Les invités de Laurence Ferrari débattent de l'actualité dans #Punchline du lundi au jeudi.
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00:00:00Bonjour à tous, bonjour à toutes, bienvenue dans Punchline aujourd'hui sur CNews.
00:00:03À nouveau une tentative de kidnapping en plein jour à Paris.
00:00:06La famille du PDG d'une société de crypto-monnaie a été agressée par des malfaiteurs
00:00:11prêts à les embarquer dans un van que vous voyez banalisé, garé juste à proximité.
00:00:16Les images sont terrifiantes.
00:00:18On va les décrypter dans un instant.
00:00:20C'est le signe que les délinquants n'hésitent plus devant rien,
00:00:23prêts à tout pour séquestrer des innocents et souterrer un maximum d'argent à leur famille.
00:00:27Encore un signe d'ensauvagement de notre société.
00:00:31Autre exemple à Bordeaux, une bagarre générale a éclaté en plein tribunal
00:00:34en marge du procès de trois jeunes joués pour le meurtre d'un adolescent de 16 ans.
00:00:39Quand la justice ne fait plus peur à ce point-là, c'est aux honnêtes citoyens de trembler.
00:00:44Enfin, on se rendra à l'audience du procès des braqueurs qui ont attaqué Kim Kardashian en 2016.
00:00:49La star était présente, elle a témoigné en larmes devant ses agresseurs.
00:00:53Une séquence éprouvante pour elle. Elle a raconté comment elle a pensé mourir ce soir-là.
00:00:58Deux de ses braqueurs lui ont adressé une lettre d'excuse.
00:01:01Toutes nos informations sur cette audience, pas comme les autres, dans un instant.
00:01:05Voilà pour les grandes lignes de nos départs.
00:01:07Mais d'abord, il est 17h lors du rappel des titres de l'actualité avec Maureen Vidal.
00:01:10Bonjour Maureen.
00:01:11Bonjour Laurence, bonjour à tous à la ligne de l'actualité.
00:01:17Dans le procès de Gérard Depardieu, l'acteur a été reconnu coupable et condamné à 18 mois de prison
00:01:22avec sursis pour agression sexuelle sur deux femmes lors d'un tournage en 2021.
00:01:27Absent ou délibéré, il va faire appel de sa condamnation.
00:01:29Son avocat a vivement critiqué cette décision de justice.
00:01:33LFI va déposer une proposition de loi pour nationaliser ArcelorMittal
00:01:36alors que le sidérurgiste a annoncé la suppression prochaine de 600 postes sur ces sites français pour les insoumis.
00:01:42C'est une question de souveraineté industrielle.
00:01:44De leur côté, des salariés d'ArcelorMittal sont venus manifester devant le siège du groupe à Paris pour défendre l'emploi.
00:01:50Et le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a annoncé que l'armée israélienne entrerait avec toute sa force dans la bande de Gaza dans les jours à venir.
00:01:57Objectif, détruire totalement le Hamas.
00:01:59Il n'y aura aucune situation. Nous arrêterons la guerre, a-t-il déclaré dans un communiqué ?
00:02:03Israël s'emploie à trouver des pays prêts à accueillir des Palestiniens qui partiraient de Gaza.
00:02:08Merci beaucoup Maureen Vidal pour le rappel des titres de l'actualité.
00:02:10On vous retrouve tout à l'heure à 17h30. Je salue nos invités.
00:02:12Louis de Ragnel, bonsoir à vous.
00:02:13Bonsoir Laurence.
00:02:14Rachel Kahn, merci d'avoir avec nous avec des nouvelles lunettes.
00:02:16Absolument. Vous aimez bien ?
00:02:17Bleu ou vert ?
00:02:18C'est bleu, c'est pour aller avec le plateau.
00:02:20Des punchlines.
00:02:21Merci. Alors quand vous serez sur le plateau de Gautier Le Brette, vous allez les mettre d'une autre couleur.
00:02:24Jean-Sébastien Ferdiou est avec nous. Bonjour. Ça va bien ?
00:02:27Bonjour Laurence.
00:02:27François Puponi ?
00:02:28Bonjour Laurence.
00:02:29C'est un député du plus beau département français.
00:02:31Et Éric Rebel. Vous me précédez maintenant Éric. Vous me dites bonjour avant même que je vous ai salué.
00:02:35C'est pour ne pas empiéter trop sur le temps de parole de mes amis chroniqueurs.
00:02:38On a gagné beaucoup de temps.
00:02:39Il y a des fois où vous ne vous privez pas d'empiéter sur le territoire des autres.
00:02:43C'est vrai.
00:02:44Je fais ça aujourd'hui.
00:02:46L'actualité est dramatique et on a des signes d'ensauvagement qui sont absolument terrifiants.
00:02:50Aujourd'hui, c'est donc cette vidéo d'une tentative d'enlèvement en plein Paris, en plein jour.
00:02:56La fille et le petit-fils du PDG d'une société de crypto-monnaie étaient visés.
00:03:01Alors évidemment, on a cette séquence.
00:03:04Elle est un peu floutée parce qu'il faut protéger l'anonymat aussi des personnes.
00:03:07Mais on voit le van blanc garé à proximité.
00:03:09Il tente tout pour agripper la mère et le fils et les faire monter dans un van.
00:03:15La séquence est absolument terrifiante.
00:03:18C'est Marie-Victoire Dieudonné qui nous la commente et on en débat ensuite.
00:03:22La vidéo est impressionnante.
00:03:24On y voit un homme et une femme se débattre pour tenter d'échapper à un enlèvement.
00:03:28Ce matin à Paris, nous sommes à l'angle d'une rue dans le 11e arrondissement.
00:03:33C'est trois personnes habillées en noir.
00:03:36Le visage caché qui s'en prenne à un couple.
00:03:39Le premier individu se tient sur la gauche.
00:03:41Il est à proximité d'un fourgon utilitaire flanqué d'un logo chronoposte.
00:03:47Les deux autres individus mettent des coups aux personnes au sol, à terre.
00:03:52Ces victimes, parmi elles, il y a une femme qui va parvenir à s'emparer d'une arme de poing factice.
00:03:58On l'entend crier et jeter cette arme au loin.
00:04:01Les agresseurs vont finalement prendre la fuite dans un certain chaos.
00:04:05Certes, dans la fin de la vidéo, on voit un individu jeter un extincteur rouge sur l'arrière du camion.
00:04:12En attendant, la plus grande prudence est de mise.
00:04:15L'enquête ne fait que débuter.
00:04:17Il s'agira bien sûr de comprendre le déroulé précis des faits, mais aussi les motifs, le profil des agresseurs,
00:04:23mais également des victimes.
00:04:25Selon des sources policières, c'est la fille et le petit-fils du PDG d'une société de crypto-monnaies
00:04:31qui ont été visés dans cette tentative d'enlèvement.
00:04:34Je me tourne vers vous, François Puponi, parce que là, on est en plein Paris, au cœur de Paris.
00:04:39Ils tentent d'enlever la famille du PDG d'une société de crypto-monnaies.
00:04:43Il y a eu la semaine dernière encore des tentatives d'enlèvement.
00:04:47Et s'il n'y avait pas eu beaucoup de bon sens de répartie aussi de la part des victimes,
00:04:52ils étaient embarqués, la mère et le fils.
00:04:54Embarqués, la semaine dernière, c'est le père d'un responsable qui a eu le doigt coupé.
00:04:58La police a pu l'entrer rapidement.
00:04:59Il y a quelques semaines, c'était déjà...
00:05:01On voit que c'est des très jeunes, on voit le profil un peu des agresseurs, très jeunes.
00:05:06Ils sont obnibulés par ce qu'il y a la crypto-monnaie, pensant qu'effectivement, il y a beaucoup d'argent.
00:05:09Pourquoi l'engouement par l'argent ?
00:05:10Je ne sais pas, c'est-à-dire de les faire complètement progresser.
00:05:14Il y a les bijouteries, puis il y a la crypto-monnaie.
00:05:16Mais là, sauf que maintenant, les bijouteries, c'est compliqué de les attaquer, les banques, c'est compliqué.
00:05:20Il y a beaucoup de braquages d'utilité.
00:05:22Il y en a beaucoup, oui.
00:05:23Mais là, on se dit que c'est un peu plus facile, entre guillemets, on prend une jeune, on donne des rançons.
00:05:28Mais on est à Medellin, quoi.
00:05:29Non, mais non, on est à Chicago, là.
00:05:31On est à Chicago.
00:05:31On est à Chicago, Medellin, dans le cartel, dans les pays où on prend des gens, on demande des rançons après,
00:05:37et puis les parents payent.
00:05:38On coupe un doigt, on envoie le doigt à la fin.
00:05:40Mais c'est surréaliste.
00:05:41La principale raison, Louis, a commencé à l'évoquer, c'est que, en fait, quand vous enlevez des gens, c'est pour demander une rançon.
00:05:47Et la crypto-monnaie a cet avantage sur le restant des actifs possibles, c'est qu'ils sont souvent anonymes.
00:05:52Ou qu'un certain nombre de plateformes qui vendent des crypto-monnaies peuvent vous garantir l'anonymat.
00:05:56Les résultats, ils ont l'adresse et l'endroit où ils se trouvent.
00:05:59Non, non, mais c'est pas ça.
00:05:59C'est que si vous payez une rançon en crypto-monnaie, alors la rançon que vous allez obtenir, elle ne sera pas traçable.
00:06:06Elle n'est pas traçable.
00:06:06Et oui, et c'est ça, à mon avis, le gros sujet des crypto-monnaies.
00:06:09Et puis après, il y a tout le fantasme autour, par exemple, de la plus connue, le Bitcoin, qui atteint 100 000 dollars.
00:06:15Donc, il y a à la fois un arrangissement rapide pour ces petits malfrats qui sont quand même des pieds nickelés.
00:06:19Parce que la façon dont ils partent, non, mais ça fait peur.
00:06:22Non, mais vous rendez compte.
00:06:22Je veux dire, c'est pas du... Enfin, c'est pas des professionnels.
00:06:25Pas du grand-dit.
00:06:26Mais surtout, il y a l'idée que la rançon, s'il a touché après avoir enlevé les gens, elle serait non traçable.
00:06:31Donc, pour eux...
00:06:32Oui, mais alors, il y a un problème d'anonymat, parce que là, vous dites le Bitcoin, en tout cas, c'est anonyme.
00:06:36Mais là, ils ont les adresses.
00:06:37Justement, il y a un problème, parce qu'ils ont les noms des détenteurs...
00:06:41Le PDG de l'État, lui, est connu.
00:06:43Bah oui, exactement.
00:06:44Parce qu'ils font de la pub.
00:06:45Oui, mais enfin là, je veux dire, ça fait 35 ans que je fais ce métier.
00:06:49Je n'ai pas eu de kidnapping.
00:06:50À Barron-en-Pin, je n'étais pas encore en service, je dirais.
00:06:53Là, on est en même temps de retour à ces années-là.
00:06:56Ce qui est effrayant, effectivement, c'est que la peur du gendarme, comme on dit, a totalement disparu.
00:07:00Parce qu'on voit bien qu'ils sont prêts à prendre tous les risques.
00:07:01Effectivement, ça ne ressemble pas à la maîtrise qu'il peut y avoir dans le grand banditisme.
00:07:06Vous parliez des bijouteries, mais oui, il y a des braquages de joaillerie, en général.
00:07:09Ils y parviennent, parce que pour le coup, là, ce sont des filières de grand banditisme.
00:07:13Là, on voit maintenant des délinquants qui sont prêts à aller très, très loin dans la violence,
00:07:17y compris dans la violence contre les individus.
00:07:19Parce que couper un doigt, c'est quand même tout sauf anodin.
00:07:23Et vous parliez de Medellin, mais moi, je suis allé à Medellin.
00:07:26Je vais vous garantir qu'à Medellin, on se promène dans les rues sans avoir peur, aujourd'hui.
00:07:29Du temps de Pablo Escobar.
00:07:30Oui, mais pourquoi ?
00:07:31Parce que, justement, ils ont pris des mesures drastiques.
00:07:33Et c'est ça que je voulais vous dire.
00:07:35C'est parce qu'ils ont été obligés, à un moment donné, vu l'état de la violence endémique,
00:07:40d'y aller avec des mesures absolument draconiennes.
00:07:43Et c'est probablement ce qui nous attend.
00:07:44Et tout ce qui n'est pas fait aujourd'hui sera payé encore plus fort.
00:07:47Et on sera obligé d'aller encore plus loin en matière de Sévérie.
00:07:51Ce qui est particulièrement grave, c'est que ça s'est passé sur le chemin de l'école.
00:07:55Et donc, les ravisseurs putatifs étaient prêts à enlever un enfant qui, globalement, n'a aucune capacité.
00:08:02Non, un petit fier, vous avez raison.
00:08:04Oui, absolument.
00:08:04Il y avait un enfant parce que ses parents l'accompagnaient.
00:08:07Ils étaient sur le chemin de l'école.
00:08:09Donc ça, c'est particulièrement grave, inquiétant et objectivement nouveau.
00:08:13Et je pense que c'est ça qui inquiète aussi particulièrement les services de police.
00:08:16Et ce qu'on observe quand même, et là où je vous rejoins, c'est que c'est quelque chose de tout à fait nouveau.
00:08:20On a connu, si vous voulez, des raquettes, des tentatives d'extorsion, entre guillemets, plutôt classiques.
00:08:27Et puis là, maintenant, il y a des gens qui pensent être totalement anonymes.
00:08:32Et parce qu'ils sont supposés avoir beaucoup d'argent, des ravisseurs veulent les enlever, veulent les raqueter, sont prêts à couper un doigt, sont prêts à couper une main.
00:08:42Et c'est vrai que c'est un phénomène nouveau qui est extrêmement inquiétant.
00:08:44Moi, ce que je trouve dingue, c'est qu'évidemment, on voit cette violence à tous les étages.
00:08:49Mais plus on progresse, plus on fait des progrès, notamment dans le virtuel.
00:08:53Là, c'est de l'argent virtuel.
00:08:55Mais la violence est réelle.
00:08:57Et la barbarie progresse aussi.
00:09:00C'est-à-dire qu'on est dans nos humanités, dans de l'intelligence artificielle, on va sur la lune, on va je ne sais pas où.
00:09:06Mais dans le même temps, on est dans une barbarie, mais qui date d'un autre temps.
00:09:11Ce n'est pas anecdotique, le mot que vous employez.
00:09:12C'est le mot qu'a employé Bruno Retailleux à deux reprises, notamment depuis l'agression de ce week-end contre un pompier volontaire.
00:09:18On est dans autre chose.
00:09:19Ce n'est plus la civilisation.
00:09:21C'est l'anarchie, la barbarie, la violence gratuite.
00:09:24L'histoire du pompier est surréaliste.
00:09:26On va y venir, c'est monstrueux.
00:09:27C'est inimaginable.
00:09:28C'est inimaginable, mais on a aussi Bordeaux, le tribunal, c'est pas mal.
00:09:30Vous imaginez toute personne qui est supposée avoir de l'argent par son nom virtuel, en réalité, est possiblement menacée de mort, menacée d'enlèvement, et également ses enfants.
00:09:41Le nombre d'amis qui ont des belles montres, qui m'expliquent que quand ils vont à un repas à Paris, ils cachent la montre dans la poche, ils mettent la montre dans l'ascenseur, en ressortant, ils mettent la montre dans la poche parce qu'ils ont tout simplement peur de se faire couper la main dans la rue, c'est quotidien.
00:09:57Couper la main, non.
00:09:57C'est brésil.
00:09:59C'est arraché et braqué avec un pistolet.
00:10:01Jean-Sébastien, elle prend la montre.
00:10:03C'est très intéressant parce qu'il y a bien sûr l'enjeu sécuritaire et le fait que probablement la réponse pénale ne soit pas à la hauteur et qu'on est laissé dérouler, souvenez-vous de façon de la rangle de Bordeaux, du syndicat de la magistrature, de fondateurs du syndicat de la magistrature qui appelaient les magistrats à toujours prendre le parti du voleur plutôt que celui du policier.
00:10:20On est 50 ans après, ça a produit ces effets-là mais sur ce que disait Rachel, vous parliez d'intelligence artificielle et précisément je pense qu'il y a aussi un autre défi qui est beaucoup plus politique qui est arriver à maintenir la cohésion de société entre une partie de la société qui est très en avance technologiquement, qui maîtrise justement le monde de demain et peut-être des gens qui sont plus éloignés tout simplement parce qu'ils ne se sont pas donnés les moyens ou un mélange d'eux.
00:10:43Ils vont là où est l'argent, ils ne réfléchissent pas.
00:10:46Non mais à l'école, oui mais regardez, c'est aussi un problème quand on ne veut pas travailler et quand on a laissé se déparler totalement l'enseignement et l'éducation nationale mais qu'ils voulaient faire oui à des gens qui ne sont plus adaptés au genre d'emploi qu'il y a aujourd'hui.
00:11:00Un dernier mot Eric ?
00:11:01Oui, mais moi ça me sidère, j'essayais de me souvenir si on avait eu affaire à des événements comme ça en plein Paris, en plein jour, de cette manière-là, je crois que je n'ai pas souvenir du tout d'avoir assisté à des tentatives d'enlèvement de cette salle.
00:11:16Et encore une fois, ce qui n'est pas rassurant quand...
00:11:18Si, il y a 50 ans...
00:11:19Non mais oui...
00:11:20Je me rappelle le fils Mérieux avait été enlevée à Lyon, à Bussi, mais comme ça en pleine rue, il n'y avait pas de téléphone portable aussi.
00:11:28En plus, je vais vous dire, là il s'agit, et c'est pour ça que j'ai employé le terme, ça me semble être des pieds nickelés.
00:11:33Et c'est ce qui est le plus dangereux, parce que ça veut dire que n'importe quelle racaille va se sentir de droit de lancer des gens.
00:11:41Oui, oui, oui, vous avez raison.
00:11:42Un mot quand même sur l'arme factice, parce que ça, on le sait toujours après que c'est l'arme factice.
00:11:45Mais quand on vous braque, la femme, la maman a eu le réflexe de s'emparer d'une arme de poing et de la jeter au loin, la pauvre.
00:11:54Mais c'est pas un pistolet airsoft, mais quand vous êtes dans le...
00:11:58On essaie de vous arracher votre fils.
00:12:00Et on vous braque un pistolet sur vous ? Vous ne vous dites pas, tiens, c'est peut-être un pistolet à vie ?
00:12:04Non, non, je pense que tout le monde a un instinct de survie et pense que cette arme peut tuer.
00:12:08Bon, voilà, une société de crypto-monnaie, et les trois victimes, évidemment, le père, la mère et le fils ont été transportés à l'hôpital.
00:12:15Et vous imaginez le traumatisme, évidemment, pour retourner tranquillement dans la rue ou emmener son enfant à l'école.
00:12:21Je pense que tous les parents, même ceux qui n'ont pas d'argent, peuvent s'identifier à ces victimes.
00:12:24Bordeaux. Bordeaux avec une violente bagarre qui a éclaté hier soir dans l'enceinte. Dans l'enceinte, je précise.
00:12:30De la cour d'assises de la Gironde. Avec, évidemment, ces images. Je ne sais pas si il y a du son.
00:12:35C'est vraiment toujours intéressant d'entendre le son. Mais il y a une bagarre en marge du procès de trois jeunes condamnés pour la mort d'un autre jeune de 16 ans.
00:12:44On va écouter, je crois, quelques avocats qui expliquent ce qui s'est passé.
