 - Non parce que quand on fait le compte on est à 170
00:19:42 quand on fait le total de tout le monde avec les non-inscrits etc.
00:19:45 - Si tous les gilotes votent.
00:19:47 - Si tous les gilotes, la nupèce, les non-inscrits votent
00:19:52 et les rassemblements nationaux, il manque 20 voix.
00:19:55 Et s'il manque 20 voix, il suffit qu'il y ait 20 députés
00:19:59 on sait pas où, républicains en particulier, qui se dévotent.
00:20:02 Mais ce que je veux dire par là c'est que c'est possible.
00:20:04 C'est tout à fait possible.
00:20:06 Et Elisabeth Bornier a fait une petite erreur stratégique selon moi
00:20:09 quand elle a dit "tout le monde dit qu'il n'y aura pas de vote
00:20:11 mais si il y aura un vote".
00:20:12 Si vous ne voulez pas de la réforme, c'est lundi.
00:20:14 - Motion de censure.
00:20:15 - Le vote.
00:20:16 Et c'est vrai que si lundi la motion de censure est votée
00:20:18 le texte n'existe plus.
00:20:20 Donc elle dit aux députés "si vous êtes contre cette réforme
00:20:23 vous pouvez voter lundi".
00:20:24 - Et vous pensez quoi Philippe Bilger ?
00:20:26 - Moi je pense qu'Emmanuel Macron aussi
00:20:29 il se moque un peu du monde lorsqu'il sort cette phrase hier.
00:20:33 La facilité politique pour moi ça aurait été d'aller au vote.
00:20:38 Autrement dit, on a envie de lui dire
00:20:41 "pourquoi ne l'avez-vous pas fait"
00:20:43 et d'en oublier le 49.3 en disant
00:20:46 "il y aurait eu trop de risques financiers".
00:20:48 - Non, en fait ce qui s'est joué c'est quoi ?
00:20:52 Des gens l'ont vendu l'idée, et des polos la majorité,
00:20:55 en disant "prends le risque, va au vote".
00:20:58 - Bien sûr, Darmanin par exemple.
00:21:00 - Tu gagnes, bravo.
00:21:02 Tu perds, tu dis "mais moi je respecte la démocratie,
00:21:06 j'ai demandé aux représentants du peuple de voter,
00:21:08 ils n'ont pas voté, j'en prends acte".
00:21:10 Mais ça veut dire qu'il changeait de quinquennat
00:21:14 et il disait "à partir de maintenant,
00:21:16 on me reproche de ne pas écouter le peuple,
00:21:18 la preuve, vous vous trompez".
00:21:19 Et ça je pense que le président n'y est pas prêt.
00:21:21 Il n'a pas envie de lâcher une parcelle de son pouvoir.
00:21:23 Il veut continuer à être celui qui dirige.
00:21:25 - On y reviendra tout à l'heure en attendant
00:21:27 on va vous offrir un cadeau puisque vous êtes mignon.
00:21:30 Un cadeau de mariage bien sûr.
00:21:32 - Oui, les auditeurs de Sud Radio en Corse notamment.
00:21:39 - Sauf si vous y allez ce week-end.
00:21:41 - Oui, c'est magnifique.
00:21:43 - Je me sens intéressant.
00:21:45 - Mais non François Puponi.
00:21:47 Gros match, dimanche 13h à Céageaxio
00:21:50 contre l'AS Monaco qui n'en finit plus de retomber.
00:21:54 Vous pouvez gagner un lot de deux places pour ce match.
00:21:59 Vous appelez 0 826 300 300.
00:22:05 Appelez le dixième appel, ce sont ces deux places.
00:22:09 Alors je rappelle que ce sont des billets électroniques.
00:22:12 C'est-à-dire que si vous n'êtes pas en Corse
00:22:14 et que vous voulez faire gagner votre cousin qui habite en Corse,
00:22:16 c'est jouable.
00:22:17 - Il n'y a pas de billets papiers à la CR.
00:22:20 Il n'y a que des billets électroniques.
00:22:22 - Et vous pouvez partir en week-end chez François Puponi.
00:22:24 Il sera ravi de vous accueillir.
00:22:26 - Et vous d'Armagnac, on n'aura pas besoin de vous en occuper.
00:22:29 - 0 826 300 300, c'est parti pour les deux invitations.
00:22:33 - Et vous restez avec nous, dans un instant on va revenir sur cette question.
00:22:36 Est-ce qu'il faut durcir le ton des mobilisations
00:22:39 pour se faire entendre du gouvernement ?
00:22:41 Vous dites oui en majorité. A tout de suite.
00:22:43 Les vraies voix du vendredi sont extrêmement en forme.
00:22:46 Philippe Bidjare est avec nous, François Puponi est avec nous,
00:22:49 René Chiche est avec nous et on va revenir bien entendu sur ce qui se passe.
00:22:53 En ce moment il y a pas mal d'actualités.
00:22:54 Vous en avez peut-être rendu compte.
00:22:56 En tout cas, tout de suite, le grand débat du jour.
00:22:59 Est-ce que le gouvernement déclenchait le 49-3 ?
00:23:05 Les représentants syndicaux avaient annoncé une phase de blocage plus concrète.
00:23:08 Les réactions ne se sont pas fait attendre. Frédéric ?
00:23:10 - Le ministère de l'Intérieur a recensé 310 interpellations dans toute la France
00:23:15 lors des manifestations spontanées d'hier.
00:23:17 Dégradation en tout genre, blocage du périphérique parisien et des voies ferrées,
00:23:21 menace de coupure d'électricité, de grève pour les examens du BAC.
00:23:25 Les syndicats sont vents debout et le peuple, lui, emboîte le pas via les réseaux sociaux.
00:23:30 La radicalisation du mouvement social est-elle la seule option pour faire plier le gouvernement ?
00:23:36 Auditeurs de Sud Radio réagissaient.
00:23:38 - Bien sûr, et pour l'instant ils nous disent oui à 85%.
00:23:41 Et pour en parler, notre invité Benjamin Amart est avec nous.
00:23:44 Bonsoir Benjamin. - Bonsoir.
00:23:45 - Porte-parole de la CGT, Val Demarne.
00:23:48 Juste avant de revenir à vous, un tour de table. Vous connaissez le principe des vraies voix.
00:23:51 Philippe Bilger, est-ce qu'il va falloir passer par une radicalisation ?
00:23:55 - Alors, rapidement ma chère Cécile, avant qu'on développe plus tard l'argumentation,
00:24:01 d'abord je considère pour régler d'emblée le problème que l'usage du 49FRA est une malfaisance démocratique,
00:24:09 même si c'est une opération légale.
00:24:12 Deuxième élément, je suis, mais je le dis très aimablement, la question de Sud Radio,
00:24:20 je la trouve presque superflue dans la mesure où il ne faut jamais proposer la radicalité.
00:24:25 - C'est une attaque pour Cécile et moi-même. Nous l'avons décidée ensemble.
00:24:28 - Mais non, ça n'est pas du tout une attaque, c'est pour dire à quel point la radicalité est dans le cœur même du mouvement syndical,
00:24:36 même si dans cet inter-syndical, il y a heureusement un homme dont l'impitoyable modération,
00:24:43 comme on l'aurait dit de Raymond Barre, rassure les gens comme moi. Je parlais de Laurent Berger.
00:24:49 Mais moi ce qui m'intéresserait Cécile et Fred, et là Benjamin va nous donner son point de vue,
00:24:57 je ne vois pas, à partir du moment où le pouvoir va rester, selon l'expression consacrée, droit dans ses bottes,
00:25:08 sauf si une motion de censure était votée lundi, ce qui n'est pas forcément probable,
00:25:17 que pourrait bien faire, même avec des blocages, même avec toutes les nuisances possibles et imaginables,
00:25:25 le mouvement syndical pour gagner ce qu'il a perdu sur le plan parlementaire.
00:25:30 - Vous l'avez bien chauffé à blanc là Benjamin ?
00:25:32 - Non, je crois qu'effectivement le mouvement social n'a pas d'autre solution.
00:25:36 On peut imaginer effectivement que la motion de censure ne soit pas votée lundi,
00:25:41 même si ce n'est pas possible, mais la probabilité c'est qu'elle ne soit pas votée.
00:25:44 Donc le texte à partir de là est adopté par le Parlement,
00:25:48 et si on veut effectivement que le texte ne soit pas promulgué, voire puisse être retiré après le vote,
00:25:53 et ne soit pas promulgué par le président de la République, il faut effectivement que le pays soit bloqué.
00:25:58 C'est le seul événement qui pourrait dire au président "devant ça je fais".
00:26:03 Mais ça veut dire que quand on dit "pays bloqué", on dit "pays bloqué".
00:26:06 - Ah bah faut envoyer du lourd, ça c'est sûr.
00:26:07 - Après, est-ce que le mouvement social en est capable ?
00:26:10 Après attention, il y a bloqué et il y a cassé.
00:26:14 Si le mouvement social bascule dans la casse, comme on a pu voir hier soir,
00:26:18 là je pense qu'à un moment les Français diront "non, on n'en veut plus"
00:26:21 et le président s'en tirera fort.
00:26:23 Donc il faut trouver le juste milieu.
00:26:25 - Terminons ce petit tour de table raffi, François.
00:26:28 - Les images d'hier soir étaient en défaveur du mouvement.
00:26:30 - François, je suis d'accord avec François Puponi parce qu'il y a deux formes de radicalité.
00:26:34 Soit il y a une radicalité effectivement avec des grèves, avec des blocages,
00:26:38 mais qui se font quand même dans un relatif calme.
00:26:41 - La SNCF vient d'annoncer déjà des blocages.
00:26:43 - Soit il y a une radicalité plus violente,
00:26:46 et là on risque d'avoir quand même une situation assez tendue,
00:26:51 puisque le pouvoir à mon avis risque de durcir ses positions
00:26:55 et on risque d'avoir un pouvoir de plus en plus peut-être autoritaire
00:26:58 vis-à-vis des syndicalistes ou des gens qui mènent une radicalité un peu violente.
00:27:02 Alors moi j'aimerais d'ailleurs poser la question, si je peux me permettre.
00:27:05 - Allez, on y va.
00:27:07 - Benjamin, est-ce que si vraiment...
00:27:09 - Benjamin Amard.
00:27:10 - Oui, Benjamin Amard, oui.
00:27:12 Si la radicalité traditionnelle, c'est-à-dire grève, etc.,
00:27:17 ne vous permet pas d'aboutir à vos fins,
00:27:20 est-ce que vous seriez prêt d'aller jusqu'à une radicalité un peu plus violente ?
00:27:24 Parce que ça peut exister.
00:27:25 Et d'ailleurs avec une radicalité que peut-être vous ne maîtriseriez même pas vous-même en tant que syndicaliste.
00:27:30 C'est quand même une éventualité qui existe beaucoup dans l'esprit des Français.
00:27:34 - Allez, Benjamin Amard, réponse. C'est déjà violent quand même.
00:27:37 - Donc réponse de l'homme clivant.
00:27:39 - C'est ça ?
00:27:40 - Pas de problème avec ça. Mon grand-père me disait toujours
00:27:43 "Un homme sans ennemi, c'est un homme sans valeur."
00:27:45 - C'est beau.
00:27:46 - Donc je vais vous répondre.
00:27:48 Mais je vais vous répondre d'abord pour dire une chose.
00:27:50 Moi et mes camarades aujourd'hui, on ne se sent pas du tout en situation de fébrilité.
00:27:56 La fébrilité, elle est en face, au gouvernement.
00:27:58 Nous, je vais vous dire, on est sur notre sillon et on est serein.
00:28:02 On a compris que face à la stratégie d'Emmanuel Macron,
00:28:05 il allait falloir, en fonction de son attitude, faire monter le curseur progressivement.
00:28:10 On a commencé par des mobilisations massives, populaires, totalement pacifiques,
00:28:15 et avec des journées de mobilisation espacées, sans grève, reconduction.
00:28:21 C'est ça le départ.
00:28:22 Et d'ailleurs, avant ça, il y avait eu des discussions,
00:28:25 où on avait prévenu le gouvernement que s'il persistait, ça n'allait pas bien se passer.
00:28:29 Ensuite, ces mobilisations espacées.
00:28:31 Ensuite, la reconduction de la grève.
00:28:34 Et à chaque fois, le gouvernement en face,
00:28:36 montrait son obstination, son entêtement à verrouiller le débat démocratique,
00:28:42 après avoir verrouillé le débat avec les organisations syndicales,
00:28:45 jusqu'à, finalement, empêcher le vote.
00:28:48 La prochaine étape, c'est bien évidemment, je vais vous dire un truc,
00:28:53 à propos de la violence, je vais vous donner un exemple très concret.
00:28:58 Hier, au moment où il y a le 49.3 qui monte, et où on apprend qu'il va y avoir un 49.3,
00:29:03 moi je suis sur un piqué de grève d'une entreprise de nettoyage à Pizornou, à Vitry-sur-Seine.
