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  • il y a 3 jours
Les invités de Laurence Ferrari débattent de l'actualité dans #Punchline du lundi au jeudi.

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00:01Bonsoir à tous et bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline sur CNews et sur Europe 1.
00:04L'escalade avant la désescalade, c'est en tout cas ce qui semble se dessiner alors que la Russie et la Chine mettent en garde les Etats-Unis
00:10d'une intervention directe en Iran et tentent d'éviter l'anéantissement de leurs alliés iraniens.
00:15Pour l'heure, Donald Trump ne dévoile pas ses cartes, prend 100 ans, mais il amasse ses avions bombardiers et ses porte-avions dans la région au Proche-Orient Israël,
00:22on le rappelle, mais d'un combat existentiel non seulement pour la survie de son Etat et sa population,
00:27mais aussi pour protéger le monde entier de l'islamisme radical et du djihad global.
00:32Et la France, dans tout ça, une semaine après le début des bombardements, elle commence à se soucier de ses ressortissants bloqués en Israël sous les bombes iraniennes.
00:40Elle organise quelques rapatriements, preuve que les tensions risquent de durer.
00:43Notre pays tente de maintenir une position d'équilibriste au plan diplomatique, appelant au cessez le feu partout à Gaza comme à Téhéran
00:50et demandant le désarmement de l'Iran par la négociation.
00:53Alors même que cela fait des années que les autorités iraniennes ne respectent pas leurs engagements
00:58et continuent à enrichir de l'uranium à l'insu de la communauté internationale à des centaines de mètres sous terre.
01:04Le peuple iranien se demande à quoi joue notre pays, la France, qui a biberonné l'ayatollah Khomeini dans les années 70
01:11et qui appelle à ne pas renverser le régime de celui qui lui a succédé, l'ayatollah Khomeini.
01:16On en débat ce soir dans Punchline.
01:30Il est 18h et quelques secondes.
01:32D'abord le rappel des titres de l'actualité.
01:34Israël va faire disparaître la menace du nucléaire et des missiles iraniens.
01:38C'est ce qu'a déclaré Benjamin Netanyahou.
01:41Il menace le guide suprême d'Iran, Ali Khomeini.
01:44Il ne peut être autorisé à continuer d'exister.
01:47Il était sur place après une frappe d'ampleur sur un hôpital israélien à Bercheva.
01:52La frappe a entièrement détruit plusieurs services du centre médical.
01:56L'armée israélienne suspecte aussi l'Iran d'avoir utilisé des bombes à fragmentation.
02:01La priorité, c'est la sécurité des Français, affirme le ministère des Affaires étrangères.
02:05Les Français souhaitant quitter Israël peuvent se faire connaître.
02:09Un numéro a été communiqué.
02:10Jean-Noël Barraud indique aux Français qu'ils peuvent se rendre en Jordanie ou en Égypte
02:15et leur demande de se rendre par leurs propres moyens aux frontières turques ou arméniennes.
02:21Des directeurs pénitentiaires alertes des prisons françaises sont vers un point de rupture
02:26due à la surpopulation carcérale.
02:29Dans un communiqué, ils demandent au gouvernement un plan d'action d'urgence,
02:32des conditions de détention indignes mettant en danger le personnel.
02:35Je vous rappelle qu'en France, au 1er mai 2025, 23 681 personnes étaient détenues pour 62 000 places.
02:42Enfin, Vigilance Orange canicule à partir de ce vendredi midi dans 16 départements,
02:47majoritairement dans l'ouest de la France, qui subit déjà une vague de chaleur,
02:51a indiqué Météo France.
02:53La journée la plus chaude est prévue pour samedi.
02:55Voilà pour les titres de l'actualité.
02:58On va peut-être d'abord écouter Marine Le Pen en direct du salon du Bourget.
03:02Elle va sans doute évoquer la situation internationale.
03:05On l'écoute.
03:06Maintenant, on réagit, on devrait réagir toutes les heures,
03:08parce qu'en réalité, toutes les heures, il y a des évolutions
03:12et on reste tout de même dans l'expectative d'annonces
03:16que ce soit du côté américain, que ce soit du côté israélien,
03:19que ce soit du côté iranien, qui restent aujourd'hui en suspens.
03:23Donc voilà, voyons comment les choses évoluent.
03:29Ce qui est sûr, c'est qu'on ne va pas se plaindre de la situation de difficulté
03:34dans laquelle est un des pires régimes dictatorial islamiste qui soit,
03:42qui a écrasé sous sa botte le grand peuple iranien,
03:49car le peuple iranien est un grand peuple qui a été condamné au silence,
03:55persécuté par les Mollah.
03:58Et donc, nous ne pouvons évidemment qu'espérer que la situation irruptive d'aujourd'hui
04:03puisse déboucher sur la démocratie, sur la paix
04:08et sur le retour de la sérénité en Iran et donc d'un avenir qui soit prospère.
04:16Est-ce que ça signifie que vous êtes davantage sur la position du chancelier allemand
04:20qui estime qu'Israël fait le sale boulot pour tout le monde
04:22ou vous êtes plutôt sur la position d'Emmanuel Macron ?
04:24Si on vous entend, vous êtes davantage sur la position du chancelier.
04:28Oui, clairement, je suis plus sur la position du chancelier, ce qui n'est pas fréquent.
04:33Vous l'admettrez, mais bon, après tout, il faut des exceptions à la règle.
04:38Mais pour le coup, je pense que le chancelier allemand a exprimé
04:42ce que beaucoup de gens ressentent, à savoir que l'Iran, dirigé par les Mollahs,
04:48qui en réalité espère la disparition d'Israël depuis des décennies,
04:56qui a commis des attentats sur notre propre sol,
05:01qui est une menace en réalité pour la sécurité du monde.
05:07On ne peut pas le regretter, on ne peut même pas faire mine de le regretter.
05:13On ne peut même pas avoir des propos qui créent une forme d'ambiguïté
05:18sur le fait que l'on pourrait considérer que la disparition du régime des Mollahs
05:24pourrait entraîner le chaos.
05:26La disparition du régime des Mollahs, dont nous espérons tous,
05:30parce que nous sommes des souverainistes,
05:33que ce soit la conséquence, évidemment, de la reprise en main par le peuple iranien
05:38de son avenir, serait évidemment une bonne chose.
05:44Vous comprenez ?
05:45Et évidemment que l'avenir serait mieux
05:49que ce que vivent affreusement les Iraniens depuis près de 50 ans.
05:56Vous êtes en train de dire qu'Emmanuel Macron a des propos ambigus sur le régime iranien ?
06:01Je dis que sur le régime iranien, on ne peut avoir, je pense, aucun propos ambigus.
06:07Et que la France, qui est un pays que l'on regarde, que l'on écoute,
06:14tant son histoire est liée à la défense de la liberté,
06:21doit être sans ambiguïté.
06:24Faites-le parallèle avec la Libye ou l'Irak.
06:26Est-ce que votre soutien à Israël est inconditionnel aujourd'hui ?
06:29Moi, ce terme de soutien inconditionnel,
06:32je le laisse à M. Plenel,
06:35quand il soutenait Septembre Noir,
06:39qui a assassiné 17 personnes,
06:42dont 11 athlètes israéliens.
06:44Je pense qu'un pays n'a jamais de soutien inconditionnel.
06:48C'est un terme qui n'a pas de sens.
06:52Mais l'intérêt de la France aujourd'hui,
06:55et l'intérêt de l'Europe aujourd'hui,
06:57c'est de ne pas vivre sous la menace d'un régime islamiste
07:02qui a déjà, encore une fois, commis des atrocités,
07:06pas seulement sur son propre peuple,
07:08mais également sur notre territoire national.
07:11Les intérêts de la France sont ma seule boussole.
07:17Les intérêts de la France sont ma seule boussole.
07:19Et en l'occurrence, l'intérêt de la France,
07:21c'est incontestablement que l'Iran, à tout le moins,
07:24ne possède jamais, en tout cas sous ce régime-là,
07:29la bombe nucléaire.
07:31Déjà, c'est la première des choses.
07:33Et pour l'instant, les éléments qui sont portés
07:37à la connaissance des uns et des autres
07:39laissent planer le risque
07:42qu'ils puissent détenir la bombe nucléaire
07:46et, accessoirement, s'en servir.
07:48Concrètement, vous êtes en train de nous dire
07:50qu'Emmanuel Macron commet une faute
07:51au nom de la France
07:53en estimant que les armes doivent se taire
07:55et qu'il ne faut pas renverser le régime par les armes.
07:57Je vous ai dit ce que je vous ai dit.
08:00Vous pouvez essayer de le reformuler différemment.
08:02Ce sera peut-être moins bien formulé que moi.
08:03C'est une faute ou pas ?
08:04Est-ce que c'est une faute ?
08:05La Libye ou l'Irak, c'est un changement de régime.
08:11Encore une fois, moi, je crois que ceux qui menacent les autres
08:17et, pour le coup, la Libye a, on s'entend,
08:22également commis à l'égard du peuple français
08:25des atrocités,
08:27mais l'Iran n'a jamais cessé de le faire.
