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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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00:00:00Et il est 12h, bonjour, soyez bienvenus. Je suis très heureux de vous retrouver en ce vendredi.
00:00:05C'est votre mini-news au week-end. Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:00:08Je vous présente dans quelques instants nos invités du vendredi, mais tout de suite le sommaire de cette première heure.
00:00:13A la une, on évoque bien sûr et encore le conflit entre Israël et l'Iran.
00:00:17Nous sommes au huitième jour de la guerre car il s'agit bien d'une guerre.
00:00:20L'armée israélienne a déclaré ce vendredi avoir bombardé des dizaines de cibles à Téhéran cette nuit.
00:00:24On sera en Israël avec nos équipes, Régine Delfour, Thibaut Marchoteau.
00:00:27Le décliptage avec nos spécialistes sur ce plateau.
00:00:31Les 15 prochains jours s'annoncent cruciaux.
00:00:33Donald Trump se décidera au plus tard.
00:00:36Le au plus tard est important.
00:00:37Oui, il est important.
00:00:38Il se décidera dans 15 jours quant à une participation aux femmes en Iran.
00:00:42Cela veut dire quoi ? Pour quelles raisons Donald Trump hésite-t-il à intervenir ?
00:00:45On écoutera Emmanuel Macron qui s'est exprimé il y a quelques instants sur notre antenne depuis le salon du Bourget.
00:00:51Et on va tenter de vous apporter des réponses.
00:00:53Ce conflit sera évoqué aujourd'hui à Genève.
00:00:55Les ministres des affaires étrangères allemands, français et britanniques vont rencontrer leur homologue iranien.
00:01:00Au centre des discussions, les négociations sur le programme nucléaire iranien.
00:01:05Et puis dans l'actualité aussi, on fera quelques pas de côté car d'autres sujets nous intéressent fortement sur CNews.
00:01:10Comme ce procès de l'attentat contre un couple de policiers à Magnanville.
00:01:13C'était en juin 2016.
00:01:15Ils avaient été exécutés sous les yeux de leur petit garçon de 3 ans.
00:01:18Marie-Victor Dieudonné et Jean-Laurent Constantini suivent ce procès.
00:01:22Voilà pour notre menu.
00:01:23Prenez place.
00:01:23Merci de nous accueillir.
00:01:25Elle est bien présente.
00:01:25Comme tous les vendredis, c'est Somaya Labidi que je salue.
00:01:28Bonjour Somaya.
00:01:29Bonjour Thierry.
00:01:29Bonjour à tous.
00:01:30A la une de l'actualité, vous allez découvrir les images de l'arrivée d'Emmanuel Macron au salon du Bourget.
00:01:36Occasion pour le chef de l'État de rencontrer les principaux industriels de l'armement.
00:01:40Mais aussi de revenir sur la menace nucléaire iranienne.
00:01:43Écoutez.
00:01:44Je l'ai dit depuis le premier jour.
00:01:48Personne ne doit négliger le risque que représente un Iran doté de l'arme nucléaire.
00:01:56Et donc, c'est un vrai risque.
00:02:00C'est une vraie menace.
00:02:01La France d'ailleurs ne l'a jamais négligé.
00:02:03C'est pour ça que nous avons été au cœur, il y a 10 ans, de la négociation du JCPOE.
00:02:07Que nous avons été parmi les négociateurs les plus exigeants et que nous n'avons jamais quitté ce cadre.
00:02:14Donc oui, le nucléaire iranien est une menace et il ne faut aucun laxisme en la matière.
00:02:19C'est l'autre titre de ce vendredi, direction le palais de justice de Paris.
00:02:23Où l'avocate générale est en train de présenter ses arguments pour démontrer la culpabilité de l'accusé dans le procès en appel de l'attentat de Magnanville.
00:02:31Marie-Victoire Diodonné.
00:02:32Oui, exactement, Somaïa.
00:02:36Depuis plus de trois heures, l'avocate générale défend donc la thèse du deuxième homme sur les yeux du drame, un complice.
00:02:43Alors, pour le démontrer, peu de certitude, bien sûr, mais un faisceau d'indices et puis bien des hypothèses comme celle-ci.
00:02:50Le meurtrier ne pouvait pas être seul pour mener à bien les deux assassinats des policiers, mais aussi la séquestration du fils du couple pour guetter l'arrivée de Jean-Baptiste Salvin.
00:03:03D'après l'avocate générale, il y avait nécessairement quelqu'un dedans et quelqu'un dehors.
00:03:09Alors, l'avocate générale va aussi exploiter les traces ADN retrouvées sur l'ordinateur du couple et également dans la voiture du meurtrier.
00:03:19C'est des éléments qui avaient été au cœur du premier procès en 2023, mais ce mercredi, les experts scientifiques avaient conclu qu'il ne pourrait pas y avoir de certitude scientifique sur cet ADN,
00:03:33qu'il soit un ADN de contact ou bien de transfert, comme le soutient la défense.
00:03:38En tout cas, l'avocate générale ne devrait pas tarder à annoncer la peine requise pour l'accusé.
00:03:43En première instance, il avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.
00:03:48Merci pour toutes ces précisions, Marie-Victoire. Merci également à Jean-Laurent Constantini qui vous accompagne.
00:03:54À l'actualité également, les députés ont adopté un moratoire sur les éoliennes et les palos solaires grâce à un amendement à la loi sur l'avenir énergétique.
00:04:03Objectif, freiner le développement des énergies renouvelables jugées bien trop chères.
00:04:08Un retour en arrière fustigé par la députée écologiste Sandrine Rousseau.
00:04:13Ce qui se passe depuis quelques jours est incroyablement dangereux.
00:04:17C'est une forme de suicide collectif que nous organisons.
00:04:21Ce refus de voir le défi écologique, cette volonté au contraire de prendre toutes les décisions à l'inverse,
00:04:30il y a quelque chose, même sur la psychologie, qui est étonnant.
00:04:35On sait, on a toutes les études scientifiques.
00:04:37Les scientifiques n'arrêtent pas de nous alerter de mille et une manières.
00:04:41Et en fait, on prend toutes les décisions absolument contraires.
00:04:44Et puis, on termine ce journal avec ces 16 départements placés en vigilance orange canicule
00:04:49pour cette première vague de chaleur en France.
00:04:52Le mercure grimpera jusqu'à 38 degrés par endroit avec un pic attendu samedi
00:04:56avant une baisse des températures dès dimanche précise Météo France.
00:05:01Voilà pour le tour d'horizon de l'actualité à midi Thierry.
00:05:05Nouveau tour d'horizon sous la chaleur à partir de midi 30.
00:05:08Allez, à tout à l'heure, mon cher Samaya.
00:05:11Présentation de cette équipe du vendredi.