00:29:08 C'est une entreprise où il y a une ultra majorité de grévistes.
00:29:12 - Les déchets, le traitement des déchets. - Les déchets, le traitement des déchets.
00:29:14 Il y a une ultra majorité de grévistes.
00:29:18 Il y a un piqué de grève dessus, avec des... comment dire...
00:29:23 de la solidarité autour des grévistes.
00:29:25 Ça arrive très souvent. C'est un gros piqué.
00:29:28 On voit débarquer des gendarmes.
00:29:32 Pourtant on est sur un site de piqué de grève totalement pacifique.
00:29:36 Il n'y a aucune violence.
00:29:37 On se fait charger. On se fait gazer.
00:29:40 Alors, ça n'entamera en rien la détermination des grévistes,
00:29:44 qui d'ailleurs seront encore plus nombreux suite à cela qu'au départ.
00:29:48 Mais elle est où la violence, bon sang ?
00:29:50 - Mais attendez, attendez, attendez. - C'est un bon exemple.
00:29:52 - Je suis loin, je voudrais juste aller au bout de mon argument. - Pour conclure, Benjamin.
00:29:56 - Donc là, mais je... non, non, mais attendez, l'argument il est censé.
00:29:59 Elle est où la violence ? Voilà.
00:30:02 Donc, je vais vous dire un truc.
00:30:04 - Elle est de la part de ceux qui ont tout brûlé cette nuit aussi à Paris.
00:30:06 - Non mais attendez, attendez. - Avec ses révélateurs.
00:30:08 - Excusez-moi, on va pas faire passer des vessies pour des lanternes.
00:30:11 Vous avez vu des ballons CG10 cette nuit en train de brûler ?
00:30:14 Bon ok, d'accord.
00:30:15 Donc la CGT, elle fait des piqués de grève.
00:30:17 La CGT, elle organise des manifestations.
00:30:19 Et si vous m'avez vu un jour, moi ou mes camarades,
00:30:22 en train de m'amuser à incendier des caisses, vous me prévenez.
00:30:24 - Voilà, ça on voulait l'entendre. C'est important de le dire.
00:30:26 - Non mais, mais, mais, mais, moi je veux bien.
00:30:28 On pose en permanence ces questions-là.
00:30:30 Allez demander aux ministres, quand est-ce qu'ils auront fini de donner des ordres,
00:30:33 pour qu'on évacue dans la violence les piqués de grève.
00:30:36 Moi je me suis pris, moi hier, je me suis pris des sprays ou poivre en pleine tronche.
00:30:42 Et j'ai écrasé toute ma bile. C'est insupportable.
00:30:45 - Bon, les auditeurs de Sud Radio, on vous donne la parole.
00:30:48 - Donc la violence, elle est... - Benjamin.
00:30:50 - La responsabilité de la violence, elle est au gouvernement. Point barre.
00:30:53 - Et les auditeurs de Sud Radio réagissent au 0 826 300 300.
00:30:57 Vous êtes les bienvenus, venez avec nous débattre.
00:31:00 - François Puponi, Jean-Philippe Bilger, Philippe, moi je...
00:31:03 - C'est très révélateur. - Qu'est-ce qu'il y a ?
00:31:05 - C'est que sur la stratégie... - On vous entend pas, Philippe.
00:31:07 - Philippe, Philippe, je dis Bilger dans le micro.
00:31:09 - C'est très révélateur ce qu'a dit Benjamin Damar depuis tout à l'heure.
00:31:12 Et c'est ce que je voulais illustrer tout à l'heure.
00:31:14 Pourquoi il y a eu cette intervention-là de la police ?
00:31:17 Pourquoi au moins le ministre d'Intérieur s'est senti capable de le faire ?
00:31:20 C'est parce que le mouvement de grève des...
00:31:23 - Des zéboeurs. - Des zéboeurs, sur Paris,
00:31:26 est devenu extrêmement impopulaire.
00:31:28 Les gens disent "on en a marre, il y a des poubelles".
00:31:30 Et donc, ça veut dire qu'un mouvement que l'on peut comprendre
00:31:34 et qui devient impopulaire,
00:31:36 permet au gouvernement de dire "ah ouais, là c'est..."
00:31:38 Et parce que les gens, en Paris, te disent...
00:31:40 - Je vais répondre. - Non mais attention, je suis là.
00:31:42 Faut aussi tenir compte de ce que pensera l'opinion publique à un moment.
00:31:46 Et elle peut, en fonction de ce qui est fait,
00:31:48 basculer d'un côté comme de l'autre.
00:31:50 - Benjamin, moi je suis impatient de vous entendre.
00:31:52 On a bien compris l'argument sur la violence.
00:31:55 Mais quelle est votre stratégie si le pouvoir ne change pas ?
00:31:59 - Alors, d'abord, première chose, réponse d'un François Pouponni.
00:32:02 Moi je veux bien, tout de suite là, qu'on me montre un sondage,
00:32:05 une enquête d'opinion, qui montre qu'à un moment ou à un autre,
00:32:08 le mouvement a été impopulaire.
00:32:09 - Ça n'est pas vrai. - Le mouvement est ultra...
00:32:12 - On parle aux gens quand même. - Pardon, par contre, j'aimerais...
00:32:14 Moi j'interviens pas quand vous parlez, je me tais même si je trépille.
00:32:17 - Allez-y, parce qu'on a pas beaucoup de temps. - Donc j'aimerais la même chose.
00:32:19 J'aimerais qu'on... Au-delà du micro-trottoir,
00:32:21 qu'elles enquêtent d'opinion.
00:32:22 Ce mouvement, il est ultra populaire.
00:32:24 Ça enrage les macronistes, ça enrage leurs gardes-chiourmes,
00:32:27 mais ce mouvement, il est ultra populaire.
00:32:29 - Je suis pas d'accord avec vous. - Attendez, je vous le dis.
00:32:32 - François, laissez finir, Benjamin. - Moi je vous le dis,
00:32:34 moi je peux vous présenter 50 enquêtes d'opinion,
00:32:37 y compris d'ailleurs une enquête d'opinion qui dit
00:32:39 que là, désormais, il faut tout bloquer, suite au 49-3, à 67%.
00:32:45 - Il y a peut-être autre chose. - Non, non, c'est la même chose.
00:32:46 - Non. - C'est pas du tout autre chose, c'est la même chose.
00:32:48 Et donc, 67%, ce mouvement est ultra populaire.
00:32:51 Maintenant, pour répondre à Philippe Giertz, la stratégie, elle est simple.
00:32:55 Là, bien évidemment qu'il faut passer à ce que vous appelez radicalité,
00:32:59 mais moi que j'appelle pour le coup le cœur du syndicalisme que porte la CGT,
00:33:03 c'est-à-dire un mouvement de grève,
00:33:06 alors des fois, il y aura des jours où il y a grève,
00:33:08 des jours où il n'y a pas grève,
00:33:09 mais qui s'inscrit dans la durée et qui perturbe l'économie fortement.
00:33:13 L'extrait où mon camarade Olivier Matheux intervient est très pertinent,
00:33:17 parce que je vous le dis, et c'est l'effet de combustible,
00:33:20 c'est l'effet de, comment dire, le carburant de la lutte, c'est le 49.3.
00:33:24 Et là, les camarades sur le terrain, ils nous disent, vous savez quoi ?
00:33:28 Alors moi, j'étais en train de me poser la question,
00:33:30 je vais en grève, je vais pas en grève,
00:33:31 avec ce qui vient de se passer, je vais me mettre en grève,
00:33:33 et tant pis si je me retrouve financièrement un peu dans la mouille.
00:33:36 - Avec des grèves reconductibles, pas ? - Et c'est comme ça que l'économie se met à l'arrêt.
00:33:41 Elle se décrète pas le 7 et le 8 mars, ça s'inscrit dans la durée.
00:33:44 - Est-ce que ce sont des grèves reconductibles ? - Mais bien évidemment !
00:33:46 C'est de ça dont nous parlons.
00:33:47 Parce que pour par exemple organiser des pénuries d'essence, ça se fait pas en un jour.
00:33:51 Par contre, sur la durée, oui, ça impacte.
00:33:53 - René Chichou ? - Non mais, moi, vous dites que ce mouvement est très populaire.
00:34:01 Mais il y a peut-être aussi des gens en France qui ne trouvent pas ce mouvement populaire.
00:34:05 Et moi aussi, comme vous, je parle avec des gens.
00:34:07 Il n'y a pas que vous en tant que syndicalistes et jettis.
00:34:10 Je veux dire, en plus, excusez-moi, je vais peut-être vous provoquer un peu,
00:34:13 mais moi, ce mouvement de protestation n'a réuni que pour moi, c'est mon opinion,
00:34:19 1,8 millions de personnes. Sur plusieurs jours, certes.
00:34:22 Mais ça n'a pas été un mouvement qui a réuni...
00:34:24 Laissez-moi terminer, laissez-moi terminer, Benjamin !
00:34:26 - Je vous interromps pas, moi ! - Ce n'est pas un mouvement qui a réuni...
00:34:28 - Je souille, je parle au moins ! - Non, non, ce n'est pas un mouvement
00:34:32 qui a réuni 5, 6 millions de personnes.
00:34:34 Il y a à peu près 40 millions d'actifs en France,
00:34:37 et moi, je connais des gens qui ne sont pas spécialement des gens privilégiés, etc.,
00:34:40 qui sont plutôt favorables à cette réforme.
00:34:43 Alors vous, vous défendez, je dirais, votre précaret, votre syndicat,
00:34:48 mais moi, je trouve que vous êtes quand même dans une optique à vous dire
00:34:51 "tous les Français ne sont pas favorables à cette réforme,
00:34:56 tous les Français sont opposés au gouvernement".
00:34:58 Vous voyez, c'est votre optique.
00:34:59 - Je pourrais prendre un instant... - Je voudrais vous dire aussi une dernière chose pour la violence.
00:35:02 Je voudrais aussi vous dire une dernière chose pour la violence.
00:35:04 Moi, j'ai vu hier à la télé aussi des syndicalistes...
00:35:07 Alors, franchement, je ne sais pas si c'est CGT ou CFDT,
00:35:10 mais qui avaient vraiment les blousons CFDT,
00:35:13 et qui restaient sans bouger, sans aucune réaction,
00:35:17 devant un spectacle absolument pitoyable, et pour moi vraiment honteux,
00:35:22 les effigies de Macron, Bord, les fayrates brûlées,
00:35:26 et les syndicalistes qui gavaient, excusez-moi,
00:35:28 et je ne suis pas du tout anti-syndicaliste, Benjamin, je vous le dis.
00:35:31 - Allez, on y va, parce qu'on a pas besoin de répondre.
00:35:33 - Moi, je sais que je m'en vais, lui.
00:35:35 Je prononce tranquillement, mais je me fais interrompre.
00:35:37 Monsieur le commandant, donc là, je vais pouvoir répondre tranquillement.
00:35:42 Alors, moi, vous savez, je suppose qu'on arrête de faire...
00:35:47 d'aller dire "moi, un tel, mon voisin m'a dit ça",
00:35:50 il y a des enquêtes d'opinion, monsieur.
00:35:53 - Vous avez dit "J'ai 57 ans".
00:35:55 - Vous voyez ? Attendez.
00:35:57 - Continuez, Benjamin.
00:35:59 - Alors, vous voyez, c'est un dialogue, donc je vais vous interrompre.
00:36:02 - Allez-y. - A votre troisième syllabe, on verra si c'est un dialogue.
00:36:04 - Allez-y. - Donc, moi, j'ai voulu dire une chose simple.
00:36:06 - Ça n'intéresse pas. En revanche, ça, oui, allez-y.
00:36:08 - Non, mais attendez, c'est une blague.
00:36:10 Est-ce qu'on va chacun évoquer ?
00:36:12 "Moi, mon voisin m'a dit ci, il y a des enquêtes d'opinion".
00:36:14 On ne fait pas le café du commerce, ici.
00:36:16 Il y a des enquêtes d'opinion. Merci.
00:36:18 Les enquêtes d'opinion, et d'ailleurs même, le sondage que vous venez d'évoquer,
00:36:20 sur Sud Radio, 85% des gens qui estiment que le mouvement doit se radicaliser.
00:36:24 C'est une plaisanterie. - C'est une consultation.
00:36:26 - Et toutes les enquêtes... - C'est pas un sondage.
00:36:28 - Non, mais c'est une consultation. - Non, mais c'est intéressant.
00:36:30 - Et toutes les enquêtes d'opinion sont dans ce sens. Ça, c'est le premier point.
00:36:32 - Deuxième. - Sauf que ça peut changer si ça devient trop violent.
00:36:34 - Écoutez, alors, écoutez. - Il était là à parler.
00:36:36 - Mais vous voyez, c'est intéressant.
00:36:38 - Benjamin, allez-y. - Alors donc, mais c'est pas grave, j'ai l'habitude,
00:36:40 ne vous inquiétez pas. - Non.