08:29C'est-à-dire que ce n'est pas seulement, pour le coup,
08:32le passé.
08:34L'Iran, c'est tout le temps.
08:36Les menaces contre Israël
08:39ont été formulées à peu près
08:40à chaque discours
08:42qui ont été tenus par Némola.
08:48Donc, voilà,
08:50il n'y a pas d'amodiation,
08:52il n'y a pas d'atténuation
08:54dans la volonté, en tout cas, exprimée
08:57par l'Iran
08:59de se servir de la violence
09:01et, accessoirement,
09:04dans le but qu'ils ont exprimé,
09:06de souhaiter la disparition
09:07pure et sain de Israël.
09:08Le président américain,
09:10il entretient le flou.
09:11Est-ce que vous souhaitez
09:12qu'il s'implique dans ce conflit ?
09:14Il a raison d'entretenir le flou.
09:15C'est le principe même de la diplomatie,
09:17si je peux me permettre.
09:17La diplomatie,
09:18j'ai eu l'occasion de le rappeler
09:20à de multiples reprises.
09:21Souvent, il faut bien le dire,
09:22pour critiquer Emmanuel Macron,
09:24elle doit être,
09:26sinon secrète,
09:27au moins discrète.
09:28Bon, ce n'est pas la qualité principale
09:31d'Emmanuel Macron.
09:33Je pense que toutes les grandes puissances
09:35qui peuvent intervenir
09:37pour tenter de trouver
09:39une issue rassurante
09:41pour notre pays
09:43et notre continent
09:44doivent intervenir, bien sûr.
09:48Mediapart a exhumé lundi.
09:50Je ne réponds pas à Mediapart.
09:52Jamais depuis 20 ans.
09:53Madame Le Pen,
09:54est-ce que Caroline Parmentier
09:55peut rester dans ses conditions ?
09:57Mais, enfin, écoutez,
09:59est-ce que sérieusement...
10:00Voilà, pour Marine Le Pen.
10:01Peut-être qu'on va écouter
10:02encore un instant Marine Le Pen
10:03et après on revient en plateau.
10:04Écoutons-la.
10:05Sérieusement,
10:06vous pensez
10:06que vous m'apprenez
10:08que présent
10:10était à l'opposé
10:14de la pensée
10:16qui était la mienne ?
10:18Mais enfin,
10:18j'espère que c'est une plaisanterie.
10:20Vous êtes trop jeune
10:20pour avoir connu
10:22le conflit
10:23qui a été le mien
10:25avec ce journal
10:26qui m'a mené,
10:29il faut bien le dire,
10:29une guerre politique
10:30et dont même Mediapart,
10:33c'est vous dire,
10:33malgré leur mauvaise foi,
10:35même Mediapart admet
10:36que Marine Le Pen,
10:38en fait,
10:38ce n'était pas une réponse
10:39concernant le conflit
10:40entre Iran et Israël.
10:42C'est une question
10:42de politique nationale.
10:43Catherine Ney,
10:44on vient d'entendre
10:44Marine Le Pen,
10:45candidate pour l'élection
10:47présidentielle de 2027,
10:48si la justice ne l'empêche pas,
10:50dire, encore une fois,
10:51la France ne peut pas être
10:52ambiguë
10:53sur le dossier iranien.
10:54Oui,
10:55moi j'ai trouvé
10:56qu'elle l'était
10:57mais je n'ai pas compris
10:58tout ce qu'elle disait
10:58franchement.
10:59Alors, c'était long.
11:01Toéka, moi je voyais l'image
11:02et ce qui était intéressant
11:04politiquement,
11:04parce que vous connaissez
11:05les rumeurs,
11:06qu'il y aurait une dissension
11:07dans ce couple
11:08et évidemment les entourages
11:09disent avec Jordan Bardella
11:11et que non,
11:12eh bien là,
11:12elle montrait
11:13qu'elle parlait longuement
11:14parce qu'elle est la présidente
11:15et derrière elle,
11:16futur peut-être,
11:17et derrière elle,
11:18le futur peut-être
11:19premier ministre
11:20et que pour l'instant,
11:20l'ordre n'a pas changé.
11:21Moi, c'est ça que je retiens
11:22parce que le reste...
11:23Conférence de presse
11:24au Bourget-Gautier-Lebret
11:25où il s'agit de parler
11:27d'armement
11:28et de la position de la France.
11:29Bien sûr,
11:29il y a évidemment
11:30cette image
11:31du fameux duo
11:32Élisée-Matignon-Marine Le Pen
11:34et Jordan Bardella.
11:35Moi, je retiens quand même
11:35des choses sur le fond
11:37et sur ce qu'elle a dit
11:38sur l'Iran
11:39et la position française
11:41puisqu'elle a utilisé,
11:42elle a répondu
11:42à Emmanuel Macron
11:43qui nous disait
11:43si le régime des Mollas tombe,
11:46ça peut être le chaos ensuite
11:47et Marine Le Pen
11:48a bien repris ce mot de chaos
11:50en disant qu'on ne peut pas dire cela,
11:52on ne peut pas avoir
11:52la moindre ambiguïté
11:53sur le souhait
11:54de voir ce régime
11:55de barbares tomber
11:57qui a sous son jou
11:59depuis plusieurs décennies
12:01le peuple iranien
12:02qui est un grand peuple
12:02à rappeler Marine Le Pen.
12:04Et d'ailleurs,
12:05à la question
12:05de notre camarade
12:06Johan Uzaï,
12:07elle dit
12:07je suis plus proche
12:08du chancelier allemand
12:09qui avait dit
12:10les Israéliens font le sale boulot
12:11pour l'ensemble de l'Occident
12:12que de la position française
12:14qui est une position ambigüe,
12:16embêtée,
12:17avec un pas de deux,
12:18avec des changements
12:19de cap en permanence.
12:21Hier,
12:22Emmanuel Macron,
12:22après son conseil de défense,
12:23il demande quand même
12:24à Israël
12:25d'arrêter les bombardements.
12:26Il demande à Israël
12:26d'arrêter les bombardements.
12:28Qui s'est fait bombarder
12:30un hôpital
12:30il y a moins de 24 heures ?
12:33C'est évidemment Israël
12:34par les Iraniens.
12:35J'aimerais bien
12:35entendre le président
12:36de la République
12:37dans ce cas demander à l'Iran
12:38d'arrêter de bombarder
12:39les civils israéliens.
12:41Je ne l'ai pas entendu là-dessus.
12:42Et puis, il y a autre chose aussi.
12:43Il faut débunker ce mensonge,
12:46cette fake news.
12:47Il suffit juste
12:47de les recevoir
12:48les Français
12:49de la diaspora iranienne,
12:51les ressortissants
12:52de la diaspora iranienne.
12:53Mais ils se félicitent
12:54de ce qui se passe.
12:55Ils voient un espoir
12:57avec Israël
12:58qui bombarde
12:59le régime des Mola
13:00et leur État-major
13:02et leur structure nucléaire.
13:04Je pense à Maïar Monshi
13:04pour évidemment
13:05le champion de boxe
13:07qui sera d'ailleurs
13:07une nouvelle fois
13:08ce soir sur CNews.
13:09Je pense à d'autres
13:10de la diaspora
13:12iraniennes
13:12qui se félicitent
13:13de ce qui se passe
13:13et on parle à leur place
13:15sur le service public
13:15en ayant l'impression
13:16qu'ils condamnent
13:17les bombardements israéliens.
13:19C'est juste l'inverse en fait.
13:21D'un dernier mot,
13:21Louis, rapidement.
13:22Je pense qu'il y a quelque chose
13:23d'intéressant.
13:23C'est que l'international,
13:24traditionnellement,
13:25c'était le talon d'Achille
13:26du Rassemblement National
13:27et celui de Marine Le Pen.
13:29Et depuis le 7 octobre
13:30où Marine Le Pen
13:31a une position extrêmement claire
13:32et lisible
13:32et puis là,
13:33qui est confirmée,
13:34c'est-à-dire que là,
13:34je rejoins ce que dit
13:35Gauthier Lebrecht,
13:36c'est extrêmement haut.
13:37Sur le fond,
13:38c'est quand même très clair,
13:39il n'y a aucune ambiguïté
13:39sur le fait qu'il faut
13:40que ce régime tombe
13:41et que le peuple iranien
13:44reprenne la possession
13:45de son pays.
13:47Eh bien,
13:48Marine Le Pen est en train
13:49de gagner des points
13:50sur l'international
13:51parce que globalement,
13:52je pense que l'immense majorité
13:53des Français
13:54est beaucoup plus alignée
13:55avec Marine Le Pen
13:56sur la question iranienne
13:58qu'avec Emmanuel Macron
13:59qui est quand même très difficile.
14:00Au-delà de l'ambiguïté
14:01de ce que dit Emmanuel Macron,
14:03c'est extrêmement compliqué
14:04de comprendre
14:04ce qu'il veut faire réellement.