00:05:14Avec nous aujourd'hui, Jonathan Six, sous-journaliste.
00:05:17Soyez le bienvenu, je suis ravi de vous accueillir.
00:05:19Noémie Allioua, toujours un plaisir de vous avoir pour décrypter cette actualité internationale si importante.
00:05:23Léa Landman, géopoliticienne, soyez là, bienvenue.
00:05:26Merci Thierry.
00:05:27Mona Jaffarian, cofondratrice du collectif Fama Zadi.
00:05:30Soyez là, bienvenue aussi.
00:05:32C'est un plaisir de vous avoir.
00:05:33Maxime Perez, ancien correspondant en Israël.
00:05:36Toujours important de vous avoir également à nos côtés.
00:05:39Pierre-Holimane, notre spécialiste des questions internationales.
00:05:42On va donc commencer par cette guerre entre Israël et Iran.
00:05:45On va arrêter de parler de conflit parce qu'évidemment, il s'agit bien d'une guerre.
00:05:48N'ayons pas peur des mots.
00:05:49L'armée israélienne, je le disais, annonçait avoir frappé un centre de recherche militaire à Téhéran.
00:05:53Nous sommes au huitième jour.
00:05:55Les dernières images, les dernières informations avec Alice Sommerer.
00:05:59Et on poursuit nos échanges avec nos invités du jour.
00:06:02Au lever du jour, habitants et secouristes au milieu des débris constatent les dégâts.
00:06:08La ville de Bir Sheva, située au sud d'Israël, a été touchée de plein fouet par un missile iranien.
00:06:13Par chance, un seul immeuble a été détruit selon les secours.
00:06:16Les équipes de secouristes fouillent chaque appartement pour voir si quelqu'un a été blessé.
00:06:23Heureusement, jusqu'à présent, nous n'avons trouvé que six personnes légèrement blessées.
00:06:27Les équipes derrière moi sont en train de fouiller chaque appartement, chaque recoin et chaque pièce.
00:06:31Dans la nuit, l'armée israélienne a de son côté mené une série de frappes au cœur de Téhéran
00:06:37avec pour objectif détruire le programme d'armement nucléaire du régime iranien.
00:06:42Ça a l'a mobilisé près d'une soixantaine d'avions de combat et touché une dizaine de cibles.
00:06:46Simultalement, quatre drones lancés depuis l'Iran ont été interceptés par les forces anti-aériennes d'Israël.
00:06:51Une riposte d'ampleur que Benyamin Netanyahou avait annoncée et dont il s'est félicité.
00:06:57Nous attaquons les lanceurs, peu importe le nombre de missiles qu'ils possèdent.
00:07:02Ce qui compte, c'est le nombre de lanceurs qu'ils ont et nous en avons déjà détruit plus de la moitié.
00:07:09Nous sommes en train de changer et je l'ai dit au deuxième jour de la guerre.
00:07:12J'ai dit qu'on allait changer la face du Moyen-Orient et maintenant, je vous le dis,
00:07:16ainsi qu'à nos téléspectateurs, nous changeons la face du monde.
00:07:20Après cette nouvelle série de frappes, l'Iran a annoncé qu'elle refusait la proposition de négociation des Etats-Unis
00:07:26en affirmant qu'il n'y a pas de place pour la diplomatie tant que les attaques se poursuivent.
00:07:31Et avant de faire réagir nos invités du jour sur les différentes prises de position,
00:07:35on va prendre la direction de Tel Aviv, retrouver l'une de nos équipes,
00:07:37Régine Delfour et Thibault Marcheteau.
00:07:39Bonjour Régine, je le disais, on le disait, il y a eu de nouvelles frappes iraniennes sur le sol israéliens.
00:07:45Raccontez-nous.
00:07:45Oui, bonjour Thierry.
00:07:49Eh bien oui, ce matin, aux alentours de 6 heures israéliennes, donc 5 heures à Paris,
00:07:55les sirènes ont retenti, notamment au niveau de la mer Morte, mais aussi dans le Negev.
00:08:01A Tel Aviv, nous n'avons eu aucune alerte et il y a eu un missile qui est tombé dans un quartier résidentiel de Bercheva.
00:08:08On ne peut pas vous donner exactement la localisation de ce quartier.
00:08:12C'est l'armée israélienne qui demande de ne pas donner les positions exactes pour ne pas informer les Iraniens des frappes.
00:08:20Et dans cette frappe, heureusement, il n'y a pas eu de morts, mais plusieurs blessés.
00:08:25On parle de 25 blessés qui auraient, quand ils tentaient de fuir, donc il y a eu cet immeuble qui a été totalement détruit.
00:08:32Il y a eu aussi des voitures qui ont été incendiées.
00:08:35Ça, l'armée israélienne a annoncé qu'en fait, il y avait un lancement de plusieurs missiles, mais qu'ils avaient réussi à faire barrage.
00:08:42Alors Thierry, là pour le moment, c'est plutôt calme, mais on ne sait pas comment ça va se passer dans les heures qui viennent.
00:08:48Merci beaucoup, Régine Delfour, avec Thibault Marchoteau.
00:08:51Depuis Tel Aviv, l'une de nos équipes envoyées spéciales sur le terrain, Harold Iman, les frappes se poursuivent.
00:08:57Oui, comme disait Régine, ça passe sur le sol israélien.
00:09:03Les défenses anti-aériennes israéliennes et américaines, parce qu'elles aussi sont très actives,
00:09:10c'est Netanyahou lui-même qui en a parlé en remerciant les Américains,
00:09:15ne parviennent pas à stopper tout ce qui passe.
00:09:18Et donc, il y a eu encore des impacts sur Bercheva aujourd'hui.
00:09:25C'est le même endroit qu'hier où l'hôpital Soroka a été atteint.
00:09:32C'était un tir direct sur ce grand hôpital très connu, très prestigieux,
00:09:37et heureusement très très bien conçu pour pouvoir soutenir des tirs, des missiles,
00:09:45quoique des missiles imaginés en plus petite taille.
00:09:49On ne voyait pas nécessairement, quand on l'a construit, des missiles aussi énormes que ceux qu'en voient les Iraniens en ce moment.
00:09:58Dans l'autre sens, vous avez les tirs israéliens sur tout ce qui peut être nucléaire.
00:10:05Donc, il y a le centre d'Arak qui est apparu sur la carte.
00:10:12Et vous avez aussi, encore une fois, sur Téhéran, où il y a beaucoup de laboratoires de fabrication,
00:10:18de matériel ou de concept nucléaire.
00:10:24On reviendra tout à l'heure sur ce qui se passe à Genève.
00:10:27Mais d'ores et déjà, il y a une prise de position.