00:36:42 - En l'occurrence, je vous le dis, ça fait deux mois qu'on me dit,
00:36:44 vous allez voir, ça va changer.
00:36:46 J'ai l'impression qu'il y a des prédictions qui sont des espérances, si vous voulez ce que je veux dire.
00:36:50 Il y a des prédictions qui sont des prières.
00:36:52 En attendant, c'est pas ce qui se passe,
00:36:54 et je vais vous dire... Alors là, par contre, c'est très drôle.
00:36:56 Excusez-moi, monsieur.
00:36:58 C'est aux camarades cégétistes d'aller faire respecter l'ordre public,
00:37:00 mais moi, je suis pas un supplétype de la police.
00:37:02 D'accord ? L'ordre public, la gestion de l'ordre public,
00:37:04 c'est le ministre de l'Intérieur,
00:37:06 c'est pas la CGT.
00:37:08 Par rapport à vos remarques sur "les gens n'interviennent pas".
00:37:10 Non, mais enfin.
00:37:12 Et ensuite, sur la question de...
00:37:14 finalement,
00:37:16 de comment les choses pourraient évoluer.
00:37:18 Depuis le moment, depuis le début,
00:37:20 ce qui fait consensus, c'est la responsabilité des organisations syndicales,
00:37:22 qui ont justement,
00:37:24 comme je l'ai dit tout à l'heure, apporté une réponse
00:37:26 graduée, mais bien évidemment
00:37:28 appuyée sur un large sentiment populaire,
00:37:32 défendant l'intérêt général et pas le précaré de je ne sais trop qui,
00:37:34 parce que c'est effectivement interclassiste,
00:37:36 et ça concerne même les cohorts,
00:37:38 et bien effectivement, on ne lâchera rien.
00:37:40 Et je vous le dis,
00:37:42 à la fin de la foire complète les bouses,
00:37:44 Emmanuel Macron, à la fin,
00:37:46 il devra effectivement mettre sa réforme
00:37:48 à la poubelle. La seule place
00:37:50 qui est finalement la sienne, les poubelles de l'ISF.
00:37:52 - Mais c'est parce que la stratégie n'a pas fonctionné.
00:37:54 - Ah bon ? - Mais puisque la réforme n'a pas été...
00:37:56 - Ah bon ? Vous trouvez que là, en ce moment,
00:37:58 c'est nous qui sommes en difficulté ?
00:38:00 - Mais non, mais j'ai jamais dit ça.
00:38:02 - Attends, Benjamin, si vous pouvez...
00:38:04 - François Puponi, allez-y.
00:38:06 - Mais rapidement, à l'heure où on parle, le texte n'est pas retiré.
00:38:08 - Et il y a une motion de censure.
00:38:10 - Mais il n'est pas retiré.
00:38:12 Donc jusqu'à présent, la stratégie et l'objectif
00:38:14 n'ont pas été atteints.
00:38:16 - Parce que tout simplement, le bras de fer...
00:38:18 - Mais François, pour une raison simple, si tu me le permets,
00:38:20 c'est un constat quand même étonnant,
00:38:22 le match n'est pas terminé, tu dis que tu as bien échappé.
00:38:24 - On est entièrement d'accord.
00:38:26 - Et aujourd'hui, je te le dis, la Macronie
00:38:28 est effectivement en très grande difficulté.
00:38:30 - Mais c'est autre chose. - Ah ben non, c'est la même chose.
00:38:32 - C'est la même chose. - C'est dit. Merci, Benjamin Amart.
00:38:34 Vous n'avez presque pas été coupé.
00:38:36 Vous êtes presque heureux.
00:38:38 - Il est en train de se culer.
00:38:40 - Il a une bonne technique, savant qu'on le coupe, il gueule déjà.
00:38:42 - Ah ben c'est le syndicaliste.
00:38:44 - Il ne coupe pas les autres.
00:38:46 - Vous savez ce qu'on va faire, Benjamin ?
00:38:48 On va vous garder pour le quiz.
00:38:50 Allez, restez avec nous. Dans quelques instants...
00:38:52 - Il va gagner. - Non, il ne va pas gagner.
00:38:54 Le quiz de l'actu.
00:38:56 Dans un instant, tout de suite.
00:38:58 On est plein. - Philippe Bilger était avec nous.
00:39:00 François Puponi était avec nous.
00:39:02 Et bien sûr, René Chiche était avec nous.
00:39:04 Et on a gardé Benjamin Amart.
00:39:06 Et on a le Sicile Dominibus qui intègre Benjamin en plus dans le jeu.
00:39:08 - Ça va être calme.
00:39:10 - On ne va plus savoir qui choisit.
00:39:12 - Je vous mets un syndicaliste, une épine dans le nez.
00:39:14 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
00:39:16 Allez, tout de suite, le quiz de l'actu.
00:39:18 Les vraies voix sud-radio. Le quiz de l'actu.
00:39:20 Et Antoine est avec nous.
00:39:22 On va voir Antoine.
00:39:24 Antoine, malheureusement, on n'a pas eu le temps de vous faire parler tout à l'heure.
00:39:26 - Désolé.
00:39:28 - Vous avez besoin de plein de choses à nous dire.
00:39:30 - Ben oui, c'est ça le direct.
00:39:32 - C'est-à-dire que Benjamin, il était fort.
00:39:34 - Oui.
00:39:36 - Vous avez le choix entre Philippe Bilger, Benjamin Amart,
00:39:38 François Dupony
00:39:40 ou notre ami René Chiche.
00:39:42 - Je choisis de me confronter à Philippe Bilger
00:39:44 que j'aime beaucoup par ailleurs.
00:39:46 - Vous me choisissez comme adversaire ?
00:39:48 - Oui.
00:39:50 - Vous considérez que c'est celui que vous pouvez battre.
00:39:52 - Vous allez gagner avec ces trois votes.
00:39:54 - Ça m'inquiète.
00:39:56 - Mais vous êtes adorable.
00:39:58 - Allez, on démarre tout de suite.
00:40:00 Attention, c'est une question "Qui qu'a dit ?"
00:40:02 Qui qu'a dit
00:40:04 qu'il y aura un vote sur le texte ?
00:40:06 Il est prévu par nos constitutions.
00:40:08 C'est la motion de censure.
00:40:10 - Oui, François Dupony.
00:40:12 - Bravo, François Dupony.
00:40:14 - Et vous avez vu ça avec un flècle, un calme.
00:40:16 Deux points pour ça.
00:40:18 - Voix posée. Vous avez essayé la radio, François Dupony ?
00:40:20 - Je l'ai essayé.
00:40:22 - Question "Qui qu'a dit ?"
00:40:24 Je refuse depuis le début de rentrer
00:40:26 dans ce non-choix où nous devrions
00:40:28 être mélanchoniste ou l'eupéniste
00:40:30 ou macroniste.
00:40:32 - Aurélien Pradié.
00:40:34 - Bravo.
00:40:36 - Deux points, quatre points pour vous.
00:40:38 - Mais j'ai zéro.
00:40:40 - Mais c'est 4 à 0 pour Antoine.
00:40:42 - Attention.
00:40:44 - Une question "Qui qu'a dit ?"
00:40:46 - Merci de me rappeler le couteau dont l'appelait.
00:40:48 - J'appelle les parlementaires LR pour une partie
00:40:50 d'entre eux à reprendre leurs esprits
00:40:52 à ne pas renverser le gouvernement.
00:40:54 - C'est Roussioti.
00:40:56 - C'est Darmanin, effectivement.
00:40:58 - Bravo Antoine.
00:41:00 - Bravo Antoine.
00:41:02 - On dirait qu'on était pas loin.
00:41:04 - On continue.
00:41:06 - Encore un "Qui qu'a dit ?"
00:41:08 - C'est la fête de Philippe Hitzer.
00:41:10 - Il croyait que femme était favorable.
00:41:12 - Alors "Qui qu'a dit ?" à Emmanuel Macron.
00:41:14 Une défaite au vote
00:41:16 aura des conséquences considérables pour l'avenir
00:41:18 des réformes en général et pour l'image
00:41:20 internationale de la France.
00:41:22 - Le maire.
00:41:24 - Non.
00:41:26 - C'est vraiment quelqu'un d'assez proche du président.
00:41:28 - Un ministre.
00:41:30 - Oui.
00:41:32 - On l'appelle le caillou dans la chaussure.
00:41:34 - René Chiche qui prend le point
00:41:36 et donc qui le donne à Antoine.
00:41:38 Chiche, vous faites le poids.
00:41:40 - Vous n'avez pas besoin d'une route sur cours.
00:41:42 - Benjamin ne m'a pas interrompu.
00:41:44 - Attention.
00:41:46 - Mais Benjamin il n'interrompt pas.
00:41:48 - Je comprends très bien la raison Philippe.
00:41:50 - C'est une question "Qui qu'a dit ?" toujours.
00:41:52 Le seul bloc qui a tenu, c'est le nôtre.
00:41:54 Nous disons à Emmanuel Macron
00:41:56 "Chiche sur la dissolution".
00:41:58 - Magnifique.
00:42:00 - Et ça fait deux points pour Philippe Bilger.
00:42:02 C'est-à-dire que
00:42:04 - Il a dit juste avant.
00:42:06 - Soyez disciplinés.
00:42:08 Faites comme dans les cortèges
00:42:10 syndicalistes. Soyez disciplinés s'il vous plait.
00:42:12 - Tout à fait.
00:42:14 - Dans le cadre de la réforme
00:42:16 des retraites, qui qu'a dit ?
00:42:18 Nous avons vocation à continuer
00:42:20 à gouverner dans ce pays.
00:42:22 - Oui, François Puconis et Olivier Véran.
00:42:24 - Qu'est-ce que vous êtes bons.
00:42:26 - Il y en a certains qui ont un inventaire.
00:42:28 - Absolument.
00:42:30 - La dernière maintenant.
00:42:32 - La dernière. Question "Qui qu'a dit ?"
00:42:34 Qui qu'a dit "L'Elysée n'est pas
00:42:36 un parc pour abriter les caprices du Président" ?
00:42:38 - Euh...
00:42:40 - Jean-Luc Mélenchon.
00:42:42 - Non, je sais.
00:42:44 - Fano.
00:42:46 - Oh, Philippe.
00:42:48 - Philippe a trouvé Fano.
00:42:50 - On va lui laisser un moment de tranquillité.
00:42:52 - Ça lui arrive par exil.
00:42:54 - Bravo.
00:42:56 Bravo Antoine, vous avez gagné.
00:42:58 Bravo, bravo, bravo.
00:43:00 Et on a un autre gagnant au 0826
00:43:02 300 300, c'est Philippe qui est avec nous.
00:43:04 Il nous appelle du Gers. Bonsoir Philippe.
00:43:06 - Bonsoir. - Comment ça va Philippe ?
00:43:08 - Ça va très bien.
00:43:10 - C'est pour le foot qu'il a gagné. - Bien sûr qu'il a gagné le football.
00:43:12 - Je redis ce qu'il a gagné ?
00:43:14 Un lot de deux places pour aller au stade
00:43:16 de François Cotti, et non pas René bien sûr.
00:43:18 - Et non pas François Puponi.
00:43:20 - Voilà. - Bientôt peut-être.
00:43:22 - A Céa-Jaccio, AS Monaco.
00:43:24 Dimanche prochain à 13h.
00:43:26 Bien sûr, un match de Ligue 1. Vous y allez vous ?
00:43:28 Ou alors vous envoyer le cadeau
00:43:30 à un Corse ?
00:43:32 - Je vais envoyer le cadeau à mon fils qui est entraîneur
00:43:34 là-bas à Calvili-le-Rousse.
00:43:36 - Ah bon ? - Il parle bonjour.
00:43:38 Il s'appelle le SC Balagne.
00:43:40 - Eh oui, très belle équipe.
00:43:42 - Très bien. Bon, vous vous êtes supporters. - Avec le président Bikirai.
00:43:44 - Voilà.
00:43:46 - Incollable François Puponi.
00:43:48 - Bravo Philippe !
00:43:50 - Vous êtes plus à Céa ou à Gazellec pour Ajaccio ?
00:43:52 - Gazellec ça va mal en ce moment.
00:43:54 - Il y a les pour, Gazellec.
00:43:56 - Philippe, pas de préférence.
00:43:58 On y va. - On va pas faire une émission de football.
00:44:00 Philippe, bravo, merci. - Tout à l'heure.
00:44:02 - A 19h30.
00:44:04 - Je vous souhaite un bonjour en match
00:44:06 de football où je suis entraîneur.
00:44:08 - Eh bien on les embrasse.
00:44:10 - Et à 19h05, nous recevrons Bruno Hirlès,
00:44:12 un ancien joueur de Monaco et désormais entraîneur.
00:44:14 Voilà, on parlera foot.
00:44:16 - Et vous restez avec nous dans un instant, le coup de coeur
00:44:18 de notre ami Frédéric Brindel.
00:44:20 Ça fait du clic sur les réseaux sociaux.