14:06Et d'ailleurs,
14:06ce matin,
14:07en début d'après-midi,
14:08il y avait un conseil des ministres
14:08et Emmanuel Macron
14:09a essayé en réalité
14:10tout simplement
14:11d'expliquer aux membres
14:12de son gouvernement
14:13ce qu'il a en tête.
14:14Et on voit bien
14:15que pour beaucoup de ministres,
14:17on a eu la sortie
14:17du Conseil des ministres,
14:18ils avaient toujours du mal
14:19à comprendre précisément
14:21ce que...
14:22Non, mais c'est une espèce
14:23de oui-mais.
14:24Alors, il faut que le régime,
14:25il faut qu'on aide Israël
14:26mais pas trop.
14:26Sans parler de l'Alephi,
14:27oui.
14:28Sans parler de l'Alephi.
14:29Et hier,
14:29du discours de Jean-Luc Mélenchon
14:31qui est un discours pro-Iran
14:33disant qu'il n'y a pas
14:35de futur bombe atomique
14:37en développement.
14:39Il y a des experts,
14:40il y a juste l'AEA,
14:42il y a des experts
14:43évidemment du nucléaire
14:44qui vous disent juste l'inverse
14:46que l'enrichissement en uranium
14:47avait considérablement accéléré.
14:50Mais Jean-Luc Mélenchon
14:51comme ça au doigt mouillé,
14:52il vous dit non,
14:53ça n'existe pas.
14:53Comme la une de l'humanité,
14:55le journal communiste
14:56aujourd'hui
14:57qui titre sur Benyamin Netanyahou
14:58et qui dit
14:59que le Premier ministre israélien
15:00affabule complètement
15:02et bombarde gratuitement
15:03les structures iraniennes.
15:04Montre Eric Nolot rapidement
15:06avant la pause.
15:07Moi ça me rajeunit
15:07chers amis,
15:08le soutien de l'extrême-gauche
15:09au Mola iranien.
15:10Moi j'ai connu ça
15:11dans mon adolescence,
15:12c'était communiste,
15:12c'était par Amenai
15:13et l'aveuglement même,
15:15indépendamment de l'extrême-gauche,
15:17d'une grande partie de la gauche
15:18et même de la droite
15:19envers ce régime,
15:20ça continue.
15:2146 ans ne les ont pas instruits.
15:23C'est dingue quand même.
15:25Et je dois dire
15:25que Marine Le Pen
15:26a une position plus claire,
15:28plus cohérente
15:29que tout ce qu'on a entendu
15:30aujourd'hui ou hier
15:31de la part de M. Macron
15:32et de M. Barrou.
15:32Petite pause,
15:33je vous passe la parole
15:33Jean-Sébastien Ferjoux,
15:34Patrick Martin-Genier
15:35et Catherine Ney.
15:36On reviendra sur cette frappe
15:38iranienne sur un hôpital israélien.
15:40A tout de suite.
15:43Presque 20 sur CNews et Europe 1.
15:45On se retrouve dans Punchline
15:46direction Israël
15:47où nous attend Frédéric Simon,
15:49le correspondant permanent
15:50d'Europe 1 en Israël.
15:52Bonsoir à vous Frédéric.
15:53Frédéric,
15:53après cette frappe iranienne
15:55contre un hôpital,
15:56l'hôpital de Bercheva
15:57qui a fait près d'une vingtaine
15:58de blessés,
15:58il y a des menaces
16:00maintenant très directes
16:01des officiels israéliens
16:03contre l'ayatollah Khamenei.
16:05Expliquez-nous.
16:07Oui, une ligne rouge
16:08a été franchie
16:08du point de vue
16:09des dirigeants israéliens
16:10lorsque ce matin
16:11un missile lancé depuis l'Iran
16:12s'est abattu
16:13sur un hôpital du sud d'Israël,
16:15l'hôpital Soroka
16:16dans la ville de Bercheva.
16:18Alors, il n'y a eu
16:19que des blessés,
16:19pas de morts.
16:20le missile ayant heurté
16:22une aile évacuée de l'hôpital,
16:23mais les dégâts matériels
16:24sont considérables.
16:26D'autres missiles
16:26ont heurté de plein fouet
16:27les immeubles,
16:28des immeubles d'habitation
16:30à Tel Aviv
16:31et dans sa banlieue,
16:32blessant plusieurs dizaines
16:33de personnes,
16:33dont six grièvement
16:34des zones résidentielles.
16:36Un hôpital,
16:36Israël accuse l'Iran
16:37de viser délibérément
16:39ses populations civiles
16:40et le ton monte.
16:41Le ministre de la Défense,
16:42Israël 4,
16:43s'est allé jusqu'à menacer
16:44de s'en prendre à l'avis
16:45du guide suprême
16:46du régime des Mollahs,
16:48empêcher l'existence
16:49de Khamenei.
16:50Cette Hitler moderne
16:52compte parmi les objectifs
16:53de l'opération en cours.
16:55Alors, c'est la première fois
16:55que ce genre de menace
16:56est proféré aussi clairement.
16:58Mais Bidiamine Netanyahou,
16:59qui avait déjà déclaré
17:00que la mort du guide suprême
17:01pourrait mettre un terme
17:02à la guerre,
17:03s'est voulu plus prudent.
17:04Aucun dirigeant iranien
17:06n'est à l'abri,
17:06a dit en substance
17:07le Premier ministre,
17:08mais il est préférable
17:10de ne pas en parler publiquement.
17:12Alors, quelles que soient
17:13les intentions d'Israël
17:14concernant l'Ayatollah Khamenei,
17:16l'État hébreu assume
17:16de plus en plus clairement
17:17de chercher à ébranler
17:19le pouvoir en place à Téhéran.
17:20Le porte-parole de Tsaal
17:21a confirmé que des cibles
17:23liées au régime iranien
17:24et non plus seulement
17:25à son programme nucléaire
17:26et à ses capacités balistiques
17:28étaient dans le viseur
17:29des avions de chasse.
17:31Merci beaucoup,
17:31Frédéric Simond,
17:32correspondant d'Europe 1,
17:33Éric Nolo.
17:33On voit effectivement
17:34que la pression s'accentue
17:35sur le régime iranien
17:37avec beaucoup de dégâts
17:38en Israël,
17:39en représailles.
17:40Et pendant ce temps-là,
17:41la France demande
17:41d'arrêter les bombardements.
17:42Mais en Iran ?
17:43Oui, l'histoire est en marche
17:45et nous, on court derrière.
17:46Mais on n'est pas prêts
17:48de la rattraper.
17:49Je crois que ça marque
17:49une nouvelle étape
17:51et Israël ne pardonnera jamais.
17:53Je pense que dans leur tête,
17:54ils ont déjà réglé, eux,
17:55leur calendrier.
17:56Eux, ils ont les idées claires.
17:57Contrairement à nous,
17:58il faut faire tomber le régime.
17:59Ce n'est pas seulement
17:59l'arme atomique
18:00qu'il faut détruire.
18:01Il faut faire tomber le régime
18:02parce que voilà
18:03ce que fait ce régime.
18:04C'est la lutte contre le terrorisme.
18:05On ne discute pas
18:06avec les terroristes.
18:06J'ai appelé tout à l'heure
18:09Michel Taubman
18:09qui est un journaliste
18:10qui vit à Tel Aviv
18:11et qui, lui,
18:13croit que ce qui s'est passé
18:14à l'hôpital,
18:15il ne pense pas
18:16que c'était visé
18:17ce que veulent les Iraniens,
18:18c'est tuer des civils.
18:19Et donc, c'est passé.
18:20D'ailleurs,
18:21il y a eu peu de dégâts
18:22par rapport à ce qui s'est passé
18:23à Tel Aviv
18:24où il y a eu 10 morts
18:24avant-hier.
18:26Et il dit que toute la nuit,
18:27ça a été
18:27des bombardements terribles.
18:32Il n'y a pas eu de mort
18:32par chance.
18:33Mais enfin,
18:34ils voient les maisons trembler.
18:36C'est quelque chose
18:37de très douloureux.
18:39Mais ils ont beaucoup de craintes.
18:41Mais à la fois,
18:42ils sont tout à fait...
18:44Il dit que dans cette démarche
18:46de Netanyahou,
18:47qu'évidemment,
18:48il n'aime pas du tout
18:49ce Premier ministre
18:50et il a trouvé
18:51qu'il fallait qu'il arrête
18:52plus tôt les...
18:54Il ne fallait pas casser
18:56la bande de Gaza comme ça.
18:58Mais là,
18:59il devait, dit-il,
19:00marquer un grand coup.
19:01Un grand coup
19:02pour laver la front du 7 octobre
19:04où il n'avait rien vu venir,
19:05malgré...
19:06Il n'avait rien vu venir
19:06parce qu'il n'avait rien
19:07voulu voir venir
19:08parce que malgré,
19:09déjà,
19:10des militaires israéliens
19:14l'avaient prévenu
19:14qu'il se préparait quelque chose.
19:16Il ne voulait pas le croire.
19:17Il était tout occupé
19:17à arranger son accord
19:20avec l'Arabie saoudite.
