- hier
Avec Yoann Gillet, journaliste politique et Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste et auteur
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VoyagesTranscription
00:00Bonjour François-Livier Gisbert
00:05Bonjour Laurence Garcia
00:07Merci d'être avec nous, éditorialiste au point
00:11Bonjour Johan Gillet
00:12Bonjour Laurence, bonjour François-Livier Gisbert
00:15Journaliste politique, je suis ravie de vous retrouver cet été
00:17Alors messieurs, François Bayrou qui maintient quand même le secret sur ce plan de redressement budgétaire
00:23qu'il doit annoncer mardi prochain, grand oral
00:26Là, il a été interrogé sur l'augmentation des impôts pour réduire la dette publique
00:31et donc il a déclaré, il peut y avoir ici ou là, ici ou là, des efforts particuliers
00:37Comment vous comprenez cette expression qui reste quand même bien floue ?
00:41Je commence par vous François-Livier Gisbert
00:43Bon, ça ne veut pas dire grand chose
00:47Non, je suis là, d'accord
00:48Oui, il dit ça depuis le début de toute façon, il dit c'est non-brouillé
00:52C'est normal, la situation de François Bayrou de toute façon
00:56c'est qu'il n'a pas la main
00:57D'abord, bon, les rapports avec le président de la République sont très mauvais
01:01Il le déteste, je crois qu'il
01:02Dès qu'il voit quelqu'un en général, c'est pour dire du mal de Bayrou
01:06qui s'est imposé à lui comme Premier ministre
01:09et puis Bayrou n'a pas de majorité
01:11Il n'y a pas de majorité
01:12Il n'y a d'ailleurs pas de majorité du tout à l'Assemblée nationale
01:15qui était en fait ingouvernable
01:17Et donc, on se retrouve après les 8 ans d'Emmanuel Macron
01:25dans une situation absolument épouvantable en France
01:28On le sait très bien
01:28On a un niveau modèlement incroyable
01:32Il faut commencer à tailler dans les dépenses publiques
01:34C'est très difficile d'augmenter la fiscalité
01:36Il va sans doute le faire
01:37Pour une raison très simple
01:39C'est que nous sommes au maximum
01:40par rapport à toutes les comparaisons internationales
01:43On est au maximum
01:43Et nous sommes d'ailleurs
01:45Ce qui va avec
01:46Nous sommes au maximum
01:47en matière de dépenses publiques
01:49puisque nous sommes à 57%
01:51C'est-à-dire, pratiquement, on a la structure d'un pays communiste
01:54Enfin, en tout cas, d'un pays suradministré
01:56Communiste, carrément
01:57Ben oui, c'est 57% de dépenses publiques, madame
02:0157%
02:02Non mais attendez, on oublie ce chiffre
02:03C'est un chiffre qu'on ne cite jamais
02:0457%
02:05C'est-à-dire, tout ça tourne autour de l'État
02:07Et donc, ce qui est...
02:11Enfin, c'est un chiffre très largement
02:12supérieur à ceux
02:14qu'on peut trouver, par exemple
02:15Chez nos vrais gens allemands
02:16Attendez, je vais faire chier
02:18Attends, attends, attends, France
02:19C'est que là, il y a de la marge
02:20Il y a de la marge dans les dépenses publiques
02:24C'est-à-dire, là, on pourrait pailler
02:25Mais avec...
02:26Quand on n'a pas de majorité
02:27On ne peut rien faire
02:28Et c'est la réalité des choses
02:30On ne peut rien faire
02:31Et il faut espérer que ça n'a pas duré comme ça
02:33pendant deux ans
02:33Parce qu'on risque de se payer vite
02:36une crise financière
02:37Après toutes les folies de surendettement
02:39que nous avons commises
02:40sous Macron au cours des dernières années
02:43Je vais faire réagir quand même
02:44Yohann Gellet
02:44J'ai vu sourire, là, via le zoom
02:47en images
02:48France communiste, non ?
02:49Toi, dépense sociale, Yohann Gellet ?