00:44:22 Félix, Mathieu et puis le tour de table de l'actu
00:44:24 de nos Vrais Voix. Merci de votre fidélité. A tout de suite.
00:44:26 - Vrais Voix Sud Radio, 17h20,
00:44:28 Frédéric Brindel,
00:44:30 Cécile de Minibus.
00:44:32 - Les Vrais Voix sont avec nous et vous aussi.
00:44:34 Merci beaucoup de votre fidélité.
00:44:36 Merci de nous écouter sur Sud Radio.
00:44:38 Philippe Bilger est avec nous, René Chiche, bien sûr.
00:44:40 The famous rediction to the group
00:44:42 Interprand La Fontresse.
00:44:44 - Very good accent.
00:44:46 My tail is rich.
00:44:48 - C'est pourri. Vous avez bien raison.
00:44:50 François Puponi, ancien député et maire de Sarcelles,
00:44:52 bien entendu. Dans un instant,
00:44:54 la question du jour sur cette motion
00:44:56 de censure, ces retraites, pour vous, la position
00:44:58 des LR est-elle confuse, incompréhensible,
00:45:00 stratégique ou cohérente ?
00:45:02 Pour l'instant, vous nous répondez incompréhensible
00:45:04 à 56%
00:45:06 et confuse à 22%. On en parle
00:45:08 dans quelques instants. N'hésitez pas à
00:45:10 venir commenter cette actualité. Tout de suite,
00:45:12 le tour de table de l'actu des Vrais Voix.
00:45:14 - Les Vrais Voix Sud Radio. - Non, d'abord,
00:45:16 c'est le coup de cœur de notre ami.
00:45:18 C'est moi qui suis instable, finalement. - Votre ami,
00:45:20 vous allez vite en besoin. - Oui,
00:45:22 de notre camarade de jeu, Féroic Brindel.
00:45:24 - Il y a un petit lancement, vous voulez pas ?
00:45:26 - Oui, bien sûr. Et un Américain, c'est un coup de cœur.
00:45:28 Un Américain nommé Sidney Holmes.
00:45:30 - Je ne peux pas avoir
00:45:32 de haine, je dois juste aller de
00:45:34 l'avant, je n'ai jamais perdu
00:45:36 espoir. Ces mots sont
00:45:38 ceux d'un homme qui vient de passer
00:45:40 34 ans sous les barreaux
00:45:42 avant d'être innocenté.
00:45:44 J'aurais beau tout faire et de faire,
00:45:46 je serais seul sans ma mère.
00:45:48 Pour moi,
00:45:50 c'est ça la vraie misère.
00:45:52 Je lui dis que le temps
00:45:54 est assassin.
00:45:56 - Sidney Holmes, à 57 ans.
00:45:58 Il a été condamné en 1988
00:46:00 à 400 ans
00:46:02 de prison pour complicité de braquage.
00:46:04 Sa fille avait 7 mois.
00:46:06 Ses premiers mots ont été pour elle.
00:46:08 Il n'avait pas pu lui dire cela.
00:46:10 - Elle a 3 ans, je suis
00:46:12 fou d'elle.
00:46:14 Elle m'éclate complètement
00:46:16 la vie.
00:46:18 Me relève pour la
00:46:20 voilà la nuit.
00:46:22 - La jeune fille a grandi sans son
00:46:24 papa. - Moi,
00:46:26 je t'attendrai
00:46:28 toute la nuit.
00:46:30 T'entendrai
00:46:32 rentrer sans bruit.
00:46:34 Mais au matin,
00:46:36 c'est moi
00:46:38 qui rougirai
00:46:40 devant tes yeux
00:46:42 plus clairs que jamais.
00:46:44 - Agé de 35 ans,
00:46:46 sa fille, aujourd'hui,
00:46:48 est mariée. Son père n'en était pas.
00:46:50 - Dans le recueillement
00:46:52 d'une paisible église,
00:46:54 pour aller te donner
00:46:56 à l'homme de ton foi,
00:46:58 qui est
00:47:00 le père de ton fils.
00:47:02 Qui te
00:47:04 dévêtira du nom
00:47:06 qui est le nôtre.
00:47:08 Pour t'en donner un autre
00:47:10 que je ne connais pas.
00:47:12 - Sidney Holmes
00:47:14 n'était donc pas le bon coupable.
00:47:16 Il a tout raté.
00:47:18 Des photos l'ont prouvé, ce n'était pas lui.
00:47:20 La justice peut se tromper. D'ailleurs,
00:47:22 2011, le film "Omar m'a tué"
00:47:24 de Roche d'Isème. - La Cour
00:47:26 condamne Omar Raddad
00:47:28 à la peine de 18 ans de réclusion
00:47:30 criminelle.
00:47:32 - Il y a 100 ans, on condamnait
00:47:34 un jeune officier qui avait le tort d'être
00:47:36 juif. Aujourd'hui,
00:47:38 on condamne un jardinier
00:47:40 parce qu'il a le tort d'être maghrébin.
00:47:42 - Erreur judiciaire
00:47:44 encore à notre époque. Le déchirement
00:47:46 d'une famille, l'affaire d'Outreau,
00:47:48 avec ce film présumé coupable,
00:47:50 interprète Philippe Toretton. - Fabrice
00:47:52 Birgo, j'ai eu l'instruction.
00:47:54 - Qu'est-ce que ça veut dire tout ça ? Qu'est-ce que vous me reprochez exactement ?
00:47:56 - Vous et votre épouse êtes accusés de viol sur mineur
00:47:58 de moins de 15 ans. - Papa !
00:48:00 - T'inquiète pas, ils sont trompés.
00:48:02 - Papa !
00:48:04 - Sidney Holmes a été libéré
00:48:06 le 13 mars dernier,
00:48:08 après avoir fait appel à une unité
00:48:10 de révision des condamnations du procureur
00:48:12 de l'état de Floride. Dans ce document
00:48:14 sonore, écoutez les retrouvailles
00:48:16 avec ses proches.
00:48:18 - Oh my God !
00:48:20 Oh my God !
00:48:22 Oh my God !
00:48:24 Oh my God !
00:48:26 - La loi prévoit 50 000 dollars
00:48:28 d'indemnisation par année
00:48:30 passés injustement en prison.
00:48:32 Dans certains cas, ce principe n'est pas respecté
00:48:34 aux Etats-Unis. Sidney Holmes
00:48:36 demande juste à aller de l'avant.
00:48:38 - Dormez en paix,
00:48:40 monsieur le juge,
00:48:42 lorsque vous rentrez
00:48:44 du travail.
00:48:46 Après le boulot...
00:48:48 - Ça en dit long sur les erreurs judiciaires,
00:48:50 effectivement. - Oui, mais surtout
00:48:52 ça en dit long sur Frédéric Brindel.
00:48:54 Parce qu'il est très
00:48:56 intelligent, mais
00:48:58 moi je serais capable
00:49:00 de discuter, Omar Radha,
00:49:02 comme vous y allez.
00:49:04 Je sens bien
00:49:06 le journaliste qui préfère
00:49:08 un mensonge
00:49:10 discutable à une vérité
00:49:12 évidente. - Je savais que ça
00:49:14 vous inspirerait, cher maître !
00:49:16 - Non mais sinon c'est très
00:49:18 dommage que vous n'ayez pas pu
00:49:20 nous parler davantage des faits
00:49:22 eux-mêmes sur cet homme.
00:49:24 - Ecoutez, c'est simple,
00:49:26 il conduit une voiture,
00:49:28 qui est exactement la même que
00:49:30 celle qui sert à des cambrioleurs
00:49:32 qui vont faire un braquage.
00:49:34 Et on dit "bah c'est lui". Et il y a des photos
00:49:36 pourtant qui existent et il n'y a pas de vérification.
00:49:38 Et en fait, quand il a fait appel
00:49:40 à cette unité, ils ont bien
00:49:42 analysé les photos, ce n'était pas
00:49:44 exactement la même voiture et ce n'était pas
00:49:46 exactement lui. Et il était parti
00:49:48 pour prendre 400 ans.
00:49:50 - C'est du n'importe quoi.
00:49:52 - Merci beaucoup Frédéric Brindel.
00:49:54 Tout de suite le top click avec
00:49:56 Félix Mathieu.
00:49:58 - Les vraies voix Sud Radio, ça fait du clic sur
00:50:00 les réseaux sociaux. - Avec une photo qui a fait
00:50:02 beaucoup parler sur les réseaux sociaux, on peut y voir
00:50:04 des militaires en train de ramasser des sacs poubelles.
00:50:06 - Et oui, imaginez la stupéfaction alors que le gouvernement
00:50:08 annonce réquisitionner des éboueurs grévistes.
00:50:10 Aurait-il fait appel à des militaires pour vider
00:50:12 l'état d'ordure qui s'amoncelle comme
00:50:14 ici à Paris ? Et Twitter de s'emballer
00:50:16 le service militaire pour ramasser
00:50:18 des poubelles des militaires
00:50:20 réquisitionnés pour remplacer les éboueurs
00:50:22 dans le quartier latin de la capitale ?
00:50:24 C'est effectivement ce que la photographie
00:50:26 semblait montrer.
00:50:28 La gendarmerie a fait cette
00:50:30 mise au point sur les réseaux sociaux, mise au point que je vous lis.
00:50:32 Il s'agit simplement de gardes
00:50:34 républicains entreillis qui reconditionnent
00:50:36 les déchets pour des raisons de salubrité et surtout
00:50:38 de sécurité aux abords
00:50:40 de leurs casernes de gendarmerie.
00:50:42 Fin de l'histoire. Voilà, donc Frédéric et
00:50:44 Cécile, si vous êtes amenés à sortir vos poubelles devant
00:50:46 chez vous par exemple, attention à ne pas
00:50:48 vous faire photographier pour pas qu'on dise que
00:50:50 l'état a réquisitionné des animateurs
00:50:52 radios pour casser la grève des éboueurs.
00:50:54 Sortez les, sortez les, sortez les
00:50:56 sortez les, sortez les poubelles
00:50:58 sortez les ordres télévisuels
00:51:00 sortez les, sortez les
00:51:02 Petite réaction dessus, rapide ?
00:51:04 Non mais je pense que si effectivement on ne peut pas
00:51:06 réquisitionner les employés communaux de la ville de Paris
00:51:08 l'état n'aura pas d'autre solution que de réquisitionner l'armée.
00:51:11 Ça s'est déjà fait dans le passé.
00:51:13 Absolument. Pour des raisons de santé et de salubrité.
00:51:15 Le choix du 49.3 a provoqué
00:51:17 des manifestations spontanées un peu partout en France
00:51:19 avec quelques débordements par endroits,
00:51:21 Félix.
00:51:22 Retour d'une polémique sur
00:51:24 des mannequins malmenés, des mannequins
00:51:26 à l'effigie d'Emmanuel Macron, Elisabeth Borne,
00:51:28 Olivier Dussopt, Olivier Véran.
00:51:30 Sur cette vidéo tournée à Dijon, place de la
00:51:32 République par le journal Le Bien Public,
00:51:34 ces effigies du président, de la première ministre,
00:51:36 du ministre du Travail et du porte-parole
00:51:38 du gouvernement sont alignées quand
00:51:40 soudain l'un des manifestants les enflamme
00:51:42 sous les cris de joie de la foule.
00:51:45 Des images qui en rappellent une autre.
00:51:47 Le mannequin à l'effigie d'Elisabeth Borne
00:51:49 pendu à Marseille il y a quelques semaines
00:51:51 et la controverse qui s'en était suivie.
00:51:53 "Infâme, indigne, dangereux"
00:51:55 commente le député macroniste
00:51:57 Pierre-Alexandre Anglade. D'autres au contraire
00:51:59 s'en amusent ou relativisent avec ce retour
00:52:01 du débat "violence symbolique versus
00:52:03 violence réelle". Il y a même un dénommé
00:52:05 Michel Belleville, figurez-vous, qui justifie
00:52:07 ironiquement "brûler des mannequins".
00:52:09 C'est une coutume locale initiée par
00:52:11 l'église catholique intégriste Dijon-Est-Présente
00:52:13 il y a 72 ans.
00:52:15 Rien de bien méchant.
00:52:17 Michel qui poste une archive du même journal
00:52:19 "Le Bien Public" sur ce fait divers
00:52:21 qui avait déclenché une polémique mondiale
00:52:23 à l'époque. Le 23 décembre 1951
00:52:25 un mannequin du Père Noël
00:52:27 avait été pendu sur le parvis de la cathédrale
00:52:29 de Dijon puis brûlé.
00:52:31 Un religieux séparoissien reprochait
00:52:33 ses origines païennes au Père Noël
00:52:35 lui reprochant à l'époque
00:52:37 de déchristianiser cette fête.
00:52:39 - On n'a pas beaucoup de temps mais je sais que ça vous choque.
00:52:41 - C'est ce dont je parlais tout à l'heure avec Benjamin Amart.
00:52:43 C'est déjà ça dont je parlais.