19:23Et là,
19:24comme il veut marquer
19:25un grand coup,
19:26il dit qu'il est quasi obligé
19:28de se séparer,
19:30de mettre le régime
19:31des mollas par terre
19:32et donc d'en terminer
19:33avec l'ayatollah.
19:35On va se poser la question
19:36de la position diplomatique française.
19:38Je disais que tout à l'heure
19:38c'était une position d'équilibriste
19:39parce qu'on a du mal
19:40à suivre un tout petit peu.
19:41On fait le point
19:42avec un sujet
19:42de Michael Dos Santos
19:43puis on passera la parole.
19:45On écoutera aussi
19:46Georges Bensousson
19:46qui était ce matin
19:47l'invité de Sonia Mabouk
19:48qui était d'une limpidité absolue
19:50grand spécialiste de la question.
19:51Mais d'abord le sujet
19:52Michael Dos Santos.
19:53Après les attaques
19:56du 7 octobre,
19:57l'allocution d'Emmanuel Macron
19:59ne laisse pas présager
20:00des tensions
20:00entre la France et Israël.
20:02Le Hamas
20:03est un mouvement terroriste.
20:05Le Hamas cherche avant tout
20:06la destruction
20:08et la mort
20:09du peuple d'Israël.
20:10Israël a le droit
20:11de se défendre.
20:12Emmanuel Macron
20:13échange alors régulièrement
20:14avec Benyamin Netanyahou.
20:16Le président de la République
20:17lui assure un soutien
20:18sans faille.
20:19Pourtant,
20:20un an plus tard,
20:20les premières dissensions
20:21apparaissent.
20:22Paris appelle
20:23à suspendre
20:24la livraison d'armes
20:25pour contraindre
20:25l'État hébreu
20:26à un cessez-le-feu à Gaza.
20:28Une position
20:28qui déclenche la colère
20:30du premier ministre
20:30Benyamin Netanyahou.
20:34Alors que Israël
20:36combat les forces
20:36de la barbarie
20:37dirigées par l'Iran,
20:38tous les pays civilisés
20:39devraient se tenir
20:40fermement aux côtés d'Israël.
20:42Pourtant,
20:43le président Macron
20:44et d'autres dirigeants
20:44occidentaux
20:45appellent maintenant
20:46à des embargos
20:47sur les armes
20:47contre Israël.
20:48Ils devraient avoir honte.
20:50En mars dernier,
20:51après deux mois
20:51de trêve dans la bande
20:52de Gaza,
20:53les tensions
20:53vont monter d'un cran.
20:55La France condamne
20:55le blocage
20:56des livraisons humanitaires
20:57mais aussi la reprise
20:58des bombardements israéliens.
21:01Quelques temps plus tard,
21:02Emmanuel Macron
21:02qualifie ses opérations
21:04militaires de honteuses.
21:06Benyamin Netanyahou
21:07l'accusa alors
21:07d'être du côté du Hamas.
21:09Lorsque des meurtriers
21:10de masse,
21:11des violeurs,
21:12des tueurs de bébés
21:12et des kidnappeurs
21:13vous remercient,
21:14vous êtes du mauvais côté
21:15de la justice.
21:17Vous êtes du mauvais côté
21:18de l'humanité
21:18et du mauvais côté
21:19de l'histoire.
21:21La volonté
21:22d'Emmanuel Macron
21:23de reconnaître
21:23un État palestinien
21:25pourrait acter définitivement
21:26le divorce
21:27entre la France
21:28et Israël.
21:29Jean-Sébastien Ferjoux,
21:30vous êtes avec nous,
21:30directeur du site Atlantico.
21:31On a du mal
21:32à comprendre
21:32effectivement
21:33la position française
21:34qui a été très fluctuante.
21:36C'est le moins
21:36qu'on puisse dire
21:37depuis le 7 octobre.
21:37Oui, parce qu'Emmanuel Macron
21:39essaie de gérer
21:40aussi bien ses emportements
21:41personnels
21:42que la ligne traditionnelle
21:43du cas d'Orsay
21:44tout en se mettant
21:45d'ailleurs bien souvent
21:46à dos
21:46les diplomates
21:47du ministère
21:48des Affaires étrangères.
21:50Mais je pense surtout
21:50que Emmanuel Macron
21:51il est l'inverse
21:52de ce qu'est
21:53Benjamin Netanyahou.
21:55Il porte à son extrême
21:56un travers
21:57assez français
21:58qui est celui de croire
21:59que la parole
21:59est performative.
22:00C'est-à-dire
22:00qu'il pense que
22:01s'il parle
22:02ça suffit à provoquer des choses.
22:03Donc il pense que
22:04s'il martèle son engagement
22:05européen
22:05ça crée une Europe
22:07de la défense ou autre.
22:08Il pense que s'il dit
22:08qu'il est en guerre
22:09contre le Covid
22:09ça va produire des effets
22:10comme si un virus
22:11pouvait en avoir
22:12quoi que ce soit à faire
22:12que le président de la République
22:14décide ou pas
22:14d'être en guerre
22:15contre lui.
22:16Et c'est la même chose
22:16alors que Benjamin Netanyahou
22:18c'est l'inverse.
22:18Benjamin Netanyahou
22:19il ne fait pas des grands discours
22:20sur le bien, le mal
22:21dans le monde.
22:22Il agit.
22:23Et c'est aussi pour ça
22:23qu'Israël cristallise
22:24tant de passion
22:25dans le monde occidental
22:26parce que même Donald Trump
22:27est un peu plus
22:27dans le performatif.
22:28Mais à la différence
22:28d'Emmanuel Macron
22:29lui il a la puissance
22:30des Etats-Unis derrière.
22:31La France n'a plus vraiment
22:33de puissance
22:33et je pense que c'est
22:34assez largement
22:35ce qu'il explique.
22:35Souvenez-vous
22:35quand il allait à Beyrouth
22:37et qu'il pensait
22:38qu'il allait tout régler
22:39et qu'il menaçait.
22:40D'ailleurs il avait
22:40sa Lucie Casté
22:41ou l'équivalent
22:42d'une Lucie Casté
22:43il avait un candidat
22:43pour être Premier ministre
22:45au Liban
22:45les partis libanais
22:47l'ont gentiment
22:47et poliment
22:48ou plus ou moins
22:49d'ailleurs
22:49et conduit
22:50Emmanuel Macron
22:51croit que ces mots
22:52changent le monde.
22:53Je pense qu'après
22:547 ans et 8 ans
22:55de présidence
22:55nous voyons que non
22:56ces mots ne changent pas
22:57véritablement le monde.
22:58Éric et Patrick ensuite.
22:59Le plus effarant
22:59c'est l'alternatif
23:00que propose la France.
23:01Jean-Henri Barraud
23:02dit on va s'asseoir
23:03autour d'une table
23:04et vous allez voir
23:05qu'on va obtenir
23:05des Iraniens
23:06un engagement
23:07je crois qu'il a utilisé
23:08l'adjectif substantiel
23:09mais enfin il est
23:10on a un peu l'impression
23:11qu'il est dans une dimension parallèle.
23:13Il fait des dizaines d'années
23:14que les Iraniens
23:15même sous pression
23:15n'ont rien lâché
23:16on continue à développer
23:17leur programme
23:18on mentit
23:18à la fin de l'année.
23:19Ils l'ont enterré
23:20dans des sous-sols
23:20à 100 mètres de profondeur.
23:21Là vraiment
23:22c'est renseigné
23:23nous sommes informés
23:24et tout ce qu'il dit
23:25au moment où l'histoire s'emballe
23:26ou où l'histoire semble
23:27vraiment s'engager
23:29dans une voie sans retour
23:30lui c'est
23:31on va s'asseoir
23:32autour de la table
23:32et discuter.
23:33On est vraiment consterné.
23:34Patrick, Martin Genier.
23:35Ce soir une fracture béante
23:37entre la position
23:38des autorités françaises
23:39et Israël
23:40quand on voit le reportage
23:41qui vient d'être fait
23:42entre le moment
23:43où il dit qu'Israël
23:43a le droit de se défendre
23:44et aujourd'hui
23:45où on interdit
23:46l'exposition d'armes
23:47au salon du Bourget
23:48et on dit qu'il faut absolument
23:49arrêter des bombardements
23:50sur l'Iran
23:51qui représentent
23:52un danger
23:53véritablement existentiel
23:54pour Israël
23:55on ne comprend plus rien
23:56à cette position.
23:58Non, ce n'est pas
23:58l'honneur de la France
23:59de dire ça.
24:00Il faut effectivement
24:01être aux côtés d'Israël
24:02parce que ce régime
24:03est un régime criminel
24:04le droit de se défendre
24:06c'est le droit aussi
24:07de bombarder l'Iran
24:07c'est l'article 51
24:09de la Charte des Nations Unies
24:10c'est l'autodéfense
24:11le droit de se défendre
24:13la défense préventive
24:14quand un pays veut votre mort
24:15vous avez le droit
24:15de le frapper.
24:16Il y a des éléments
24:17dans le droit international
24:18et donc ça devrait être
24:20en effet sans ambiguïté.
24:22Gautier Le Brette ?