00:12:50Avec cet épisode surréaliste d'une arrivée d'une espèce de comité de soutien de gros bras à la fin de l'audience,
00:12:56qui a totalement changé la donne et abouti à cet incident déplorable auquel on a assisté.
00:13:03Et que, de mémoire d'avocat, en 20 ans de carrière, je n'avais jamais, jamais vu.
00:13:08C'était une scène totalement surréaliste.
00:13:10Surtout lorsque cette horde est venue attaquer mon client et qu'on a dû l'extirper jusque dans la salle de la cour d'assises.
00:13:17Ça s'explique aussi par la rancœur, la tristesse.
00:13:20Mais aujourd'hui, il va falloir laisser place à la justice et à un débat beaucoup plus serein.
00:13:25On s'y attendait parce qu'effectivement, il y a une tension qui est présente et qui est palpable depuis plusieurs années.
00:13:30Maintenant, je déplore un petit peu que n'ait pas été prévu, effectivement.
00:13:34Alors, il y avait des escortes supplémentaires qui avaient été indiquées, qui avaient été prévues, mais visiblement pas assez.
00:13:39Sauf qu'on s'y attendait.
00:13:40L'avocate d'un accusé, c'est de la faute de...
00:13:43Ah si, elle dit qu'il n'y avait pas assez de sécurité, tout était, on le savait.
00:13:47Pardon, excusez-moi.
00:13:49Ce n'est pas de la faute ni du tribunal ni de la police.
00:13:51Quand on est dans des phénomènes de bandes comme ça, c'est des dégénérés.
00:13:55Les deux bandes des deux côtés, c'est des dégénérés.
00:13:58Avec un gamin de 16 ans qui a été mort dans une fusillade, qui s'est fait tuer dans une fusillade.
00:14:02Ils sont capables de tout.
00:14:03On le sait qu'ils sont capables de tout.
00:14:04Y compris de venir au tribunal, de tout casser, de taper sur des policiers.
00:14:08Ça s'anticipe.
00:14:09Je pense qu'effectivement, parfois, la justice a du mal à anticiper une telle réalité.
00:14:15Imaginez qu'il puisse se passer ça.
00:14:17Franchement, vous êtes procureur.
00:14:18On vous dit peut-être qu'il va se passer ça.
00:14:20Personne n'y croit.
00:14:22Mais non, mais c'est grave.
00:14:23On est 30 ans au sein de l'enceinte du tribunal.
00:14:26Moi, j'ai vécu une expérience comme celle-là, lors d'une reconstitution sur site.
00:14:29On avait prévenu la police, la justice, en disant
00:14:31ils vont mettre le feu à la ville, ils ont mis le feu à la ville.
00:14:33Et la juge disait, ce n'est pas mon problème.
00:14:36Alors là, on a le son.
00:14:37Écoutez, quand même, on est, encore une fois, je précise, dans la cour d'assises de Bordeaux.
00:14:43C'est un signal terrible.
00:14:45Alors, Isabelle Steyer nous a rejoint, vous êtes avocat.
00:14:47Franchement, ça veut dire qu'on ne respecte plus la justice.
00:14:49Plus rien, en fait.
00:14:51On ne respecte plus rien.
00:14:51Alors, j'ai été extrêmement étonnée ce matin, en voyant cette scène, effectivement.
00:14:56En d'autant plus que dans une cour d'assises, on juge des crimes.
00:14:58Donc, on a un staff policier extrêmement important qui est là pour surveiller,
00:15:04qui sait qu'il va y avoir un délibéré, qu'il y a peut-être des témoins qui aussi, eux, ont été condamnés.
00:15:08Donc, il y a, en plus, autour de la cour d'assises, des vigiles qui connaissent la problématique.
00:15:15Et je suis d'autant plus étonnée.
00:15:17Mais ce signe, un passage à l'acte, ils sont tout de suite interpellés, ils vont en comparution immédiate.
00:15:22Donc, il y a une réponse qui est immédiate.
00:15:24Et donc, il y a une forme aussi, on peut penser qu'il y a une forme aussi de revendication, de mise en scène, de...
00:15:30Ah ben oui, oui, mais là, et puis ils étaient très nombreux.
00:15:32C'est ça qui le pose problème.
00:15:33Quel est le signal derrière cela que ces personnes ont voulu donner ?
00:15:36Ah ben, il est clair le signe.
00:15:37Non, j'ai une pensée pour Éric Coquerel, parce qu'après Mission Impossible et pour expliquer les Renauds sauvages,
00:15:43peut-être qu'il expliquera que ces bandes de voyous...
00:15:44Ah non, alors, je pense à Pire, je pense à Riott de 1996.
00:15:49Ça se passe à Los Angeles, après un jugement jugé défavorable par des bandes de voyous.
00:15:54Ils décident de s'affronter.
00:15:55Peut-être qu'Éric Coquerel nous expliquera qu'il ne faut pas la renvoloir.
00:15:58En fait, ils regardent trop ce film-là et ils ont voulu s'identifier à ces voyous.
00:16:02Non, mais passez la blague, pardonnez-moi, mais...
00:16:04Enfin, quand vous dites, Laurence, à juste titre,
00:16:07on commente l'effondrement de l'autorité, des institutions...
00:16:10Malheureusement.
00:16:11Mais là, comme le disait l'avocat, le premier avocat dit,
00:16:14ça fait 20 ans que je fais ce métier, je n'avais jamais vu ça.
00:16:16Mais je crois qu'on n'avait jamais vu ça.
00:16:17Mais on n'est qu'au début.
00:16:18Mais pour une raison simple, Éric, c'est que la plupart des gens
00:16:21ne s'autorisent pas à faire ça dans l'enceinte d'un tribunal.
00:16:24Non, mais nulle part, en fait.
00:16:25Parce que pour la plupart des gens, l'État existe, mais on voit bien que l'État n'existe plus.
00:16:28Mais ça, c'est encore un symptôme.
00:16:30C'est-à-dire qu'on s'en prend un policier, on s'en prend un pompier,
00:16:32enfin, il n'y a plus rien qui est judiciaire.
00:16:33On se bat dans l'enceinte d'un tribunal.
00:16:35Et puis bientôt, il y aura quoi ? Un pogrom dans un commissariat ?
00:16:38Non, mais on voit qu'il n'y a plus de limites.
00:16:40Les mots d'un sens.
00:16:41C'est juste qu'il n'existe plus de lieux sacrés
00:16:43et que les institutions, maintenant, ne sont plus sacrées.
00:16:46Il se passe, Déric, dans un tribunal, et c'est là où il y a des jugements.
00:16:50Comme il se passe des choses extrêmement violentes au sein de l'Assemblée nationale,
00:16:53c'est là où se fait la loi, c'est là où se situe Éric Coquerel.
00:16:56Le poisson pourrait faire la tête.
00:16:57Ça veut dire aussi, Laurence, que dans la contre-société que ces racailles,
00:17:01ces voyous ont érigées, pour eux, dans cette contre-société,
00:17:05c'est des règles qu'ils appliquent.
00:17:06Bien sûr.
00:17:06C'est-à-dire que nos règles républicaines ou de l'État de droit,
00:17:09ils ne les connaissent plus, ils ne les connaissent pas,
00:17:11ils les confient.
00:17:13Mais les règles de cette contre-société qu'on a sous les yeux,
00:17:17c'est d'aller...
00:17:18Non, mais c'est un verbe très qualifiant, enfin qualifié.
00:17:21Mais leurs règles, c'est notre contre-société.
00:17:25C'est ça, ces règles.
00:17:26Et nous, on s'arroge le droit d'aller à cet endroit-là
00:17:29parce qu'on estime que la justice...
00:17:30On fait ce qu'on veut.
00:17:31Parce que c'est la loi du clan.
00:17:33On fait ce qu'on veut.
00:17:35Là, ils étaient venus soutenir, visiblement, l'accusé.
00:17:39Oui, un des accusés.
00:17:40Un des accusés.
00:17:40Il y avait l'équipe d'en face.
00:17:42Ils ont tapé dessus parce qu'ils se sont croisés.
00:17:44Et ils auraient pu en tuer un dans le tribunal sans aucune difficulté.
00:17:47Mais cette réalité-là, vous savez, c'est ce que vivent énormément de Français.
00:17:50Simplement, ils la vivent loin des caméras, d'une certaine manière,
00:17:53ou loin des lieux du pouvoir.
00:17:55Ils la vivent loin du Conseil d'État.
00:17:56Ils la vivent loin du siège du Conseil constitutionnel.
00:17:58Loin de là où la plupart des gens qui, justement, font la loi
00:18:02ou qui sont chargés de l'appliquer vivent.
00:18:04Et donc, ils ne connaissent pas cette réalité-là.
00:18:06Parce que c'est un abandon des Français.
00:18:07Quand on est dans une société de la loi du plus fort,
00:18:09ça veut dire qu'on a abandonné les citoyens au sens propre.
00:18:12C'est ce que je disais.
00:18:13C'est là, si on se bat dans l'enceinte du tribunal,
00:18:15c'est aux citoyens, au bon, aux citoyens lambda d'avoir peur.
00:18:18Mais ça vous est déjà arrivé, j'imagine, des scènes de violence
00:18:20ou dans votre cabinet ?
00:18:22Alors, ça peut arriver à la sortie, justement, d'une tour d'assises.
00:18:26On a des viols collectifs et puis on a des bandes qui, effectivement,
00:18:30alors, se font la guerre des yeux.
00:18:31Ça, c'est classique.
00:18:32Se font des gestes, vous poursuivent.
00:18:34Mais on n'a jamais de problématique comme celle-là.
00:18:38Et donc, effectivement, je me demande quelle va être aussi
00:18:42la protection des victimes si, entre hauteurs, on arrive à cela.
00:18:46Et la question, elle est quand même aussi là, dans ces dossiers,
00:18:51c'est comment est-ce qu'on va parvenir à des victimes,
00:18:55quel que soit le type d'affaires, qui vont déposer plainte,
00:18:57qui vont venir témoigner contre eux ?
00:18:59En sachant, c'est pas facile.
00:19:01Exactement.
00:19:01Et ce dont ils sont capables.
00:19:03Donc, quelles victimes aurons-nous ?
00:19:05Et en quelle capacité aura la justice à les protéger
00:19:08pour arriver jusqu'à un procès ?
00:19:09C'est une grande question.
00:19:11Ce sont les parents de la victime, la jeune victime de 16 ans,
00:19:13qui ont appelé au calme et qui ont demandé de respecter
00:19:16la mémoire de leur fils.
00:19:17Donc, vraiment, tout est à l'envers dans cette histoire.
00:19:20Autre séquence judiciaire.
00:19:22Pardon, on a une grosse séquence judiciaire aujourd'hui,
00:19:23mais c'est vrai qu'il y a eu beaucoup de procès importants.
00:19:26Elle concerne cette fois Gérard Depardeux,
00:19:27le tribunal correctionnel de parti.
00:19:29Elle l'a condamnée à 18 mois de prison avec sursis
00:19:31pour des agressions sexuelles sur deux femmes.
00:19:33On va regarder le sujet de Sabrina Birlabouillet et Kylian Salé.
00:19:37Le comédien n'était pas présent.
00:19:39Et puis, on va entendre aussi les avocats.
00:19:42À la sortie de la salle d'audience,
00:19:44les partis civils ont le sourire.
00:19:46Gérard Depardeux vient d'être condamné
00:19:48à 18 mois de prison avec sursis.
00:19:50L'acteur a été reconnu coupable d'agressions sexuelles
00:19:52sur deux femmes, dont Amélie, 54 ans.
00:19:55Une décision de justice saluée par la victime.
00:19:58Je suis très émue, je suis très, très satisfaite
00:20:00de cette décision.
00:20:01C'est pour moi une victoire, vraiment.
00:20:04Et une grande avancée, un pas en avant.
00:20:06Pour l'avocate d'une des deux plaignantes,
00:20:08la décision rendue par le tribunal est satisfaisante.
00:20:10C'est la victoire de deux femmes,
00:20:13de deux femmes sur un tournage,
00:20:14mais c'est la victoire de toutes les femmes
00:20:16derrière ce procès.
00:20:18Gérard Depardieu était absent lors du délibéré.
00:20:21En plus de la peine avec sursis,
00:20:23il devra verser à Amélie 4 000 euros
00:20:25de dommages et intérêts
00:20:26et 2 000 euros à la seconde victime
00:20:28au titre de son préjudice moral.
00:20:30Son nom sera désormais inscrit
00:20:32au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
00:20:34L'acteur, aux 250 films,
00:20:36a toujours contesté les faits.
00:20:38Son avocat a annoncé qu'il allait faire appel.
00:20:40A partir du moment où vous êtes mis en cause
00:20:42aujourd'hui dans une affaire dite d'agression sexuelle,
00:20:45vous êtes automatiquement condamné.
00:20:47Et peu importe si vous avez
00:20:49et si on relève de multiples contradictions,
00:20:51des mensonges,
00:20:52voire des incohérences
00:20:53et des incompatibilités physiques.
00:20:56Plusieurs autres témoignages
00:20:57accusent Gérard Depardieu.
00:20:59Le parquet a requis un procès contre l'acteur
00:21:01à la suite de la plainte pour viol
00:21:03déposée par la comédienne Charlotte Arnault.
00:21:05Voilà, donc pour ce premier procès
00:21:08concernant Gérard Depardieu,
00:21:10Rachel Kahn,
00:21:11les victimes disent
00:21:12on a été entendus
00:21:13et il y a eu une condamnation.
00:21:15Et on a l'avocat de Gérard Depardieu
00:21:16qui dit de toute façon maintenant
00:21:17si vous êtes connus,
00:21:18vous êtes automatiquement condamnés.
00:21:20Où est le juste milieu ?
00:21:21C'est ça.
00:21:22Et d'autant plus que cette affaire-là,
00:21:24ça fait très longtemps
00:21:25que les médias en parlent,
00:21:26que les réseaux sociaux en parlent.
00:21:27Donc de toute façon,
00:21:27la condamnation sociale,
00:21:29elle est actée.
00:21:31Maintenant qu'il y ait un sursis
00:21:34et qu'il y ait maintenant appel,
00:21:35puisque depuis aujourd'hui,
00:21:37il est encore considéré
00:21:38comme étant innocent
00:21:39avec la présomption d'innocence.
00:21:41Mais c'est vrai qu'il y a
00:21:42une telle cabale aujourd'hui
00:21:44contre les personnalités connues.
00:21:46Maintenant,
00:21:47il ne faut pas aussi
00:21:48que les personnalités connues
00:21:50qui ont des comportements déviants
00:21:51passent sous les radars non plus.
00:21:54Maître Steyer, là-dessus ?
00:21:55Oui, certes,
00:21:55il y a une cabale
00:21:56contre les personnalités connues
00:21:57mais pendant très longtemps,
00:21:58le monde du cinéma
00:21:59a été le monde du non-droit.
00:22:01Et donc par conséquent,
00:22:02on a eu aussi des générations
00:22:03de femmes qui ont été agressées
00:22:05à divers égards
00:22:07qui ne se sont pas permis
00:22:08de déposer plainte
00:22:09et d'ailleurs pour lesquelles
00:22:10les plaintes étaient classées
00:22:11sans suite par l'institution judiciaire
00:22:13et laquelle l'institution judiciaire
00:22:14avait totalement intégré
00:22:15le fait que c'était des personnes
00:22:18qui étaient inaccessibles
00:22:19et insusceptibles.
00:22:20Intouchables.
00:22:21Voilà, insusceptibles
00:22:22de comparer devant un tribunal
00:22:23que finalement,
00:22:24ça venait recréer
00:22:25différentes classes sociales
00:22:26y compris en termes
00:22:28de dispositions judiciaires.
00:22:30Et ça, c'était extrêmement désagréable
00:22:31que finalement, maintenant,
00:22:33une personne qui est diplômée,
00:22:35connue,
00:22:36que ce soit acteur, médecin,
00:22:38on voit maintenant
00:22:39toutes les classes sociales,
00:22:40je trouve que c'est quand même
00:22:41extrêmement important
00:22:42que notamment cette problématique
00:22:44qui est une problématique sexuelle,
00:22:46qui affecte toutes les classes sociales,
00:22:49tous les niveaux économiques,
00:22:50soit dénoncée
00:22:50et soit condamnée.
00:22:52Et je trouve condamnée,
00:22:54c'est une peine de prison
00:22:55avec sursis,
00:22:56c'est un avertissement,
00:22:57ce n'est pas de la prison ferme,
00:22:59c'est quelque chose
00:23:00qui, on va dire, symbolique.
00:23:03Après, l'auteur en fait ce qu'il veut.
00:23:05Il en fait appel, surtout.
00:23:06Voilà, exactement.
00:23:07Il en fait appel.
00:23:08Il en fait appel,
00:23:08il en fait encore autre chose.
00:23:10Et il y a aussi une autre chose,
00:23:11c'est que la décision
00:23:12a retenu une victimisation secondaire.
00:23:16Et je trouve que c'est extrêmement intéressant.
00:23:16Ça veut dire quoi ?
00:23:17C'est-à-dire qu'à la faveur
00:23:19de ce procès-là,
00:23:19il y a eu énormément de violence
00:23:20dans le prétoire.
00:23:22Il t'a dit,
00:23:22énormément de mots
00:23:23qui ont été décalés.
00:23:25Notamment de la part de la défense.
00:23:26Tout à fait,
00:23:27de la part de la défense
00:23:27à l'égard de ces femmes-là
00:23:29à qui on a dit
00:23:29si vous n'êtes pas capable
00:23:30de lire Le Monde,
00:23:31lisez Gala.
00:23:32Des choses comme ça
00:23:33qui sont extrêmement véhémentes.
00:23:35Eh bien,
00:23:36il y a eu un descriptif
00:23:38dans le jugement
00:23:39de ce qu'elles ont vécu
00:23:41et qui ont reconnu
00:23:42le fait que
00:23:43dénoncer
00:23:44et aller se confronter
00:23:46à des hommes
00:23:47qui ont cette envergure-là
00:23:49et cette défense-là,
00:23:50c'est aussi prendre un risque
00:23:51d'être encore une fois
00:23:52encore plus victime.
00:23:53Parce qu'il est montré du doigt.
00:23:56Mais elles sont,
00:23:56elles aussi,
00:23:57maintenant,
00:23:58offertes.
00:23:59Voilà.
00:23:59Et chacun réagit
00:24:00à leur regard.
00:24:00Une a resté anonyme
00:24:01et une,
00:24:02on l'a vu,
00:24:02a pris la parole publiquement.
00:24:04Messieurs,
00:24:04vous voulez rajouter quelque chose ?
00:24:05Louis, peut-être rapidement.
00:24:06Non, non,
00:24:07je suis d'accord
00:24:07avec ce que vient de dire
00:24:08Rachel Kahn.
00:24:09C'est-à-dire que c'est
00:24:09un juste équilibre
00:24:10qui n'est pas facile à trouver.
00:24:11Donc, c'est vraiment
00:24:12le rôle de la justice
00:24:13de faire la part des choses
00:24:14en faisant fi
00:24:16un peu de la pression médiatique
00:24:17parce que dans ce genre d'affaires...
00:24:19Elle est terrible
00:24:19la pression médiatique.
00:24:20Bien vu.
00:24:21Regardez le nombre de caméras.
00:24:22C'est toute la complexité,
00:24:23je pense,
00:24:24du dossier pour les magistrats.
00:24:26Les garçons ?
00:24:27Rapidement.
00:24:28Bon, la justice a tranché.