00:52:45 Et c'est que c'était en fait avec, non pas à la corne
00:52:47 mais enfin sous le regard de militants syndicaux
00:52:49 avec des blousons CGT, CFDT.
00:52:51 Je ne demandais pas qu'ils réjouent
00:52:53 la situation mais ils étaient là
00:52:55 ils n'ont rien fait. Donc moi j'ai trouvé ça extrêmement choquant.
00:52:57 - Voilà, très bien.
00:52:59 Choqué aussi Philippe Bilger et François Puponnet.
00:53:01 - Non, c'est lamentable
00:53:03 de brûler ces effigies
00:53:05 mais on ne peut pas demander
00:53:07 je veux dire, ça aurait été
00:53:09 un délit grave.
00:53:11 J'aurais trouvé scandaleux.
00:53:13 - Je crois que vous n'avez pas vu l'image.
00:53:15 - L'image est choquante.
00:53:17 Ces corps allongés.
00:53:19 - C'est dérangeant.
00:53:21 - Vous restez avec nous dans un instant.
00:53:23 Le tour de table de l'actu des vrais voix.
00:53:25 Philippe Bilger, René Chiche et François Puponnet vont arriver
00:53:27 avec leur actu du jour. Merci de votre fidélité.
00:53:29 On revient dans un instant. - A tout de suite.
00:53:31 - On vous souhaite la bienvenue
00:53:33 si vous venez de nous rejoindre.
00:53:35 C'est un peu le café du commerce mais on dit des vrais trucs quand même.
00:53:37 - C'est sympa le café aussi du commerce.
00:53:39 - Moi j'adore, c'est ma passion.
00:53:41 Je vous le dis tout de suite.
00:53:43 C'est ce qu'on appelle le lien social.
00:53:45 Vous savez ? - Aussi.
00:53:47 - C'est ça qui est intéressant.
00:53:49 Derrière le bar, Philippe Bilger,
00:53:51 un client René Chiche, un autre client François Puponnet.
00:53:53 Vous prendrez ce que vous voudrez.
00:53:55 En attendant, le tour de table de l'actu des vrais voix, c'est maintenant.
00:53:57 - Mais maniez-vous le tronc, on va bientôt se mettre à table.
00:53:59 - Ça sent l'artiste à cette table.
00:54:01 - Je suis épuisé, moi.
00:54:03 C'est horriblement fatiguant d'être intelligent.
00:54:05 - Le tour de table de l'actualité.
00:54:07 - Et l'actu de notre ami Philippe Bilger,
00:54:09 c'est Éric Ciotti,
00:54:11 que vous n'estimez pas être à la hauteur.
00:54:13 - Alors, Cécile,
00:54:15 je vais aller extrêmement vite
00:54:17 puisque le sujet qui va venir,
00:54:19 on va parler d'Éric Ciotti
00:54:21 et de beaucoup d'autres choses.
00:54:23 Donc je résume.
00:54:25 Pour moi, ça n'est pas le chef qu'il aurait fallu au Républicain.
00:54:27 - Ah, comme ça.
00:54:29 - Je ne parle pas d'Olivier Marlex,
00:54:31 qui est le président du groupe parlementaire,
00:54:33 que j'estime, mais Éric Ciotti, non.
00:54:35 Ce n'est pas possible.
00:54:37 - On en parlera dans quelques instants.
00:54:39 - René Chiche, vous voulez revenir
00:54:41 sur le silence et l'absence de Laurent Wauquiez ?
00:54:43 - Oui, alors c'est un petit peu dans le même sujet.
00:54:45 Moi, c'est vrai que je trouve
00:54:47 le silence de Laurent Wauquiez absolument
00:54:49 incroyable.
00:54:51 C'est quelqu'un qui aspire à devenir candidat
00:54:53 à la présidentielle de 2027,
00:54:55 qui s'y prépare, paraît-il,
00:54:57 et ce silence de cet homme politique
00:54:59 devant quand même une réforme aussi importante
00:55:01 que celle qu'on vit actuellement,
00:55:03 est absolument incroyable pour moi.
00:55:05 C'est peut-être stratégique, mais en même temps,
00:55:07 ça montre quand même la personnalité
00:55:09 de Laurent Wauquiez, qui est quand même un personnage
00:55:11 d'après ce que j'ai cru comprendre
00:55:13 dans son entourage,
00:55:15 qui n'est pas amical d'ailleurs,
00:55:17 qui n'est pas très courageux.
00:55:19 Je ne sais pas si vous vous souvenez, lorsqu'il a été président du parti,
00:55:21 il a déjà refusé d'être
00:55:23 candidat aux européennes.
00:55:25 Ensuite, il a refusé d'être candidat à la primaire.
00:55:27 Et ensuite, il a aussi refusé
00:55:29 d'être candidat à la présidence du parti.
00:55:31 Donc c'est quelqu'un qui veut un petit peu aller
00:55:33 entre les gouttes, qui joue une stratégie,
00:55:35 qui, j'ai l'impression, se voit en même temps
00:55:37 un petit peu comme le sauveur de la droite.
00:55:39 Il se voit un peu comme le Macron de la droite.
00:55:41 - Un peu la François Barra. - Mais en même temps, il ne s'abîme pas
00:55:43 en restant en retraite.
00:55:45 - Il ne s'abîme pas, mais pour l'instant, il n'existe pas non plus
00:55:47 politiquement. Mais c'est peut-être une stratégie.
00:55:49 Mais moi, je trouve ce silence incroyable.
00:55:51 Il est juste sorti un petit peu de sa
00:55:53 tanière, là, lors des vœux à la presse,
00:55:55 en disant que la réforme
00:55:57 n'était pas vraiment celle qu'il aurait votée.
00:55:59 En même temps, il est favorable, en fait,
00:56:01 à cette réforme, mais il ne veut pas
00:56:03 endosser l'impopularité de cette réforme.
00:56:05 Il ne veut pas se mouiller.
00:56:07 Alors qu'il est considéré comme le candidat, encore une fois,
00:56:09 quasi "officiel", à mon avis,
00:56:11 il ne le sera pas, parce qu'il aura une grosse concurrence à droite.
00:56:13 Parce que, chez l'LR, entre
00:56:15 Retailleau, Bertrand,
00:56:17 Lysnard, éventuellement, Rachida Dati,
00:56:19 je ne suis pas sûr qu'eux,
00:56:21 et je ne pense pas que ce silence va finalement
00:56:23 lui servir. - Lui servir.
00:56:25 - Ce vendredi, le président du groupe Les Républicains,
00:56:27 Olivier Marlex, demande officiellement
00:56:29 à Laurent Wauquiez d'être un peu plus présent
00:56:31 dans les débats nationaux qui intéressent les Français.
00:56:33 Fin de citation. - On en parlera
00:56:35 tout à l'heure. François Puponi
00:56:37 voulait revenir sur
00:56:39 Elisabeth Borne en disant "Où est passé l'honneur
00:56:41 de la politique ?" - Moi, ce que je considère,
00:56:43 c'est que là, on est dans une crise politique majeure.
00:56:45 Et on ne peut pas faire comme si rien ne s'était passé.
00:56:47 Et donc,
00:56:49 il faut qu'il y ait un événement politique.
00:56:51 Il faut qu'il se passe quelque chose. Parce que les Français
00:56:53 ne comprendraient pas. Et Elisabeth Borne,
00:56:55 avec tout le mérite qui est le sien, elle a essayé
00:56:57 de faire le maximum, mais elle a échoué.
00:56:59 Son rôle, c'était d'obtenir une majorité
00:57:01 à la Somme Nationale pour voter ce texte.
00:57:03 Elle ne l'a pas obtenue. Donc, elle n'a pas pu
00:57:05 convaincre une large majorité des députés
00:57:07 de droite, de DLR, pour voter.
00:57:09 Donc, il faut qu'il en tire les conséquences.
00:57:11 Parce que si on est dans un système où à chaque fois
00:57:13 qu'il y a un échec politique, il ne se passe
00:57:15 rien, on continue... Et c'est incroyable la déclaration
00:57:17 d'Olivier Véran, du style
00:57:19 "On peut continuer à gouverner", comme si rien n'était.
00:57:21 Non, ce qu'ont vécu... Ce déni...
00:57:23 Ce déni, ce qu'ont vécu les députés
00:57:25 hier, c'était apocalyptique.
00:57:27 Donc, ce sont des moments
00:57:29 forts de nos institutions. Et il faut
00:57:31 en tirer les conséquences. Alors après, elle devrait
00:57:33 présenter sa démission
00:57:35 au président de la République, qui peut ou ne pas l'accepter.
00:57:37 Il peut décider de la garder.
00:57:39 Mais au moins, elle dit "Voilà, j'ai échoué,
00:57:41 M. le Président, j'ai échoué, je vous remets ma démission."
00:57:43 Ou sinon, elle va attendre...
00:57:45 Peut-être lundi, déjà, la motion de censure.
00:57:47 Oui, mais quel intérêt d'attendre, et de sauver à quoi ?
00:57:49 10, 15, 20 voix ?
00:57:51 Alors justement, si ça passe largement, ou si c'est sauvé à 10, 15 voix...
00:57:53 Non, mais ça passera jamais largement.
00:57:55 Elle sait très bien... Non, mais...
00:57:57 Elle sait très bien que, globalement, la majorité...
00:57:59 Alors après, il faut que tous les députés soient là, etc.
00:58:01 Mais elle a fédéré contre elle une grande partie
00:58:03 des oppositions. Sauf les républicains.
00:58:05 Voilà, donc, dans quelle
00:58:07 situation sera-t-elle pour gouverner demain ?
00:58:09 Voilà, donc, si le président de la République veut
00:58:11 tourner la page politique des retraites,
00:58:13 il faut aussi qu'il change de gouvernement.
00:58:15 Oui, mais très bien, démission
00:58:17 d'Elisabeth Borne. Mais qui ?
00:58:19 Ah ben, frère, la liste est longue.
00:58:21 Ah ben, on trouverait...
00:58:23 Il y a plein de gens qui ne voulaient pas y aller, quand même.
00:58:25 Il y a la plaque qui téléphone.
00:58:27 Oui, bien sûr.
00:58:29 Qui pourrait ?
00:58:31 Je pense que... Ben, il y a déjà
00:58:33 le maire et Darmanin.
00:58:35 Ça dépend du président.
00:58:37 Mais je voudrais dire...
00:58:39 Je trouve François un peu sévère.
00:58:41 Parce qu'au fond,
00:58:43 lui, demander de restaurer
00:58:45 l'honneur de la politique, parce qu'elle l'aurait
00:58:47 perdue. Moi, je trouve qu'elle ne l'a pas perdue.
00:58:49 Puisqu'on sait que depuis des semaines,
00:58:51 elle se bat pour un vote.
00:58:53 Et que le... Et donc,
00:58:55 elle a échoué.
00:58:57 Oui, d'accord. C'est elle qui va l'éliser, dire au président
00:58:59 "J'ai échoué sur ce secteur de la droite".
00:59:01 Mais que de faire peser
00:59:03 la responsabilité sur elle,
00:59:05 c'est d'une certaine manière
00:59:07 exonérer le seul responsable.
00:59:09 Non, mais sauf que, pour protéger le président de la République,
00:59:11 c'est elle. Elle dit elle-même que c'est infusible.
00:59:13 Mais est-ce qu'il n'y a pas eu une erreur
00:59:15 dès le départ d'Emmanuel Macron, une erreur de casting,
00:59:17 en nommant Elisabeth Borde ?
00:59:19 Moi, personnellement, avec tout le respect que j'ai pour elle,
00:59:21 je n'ai jamais trouvé
00:59:23 qu'elle avait l'avis pour être
00:59:25 Premier ministre.
00:59:27 En politique, il n'y a que le résultat qui compte.
00:59:29 Ah, là, je suis d'accord avec vous.
00:59:31 Mais comme le résultat n'est pas là,
00:59:33 il y a une question qui se pose aux auditeurs de Sud Radio,
00:59:35 et d'ailleurs, vous continuez d'appeler au 0826 300 300,
00:59:37 en cas de vote
00:59:39 de la motion de censure,
00:59:41 que le nouveau gouvernement, qui du coup est forcément
00:59:43 à déterminer,
00:59:45 serait issu de... - Ah non !
00:59:47 - Quel ? - Alors, juridiquement...
00:59:49 - Allez-y, François Pépinard. - Le président de la République peut, dès le lendemain,
00:59:51 nommer un nouveau Premier ministre.
00:59:53 Mais ce qu'a dit le président de la République,
00:59:55 c'est en cas de motion de censure, je dissous.
00:59:57 - Oui, voilà.
00:59:59 - Parce que je redonne la parole au peuple.
01:00:01 - Donc on dissout l'Assemblée, on repart vers des élections.
01:00:03 - On repart vers les élections, et ensuite, en fonction
01:00:05 d'une majorité qui sort ou pas d'Assemblée,
01:00:07 le président de la République demande au Premier ministre
01:00:09 du camp qui a virtuellement gagné...
01:00:11 - On peut avoir une cohabitation.