24:22C'est tellement ambigu
24:24c'est tellement vacillant
24:26que Jean-Noël Barraud
24:27l'autre jour
24:27à l'Assemblée Nationale
24:28ou au Sénat
24:29répond à une question
24:31sur les bombardements
24:32israéliens sur l'Iran
24:33en disant
24:33nous n'y avons ni participé
24:35oui c'est pas un scoop
24:36et nous ne les soutenons pas.
24:38Alors qu'il y avait eu
24:39un communiqué du Quai d'Orsay
24:40après la nuit de bombardements
24:42entre jeudi et vendredi
24:43d'Israël sur l'Iran
24:45allez c'était pas
24:46un soutien frontal
24:48mais enfin c'était un soutien
24:49en disant
24:49évidemment que l'Iran
24:50ne pouvait pas avoir
24:51la bombe atomique.
24:53Et donc là
24:53Emmanuel Macron
24:54Jean-Noël Barraud
24:55qui évidemment lui répond
24:56il est sous son autorité
24:57et c'est le domaine
24:58réservé du président
24:59de la République
25:00pense sans doute
25:01qu'il est possible
25:01de négocier
25:02avec les Molars.
25:03Il y a eu l'accord de Vienne
25:05évidemment accord dénoncé
25:07par Donald Trump
25:08certains disent
25:08que c'était une erreur
25:10d'autres que les Iraniens
25:12se moquaient des Américains
25:13et faisaient quand même
25:14de l'enrichissement d'uranium
25:16malgré avoir signé
25:17cet accord.
25:19Très bien
25:20mais donc
25:20c'est impossible
25:21de négocier
25:22et de faire confiance
25:23aux Molars
25:23qui veulent à tout prix
25:25avoir la bombe atomique
25:26donc quelle est la solution
25:27si ce n'est de faire chuter le régime ?
25:28Très rapidement
25:29avant le rappel des titres
25:30de 18h30.
25:30La France est complètement
25:31à côté de la plaque
25:32ce qu'a fait Israël
25:33est irréversible
25:34il y a un tel déploiement
25:36de moyens
25:36ça fait 25 ans
25:37qu'il se prépare à ce moment-là
25:38penser qu'avec trois petits
25:39pays européens
25:40on va inverser le cours
25:41de l'histoire
25:41en essayant de faire revenir
25:43à la raison
25:43des gens qui avaient
25:44pendant 25 ans
25:45des opportunités
25:4710 fois par an
25:47pour revenir sur
25:49la question du nucléaire
25:50c'est une illusion totale
25:52et je pense que ça peut coûter
25:53encore une fois
25:54très cher Emmanuel Macron
25:55un Emmanuel Macron
25:56qui globalement
25:57sur l'international
25:57s'est énormément trompé
25:59en fait
25:59alors il y a certains
26:00qui vous disent
26:00il n'a pas de chance
26:01à l'Elysée on me dit
26:02il n'a pas de chance
26:03il n'a pas de chance de quoi
26:03parce qu'à chaque fois
26:05il y a des événements
26:06non mais attendez
26:07il refuse de se rendre
26:09à la marche
26:09contre l'antisémitisme
26:10il organise récemment
26:11sa conférence sur la Palestine
26:13il organise sa conférence
26:15sur la reconnaissance
26:15de la Palestine
26:16pile poil au moment
26:17où Israël
26:18commence ses frappes
26:19et puis là
26:20on organise timidement
26:22cette petite conférence
26:23à Genève
26:23où on permet d'ailleurs
26:24accessoirement
26:25à des responsables iraniens
26:27de venir sur le continent européen
26:29pour pouvoir discuter
26:30et négocier
26:31objectivement
26:32c'est bien mal connaître
26:33les rapports de force actuelle
26:34à partir du moment
26:35où Donald Trump hésite
26:36et en fait soutient quand même
26:38l'opération militaire israélienne
26:39évidemment
26:40il n'y aura pas de retour
26:42en arrière possible
26:42il n'y a pas de retour
26:43en arrière possible
26:44non mais c'est
26:45c'est une espèce de courage
26:46de pacotille
26:47et en plus
26:48c'est complètement à rebout
26:49de ce qu'il faudrait
26:5018h30
26:50l'heure du rappel
26:51des titres de l'actualité
26:52c'est News Europe 1
26:52avec Maureen Vidal
26:53bonsoir Maureen
26:54bonsoir Laurence
26:58bonsoir à tous
26:59à la ligne de l'actualité
27:00plus de 37 tonnes
27:01de tabac
27:02destiné ou vendu
27:03au marché noir
27:04saisie
27:04une vaste opération
27:05de lutte
27:06avec
27:06pour la première fois
27:07des opérations
27:08aux ramifications internationales
27:10a été menée
27:1014000 agents
27:12dont quelques 7000 douaniers
27:13près de 3000 policiers
27:14ont été mobilisés
27:15du 4 au long jour
27:16au procès du meurtre
27:18de la gendarme
27:19Mélanie Lemay
27:19les parents de la victime
27:20ont pris la parole
27:21devant la cour
27:22une matinée d'émotion
27:23face à la résilience
27:24de ce couple
27:25la mère a rappelé
27:26le parcours professionnel
27:27de sa fille
27:28et le père a plaidé
27:28pour la justice
27:29et non la vengeance
27:30le suspect
27:31Yacine Alazizi
27:32en court la perpétuité
27:33le délibéré
27:33est attendu
27:34la semaine prochaine
27:35et l'ouragan Eric
27:37a touché terre au Mexique
27:38avec des vents
27:38pouvant aller jusqu'à
27:39205 km heure
27:41qualifié
27:41d'extrêmement dangereux
27:43sa puissance
27:43est repassée à 3
27:44sur une échelle de 5
27:45ce mercredi soir
27:46la présidente mexicaine
27:48Claudia Sheinbaum
27:49a appelé la population
27:50à se mettre à l'abri
27:52Maureen Vinal
27:53merci beaucoup
27:53je voudrais vous proposer
27:54d'écouter
27:55Georges Bensous
27:55un historien
27:56il était l'invité
27:56de Sonia Mabrouk
27:57ce matin sur CNews
27:58et sur Europe 1
27:58sur la politique française
28:00erratique selon lui
28:01le président français
28:03a une politique
28:03qui ressemble beaucoup
28:04à une politique erratique
28:05de plus en plus
28:06il dit un jour ceci
28:07deux jours après cela
28:08etc
28:08il navigue au plus près
28:10en réalité
28:11on a l'impression
28:12qu'aussi qu'il navigue
28:13beaucoup en fonction
28:13de la politique intérieure
28:15en fonction d'impératifs intérieurs
28:16et c'est vrai
28:17depuis le début
28:18de ce conflit
28:18du 7 octobre 2023
28:19la crainte de réaction négative
28:21de toute la part
28:22d'une population
28:23sur laquelle
28:23Jean-Luc Mélenchon
28:24a estimé devoir
28:25aujourd'hui miser
28:26pour espérer
28:28être au second tour
28:28à l'élection présidentielle
28:29Macron d'une certaine façon
28:31s'inscrit un peu
28:31dans cette logique
28:32le 12 novembre 2023
28:34il n'a pas participé
28:35à la marche contre l'insémitisme
28:37alors que c'était son rôle
28:38ou alors
28:38même s'il ne participait pas
28:40il aurait pu manifester
28:41un geste symbolique
28:42il a tout dit Eric Nelot
28:43Georges Bensoussan
28:44mais il a trouvé le fil rouge
28:45voilà
28:45le point commun
28:47entre ces prises d'opposition
28:48c'est qu'il ne faut pas
28:49fâcher une partie de la rue
28:50cette partie de la rue
28:51que tient au contraire
28:52les filles
28:53et Jean-Luc Mélenchon
28:54non mais c'est terrible