00:24:29La peine affirmera
00:24:30ou confirmera.
00:24:32Maintenant,
00:24:34je pense que la carrière
00:24:35de Gérard Depardieu
00:24:36ne s'arrêtera pas là
00:24:36pour autant.
00:24:38Enfin, pour autant.
00:24:39Moi, je pense qu'elle est terminée.
00:24:41Non, moi, je ne crois pas.
00:24:42Moi, je ne crois pas.
00:24:42Il faudra écouter
00:24:44ce qu'il dit
00:24:45après l'appel.
00:24:46Voilà.
00:24:47Il faudra écouter
00:24:47ce qu'il a à dire.
00:24:49Mais je pense que
00:24:50dans ce milieu-là,
00:24:51pendant, oui,
00:24:51des décennies,
00:24:52il y a eu des affaires
00:24:53retentissantes aux Etats-Unis.
00:24:55Voilà.
00:24:55C'était un milieu
00:24:56où il fallait se taire
00:24:57si on voulait continuer
00:24:58à travailler.
00:24:58Évidemment.
00:24:59Pour les femmes
00:25:00comme pour les hommes.
00:25:01On va faire une pause
00:25:02parce qu'on a beaucoup
00:25:03d'autres sujets
00:25:04à traiter
00:25:05juste après 17h30.
00:25:06On va se rendre
00:25:07à la cour d'assises
00:25:07de Paris encore.
00:25:08Mais là,
00:25:09pour écouter Kim Kardashian,
00:25:10parce qu'elle a témoigné
00:25:11aujourd'hui lors du procès
00:25:12du braquage
00:25:12dont elle a été victime
00:25:13en 2016.
00:25:15Une audience éprouvante
00:25:16visiblement pour elle.
00:25:17Elle a fait face
00:25:18à ses agresseurs.
00:25:19À tout de suite.
00:25:19Tour dans Punchline
00:25:40sur CNews
00:25:40avec le rappel
00:25:41des titres de l'actualité.
00:25:42Maureen Vidal.
00:25:43Maureen.
00:25:43Je te garde.
00:25:44François Bayrou
00:25:47promet un texte
00:25:48au Parlement
00:25:49pour abolir
00:25:50le code noir
00:25:51qui légifirait
00:25:52l'esclavage
00:25:52dans les colonies françaises.
00:25:54Le Premier ministre
00:25:54espère un vote
00:25:55à l'unanimité.
00:25:57C'est le chef de file
00:25:57des députés
00:25:58qui demandait
00:26:00l'abolition
00:26:00de cette ordonnance
00:26:01et dictée
00:26:02en 1685
00:26:03par Louis XIV.
00:26:05Un texte
00:26:05qui régit
00:26:05la mise en esclavage
00:26:06d'êtres humains
00:26:07et le réduit
00:26:07au statut juridique
00:26:08de bien meubles.
00:26:10Ce terrible accident
00:26:10en Côte d'Or.
00:26:11Trois ouvriers maçons
00:26:12sont morts écrasés
00:26:13par l'effondrement
00:26:13d'un mur
00:26:14sur un chantier
00:26:14à Pommard.
00:26:15Une enquête
00:26:16a été ouverte
00:26:17pour homicide involontaire
00:26:17dans le cadre
00:26:18du travail.
00:26:19Les victimes
00:26:19étaient âgées
00:26:20de 45,
00:26:2156 et 58 ans.
00:26:23Et la cérémonie
00:26:24d'ouverture
00:26:24du festival de Cannes
00:26:26sera marquée
00:26:26par la remise
00:26:27d'une palme d'or
00:26:27d'honneur
00:26:27au grand Robert
00:26:28de Niro
00:26:29par Leonardo DiCaprio.
00:26:31Un discours
00:26:32de l'acteur
00:26:32de 81 ans
00:26:33est également attendu.
00:26:34Le festival
00:26:35qui ouvre
00:26:35dans un contexte
00:26:36particulier
00:26:36de tensions
00:26:37dans le monde.
00:26:38Deux tribunes
00:26:38ont été signées
00:26:39par de nombreux acteurs
00:26:39concernant
00:26:40le conflit
00:26:41russo-ukrainien
00:26:41et aussi
00:26:42le conflit
00:26:42israélo-palestinien.
00:26:44Merci beaucoup
00:26:45Maureen Vidal.
00:26:46On suivra ça
00:26:47bien sûr
00:26:47sur nos antennes.
00:26:48Le procès
00:26:49de Kim Kardashian,
00:26:50enfin du braquage
00:26:51de Kim Kardashian.
00:26:52On va partir
00:26:53à la cour d'assises
00:26:53de Paris
00:26:54puisque l'actrice
00:26:55est là.
00:26:56Célia Barraud,
00:26:57vous êtes sur place.
00:26:58Une dizaine
00:26:59d'accusés
00:26:59dans le boxe
00:27:00jugés pour séquestration
00:27:01en banque
00:27:01organisée,
00:27:02vol à main armée
00:27:02et beaucoup
00:27:03d'émotions
00:27:04lors de ces audiences.
00:27:05Expliquez-nous Célia,
00:27:06vous êtes Antoine Durand.
00:27:09Oui,
00:27:16Kim Kardashian
00:27:17qui a pris
00:27:18la parole depuis...
00:27:20Mais ne fais pas peur
00:27:21comme ça,
00:27:21attends.
00:27:23Ok,
00:27:23alors nous sommes
00:27:24à l'antenne.
00:27:25On va essayer
00:27:25de rejoindre
00:27:26Célia Barraud
00:27:26dans un instant.
00:27:27La liaison
00:27:28est un peu compliquée
00:27:29avec la cour d'assises
00:27:31de Paris.
00:27:31Il y a énormément
00:27:31de journalistes
00:27:32et énormément
00:27:32de caméras.
00:27:33Alors on parlait
00:27:33des caméras
00:27:33tout à l'heure
00:27:34pour Bordeaux.
00:27:35Là évidemment
00:27:35on a une star
00:27:36mondialement connue
00:27:37qui témoigne
00:27:39sur évidemment
00:27:40un braquage
00:27:41qui a été traumatisant
00:27:42pour elle.
00:27:43On est en 2016,
00:27:44elle est dans un hôtel
00:27:44particulier
00:27:45si je me rappelle bien.
00:27:46On est en pleine
00:27:47semaine de la mode
00:27:49et elle est braquée
00:27:51chez elle en pleine nuit.
00:27:52Elle raconte
00:27:52et je pense qu'on va
00:27:53rejoindre Célia
00:27:54dans un instant
00:27:54comment elle est
00:27:55dans son lit
00:27:56en train de s'endormir
00:27:57en peignoir
00:27:58en petite tenue
00:27:59quand des hommes
00:28:00armés font
00:28:00l'irruption de sa chambre.
00:28:02Vous pouvez juste me dire
00:28:02si on arrive
00:28:03à joindre Célia ou pas.
00:28:05On n'arrive pas
00:28:05à la joindre
00:28:05donc on reparlera
00:28:07de ça dans un instant.
00:28:09Mais il y a eu
00:28:09des moments très forts
00:28:10puisqu'elle était très émue
00:28:12évidemment lorsqu'elle a témoigné.
00:28:14Je ne sais pas
00:28:14si vous avez suivi
00:28:15ce procès
00:28:15maître Steyer.
00:28:17Et puis elle a été émue
00:28:17dans un deuxième temps
00:28:18parce que parmi les accusés
00:28:20deux lui ont fait
00:28:20une extra d'excuse.
00:28:22C'est assez rare
00:28:23dans ce genre d'affaires.
00:28:24et elle est assez croyante.
00:28:27Elle a dit qu'elle croyait
00:28:27en la rédaction
00:28:28et leur a accordé
00:28:29son pardon.
00:28:31C'est rare
00:28:31ce genre de scène
00:28:33j'imagine
00:28:33ou dans un prétoire
00:28:34où ça arrive.
00:28:34Ça peut arriver
00:28:35mais c'est assez rare.
00:28:37Et ce que je trouve
00:28:37intéressant
00:28:38c'est que
00:28:38justement
00:28:40elle qui est
00:28:40si connue
00:28:41voilà
00:28:42si cinématographique
00:28:44et bien
00:28:45elle va exprimer
00:28:46son dramatisme
00:28:48et son réconfort
00:28:49face à finalement
00:28:50ses aveux
00:28:51et elle va
00:28:52elle va expliquer
00:28:53en quoi finalement
00:28:54c'est important pour elle
00:28:56puisqu'elle doit être avocate
00:28:57c'est ce qu'elle a dit
00:28:58dans la cour d'assises
00:28:59et qu'elle pense
00:29:01justement
00:29:01que l'être humain
00:29:02peut s'améliorer
00:29:03et il y a cette humanité-là
00:29:04qui naît
00:29:05alors même
00:29:06qu'on a
00:29:07une femme de cinéma
00:29:08on pense qu'elle est
00:29:09toute construite
00:29:10et non
00:29:11de télé peut-être
00:29:12puisque le cinéma
00:29:13et non
00:29:14on a l'humain
00:29:16qui ressort
00:29:16c'est ça qui m'a intéressée
00:29:18je suis d'accord avec vous
00:29:19c'est exactement ça
00:29:19qui m'a touchée
00:29:20c'est-à-dire
00:29:21dans cette part d'humanité
00:29:22dans une célébrité
00:29:23que l'on dit
00:29:23très superficielle
00:29:25accro aux réseaux sociaux
00:29:26c'est une femme
00:29:27c'est ça
00:29:29elle a parlé avec son cœur
00:29:30face à des braqueurs
00:29:32qui sont exprimés
00:29:34certainement aussi
00:29:34avec leurs mots
00:29:35à eux
00:29:35bien sûr
00:29:36alors je ne sais pas
00:29:37si on a retrouvé
00:29:38la liaison avec Célia Barraud
00:29:39Célia
00:29:39est-ce que vous nous entendez
00:29:40racontez-nous un petit peu
00:29:41cette audience hors normes
00:29:43oui une audience hors normes
00:29:48puisque près de 500 journalistes
00:29:50sont accrédités
00:29:51aujourd'hui
00:29:52il fallait se lever
00:29:53très tôt
00:29:53pour récupérer
00:29:54pour assister à l'audience
00:29:57depuis la salle d'audience
00:29:59Kim Kardashian
00:30:00qui est accompagnée
00:30:01aujourd'hui
00:30:01on vous retrouvera tout à l'heure
00:30:06je crois que c'est vraiment compliqué
00:30:07il y a tellement de journalistes
00:30:09sur place
00:30:10Rachel
00:30:11donc là aussi
00:30:13j'ai envie d'avoir votre avis
00:30:14sur ces moments
00:30:16qui ont été vécus
00:30:17et qu'on entendra peut-être
00:30:18elle va peut-être prendre la parole
00:30:19Kim Kardashian
00:30:20à l'issue de l'audience
00:30:21ça sera vraiment intéressant
00:30:23d'entendre les mots
00:30:23qu'elle va utiliser
00:30:24déjà c'est extrêmement rare
00:30:25et on voit
00:30:25à quel moment
00:30:26on se trouve
00:30:27dans l'histoire de la violence
00:30:28le fait d'avoir
00:30:29des superstars internationales
00:30:30qui ne viennent pas simplement
00:30:31pour le festival de Cannes
00:30:32ou pour les Césars
00:30:33mais pour une audience
00:30:35au tribunal
00:30:36malheureusement
00:30:38après je pense que
00:30:39par rapport à ce que vous disiez
00:30:40sur son humanité
00:30:41c'est une star de la télé-réalité
00:30:43bon ben là
00:30:44il y a une judiciarisation
00:30:46de cette télé-réalité aussi
00:30:47et que dans son travail
00:30:50elle fait aussi
00:30:51avec l'humain
00:30:52avec l'humanité
00:30:53à parler au plus
00:30:54de personnes possibles
00:30:56donc je pense qu'effectivement
00:30:58elle a été
00:31:00comme elle l'est aussi
00:31:01dans ses vidéos
00:31:02à parler
00:31:03de l'humain
00:31:04je trouve que
00:31:06cette histoire
00:31:07de l'être
00:31:07d'excuse
00:31:08ça fait partie
00:31:10d'un scénario
00:31:10assez
00:31:11ça a du sens
00:31:12ça a du sens
00:31:13c'est surprenant
00:31:14ça a changé sa vie
00:31:15évidemment ce braquage
00:31:16il dit qu'elle a eu peur
00:31:17de mourir
00:31:18qu'elle ne vit plus
00:31:19qu'à entourer
00:31:19alors on parlait
00:31:20des enlèvements
00:31:20en pleine rue
00:31:21c'est sûr qu'elle allait
00:31:22entourer de garde
00:31:23du corps nuit et jour
00:31:24après ce qui lui est arrivé
00:31:26et puis elle a entamé
00:31:28effectivement des études
00:31:28de droit après coup
00:31:29pour devenir avocate
00:31:30c'est assez pareil
00:31:31mais souvent
00:31:32un traumatisme
00:31:33comme ça
00:31:33extrêmement violent
00:31:34modifie quelqu'un
00:31:36et modifie le sens
00:31:38de la vie
00:31:38et modifie ce
00:31:39pourquoi
00:31:40on a été construit
00:31:41il soit intéressant
00:31:42qu'une femme aussi
00:31:43voilà
00:31:43peut-être
00:31:44travaillant énormément
00:31:46son physique
00:31:47vienne à
00:31:48une vraie femme d'affaires
00:31:49une vraie femme d'affaires
00:31:50bien sûr
00:31:50une milliardaire
00:31:51aussi
00:31:51une milliardaire
00:31:52mais vienne à ce point-là
00:31:54rentrer finalement
00:31:55dans l'humain
00:31:56travailler son traumatisme
00:31:58et laisse avoir
00:31:59quelque chose d'elle
00:32:00qui était insoupçonné
00:32:03certainement
00:32:03elle aussi
00:32:04vous avez raison maître
00:32:05et on est loin
00:32:06de la bimbo sans cervelle
00:32:07que certains ont voulu
00:32:08nous décrire
00:32:08loin loin loin
00:32:10Jean-Sébastien
00:32:10Kardashian
00:32:11et on comprend son émotion
00:32:12comme on comprend
00:32:13effectivement l'importance
00:32:14de ce moment-là
00:32:14et du pardon
00:32:16il y a beaucoup de gens
00:32:16qui sont victimes
00:32:17de saucissonnage
00:32:18d'agression
00:32:21et qui malheureusement
00:32:23ne bénéficient pas
00:32:24d'excuses
00:32:25de leurs agresseurs
00:32:27et pas toujours
00:32:28du soutien
00:32:28véritable
00:32:30de la justice
00:32:30moi je me souviens
00:32:31du président de la république
00:32:32lors de la campagne présidentielle
00:32:33qui faisant référence
00:32:34justement à quelqu'un
00:32:35qui avait tiré
00:32:36un homme qui était seul
00:32:37chez lui
00:32:37avec sa petite fille
00:32:38qui avait tiré dessus
00:32:39et le président de la république
00:32:40avait dit
00:32:40qu'il n'y avait pas de droit
00:32:41à la légitime défense
00:32:42et donc n'oublions pas
00:32:43parce que Kim Kardashian
00:32:44comprend absolument
00:32:46son traumatisme
00:32:47mais il y a aussi
00:32:47le traumatisme
00:32:48de tous ceux
00:32:49qui vivent des situations
00:32:49comparables
00:32:50et qui eux
00:32:51n'ont pas les moyens
00:32:51de vivre ensuite
00:32:52avec des gardes du fort
00:32:53pour les défendre
00:32:54parce que regardez
00:32:55il y a quelques jours
00:32:55encore à Rennes
00:32:56des gens qui voulaient
00:32:57cambrioler un garage
00:32:58les gens du quartier
00:33:00de la rue
00:33:00les ont fait fuir
00:33:01et bien la bande
00:33:03est revenue du quartier
00:33:04pour les fracasser
00:33:05c'est-à-dire que
00:33:06vous croyez y avoir échappé
00:33:07mais non
00:33:07ils reviennent après
00:33:08et ça c'est la réalité
00:33:09malheureusement
00:33:10de millions de français
00:33:11parce que même si
00:33:12ça ne vous est pas arrivé
00:33:13un cambriolage
00:33:14beaucoup de personnes âgées
00:33:15qui sont seules
00:33:16qui sont faibles
00:33:17qui sont chez elles
00:33:17ont peur désormais
00:33:19la nuit
00:33:20parce que ça arrive
00:33:21et quand vous voyez
00:33:21la faiblesse des peines
00:33:23qui sont infligées
00:33:24à des gens
00:33:25qui rentrent
00:33:26qui s'introduisent
00:33:29dans les domiciles
00:33:31dans les cambriolages
00:33:31oui bien sûr
00:33:32par rapport justement
00:33:34au fait que ça gâche la vie
00:33:35bien au-delà
00:33:35du moment où
00:33:36les frères se passent
00:33:37et c'est pour ça d'ailleurs
00:33:37que le témoignage
00:33:38de Kim Kardashian est important
00:33:39c'est terrible
00:33:40mais c'est l'image de la France
00:33:41parce que le nombre
00:33:41de touristes qui se font
00:33:42braquer sur la route
00:33:44entre le Bourget
00:33:45ou Roissy
00:33:46et la Porte de la Chapelle
00:33:47en particulier
00:33:48beaucoup de touristes
00:33:49qui viennent d'Asie
00:33:50il y a une organisation
00:33:51derrière
00:33:52et les gens le disent
00:33:55à Paris
00:33:55attention
00:33:56c'est terrible
00:33:57pour les victimes
00:33:59mais c'est terrible
00:34:00pour les Français
00:34:01parce que l'image
00:34:03au véhicule
00:34:04elle est catastrophique
00:34:04Eric ?