01:00:13 - À la grande époque.
01:00:15 - Je reviens sur ce que vous disiez tout à l'heure sur Elisabeth Borne,
01:00:17 ce qu'on a vu d'elle hier
01:00:19 sur TF1. Pardon
01:00:21 pour ma vulgarité, mais est-ce que c'est pas
01:00:23 du foutage de gueule ? Franchement.
01:00:25 - Non, non, mais... - Elisabeth Borne...
01:00:27 - Non, mais elle est comme... Enfin, Elisabeth Borne...
01:00:29 - Non, mais c'est... - Elisabeth Borne n'est pas une femme...
01:00:31 Elisabeth Borne n'est pas une femme politique. - Absolument.
01:00:33 - C'est un grand chef d'entreprise publique,
01:00:35 qui a respondu, qui a été ministre, technique...
01:00:37 - C'est une grande technocrate. - C'est une grande technocrate,
01:00:39 c'est un grand serviteur de l'État.
01:00:41 Elle croit en son pays, elle a fait les choses, je crois,
01:00:43 avec conviction, avec
01:00:45 enthousiasme, mais elle n'a pas réussi.
01:00:47 Et les deux-trois interventions
01:00:49 qu'elle a eues pendant la réforme des retraites
01:00:51 n'étaient pas bonnes, parce qu'elle ne sait pas...
01:00:53 C'est pas son truc de faire... Bon.
01:00:55 Donc je pense que le Président de la République aurait intérêt maintenant à nommer
01:00:57 un gouvernement politique.
01:00:59 Être à l'écoute des gens, ne pas être
01:01:01 uniquement qu'avec des technocrates, avec des techniciens,
01:01:03 avec des gens qui font un peu de politique.
01:01:05 - Oui mais alors François, quand vous dites éventuellement
01:01:07 Bruno Le Maire Premier Ministre, vous avez dit aussi
01:01:09 qu'il fallait tourner la page.
01:01:11 Est-ce que Bruno Le Maire, c'est vraiment
01:01:13 le symbole de tourner la page ?
01:01:15 Pour moi, c'est la continuité.
01:01:17 Même si c'est un homme politique, bien sûr.
01:01:19 - C'est un homme politique compétent. Après, c'est le gouvernement
01:01:21 qui sera... Allez,
01:01:23 sincèrement,
01:01:25 demandez à des Français d'écrire,
01:01:27 on enlève les
01:01:29 têtes de liste qu'on connaît tous, le nom de
01:01:31 dix ministres.
01:01:33 - C'est pas... - C'est pas...
01:01:35 - On voit bien que ce gouvernement, malheureusement, n'a pas imprimé.
01:01:37 Il y a des gens que personne ne connaît.
01:01:39 Donc, il y a besoin que les Français s'identifient
01:01:41 à des gens, les connaissent un peu,
01:01:43 et reprennent espoir dans une vision
01:01:45 donnée par le président de la République, avec des gens qui
01:01:47 incarnent cette vision. S'il n'y a pas d'incarnation
01:01:49 de la vision politique, il y a un moment
01:01:51 où tout va sur le président.
01:01:53 - Vous restez avec nous dans quelques instants, on va revenir...
01:01:55 Non, on va jouer, mais juste
01:01:57 on va revenir sur cette stratégie.
01:01:59 Est-ce qu'il y a une stratégie chez les LR ?
01:02:01 Est-ce que vous pensez qu'ils sont un petit peu
01:02:03 perdus ? C'est la question
01:02:05 que l'on vous pose. Est-ce que vous pensez
01:02:07 que c'est confusant, incompréhensible, stratégique,
01:02:09 cohérent ? Pour l'instant,
01:02:11 vous dites incompréhensible et
01:02:13 confusant, mais juste avant ça, on va vous offrir
01:02:15 un autre cadeau, parce qu'on est sympa.
01:02:17 - Eh oui, on joue ! - Bien sûr, on joue.
01:02:19 - Donc, vous vous souvenez, direction la Corse
01:02:21 ce week-end, avec le fameux match
01:02:23 ACA-Jaxio à Es Monaco.
01:02:25 C'est dimanche à 13h. Cette fois-ci,
01:02:27 tenez-vous bien, un lot de deux places.
01:02:29 VIP, very important person.
01:02:31 - Like us.
01:02:33 - Yes, yes. 0 826
01:02:35 300 300. 0 826
01:02:37 300 300. - On est VIP en quoi ?
01:02:39 - Alors, on va à la
01:02:41 buvette officielle.
01:02:43 C'est pas la petite buvette avec les frites.
01:02:45 - Dans les loges. - Dans les loges !
01:02:47 - Avec les petits fous.
01:02:49 - Attention ! - Et alors,
01:02:51 bien sûr, ça se passe en Corse, mais si,
01:02:53 comme l'auditeur précédent,
01:02:55 vous avez quelqu'un qui est en Corse et vous
01:02:57 pouvez lui envoyer les places,
01:02:59 y'a pas de soucis, c'est des tickets électroniques.
01:03:01 0 826 300 300.
01:03:03 - A tout de suite.
01:03:05 - Les vraies voix Sud Radio,
01:03:07 17h20, Frédéric Brindel,
01:03:09 Cécile de Minibus.
01:03:11 - Si vous avez raté le début,
01:03:13 c'est dommage, parce qu'il s'est passé plein de choses.
01:03:15 Avec nos amis,
01:03:17 nos vraies voix du jour, avec
01:03:19 Philippe Bilger, René Chich et François Puponi.
01:03:21 Je devrais dire René Chich, jeu famous,
01:03:23 grand directeur
01:03:25 de la rédaction du groupe Entrepreneur.
01:03:27 - J'ai dit trois fois.
01:03:29 - J'aime bien dire ici.
01:03:31 - The biggest, the famous.
01:03:33 - C'est une référence dans le domaine.
01:03:35 - C'est un peu le grand Manu Tour.
01:03:37 - François Puponi aussi, bien sûr.
01:03:39 - François Puponi, c'est une sommité.
01:03:41 J'en parle même pas de Philippe Bilger.
01:03:43 - C'est une icône.
01:03:45 - Là, j'ai envie de vous dire qu'on a la crème
01:03:47 de la crème. Nous, on n'est rien,
01:03:49 Frédéric. Nous, on est là que pour les arrières.
01:03:51 - Je confirme.
01:03:53 - Bonne écoute. Bonjour.
01:03:55 Allez, tout de suite, le coup de projecteur des vraies voix.
01:03:57 - Les vraies voix Sud Radio.
01:03:59 Le coup de projecteur des vraies voix.
01:04:01 - Sur le fondement de l'article
01:04:03 49, alinéa 3
01:04:05 de la Constitution.
01:04:07 - Ce 49-3, c'est l'échec
01:04:09 de plusieurs années de politique.
01:04:11 - Je le dis à Emmanuel Macron, à Elisabeth Borne,
01:04:13 vous avez commis une faute
01:04:15 démocratique gigantesque.
01:04:17 Elle laissera des traces.
01:04:19 - Soyons clairs, nous ne nous associerons pas
01:04:21 à la France insoumise et au RN
01:04:23 et ne voterons pas ces motions de censure.
01:04:25 - Nous ne rajouterons jamais
01:04:27 du chaos au chaos en participant
01:04:29 de quelque façon que ce soit
01:04:31 à l'adoption d'une motion de censure
01:04:33 contre la réforme des retraites.
01:04:35 - Mais aujourd'hui, l'attitude
01:04:37 de ce gouvernement. Tout cela participe
01:04:39 à l'agitation du pays. Tout est envisageable
01:04:41 à une condition, rassembler le pays.
01:04:43 - Et pour vous, la position des LR est confuse,
01:04:47 incompréhensible, stratégique ou cohérente ?
01:04:49 - Vous dites incompréhensible,
01:04:51 en majorité.
01:04:53 Et même si certains élus LR veulent
01:04:55 se faire entendre une autre musique,
01:04:57 la ligne officielle des Républicains
01:04:59 est en dehors des motions de censure.
01:05:01 Ni vote, ni dépôt, Frédéric.
01:05:03 - Qui, aujourd'hui, aime les LR dans la classe politique ?
01:05:05 Pas les partis d'opposition
01:05:07 qui aimeraient qu'ils les suivent pour la motion de censure.
01:05:09 Non, ils ne les aiment pas.
01:05:11 Pas les gens du pouvoir, puisqu'ils auraient aimé
01:05:13 qu'ils votent avec eux la loi sur les retraites.
01:05:15 Peut-être même que les gens des LR
01:05:17 ne s'aiment pas eux-mêmes.
01:05:19 Certains disent "je vais voter", d'autres
01:05:21 "je ne vais pas voter", et à force de dire ça,
01:05:23 ils s'énervent, c'est très tendu.
01:05:25 Mais alors, quel est leur positionnement ?
01:05:27 - On va en parler avec notre invitée, Annie Gennevard est avec nous.
01:05:29 Secrétaire générale des Républicains,
01:05:31 Annie Gennevard, bonsoir, merci d'être
01:05:33 avec nous en direction Sud-Ordio.
01:05:35 - Bonsoir. - Juste avant de revenir vers vous,
01:05:37 Annie, un petit tour de table, justement,
01:05:39 sur la position des LR
01:05:41 aujourd'hui. Est-ce qu'on y comprend
01:05:43 quelque chose, finalement ? - Alors, si on a un qui les aime,
01:05:45 y'a moi. - Bah oui !
01:05:47 - Mais je les aime de plus en plus
01:05:49 tristement. - Oui. - Parce que je trouve,
01:05:51 et je ne veux pas offenser
01:05:53 madame la secrétaire générale, que j'apprécie
01:05:55 particulièrement, je trouve
01:05:57 qu'il manque de courage.
01:05:59 Il se réfugie sous la table démocratique.
01:06:01 Alors, on a deux,
01:06:03 trois arguments, je vais essayer d'aller
01:06:05 très vite, là, Cécile, et je passe
01:06:07 mon temps de parole après. - Vous avez le temps.
01:06:09 - D'abord,
01:06:11 on ne peut pas, comme le fait Eric Ciotti,
01:06:13 de manière précipitée,
01:06:15 donner un avis
01:06:17 qui indique jamais
01:06:19 les républicains
01:06:21 ne voteront ou même
01:06:23 ne signeront la motion
01:06:25 de censure. Deuxième point,
01:06:27 il y a un argument qui me paraît
01:06:29 discutable. On raisonne
01:06:31 comme si en réalité le seul souci
01:06:33 était le problème des retraites.
01:06:35 Comme si en réalité,
01:06:37 pour l'essentiel,
01:06:39 nous n'avions pas un pouvoir et un
01:06:41 gouvernement qui, depuis le début,
01:06:43 sont très médiocres
01:06:45 dans leur pratique et dans leurs
01:06:47 actions. Autrement dit,
01:06:49 la motion de censure
01:06:51 aurait le droit de signifier
01:06:53 une condamnation bien
01:06:55 au-delà des retraites.
01:06:57 Et des retraites, troisième
01:06:59 élément, les retraites, on
01:07:01 continue à dire aux républicains
01:07:03 qu'ils sont pour, donc qu'il serait
01:07:05 incohérent de
01:07:07 proposer une motion de censure.
01:07:09 Mais d'abord, on a le droit de changer
01:07:11 d'avis. Et deuxièmement,
01:07:13 la situation
01:07:15 elle-même n'est plus la même.
01:07:17 Les retraites telles qu'elles sont
01:07:19 présentées par Emmanuel Macron
01:07:21 n'ont plus rien à voir avec
01:07:23 celles que souhaitaient les républicains.
01:07:25 Et là, il me semble
01:07:27 que c'est moins un souci de cohérence
01:07:29 qu'une...
01:07:31 l'apport d'une roue
01:07:33 de secours à un macronisme
01:07:35 qui en a plus que
01:07:37 jamais besoin. En gros, je
01:07:39 dirais, ils avaient l'opportunité,
01:07:41 les républicains,
01:07:43 et peut-être vont-ils la saisir,
01:07:45 après tout, de
01:07:47 montrer qu'ils ne sont pas
01:07:49 en permanence les auxiliaires
01:07:51 d'un macronisme
01:07:53 à bout de souffle, mais peut-être
01:07:55 qu'ils confirment l'identité
01:07:57 véridique des républicains
01:07:59 qui n'ont rien à voir
01:08:01 avec le macronisme, par le nom
01:08:03 d'avoir été... - C'est peut-être René Gué.
01:08:05 - René, René, René ?
01:08:07 - Non, moi, je trouve que la situation est totalement
01:08:09 incompréhensible. On a d'un côté
01:08:11 les sénateurs LR qui votent
01:08:13 cette réforme, et de l'autre côté, des députés
01:08:15 avec quelques frondeurs
01:08:17 LR, on ne sait plus qui vote quoi.
01:08:19 Pour moi, la situation montre quelque chose.
01:08:21 C'est que, en fait, ce parti manque
01:08:23 cruellement d'un véritable chef.