28:55parce que ça veut dire
28:56que la souveraineté
28:57est en question
28:57si on est otage
28:59si le pays est otage
29:00d'une partie de sa population
29:01je n'appelle plus ça
29:02un pays souverain
29:02Catherine Ney
29:03sur ce que vient de dire
29:04monsieur Bensoussan
29:05tout à fait
29:05et là il a raté
29:06à plusieurs occasions
29:08ne pas aller
29:09au rassemblement
29:10pour défendre
29:11la marche
29:12contre l'antisémitisme
29:15ça y est
29:15contrairement à
29:16François Mitterrand
29:17qui lui était venu
29:18il n'avait fait
29:19qu'une apparition
29:20de 10 minutes
29:20d'ailleurs pour une mauvaise cause
29:22parce que c'était
29:22le cimetière de Carpentras
29:24où on croyait
29:25que c'était
29:25le rassemblement national
29:26qui avait fait
29:28tous ces viols de thon
29:31mais finalement
29:31c'était des skinettes
29:32qui n'avaient rien à voir
29:33mais là
29:33ça a été la première
29:35manifestation
29:36non pas
29:37finalement
29:38contre l'antisémitisme
29:39mais contre
29:39le rassemblement national
29:40il y avait toute la gauche
29:42qui était là derrière
29:42François Mitterrand
29:43Jean-Sébastien
29:44rapidement
29:44la peur
29:45il y a toujours
29:46une part de narcissisme
29:47chez Emmanuel Macron
29:48qui aime bien choquer
29:49les gens qui sont
29:50a priori d'accord avec lui
29:51et essayer de séduire
29:52ceux qui sont a priori
29:53les plus allonniers
29:54de lui
29:55on l'a vu
29:56on se souvient
29:56quand il essayait de séduire
29:57par exemple
29:57Valeurs Actuelles
29:58il a eu toute cette phase
29:59
30:00non mais il aime bien
30:01Dragnel l'époque
30:02lui Dragnel
30:02il lui avait promis
30:03100% au QTF
30:04excusé
30:05je suis resté indépendant
30:06il a toujours
30:08toujours cette constante là
30:09de vouloir séduire
30:10ceux qui ne sont pas d'accord
30:11et transgresser
30:12choquer
30:12ceux qui a priori
30:14sont d'accord avec lui
30:15et l'autre point
30:15étant la peur
30:16effectivement
30:16il gouverne aussi
30:17avec la peur
30:18alors la peur
30:18d'une partie
30:19des français
30:21parce que
30:21on le voit aussi
30:22dans la gestion
30:23de la relation
30:24avec l'Algérie
30:25Emmanuel Macron
30:26considère
30:26vous l'avez dit
30:27qu'il y aurait une partie
30:28des français
30:28ou des gens vivant en France
30:30qui pourraient devenir un danger
30:31mais ne pas en tirer de conclusion
30:33est quand même assez perturbant
30:35et la peur aussi
30:36il me semble
30:36c'est une des explications
30:37de l'attitude vis-à-vis Israël
30:38de la menace terroriste iranienne
30:40on le sait
30:41que les Iraniens
30:42ont déjà organisé
30:42des attentats
30:43d'ailleurs parfois
30:43en le souhaitant
30:45aux Algériens
30:46pour s'obtenir
30:47de se faire payer
30:48x ou x choses
30:49sur des agents
30:49qu'ils estimaient
30:50que la France
30:50leur devait
30:51je pense que là
30:52une des explications
30:53à l'heure actuelle
30:54est la peur
30:55qu'éprouvent
30:56Emmanuel Macron
30:57et ou Jean-Noël Barrault
30:59parce que
31:00souvenez-vous
31:00de ce qui s'est passé
31:01pendant la chasse aux juifs
31:02à Amsterdam
31:03au mois de décembre dernier
31:05des chaînes télégrammes
31:07proches des gardiens
31:07de la révolution
31:08avaient revendiqué
31:08l'événement
31:09en disant
31:09nous pouvons mettre
31:10le feu chez vous
31:11si vous ne retenez pas Israël
31:12je pense que
31:13le même genre de menaces
31:14sont à l'oeuvre
31:14à l'heure
31:14à l'instant
31:15Benjamin Netanyahou
31:16affirme qu'il a détruit
31:17qu'Israël a détruit
31:18plus de la moitié
31:19des lanceurs de missiles iraniens
31:20Gauthier Lebrecht
31:21vous voulez rajouter quelque chose ?
31:22Oui
31:22pour moi
31:24le péché originel
31:25et c'était rappelé par Catherine
31:25d'Emmanuel Macron
31:26c'est évidemment
31:27le refus de se rendre
31:28à cette marche
31:28contre l'antisémitisme
31:30ça va le poursuivre
31:31encore très longtemps
31:32et même au-delà de l'Elysée
31:33parce que c'est une faute politique
31:35absolument majeure
31:36de ne pas choisir un camp
31:37et c'est terrible
31:38ça voudrait dire quoi ?
31:40de ne pas choisir le camp
31:41de ne pas arbitrer
31:42entre la défense
31:43de la communauté juive
31:44et les antisémites
31:45c'est ça ?
31:45qui s'est passé ?
31:46acter la partition du pays
31:47absolument
31:48et le summum
31:49évidemment
31:50c'était avoir reçu
31:52à l'Elysée
31:53Yacine Benatar
31:54par un de ses conseillers
31:56qui lui aurait dit
31:57ne va pas à la marche
31:58contre l'antisémitisme
31:59parce que tu vas fracturer le pays
32:00et je le cite
32:01ça va foutre le feu au quartier
32:03donc c'est une vision du pays
32:04absolument épouvantable
32:05et très fausse par ailleurs
32:07et donc à partir de ce moment-là
32:08je pense qu'il y a eu une rupture
32:09avec la communauté juive en France
32:12et puis avec évidemment
32:13le gouvernement israélien
32:15c'était une rupture
32:15qui s'est accélérée
32:16avec encore récemment
32:18je ne me prononce pas
32:19sur le terme de génocide
32:20je laisse ça évidemment
32:22aux historiens
32:23Benjamin Netanyahou
32:24qui lui a même
32:25alors après on est monté
32:25dans l'escalade verbale
32:26qui l'a même accusé
32:27de faire le jeu
32:28du Hamas
32:29là quand il condamne
32:31les bombardements israéliens
32:32mais qu'il ne demande pas
32:34à l'Iran
32:34de stopper ces bombardements
32:35contre Israël
32:36donc vous voyez bien
32:37qu'il y a quand même
32:38une grande difficulté
32:39présent de la République
32:40depuis le 7 octobre 2023
32:41ou un peu après
32:42Petite pause
32:43on se retrouve dans un instant
32:44dans Plunchine
32:44C'est nous et Europe 1
32:45on partira en Israël
32:46rejoindre notre équipe
32:47Régine Delfour
32:48et Thibaut Marcheteau
32:49puis on accueillera
32:49Camille Pascal
32:50écrivain
32:51conseiller de Nicolas Sarkozy
32:53on évoquera avec lui
32:54c'est actuel international
32:5518h42 de retour dans Punchline
32:58sur CNews et sur Europe 1
32:59toujours avec nos débatteurs
33:00et on accueille Camille Pascal
33:01bonsoir à vous
33:02écrivain, historien, romancier
33:05on parlera évidemment
33:06de votre oeuvre
33:07mais d'abord
33:08l'actualité
33:09c'est ce qui se passe en Israël
33:10on rejoint Régine Delfour
33:11et Thibaut Marcheteau
33:12bonsoir à tous les deux
33:13Israël
33:13on voit évidemment les dégâts
33:16désormais
33:16puisque des hôpitaux
33:17ont été ciblés
33:19Régine ça veut dire
33:20que l'Iran a changé de stratégie
33:22et vise désormais
33:23délibérément les civils
33:24c'est bien ça ?