00:34:06une pensée aussi
00:34:07ça me revenait
00:34:08en mémoire
00:34:09pour Bernard Tapie
00:34:10et sa femme
00:34:10comment ils avaient été
00:34:12bastonnés
00:34:13de manière absolument incroyable
00:34:14alors que Bernard Tapie
00:34:15était déjà affaibli
00:34:16par la maladie
00:34:17alors vous avez raison
00:34:18s'intéresser évidemment
00:34:19à la victime
00:34:20à sa part d'humanité
00:34:21moi ce qui m'intéressait aussi
00:34:22c'était les braqueurs
00:34:23ce espèce de gang
00:34:24de papy braqueurs
00:34:25qui avaient plus de 60 ans
00:34:27qui étaient sur le retour
00:34:29mais là ça se télescope aussi
00:34:31vous voyez le monde
00:34:31j'allais dire
00:34:32de la télé-réalité
00:34:33et le monde des films
00:34:34d'Odiard quoi
00:34:35il y avait une espèce
00:34:36de choc de culture
00:34:37ils ont perdu
00:34:38une partie du butin
00:34:38c'est la vieille école
00:34:40la bague n'a jamais été retrouvée
00:34:41la bague n'a jamais été retrouvée
00:34:42de fiançailles
00:34:43je crois
00:34:43mais ça ça m'avait frappé aussi
00:34:45le choc des mondes
00:34:46et des cultures
00:34:46parce que c'est justement
00:34:48la vieille école
00:34:49que l'on a eu droit
00:34:50à cette lettre d'excuse
00:34:52oui
00:34:52aussi
00:34:53ce ne sont pas les jeunes
00:34:54ce sont justement
00:34:56les gens de Diable
00:34:58c'est ça
00:34:58ils s'en sont pensés
00:35:00avec des moyous
00:35:00avec des délinquants
00:35:01pas d'autres délinquants
00:35:03tout à fait
00:35:04et il y a cette forme-là
00:35:05de respect
00:35:06dans ces braqueurs-là
00:35:07Louis
00:35:07je rebondis sur les papys braqueurs
00:35:10ceux qu'on nous a présentés
00:35:11comme étant des papys braqueurs
00:35:12c'était presque des gens sympathiques
00:35:13non j'ai pas dit ça
00:35:15je n'ai pas dit ça
00:35:16mais je rebondis sur ton ton
00:35:17flagueur
00:35:18que dans les marchés
00:35:19je trouve que la presse
00:35:23s'est un peu emparée
00:35:24de ce mot papy braqueur
00:35:25et donc ça les rendait
00:35:26sympathiques à l'ancienne
00:35:28la France en noir et blanc
00:35:29on était presque nostalgiques
00:35:31en réalité le procès
00:35:32a mis en lumière
00:35:33le fait qu'ils étaient
00:35:33ultra violents
00:35:34qu'ils étaient déterminés
00:35:35alors ils n'étaient peut-être
00:35:37pas aussi bons
00:35:37que des jeunes
00:35:39mais globalement
00:35:40ils ont réussi quand même
00:35:41à faire peur
00:35:42à Kim Kardashian
00:35:43elle raconte
00:35:45ils m'ont jeté sur le lit
00:35:47ils m'ont attaché les mains
00:35:48avec un serflexe
00:35:49j'étais complètement hystérique
00:35:50elle disait
00:35:50prenez tout ce que vous voulez
00:35:52mais laissez-moi rentrer chez moi
00:35:53j'ai des enfants
00:35:54donc des papiers énergiques
00:35:56c'est un traumatisme absolu
00:35:57pour cette star de la télé-réalité
00:36:00et elle dit qu'elle a été persuadée
00:36:02qu'ils allaient lui tirer dessus
00:36:03et qu'elle allait mourir
00:36:04voilà pour ce processus
00:36:05c'est vrai
00:36:05le traumatisme est profond
00:36:07ça c'est n'importe qui
00:36:09que ce soit votre statut
00:36:11votre reconnaissance ou pas
00:36:12vous êtes traumatisé
00:36:13je pense à vie
00:36:14il faut être aidé
00:36:15il faut être épaulé ensuite
00:36:16sa psychothérapie
00:36:19ce sera ses études de droit
00:36:20j'en sais rien
00:36:21mais vous imaginez
00:36:22quand vous dites
00:36:22j'ai eu peur qu'on me tue
00:36:24on s'en remet pas comme ça
00:36:25et après il y a l'aspect rédemption
00:36:26et accorder son pardon
00:36:27ça fait partie aussi
00:36:28de la reconstruction
00:36:29on essaiera de repartir
00:36:31à la cour d'assises de Paris
00:36:32même si la liaison
00:36:33était un peu compliquée
00:36:34Evian
00:36:35je voulais aussi continuer
00:36:36à vous parler d'Evian
00:36:37parce que pour moi
00:36:37je trouve que
00:36:38ce qui s'est passé
00:36:38avec ce pompier volontaire
00:36:39qui est toujours
00:36:40entre la vie et la mort
00:36:41avec sa voix
00:36:42est dramatique
00:36:44à de nombreux titres
00:36:45on va peut-être écouter
00:36:47monsieur Brocardi
00:36:48Eric Brocardi
00:36:49porte-parole de la Fédération Nationale
00:36:50des Sapeurs-Pompiers
00:36:51et en fait ils n'en finissent pas
00:36:52de dire leur colère
00:36:52et leur détresse
00:36:53parce qu'ils n'ont jamais
00:36:55à l'abri de ce type d'agression
00:36:56on le sait
00:36:56mais là on a franchi un cas
00:36:58c'est-à-dire
00:36:58rembourser un pompier de dos
00:37:01et puis revenir
00:37:02le cracher dessus
00:37:03une première fois
00:37:03et le narguer une deuxième fois
00:37:05on a passé toutes les limites
00:37:06Eric Brocardi
00:37:07Lorsque les Sapeurs-Pompiers
00:37:09interviennent
00:37:10c'est parfois
00:37:11et souvent même
00:37:12les victimes elles-mêmes
00:37:13pour lesquelles on est appelés
00:37:14qui se retournent vers nous
00:37:15et qui nous agressent directement
00:37:16donc il y a vraiment un sujet
00:37:18et un paradoxe total
00:37:19entre l'émission
00:37:19sur laquelle on est porté
00:37:21et puis le résultat
00:37:22qui en découle
00:37:22dès lors qu'on est au contact
00:37:23de certains individus
00:37:24et puis comme on l'a vu encore
00:37:26malheureusement
00:37:27il y a plus de 72 heures de cela
00:37:28c'est vrai que
00:37:28le sujet de la lâcheté
00:37:29a encore frappé
00:37:31avec ce Sapeur-Pompiers
00:37:32qui a été
00:37:33complètement pris
00:37:35pour un jeu de qui
00:37:36et notre cher collègue
00:37:37aujourd'hui
00:37:37il est encore dans un état
00:37:38extrêmement critique
00:37:39on a fort pensé pour lui
00:37:40et pour sa famille évidemment
00:37:42Pour les pompiers
00:37:43Eric pareil
00:37:43François
00:37:44on manque de mots
00:37:45enfin non on les a dit
00:37:46les mots
00:37:46Ils passent leur temps
00:37:47à sauver des vies
00:37:48à intervenir pour sauver des gens
00:37:50ils ne sont pas armés
00:37:50ils ne sont pas violents
00:37:52pour défendre la société
00:37:53ils se font cracher dessus
00:37:54rouler dessus
00:37:55taper dessus
00:37:56et on l'a fait
00:37:57par des gamins
00:37:58enfin des gars
00:37:59des sauvages
00:38:00qui sont camés
00:38:01plein de produits
00:38:02qui ont peur de rien
00:38:03et on a le sentiment
00:38:05que la société
00:38:06est impuissante
00:38:07parce que c'est
00:38:07on commande ça quotidiennement
00:38:09et ça va continuer
00:38:10et on verra bien
00:38:11ce qui reviendra
00:38:12au niveau judiciaire
00:38:13de ce jeune
00:38:13mais visiblement
00:38:15ce jeune
00:38:15il avait 15 faits délictuels
00:38:17on l'a vu déraper
00:38:18j'ai eu quelques informations
00:38:19comme quoi il dérape
00:38:20depuis
00:38:21il serait même
00:38:21dans une espèce
00:38:22de gang relativement
00:38:24structurée
00:38:24là-bas
00:38:25enfin
00:38:26il a dérapé
00:38:28et on l'a laissé déraper
00:38:29et il avait
00:38:30été condamné
00:38:31toujours à 18 mois de prison
00:38:31il a fait 6 jours
00:38:336 jours de bracelet
00:38:34comme ça vous avez le ratio
00:38:35sur ce type de délinquant
00:38:37écoutons juste
00:38:38Gérald Darmanin
00:38:39ministre de la justice
00:38:40qui parlait ce matin
00:38:42des rodéos urbains
00:38:44la loi n'est pas assez appliquée
00:38:46sur les saisies
00:38:47et les confiscations
00:38:48la loi
00:38:48parce que la loi existe déjà
00:38:49oui la loi qu'on appelle
00:38:50la loi Warsman
00:38:50permet aux forces de l'ordre
00:38:52sous l'autorité du procureur
00:38:53de la république
00:38:54de saisir
00:38:54c'est-à-dire de prendre
00:38:55et de vendre immédiatement
00:38:57avant la condamnation
00:38:57les motos
00:38:58les quads
00:38:59les voitures
00:39:00votre téléphone portable
00:39:01vu que je l'ai fait
00:39:01pour les personnes
00:39:02qui négocient
00:39:03ou qui achètent de la drogue
00:39:04et donc oui
00:39:05ce n'est pas systématiquement fait
00:39:06donc je l'ai rappelé
00:39:07au procureur de la république
00:39:08qui doit le faire systématiquement
00:39:09il y a des saisies
00:39:11pourtant chaque année
00:39:14il y a à peu près 7 saisies par jour
00:39:16donc effectivement
00:39:17c'est un chiffre
00:39:18qui est tout à fait honorable
00:39:19mais par rapport
00:39:20au phénomène
00:39:21qui est en constante augmentation
00:39:23on voit bien
00:39:25qu'on n'est pas du tout
00:39:26au bout du phénomène
00:39:27je voulais simplement dire
00:39:28un mot par rapport aux pompiers
00:39:29vous savez que
00:39:30tous les pompiers
00:39:31aujourd'hui d'Île-de-France
00:39:32dans toutes les casernes
00:39:33il y a des gilets par balle
00:39:34figurez-vous
00:39:35pour pouvoir
00:39:35effectivement
00:39:36pour pouvoir équiper
00:39:37les pompiers
00:39:38dans certaines situations
00:39:39et c'est vrai que je trouve
00:39:40que cet équipement-là
00:39:41montre à quel point
00:39:43la société a complètement basculé
00:39:45où maintenant on est obligé
00:39:45de trouver des protections
00:39:47pour les pompiers
00:39:47il y a beaucoup d'interventions
00:39:49pour lesquelles
00:39:49les pompiers demandent
00:39:50une escorte de la police
00:39:51de la gendarmerie
00:39:52parce qu'ils savent très bien
00:39:53qu'ils ne pourront pas intervenir
00:39:55sans être molestés
00:39:56sans qu'on les prenne à partie
00:39:57et souvent il y a des guet-tapons
00:39:58qui sont faits dans certains quartiers
00:39:59on incendie d'abord la voiture
00:40:01et on attend
00:40:02pour finir les pompiers
00:40:03et souvent dans ces cas-là
00:40:04les pompiers interviennent
00:40:04avec la police
00:40:05parce qu'ils ne peuvent plus intervenir
00:40:07quand il y a des feux comme ça
00:40:08dans les quartiers
00:40:08ils ne sont plus seuls
00:40:10ils sont plus à attendre
00:40:11la police arrive
00:40:12mais pendant ce temps-là
00:40:13le temps que la police arrive
00:40:14ça met les gens en danger
00:40:15et quand ils y vont
00:40:15ils prennent des boules de pétanque
00:40:17des frigidaires sur la tête
00:40:19des tirs de balles
00:40:20enfin j'ai eu des policiers
00:40:21sur qui on avait tiré dessus
00:40:22il n'y a plus aucun respect de rien
00:40:24Jean-Sébastien ?
00:40:26Oui mais ça évoque
00:40:26on emploie souvent ce mot
00:40:27une sud-américanisation de la France
00:40:30et vous parliez de gang
00:40:30mais c'est ça
00:40:31et regardez les pays
00:40:32qui ont laissé déraper la situation
00:40:34comme le Salvador
00:40:35les extrémités auxquelles
00:40:36ils ont été obligés d'arriver
00:40:37les attentes aux libertés publiques réelles
00:40:39auxquelles ils ont fini par arriver
00:40:42pour essayer de reprendre la main
00:40:44en étant contraint
00:40:45d'une certaine manière
00:40:46à ne plus faire trop la distinction
00:40:47entre les très très coupables
00:40:49les coupables
00:40:49et les peut-être
00:40:51moyennement innocents
00:40:53souhaitons-nous en arriver là
00:40:55parce que c'est la question véritable
00:40:56qu'il faut poser
00:40:57je pense que c'est la question
00:40:58que la magistrature
00:40:59comme le législateur
00:41:00devrait se poser
00:41:01peut-être aussi le ministre de la Justice
00:41:02parce qu'il y a une part d'hypocrisie aussi
00:41:04on sait bien que de toute façon
00:41:05très souvent
00:41:05ce ne sont pas des véhicules
00:41:07qui appartiennent aux gens
00:41:08ce n'est pas complètement idiot
00:41:09ils le font avec des véhicules volés
00:41:10dans la plupart des cas
00:41:12donc arrêtons d'agiter
00:41:13d'aller sur les plateaux de télévision
00:41:14pour agiter des solutions
00:41:15qui ne sont qu'en trompe-l'œil
00:41:17parce que
00:41:17ce n'est pas ça
00:41:18qui va changer
00:41:19s'il suffisait de saisir
00:41:21les véhicules
00:41:23je pense que le phénomène
00:41:24se serait déjà arrêté
00:41:24c'est parce que la peur
00:41:25du gendarme a disparu
00:41:27ça dépasse de très très loin
00:41:28la question de la saisie
00:41:29Non mais bien sûr
00:41:29on va juste écouter Bruno Rotaille
00:41:31où je vous passe la parole
00:41:32Rachel
00:41:32parce qu'on voit les politiques
00:41:33qui nous ayisent
00:41:34on va faire plus de fermeté
00:41:35sur le terme
00:41:36malheureusement
00:41:37ça ne change pas la conscience
00:41:37écoutez Bruno Rotailleau
00:41:38à l'Assemblée tout à l'heure
00:41:39Dans quelques jours
00:41:42je le prendrai
00:41:43une instruction
00:41:43c'est depuis des mois
00:41:45que nous y travaillons
00:41:46pour faire en sorte
00:41:47que sur l'ensemble
00:41:48de la France
00:41:49nous ayons la même doctrine
00:41:50jusque là
00:41:51il y avait deux doctrines
00:41:52une doctrine
00:41:53sur le ressort
00:41:54de la préfecture de police de Paris
00:41:55où les poursuites
00:41:56étaient possibles
00:41:57dans des conditions
00:41:58évidemment
00:41:58qui soient des conditions
00:42:00respectueuses
00:42:01de l'environnement
00:42:02quand il y a par exemple
00:42:03trop de personnes
00:42:03et sur l'autre partie
00:42:05de la France
00:42:06c'est à dire
00:42:06sur la quasi-totalité
00:42:08de la France
00:42:08les poursuites
00:42:10étaient interdites
00:42:10et bien
00:42:11cette instruction
00:42:12elle sera claire
00:42:13nous allons appliquer
00:42:14la doctrine
00:42:15de la préfecture
00:42:16de police de Paris
00:42:17pour que nos gendarmes
00:42:18et nos policiers
00:42:19puissent poursuivre
00:42:20partout sur le territoire
00:42:21français
00:42:22voilà pour
00:42:23ça paraît tellement évident
00:42:24il fallait le faire
00:42:25ce n'était pas le cas
00:42:26il l'a fait
00:42:27oui
00:42:28mais en fait
00:42:30je repensais
00:42:30à ces scènes
00:42:31ces situations
00:42:31qui sont vraiment
00:42:32vertigineuses
00:42:33et je me demande
00:42:35si au fond
00:42:36toutes ces personnes
00:42:37cette violence-là
00:42:38elle est animée
00:42:38par quelque chose
00:42:39c'est la haine de la vie
00:42:40c'est à dire qu'en fait
00:42:41si on attaque
00:42:43un policier
00:42:44qui est censé sécuriser
00:42:45une société
00:42:46ou un pompier
00:42:47qui est censé sauver des vies
00:42:48c'est très précis
00:42:49ou un médecin
00:42:50ou un professeur des écoles
00:42:52qui est censé vous élever
00:42:53dans la vie
00:42:53c'est parce qu'il y a
00:42:54une haine profonde
00:42:55de ce qu'est la vie
00:42:55à commencer par la leur
00:42:57la leur en propre
00:42:58souvenez-vous
00:42:59le jeune de Nantes
00:43:00qui a poignardé
00:43:02tragiquement
00:43:03cette jeune fille
00:43:04la première chose qu'il dit
00:43:05c'est tirez-moi une balle
00:43:05dans la tête
00:43:06en fait il y a une part
00:43:07de pulsion
00:43:08de pulsion suicidaire
00:43:10mais oui
00:43:10parce que nous sommes devenus
00:43:11une société nihiliste
00:43:12qui est incapable
00:43:13de donner du sens à la vie
00:43:14et de tout simplement
00:43:15se reconnaître une transcendance
00:43:16et on le voit malheureusement
00:43:17dans un certain nombre de débats
00:43:18et il y a une continuité
00:43:19entre certains choix sociétaux
00:43:21qui sont faits
00:43:21ou qui sont débattus
00:43:22comme la loi sur la fin de vie
00:43:24et justement le fait
00:43:25que cette transcendance-là
00:43:26est disparue
00:43:26dans la société française
00:43:28on ne peut pas faire
00:43:28comme si ça n'existait pas
00:43:29Isabelle Thayer
00:43:30vous êtes avocate
00:43:31il y a le parcours
00:43:31de ce principal suspect
00:43:34qui interpelle
00:43:34donc rien ne se fait délictuel
00:43:36il avait donc des antécédents
00:43:38il avait je crois
00:43:40été condamné
00:43:41à 10 jours à ferme
00:43:41je vous l'ai dit
00:43:41il a fait seulement
00:43:426 jours d'incarcération
00:43:43comment on peut apprendre
00:43:45quoi que ce soit
00:43:46si la sanction
00:43:46n'a aucune
00:43:47emprise sur vous
00:43:49en fait
00:43:49c'est des parcours
00:43:50qu'on n'arrive pas à stopper
00:43:51c'est ça
00:43:52c'est un vrai problème
00:43:53c'est que
00:43:53on nous dit
00:43:55qu'en détention
00:43:56il y a trop de
00:43:57population carcérale
00:43:59c'est une réalité
00:44:00notamment pour des très jeunes
00:44:02qui apprendraient
00:44:02l'école du crime
00:44:03en détention
00:44:05donc on les place
00:44:05sous bracelet
00:44:06ou sous détention
00:44:08à domicile
00:44:09donc par conséquent
00:44:10ils ne sont passés
00:44:11que symboliquement
00:44:12quelques jours
00:44:13en détention
00:44:13et donc
00:44:15on a des parcours
00:44:16de sursis
00:44:17puis de sursis
00:44:18avec mise à l'épreuve
00:44:19sans épreuve
00:44:20sans révocation
00:44:21parce qu'il y a ça aussi
00:44:23quand on a un sursis
00:44:24il faut le révoquer
00:44:25sauf qu'ils ne sont
00:44:26que très rarement
00:44:27maintenant révoqués
00:44:28et par conséquent
00:44:30après lorsqu'on passe
00:44:30à la prison
00:44:31la prison
00:44:31on la fait à la maison
00:44:32avec un bracelet
00:44:33donc finalement
00:44:34le sens de la sanction
00:44:37il est en totale
00:44:39dépertition
00:44:40et c'est un vrai problème
00:44:42et moi ce qui me choque
00:44:44aussi dans cette affaire
00:44:46c'est que
00:44:46c'est l'engagement
00:44:47qui est touché
00:44:48parce que les pompiers
00:44:48volontaires
00:44:49sont des gens aussi engagés
00:44:50et il y en a
00:44:51des volontaires
00:44:52et qu'est-ce qu'on va faire
00:44:54de l'engagement
00:44:54si effectivement
00:44:55les personnes engagées
00:44:56se font tirer dessus
00:44:57et l'engagement
00:44:58c'est ce qui fait aussi
00:44:59la vie
00:45:00et ce qu'on est dans la société
00:45:01et c'est ça
00:45:02un dernier mot là-dessus
00:45:03moi ce qui me frappe
00:45:04c'est qu'en fait
00:45:04on a de moins en moins
00:45:05de solutions
00:45:06dans le cadre constant
00:45:07on voit bien que
00:45:09Bruno Retailleau
00:45:10ne peut pas aller plus loin
00:45:11que d'autoriser
00:45:13les policiers
00:45:14à prendre en chasse
00:45:15partout sur le territoire national
00:45:16les rodéos
00:45:17mais le font-ils ?