00:10:29C'est l'Iran qui écarte toute négociation avec Washington, tant que les attaques israéliens se poursuivent.
00:10:34Voilà, on attend beaucoup de ce qui se passe.
00:10:36Mais faut-il attendre ou pas quelque chose, ma chère Mona ?
00:10:40Là, on est dans une situation assez complexe, parce que la guerre a commencé.
00:10:46Et effectivement, nous, dès le premier jour, on a appelé ça une guerre,
00:10:48puisqu'on savait très bien qu'on était partis pour une guerre.
00:10:50Aujourd'hui, il faut utiliser le terme, c'est ce que j'ai dit.
00:10:52Et que la riposte serait également terrible.
00:10:56Maintenant, c'est vrai qu'on est un peu dans une situation ubuesque,
00:10:59puisqu'il y a la guerre qui est en cours pour éliminer non seulement la menace nucléaire,
00:11:04mais au vu des frappes, parce que là, on a présenté les frappes sur le nucléaire,
00:11:07mais il y a eu énormément d'autres frappes qui visaient les gardiens de la Révolution,
00:11:12les services de répression dans la rue, les services de renseignement interne
00:11:17qui permettent de renseigner le régime sur les Iraniens même.
00:11:23Donc, si vous voulez, on voit bien que ce n'est pas juste le nucléaire qui est visé.
00:11:26Les frappes israéliennes, elles visent tout l'appareil répressif
00:11:29qui, en temps normal, réprime les Iraniens pour éviter toute contestation
00:11:34et tout mouvement de foule.
00:11:36Maintenant, on reviendra peut-être après sur les négociations de Genève,
00:11:42mais c'est vrai que là, on est face quand même à une situation
00:11:47où Netanyahou profite de la menace nucléaire pour affaiblir grandement le régime
00:11:54et dans les cadres des gardiens de la Révolution et dans l'appareil répressif.
00:11:59Donc, je pense que d'une certaine manière, il est en train d'ouvrir la voie
00:12:02pour que si le peuple iranien décide de prendre son destin en main,
00:12:07le régime ait beaucoup moins les moyens de pouvoir le réprimer.
00:12:10Maxime Pérez, vous qui connaissez bien cette zone.
00:12:13Oui, il y a incontestablement une volonté parallèlement aux attaques
00:12:17qui sont menées contre les centrales nucléaires iraniennes,
00:12:21les sites qui permettent au programme nucléaire iranien d'exister,
00:12:25y compris dans son volet militaire.
00:12:26On voit bien qu'il y a une volonté de créer les conditions
00:12:29qui pourraient éventuellement, dans quelques semaines, quelques mois...
00:12:33Faire bouger les choses, faire basculer, faire changer la mentalité.
00:12:36Il y a évidemment un contentieux historique entre Israël et la République islamique d'Iran.
00:12:41Il faut bien préciser à chaque fois que ce n'est pas l'Iran,
00:12:44mais vraiment le régime.
00:12:45C'est le régime.
00:12:46Quand on parle des Iraniens, toujours être prudent avec...
00:12:49Et vous avez raison de le rappeler.
00:12:50Voilà.
00:12:50Donc, cette posture d'ailleurs est un peu critiquée,
00:12:55parce qu'on rappelle depuis quelques jours l'antécédent, le précédent,
00:12:58qui était par exemple la guerre d'Irak.
00:13:00On a également rappelé ce qu'a causé l'intervention française et américaine en Libye.
00:13:07Je ne suis pas sûr qu'on soit forcément dans la même configuration.
00:13:10Donc, il ne faut pas, à mon avis, tout mélanger,
00:13:16même si, évidemment, on comprend derrière la volonté de certains,
00:13:20et on va sans doute y revenir plus tard,
00:13:21et notamment de la France, de faire parler la diplomatie,
00:13:24d'exister sur la scène internationale à ce moment précis,
00:13:27sachant que la France avait aussi un rôle très important
00:13:31dans les négociations qui se sont déroulées ces dernières années
00:13:33autour du nucléaire iranien, avec d'ailleurs une voix assez forte
00:13:36qu'on ne retrouve pas trop, d'ailleurs, dans les dernières déclarations,
00:13:40y compris celles d'Emmanuel Macron-Bourger, il y a quelques minutes,
00:13:44où on sent à la fois de l'inquiétude, évidemment,
00:13:46sur ce qu'on appelle la menace nucléaire iranienne,
00:13:48et en même temps, une volonté de se distancer de ce que fait Israël,
00:13:54parce qu'en réalité, je pense que ça dérange, finalement.
00:13:58Et on reviendra, d'ailleurs, tout à l'heure.
00:14:00Si c'était quelqu'un d'autre, peut-être que ça serait, sans doute,
00:14:03analysé différemment, mais le fait que ça soit Israël,
00:14:05dans le contexte de Gaza, dans le contexte d'isolement d'Israël
00:14:09ces derniers mois, qu'on ne peut pas éluder,
00:14:17ça pose sans doute problème, et ça explique en partie, je pense,
00:14:20la posture de la France sur ce dossier.
00:14:22Et on reviendra sur la posture de la France,
00:14:23puisque Emmanuel Macron a réagi, il y a quelques instants,
00:14:28sur notre antenne, depuis le salon du Bourget,
00:14:30cette position qui suscite un certain nombre d'interrogations,
00:14:32on ne va pas se mentir, chez nous, en France,
00:14:35mais sur les derniers faits, Léa, et ensuite Noémie et Jonathan,
00:14:40sur les derniers faits.
00:14:42Alors, sur les derniers faits, j'aimerais, on va reparler,
00:14:46vous avez dit, des négociations, mais c'est intéressant.
00:14:47Et notamment de Donald Trump, aussi.
00:14:49Voilà, vous savez quoi, je vais commencer par Donald Trump,
00:14:51parce qu'en fait, c'est la position de Trump...
00:14:52C'est lui qui a les clés en main.
00:14:54C'est la position de Trump qui est vraiment intéressante.
00:14:56On dit depuis trois jours que c'est lui qui a les clés en main.
00:15:00Certains disent, d'ailleurs, que c'est en fait l'Iran qui a les clés en main,
00:15:02en fonction de son approche aux négociations à Genève.
00:15:06C'est-à-dire que si on continue avec une mentalité de...
00:15:10On arrête les bombardements et on ne négocie pas, en fait,
00:15:13et on se retrouve dans la même position qu'il y a une semaine,
00:15:16en fait, on n'avance pas.
00:15:18Et on va parler après de cette mentalité occidentale, en fait,
00:15:20qui régit toutes ces négociations,
00:15:21qui ne sont presque pas adaptées, en fait, à la région.