33:25Oui écoutez
33:29c'est ce qu'on a vu ce matin
33:31puisqu'il y a eu
33:31cet hôpital à Bercheval
33:33l'hôpital Choroka
33:34qui abrite 500 patients
33:36et heureusement
33:37heureusement
33:37hier les patients
33:39beaucoup des patients
33:40ont été évacués
33:41ou étaient
33:41dans les sous-sols
33:43il y a un impact
33:44on le voit
33:45sur la hauteur
33:46d'un immeuble
33:47qui est extrêmement impressionnant
33:49c'était le service de chirurgie
33:50il y avait un service
33:52de pédiatrie
33:53alors c'est évidemment
33:54qui est extrêmement condamné
33:57beaucoup parle de crime
33:58de guerre
33:58puisque maintenant
34:00même Benémi Netanyahou
34:01qui s'est rendu
34:02donc à Bercheval
34:04a dit que
34:05eux
34:05les israéliens
34:06eux ciblent en Iran
34:07on a un petit problème
34:11de liaison avec Tel Aviv
34:13Camille Pascal
34:14à l'instant
34:14Benjamin Netanyahou
34:15dit
34:16nous changeons
34:16la face du monde
34:18est-ce que vous pensez
34:19effectivement
34:19que la chute
34:20du régime
34:21de la république islamique
34:22d'Iran
34:23si elle devait se produire
34:24impliquerait
34:25un changement
34:26dans le monde
34:27écoutez oui
34:28pour la bonne et simple raison
34:29que
34:29l'arrivée
34:32à Téhéran
34:33de l'ayatollah roménie
34:35qui était je le rappelle
34:36réfugié en France
34:37à Neufle-le-Château
34:38c'est un petit pavillon
34:39qui avait été prêté
34:40par le quai d'Orsay
34:41a changé la face du monde
34:44moi je l'ai connu
34:45adolescent
34:45c'est-à-dire que
34:46on est passé
34:47de la confrontation
34:48est-ouest
34:50donc dans le cadre
34:51de la guerre froide
34:52qui s'est achevé
34:53quelques années plus tard
34:54avec la chute du mur
34:55on est passé à autre chose
34:56qui était
34:57un affrontement
34:58entre
34:58le proche
35:02et le Moyen-Orient
35:02et l'Occident
35:03et le proche
35:03et le Moyen-Orient
35:04animé
35:06par une
35:07théologie particulière
35:09donc
35:10il est évident
35:10que depuis
35:1145 ans
35:12nous vivons
35:14avec
35:14un monde
35:15qui a changé
35:16
35:18le terrorisme
35:19a été quand même
35:19alimenté en grande partie
35:20par l'Iran
35:21même si
35:22les adversaires
35:23localement
35:24de l'Iran
35:24ne se gênent pas
35:25pour financer
35:27l'islamisme
35:28et bon
35:29il ne faut pas non plus
35:29être aveugle
35:30c'est l'opposition
35:31sur les chiites
35:32moi j'ai vu
35:32c'est l'avantage
35:33de vieillir
35:34c'est que
35:35j'ai vu
35:35ce basculement
35:36de deux mondes
35:37du monde
35:38dans lequel je suis né
35:39qui était le monde
35:39de la guerre froide
35:41de l'après-guerre
35:42en tout cas
35:42dont les règles
35:44avaient été fixées
35:45par
35:4545
35:48et puis ce monde là
35:50moi je me souviens
35:51à ce mot
35:52d'ayatollah
35:52quand j'étais au collège
35:53un ayatollah
35:54on ne sait même pas
35:55ce que c'était
35:55aujourd'hui tout le monde
35:56sait ce qu'est un ayatollah
35:57surtout les Iraniens
35:58et si ce régime tombait
35:59ça serait un basculement
36:00alors moi je
36:01oui alors en tout cas
36:01si le régime des mots
36:02l'a tombé
36:03c'est un basculement
36:03alors après
36:04par quoi est-il remplacé
36:06là c'est encore autre chose
36:08écoutez moi j'ai vécu
36:10auprès de Nicolas Sarkozy
36:11l'affaire libyenne
36:12qu'on vient beaucoup reprocher
36:15je ne suis pas sûr
36:16que
36:16Kadhafi était aussi
36:19était à peu près
36:20moins aimable
36:20plus aimable
36:21que les mots là
36:22actuels
36:22mais
36:24c'est une dictature
36:25est tombée
36:25et ensuite
36:26on a reproché
36:26Nicolas Sarkozy
36:27d'avoir fait tomber
36:28cette dictature
36:29et qu'on avait laissé place
36:30au chaos
36:30je ne sais pas
36:32moi je ne suis pas
36:33je ne lis pas
36:34dans le mar de café
36:35mais c'est ce qu'on lit
36:37entre les mots
36:37d'Emmanuel Macron
36:38Camille Pascal
36:38c'est ce qu'on lit
36:39à travers les mots
36:40d'Emmanuel Macron
36:41le fait est que
36:42si ce régime tombe
36:43s'il tombe
36:44parce que vous savez
36:44vous connaissez la formule
36:45de Robespierre
36:46les peuples n'aiment pas
36:48les missionnaires armés
36:48donc
36:49et je cite Robespierre
36:50ça montre que j'ai un spectre
36:53historique large
36:53contrairement à d'autres
36:55donc non mais
36:55les peuples n'aiment pas
36:56donc voilà
36:57comment réagit
36:59une population
37:00dans un état de guerre
37:01car c'est un état de guerre
37:02ce n'est pas parce qu'il n'y a pas
37:03d'engagement de trompe au sol
37:04que ce n'est pas la guerre
37:05il suffit de voir les photos
37:06derrière vous
37:07donc ça on n'en sait rien
37:08moi je ne sais pas
37:10vous avez raison
37:10Rick je vois réagir
37:12Catherine
37:13Louis
37:13vous citez 79
37:14comme un basculement du monde
37:15ce qui est discutable
37:17là ça pourrait être
37:17un autre basculement
37:18moi le point commun
37:19entre les deux
37:20c'est l'aveuglement
37:21de certaines élites occidentales
37:22oui mais ça c'est la règle
37:23oui voilà c'est la règle
37:24enfin c'est quand même
37:25assez considérant
37:25parce que normalement
37:26on est censé apprendre
37:27de ces erreurs
37:28tromper
37:28si vous voulez vraiment
37:30avoir une boussole inversée
37:36vous lisez
37:37les unes du monde
37:37l'aveuglement
37:38et la peur
37:38donc là vous êtes
37:40mais voilà
37:40la chute de Saïgon
37:42l'arrivée de
37:43non mais 80
37:45la lumière
37:46vient remplacer les ténèbres
37:47on a bien rigolé après
37:48pour ce qui est des ténèbres
37:49enfin bon
37:50c'était chaque langue
37:50non mais voilà
37:52donc prenez
37:53et donc il y a quand même
37:55un problème
37:56chez nos intellectuels
37:58qui est quand même
38:01qu'ils chosent toujours
38:02les mauvais verres
38:03les mauvaises lunettes
38:04il y a un prisme idéologique
38:06qui les empêche
38:07d'utiliser
38:08ce qui est pour moi
38:08l'acquis principal
38:09des lumières
38:12qui est l'esprit critique
38:14oui
38:14Catherine Nave
38:15peut-être un mot
38:15enfin en tous les cas
38:17ce qui est sûr
38:18c'est que le peuple iranien
38:19dans sa grande majorité
38:20peut-être 20%
38:21soutiennent
38:22le régime
38:23du guide suprême
38:25rêve
38:26de faire tomber
38:28que quelqu'un
38:28fasse tomber
38:29le régime
38:30et parce que
38:30ça fait 36 ans
38:32enfin 46 ans
38:33depuis que l'ayatollah
38:34Roménie est arrivé
38:35et 36 ans
38:35pour le Khamény
38:37qui a maintenant
38:38voilà
38:39qui est là depuis 36 ans
38:40qui a 86 ans
38:41qui voudrait
38:42qui a plus ou moins
38:43désigné son fils
38:44pour continuer
38:45mais ils n'en peuvent plus
38:46et moi je crois que
38:47si le Mossad
38:48a réussi
38:49à éliminer
38:50tous ces gens
38:51et à infiltrer
38:52le pouvoir
38:53c'est qu'aussi
38:53il y a des agents doubles
38:54et que la société civile
38:57iranienne
38:58souffre
38:59parce que
38:59le niveau de vie
39:00est très bas
39:01et ils sont peut-être
39:02plus corruptibles
39:03en tous les cas
39:03ils ont marché
39:05ils ont coopéré
39:07avec des gens du Mossad
39:08parce que
39:09en vue
39:09ils attendent
39:10que ce régime tombe
39:11alors Camille Pascal
39:12avançons un tout petit peu
39:13vous avez évoqué Nicolas Sarkozy
39:14vous avez travaillé pour lui
39:15vous avez été choqué
39:16comme Henri Guéno
39:17par le fait qu'on lui ait retiré
39:19sa légion d'honneur
39:20expliquez-nous
39:21écoutez
39:22moi Laurence
39:23je sais
39:23ce que je dois à Nicolas Sarkozy
39:25et je sais ce que la France lui doit
39:27alors on peut le condamner
39:29lui mettre les fers au pied
39:31le dégrader
39:33l'humilier
39:34il sait que
39:37mon affection
39:39mon respect
39:41et mon admiration
39:43lui sont à jamais acquis
39:45bon
39:46ça
39:47c'est moi
39:49qui parle
39:50parce que
39:51j'ai travaillé pendant plusieurs années
39:52auprès de lui
39:54parce que je considère que
39:55je n'oserais pas dire un ami
39:57parce que j'ai un immense respect
39:58pour lui
39:59et que je ne nous mets
40:00évidemment pas
40:01au même niveau
40:02mais voilà
40:04ça c'est ma position
40:05alors après
40:06cette histoire de
40:08légion d'honneur
40:09vous savez
40:09je vais vous raconter une anecdote
40:12qui en dit long
40:13en décembre 58
40:16lorsque le général de Gaulle
40:18a été élu
40:19président de la république
40:21alors à l'époque
40:21c'est pas au suffrage universel
40:22je le rappelle
40:23mais par un collège
40:24de grands électeurs
40:25le grand chancelier
40:28à légion d'honneur
40:29à l'époque
40:29qui est le général 4 roux
40:30je crois
40:30vient voir le général
40:31lui dit écoutez
40:32monsieur le président
40:33de la république
40:34je vais vous présenter