00:45:19mais la réalité
00:45:20c'est un moyen
00:45:23premièrement
00:45:24c'est un moyen
00:45:25c'est pas une fin en soi
00:45:26pour lutter contre les rodéos
00:45:27ils le feront pas
00:45:28parce que c'est eux
00:45:29qui iront en prison
00:45:29s'il y a un problème
00:45:30avec le gars en moto
00:45:31c'est l'autre sujet
00:45:32très important
00:45:32c'est quel est le cadre légal
00:45:34quel est le cadre réglementaire
00:45:35quelle est la doctrine
00:45:36extrêmement précise
00:45:37qui permet de protéger
00:45:39les policiers
00:45:39les gendarmes
00:45:40lorsqu'ils prennent en chasse
00:45:42des délinquants
00:45:43pour que justement
00:45:44s'il y a un problème
00:45:44s'il y a un accident
00:45:45ça fait bien que ce soit
00:45:46moi j'ai légiféré
00:45:48en tant que député
00:45:49quand on a légiféré
00:45:51on n'a jamais dit
00:45:52on va appliquer ça
00:45:53qu'à l'île de France
00:45:54on a voté une loi
00:45:55pour lutter contre les rodéos
00:45:56je ne pouvais pas imaginer
00:45:58à l'instant
00:45:58que quelqu'un
00:45:59a décidé de dire
00:46:00je le fais qu'à Paris
00:46:01c'est ça
00:46:02surtout quand on se rappelle
00:46:04ce qui se passe à Lyon
00:46:05ça a été voté quand ça François ?
00:46:06c'était le Varsman
00:46:07c'est une dizaine d'années
00:46:08déjà
00:46:08il y a aussi beaucoup de policiers
00:46:11qui étaient un peu en retrait
00:46:12sur ce sujet
00:46:13parce qu'ils disaient
00:46:14nous très bien
00:46:15quand le parlement
00:46:15vote la loi
00:46:16Éric Revelle avait demandé la parole
00:46:19ils se retrouvent à l'IGPN
00:46:20convoqués d'équipe
00:46:21ils n'ont pas envie de faire ça
00:46:23je ne vais pas être redondant
00:46:25avec François Pouponi
00:46:25mais pour moi
00:46:26la grande révélation
00:46:27quand j'écoute le ministre
00:46:28de l'intérieur
00:46:28c'est d'apprendre
00:46:29que tous les actes illégaux
00:46:32et les rodéos sauvages
00:46:33en éteint
00:46:33ne sont pas forcément
00:46:34pourchassés par la police
00:46:36c'est quand même
00:46:37une grande révélation
00:46:38c'est à dire que
00:46:38normalement
00:46:39un acte illégal
00:46:41doit entraîner
00:46:42une réaction des forces de l'ordre
00:46:43là on apprend que
00:46:44d'aujourd'hui
00:46:44action réaction s'appelle
00:46:45normalement
00:46:46normalement
00:46:47si tout va bien
00:46:48on pourchassera
00:46:49tous les types
00:46:49qui sont dans l'inégalité
00:46:50ou les filles
00:46:51non mais c'est hallucinant
00:46:53mais heureusement
00:46:54je pense que nous serons
00:46:56bientôt sauvés
00:46:57grâce aux annonces
00:46:58que pourrait faire
00:46:58Emmanuel Macron ce soir
00:46:59vous imaginez bien
00:47:00qu'un référendum
00:47:01sur l'organisation
00:47:02territoriale de la France
00:47:03ou sur les rythmes scolaires
00:47:04répond parfaitement
00:47:06aux questions
00:47:06qui se posent chaque jour
00:47:08pour la vie
00:47:08mais pour leur vie
00:47:09littéralement
00:47:10pour leur maintien
00:47:11en vie
00:47:11pas pour leur confort de vie
00:47:13pour le fait
00:47:13qu'ils parviennent
00:47:14à rester en vie
00:47:15donc heureusement
00:47:16que le président de la République
00:47:17a décidé de reprendre la main
00:47:17on va parler dans un instant
00:47:18tout à l'heure à 18h
00:47:19de cette émission de télé
00:47:20qu'on va vivre ce soir
00:47:22ou subir
00:47:23ça dépend
00:47:23mais avec peut-être
00:47:24des annonces
00:47:25peut-être des choses
00:47:26incroyables
00:47:27une énième prise de parole
00:47:28Louis en un mot
00:47:29écoutez quand on regarde
00:47:30quand on regarde toutes les dernières
00:47:31prises de parole
00:47:32d'Emmanuel Macron
00:47:32il y a eu beaucoup d'annonces
00:47:33et globalement
00:47:34il y en a assez peu
00:47:35dont on a vu
00:47:37les résultats
00:47:38ou les effets
00:47:38ce qu'on sait aussi
00:47:40c'est qu'Emmanuel Macron
00:47:41aujourd'hui institutionnellement
00:47:42est assez coincé
00:47:43c'est-à-dire qu'il ne peut pas
00:47:43imposer à François Bayrou
00:47:44certaines choses
00:47:45et François Bayrou lui-même
00:47:47n'ayant pas de majorité absolue
00:47:48ne peut pas imposer
00:47:50quoi que ce soit au Parlement
00:47:51aujourd'hui
00:47:51si vous regardez
00:47:52toutes les lois
00:47:53qui sont en train de passer
00:47:5390% d'entre elles
00:47:56viennent à l'initiative
00:47:57des parlementaires
00:47:58et plus à l'initiative
00:47:59du gouvernement
00:47:59qui ne peut plus rien proposer
00:48:00moi je pense
00:48:03qu'Emmanuel Macron
00:48:03va dire
00:48:04qu'il est favorable
00:48:05à l'organisation
00:48:06d'un référendum
00:48:07sur tel ou tel sujet
00:48:08ici à la fin de l'année
00:48:10mais en réalité
00:48:11ce qui est terrible
00:48:12c'est que c'est un aveu
00:48:13d'impuissance énorme
00:48:14alors il y a deux possibilités
00:48:15soit Emmanuel Macron
00:48:16se concentre sur un ou deux sujets
00:48:18et au moins il marquera les esprits
00:48:19soit c'est une paella
00:48:21et à ce moment-là
00:48:22je pense qu'à la fin
00:48:23les Français ne retiennent plus rien
00:48:25merci à vous maîtresse d'ailleurs
00:48:26on se retrouve dans un instant
00:48:27sur CNews et sur Europe 1
00:48:28il y a un peu de tout
00:48:30bonsoir à tous
00:48:33et bonsoir à toutes
00:48:34bienvenue dans Punchline
00:48:35sur CNews et sur Europe 1
00:48:37la lumière revient déjà
00:48:39le film est bientôt terminé
00:48:41comme le dit la chanson
00:48:42d'Eddie Mitchell
00:48:42ce film nous allons le revoir
00:48:44à nouveau ce soir
00:48:45à la télévision
00:48:46énième épisode
00:48:47du feuilleton cathodique
00:48:49du deuxième quinquennat
00:48:50d'Emmanuel Macron
00:48:51le président de la parole
00:48:52des grands débats
00:48:54des belles promesses
00:48:54et des illusions perdues
00:48:56je réveille mon voisin
00:48:57il dort comme un nouveau-né
00:48:59et pourtant il devrait se réveiller
00:49:00car ce soir nous allons assister
00:49:02à un festival de propositions
00:49:04une sorte de bouquet final
00:49:05avec des mesures
00:49:06pour tous les conflits de la terre
00:49:07des solutions magiques
00:49:09à tous nos problèmes
00:49:09et peut-être même
00:49:10des idées de référendum
00:49:12mais à condition
00:49:13que les Français
00:49:13ne soient pas tentés
00:49:14de répondre non
00:49:15trop vite
00:49:16une émission
00:49:17pour placer des punchlines
00:49:19des grandes tirades présidentielles
00:49:20une façon d'installer le récit
00:49:22l'héritage
00:49:23de ces années incertaines
00:49:25où la France est entrée
00:49:26dans une faillite budgétaire létale
00:49:28une bascule sociétale inédite
00:49:31marquée par l'impuissance des politiques
00:49:33l'inefficacité des lois
00:49:35et le règne des mafias
00:49:36locales ou internationales
00:49:38je relève mon strapontin
00:49:40j'ai eu une envie de bailler
00:49:41et oui
00:49:42car j'ai déjà vu
00:49:43les acrobates
00:49:44tenter de donner la réplique
00:49:45aux meilleurs des acteurs
00:49:46j'ai déjà vu
00:49:47les spadassins d'opérettes
00:49:49ferrailler pour épater la galerie
00:49:50pour faire plaisir
00:49:51aux copains des rédactions
00:49:53mais je connais
00:49:54la fin de l'histoire
00:49:55c'était la dernière séquence
00:49:57c'était bientôt
00:49:58la dernière séance
00:50:00et le rideau
00:50:01sur l'écran
00:50:02va tomber
00:50:03et le film est terminé
00:50:06je réveille mon voisin
00:50:10il dort comme un nouveau dé
00:50:12voilà et on reparlera
00:50:26de cette émission télévisée
00:50:28dans un instant
00:50:28mais d'abord le rappel
00:50:29des titres de l'actualité
00:50:30sur CNews et sur Europe 1
00:50:31Kim Kardashian a pris la parole
00:50:33devant le palais de justice de Paris
00:50:34cet après-midi
00:50:35dans un témoignage plein d'émotions
00:50:37la star américaine
00:50:38est revenue sur cette nuit
00:50:39d'octobre 2016
00:50:40où des braqueurs
00:50:41se sont introduits
00:50:41dans sa chambre d'hôtel à Paris
00:50:43elle a avoué
00:50:43qu'elle était persuadée
00:50:45qu'ils allaient la violer
00:50:46et la tuer
00:50:46très émeue
00:50:47Kim Kardashian a fini par pardonner
00:50:49au principal accusé
00:50:50après avoir entendu
00:50:52une lettre d'excuse
00:50:54qu'il avait lui-même rédigée
00:50:55dans le procès
00:50:56de Gérard Depardieu
00:50:57l'acteur a été reconnu coupable
00:50:59et condamné à 18 mois de prison
00:51:00avec sursis
00:51:01pour agression sexuelle
00:51:02sur deux femmes
00:51:02lors d'un tournage en 2021
00:51:04absent ou délibéré
00:51:05il va faire appel
00:51:06de sa condamnation
00:51:07son avocat
00:51:08a vivement critiqué
00:51:09cette décision de justice
00:51:10Volodymyr Zelensky
00:51:12appelle Donald Trump
00:51:13à se rendre en Turquie
00:51:14jeudi
00:51:14pour convaincre
00:51:15Vladimir Poutine
00:51:16de s'y rendre
00:51:16le président ukrainien
00:51:18a appelé ses partenaires occidentaux
00:51:20à appliquer
00:51:21les sanctions
00:51:21les plus fortes
00:51:22contre Moscou
00:51:22si son homologue russe
00:51:24refusait de venir
00:51:25le rencontrer en Turquie
00:51:26enfin le premier ministre israélien
00:51:28Benjamin Netanyahou
00:51:29a annoncé
00:51:29que l'armée israélienne
00:51:30entrerait
00:51:31avec toute sa force
00:51:32dit-il
00:51:33dans la bande de Gaza
00:51:34dans les jours à venir
00:51:35l'objectif c'est de détruire
00:51:36totalement le Hamas
00:51:37il n'y aura aucune situation
00:51:39nous arrêterons la guerre
00:51:40a-t-il dit dans un communiqué
00:51:41Israël
00:51:42s'emploie à trouver
00:51:43des pays prêts
00:51:44à accueillir
00:51:44des palestiniens
00:51:45qui partiraient de Gaza
00:51:47voilà 18h02 et 30 secondes
00:51:49nous sommes en direct
00:51:49sur CNUS et sur Europe 1
00:51:51avec Louis de Ragnel
00:51:51bonsoir Louis
00:51:52bonsoir Laurence
00:51:52avec Rachel Kahn
00:51:53bonsoir Laurence
00:51:54nous sommes avec Gauthier Lebrecht
00:51:55qui arrive de son émission
00:51:56bonsoir Laurence
00:51:57bonsoir à vous
00:51:57Jean-Sébastien Ferjeu
00:51:59des sites atlantico
00:51:59François Puponi
00:52:00et Eric Revelle
00:52:01alors nous parlerons tout à l'heure
00:52:03d'Eddie Mitchell
00:52:03du président Macron
00:52:05ça pourrait faire le titre
00:52:06d'un film d'ailleurs
00:52:06Eddie Mitchell
00:52:07le président Macron et nous
00:52:08beaucoup de films en ce moment
00:52:10Robert De Niro et moi
00:52:11mais moi ce que je vais regarder
00:52:12à la télévision
00:52:13à 21h personnellement
00:52:14ce sera Gauthier Lebrecht
00:52:15je vous le dis
00:52:16c'est le programme
00:52:17que je vais choisir
00:52:18évidemment 100% politique
00:52:19on va parler de ça
00:52:21dans un instant
00:52:21mais avant de cela
00:52:22évidemment l'actualité
00:52:24est triste et dramatique
00:52:25et parfois elle pose question
00:52:27parce que là
00:52:27on va parler d'une bagarre
00:52:28qui a éclaté hier soir
00:52:30mais dans l'enceinte
00:52:31de la cour d'assises
00:52:32de la gérison
00:52:33à Bordeaux
00:52:33dans l'enceinte
00:52:34je le dis bien
00:52:34ça s'est passé en marge
00:52:36du procès de 3 jeunes
00:52:38jugés pour la mort
00:52:39d'un autre jeune
00:52:40de 16 ans
00:52:41c'était lors d'une fusillade
00:52:42en 2021
00:52:43au pied de son immeuble
00:52:45on va regarder
00:52:47et écouter
00:52:47ce reportage
00:52:49de Jérôme Rampenu
00:52:49et Corentin Briot
00:52:51Une scène surréaliste
00:52:55Au tribunal de Bordeaux
00:52:58une bagarre générale
00:52:59a eu lieu au sein du bâtiment
00:53:01entre des jeunes
00:53:01de différents quartiers
00:53:03de la ville
00:53:03malgré l'intervention rapide
00:53:05des forces de l'ordre
00:53:06d'autres jeunes
00:53:07tentent de forcer
00:53:07le passage pour rentrer
00:53:09finalement évacués de force
00:53:11les individus sortent
00:53:13sur le perron du tribunal
00:53:14dehors
00:53:15des policiers
00:53:16gazent les auteurs
00:53:16qui continuent
00:53:17d'échanger des coups
00:53:19une scène
00:53:19d'une grande violence
00:53:20dont ont été témoins
00:53:21les avocats
00:53:22de certains prévenus
00:53:23c'était une scène
00:53:24totalement surréaliste
00:53:25surtout lorsque
00:53:26cette horde
00:53:27est venue
00:53:28attaquer mon client
00:53:29et qu'on a dû
00:53:30l'extirper
00:53:30jusque dans la salle
00:53:31de la cour d'assises
00:53:32ça s'explique aussi
00:53:34par la rancœur
00:53:34la tristesse
00:53:35mais aujourd'hui
00:53:36il va falloir
00:53:37laisser place à la justice
00:53:38et à un débat
00:53:39beaucoup plus serein
00:53:40Cette bagarre
00:53:41a entraîné
00:53:41la suspension
00:53:42de séance du procès
00:53:43où 8 hommes âgés
00:53:44de 23 à 30 ans
00:53:45sont jugés
00:53:46pour la mort
00:53:46de Lionel Cesse
00:53:47lors d'une fusillade
00:53:48qui avait éclaté
00:53:49en 2021
00:53:50aux Obis
00:53:50et un quartier bordelais
00:53:52Les parents de la victime
00:53:53présents pour cette
00:53:54première journée d'audience
00:53:55appellent désormais
00:53:56au calme
00:53:57Ils comprennent
00:53:58qu'il y a quelqu'un
00:53:58qui est décidé
00:53:59et qu'il y a des parents
00:54:01qui souffrent
00:54:02et tout ce qu'on leur demande
00:54:03du calme
00:54:04Après qu'ils respectent
00:54:06la mémoire de Lionel
00:54:08c'est tout
00:54:09Le procès qui doit durer
00:54:11jusqu'au 23 mai
00:54:12a repris
00:54:13sous surveillance renforcée
00:54:15Je pense évidemment
00:54:16aux parents de la victime
00:54:17qui ont donc assisté
00:54:17une garde générale
00:54:18dans l'enceinte du tribunal
00:54:19Alors le garde des Sceaux
00:54:20je crois disait
00:54:21il y a quelque temps
00:54:22on est safe
00:54:22donc en sécurité nulle part
00:54:23mais on n'est même pas safe
00:54:25dans les tribunaux
00:54:25François Biponi
00:54:26C'est vraiment le lieu
00:54:28le plus sécurisé
00:54:29parce que
00:54:30les procès extrêmement compliqués
00:54:32qui y sont menés
00:54:32Là les parents
00:54:34qui sont obligés de dire
00:54:34on a perdu notre fils
00:54:35on espère que la justice
00:54:37va passer
00:54:37on vous demande juste
00:54:38de nous laisser
00:54:39respecter notre deuil
00:54:40et faire
00:54:40on marche sur la tête
00:54:42il y a des bagarres
00:54:43Mais c'est un signal
00:54:44on ne marche pas seulement
00:54:45sur la tête François
00:54:46On ne respecte plus rien
00:54:47et qu'on prie la justice
00:54:47Et là on voit même
00:54:49des policiers
00:54:49qui se font frapper
00:54:50je ne sais pas
00:54:51comment il y a eu
00:54:51d'interpellation
00:54:52parce qu'il faut bien
00:54:52qu'il y ait des conséquences
00:54:53aussi à tout ça
00:54:54Ils étaient tous
00:54:55à visage découvert
00:54:55donc on les connait
00:54:56j'espère qu'il y aura
00:54:57des sanctions extrêmement lourdes
00:54:58Et c'était prévu
00:54:59on est des avocats
00:55:00on savait
00:55:00qu'il y aurait une bagarre
00:55:01Dans des cas comme ça
00:55:02on sait que ça peut arriver
00:55:03Il n'y a plus un endroit sacré
00:55:06Chaque semaine nous le prouve
00:55:07Donc on a eu l'école
00:55:09où une jeune fille
00:55:10a été tuée de 57 coups de couteau
00:55:11On a eu la mosquée
00:55:12où un fidèle a été tué
00:55:13de 57 coups de couteau également
00:55:15Et maintenant on a une rixe
00:55:16en plein tribunal
00:55:17Alors oui évidemment
00:55:18Gérald Darmanin a raison
00:55:19quand il dit
00:55:19qu'il n'y a plus un endroit
00:55:20safe sur
00:55:21en France
00:55:22Le hic
00:55:23c'est qu'il a été
00:55:24ministre de l'Intérieur
00:55:25pendant plus de 4 ans
00:55:26et que maintenant
00:55:27il est ministre de la Justice
00:55:28Alors on ne peut pas dire
00:55:29que Gérald Darmanin
00:55:30ça soit le plus laxiste de la bande
00:55:32Il a essayé
00:55:33de faire des choses
00:55:34Là il essaye de faire
00:55:35à nouveau des choses
00:55:36au ministère de la Justice
00:55:38mettre les plus gros
00:55:39narcos au même endroit
00:55:40mettre dans le débat
00:55:41les peines minimales
00:55:42qui sont encore plus dures
00:55:42que les peines planchées
00:55:44et on verra
00:55:45les autres annonces
00:55:45qu'il pourra faire
00:55:47au fil des jours
00:55:48et au fil de ce déplacement
00:55:49au ministère de la Justice
00:55:50mais il y a juste
00:55:51un ras-le-bol généralisé
00:55:53C'est-à-dire que ce soir
00:55:54on va avoir Emmanuel Macron
00:55:55qui va faire 2h30
00:55:56qui va endormir
00:55:57comme il fait à chaque fois
00:55:58toute l'assistance
00:55:59Là sur des cas concrets
00:56:01comme ça
00:56:01il fait quoi ?