02:52Alors, non, non, non
02:54Pays communiste, on en est très très loin
02:56On peut dire éventuellement
02:57pays à tendance sociale démocrate
03:00Mais alors, communiste, on en est très très loin
03:02Sinon, les riches ne seraient pas autant enrichis
03:06les dernières années
03:07Et on ne serait pas confronté à ce genre de disparité
03:10au sein de la société, non
03:11Bon, pour ce qui est de François Bayrou
03:13Vous me pardonnerez ce trait d'esprit
03:16Mais François Bayrou, au début de sa nomination
03:19en tant que Premier ministre
03:21Quand il devait être à Mayotte
03:22il tournait autour de Pau
03:23Et maintenant, pour cette décision budgétaire
03:26il tourne autour du Pau
03:27C'est-à-dire que...
03:28C'est sa méthode
03:28Ah, François Bayrou
03:29Il a fait mieux d'en passer quand même
03:32Là, on ne peut pas dire que ce soit très...
03:34Je n'aurais pas osé, vous voyez
03:35Pourtant, moi, je vais loin
03:36Mais parce que...
03:40Mais vous savez, des fois
03:41il faut dire les choses simplement
03:43et François Bayrou, ce qu'il fait
03:44c'est qu'il tourne autour du Pau véritablement
03:47Il regarde comment ça va réagir
03:49et à partir de là, ensuite, il attaque
03:50si je puis dire
03:51Vous savez, on l'entend
03:54on voit très bien ce qu'elle prépare
03:55cette formule
03:56Cette formule, elle veut dire
03:57préparez-vous à être tous des patriotes
03:59et à faire des efforts
04:00pour sauver la nation
04:02Je ne dis pas que c'est un concept
04:04qui doit échapper à notre logique
04:06mais si on se contente sans idéologie
04:09sans dire que le pays est communiste
04:11d'analyser les faits
04:13Bon, il n'est pas idiot de constater
04:15qu'aujourd'hui, il y a quand même
04:16si on a un vrai souci de participation à efforts égales
04:19ou du moins équitable à l'effort du pays
04:22il n'est pas idiot de se dire
04:24que les foyers les plus riches aujourd'hui
04:26sont ceux qui payent le moins d'impôts
04:28Les 0,1% les plus riches
04:30quand vous êtes dans l'entrée de gamme
04:31de cette population
04:32on va être à 46%
04:34et plus vous montez
04:36plus vous êtes riche
04:37vous arrivez dans les 75 foyers
04:39les plus riches de France
04:40vous tombez à 26% de participation
04:43donc vous voyez, il y a une problématique aujourd'hui
04:45de justice fiscale
04:47sans dire qu'il faut prendre l'argent
04:49à ceux qui l'ont
04:50il faut au moins que les plus riches
04:51ne payent pas de moins en moins d'impôts
04:54il faut au moins qu'ils soient dans un système
04:56d'équité, d'égalité, de proportionnalité
04:58et je suis sûr qu'on retrouverait
04:59il a promis qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts
05:01il a promis François Bayrou
05:03qu'il n'y aurait pas d'augmentation d'impôts
05:04on va voir quelles sont les autres alternatives
05:06il est sûr, évidemment
05:06Emmanuel Macron a fait la même chose
05:09c'est-à-dire qu'on a cru qu'il avait baissé les impôts
05:11les impôts, il les a juste fait muter
05:13et il les a renommés
05:14donc à un moment donné
05:15on ne va pas faire un cours d'économie aussi
05:17ça prendrait trop de temps
05:18mais pour analyser chacune des mutations d'impôts
05:21vous verrez où sont passés ces impôts
05:22qu'on nous a expliqués
05:23qui avaient diminué
05:24par contre effectivement
05:25si on veut se rendre compte
05:26ce que vous savez
05:29ça représente 40 milliards
05:31parce qu'on se dit 40 milliards
05:32ce n'est pas des sommes auxquelles on peut
05:33finalement réfléchir à l'échelle d'un foyer
05:36c'est à l'échelle d'un pays
05:37là on parle d'un pays de 68 millions d'habitants
