Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 13/06/2025

Visitez notre site :
http://www.france24.com

Rejoignez nous sur Facebook
https://www.facebook.com/FRANCE24

Suivez nous sur Twitter
https://twitter.com/France24_fr#

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Israël a donc conduit ces dernières heures des attaques contre l'Iran, son programme nucléaire et ses missiles.
00:08La France n'a pas participé à la conduite de ces frappes.
00:12Elles ont repris cet après-midi et elles devraient probablement durer.
00:18C'est une étape nouvelle dans la guerre qui se joue dans la région.
00:24Je sais l'inquiétude légitime de nos compatriotes face à ces événements.
00:27La France a condamné depuis longtemps et à de multiples reprises l'accélération du programme nucléaire et balistique iranien.
00:37L'Iran a continué d'enrichir de l'uranium sans aucune justification civile et à des niveaux désormais très proches de ce qui est nécessaire pour un engin nucléaire,
00:48accumulant près de 40 fois plus d'uranium enrichi que ce qui lui était autorisé.
00:52Elle s'est ainsi affranchie de toutes ses obligations vis-à-vis de la communauté internationale, rompant ses propres promesses.
01:05Cette semaine encore, l'Agence internationale de l'énergie atomique, juge de paix en la matière,
01:10a constaté l'impossibilité d'assurer qu'il s'agissait d'un programme pacifique.
01:15Parallèlement, l'Iran développe à marche forcée un programme de missiles.
01:19Certains sont en théorie capables d'emporter un engin nucléaire et d'autres ont la portée permettant d'atteindre certaines parties de notre territoire national.
01:28L'Iran porte une lourde responsabilité dans la déstabilisation de toute la région, a soutenu le Hamas, le Hezbollah, les Houthis,
01:40s'est félicité de l'attentat terroriste du 7 octobre, à la suite duquel 50 compatriotes ont perdu la vie,
01:46et détient toujours deux otages français, Cécile Colleur et Jacques Paris.
01:51Et je veux ici redire à leurs familles notre solidarité et notre détermination à obtenir leur libération.
02:00L'Iran fournit aussi des missiles à la Russie pour l'aider dans son agression contre l'Ukraine.
02:06Et donc, je le dis avec la plus grande clarté, le risque de cette marche vers l'arme nucléaire par l'Iran menace la région, l'Europe et plus généralement la stabilité collective.
02:18Nous ne pouvons pas vivre dans un monde où l'Iran posséderait la bombe atomique, car c'est une menace existentielle et une menace pour notre sécurité à tous.
02:30Mais nul n'est plus directement visé qu'Israël, dont l'Iran appelle sans relâche à la destruction.
02:35Je l'ai souvent répété, Israël a le droit, comme chaque peuple, de vivre délivré de l'angoisse de l'anéantissement, du risque de l'attaque et de la menace du terrorisme.
02:46Nous restons attachés à cette exigence pour la sécurité d'Israël.
02:51Je l'ai réaffirmé ce matin au Premier ministre Benyamin Netanyahou.
02:57Face au risque majeur de déstabilisation pour toute la région, la France appelle désormais toutes les parties à la plus grande retenue pour éviter l'escalade.
03:05La question du nucléaire iranien est une question grave, une question existentielle.
03:11C'est par la négociation qu'elle doit désormais être réglée.
03:15C'est pourquoi je regrette que l'Iran n'ait pas pris au sérieux.
03:17Les propositions ont avancé par les Etats-Unis et a refusé jusqu'alors toutes les concessions comme les gestes nécessaires.
03:23Nous appelons à la reprise du dialogue, à la conclusion d'un accord, seul chemin pour désamorcer la situation, et nous sommes prêts à mettre tous nos efforts pour atteindre cet objectif.
03:35Depuis ce matin, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec le président Trump, nos alliés européens, en particulier britanniques et allemands, ainsi que nos partenaires dans la région, jusqu'à l'instant même,
03:47les dirigeants d'Arabie saoudite, du Bahreïm, de la Jordanie, du Qatar, des Émirats arabes unis, de l'Egypte ou du Liban.
03:54Nous serons aux côtés de nos partenaires dans la région, auxquels j'ai rappelé notre solidarité et notre engagement, y compris celui de nos forces pour les protéger.