00:56:02Le président de la République
00:56:03ça fait 8 ans maintenant
00:56:04qu'il est en place
00:56:05Est-ce qu'il peut
00:56:06honnêtement dire aux Français
00:56:08la sécurité
00:56:08ça va mieux ?
00:56:10C'est un sujet
00:56:10qu'il n'a jamais traité
00:56:11Il ne l'abordera même pas
00:56:12C'est un sujet
00:56:12qu'il ne l'intéresse pas
00:56:13Alors lui non
00:56:14mais j'imagine
00:56:15qu'un maire comme Robert Ménard
00:56:17qui sera face à lui
00:56:17Va l'interpeller là-dessus
00:56:18J'imagine
00:56:19va l'interpeller là-dessus
00:56:20et peut-être même
00:56:21sur son cas personnel
00:56:22sur d'autres sujets
00:56:24plus liés à l'immigration
00:56:25puisqu'on a un maire maintenant
00:56:26qui se retrouve
00:56:27probablement condamné
00:56:28parce qu'il a refusé
00:56:28de marier des gens
00:56:29sous l'hôpital
00:56:30Mais c'est des thèmes
00:56:31sécuritaires, migratoires
00:56:32qu'il ne l'intéresse pas
00:56:33qu'il ne traite pas
00:56:34C'est pas des sujets nobles
00:56:35C'est pas l'international
00:56:38C'est pas prendre un train
00:56:40pour aller à Kiev
00:56:40Donc c'est des sujets
00:56:41qu'il n'a pas traités
00:56:42et 8 ans après
00:56:43on se réveille avec la gueule de bois
00:56:44Et ça nous éclose à la figure
00:56:45Jean-Sébastien, rapidement
00:56:46Tout le monde rapidement
00:56:47Oui parce que le Premier ministre
00:56:48de l'intérieur
00:56:49d'Emmanuel Macron
00:56:51c'était Gérard Collomb
00:56:52Gérard Collomb
00:56:52qui a quitté son ministère
00:56:54en alertant sur le fait
00:56:54que bientôt
00:56:55nous ne vivrions plus
00:56:56côte à côte
00:56:57mais face à face
00:56:58Mais là on est encore
00:56:58dans le au-delà
00:56:59du face à face
00:57:00Là ça n'est plus
00:57:00la même société
00:57:01parce qu'il y a des gens
00:57:01qui ne reconnaissent
00:57:02qui sont en train
00:57:03de s'instituer
00:57:04en contre-société
00:57:05La règle n'existe plus
00:57:06pour eux
00:57:07uniquement vaut
00:57:08la loi du plus fort
00:57:09et la loi...
00:57:09Notre règle existe
00:57:10pour eux
00:57:10Oui bah...
00:57:12La leur elle existe
00:57:12Oui la leur elle existe
00:57:13celle du clan
00:57:14parce qu'on voit bien
00:57:15qu'en plus
00:57:15ils n'hésitent pas
00:57:16à être clan contre clan
00:57:17et c'est là
00:57:18où on voit je pense
00:57:18toute l'imposture
00:57:19qu'a été le macronisme
00:57:20parce qu'effectivement
00:57:21Gérald Darmanin
00:57:21essaie maintenant
00:57:22de donner des démonstrations
00:57:23de fermeté
00:57:24mais enfin le fait
00:57:25est qu'il a représenté
00:57:26la droite
00:57:26au sein de ce gouvernement-là
00:57:28lui comme d'autres
00:57:28Edouard Philippe
00:57:29et qu'a été le macronisme
00:57:30finalement d'un point de vue
00:57:31sécuritaire
00:57:32Le macronisme ça a été
00:57:33Madame Belloubet
00:57:34qui était la continuation
00:57:35parfaite de Madame Taubira
00:57:36à la chancellerie
00:57:37ensuite
00:57:38et d'autres ministres
00:57:40de l'éducation
00:57:40mais tout ça produit
00:57:41des effets
00:57:42alors il ne suffit pas
00:57:43d'avoir des ministres
00:57:44qui donnaient
00:57:44quelques accents de droite
00:57:45pour que la politique
00:57:47soit entièrement repeinte
00:57:48on voit le résultat
00:57:49aujourd'hui
00:57:49Rachel Kahn
00:57:50rapidement
00:57:50Oui mais rapidement
00:57:51Gauthier a évoqué
00:57:53l'ensemble
00:57:54des endroits sacrés
00:57:55justement
00:57:56qui ne le sont plus
00:57:57puisque la violence
00:57:57y entre
00:57:59moi je compléterai juste
00:58:00avec ce qui peut se passer
00:58:01aussi à l'Assemblée nationale
00:58:02qui donne un très mauvais
00:58:03exemple à cette
00:58:04à cette jeunesse
00:58:06et puis par ailleurs
00:58:07pour revenir
00:58:08avec ce que
00:58:08par rapport à ce que
00:58:09disait l'avocat
00:58:10lorsqu'il dit
00:58:11mais finalement
00:58:12ça s'explique
00:58:13il y a beaucoup de rancœurs
00:58:14il y a beaucoup de tristesses
00:58:15bah non
00:58:16ça ne s'explique pas
00:58:17bien sûr
00:58:17Louis Dragnel
00:58:18Moi je me dis que
00:58:20se dire que dans l'enceinte
00:58:21d'un tribunal
00:58:22à la location
00:58:22d'un procès d'assises
00:58:23on se dit
00:58:25bon bah
00:58:25on peut se battre
00:58:26il n'y a pas de problème
00:58:27ça montre vraiment
00:58:28qu'il n'y a plus
00:58:28aucune digue
00:58:29en fait
00:58:29quelle est l'ultime transgression
00:58:30je pense que
00:58:31je ne sais pas
00:58:32s'il y a plus
00:58:32transgressif que ça
00:58:33après s'en est pris
00:58:35à des pompiers
00:58:35après avoir tiré
00:58:36sur des policiers
00:58:37et effectivement
00:58:39je trouve que c'est
00:58:40un symptôme catastrophique
00:58:41du bilan d'Emmanuel Macron
00:58:42en matière régalienne
00:58:44Emmanuel Macron
00:58:45a énormément parlé
00:58:46de questions régaliennes
00:58:47d'autorité
00:58:48d'immigration
00:58:49de sécurité
00:58:49et comme Gauthier Lebrecht
00:58:50l'a dit tout à l'heure
00:58:51en réalité
00:58:52il aime ça
00:58:53conceptuellement
00:58:54mais il ne veut jamais
00:58:55mettre ses mains là-dedans
00:58:55parce qu'il trouve ça
00:58:57méprisable
00:58:58c'est pas noble
00:58:59comme dit Gauthier
00:59:00mais le problème
00:59:01c'est que l'absence
00:59:03de décision
00:59:03pendant les deux quinquennats
00:59:05d'Emmanuel Macron
00:59:05laisse un pays
00:59:06dans un état catastrophique
00:59:08parce que vous savez
00:59:09récupérer une société
00:59:10dans cet état-là
00:59:11ça met beaucoup plus
00:59:12que deux quinquennats
00:59:13et donc libérer
00:59:14lâcher
00:59:15être laxiste
00:59:16ça ça prend très peu de temps
00:59:17mais rattraper
00:59:18remonter la pente ensuite
00:59:19mais ça met un temps
00:59:20considérable
00:59:21donc malheureusement
00:59:23je pense qu'Emmanuel Macron
00:59:24continuera ce soir
00:59:25de dire
00:59:25bien qu'il a fait voter
00:59:26un certain de lois
00:59:27que les français
00:59:28sont un peu pessimistes
00:59:29et qu'il faut voir
00:59:29les choses du bon côté
00:59:30ils ont un sentiment
00:59:31d'insécurité
00:59:32et puis qu'il faut retrouver
00:59:33l'optimisme et l'allant
00:59:34français
00:59:35la fierté d'être français
00:59:36mais comment est-ce qu'on peut
00:59:37retrouver la fierté d'être français
00:59:38quand dans sa vie quotidienne
00:59:40quand dans sa vie quotidienne
00:59:42les français se sentent menacés
00:59:43partout où ils se trouvent
00:59:44sur le territoire national
00:59:45Eric Revelle
00:59:46oui je pense qu'à l'heure du bilan
00:59:47Emmanuel Macron
00:59:48sera comptable
00:59:49responsable
00:59:50coupable
00:59:51d'avoir laissé la société
00:59:52dans un laxisme
00:59:54absolu
00:59:55alors je ne sais pas
00:59:56si ces matières
00:59:57il ne veut pas
00:59:58mettre les mains dedans
01:00:00parce que ce n'est pas valorisant
01:00:01mais en tout cas
01:00:01on n'a jamais entendu
01:00:02le président de la République
01:00:03tenir un discours structuré
01:00:05ou aborder les questions
01:00:06de sécurité
01:00:07ou même
01:00:08d'immigration
01:00:09et je vais vous dire
01:00:10au point où on en est rendu
01:00:11parce que là
01:00:12l'avocat le disait
01:00:13ça fait 20 ans
01:00:14disait cet avocat
01:00:15on est dans une cour d'assises
01:00:16je pense qu'il n'y a pas
01:00:1836 solutions
01:00:19à partir du prochain quinquennat
01:00:22il faudra de la fermeté
01:00:23et de la répression
01:00:24si on continue
01:00:25si vous voulez
01:00:26à essayer de couper
01:00:27les cheveux en quatre
01:00:28à trouver des excuses
01:00:30à parler de rancœur
01:00:31de tristesse
01:00:32ou pour monsieur Coquerel
01:00:34à expliquer
01:00:35que les rondeaux sauvages
01:00:36c'est du fait
01:00:37de gens
01:00:38qui s'identifient trop
01:00:39à Tom Cruise
01:00:40dans Mission Impossible
01:00:41et bien on n'y arrivera pas
01:00:43donc il faut
01:00:43et je pense que les français
01:00:45l'attendent
01:00:45dans tous les sondages
01:00:46ils le montent
01:00:47il faut que le prochain
01:00:49ou la prochaine
01:00:50présidente de la république
01:00:51soit ferme
01:00:53et mettre la question
01:00:54de la répression
01:00:55sur la table
01:00:56et de peine incompressible
01:00:57moi je redis
01:00:58ce que je dis à chaque fois
01:00:59à Laurence
01:00:59parce que ça parle
01:01:01je pense aux gens
01:01:01on touche à un flic
01:01:03à un policier
01:01:04à un prof
01:01:05à toutes ces personnes
01:01:06qui représentent
01:01:07à un pompier
01:01:07directement en prison
01:01:10il n'y a plus
01:01:10il n'y a plus à expliquer
01:01:11que sa famille
01:01:13est monoparentale
01:01:14qu'il a eu des difficultés
01:01:16dans sa cité
01:01:17etc
01:01:17non
01:01:18expliquer c'est pardonner
01:01:19expliquer c'est pardonner
01:01:20déjà
01:01:21oui
01:01:22très bien
01:01:22mais sinon
01:01:23qu'est-ce qui va se passer
01:01:24il faut qu'il y ait eu
01:01:25reconnaissance
01:01:25de la force
01:01:26je vous rappelle bien
01:01:26de la phrase
01:01:27qu'est-ce qui va se passer
01:01:28Laurence là
01:01:28un jour
01:01:29qu'est-ce qui va se passer
01:01:30mais les gens vont venir
01:01:31armer dans les tribunaux
01:01:32les gens vont se faire justice
01:01:34eux-mêmes
01:01:34la société va complètement basculer
01:01:36donc il faut de la fermeté
01:01:37de la répression
01:01:39sinon la société
01:01:40va basculer
01:01:41je pense qu'effectivement
01:01:43les prochains
01:01:44d'ailleurs le gouvernement
01:01:46a beaucoup communiqué
01:01:46sur la création
01:01:47de nouveaux parquets
01:01:48contre les narcotraffics
01:01:49etc
01:01:49les prochains qui vont être
01:01:51la cible
01:01:51c'est les magistrats
01:01:52c'est ce qui s'est passé
01:01:52en Italie
01:01:53oui oui
01:01:53mais c'est déjà le cas
01:01:56c'est déjà le cas
01:01:57c'est déjà le cas
01:01:57mais là dès lors
01:01:58que la justice
01:01:59se dit c'est eux
01:02:00qui vont s'occuper
01:02:00regardez les agents pénitentiaires
01:02:01qui sont la cible
01:02:02depuis deux mois
01:02:03parce qu'il y a
01:02:04ces quartiers de haute sécurité
01:02:06qui vont être créés
01:02:07leurs voitures
01:02:08leurs domiciles
01:02:09et maintenant
01:02:10on a vu aussi aujourd'hui
01:02:11c'est quand même
01:02:11l'autre info
01:02:13sur l'insécurité
01:02:13on peut se faire kidnapper
01:02:14en plein Paris
01:02:15un homme et une femme
01:02:17on va en parler
01:02:18dans un instant
01:02:18qui ont été sauvés
01:02:19par des passants
01:02:20pensez à la victime
01:02:21dans cette affaire
01:02:22à ce gamin
01:02:23il faut y penser
01:02:25il y a ses parents
01:02:25mais quand vous voyez
01:02:27ces actes de violence
01:02:28vous êtes accusé
01:02:30à tort ou à raison
01:02:31vous avez une peine
01:02:32qui ne plaît pas
01:02:33à ces bandes de racailles
01:02:34et bien elles vont vous attendre
01:02:35à la sortie du tribunal
01:02:36mais c'est déjà le cas
01:02:37non mais vous vous rendez compte
01:02:38c'est à dire que
01:02:38même la chose jugée
01:02:40n'aura plus aucune valeur
01:02:41face à la violence
01:02:42et combien même
01:02:43ils sont jugés
01:02:43après il y a la question
01:02:44du temps d'incarcération
01:02:45c'est la même chose
01:02:48lorsque les enfants
01:02:49ne supportent pas
01:02:50à l'école
01:02:51d'avoir une mauvaise note
01:02:52que certains professeurs
01:02:53ne mettent pas
01:02:54de mauvaise note
01:02:55de peur qu'il y ait
01:02:56des remontrances
01:02:56des parents
01:02:57et des enfants
01:02:59voire plus
01:03:00parfois que des remontrances
01:03:01exactement
01:03:02c'était pour être
01:03:02un peu plus poli
01:03:03mais la suite
01:03:05c'est exactement ça
01:03:06à partir du moment
01:03:07où on n'est pas
01:03:08dans une société
01:03:09où on remet la règle
01:03:10et le droit
01:03:11dans la construction
01:03:11du citoyen
01:03:12et du petit citoyen
01:03:13ça ne peut pas fonctionner
01:03:14petite pause justement
01:03:15on va évoquer
01:03:16cette tentative
01:03:16de kidnapping
01:03:17en plein Paris
01:03:18cet après-midi
01:03:19la fille
01:03:19et le petit-fils
01:03:20d'un PDG
01:03:21d'une société
01:03:21cryptomonnaie
01:03:22étaient visés
01:03:23la scène est absolument
01:03:24terrifiante
01:03:25des individus
01:03:26habillés en noir
01:03:27ont tenté
01:03:27de les embarquer
01:03:28dans un van blanc
01:03:29uniquement grâce
01:03:31à la force de réaction
01:03:32d'un homme et d'une femme
01:03:34qu'ils ont évité le drame
01:03:36à tout de suite
01:03:36dans Punchline
01:03:37sur CNews et Europe 1
01:03:3818h18
01:03:42de retour dans Punchline
01:03:43sur CNews et sur Europe 1
01:03:44on va évoquer
01:03:45cette tentative
01:03:45de kidnapping
01:03:46en plein Paris
01:03:47en plein jour
01:03:48dans le 11ème arrondissement
01:03:49deux personnes
01:03:51qui ont été visées
01:03:52par une tentative
01:03:53d'enlèvement
01:03:54la vidéo est absolument glaçante
01:03:56on entend
01:03:57et je le dis
01:03:57pour nos auditeurs
01:03:59la femme qui hurle
01:04:01qui est au sol
01:04:02allongée
01:04:03qui tente
01:04:03de ne pas se laisser embarquer
01:04:04par des hommes
01:04:05tout de noir vêtus
01:04:06qui ont un van blanc
01:04:07à proximité
01:04:09ils se sont tellement débattus
01:04:10cet homme et cette femme
01:04:11qui sont donc
01:04:12la famille du PDG
01:04:13d'une société de cryptomonnaie
01:04:14qu'ils ont réussi
01:04:15à ne pas être enlevés
01:04:17mais c'est vrai
01:04:18que c'est un véritable traumatisme
01:04:19on fait le point
01:04:20avec Marie-Victoire
01:04:21Dieudonné
01:04:22La vidéo est impressionnante
01:04:25on y voit un homme
01:04:26et une femme
01:04:27se débattre
01:04:28pour tenter d'échapper
01:04:29à un enlèvement
01:04:30ce matin à Paris
01:04:31nous sommes
01:04:32à l'angle d'une rue
01:04:33dans le 11ème arrondissement
01:04:35c'est trois personnes
01:04:36habillées en noir
01:04:37le visage caché
01:04:39qui s'en prenne
01:04:39à un couple
01:04:40le premier individu
01:04:41se tient sur la gauche
01:04:43il est à proximité
01:04:44d'un fourgon utilitaire
01:04:46flanqué
01:04:47d'un logo chronopost
01:04:48les deux autres individus
01:04:50mettent des coups
01:04:51aux personnes au sol
01:04:53à terre
01:04:53ces victimes
01:04:55parmi elles
01:04:55il y a une femme
01:04:56qui va parvenir
01:04:57à s'emparer
01:04:58d'une arme de poing
01:04:59factice
01:05:00on l'entend crier
01:05:01et jeter cette arme
01:05:02au loin
01:05:03les agresseurs
01:05:04vont finalement
01:05:04prendre la fuite
01:05:05dans un certain chaos
01:05:07certes dans la fin
01:05:08de la vidéo
01:05:09on voit un individu
01:05:10jeter un extincteur rouge
01:05:12sur l'arrière du camion
01:05:14en attendant
01:05:14la plus grande prudence
01:05:16et de mise
01:05:17l'enquête ne fait
01:05:18que débuter
01:05:19il s'agira bien sûr
01:05:20de comprendre
01:05:20le déroulé
01:05:21précis des faits
01:05:22mais aussi
01:05:22les motifs
01:05:23le profil
01:05:24des agresseurs
01:05:25mais également
01:05:26des victimes
01:05:27selon des sources
01:05:28policières
01:05:29c'est la fille
01:05:29et le petit-fils
01:05:31du PDG
01:05:31d'une société
01:05:32de crypto-monnaies
01:05:33qui ont été visés
01:05:34dans cette tentative
01:05:35d'enlèvement
01:05:35Merci Marie-Victoire
01:05:37Dieudenay
01:05:37un professionnel de santé
01:05:38a été le témoin
01:05:39de cette scène
01:05:39d'enlèvement
01:05:40à Paris
01:05:41il a prodigué
01:05:41les premiers soins
01:05:42à la victime
01:05:43un homme qui gisait
01:05:43à terre
01:05:44dans une mare de sang
01:05:44il avait une crâne
01:05:45fracassée
01:05:46écoutez
01:05:47ce que dit le témoin
01:05:48et ce que disait
01:05:49aussi cet homme à terre
01:05:50Il y a plein d'enfants
01:05:52qui allaient à l'école
01:05:53et donc j'entendais crier
01:05:55j'arrive
01:05:55j'entends crier
01:05:56appeler la police
01:05:57attention et tout
01:05:58et des gens qui hurlaient
01:05:59dans ce coin là-bas
01:06:00on voyait une bagarre
01:06:02des gens aux fenêtres
01:06:03qui disaient
01:06:03lâchez la dame
01:06:04lâchez la dame
01:06:05donc j'ai cru que c'était
01:06:05un couple qui se bagarrait
01:06:06ou pas quoi
01:06:08et en fait
01:06:11en deux secondes
01:06:12une camionnette démarre
01:06:13avec des gens cagoulés
01:06:14qui partent à toute allure
01:06:15et donc moi je vois
01:06:16un homme par terre
01:06:17gisant dans une mare de sang
01:06:18donc comme je suis
01:06:19professionnel de santé
01:06:20j'ai couru
01:06:21lui donner les premiers soins
01:06:23jusqu'à ce que les pompiers
01:06:24arrivent
01:06:24parce qu'il avait
01:06:25le crâne fracassé
01:06:26apparemment il s'est fait
01:06:27matraquer la tête
01:06:27et donc il avait
01:06:29le crâne complètement ouvert
01:06:30j'ai fait ce que j'ai pu
01:06:31pour limiter les dégâts
01:06:32et voir tout ce qui allait
01:06:34au niveau des symptômes
01:06:35de première urgence
01:06:36sa nuque, ses bras
01:06:37le fait qu'il parle
01:06:39sa seule phrase
01:06:39c'était
01:06:40où est ma femme
01:06:40où est ma fille
01:06:41où est ma femme
01:06:41où est mon enfant
01:06:42et cet homme a réussi
01:06:43à protéger sa femme
01:06:44et sa fille
01:06:45de cet enlèvement
01:06:46Louis Dragnet
01:06:46le pire c'est que
01:06:47c'était sur le chemin
01:06:48de l'école
01:06:48ils emmenaient leur enfant
01:06:50à l'école
01:06:50donc c'est en plein jour
01:06:51en pleine journée
01:06:52un couple sans histoire
01:06:54pas connue en réalité
01:06:55du grand public
01:06:55et là ce qui est intéressant
01:06:57c'est de savoir
01:06:57pourquoi est-ce que
01:06:58les gens qui sont supposés
01:07:00avoir une fortune
01:07:01dans la crypto-monnaie
01:07:02attisent autant
01:07:04l'intérêt
01:07:04des malfaiteurs
01:07:05et des voyous
01:07:06c'est tout simplement
01:07:07parce que
01:07:07quand vous dérobez
01:07:09la crypto-monnaie
01:07:10vous imposez en fait
01:07:11à quelqu'un
01:07:11de faire un virement
01:07:12et souvent
01:07:13ces transferts d'argent
01:07:14ne sont pas traçables
01:07:15donc pour les escrocs
01:07:17pour les ravisseurs
01:07:19ils avaient l'intention
01:07:21en tout cas
01:07:22de les prendre en otage
01:07:23l'avantage
01:07:24c'est d'avoir
01:07:25un gain immédiat
01:07:26d'avoir de l'argent
01:07:27qu'on peut virer ensuite
01:07:28sur un compte en banque
01:07:29sans possibilité
01:07:31pour la police
01:07:32de remonter jusqu'à eux
01:07:32de le tracer
01:07:33c'est ce que nous disait
01:07:33Éric Revelle
01:07:34on ne peut pas tracer
01:07:34cet argent de crypto-monnaie
01:07:36c'est ça ?