05:39la France avec 40 milliards de déficit
05:42alors pour donner à une petite échelle
05:45en gros c'est un quart de la fortune de Bernard Arnault
05:4740 milliards de déficit
05:48donc vous voyez quand même que pour certains
05:50on peut réfléchir à l'échelle du foyer fiscal quand même
05:52ce n'est pas pour les communs des mortels
05:53mais on peut quand même
05:55donc vous voyez 40 milliards
05:55c'est un quart de la fortune de Bernard Arnault
05:58alors loin de moi l'idée de dire
05:59qu'il faut aller prendre les 40 milliards
06:00chez Bernard Arnault
06:01mais c'est pour vous dire que l'argent
06:03il n'est pas nulle part
06:04il est quelque part
06:05il n'est pas toujours bien réparti
06:07et il faut
06:07puisqu'on est très très loin du système communiste
06:10voir comment est-ce que finalement
06:11des personnes qui ont à peine de quoi vivre une vie
06:13ceux qui ont de quoi en vivre 100 ou 1000 ou 10 000
06:16puissent ramener à l'échelle finalement
06:18d'une vie humaine
06:20ou de deux vies humaines
06:20ou de trois vies humaines
06:22la fortune qui est la leur
06:23ça ne me paraît pas complètement idiot
06:24de réfléchir à un petit peu de décence
06:26voilà
06:27je pense qu'il y a des petites solutions
06:28à chercher de ce côté-là
06:29il y a des solutions à chercher de ce côté-là
06:31François-Olivier Gisbert
06:32de toute façon il va y avoir de nombreuses pistes
06:33qui vont être évoquées
06:35certains parlent d'une année blanche
06:37notamment au niveau des prestations sociales
06:39chômage
06:39d'autres parlent de la suppression
06:42de l'abattement fiscal
06:43de 10% chez les retraités
06:45ça serait forcément impopulaire
06:47sachant que François Bayrou
06:48n'a jamais été aussi impopulaire
06:50oui de toute façon
06:51François Bayrou
06:52il n'a pas le choix
06:52il est dans une posture
06:55d'ailleurs assez courageuse
06:57il joue sa survie là
06:58Matignon sur le budget
06:59il joue sa survie là
06:59Matignon sur le budget
07:00bon il joue sa survie
07:02il joue sa survie tous les jours
07:03enfin je suis désolé
07:03depuis qu'il est
07:04et là il tient
07:06et c'est ça qui est absolument
07:08extraordinaire
07:09c'est passionnant à regarder
07:12parce qu'on a l'impression
07:14que chaque jour
07:15il joue sa peau
07:16et puis il réussit
07:16à survivre
07:18bon mais je veux répondre
07:19à ce que disait
07:21Yohann Gillet
07:22parce que
07:22Yohann Gillet
07:23c'est une conception
07:25très simple
07:25de l'économie
07:26c'est à dire qu'il nous dit
07:28bah oui
07:28c'est un peu cucu
07:29comme souvent
07:30oh non vous allez pas le dire
07:31mais oui mais oui
07:32mais il a besoin de ça
07:33quand il a eu l'argument
07:33il a besoin de faire
07:34la petite attaque
07:35c'est normal
07:36on va s'en sortir
07:37non mais attendez là
07:38si je peux juste
07:39dire un mot
07:39on va s'en sortir
07:41en taxant les riches
07:42c'est toujours la même histoire
07:43effectivement
07:45je suis d'accord
07:47avec un certain nombre
07:48de choses qu'il a pu dire
07:50sur il faut aller chercher
07:51effectivement l'argent
07:52quand on peut
07:54chez les revenus
07:54qui sont
07:55il ne faut pas l'oublier
07:56extrêmement mobile
07:56c'est à dire que
07:57ils sont bons
07:58les revenus
07:59quand on commence
08:00à taper dessus
08:01ce qui est arrivé
08:01vous vous souvenez
08:02il faut retenir
08:03les leçons d'histoire
08:04sous la présidence Hollande
08:06on a voulu les taper
08:07avec la célèbre taxe
08:08à 75%
08:09ils sont tous partis
08:10et donc la taxe
08:11d'ailleurs à la fin