04:06Ce matin, j'ai tenu un Conseil de sécurité et de défense nationale sur la situation au Proche et Moyen-Orient et ses conséquences pour notre pays.
04:15Avec les ministres concernés, nous avons pris toutes les décisions pour faire face aux évolutions de la situation et pour assurer la sécurité des Français partout sur notre territoire.
04:27Nous avons en particulier décidé du renforcement de notre dispositif sentinelle pour faire face à toutes les potentielles menaces
04:35sur le territoire national.
04:38Plusieurs mesures ont aussi été actées pour garantir la sécurité de nos ressortissants, de nos troupes et de nos ambassades dans la région.
04:46Je demande à nos compatriotes de ne pas se rendre sur place, quel que soit le prétexte.
04:56Notre dispositif militaire dans la région est, quant à lui, en alerte.
04:59Mesdames et messieurs, ces événements de la nuit et ce que je viens de rappeler sont évidemment à remettre dans la perspective du conflit plus large qui se joue dans la région
05:14et l'histoire plus longue et en particulier depuis les attaques terroristes du 7 octobre 2023 et la guerre en cours à Gaza.
05:24Et ces dernières heures ne doivent pas nous détourner de la nécessité d'établir un cessez-le-feu permanent à Gaza,
05:31assorti de la libération de tous les otages et d'une aide massive à la population palestinienne soumise à un blocus humanitaire injustifiable.
05:40Je viens ici de rappeler tout ce que nous avons à faire et la gravité de la situation depuis cette nuit,
05:47mais ceci en aucun cas ne doit nous faire oublier Gaza.
05:53Les efforts pour établir le cessez-le-feu rompu depuis le 1er mars n'ont à ce stade pas abouti. Pourquoi ?
06:01Parce que cette logique militaire, celle de l'occupation, des déplacements, du siège, ne mène nulle part,
06:08si ce n'est à un conflit permanent.
06:12Pour arrêter la guerre, il faut redonner une perspective de paix
06:15afin de bâtir les deux États et insurer la paix et la sécurité pour tous.
06:24C'est ce que porte la France depuis le 7 octobre, fidèle en cela à son engagement historique,
06:29et c'est aussi le rappel qu'une vie vaut une vie et que pour la France, il n'y a pas de double standard.
06:39C'est par cette exigence que seront restaurées la paix et la sécurité régionale.
06:44Aujourd'hui, à Paris, la société civile israélienne et la société civile palestinienne étaient venues porter ce message
06:51et je regarde leur engagement avec espérance.
06:56Elles se sont réunies au Conseil économique, social et environnemental
07:00et ont remis au ministre des Affaires étrangères un appel à l'action, l'appel de Paris,
07:05auquel je compte désormais donner suite.
07:08Ces voix soutiennent en particulier l'initiative annoncée avec le prince héritier d'Arabie saoudite
07:16pour relancer la création d'un État palestinien et la pleine intégration d'Israël au Moyen-Orient,
07:23qui se traduira par une conférence internationale sous l'égide des Nations unies à New York.
07:29Les objectifs que nous poursuivons à travers cette conférence internationale
07:33co-organisée avec l'Arabie saoudite sont les suivants.
07:38En premier lieu, sécuriser la libération des otages
07:41et permettre l'arrivée dans la bande de Gaza d'une aide humanitaire massive.
07:47Ensuite, consolider le cessez-le-feu le plus durable possible.
07:52Troisièmement, enclencher un processus politique
07:55qui se substitue aux armes
07:57et qui permette d'obtenir une réforme de l'autorité palestinienne
08:02et la mise en place d'une administration
08:04sous l'autorité palestinienne dans la bande de Gaza,
08:09excluant le Hamas, qui doit être désarmé.
08:13L'objectif, c'est donc un Etat palestinien démilitarisé,
08:19reconnaissant l'existence et la sécurité d'Israël,
08:23qui doit recevoir le soutien d'une mission internationale de stabilisation.
08:28C'est le préalable indispensable
08:31à l'intégration régionale d'Israël
08:33et à l'établissement de sa reconnaissance mutuelle.
08:38Si nous devons décaler la tenue de cette conférence
08:41pour des raisons logistiques et sécuritaires,
08:44dans la mesure où les dirigeants de l'autorité palestinienne
08:47ne peuvent rejoindre les Nations unies,
08:49elle aura lieu au plus vite.