01:08:25 Éric Ciotti a complètement failli.
01:08:27 Et de même, d'ailleurs,
01:08:29 qu'Olivier Marlex, le président du groupe,
01:08:31 puisqu'il n'a pas non plus réussi à maîtriser ses députés
01:08:33 dans un sens ou un autre. - Ne nous fâchez pas,
01:08:35 Annie Gennevard. - Non, non, non, non !
01:08:37 - Et on a, on a, on a, on a...
01:08:39 - Je lui le tourne rapidement. - C'est une de mes questions que je lui poserai.
01:08:41 - Après, allez-y.
01:08:43 - Effectivement, pour moi, cette situation est totalement
01:08:45 ubuesque. On a un parti qui est carrément
01:08:47 divisé en deux. Donc, pour moi,
01:08:49 cette situation des Républicains est absolument...
01:08:51 - François Pupolli. - Moi, je vous trouve, alors,
01:08:53 pour le coup, très dur. Parce que je pense que la position des Républicains
01:08:55 a été tout à fait cohérente.
01:08:57 Ils sont pour une réforme des retraites.
01:08:59 Ils l'ont toujours dit.
01:09:01 Ils ont beaucoup œuvré
01:09:03 en discutant avec le gouvernement pour
01:09:05 infléchir la réforme proposée
01:09:07 par Élisabeth Borne
01:09:09 et pour faire en sorte que leur marqueur
01:09:11 soit dans le texte.
01:09:13 Le Sénat a voté.
01:09:15 L'Assemblée aurait peut-être voté.
01:09:17 Le groupe républicain aurait majoritairement
01:09:19 voté. - A priori, non. - Ah, si, non.
01:09:21 Le groupe républicain aurait majoritairement
01:09:23 voté. Que des... Alors,
01:09:25 donc, et bien entendu, puisqu'ils sont
01:09:27 pour la réforme, ils ne peuvent pas
01:09:29 voter la motion de censure qui ferait tomber
01:09:31 le texte. Qu'ils ont eux-mêmes voté
01:09:33 au Sénat. Ce qui serait surréaliste, alors, pour le coup,
01:09:35 c'est qu'on vote pour un texte au Sénat
01:09:37 et qu'ensuite, on vote pour une motion de censure
01:09:39 qui fait tomber le texte. Bon. Donc, je pense qu'ils sont
01:09:41 cohérents. Après, la difficulté des Républicains
01:09:43 et d'Éric Chottier en particulier,
01:09:45 c'est qu'il y a au sein des Républicains des frondeurs.
01:09:47 - Oui, c'est ça. - Qui sont prêts, eux, à voter
01:09:49 pour la réforme, à voter le texte. Et ça,
01:09:51 malheureusement, pour avoir connu ça au Parti socialiste,
01:09:53 quand vous avez des frondeurs qui sont
01:09:55 à l'intérieur, c'est souvent
01:09:57 pas bon signe pour le Parti. Mais ça, c'est
01:09:59 tout le rôle d'Éric Chottier en particulier, d'essayer
01:10:01 de faire en sorte, et d'Olivier Marley, qui s'est rassemblé,
01:10:03 que les frondeurs ne prennent pas trop
01:10:05 l'importance. - Annie Gennevard est là.
01:10:07 Annie Gennevard est là. - Bonsoir, Annie Gennevard.
01:10:09 Je suis là, je vous ai
01:10:11 écouté avec beaucoup d'attention.
01:10:13 Voilà, alors...
01:10:15 - Les LR jouent gros sur cette histoire, quand même.
01:10:17 Reconnaissez-le, hein. - Mais
01:10:19 les LR jouent gros depuis la
01:10:21 dernière élection présidentielle,
01:10:23 en réalité. Parce que
01:10:25 si nous sommes en difficulté, c'est
01:10:27 aussi parce que nous avons connu des échecs
01:10:29 sévères. Il est
01:10:31 clair que la cohésion, elle est plus facile à faire
01:10:33 au moment des victoires que
01:10:35 au lendemain des défaits.
01:10:37 Alors, pour remettre un petit peu
01:10:39 d'éclaircissement
01:10:41 dans la
01:10:43 confusion, peut-être, qui
01:10:45 s'empare de vos esprits,
01:10:47 sur la position des Républicains
01:10:49 et sur la cohérence de notre
01:10:51 groupe, ce que je voudrais dire.
01:10:53 D'abord, nous
01:10:55 avons travaillé avec
01:10:57 Olivier Marlex et Eric Ciotti à
01:10:59 déterminer une ligne. Et
01:11:01 majoritairement, nous étions favorables au vote
01:11:03 de la loi. Au sein du groupe,
01:11:05 il y avait une majorité pour la vote.
01:11:07 Et personnellement, j'aurais préféré que nous
01:11:09 la votions, sans absolue
01:11:11 garantie, d'ailleurs, que le vote
01:11:13 en lieu et place du 49-3
01:11:15 ait permis d'apaiser davantage les choses.
01:11:17 Parce que la situation sociale
01:11:19 est d'une éruptivité,
01:11:21 il y a un clivage très profond
01:11:23 et une violence sous-jacente qui
01:11:25 se seraient sans doute exprimées, même
01:11:27 en cas de vote. Mais j'aurais préféré
01:11:29 qu'il y ait un vote.
01:11:31 Et on accuse les Républicains,
01:11:33 mais c'est se défausser
01:11:35 un peu facilement, parce qu'en réalité,
01:11:37 la majorité n'a pas fait, elle non
01:11:39 plus, le plein des voix.
01:11:41 Il a manqué les voix du
01:11:43 groupe Horizon, qui est membre
01:11:45 de la majorité. Donc, il est injuste
01:11:47 d'accuser les Républicains d'être
01:11:49 à l'origine du
01:11:51 49-3. Du reste,
01:11:53 je voudrais dire quand même qu'en choisissant
01:11:55 ce véhicule législatif,
01:11:57 Elisabeth Borne, le gouvernement,
01:11:59 avait intégré
01:12:01 lui-même l'hypothèse d'un 49-3.
01:12:03 Sinon, il aurait choisi un autre
01:12:05 véhicule législatif
01:12:07 qui était plus conforme, d'ailleurs,
01:12:09 à l'importance du sujet.
01:12:11 Donc, on a été cohérents parce que
01:12:13 ce texte, qui n'était pas le nôtre,
01:12:15 dans un calembrier qui n'était pas
01:12:17 le nôtre, en réalité, nous avons
01:12:19 pris cinq ans de retard dans l'examen
01:12:21 de ce texte, nous avons
01:12:23 apporté toutes les améliorations
01:12:25 que nous jugeons utiles.
01:12:27 Je voudrais qu'on ne passe pas par pertes
01:12:29 et profits les apports
01:12:31 des Républicains en la matière.
01:12:33 Nous n'avons pas voulu
01:12:35 des 65 ans parce que nous avons jugé
01:12:37 que le corps social n'était pas prêt à cela.
01:12:39 Et nous avons réfléchi
01:12:41 les choses pour que ce soit 63
01:12:43 à la fin du quinquennat,
01:12:45 puis 64 éventuellement ensuite.
01:12:47 Nous avons pris en compte les carrières longues,
01:12:49 les carrières pénibles, le travail des
01:12:51 seniors,
01:12:53 distinguer certains
01:12:55 cas de figure comme
01:12:57 les apprentis, les pompiers.
01:12:59 Tout ça, c'est le résultat
01:13:01 d'un travail qui est, notamment,
01:13:03 au Sénat. - D'un travail parlementaire sérieux,
01:13:05 solide, épaulé sur
01:13:07 la connaissance que nous avons
01:13:09 des Français et de leur
01:13:11 spécificité, de leur difficulté.
01:13:13 - Annie Gennevard,
01:13:15 dans la consultation des auditeurs
01:13:17 de Sud Radio, vous continuez d'ailleurs,
01:13:19 pour l'instant, pour eux,
01:13:21 leur position est confuse à 22%,
01:13:23 incompréhensible à 57%,
01:13:25 stratégique 17%,
01:13:27 et puis cohérente 4%.
01:13:29 On a notre auditeur Antoine.
01:13:31 - 0826-300-300, Antoine.
01:13:33 Petite réaction. - Bonjour, madame Gennevard.
01:13:35 - Bonjour, Antoine.
01:13:37 - Je suis de ceux, malheureusement,
01:13:39 qui trouvent votre positionnement
01:13:41 quelque peu confus. Je m'en explique.
01:13:43 Vous avez,
01:13:45 effectivement, par le biais de madame Pécresse,
01:13:47 défendu la retraite à 65 ans.
01:13:49 Vous avez fait machine arrière
01:13:51 en faisant presque office de bouclier
01:13:53 social par rapport
01:13:55 à des mesures que vous estimez trop
01:13:57 dures,
01:13:59 apparemment.
01:14:01 Je tiens, quand même, à dire que
01:14:03 les Républicains, aujourd'hui, ont une très grande
01:14:05 responsabilité à deux endroits.
01:14:07 Premièrement, il s'agit
01:14:09 de conserver une certaine crédibilité
01:14:11 au niveau d'un parti
01:14:13 dont la présence s'est quand même réduite
01:14:15 comme trop de chagrin ces derniers temps
01:14:17 à l'Assemblée nationale.
01:14:19 Et puis, après, il en va de la stabilité du pays.
01:14:21 Je veux dire... Alors, je m'inscris en fou
01:14:23 avec ce que disait M. Bisseger, c'est-à-dire
01:14:25 j'estime que si
01:14:27 motion est votée,
01:14:29 si dissolution il y a,
01:14:31 c'est la stabilité du pays
01:14:33 qui sera à revoir. Nous ne sommes plus dans
01:14:35 une logique de bipartisme.
01:14:37 Il y a maintenant trois forces en présence
01:14:39 et j'ai bien peur que, finalement,
01:14:41 le remède soit pire encore
01:14:43 que le 49-3. Entendez que je ne soutiens
01:14:45 pas la réforme, mais je me pose
01:14:47 beaucoup de questions quant à l'avenir du
01:14:49 pays, avec notamment 3 000 milliards
01:14:51 de dettes.
01:14:53 - Antoine, on va laisser
01:14:55 Annie Gennevard vous répondre, si vous permettez.
01:14:57 - Bien sûr.
01:14:59 Là où je vous rejoins, Antoine,
01:15:01 c'est la crainte que j'ai d'une
01:15:03 stabilité et à
01:15:05 certains égards même d'une situation
01:15:07 qui pourrait être
01:15:09 presque insurrectionnelle.
01:15:11 Le spectacle qui a été donné à
01:15:13 l'Assemblée nationale, et
01:15:15 François le sait,
01:15:17 puisque nous avons été collègues, c'est
01:15:19 quelque chose d'inimaginable.
01:15:21 À pied à la démission de la première ministre,
01:15:23 il y a des procédures pour ça. Ça s'appelle
01:15:25 le 49-3 et la motion de censure.
01:15:27 Dans le cas où elle serait votée, en effet,
01:15:29 ça appelle à un changement
01:15:31 de gouvernement. Mais couvrir la voix
01:15:33 de la première ministre, l'insulter,
01:15:35 chanter,
01:15:37 taper sur les pupitres,
01:15:39 tout ça trouve son
01:15:41 prolongement dans la rue.
01:15:43 Cette violence ne demande qu'à
01:15:45 exposer. Je pense que la responsabilité
01:15:47 des politiques est de peser très
01:15:49 soigneusement
01:15:51 les déclarations et les décisions qu'ils prendront
01:15:53 afin de ne pas
01:15:55 enflammer
01:15:57 complètement la situation.
01:15:59 Pourquoi nous ne sommes pas favorables
01:16:01 à une motion de censure ? Parce que
01:16:03 Éric Soti,
01:16:05 vous trouvez, cher monsieur Bulger,
01:16:07 que c'est un peu prématuré de l'avoir déclarée.
01:16:09 Mais enfin, le calendrier
01:16:11 est ce qu'il est. La motion de censure sera
01:16:13 examinée
01:16:15 dès ce lundi.
01:16:17 Il fallait une position également
01:16:19 pour les membres de notre groupe. Nous avons
01:16:21 besoin de dire à nos membres
01:16:23 « Voilà, le 49-3 a été
01:16:25 déclenché, ça appelle des
01:16:27 motions de censure.
01:16:29 Nous avons soumis
01:16:31 cela à la délibération de notre groupe.
01:16:33 Nous ne souhaitons pas
01:16:35 majoritairement ni co-signer
01:16:37 le dépôt, ni
01:16:39 naturellement le voter. » Alors il se peut
01:16:41 Mais certains ne vont pas tout suivre, Aurélien.
01:16:43 Pierre Pradié, Xavier Melki, par exemple.
01:16:45 Mais bien sûr, parce que
01:16:47 la politique, cher
01:16:49 monsieur, est faite d'individualité.
01:16:51 Il faut aussi que
01:16:53 nous retrouvions le sens du collectif.
01:16:55 Je ne cache pas les divisions
01:16:57 qui nous affectent.