00:15:24En ce qui concerne Donald Trump,
00:15:25lui, il veut donner une chance aux négociations,
00:15:27parce que c'est là-dessus qu'il a été élu.
00:15:29C'est-à-dire ne pas entamer des guerres, mais les terminer.
00:15:32Et il a peur, et il a raison.
00:15:34Deux, trois principales choses.
00:15:35Une, c'est d'abord, il veut s'assurer que cette attaque est nécessaire.
00:15:38Et ça veut dire quoi, nécessaire ?
00:15:39Ça veut dire qu'est-ce qu'Israël ne peut pas le faire tout seul ?
00:15:42Par différents moyens, sabotage, commando, différentes attaques.
00:15:46qui veut savoir si c'est nécessaire.
00:15:47Déjà, dans la question que vous posez,
00:15:49Israël, déjà, elle agit seule, là.
00:15:50Oui, oui, mais...
00:15:51Pardon, je précise.
00:15:53On parle de Fordo, qui est le principal nucléaire,
00:15:56sans lequel tout le monde dit que l'Iran, en fait,
00:15:59ses capacités seront amoindries, mais pas détruites.
00:16:02Deuxièmement, c'est qu'il veut que cette attaque
00:16:05n'entraîne pas les États-Unis dans une guerre régionale.
00:16:07Et là, je dois dire que, contrairement à ce que
00:16:09beaucoup d'experts européens disent,
00:16:12je ne vois pas une guerre régionale.
00:16:13C'est-à-dire que je vois les États-Unis pouvant menacer
00:16:17des cibles américaines ou régionales,
00:16:21et aussi des cibles juives et israéliennes en Europe,
00:16:24ce qui est plutôt un problème européen
00:16:26qu'un problème israélien ou américain.
00:16:29Mais je ne vois pas une guerre régionale.
00:16:31L'Iran et la Chine ne vont pas se battre aux côtés de...
00:16:34La Russie et la Chine ne vont pas se battre aux côtés de l'Iran.
00:16:37Donc, combien de temps l'Iran peut soutenir maintenant une guerre contre Israël
00:16:42et les États-Unis ?
00:16:43Je pense qu'on exagère un peu l'inflammation régionale.
00:16:45De toute façon, ça fait deux ans qu'on parle de guerre régionale.
00:16:48Finalement, cette guerre, elle est relativement contenue, si je puis dire.
00:16:51Et en fait, son troisième problème, c'est est-ce que ça va marcher ?
00:16:53Est-ce que ces fameuses bombes GBU-57
00:16:56vont effectivement pouvoir détruire...
00:16:57Et ça, il n'a pas la certitude encore ?
00:16:59Il n'a pas la certitude.
00:17:01Et les analystes de ces renseignements ne sont pas sûrs non plus.
00:17:05De toute façon, ce qu'il sait, c'est qu'il va falloir utiliser des bombes.
00:17:08Deux, quatre, il n'en sait rien.
00:17:10Et il va falloir aussi envoyer des commandos.
00:17:12Et ça, Trump ne veut pas se retrouver avec des,
00:17:14comme ils disent en anglais, boots on the ground.
00:17:16Il ne veut pas avoir des soldats américains sur place.
00:17:18Noémie ?
00:17:18Je rejoins complètement l'analyse de Léa Landmann.
00:17:21Toujours très précise, Léa.
00:17:22Toujours très précise.
00:17:23Je ne crois pas du tout à une guerre régionale non plus.
00:17:25Notamment parce que la République islamique n'a jamais été aussi isolée.
00:17:29Ils n'ont jamais été aussi seuls sur la scène internationale.
00:17:31Effectivement, ni la Russie, ni la Chine ne se sont vraiment mobilisés
00:17:35pour leur porter secours.
00:17:37Et puis, tout cet arsenal de proxy qui a été mis en place
00:17:40pendant des décennies, justement, pour faire perdurer la République islamique,
00:17:44a été décimé dans le siège du pogrom du 7 octobre.
00:17:48Que ce soit le Hezbollah.
00:17:49Le Hezbollah, c'était, pendant des décennies, les joyaux de la couronne.
00:17:53C'était vraiment le bras armé de l'Iran dans la région.
00:17:56Ils ont été décimés.
00:17:58Il y a eu, souvenez-vous, l'opération des bipers.
00:17:59Et puis, Nasrallah.
00:18:00Nasrallah, un très proche de Khamenei, qui a été aussi éliminé dans ce bunker.
00:18:04Donc, en fait, il faut reprendre l'histoire du 7 octobre 2023
00:18:07et voir ce qui s'est passé.
00:18:08La révolution qui a eu lieu au Moyen-Orient depuis un an et demi
00:18:11et qui a abouti à l'épisode qu'on est en train de voir aujourd'hui
00:18:14et qui met ce régime au pied du mur.
00:18:17Et il est au pied du mur.
00:18:19Et c'est pour ça que je pense qu'il n'a pas d'autre choix,
00:18:21s'il veut survivre, que de négocier.
00:18:25Même si ce n'est évidemment pas du tout dans les intérêts des Iraniens.
00:18:28Mais j'écoute la petite musique de Donald Trump ces derniers jours
00:18:30et on a l'impression qu'il a envie de leur laisser du temps.
00:18:34Il y a encore quelques jours, souvenez-vous,
00:18:35il avait fait un tweet de Donald Trump.
00:18:36Il disait, Khamenei, nous savons où tu es.
00:18:38Et nous attendons juste le bon moment, entre guillemets,
00:18:41pour appuyer sur le bouton.
00:18:42Donc, c'était évidemment une menace très ferme vis-à-vis du régime de Téhéran.
00:18:45Il a des discours, Donald Trump, qui sont extrêmement bellicistes,
00:18:48extrêmement clairs.
00:18:50Mais ensuite, quand vous regardez dans les faits,
00:18:52hier, la Maison-Blanche a affirmé qu'aucune décision ne serait prise
00:18:56avant deux semaines.
00:18:57Ça veut dire quoi ?
00:18:58Ça veut dire qu'au fond, Donald Trump...
00:18:59En deux semaines.
00:18:59D'ici deux semaines.
00:19:00C'est différent, parce que ça peut peut-être être aussi...
00:19:02Ça peut être dans quelques jours,
00:19:04c'est maximum 15 jours quand on lit communiquer la porte-parole.
00:19:06Ça veut dire aussi qu'il laisse encore la porte aux négociations.
00:19:08Je pense qu'il est en train de mettre la République islamique
00:19:11au pied du mur pour les obliger à renoncer
00:19:13à leur programme nucléaire.
00:19:15Et c'est pour ça qu'il y a deux questions, au fond,
00:19:17qui se posent en même temps.
00:19:19Quel est l'objectif de cette guerre ?