40:36le collier
40:36et vous devenez
40:38de fait grand maître
40:39de l'ordre de la légion d'honneur
40:41et à ce titre
40:42grand croix
40:43et le général lui répond
40:45j'en ai pas besoin
40:47le général 4 roux
40:49dit pardon
40:49non je n'en ai pas besoin
40:51mais comment ça
40:52non je n'en ai pas besoin
40:54je suis grand croix
40:56de la légion d'honneur
40:58parce que j'ai été grand maître
41:00de l'ordre de la légion d'honneur
41:02en 1944
41:04parce qu'il ne vous a pas échappé
41:06général
41:07mon général
41:08que j'ai été
41:10pendant deux ans
41:11président du gouvernement provisoire
41:14chef du gouvernement provisoire
41:15et à ce titre
41:16chef de l'état
41:16d'accord
41:17alors le général 4 roux
41:18dit non mais non
41:18et moi je n'ai pas ça
41:19dans mes dossiers
41:21je ne sais pas
41:22évidemment comme
41:24comme voilà
41:25donc il dit
41:26mais je vais vérifier
41:27alors il dit
41:27vérifier
41:28mais je pense que les français
41:29eux
41:30n'ont pas oublié
41:31que j'ai présidé
41:33ou en tout cas dirigé
41:35le gouvernement provisoire
41:37et 4 roux
41:37j'ai les lettres
41:38c'est extraordinaire
41:39répond
41:40ah oui en effet
41:41en effet
41:42vous êtes de droit
41:43de droit
41:44grand croix
41:47de la légion d'honneur
41:48et dans le dossier
41:49je vous renvoie
41:50au dossier
41:51du général de Gaulle
41:52il était grand officier
41:54le général 4 roux
41:56H barré
41:56grand officier
41:57il a mis à la plume
41:59sergent major
41:59grand croix
42:01et entre parenthèses
42:02de droit
42:03de droit
42:04donc non non
42:05mais c'est important
42:06parce que
42:06aujourd'hui la question est
42:08en fait ce n'est pas
42:09le grand officier
42:10ce n'est pas
42:11pardon le grand
42:11ce n'est pas la chancellerie
42:12de la légion d'honneur
42:13qui donne
42:14ou qui
42:15au président de la république
42:16le
42:17les insignes de grand croix
42:19comme ce n'est pas lui
42:20qui donne
42:20au premier ministre
42:22au bout de 6 mois
42:23d'activité
42:24les insignes de grand croix
42:25de l'ordre national du mérite
42:26donc
42:27c'est de droit
42:28parce que c'est un privilège
42:29régalien
42:29ça va faire hurler
42:30tout le monde
42:30c'est comme ça
42:32depuis
42:33Bonaparte
42:34et si j'ose dire
42:35c'était déjà comme ça
42:35sous l'ancien régime
42:36pour l'ordre équivalent
42:38qui était l'ordre du Saint-Esprit
42:39bon
42:39qui n'avait pas la même couleur
42:40donc
42:41la question
42:42elle est assez
42:43elle est historique
42:44elle est de droit
42:45c'est
42:45il y a quand même un principe
42:46de parallélisme des formes
42:48est-ce qu'une autorité
42:50qui n'a pas
42:50donné cette distinction
42:52peut la retirer
42:54parce que
42:55cette distinction
42:56elle n'a pas été attribuée
42:57à Nicolas Sarkozy
42:58pour ses mérites personnels
42:59pour son action
43:00même s'il a eu des actions
43:01héroïques auparavant
43:02ça a été rappelé
43:02notamment par Jordan Bardella
43:03à la martyr-en-Maldineuilly
43:05voilà
43:05qui était le
43:06je me souviens très bien
43:07et je ne connaissais pas
43:08Nicolas Sarkozy
43:09mais j'avais un enfant
43:10de l'âge des enfants
43:10qui l'a libéré
43:11donc si vous voulez
43:12j'avais regardé ça de près
43:13et donc ce n'est pas ça
43:15qui lui a donné
43:16cette décoration
43:16c'est
43:17un droit coutumier
43:20qui de fait
43:21s'oppose peut-être
43:22au code
43:23de la Légion d'honneur
43:24alors c'est aujourd'hui
43:25un débat qui est ouvert
43:26c'est un débat de juristes
43:27je n'entrerai pas
43:28davantage dans celui-ci
43:29mais c'est quand même
43:30une question
43:30qui mérite d'être opposée
43:31Catherine Né
43:32sur cette Légion d'honneur
43:32je me demandais
43:34mais qui avait autorité
43:35pour la lui retirer
43:36le président de la République
43:38le président de la République
43:39jusqu'à un décret récent
43:40qui donne cette possibilité
43:42au grand chancelier
43:46c'est une façon
43:46de se laver les mains
43:47parce que le président
43:48a fait une démarche
43:50a fait une démarche
43:51pour ne plus
43:52pour passer
43:53le décret
43:54qui a été annulé
43:55et d'une certaine manière
43:58le président
43:58passait le mystigri
44:00au grand chancelier
44:01c'est ça
44:02on ne pouvait pas
44:03ôter
44:03et tout en disant
44:04que ça serait
44:05il ne fallait pas
44:06que ça
44:07c'est ça en plus
44:07ce qui est là
44:07je l'ai découvert
44:08dans un papier
44:10d'une de vos
44:11confesseurs
44:13Nathalie Chuc
44:14pour ne pas la nommer
44:15là aussi
44:17la question qui se pose
44:18c'est pourquoi faut-il
44:19la signature
44:21du président de la République
44:22pour enlever
44:23les insignes
44:24de grand croix
44:24de la Légion d'honneur
44:25à tout chef d'état étranger
44:27sauf ceux qui sont morts
44:28là la Légion d'honneur
44:29elle dit
44:29on ne va pas remonter
44:30et que pour le chef
44:34de l'état
44:34enfin le chef de l'état
44:35en France
44:36c'est simplement
44:37le grand chancelier
44:38c'est quand même
44:39une bizarre
44:40c'est nouveau
44:41c'est nouveau
44:43et c'est à la demande
44:44de Emmanuel Macron
44:46c'est une façon
44:46de s'en laver les mains
44:47et quand on lui a demandé
44:48si on enlevait
44:50la Légion d'honneur
44:50du président Poutine
44:52qui lui avait été donnée
44:54par Jacques Chirac
44:55je pense qu'on ne l'a pas enlevé
44:57seul
44:58je répète
44:59seul le chef de l'état
45:01peut enlever
45:02les insignes
45:04de grand croix
45:05de la Légion d'honneur
45:05qui encore une fois
45:06sont de droit
45:07ou de courtoisie
45:08pour un chef d'état étranger
45:09seul le président de la République
45:12peut le faire
45:12Camille Pascal
45:13un tout petit mot
45:13de votre livre
45:14La Reine du Labyrinthe
45:15la vérité sur l'affaire du collier
45:16parce que cette semaine
45:17a eu lieu une vente
45:19de ce fameux collier
45:20on va voir une image
45:21de ce collier
45:21je la décrirai
45:22pour nos auditeurs
45:23qui a été vendu
45:24par la société Arcurial
45:25oui mardi
45:26oui mardi
45:26mardi le faux collier
45:31de la Reine
45:31a été vendu
45:33chez Arcurial
45:34c'est le diamant de la Reine
45:35oui c'est le faux
45:36mais alors il est très intéressant
45:37parce que c'est un vrai faux
45:38c'est à dire que
45:39alors je vous rassure
45:40il n'est pas en diamant
45:41il est en vert
45:41mais en fait
45:43il semblerait
45:44d'abord il a une provenance étonnante
45:46c'est qu'il vient
45:47de la famille Basinger
45:48c'est à dire
45:49la famille Bassange
45:50descendant de Bassange
45:52le joaillier de la couronne
45:53qui a constitué cet incroyable collier
45:56de 2800 carats
45:57de 650 pierres précieuses
45:59et alors la famille
46:00s'en sépare aujourd'hui
46:01après plus de deux siècles
46:02presque deux siècles et demi
46:04en sa possession
46:05et donc la maison Arcurial
46:07m'avait demandé
46:07de faire la notice
46:08la notice de la vente
46:11j'assiste à la vente
46:12alors je peux vous dire son prix
46:14il a fait
46:1535 000 euros
46:16oui avec les frais
46:17avec les frais
46:18et ce que j'ai trouvé formidable
46:20alors moi je m'attendais
46:21à ce que le château de Versailles
46:22achète ce collier
46:23parce qu'ils ont une réplique
46:25absolument minable
46:26dans les petits appartements
46:27de la reine
46:27mais enfin bon
46:27ils ont d'autres priorités
46:29ce que je comprends
46:29et à mon avis
46:30ils regardent là en ce moment
46:31un tableau de Nathier
46:32un portrait de Nathier
46:33qui les intéresse beaucoup
46:34et je peux comprendre
46:35et à ma grande surprise
46:36quelqu'un s'est élevé
46:37c'était un conservateur du Louvre
46:38qui intervenait
46:40pour le musée des Beaux-Arts
46:42de Strasbourg
46:43qui a donc acheté
46:44le collier
46:45et je pense qu'il finira
46:46c'est normal
46:47dans le palais de Rouen
46:48à Strasbourg
46:49en souvenir
46:50des millions
46:51que cette affaire
46:51a coûté au cardinal
46:52écoutez c'est magnifique Catherine
46:54et puis on recommande
46:55la lecture du livre
46:55de Camille Pascal
46:56évidemment à nos auditeurs
46:57et téléspectateurs
46:58tous les livres
46:58merci à vous
47:01chers amis
47:02Eric Nolot
47:02Camille Pascal
47:03j'en sais pas si à faire
47:04je vous cattre
47:04et Eloïda Regnel
47:05pour cette émission
47:06CNews Europe 1 Punchline
47:07dans un instant
47:08Pierre De Villeneuve
47:08sur Europe 1K
47:09et Christine Kelly
47:10sur Face à l'Info
47:12sur CNews
47:13bonne soirée à vous
47:13sur nos deux antennes
47:14à deux
47:15à deux
47:15Sous-titres par Juanfrance

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