08:52Et dès les prochains jours,
08:53en lien évidemment avec les dirigeants de la région
08:56et plus particulièrement avec l'Arabie saoudite,
08:58une date sera refixée.
09:01Ce report ne saurait remettre en cause
09:03notre détermination à avancer
09:05vers la mise en oeuvre de la solution des deux Etats.
09:09Quelles que soient les circonstances,
09:11j'ai dit ma détermination
09:12à reconnaître l'Etat de Palestine.
09:15Elle est entière et c'est une décision souveraine.
09:19En ces heures,
09:21l'urgence d'un Moyen-Orient en paix
09:22est d'autant plus grande.
09:24Je mettrai à profit les grandes échéances
09:26des prochains jours et notamment le sommet du G7
09:29dès la semaine prochaine
09:30pour rapprocher les points de vue de nos partenaires,
09:34nous concerter plus avant avec les Etats-Unis d'Amérique
09:37et avancer dans ce sens.
09:40Chaque jour, chaque heure,
09:42la France agit pour la paix et la sécurité pour tous
09:45au Moyen-Orient.
09:47Je vous remercie
09:48et je vais maintenant répondre à vos questions.
09:53Francesco Fontemaghi pour l'agence France Presse.
09:56Vous avez détaillé l'état d'avancement
09:58du programme nucléaire iranien.
10:00Est-ce que, selon les renseignements que vous avez,
10:03cet état d'avancement,
10:04à quel délai est-il de la fabrication d'une bombe atomique ?
10:10Est-ce que vous avez quelque chose de plus précis
10:12à nous dire là-dessus ?
10:13Et donc, si je comprends bien votre démonstration,
10:17ces renseignements que vous aviez,
10:18en tout cas cet état d'avancement,
10:20justifiaient l'opération menée cette nuit
10:22et encore aujourd'hui par Israël ?
10:25Est-ce que c'est cela votre conclusion ?
10:28Et est-ce qu'elle justifie aussi
10:31que ces opérations continuent dans la durée,
10:33comme vous l'avez dit
10:34et comme l'a dit le gouvernement israélien ?
10:36Et par ailleurs, est-ce que le timing,
10:38au moment où, tout de même,
10:39il y avait un effort diplomatique
10:41entre les États-Unis et l'Iran,
10:43ne fait pas que cette opération
10:46vienne troubler de possibles avancées diplomatiques ?
10:50Merci.
10:54Les informations que nous avons
10:55et que nous partageons avec nos partenaires,
10:59ce dont nous disposons aussi des informations de nos partenaires,
11:03et je dirais plus encore,
11:04les informations qui ont été partagées par l'AIEA,
11:08l'Agence internationale de l'énergie atomique,
11:11qui est en charge du suivi de ce programme,
11:13sont plus que préoccupantes.
11:14Et c'est sur la base de ces informations
11:17que nous avons d'ailleurs eu un vote majoritaire
11:20qui a, comme je le disais,
11:22qualifié le programme en cours,
11:25remis de la pression sur l'Iran
11:27et demandé des précisions nouvelles.
11:30Et donc, oui,
11:32l'Iran a poursuivi son programme ces derniers mois,
11:34a continué d'enrichir
11:35et est proche d'un stade critique,
11:38c'est-à-dire le stade qui permet, en effet,
11:40de produire des engins nucléaires
11:43et ensuite qui déclenche la mécanique
11:45qui permet ensuite, en effet,
11:48d'avoir des armes nucléaires.
11:51Donc la situation est aujourd'hui
11:53très préoccupante à cet égard
11:55et ce programme ne répond pas aujourd'hui
11:57aux engagements qui avaient été pris
11:59naguère par l'Iran elle-même.
12:03Pour autant, la voie que la France
12:05continuait avec constance de poursuivre
12:07est une voie diplomatique,
12:10c'est-à-dire celle qui consiste
12:11à redonner la légitimité à l'AIEA
12:14de poursuivre son programme,
12:16à demander de suivre l'ensemble
12:20des sites d'enrichissement
12:21et de revenir à des seuils
12:23qui correspondaient aux engagements internationaux.