00:19:20Est-ce que c'est celui qui est affiché par Israël,
00:19:22en l'occurrence, empêcher la République islamique d'Iran
00:19:26d'arriver à terme de son programme de bombes atomiques ?
00:19:29Ou est-ce que c'est de faire tomber le régime ?
00:19:31Ce sont deux questions différentes.
00:19:32Pour l'instant, Israël n'affirme pas qu'il s'agit de faire tomber le régime.
00:19:36Par contre, ils ont l'air de soutenir les initiatives
00:19:38qui viennent du peuple.
00:19:39Et là, il y a au moins deux éléments qui se sont passés ces derniers jours
00:19:42qui montrent qu'Israël va plutôt vers cette stratégie-là
00:19:45en soutenant et en propulsant les oppositions iraniennes.
00:19:49D'une part, vous avez vu cette grande cyberattaque des télévisions iraniennes
00:19:54avec des messages qui ont été publiés pour appeler la population à se soulever.
00:19:58Et d'autre part, le fils du Shah d'Iran, Reza Pallavi,
00:20:01qui lui aussi prend les rênes et appelle son peuple à se rebeller.
00:20:05Et puis, ce serait beaucoup plus légitime aussi.
00:20:07C'est-à-dire qu'il faut qu'Israël ouvre la voie
00:20:09et que le peuple iranien puisse lui-même arracher sa liberté
00:20:12parce qu'il n'y aura jamais plus légitime
00:20:14qu'un combat qui est gagné par le peuple iranien.
00:20:17C'est lui qui a son destin en main.
00:20:19Jonathan, le mot de la fin sur les derniers événements.
00:20:21Et ensuite, on écoutera en deuxième partie
00:20:23la porte-parle de la Maison-Blanche
00:20:25et on déclinera un petit peu les prises de position
00:20:26des uns et des autres.
00:20:27Du fait des attaques israéliennes menées depuis huit jours,
00:20:31du fait de la réaction des autorités iraniennes
00:20:33pour brider le peuple iranien sur place,
00:20:36on sait très peu de choses de la réalité sur place en Iran, j'entends.
00:20:41On ne sait pas vraiment, on ne sait pas même
00:20:43comment les dirigeants, ce qu'il en reste,
00:20:45communiquent entre eux à l'heure qu'il est.
00:20:49Moi, je me pose la question quand on nous demande
00:20:52des négociations, pourquoi, comment,
00:20:54quelles négociations ?
00:20:55Effectivement, pour négocier un cessez-le-feu,
00:20:57parce que là, il y a urgence pour le régime,
00:21:00négocier une fin du programme nucléaire iranien,
00:21:03on voit les limites que les négociations depuis tant d'années
00:21:06ont imposées d'elles-mêmes.
00:21:10Moi, je me souviens d'une conversation que j'avais eue
00:21:12avec un ancien secrétaire du Quai d'Orsay,
00:21:13il y a plusieurs années, qui a attendu l'âge de la retraite,
00:21:15il avait fait toute sa carrière au Quai,
00:21:17vraiment un pur produit de la diplomatie française,
00:21:19et il m'avait dit, il y a deux pays avec lesquels
00:21:21on ne peut pas négocier, c'est l'Iran et la Chine,
00:21:23parce qu'on est face à face entre diplomates de haut vol
00:21:26et ils mentent et ils louvoient.
00:21:29Il y a ce qu'ils vous le disent à table
00:21:30et il y a ce qu'ils font sous la table.
00:21:32Ce sont les mots qu'il avait employés.
00:21:33Et c'est exactement ce qu'on a vu depuis tant d'années
00:21:35concernant le nucléaire iranien.
00:21:38Emmanuel Macron nous dit ce matin,
00:21:40un Iran doté de l'arme nucléaire représente un vrai risque,
00:21:42une vraie menace.
00:21:44La guerre, c'est la dernière option qui reste.
00:21:48Depuis, on a même, c'est l'AEA qui l'a dit,
00:21:50ce n'est même pas des propos de propagande occidentale,
00:21:54c'est l'AEA qui a reconnu que les Iraniens,
00:21:55depuis des années, malgré les accords,
00:21:58avaient trafiqué même les vidéosurveillances
00:22:00pour ne pas montrer qu'il y avait des allers-retours
00:22:03d'uranium et autres matériaux en cours.
00:22:06Et on s'est même posé la question,
00:22:07la semaine dernière, si l'AEA,
00:22:08on ne s'est pas moqué de l'AEA, très clairement.
00:22:11Ah mais c'est une humiliation pour tous les occidentaux
00:22:14qui ont négocié cet accord.
00:22:16Et là, on nous dit, il faut revenir à la table des négociations.
00:22:19Je ne suis pas belliciste dans l'âme,
00:22:20mais quand on voit que tout un cycle de négociations
00:22:23qui s'étale sur des décennies de négociations
00:22:26ne marche pas, il faut peut-être, à regret,
00:22:29mais il faut savoir aussi faire une guerre,
00:22:30même si une guerre, c'est sale et ça fait des morts.
00:22:33Allez, on marque une première pause
00:22:34et je vous redonne cette information.
00:22:35L'Iran a écarté toute négociation avec Washington.
00:22:38C'est le chef de la diplomatie iranienne
00:22:41qui a déclaré ça ce matin.
00:22:43On marque une pause, on se retrouve dans quelques instants,
00:22:45on poursuit nos échanges.
00:22:46L'émission largement consacrée évidemment à cette situation,
00:22:49à cette guerre, n'ayons pas peur de mots
00:22:50entre Israël et l'Iran.
00:22:52A tout de suite, restez-nous fidèles.
00:22:54C'est News, première chaîne d'information,
00:22:55faut-il le rappeler ?
00:22:56Merci de votre fidélité.
00:22:57Et il est 12h30, merci de nous accueillir.
00:23:02C'est votre Midi-News Week-end jusqu'à 14h.
00:23:05Présentation de notre équipe de spécialistes dans quelques instants.
00:23:07Mais tout de suite, nouveau tour d'horizon de l'information
00:23:09avec vous, ma chère Somaia.
00:23:10Et à la une de l'actualité, Thierry.
00:23:12Je le dis, depuis le premier jour,
00:23:14personne ne doit négliger le risque que représente
00:23:16un Iran doté de larmes nucléaires.
00:23:18Il ne faut aucun laxisme en la matière.
00:23:21Déclaration d'Emmanuel Macron à son arrivée
00:23:23au Salon du Bourget, alors que la guerre qui a commencé
00:23:25il y a une semaine entre Israël
00:23:27et la République islamique s'intensifie.