08:12il a fallu la supprimer
08:13parce qu'elle ne rapportait pas
08:14elle rapportait que 600 millions
08:16c'est à dire
08:17c'était une taxe
08:17qui lui a rapporté
08:18des milliards
08:19elle n'en rapportait plus
08:20que 600 millions
08:21et donc
08:21elle a été enterrée
08:23donc ça je crois
08:24il faut retenir
08:24au sinistre
08:25et puis
08:26et pas sortir
08:27quand il y a un problème
08:28Bernard Arnault
08:29je ne sais qui
08:30le vrai sujet de la France
08:31quand je dis
08:32c'est un pays communiste
08:33alors évidemment
08:34Johan répond
08:36comment dire
08:37comme si
08:38ce n'était pas une image
08:39mais la vérité
08:41je pense que
08:42ça mérite de réfléchir
08:43c'est à dire
08:44la suradministration
08:45de ce pays
08:45avec tout cet argent
08:47tout cet argent
08:48que l'état ponctionne
08:49et qui utilise
08:50n'importe comment
08:51à avoir
08:51l'état de nos services publics
08:53c'est à dire
08:54où va l'argent
08:54c'est toujours la même histoire
08:55ce sont des milliards
08:57qui sont prélevés
08:5757% de dépenses publiques
08:59on ne peut pas rigoler
09:00en disant
09:01c'est pas grave
09:01etc
09:02de toute façon
09:02on va trouver l'argent
09:03il n'y a qu'à taxer les riches
09:04ce qui quand même
09:05excusez-moi
09:06c'est un discours
09:07de l'autre siècle
09:08enfin je veux dire
09:09il faut quand même
09:10un peu réfléchir
09:11la situation du pays
09:13je crois
09:14c'est que
09:14il mérite
09:16à un moment donné
09:17un grand nettoyage
09:19une sorte de reconstruction
09:21comme ce que De Gaulle a fait
09:23d'ailleurs
09:23en 1958
09:24et je pense qu'on y va
09:26mais ce qu'il faut espérer
09:27simplement
09:27ça je crois que
09:29dans l'esprit
09:30en tout cas
09:30ça n'a pas l'air d'effleurer
09:31l'esprit de Yohan
09:32mais ce qu'il faut espérer
09:33c'est qu'on n'est pas
09:34avant
09:34la crise financière
09:36la crise financière
09:37qui nous pend au nez
09:38à cause du sur-endettement
09:39perpétré
09:42par Emmanuel Macron
09:43depuis 2017
09:44c'est-à-dire
09:44quand on a
09:453500
09:47enfin pratiquement
09:49pas encore
09:49on est à 3400
09:503400
09:513400 milliards
09:53d'endettement
09:54qu'on va
09:55faire les 4000 milliards
09:56c'est-à-dire
09:57Macron il nous aurait
09:58quand même
09:58à la fin de son mandat
09:59s'il irait jusqu'au bout
10:00il nous aura coûté
10:012000 milliards d'endettement
10:03la moitié
10:04de l'endettement
10:05de la France
10:05et je veux dire
10:06avec ça vous savez
10:07on risque tout simplement
10:08une chose
10:08c'est une crise financière
10:10une crise financière
10:10ça veut dire quoi ?
10:11ça veut dire
10:12la récession
10:13donc il faut
10:15traiter ce problème
10:16le problème
10:17évidemment
10:18c'est qu'il n'y a pas
10:18de majorité politique
10:19aujourd'hui
10:20à l'Assemblée nationale
10:21pour le régler
10:22alors il y a la piste
10:23du gel budgétaire
10:24forcément des ministères
10:25à l'exception
10:26forcément de la défense
10:28vous le disiez
10:29tout à l'heure
10:29François-Olivier Gisbert
10:30Bayrou
10:30plutôt isolé
10:32et sous pression
10:33d'Emmanuel Macron
10:33mais courageux
10:34courageux
10:35alors vous vous dites courageux
10:36et bon voilà
10:37président Macron
10:37qui va prononcer un discours
10:39demain devant les caméras
10:40soit deux jours
10:41avant le grand oral
10:41de François Bayrou
10:42forcément bon
10:43à mon avis
10:44c'est un peu connu
10:46d'avance
10:47la France va devoir
10:48faire des efforts
10:49sur ses budgets militaires
10:50là pour le coup
10:50attention
10:51ok des économies