01:07:36c'est pour ça que ça attire tant
01:07:37les ravisseurs
01:07:38ou les voyous
01:07:38alors le plus connu
01:07:39c'est le bitcoin
01:07:40vous avez l'Ethereum
01:07:41vous avez le Polkadot
01:07:42vous avez le Ripple
01:07:43il y a une catégorie
01:07:44un grand nombre
01:07:46de crypto-monnaies
01:07:48et Louis Dragnet
01:07:48a raison
01:07:49en fait
01:07:49vous enlevez des gens
01:07:50c'est pour demander une rançon
01:07:51et évidemment
01:07:52si vous demandez en liquide
01:07:54les billets sont traçables
01:07:55et la crypto-monnaie
01:07:56par définition
01:07:57elle les peut ou pas du tout
01:07:58et parfois
01:07:58il y a même des plateformes
01:07:59qui vous garantissent
01:08:00l'anonymat
01:08:01si vous achetez de la crypto-monnaie
01:08:02donc ça devient
01:08:03un sujet facile
01:08:04vous enlevez des gens
01:08:05qui sont liés à des crypto-monnaies
01:08:06qui sont censés avoir
01:08:07des fortunes en crypto-monnaies
01:08:08vous demandez la rançon
01:08:09en crypto-monnaie
01:08:10et vous vous faites virer
01:08:11sur un compte
01:08:12de manière améliorée
01:08:12ce qui est sidérant
01:08:13dans cette histoire
01:08:13c'est que
01:08:15vous avez ça comme ça
01:08:16vraiment en plein jour
01:08:17avec un commando
01:08:19qui est organisé
01:08:19bon ils sont
01:08:20ça aussi un peu
01:08:21des pieds nickelés
01:08:22dans leur manière de faire
01:08:22et à la limite
01:08:23tant mieux
01:08:24mais ce qu'il faut bien
01:08:25avoir en tête
01:08:26c'est que c'est une nouvelle tendance
01:08:27chaque semaine
01:08:28ou toutes les deux semaines
01:08:29une semaine
01:08:30c'est un doigt qui est coupé
01:08:31maintenant il y a
01:08:32une séquestration
01:08:33il y a des négociateurs
01:08:34à chaque fois
01:08:35des négociateurs
01:08:36du RAID ou du GIGN
01:08:37qui viennent en appui
01:08:38pour négocier
01:08:39avec les ravisseurs
01:08:40et puis il y a quand même
01:08:41là aussi
01:08:42en pleine rue
01:08:42un pistolet
01:08:44certes factice
01:08:44qui est brandi
01:08:45mais vous savez
01:08:46un pistolet factice
01:08:47tant qu'on ne sait pas
01:08:48qu'il est factice
01:08:48tout le monde pense
01:08:49que c'est une vraie arme à feu
01:08:50aujourd'hui
01:08:51la ressemblance est telle
01:08:52entre les armes factices
01:08:52et les armes à feu
01:08:53que si on vous braque
01:08:55avec un pistolet
01:08:55même si c'est un pistolet à billes
01:08:57à aucun moment
01:08:59vous vous dites
01:08:59que ce sont peut-être des billes
01:09:00et que vous allez rester en vie
01:09:01donc la violence
01:09:03est encore montée d'un cran
01:09:04et on sait que les services
01:09:06de police
01:09:06de gendarmerie
01:09:07et la justice
01:09:08investissent maintenant
01:09:09ce nouveau secteur
01:09:10et je sais que
01:09:11vous aviez sur votre plateau
01:09:12Laurence
01:09:12la semaine dernière
01:09:13le patron de la police judiciaire
01:09:14de la préfecture de police de Paris
01:09:16qui disait
01:09:16qu'il oriente
01:09:17l'action de ces hommes
01:09:19de la police judiciaire
01:09:20vers cette nouvelle mode
01:09:23terrible
01:09:23cette nouvelle tendance
01:09:24abominable
01:09:25on voit dans la scène
01:09:26c'est terrible
01:09:26parce qu'on voit bien
01:09:27qu'il y a un monsieur
01:09:27relativement cauchot
01:09:28qui essaie de protéger
01:09:29je ne sais pas si c'est sa femme
01:09:30sa fille
01:09:30ils se tiennent en fait
01:09:31pour l'idée d'être emmenés
01:09:32il la tient
01:09:33sinon les ravisseurs
01:09:34la prenaient la tête
01:09:35et on voit des ravisseurs
01:09:36venir lui taper sur la tête
01:09:37avec
01:09:37est-ce que c'est un couteau
01:09:39est-ce que c'est une machette
01:09:40je ne sais pas
01:09:41et c'est là qu'il ouvre la tête
01:09:42c'est à la fois
01:09:43c'est bien entendu
01:09:44des gens
01:09:45qui ne sont pas forcément
01:09:46organisés
01:09:46mais qui sont d'une violence
01:09:47et qui font ça
01:09:49en plein jour
01:09:50j'espère qu'on va les retrouver
01:09:51assez vite
01:09:51parce qu'ils ont dû laisser
01:09:52de l'ADN un peu partout
01:09:53mais ils font ça en plein jour
01:09:55presque à visage découvert
01:09:56donc on verra bien
01:09:57comment ça va finir
01:09:58mais ça veut dire
01:09:59que tous ceux
01:09:59qui sont dans la crypto-monnaie
01:10:00sont potentiellement
01:10:01ou les proches
01:10:02des victimes
01:10:02ça va pas être les parents
01:10:03les cousins
01:10:03alors souvent c'est des gens
01:10:04assez discrets
01:10:05donc là ça veut dire
01:10:07qu'ils ont leur adresse
01:10:08leur chemin
01:10:08ils ont piscé depuis leur domicile
01:10:11leurs parents
01:10:11leurs cousins
01:10:11leurs grands-parents
01:10:12un peu partout en France
01:10:13quel pays ?
01:10:14Gauthier
01:10:14Quand je pense
01:10:15qu'il y a certains politiques
01:10:17certains commentateurs
01:10:18qui ont glosé
01:10:19pendant des jours
01:10:19parce que Bruno Rotaillot
01:10:21avait utilisé le terme
01:10:22de mexicanisation
01:10:23c'est-à-dire qu'au lieu
01:10:24de s'intéresser
01:10:25au phénomène
01:10:26à l'ensauvagement
01:10:27à ce qui se passe
01:10:28autour des crypto-monnaies
01:10:29non on fait des polémiques
01:10:30sur le vocabulaire
01:10:31utilisé par le ministre
01:10:32de l'Intérieur
01:10:33pour perdre
01:10:34des heures d'antenne
01:10:35sur le champ lexical
01:10:38de l'insécurité
01:10:39plutôt que
01:10:40de s'intéresser
01:10:41à ce qui se passe là
01:10:42ce qui se passe là
01:10:42est tout simplement
01:10:43effrayant
01:10:44c'est juste effrayant
01:10:45c'est en plein jour
01:10:46en plein Paris
01:10:47devant tout le monde
01:10:48ça dit l'impunité
01:10:50dans laquelle
01:10:51ils sont
01:10:52et comme le disait
01:10:53très justement
01:10:53Louis
01:10:54il y a des phalanges
01:10:55qui tombent
01:10:55c'est-à-dire qu'on
01:10:56comme le baron en peint
01:10:57on vous rapte
01:10:59et on vous coupe
01:10:59des phalanges
01:11:00et on l'envoie
01:11:00à vos familles
01:11:02pour qu'il y ait
01:11:03des transferts de fonds
01:11:03et des transferts
01:11:04de crypto-monnaies
01:11:05donc c'est tout simplement
01:11:06effrayant
01:11:07on prend une femme
01:11:07on massacre le visage
01:11:09d'un homme
01:11:09tout ça devant tout le monde
01:11:10avec un pistolet factice
01:11:11et si les passants
01:11:13ne bougent pas
01:11:14et bien ils sont
01:11:14probablement enlevés
01:11:15et si l'homme
01:11:16ne se défend pas
01:11:17et n'agrépe pas
01:11:18encore une fois
01:11:18la femme qui l'accompagne
01:11:20elle part dans le van
01:11:21et on ne sait pas
01:11:21ce qui se passe
01:11:22pendant des jours et des jours
01:11:23on peut deviner
01:11:23ce qui va se passer
01:11:24rapidement
01:11:24oui malheureusement
01:11:25rapidement
01:11:25Jean-Sébastien
01:11:26effectivement
01:11:27je pense que
01:11:27la sud-américanisation
01:11:28nous y sommes
01:11:29et quand on regarde aussi
01:11:30ce qui s'est passé
01:11:31en Amérique du Sud
01:11:31les pays qui ont réussi
01:11:32à enrayer des spirales
01:11:34de violence
01:11:34de cet ordre là
01:11:35vous évoquiez Medellin
01:11:36mais Medellin
01:11:37c'est maintenant
01:11:37une ville relativement sûre
01:11:38qui n'a plus rien à voir
01:11:39avec ce qu'était
01:11:39Pablo Escobar
01:11:40mais parce qu'ils ont pris
01:11:41des mesures absolument drastiques
01:11:43regardez ce qui se passe
01:11:44au Salvador aussi
01:11:45le président salvadorien
01:11:46est allié d'ailleurs
01:11:47jusqu'à dégager
01:11:48des magistrats
01:11:49de la Cour suprême
01:11:50pour pouvoir appliquer
01:11:52des réformes
01:11:53qui étaient d'ailleurs
01:11:53validées par la population
01:11:54mais moi je ne trouve pas
01:11:56ça souhaitable en soi
01:11:57parce qu'il y a de vraies
01:11:57atteintes aux libertés publiques
01:11:58le problème c'est que
01:11:59si nous ne prenons pas
01:12:00les mesures avant
01:12:01nous finirons immanquablement
01:12:03par en arriver là
01:12:04parce qu'on voit
01:12:06l'apparition de gangs
01:12:07et ce qui a pourri la vie
01:12:08des pays
01:12:09d'un certain nombre de pays
01:12:09en Amérique latine
01:12:10ce sont précisément
01:12:11les gangs
01:12:11une dernière affaire
01:12:13dont je voulais vous parler
01:12:13c'est ce qui concerne
01:12:14Kim Kardashian
01:12:15puisqu'elle était aujourd'hui
01:12:17à Paris
01:12:18où elle témoignait
01:12:19devant la cour d'assises
01:12:20de Paris
01:12:20pour le procès du braquage
01:12:22dont elle a été victime
01:12:23vous vous en souvenez
01:12:24peut-être dans un hôtel
01:12:25particulier en 2016
01:12:26c'était pendant
01:12:27la semaine de la mode
01:12:28une dizaine d'accusés
01:12:30jugés pour séquestration
01:12:31en bande organisée
01:12:32vol à main armée
01:12:32et beaucoup d'émotions
01:12:34pour la star
01:12:34de la télé-réalité
01:12:35qui a témoigné
01:12:36qui a écouté aussi
01:12:37ce que lui disaient
01:12:38les agresseurs
01:12:39on fait le point
01:12:40avec Célia Barotte
01:12:41Antoine Durand
01:12:42et je vous passe la parole
01:12:42Cela fait maintenant
01:12:444 heures
01:12:45que Kim Kardashian
01:12:46témoigne à la barre
01:12:48dans le box
01:12:48des partis civils
01:12:49il y a aussi sa mère
01:12:51qui est présente
01:12:52pour la soutenir
01:12:53Kim Kardashian
01:12:54très émue
01:12:55qui donne sa version
01:12:56des faits
01:12:56elle a pleuré
01:12:57à plusieurs reprises
01:12:58notamment au moment
01:12:59de raconter
01:13:00que deux individus
01:13:02lui ont braqué
01:13:03leur arme
01:13:03dans son dos
01:13:04elle a expliqué
01:13:05qu'elle a eu peur
01:13:06pour sa vie
01:13:06qu'elle a eu peur
01:13:07qu'on la viole
01:13:08depuis les faits
01:13:09sa vie
01:13:10dit-elle a complètement changé
01:13:11elle est entourée
01:13:12désormais
01:13:12de nombreux gardes du corps
01:13:14par exemple
01:13:15la nuit
01:13:15il y a 4 à 6 gardes du corps
01:13:17qui veillent sur elle
01:13:19autre moment
01:13:20intense
01:13:20de cette audience
01:13:22c'est lorsque le président
01:13:23a lu la lettre
01:13:24écrite par Omar Haïd Kedash
01:13:26en 2017
01:13:26quand il se trouvait
01:13:28en détention
01:13:28celui qui est considéré
01:13:30comme le cerveau
01:13:31du braquage
01:13:31lui avait notamment écrit
01:13:32je cite
01:13:33je souhaite venir vers vous
01:13:34en être humain
01:13:35pour vous dire
01:13:35combien je regrette
01:13:36mon geste
01:13:37et combien j'ai été émue
01:13:38et touchée de vous voir
01:13:39en larmes
01:13:40des mots auxquels
01:13:41Kim Kardashian a répondu
01:13:42je cite toujours
01:13:42j'apprécie cette lettre
01:13:44les mots que vous m'avez écrit
01:13:45je vous pardonne
01:13:46pour ce qui s'est passé
01:13:47pour les faits
01:13:48qui ont été commis
01:13:49merci mais je n'oublie pas
01:13:50les traumatismes vécus
01:13:52Kim Kardashian
01:13:53qui continue d'être interrogée
01:13:54notamment par les avocats
01:13:56de la défense
01:13:56elle devrait à l'issue
01:13:57de cette audience
01:13:58donner une conférence de presse
01:14:00à l'ensemble des nombreux
01:14:01journalistes qui sont présents
01:14:02ici au palais de justice
01:14:03merci Salia Barot
01:14:04Antoine Durand
01:14:05on ira bien sûr
01:14:06entendre Kim Kardashian
01:14:07ça dit beaucoup de choses
01:14:08cette affaire Rachel Kahn
01:14:10je trouve qu'il y a deux volets
01:14:11en fait
01:14:12il y a le volet star
01:14:14il y a le volet français
01:14:15et malheureusement
01:14:16on a une star de la télé-réalité
01:14:19qui ne vient pas
01:14:20ni pour les Jeux Olympiques
01:14:21ni pour le festival de Cannes
01:14:22ni pour recevoir un César
01:14:25mais qui vient malheureusement
01:14:26dans un tribunal français
01:14:28donc oui ça raconte
01:14:28beaucoup de choses
01:14:29de la violence
01:14:30qui est en France
01:14:32et puis l'autre aspect
01:14:33c'est l'aspect plus humain
01:14:35en fait
01:14:35de cette personnalité
01:14:36qui a pris acte
01:14:39des excuses
01:14:40et qui finalement
01:14:42est dans une forme
01:14:44de pardon
01:14:45elle dit qu'elle leur a pardonné
01:14:47envers ses agresseurs
01:14:48je trouve ça très intéressant
01:14:49mais même très intéressant
01:14:50par rapport à ce travail
01:14:51en fait
01:14:52de télé-réalité
01:14:53qui a été un vrai phénomène
01:14:55social
01:14:56peut-être cette capacité
01:14:58à entrer en relation
01:15:00même avec des personnes
01:15:01qui vous ont agressé
01:15:02et d'une extrême violence
01:15:03dans ce qu'elle a dit
01:15:03lors de cette audience
01:15:04c'est une star
01:15:06qui affichait absolument
01:15:07tous les moments
01:15:07de sa vie intime
01:15:09sur les réseaux sociaux
01:15:09et en temps réel
01:15:10donc en temps réel
01:15:11vous saviez où était
01:15:12Kim Kardashian
01:15:12ce qu'elle faisait
01:15:13elle dit que ça a complètement
01:15:14changé sa vie
01:15:14qu'elle est complètement traumatisée
01:15:16qu'elle ne dort plus
01:15:17en cigare du corps
01:15:17à proximité
01:15:18et que surtout
01:15:19elle ne poste plus rien
01:15:21sur les réseaux sociaux
01:15:22en temps réel
01:15:22parce que c'est aussi
01:15:24là comme ça
01:15:25que les voyous
01:15:25et les délinquants
01:15:26vous pistent
01:15:27ils voient que vous montez
01:15:28une belle bague
01:15:29sur Instagram
01:15:30et ben bingo
01:15:30ils vont venir vous chercher
01:15:31à votre domicile
01:15:32Gauthier Le Bret
01:15:33c'est aussi la rançon
01:15:34du succès
01:15:34et quand vous n'êtes pas
01:15:37à votre domicile
01:15:37et que vous le montrez
01:15:38sur les réseaux sociaux
01:15:39vous pouvez vous faire
01:15:40aussi cambrioler
01:15:41quand vous n'êtes pas là
01:15:42parce que vous êtes
01:15:43en déplacement
01:15:43donc évidemment
01:15:44que ça a tout changé
01:15:46mais enfin quand même
01:15:47là en plus
01:15:48c'est une
01:15:48ils sont assez âgés
01:15:49ceux qui lui ont fait ça
01:15:52c'est une bande
01:15:53de vieux monsieur
01:15:54qui a fait ça
01:15:55à Kim Kardashian
01:15:57et ben ça dit
01:15:58encore quelque chose
01:15:58c'est-à-dire qu'on a
01:15:59trois actualités
01:15:59qui viennent de s'enchaîner
01:16:00ça dit quelque chose
01:16:01du pays dans lequel on vit
01:16:02donc une star
01:16:03qui se fait braquer
01:16:05une tentative d'enlèvement
01:16:06de deux personnes
01:16:07qui sont sur le chemin
01:16:09de l'école
01:16:09pour leur enfant
01:16:11et puis évidemment
01:16:12la rixe dans un tribunal
01:16:14voilà vous avez une cartographie