00:23:31Et justement, réunion aujourd'hui à Genève en Suisse,
00:23:33à la table des négociations,
00:23:35des ministres européens, dont Jean-Noël Barraud
00:23:37et leur homologue iranien,
00:23:38le chef de la diplomatie iranienne,
00:23:40qui a toutefois précisé en amont
00:23:41qu'il n'y aura pas de négociations avec Washington
00:23:44tant que les attaques israéliennes se poursuivront.
00:23:48Et puis, principalement des hommes
00:23:50fuyant l'Afghanistan, l'Ukraine ou la Guinée,
00:23:52célibataire et avec un âge moyen de 34 ans,
00:23:55c'est le profil type des demandeurs d'asile en France
00:23:57selon le dernier rapport annuel de l'OFPRA,
00:24:00Office français de protection des réfugiés
00:24:01et apatrides, publié aujourd'hui.
00:24:04Un rapport qui précise qu'en 2024,
00:24:06plus de 138 personnes ont déposé une demande,
00:24:09soit une augmentation de 4,8% par rapport à 2023.
00:24:12Et vous avez fini, je suppose ?
00:24:16Absolument, vous supposez bien, Thierry.
00:24:18Merci, à tout à l'heure.
00:24:19Merci beaucoup.
00:24:20L'équipe qui nous accompagne en ce vendredi,
00:24:22Noemi Aloua, Jonathan Siksu,
00:24:24Amona Safarayan, Maxime Perez,
00:24:27Léa Landman et Harold Iman.
00:24:29On va parler de la position de Donald Trump,
00:24:31on l'a un peu évoquée en tout début d'émission.
00:24:35Il devrait se positionner quant à une potentielle participation américaine
00:24:40d'ici 15 jours.
00:24:41Il peut s'écouler 15 jours,
00:24:43ça peut intervenir demain, après-demain.
00:24:46La date maximum, c'est 15 jours.
00:24:48Écoutez ce que disait la porte-parole de la Maison-Blanche.
00:24:52Il y a eu beaucoup de spéculation dans les médias
00:24:57sur la décision du président Trump
00:24:59sur le fait de s'impliquer ou non dans cette guerre.
00:25:03Alors, j'ai un message direct de la présidence.
00:25:06Il y a une chance substantielle
00:25:11que des négociations aient ou non lieu avec l'Iran
00:25:14dans un avenir proche.
00:25:17Et je prendrai ma décision dans les deux semaines à venir
00:25:20en fonction de cela.
00:25:21Donc c'est une citation directe du président Trump.
00:25:25Voilà, on l'a un peu évoquée avec nos invités,
00:25:28notamment avec Léa.
00:25:30On va écouter Emmanuel Macron
00:25:31qui s'est posé au Bourget vers 11h30 tout à l'heure
00:25:35et qui a réagi justement à cette annonce de la Maison-Blanche
00:25:38et on poursuit nos échanges avec nos invités.
00:25:42Le premier jour,
00:25:45personne ne doit négliger le risque
00:25:47que représente un Iran doté de l'arme nucléaire.
00:25:54Et donc, c'est un vrai risque,
00:25:57c'est une vraie menace.
00:25:58La France d'ailleurs ne l'a jamais négligé.
00:26:00C'est pour ça que nous avons été au cœur
00:26:01il y a dix ans de la négociation du JCPOE,
00:26:04que nous avons été parmi les négociateurs les plus exigeants
00:26:08et que nous n'avons jamais quitté ce cadre.
00:26:11Donc oui, le nucléaire iranien est une menace
00:26:13et il ne faut aucun laxisme en la matière.
00:26:16Alors, aucun laxisme en la matière.
00:26:19On évoquera tout à l'heure les différentes positions de la France
00:26:22avec vous, évidemment,
00:26:23parce qu'il y a eu un certain nombre qui agissent
00:26:24à un certain nombre de prises de positions chez nous en France.
00:26:28Votre regard est d'écliptage et des uns et des unes,
00:26:30et des uns et des unes.
00:26:32Noémie.
00:26:32Des uns et des unes.
00:26:33Tout d'abord, la coupe de cheveux d'Emmanuel Macron
00:26:36est remarquable dans cette séquence.
00:26:38Il y a la forme et le fond.
00:26:40Là, vous vous intéressez à la forme.
00:26:43Mais on est au fond.
00:26:43C'est de la télévision.
00:26:45On remarque l'image.
00:26:47Mais sur le fond,
00:26:48ce sont encore des grandes paroles,
00:26:50mais qui n'ont pas grand-chose à voir avec la réalité du terrain.
00:26:53C'est-à-dire que, vous savez, c'est très politique, ça.
00:26:55On va vous dire,
00:26:56il ne faut pas accepter ça,
00:26:58il ne faut pas être laxiste,
00:26:59il doit pouvoir absolument faire,
00:27:02on doit faire tout ce qui est en notre pouvoir
00:27:04pour empêcher les choses.
00:27:05Mais très concrètement,
00:27:07on fait quoi ?
00:27:07On fait quoi ?
00:27:08Et surtout, on n'a rien fait.
00:27:10Les négociations, en l'occurrence,
00:27:11avec la République islamique d'Iran,
00:27:13durent depuis 20 ans.
00:27:15Et la France a participé à cette coalition de pays.
00:27:18La communauté internationale, globalement,
00:27:20a essayé d'enserrer le régime islamique d'Iran
00:27:22pour l'empêcher d'avancer dans son programme nucléaire.
00:27:25Il y a eu des sanctions économiques extrêmement sévères
00:27:27contre l'Iran qui ont été mis en place par les Etats-Unis.
00:27:30Un certain nombre de pays ne peuvent pas commercer
00:27:32avec la République islamique d'Iran.
00:27:34Tout a été fait de la part de la communauté internationale
00:27:36pour empêcher ce programme nucléaire.
00:27:38Ça n'a pas fonctionné.
00:27:40Puisque, effectivement,
00:27:41les agents de la République islamique d'Iran
00:27:43souvent mentent comme des arracheurs de dents.
00:27:46Ils vous disent qu'ils ont arrêté leur programme,
00:27:48qu'il n'y a pas de nucléarisation.
00:27:49Souvenez-vous même de l'ambassadeur d'Iran en France
00:27:52qui explique que l'Iran n'a jamais voulu détruire Israël.
00:27:54Il suffit juste de reprendre des discours de Khamenei
00:27:57ou même de Ahmadinejad,
00:27:59des grands dirigeants de la République islamique.
00:28:02Et vous voyez bien que cette propagande est complètement fausse.
00:28:07Ce qui est très important de voir,
00:28:09c'est qu'au fond,
00:28:10tout a été fait déjà sur le plan diplomatique
00:28:12pour essayer d'empêcher ce programme nucléaire.
00:28:14Ça n'a pas fonctionné.