10:52mais pas sur la défense
10:53Yoann Gile
10:54je vous sens dubitatif
10:59je vous sens
10:59qu'est-ce qui se passe
11:00non mais je suis dubitatif
11:02parce que
11:02France a toujours besoin
11:04d'aller vers
11:05soit l'insulte
11:06soit l'hyperbole
11:06la caricature
11:07dès que finalement
11:09on commence à avancer
11:10un peu tranquillement
11:11vers des réflexions nouvelles
11:12quand France prend
11:14pour du courage
11:14ce que moi j'appelle
11:15de l'enquête
11:15c'est pas nouveau
11:16taxer les riches
11:17c'est un truc
11:17c'est un truc
11:17parce qu'il s'agit d'aider
11:23bien sûr qu'il faut les taxer
11:24mais je veux dire
11:25c'est pas la solution
11:26à tous les problèmes
11:26c'est une des pistes
11:29c'est ce que veut dire
11:29Yoann Gile
11:30puisque l'heure est grave
11:31et que contrairement
11:32à ce que tu dis France
11:33puisque l'heure est grave
11:35et que contrairement
11:35à ce que tu dis France
11:37j'ai pleinement conscience
11:38du risque que court
11:38notre pays
11:39parce que j'ai beau
11:40n'avoir que 40 ans
11:41il m'est arrivé de réfléchir
11:422-3 fois dans ma vie
11:43il est quand même
11:45assez essentiel France
11:47de comprendre plusieurs choses
11:48d'abord qu'il faut
11:49qu'on aide nos concitoyens
11:50non pas à réfléchir
11:53avec nos humeurs
11:53parce que nous-mêmes
11:54on peut y être soumis
11:55je le vois là
11:55mais avec effectivement
11:57les données réelles
11:57qui sont les nôtres
11:58personne n'a parlé
11:59de taxation des riches
12:00j'ai dit qu'il fallait
12:01que tous les français
12:02puissent être
12:03à l'impôt
12:04écoute-moi
12:06si tu écoutes
12:08la fin de la phrase
12:09tu vas comprendre
12:09il nous reste une petite minute
12:12absolument
12:13si tu me laisses aller
12:16au bout de ma phrase
12:16tu vas comprendre
12:17qu'on est très très loin
12:17de la caricature
12:18que tu fais
12:18je n'ai pas parlé
12:19de taxer
12:20ou de surtaxer les riches
12:21j'ai dit qu'il fallait
12:22qu'ils rattrapent
12:23le niveau d'imposition
12:24qui était celui
12:24du français normal
12:25on est donc loin
12:26de ce que tu es en train
12:27de dire
12:27c'est-à-dire remettre
12:28ceux qui ont plus
12:28au niveau de ceux
12:29qui ont moins
12:30c'est-à-dire qu'aujourd'hui
12:31ils contribuent moins
12:32je suis désolé
12:33faire des économies
12:35c'est pas juste
12:35demander aux français
12:36de faire des efforts
12:37c'est avoir une politique
12:38d'investissement
12:39on sait que c'est en période
12:40de crise qu'on investit
12:41et certainement pas qu'on gêne
12:42n'importe quelle personne
12:43le sait
12:44n'importe quelle personne
12:45un peu sérieuse sait ça
12:46donc c'est pas en gelant
12:47qu'on va y arriver
12:47par ailleurs
12:48et je me permets de faire un lien
12:49vous savez
12:50il y a plein de choses
12:50qui coûtent cher dans la vie
12:52et je termine là-dessus
12:53il y a plein de choses
12:54qui coûtent cher dans la vie
12:55par exemple la santé
12:56des gens qui mangent mal
12:57des gens qui tombent malades
12:59ce sont des gens
12:59qui se soignent
13:00et ça coûte beaucoup
13:00et bien enlevons les lois
13:02qui vont faire tomber
13:03les gens malades
13:03en remettant des néonicotinoïdes
13:04et on aura peut-être
13:05plus 20 milliards
13:10dites donc messieurs
13:11vous étiez remontés
13:12aujourd'hui
13:13n'hésitez pas à vous calmer
13:14en regardant le tour de France
13:16merci beaucoup
13:18Johan Gillet
13:19merci
13:20Franz Olivier Gisbert
13:22j'espère vous retrouver
13:23au revoir
13:24bon week-end
13:25samedi prochain
13:26si vous le voulez bien