01:16:59 Est-ce que c'est possible ?
01:17:01 On en connaît le prix.
01:17:03 Le prix est toujours le même.
01:17:05 Est-ce que la cohésion est possible ?
01:17:07 Est-ce qu'on peut retrouver un bloc solide
01:17:09 chez les LR ?
01:17:11 Si je ne pensais pas possible,
01:17:15 je n'occuperais pas la fonction que j'occupe.
01:17:17 Moi, je pense que nous avons un gros
01:17:19 travail à faire de refondation
01:17:21 idéologique. Il faut qu'on réinterroge
01:17:23 nos fondements idéologiques.
01:17:25 Qu'est-ce que la droite ? Qu'est-ce qu'elle a à dire aux Français ?
01:17:27 Qu'on tire tous les enseignements
01:17:29 de nos échecs.
01:17:33 Antoine évoquait la position
01:17:35 de Valérie Pécresse au moment de la campagne.
01:17:37 Mais les temps ont changé.
01:17:39 Et comme cela a été dit par l'un d'entre nous,
01:17:43 il faut aussi savoir s'adapter au temps.
01:17:45 Nous, nous pensons que
01:17:47 proposer la réforme
01:17:49 à l'âge de départ à 65 ans
01:17:51 était inacceptable
01:17:53 par le corps social.
01:17:55 On voit bien d'ailleurs que
01:17:57 même l'affaiblissement que nous avons proposé
01:17:59 qui a été accepté de 63 plus 64
01:18:01 est jugé insupportable
01:18:03 parce que
01:18:05 les conditions actuelles
01:18:07 sont très mauvaises pour l'adoption
01:18:09 d'une telle réforme.
01:18:11 En réalité, on a perdu 5 ans.
01:18:13 Et moi, ce qui me frappe, c'est que
01:18:15 le niveau d'acceptation
01:18:17 d'une réforme des retraites
01:18:19 s'est affaibli durant ces deux derniers mois.
01:18:21 C'est-à-dire qu'au fur et à mesure
01:18:23 qu'on progressait dans l'amélioration
01:18:25 de ce texte, dans l'étude du texte,
01:18:27 son acceptation sociale s'est affaiblie.
01:18:29 Cela interroge bien la méthode du gouvernement
01:18:31 et la possibilité dans laquelle
01:18:33 le gouvernement s'est trouvé
01:18:35 de l'expliquer
01:18:37 et d'emporter l'adhésion non seulement
01:18:39 des Français, mais des partenaires sociaux.
01:18:41 Ce qui est une grande différence avec
01:18:43 les réformes passives.
01:18:45 - Annie Gennevard, pourquoi on n'entend pas Laurent Wauquiez ?
01:18:47 - Eh bien, Laurent Wauquiez,
01:18:49 d'abord, il faudra le lui demander.
01:18:51 D'une part.
01:18:53 Et d'autre part,
01:18:55 vous savez qu'il a
01:18:57 opté pour une stratégie
01:18:59 de retrait
01:19:01 par rapport à la vie politique nationale.
01:19:03 Et finalement,
01:19:05 il n'a pas souhaité
01:19:07 candidater à la présidence du mouvement.
01:19:09 Et alors qu'il n'était pas président,
01:19:11 il laissait au président
01:19:13 des groupes parlementaires,
01:19:15 au président de notre mouvement,
01:19:17 le soin de conduire
01:19:19 la famille.
01:19:21 - Donc, il ne se présente pas
01:19:23 comme un futur président de la République,
01:19:25 du coup ?
01:19:27 - Je pense que,
01:19:29 évidemment, cette question lui est désormais posée.
01:19:31 Parce que des personnalités
01:19:33 qui pèsent dans notre mouvement,
01:19:35 on a envie
01:19:37 qu'elles s'impliquent.
01:19:39 Mais si Laurent Wauquiez
01:19:41 veut être président de la République,
01:19:43 il ne faut pas non plus.
01:19:45 Il faut lui laisser aussi
01:19:47 l'autonomie de sa stratégie.
01:19:49 - Vous faites un appel à Laurent Wauquiez ?
01:19:51 - Plus vous sortez
01:19:53 tôt du bois,
01:19:55 et plus vous êtes exposé
01:19:57 et usé avant même
01:19:59 d'entrer en campagne.
01:20:01 Mais ce qui se passe
01:20:03 là, ce qui s'est passé là,
01:20:05 ce qui risque
01:20:07 d'arriver la semaine prochaine
01:20:09 avec ces motions de censure,
01:20:11 honnêtement, je ne pense pas
01:20:13 qu'il y ait une majorité absolue
01:20:15 pour l'adoption
01:20:17 d'une motion. Mais enfin, on voit bien
01:20:19 que la situation s'est considérablement
01:20:21 aggravée, et ça pourrait
01:20:23 justifier en effet une implication
01:20:25 de nos grands
01:20:27 dirigeants politiques.
01:20:29 On verra.
01:20:31 Mais non, je n'appelle pas
01:20:33 Laurent Wauquiez à intervenir. Je pense que
01:20:35 Laurent Wauquiez est un politique
01:20:37 suffisamment fin
01:20:39 et bon connaisseur des arcanes
01:20:41 de la vie politique, et bon connaisseur aussi
01:20:43 de ces
01:20:45 temps
01:20:47 bousculés comme on les vit,
01:20:49 pour savoir l'opportunité d'une réaction
01:20:51 de sa part. - Merci. - Merci.
01:20:53 - Merci mille fois Annie Gennevard,
01:20:55 ministre secrétaire générale des Républicains. - Merci à tous.
01:20:57 - Merci beaucoup d'avoir accepté notre invitation.
01:20:59 Vous restez avec nous,
01:21:01 on a un petit peu de retard.
01:21:03 On revient dans quelques instants. A tout de suite.
01:21:05 Et on a gardé le meilleur
01:21:07 pour la fin, dans les vraies voies.
01:21:09 - Des gagnants. - Bah oui, des gagnants.
01:21:11 On est heureux d'offrir des jolis
01:21:13 cadeaux par les temps qui courent.
01:21:15 - Oui, il faut que je vous précise que
01:21:17 c'est Frilly Gains qui offre...
01:21:19 - Anna est avec nous. - Anna ?
01:21:21 - Anna ? Bonsoir Anna. - Bonjour.
01:21:23 - Bonjour. - Comment ça va Anna ?
01:21:25 - Oh bah je suis époustouflée
01:21:27 d'avoir gagné.
01:21:29 Je ne gagne jamais rien.
01:21:31 - Vous savez donc, je le disais, c'est Frilly Gains
01:21:33 avec qui Sud Radio s'est
01:21:35 associé pour vous faire plaisir
01:21:37 et pour vous emmener à Ajaccio,
01:21:39 dimanche, 13h, à C. Ajaccio
01:21:41 à S. Monaco, match de Ligue 1.
01:21:43 La question, Anna,
01:21:45 c'est est-ce que... - Qui va y aller ?
01:21:47 - Vous y allez, depuis Montpellier
01:21:49 ou est-ce que vous envoyez
01:21:51 les tickets électroniques ?
01:21:53 - Non, non, je ne pense pas y aller.
01:21:55 Je pense que ça va être mon fils et sa petite
01:21:57 copine qui vont y aller. Il faut juste trouver le billet
01:21:59 là. Donc, si tout
01:22:01 raccroché, je me penche sur
01:22:03 mon loter. - On vous l'envoie,
01:22:05 ne vous inquiétez pas.
01:22:07 Au dos standard. - Bravo Anna,
01:22:09 en tout cas on est ravis de vous offrir ce joli cadeau.
01:22:11 - Et ils seront en VIP. - En VIP en plus,
01:22:13 Anna, ça c'est un joli cadeau.
01:22:15 Merci beaucoup Anna. - J'espère qu'ils sont pour Ajaccio.
01:22:17 - Oui, ils sont pour Ajaccio,
01:22:19 sinon vous ne pouvez pas partir, vous le savez.
01:22:21 Non, je plaisante.
01:22:23 Anna, on vous fait des gros bisous, merci de vous avoir appelée.
01:22:25 - Merci à vous, merci beaucoup.
01:22:27 - Au revoir. - A très bientôt Anna.
01:22:29 Et Florence est avec nous au 0826
01:22:31 300 300. Florence, vous vouliez
01:22:33 réagir. - Oui,
01:22:35 bonsoir.
01:22:37 - Bonsoir à tout le monde.
01:22:39 - Sur notre deuxième débat, c'est ça.
01:22:41 - Oui, sur la réforme.
01:22:43 Je voulais dire que
01:22:45 le gouvernement s'est pris
01:22:47 les pieds dans le tapis.
01:22:49 Il fait passer la réforme des retraites
01:22:51 dans une loi sociale,
01:22:53 pour la sécurité sociale, on est bien d'accord déjà.
01:22:55 Dès le départ, le jeu est faussé.
01:22:57 Pour réduire
01:22:59 le temps des débats.
01:23:01 Ensuite, bon,
01:23:03 il donne des informations qui ne sont pas bonnes,
01:23:05 1200 euros pour tout le monde,
01:23:07 enfin bref, je ne vais pas refaire l'histoire.
01:23:09 Là, il passe par le 49-3,
01:23:11 c'est une décision vraiment
01:23:13 complètement
01:23:15 autoritaire.
01:23:17 On joue avec deux ans de vie des gens,
01:23:19 comme si c'était le parti de poker.
01:23:21 C'est quoi l'histoire ?
01:23:23 C'est parce que, bon, moi je pense que
01:23:25 il doit plaire aux marchés financiers,
01:23:27 et il doit plaire à l'Europe,
01:23:29 mais ce n'est pas possible,
01:23:31 il ne peut pas s'expliquer sur
01:23:33 la réalité de cette retraite,
01:23:35 et de ce qu'elle coûte vraiment.
01:23:37 Il n'y a rien, il n'y a rien eu de concret.
01:23:39 - Florence, rapidement, vous, vous en êtes où ?
01:23:41 La retraite, pour vous, c'est quand ?
01:23:43 - La retraite, c'est dans
01:23:45 exactement
01:23:47 10 mois.
01:23:49 - Vous êtes employée d'aéroport à Toulouse,
01:23:51 c'est ça ? - Oui, oui.
01:23:53 - Vous faites le calcul.
01:23:55 - Moi, je prends 6 mois, personnellement.
01:23:57 - Voilà, c'est ça, c'est dans celle-là.
01:23:59 - Je prends 6 mois. Mais même, je ne parle pas pour moi,
01:24:01 pas du tout, ça m'est également...
01:24:03 Mais il faut se rendre à l'évidence,
01:24:05 c'est quoi l'histoire, en fait ?
01:24:07 Il est où le pot au roche de l'histoire ?
01:24:09 Quand vous voyez que Bruno Le Maire est en train d'empoyer
01:24:11 sur les marchés financiers à 9%,
01:24:13 au lieu de 3%,
01:24:15 c'est-à-dire qu'on a
01:24:17 grandi encore sur le déficit que nous avons,
01:24:19 quand on voit l'argent qu'il y a
01:24:21 pour, excusez-moi, l'Afrique
01:24:23 ou n'importe quoi, et on est en train
01:24:25 de dire à des gens, "Passez attention,
01:24:27 ce sont les petits métiers qui prennent cher
01:24:29 dans les deux ans-là,
01:24:31 ce sont des gens qui ont commencé tôt, qui ont travaillé
01:24:33 deux ans de vie."
01:24:35 - C'est vrai, c'est vrai. Merci beaucoup,
01:24:37 Florence, en tout cas. Merci beaucoup
01:24:39 pour votre témoignage, en tout cas.
01:24:41 Vous savez que l'antenne vous est ouverte
01:24:43 sur ceux de Radio tout le temps, dans toutes les émissions.
01:24:45 Merci de votre fidélité.
01:24:47 Merci, Philippe Bilger, d'avoir été avec nous. Merci, François Puponi,
01:24:49 c'était un plaisir. Merci, The Famous,
01:24:51 The Grands Militants de la presse.
01:24:53 - René Chiche !
01:24:55 - Les vrais voix du sport se préparent.
01:24:57 - Et dans un instant, les vrais voix du sport. Et on se retrouve
01:24:59 lundi à partir de 17h
01:25:01 avec Philippe David. Merci beaucoup.
01:25:03 - Il revient ! - Oui, merci Frédéric Bindel.
01:25:05 - Merci. Je reste avec vous pour les vrais voix du sport.
01:25:07 Bruno Hirles qui est là, et puis Yann Cuchera
01:25:09 aussi. - Et merci, vous avez été formidables.
01:25:11 - On va se changer. - On va se défiler, on sera encore plus
01:25:13 dans la franchise. - Absolument, on sera dans la franchise,
01:25:15 au salon de la franchise, en direct, avec René Chiche.
01:25:17 Merci Frédéric Bindel,
01:25:19 Vous avez été formidables et j'espère à très bientôt et on vous souhaite un bon week-end.
01:25:23 Salut Alain Dichot !

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