00:28:15Donc maintenant,
00:28:16c'est pour ça que Donald Trump
00:28:18va peut-être essayer la carte de la dernière chance.
00:28:20Il semble vouloir encore compter dessus
00:28:22en disant que c'est encore la dernière possibilité.
00:28:24Mais manifestement, jusque-là,
00:28:27ça fait 20 ans qu'il y a une tentative
00:28:29d'endiguer ce programme nucléaire militaire
00:28:32qui n'a pas fonctionné.
00:28:33Donc on peut dire aujourd'hui
00:28:34qu'il ne faut pas être laxiste, etc.
00:28:36Mais enfin, les discussions ont déjà eu lieu.
00:28:38Alors écoutez, justement,
00:28:40on prolonge les échanges.
00:28:41Pour ouvrir nos échanges,
00:28:42on écoute justement le Premier ministre israélien
00:28:45qui conforte un petit peu vous dire
00:28:46qu'il faut continuer de taper
00:28:48et de frapper des installations nucléaires.
00:28:50J'ai la conviction que nous atteindrons
00:28:56tous nos objectifs,
00:28:57toutes leurs installations nucléaires.
00:28:59Nous avons le pouvoir de le faire.
00:29:00Mais c'est au président Trump
00:29:01de décider s'il veut se joindre à nous ou non.
00:29:04Il fera ce qui est bon pour les Etats-Unis
00:29:06et je ferai ce qui est bon pour Israël.
00:29:08Et je dois dire que jusqu'à présent,
00:29:09tout le monde fait comme on dit.
00:29:11Toute aide est la bienvenue.
00:29:12Nous sommes en train de changer
00:29:20et je l'ai dit au deuxième jour
00:29:21de la guerre à Gaza.
00:29:22J'ai dit qu'on allait changer
00:29:23la face du Moyen-Orient
00:29:24et maintenant, je vous le dis,
00:29:26ainsi qu'à nos téléspectateurs,
00:29:27nous changeons la face du monde.
00:29:34On dit le Premier ministre
00:29:35Netanyahou plus déterminé que jamais
00:29:37parce que de toute façon,
00:29:38maintenant, l'opération a commencé.
00:29:40Vous savez, il y a une expression
00:29:40qui dit que quand on est allé jusqu'au bout,
00:29:42il faut continuer.
00:29:43Exactement.
00:29:43C'est à peu près ça.
00:29:46C'est même totalement ça.
00:29:47Je suis au regret de reconnaître
00:29:49qu'il y a trois acteurs sur ce conflit.
00:29:53Il n'y a pas les Européens,
00:29:54quoi qu'ils en pensent.
00:29:55Ils essaient d'exister à Genève.
00:29:56Ils essaient d'exister,
00:29:57mais il y a les Israéliens
00:29:59qui affichent leurs objectifs.
00:30:02Il y a les Iraniens,
00:30:03ça vient d'être dit,
00:30:04qui sont des menteurs patentés.
00:30:06Et il y a les Etats-Unis
00:30:08qui ont à leur tête
00:30:09un président aussi imprévisible
00:30:10qu'illisible.
00:30:11Souvenez-vous, il y a quelques jours,
00:30:13Donald Trump a dit
00:30:13« Ma patience est arrivée à bout,
00:30:15on y va maintenant ».
00:30:17La porte-parole de la Maison-Blanche
00:30:19nous dit
00:30:19« On tâtonne,
00:30:21on se laisse le temps
00:30:22aux uns et aux autres
00:30:25et dans les 15 jours,
00:30:26il y aura une décision ».
00:30:28C'est difficile d'avoir...
00:30:31Quand on s'appelle
00:30:32Benjamin Netanyahou
00:30:33et Emmanuel Macron,
00:30:34c'est même difficile
00:30:34d'avoir un discours
00:30:35en parlant de l'allié américain
00:30:37en la matière.
00:30:38Parce que là,
00:30:39on ne peut pas savoir.
00:30:40On ne sait pas
00:30:40sur quel pied.
00:30:42Léa ?
00:30:43Alors, d'abord,
00:30:44il n'a pas dit
00:30:44« On y va maintenant ».
00:30:45Quand même,
00:30:45on va être bien précis.
00:30:46Il n'a pas dit
00:30:47« On y va maintenant ».
00:30:47Il a dit
00:30:48« Je déciderai à la dernière minute
00:30:49parce que les choses
00:30:50changent tellement vite ».
00:30:52C'est une énorme distinction
00:30:53à faire.
00:30:54Après,
00:30:55on revient à ce qu'on a dit,
00:30:57on a commencé à l'évoquer.
00:30:59On est dans une mentalité
00:31:01occidentale
00:31:02où le mot « diplomatie »
00:31:04prime,
00:31:05mais le mot « diplomatie »
00:31:06est un peu vide de sens.
00:31:07Parce que le mot « diplomatie »,
00:31:08ce n'est pas seulement
00:31:09les négociations.
00:31:10Derrière le mot « diplomatie »,
00:31:11il y a beaucoup de choses.
00:31:12Jusqu'à maintenant,
00:31:13par exemple,
00:31:13la communauté internationale
00:31:16n'a pas réussi
00:31:16à faire en sorte
00:31:17que l'uranium soit enrichi,
00:31:19par exemple,
00:31:19dans un tiers pays.
00:31:20Là,
00:31:20c'est revenu sur la table.
00:31:22En ce qui concerne
00:31:23les déclarations iraniennes,
00:31:24je suis moins inquiète
00:31:24parce qu'il y a toujours
00:31:26un double niveau de discours.
00:31:28C'est-à-dire qu'il y a
00:31:28ce qu'on dit officiellement.
00:31:30Après,
00:31:30peut-être que Trump
00:31:31va le prendre au pied de la lettre.
00:31:32On n'en sait rien.
00:31:33Et il y a ce qui est dit derrière.
00:31:34Et ce qui est dit derrière,
00:31:35c'est que les émissaires iraniens
00:31:36se sont quand même
00:31:37frappés aux portes
00:31:38de toutes les ambassades européennes
00:31:39pour essayer de voir
00:31:40comment on désescalade.
00:31:41Le problème des discours
00:31:43aussi tranchants,
00:31:45c'est qu'une fois
00:31:45qu'on est monté sur l'arbre,
00:31:46c'est vraiment très,
00:31:47très, très difficile
00:31:48de descendre.
00:31:49Et donc,
00:31:49en fait,
00:31:49là,
00:31:50l'Iran a un choix.
00:31:51En tout cas,
00:31:52le leadership iranien
00:31:53a un choix.
00:31:54Est-ce qu'il capitule ?
00:31:55On a un problème quand même
00:31:56dans cette région,
00:31:57c'est qu'on a du mal
00:31:58à dire qu'on a perdu.