01:16:15de la France à l'instant T
01:16:15ça fait rêver
01:16:16vu de l'extérieur
01:16:17ça fait mal
01:16:18oui ça fait mal
01:16:19on va voir si on en parle
01:16:20à la télé ce soir
01:16:20c'est l'arbre qui cache
01:16:22la forêt
01:16:22des saucissonnages
01:16:23des cambriolages
01:16:24à domicile
01:16:25parce que là
01:16:26c'est un gang organisé
01:16:27parce que Kim Kardashian
01:16:28était dans un endroit
01:16:29relativement sécurisé
01:16:30mais malheureusement
01:16:31il y a beaucoup de français
01:16:32qui ne vivent pas
01:16:33avec des gardes du corps
01:16:34ni dans des endroits
01:16:34ultra sécurisés
01:16:36dans le centre de Paris
01:16:36et c'est un traumatisme profond
01:16:38que d'avoir été cambriolé
01:16:39ou que de vivre
01:16:40avec la peur au ventre
01:16:41en permanence
01:16:41parce qu'il y a des personnes âgées
01:16:43qui vivent avec la peur au ventre
01:16:44il y a des gens
01:16:44qui le soir chez eux
01:16:45montent leur ordinateur
01:16:46leur sac à main
01:16:47dans leur chambre
01:16:48parce qu'ils ont déjà
01:16:49été cambriolés
01:16:50et qu'au rez-de-chaussée
01:16:51on leur a pris de l'argent
01:16:52il y a des gens
01:16:52qui ont peur justement
01:16:53pour leurs enfants
01:16:54parce qu'ils se sont trouvés
01:16:55nez à nez
01:16:55avec des individus
01:16:56chez eux
01:16:56et quand on voit
01:16:57la faiblesse
01:16:58de la réponse pénale
01:16:59par rapport au traumatisme
01:17:00que ça représente
01:17:01parce qu'encore une fois
01:17:01il y a le moment
01:17:02des faits eux-mêmes
01:17:03puis il y a après
01:17:04le fait de ne plus jamais
01:17:05se sentir tranquille
01:17:07parce que si vous pensez
01:17:09que alors même
01:17:09que vous êtes en train
01:17:10de dormir
01:17:10quelqu'un peut être chez vous
01:17:12en train de s'en prendre
01:17:13à vos proches
01:17:14ou de vous menacer
01:17:15il n'y a plus de tranquillité
01:17:16on dit que c'est
01:17:17les lieux sécurités
01:17:17pas tant que ça
01:17:18parce que le problème
01:17:20de la France
01:17:20pour des raisons
01:17:21qu'on connait tout à fait
01:17:21c'est un hôtel privé
01:17:23mais les vigiles
01:17:25ne sont pas armés
01:17:26et ils ne peuvent pas l'être
01:17:27il y a des vigiles
01:17:28les français
01:17:28n'ont pas des vigiles
01:17:29chez eux
01:17:29il y a plein de pays ailleurs
01:17:31et je suis sûr
01:17:31qu'on est arrivés en France
01:17:32où les gens ont des vigiles
01:17:34privés
01:17:34armés
01:17:36ça se fait partout
01:17:37enfin les riches
01:17:37parce qu'encore faut-il
01:17:38avoir les moyens
01:17:38les riches
01:17:39mais je suis sûr
01:17:40qu'on y a plus en plus
01:17:40de personnalités
01:17:43qui ont des gardes armés
01:17:44qui ne sont pas des policiers
01:17:46Eric Revelle
01:17:47Eric Revelle
01:17:48et puis je regardais
01:17:49les faits
01:17:50qui sont produits
01:17:51en 2016
01:17:51on est en 2025
01:17:53ça dit aussi beaucoup
01:17:53sur l'état de la justice française
01:17:55je trouve
01:17:55parce qu'il a fallu 9 ans
01:17:56alors l'enquête était complexe
01:17:58j'ai lu
01:17:58c'était compliqué
01:17:59bon les papys
01:18:01les papys
01:18:02braqueurs
01:18:03bon il y en a qui étaient
01:18:04sur d'autres histoires
01:18:05mais il a fallu 9 ans
01:18:07quand même
01:18:079 ans
01:18:08pour les juger
01:18:09après il y en a
01:18:09il y a des personnes
01:18:10qui étaient déjà à l'ombre
01:18:11depuis un moment
01:18:119 ans pour que
01:18:11madame Kardashian
01:18:12vienne à Paris
01:18:13pour assister
01:18:14au procès
01:18:15de ses agresseurs
01:18:16enfin 9 ans
01:18:17vous en avez
01:18:18ça ne vous étonne pas
01:18:19Eric Revelle
01:18:20c'est long
01:18:20il s'agit de madame Kardashian
01:18:22vous imaginez
01:18:25le citoyen lambda
01:18:26qui se fait cambrioler
01:18:27on ne trouve jamais les cambrioleurs
01:18:28un citoyen lambda
01:18:28c'est très rare
01:18:29qu'on retrouve les cambrioleurs
01:18:30et le butin encore moins
01:18:31si on n'a pas retrouvé la bague
01:18:33à 4 millions de dollars
01:18:34oui si il y a agression physique
01:18:35si
01:18:36vous savez ce qui se passe
01:18:37c'est que
01:18:38parfois des cambrioleurs
01:18:41sont arrêtés
01:18:42et que le butin
01:18:43est retrouvé avec eux
01:18:44il n'y a pas de poursuite
01:18:45il y a des gens
01:18:45qui ont braqué
01:18:46des supermarchés
01:18:46qui ont été arrêtés
01:18:47mais bien sûr
01:18:48arrêtés avec
01:18:49je pense notamment
01:18:51à des géorgiens
01:18:51qui avaient braqué
01:18:52un supermarché
01:18:53dans le nord de la France
01:18:53ils ont été arrêtés
01:18:54on a retrouvé
01:18:55le butin
01:18:55dans le fourgon
01:18:56de la cabionnette
01:18:56les poursuites
01:18:57n'ont pas été engagées
01:18:58parce qu'ils considéraient
01:18:58qu'il n'y avait pas de préjudice
01:19:00puisque le supermarché
01:19:01a pu récupérer
01:19:02sa marchandise
01:19:02évidemment
01:19:03la impunité totale
01:19:05donc allez-y recommencer
01:19:06est-ce qu'on peut
01:19:07déduire de ça
01:19:09et c'est vrai que
01:19:09les déclarations
01:19:10de Kim Kardashian
01:19:10lors de cette audience
01:19:11ont été très émouvantes
01:19:14ils avaient un pistolet
01:19:16ils m'ont traîné
01:19:16d'île du lit
01:19:17ils m'ont emmené
01:19:18dans le couloir
01:19:18ils m'ont attaché
01:19:19les mains avec un serflex
01:19:20et elle a dit
01:19:21à ses ravisseurs
01:19:23prenez tout ce que vous voulez
01:19:24prenez
01:19:25enfin à ses ravisseurs
01:19:25à ses cambrioleurs
01:19:26prenez tout ce que vous voulez
01:19:28mais ne me tuez pas
01:19:29j'ai des enfants
01:19:30c'est vraiment le réflexe
01:19:31Louis de Raghel
01:19:32d'une mère de famille
01:19:33qui dit ne me tuez pas
01:19:34prenez tous mes bijoux
01:19:35prenez tout ce que vous voulez
01:19:36mais laissez-moi en vie
01:19:37et puis c'est l'illustration
01:19:38du fait que
01:19:38ce qu'on nous a présenté
01:19:39comme étant des papiers
01:19:40braqueurs sympathiques
01:19:41et inoffensifs
01:19:42parce qu'ils étaient un peu âgés
01:19:43en réalité non
01:19:44c'était des gens ultra violents
01:19:46qui ont réussi cette opération
01:19:47elle a dit qu'elle allait se faire violer
01:19:50et qu'elle allait mourir
01:19:51et puis dans ce genre d'opération
01:19:54même si c'est des gens expérimentés
01:19:56il y a toujours le grain de sable
01:19:57ou un coup de feu peut partir
01:19:58ou il y a un mal perdu
01:20:01il y a un coup de panique
01:20:02on ne sait jamais ce qui peut se passer
01:20:03et donc c'est extrêmement traumatisant
01:20:05parce que les victimes
01:20:06ne savent pas comment ça va finir
01:20:07après on nous a expliqué
01:20:09effectivement que c'est les gens
01:20:10d'un certain âge
01:20:11mais c'était quand même
01:20:12des voyous chevronnés
01:20:13qui savaient ce qu'ils faisaient
01:20:14et effectivement
01:20:15comme ça a été dit tout à l'heure
01:20:17à ces gens-là
01:20:18quand on leur montre
01:20:19tous les jours à la télé
01:20:20ou sur les réseaux sociaux
01:20:21ce qu'on a
01:20:21l'argent, les bijoux
01:20:23les voitures
01:20:24les voitures
01:20:24ça les excite un peu
01:20:25il faut protéger sa vie privée
01:20:29on a longtemps dit
01:20:31qu'il fallait un peu se cacher
01:20:32pour vivre heureux
01:20:33aujourd'hui
01:20:33on a le sentiment
01:20:34que les gens ont besoin
01:20:35de tout montrer
01:20:35donc elle vraiment
01:20:36ça a provoqué
01:20:37la vulgarité de l'étalage
01:20:39de richesse
01:20:39parce qu'effectivement
01:20:40Kim Kardashian
01:20:40n'était pas forcément réputée
01:20:42pour une grande élégance
01:20:43a priori
01:20:45dans sa manière
01:20:45de mettre en scène
01:20:46rien ne justifie
01:20:47qu'elle soit attaquée
01:20:48comme ça
01:20:48c'est là où je voulais en venir
01:20:49ça ne justifie
01:20:49absolument
01:20:50je ne dis pas
01:20:51ce que vous disiez François
01:20:53Rachel a tout dit
01:20:55c'était son métier
01:20:55elle a gagné de l'argent
01:20:56parce qu'elle faisait tout
01:20:57donc elle n'aurait rien eu
01:20:59si elle avait pas
01:20:59l'étalage d'argent
01:21:00reste en général
01:21:01même si ça permet
01:21:03d'en gagner d'autres
01:21:03Jean-Sébastien Réveau
01:21:05Louis-Dragnet
01:21:06ne voulait pas tout à l'heure
01:21:06que je remontise
01:21:07l'image de ses papys
01:21:09quand on est là
01:21:10où je disais
01:21:10c'est aussi un choc de culture
01:21:11évidemment que je prends
01:21:14de plein coeur
01:21:15le traumatisme
01:21:16qu'avait dit Mme Kardashian
01:21:17mais je trouvais ça
01:21:18assez marrant
01:21:18l'opposition
01:21:19de la télé-réalité
01:21:21les Marseillais font du ski
01:21:22même si c'est du haut de gamme
01:21:23pour Mme Kardashian
01:21:24et puis en face
01:21:25vous n'avez sans doute
01:21:26jamais regardé
01:21:27l'incroyable vie
01:21:27de la famille Kardashian
01:21:28c'est encore un autre sujet
01:21:31Eric allez-y
01:21:32il paraît que par rapport
01:21:33à nos télé-réalités
01:21:34les télé-réalités américaines
01:21:35sont bon
01:21:36j'en sais rien
01:21:36il y a peut-être plus de l'argent
01:21:37mais ce que je veux dire
01:21:38c'est que la façon
01:21:39dont ces types s'excusent
01:21:40même si elle a eu très peur
01:21:42pour sa vie
01:21:42oui c'est à l'ancienne
01:21:44vous voyez il y a le côté
01:21:46télé-réalité
01:21:46face au tonton flingueur
01:21:48avec je connais une Polonaise
01:21:50qui en prenait
01:21:51à son petit déjeuner
01:21:52vous voyez
01:21:52à l'époque
01:21:53les mêmes
01:21:54c'était le baron en pain
01:21:56et la bégomme
01:21:56non mais dans ce cas-là
01:21:57ils préfèrent peut-être
01:21:58Arsène Lupin
01:21:59au moins ils ne s'en prenaient pas
01:22:00alors lui
01:22:00c'est le plus grand dévoleur
01:22:03ne romantisons pas
01:22:05la violence
01:22:05de quelque forme qu'elle soit
01:22:06bien sûr
01:22:07chacun de ceux
01:22:09qui ont vécu
01:22:09des cambriolages
01:22:10savent à quel point
01:22:10c'est compliqué
01:22:11et que ça a changé
01:22:12complètement la vie
01:22:12de Kim Kardashian
01:22:13on a parlé de la sécurité
01:22:15Rachel
01:22:16elle a aussi
01:22:17entamé des études de droit
01:22:18pour devenir avocate
01:22:19j'ai l'impression
01:22:20que ça a été comme
01:22:21une révélation
01:22:23pas une révélation
01:22:24en tout cas
01:22:24qu'elle a tiré des leçons
01:22:26de ce traumatisme-là
01:22:27à la fois
01:22:28pour ne pas étaler
01:22:29justement
01:22:30sa vie
01:22:31comme ça
01:22:32sur les réseaux sociaux
01:22:32et par ailleurs
01:22:33en se disant
01:22:34peut-être que c'est
01:22:35un moment donné
01:22:36de ma vie
01:22:37où je vais m'intéresser
01:22:38aux droits
01:22:38et à la justice
01:22:39et c'est peut-être
01:22:41aussi parce qu'elle a fait
01:22:42ce chemin-là
01:22:43qu'elle a accordé
01:22:44son pardon
01:22:45effectivement
01:22:46Louis Doragnel
01:22:47on a évidemment
01:22:48cette conférence de presse
01:22:48que Kim Kardashian
01:22:49doit tenir dans quelques instants
01:22:51on va écouter
01:22:51les quelques mots
01:22:52qu'elle prononcera
01:22:53j'imagine en anglais
01:22:54parce qu'elle ne doit
01:22:55sans doute pas parler
01:22:56très bien français
01:22:57mais pensons un tout petit peu
01:22:59et c'est vrai
01:23:00on le disait
01:23:00à l'image de la France
01:23:01à l'international
01:23:02on se fait braquer
01:23:04alors quand on est une star
01:23:05on se fait braquer
01:23:06depuis l'aéroport
01:23:07quand on est un touriste étranger
01:23:08jusqu'à devant la tour Eiffel
01:23:10à Bordeaux
01:23:11à Lyon
01:23:11partout
01:23:12l'image de la France
01:23:16est extrêmement dégradée
01:23:17tout simplement
01:23:17parce que n'importe quel
01:23:18correspondant étranger
01:23:19qui vit à Paris
01:23:20ou sur le territoire français
01:23:21chronique
01:23:23ce qu'on chronique
01:23:24nous tous les jours
01:23:24et donc renvoie forcément
01:23:26une image extrêmement négative
01:23:27de la France
01:23:27où tout est dégradé
01:23:28et on voit bien
01:23:29que tout est en train de craquer
01:23:30d'un point de vue
01:23:31de l'autorité
01:23:31et de la sécurité
01:23:32en France
01:23:32à Toulouse
01:23:36une Corinne
01:23:37qui faisait du selfie
01:23:39qui s'arrête
01:23:40en la frappant
01:23:40une youtubeuse
01:23:41on m'en dit
01:23:42Jean-Sébastien Ferdu
01:23:43vous voulez rajouter quelque chose
01:23:44sur cette affaire Kardashian ?
01:23:47non mais effectivement
01:23:47ça en dit long
01:23:49sur l'état du pays
01:23:51sur la faiblesse
01:23:52de la réponse pénale
01:23:53encore une fois
01:23:53face à ces cambriolages
01:23:54qui sont loin d'être seulement
01:23:56vous l'avez dit
01:23:57du préjudice matériel
01:23:58encore une fois
01:23:58ça représente un préjudice
01:24:00c'est pas le terme cambriolage
01:24:02ce cambriolage
01:24:03quand vous n'êtes pas chez vous
01:24:04c'est très emmerdant
01:24:05mais quand vous rentrez chez vous
01:24:07non parce que c'est traumatisant
01:24:09oui d'accord
01:24:10bien sûr
01:24:10tout le monde a été cambriolée
01:24:11ou beaucoup
01:24:12mais c'est pas pareil
01:24:13que de se faire saucissonner
01:24:14de se mettre les mains dans le dos
01:24:15et d'avoir la sensation
01:24:16qu'on va vous flinguer
01:24:16ou qu'on va vous violer
01:24:17c'est quand même pas pareil
01:24:18c'est exactement
01:24:19peut-être si vous avez attendu
01:24:20la fin de la phrase
01:24:21que j'étais en train de dire
01:24:22pardon excusez-moi
01:24:22en tout cas voilà
01:24:23je sais que cette affaire Kardashian
01:24:25est évidemment très suivie
01:24:27dans le monde entier
01:24:28il y a une meute de caméra
01:24:30qui est actuellement à Paris
01:24:32et qui se met en place
01:24:34pour attendre les premiers mots
01:24:36de la star
01:24:37François
01:24:37normal
01:24:38oui je trouve ça
01:24:40voilà
01:24:41imaginez
01:24:41tout le monde entier est là
01:24:43pour montrer ça
01:24:43ce soir il y a les marches à Cannes
01:24:47la montée des marches
01:24:48et qu'est-ce qu'on va retenir
01:24:49c'est elle qui a été attaquée
01:24:51et le décor
01:24:52normalement le décor
01:24:54de Kim Kardashian
01:24:55c'est des hôtels de luxe
01:24:57c'est des voyages
01:24:57c'est des vêtements
01:24:58et maintenant là
01:24:59c'est un tribunal français
01:25:00c'est un tribunal français
01:25:01Eric Revelle
01:25:02dernier mot sur cette affaire
01:25:03je pensais que cette dame
01:25:04est devenue une star mondiale