00:00 L'alerte antiaérienne a maintenant été levée à Kiev après plus de 4 heures passées dans les abris.
00:05 Les habitants de la capitale ukrainienne sont de nouveau autorisés à sortir.
00:09 Voyez un peu ces images du métro ukrainien où la population a désormais pris l'habitude de se réfugier.
00:17 Ce sont des dizaines de drones iraniens qui ont été tirés ce matin sur la ville.
00:21 Des missiles de croisière également ont été tirés par la Russie qui ne relâche pas, on le voit bien, la pression.
00:26 Emmanuel Chass, bonjour, vous êtes notre envoyé spécial à Kiev, vous venez tout juste de sortir de votre abri.
00:33 L'alerte a donc été levée.
00:35 Oui, tout à fait, Elisabeth. L'alerte de ce matin a duré plus de 4 heures et elle a fait suite à une alerte pendant la nuit
00:46 qui a une attaque russe de drones kamikazes qui a duré près de 4 heures également au milieu de la nuit.
00:53 Donc vous imaginez le calvaire enduré par des millions de personnes non seulement ici dans la capitale
00:59 mais aussi à travers tout le pays lorsqu'il y a de telles alertes.
01:03 Alors c'est vrai qu'il y a des personnes qui ignorent les avertissements, mais la plupart des gens quand même vont se mettre à l'abri.
01:09 On a tous en tête les frappes sur les infrastructures civiles comme il y a quelques jours seulement à Dnipro, dans la ville de Dnipro.
01:18 Et ce matin, de nouvelles infrastructures et de nouvelles zones résidentielles ont été touchées.
01:24 Ici à Kiev, il y a eu au moins deux explosions.
01:27 Pour l'instant, on n'a pas accès aux sites.
01:29 Le gouvernement demande aussi de ne pas diffuser d'images afin de ne pas aider l'agresseur russe à identifier ses cibles.
01:38 Donc voilà ce qu'on sait ce matin.
01:40 Le maire de Kiev, Vitaly Klitschko, a annoncé qu'il y avait sur l'un des sites des explosions déjà un mort et deux blessés à déplorer.
01:49 On a appris pendant cette dernière attaque aérienne que l'Allemagne allait bientôt livrer ses Léopard 2 à Kiev.
01:55 Ses chars lourds arriveront fin mars, début avril.
01:59 Des renforts et un calendrier, c'est ce que réclamait depuis des mois Volodymyr Zelensky.
02:08 Tout à fait, ça fait près d'un an, ça fait pratiquement depuis le début de cette guerre que Volodymyr Zelensky réclamait aux alliés occidentaux de l'armement lourd, des chars.
02:17 Et pour vous donner une idée, hier, il a évidemment exprimé sa gratitude auprès du chancelier allemand et aussi du président américain pour les promesses faites.
02:26 Et il les a saluées comme un premier pas.
02:28 Ça sous-entend qu'il en attend d'autres.
02:30 Il attend également des avions de combat et plus d'armement lourd.
02:35 La ligne de front à l'est fait plus de 1000 km.
02:39 C'est donc autant de terrain à défendre ou à libérer de l'agresseur russe.
02:44 Et c'est pour ça que même si ces annonces de livraison de chars sont très bien vues ici à Kiev, elles soulagent à la fois le gouvernement et la population,
02:55 qui placent beaucoup d'espoir dans ce matériel.
02:58 Mais ici, on veut surtout les voir.
03:00 Ce n'est pas seulement les promesses qui comptent.
03:02 C'est de pouvoir voir ce matériel arriver en Ukraine, de pouvoir savoir que les soldats ukrainiens seront entraînés aux manœuvres et que enfin,
03:11 ces armes lourdes seront visibles à l'est du pays, notamment dans la région du Donbass.
03:16 Merci beaucoup, Emmanuel Chasse, en direct de Kiev pour France.