12:26Nous avons été parmi les pays
12:28les plus exigeants et les plus constants
12:30sur la question du nucléaire iranien
12:32comme du balistique iranien,
12:33mais nous avons toujours privilégié
12:35la voie de la discussion diplomatique
12:37et des exigences techniques de l'AIEA
12:41plutôt que l'intervention militaire.
12:45C'est pourquoi la France n'était pas engagée
12:48dans une discussion avec Israël sur ce sujet
12:52et c'est pourquoi la France ne recommandait pas
12:54des attaques de la part d'Israël.
12:57La situation que je viens de décrire
13:02a conduit Israël à prendre cette décision.
13:07Est-ce que pour autant nous la soutenons,
13:09nous avons voulu l'accompagner
13:11ou nous l'avons planifié avec eux ?
13:12La réponse est non.
13:14Je rappelais simplement un contexte
13:16qui fait que, oui,
13:17la situation dans laquelle nous étions entrés
13:19était très clairement une menace pour Israël
13:21et une menace pour nous tous.
13:23Nous, nous avions privilégié une autre voie.
13:25Les choses se sont passées
13:27comme elles se sont passées ces dernières heures.
13:29Elles ont d'ailleurs conduit
13:30à la neutralisation de responsables
13:34qui avaient eux-mêmes,
13:36par leurs déclarations,
13:37parfois par leurs actes,
13:39conduit des activités
13:40qui étaient dangereuses pour notre propre pays.
13:43Aujourd'hui, notre souhait,
13:45comme je viens de le rappeler,
13:46c'est que les discussions reprennent.
13:49Et donc, nous appelons d'une part
13:50à ce qu'il n'y ait pas d'escalade
13:52dans les représailles iraniennes
13:54et d'autre part à ce qu'au plus vite,
13:57Israël puisse, au contraire,
13:59aider les Etats-Unis d'Amérique,
14:02les Européens,
14:04à reprendre les discussions
14:05avec les Iraniens
14:07pour se remettre autour de la table
14:09et reprendre le contrôle
14:10sur ce programme.
14:13La situation qui a été créée
14:15par ces frappes
14:16ouvre une ère nouvelle,
14:18je l'ai dit,
14:19de la guerre dans la région
14:20et doit conduire Israël
14:23à accepter, enfin,
14:25le cessez-le-feu,
14:26la libération des otages
14:28et une reprise des discussions politiques.
14:30Je l'ai dit tout à l'heure
14:31au Premier ministre Netanyahou,
14:33parce que s'il y a une chose
14:35qui unit Israël
14:37avec tous ses voisins dans la région,
14:38c'est la menace iranienne.
14:42Et puisque celle-ci est redevenue
14:43aujourd'hui la priorité,
14:45et puisqu'aujourd'hui,
14:47les heures, les jours,
14:48les semaines qui viennent
14:49seront structurées
14:50par les risques de riposte,
14:52et donc, évidemment,
14:53la sécurité d'Israël
14:55et de toute la région,
14:56plus que jamais,
14:59c'est l'intérêt même politique
15:00et sécuritaire d'Israël
15:02d'acter un cessez-le-feu,
15:06d'obtenir la libération
15:07des otages par le Hamas
15:09et de réenclencher cette dynamique.
15:12Et donc, je pense que
15:13c'est cette fenêtre
15:15que nous devons saisir
15:16et c'est le travail
15:17que nous conduirons
15:18dans les prochains jours
15:19avec Israël, d'une part,
15:21mais aussi avec les Etats-Unis,
15:23le Qatar, l'Egypte
15:24et l'ensemble des négociateurs
15:26qui sont impliqués
15:27dans cette discussion.
15:32Pour Le Monde,
15:35M. le Président,
15:36bonjour.
15:37Vous avez souligné,
15:39dès ce matin,
15:39le soutien de la France
15:41aux droits d'Israël
15:43à se défendre.
15:45Je voulais savoir
15:45jusqu'où pourrait aller
15:47ce soutien.
15:48Est-ce qu'il s'agit,
15:49puisque les forces françaises,
15:49comme vous l'avez dit,
15:50sont en alerte dans la région,
15:52d'aider Israël
15:53en cas de riposte massive
15:55de l'Iran
15:55dans les prochaines heures
15:57ou prochains jours,
15:59est-ce qu'il s'agit éventuellement
16:00d'accompagner également Israël
16:04dans ses opérations offensives
16:06sur le territoire iranien ?
16:07Où est-ce que vous placez
16:08la frontière
16:09dans le soutien de la France
16:11à Israël ?
16:14Et puis,
16:15vous parlez de la reprise
16:15des négociations
16:16que vous appelez de vos voeux.
16:18Sous quelle forme ?
16:19Est-ce que c'est une négociation
16:20qui doit continuer
16:21dans la forme actuelle,
16:22c'est-à-dire entre Washington
16:23et Téhéran ?
16:24Ou est-ce que les Européens
16:25doivent y être associés
16:27dorénavant ?
16:28Puisqu'on a vu que
16:28la première phase n'a pas tellement
16:30été concluante,
16:31les Européens y associés,
16:33voire la Chine et la Russie
16:34comme au temps du JCPOA ?
16:36Voilà, merci.
16:39Merci beaucoup.
16:41Le soutien,
16:42celui que nous avons toujours apporté,
16:44mais j'ai toujours été clair,
16:44ce n'est pas un soutien
16:45inconditionnel et sans limite.
16:49Et j'ai d'ailleurs été clair
16:50lorsqu'il s'est agi
16:51de lutter contre
16:52le terrorisme du Hamas
16:54que nous avons condamné
16:54avec force
16:55le 7 octobre dernier.
16:57Nous avons soutenu
16:58toutes les opérations
16:59ciblées d'Israël,
17:00sa volonté de très clairement
17:02se protéger du terrorisme,
17:06mais en aucun cas
17:06nous n'avons soutenu
17:07les opérations
17:08qui mettaient en danger
17:10la vie des civils
17:11et c'est pourquoi
17:12nous avons appelé
17:13dès la fin octobre 2023
17:14à un cessez-le-feu
17:15sur le territoire.
17:17Pour ce qui est de l'Iran,
17:20nous soutenons
17:21la sécurité d'Israël
17:22et donc si Israël
17:24devait être attaqué
17:25dans le cadre
17:26d'une représailles
17:27par l'Iran,
17:29la France,
17:29compte tenu
17:30de ses emprises
17:30et si elle était
17:31en situation
17:31de le faire,
17:32participerait
17:33aux opérations
17:34de protection
17:35et de défense
17:35d'Israël.
17:38Et j'ai marqué
17:39notre disponibilité
17:40en ce sens.
17:42A l'inverse,
17:43je n'envisage
17:44aucunement
17:44de participer
17:45à quelque opération
17:46offensive que ce soit.
17:47ça n'est pas
17:48notre rôle
17:49et ça n'est pas
17:50le chemin
17:51que nous choisissons,
17:52je l'ai déjà dit.
17:53Nous sommes
17:53pour un chemin
17:54diplomatique
17:55sur la question
17:56du nucléaire
17:57et du balistique
17:58iranien.
17:59Pour ce qui est
18:00des négociations
18:00de cessez-le-feu
18:01comme des négociations
18:03nucléaires et balistiques,
18:05je crois en effet
18:05à l'efficacité
18:06d'impliquer les Européens
18:07qui sont des partenaires
18:08de confiance
18:09et nos contacts
18:12comme notre travail
18:13sont permanents.
18:14J'ai passé la journée
18:15à échanger
18:16avec l'ensemble
18:17des négociateurs
18:18du cessez-le-feu
18:19comme avec
18:19tous les acteurs
18:20de la sous-région
18:21et donc,
18:22oui,
18:22mon souhait
18:22c'est que nous puissions
18:24être réinclus
18:25dans ces actions
18:25et ces opérations
18:27qu'il s'agisse
18:27du cessez-le-feu
18:28ou de la discussion
18:31sur le nucléaire iranien.
18:34Néanmoins,
18:34la lucidité me conduit
18:35à dire que
18:35si je vois une fenêtre
18:36rouvrir sur les négociations
18:38sur le cessez-le-feu
18:39à Gaza,
18:40les prochaines heures
18:41et les prochains jours
18:41seront difficiles
18:44pour rouvrir
18:44des négociations efficaces
18:46avec l'Iran
18:46sur la question du nucléaire.
18:48Mais nous devons y travailler
18:49et nous devons nous reengager
18:50sur ce sujet.

Recommandations