00:31:59Vraiment,
00:31:59on le voit.
00:32:00C'est vraiment
00:32:01un des problèmes majeurs
00:32:02de cette région.
00:32:03Et donc,
00:32:04du coup,
00:32:04si on ne sait pas dire
00:32:05qu'on a perdu,
00:32:06alors on va continuer à taper.
00:32:07C'est un peu ça le problème.
00:32:08Donc,
00:32:08on risque de se retrouver
00:32:09dans une situation
00:32:10un peu binaire
00:32:11où l'Iran ne peut plus réagir
00:32:13mais continue à vouloir négocier
00:32:15alors qu'elle n'est plus
00:32:15en position de négociation.
00:32:17Et le vrai risque,
00:32:18c'est est-ce que
00:32:18les pays européens
00:32:19vont accepter,
00:32:20en fait,
00:32:20de continuer à négocier
00:32:21alors que,
00:32:22en fait,
00:32:23l'Iran n'est plus
00:32:24dans cette même disposition.
00:32:26Donc,
00:32:26à l'Iran,
00:32:27en fait,
00:32:27de décider maintenant
00:32:28s'ils sacrifient leur pays
00:32:30pour le programme iranien.
00:32:33Mona ?
00:32:34Moi,
00:32:34j'aimerais revenir un peu
00:32:35sur tous les propos.
00:32:36Quand on dit que,
00:32:37finalement,
00:32:38on a tout essayé
00:32:38par la diplomatie
00:32:39et on n'a pas réussi,
00:32:41moi,
00:32:41je ne suis pas vraiment...
00:32:43Vous n'êtes pas d'accord avec ça ?
00:32:43Non,
00:32:43je ne suis pas du tout d'accord.
00:32:45Vous n'êtes pas allé au bout
00:32:46de la diplomatie selon vous ?
00:32:47Ce n'est pas ça.
00:32:47C'est qu'on n'a surtout
00:32:48pas été au bout des sanctions.
00:32:50En fait,
00:32:50quand on a eu le DPCOA,
00:32:52on a mis quelque chose
00:32:53en place de merveilleux
00:32:54qui s'appelait le snapback.
00:32:55Et en fait,
00:32:56ce snapback,
00:32:56c'était tout un lot
00:32:58de sanctions
00:32:58qui permettait
00:32:59de paralyser totalement
00:33:00le régime
00:33:01sans possibilité de veto
00:33:03des alliés
00:33:04de la République islamique
00:33:05à l'ONU.
00:33:06Et en fait,
00:33:06on avait mis ça
00:33:07comme une épée de Damoclès
00:33:08au-dessus de la tête du régime
00:33:09en leur disant
00:33:10si vous ne respectez pas l'accord,
00:33:12s'il y a une prolifération
00:33:13du nucléaire,
00:33:14eh bien,
00:33:15la France,
00:33:16l'Allemagne
00:33:16et l'Angleterre,
00:33:17plus les États-Unis
00:33:18puisqu'ils sont sortis,
00:33:19pourront déclencher
00:33:20les snapbacks.
00:33:21L'AEA,
00:33:22déclaration après déclaration
00:33:24après déclaration,
00:33:25a dit
00:33:25il ne respecte rien,
00:33:26il nous cache des choses,
00:33:28il falsifie les rapports,
00:33:29il ne nous donne pas accès
00:33:30au site.
00:33:31Et en face,
00:33:31on avait une diplomatie européenne
00:33:33qui continuait à dire
00:33:34on va continuer à négocier.
00:33:35Mais en fait,
00:33:36on a un arsenal
00:33:37entre les mains
00:33:38pour pouvoir mettre
00:33:39la pression.
00:33:40C'est pareil
00:33:40si on prend par exemple
00:33:41les gardiens de la révolution.
00:33:42Pourquoi je parle
00:33:43des gardiens de la révolution ?
00:33:43Parce que le programme nucléaire,
00:33:44c'est eux.
00:33:45C'est eux.
00:33:46Voilà.
00:33:47Et c'est quand même
00:33:47l'organe terroriste du régime.
00:33:50Donc déjà,
00:33:50quand le nucléaire
00:33:51est entre les mains
00:33:51des gardiens de la révolution,
00:33:53on voit bien
00:33:53qu'on n'est pas vraiment
00:33:54sur un enrichissement civil.
00:33:56Les gardiens de la révolution,
00:33:58malgré trois résolutions
00:33:59du Parlement européen
00:34:00pour demander
00:34:01aux dirigeants européens
00:34:03de les classer
00:34:04comme organisations terroristes
00:34:05pour permettre ensuite
00:34:06des sanctions
00:34:07et le gel
00:34:08de leurs avoirs,
00:34:09de leurs blanchiments d'argent
00:34:10et même de leurs activités
00:34:11sur le sol européen,
00:34:12ça n'a jamais été fait.
00:34:13Donc en fait,
00:34:14on n'est pas dans une diplomatie
00:34:15face à un ennemi.
00:34:18La République islamique
00:34:18est un ennemi
00:34:19de l'Occident
00:34:20qui est prêt
00:34:21à toutes les ruses
00:34:22pour pouvoir développer
00:34:23son arme nucléaire.
00:34:24Et avec des objets
00:34:25qui se largement affichés
00:34:26et confirmés.
00:34:27Et il faut bien se rendre compte
00:34:28que l'idéologie même
00:34:29de la République islamique,
00:34:30ça a toujours été
00:34:31de mettre un cercle de fleux
00:34:32autour d'Israël
00:34:33avec ses proxys terroristes
00:34:34et ses proxys
00:34:35qui lui servaient aussi
00:34:36de levier de négociation
00:34:36en disant,
00:34:37attention,
00:34:37soit vous faites ce qu'on dit,
00:34:38soit on va détruire Israël
00:34:39et on va activer
00:34:40tout le monde autour.
00:34:41Ils l'ont fait.
00:34:42En fait,
00:34:42avec le 7 octobre,
00:34:43ils ont déjà signé
00:34:44leur chute
00:34:44puisque Israël a détruit
00:34:46en l'espace d'un an et demi
00:34:47ce que la République islamique
00:34:48avait mis plus de 40 ans
00:34:49à construire.
00:34:51Donc là,
00:34:51la dernière étape
00:34:52de tout ça,
00:34:53c'est pour ça que moi je dis
00:34:54le nucléaire,
00:34:55pour moi c'est un peu,
00:34:55d'ailleurs la phrase
00:34:56de Netanyahou à la fin,
00:34:57elle est claire.
00:34:58On va changer non seulement
00:34:59la face du Moyen-Orient,
00:35:00mais celle du monde.
00:35:02Donc là,
00:35:02on n'est ni dans le nucléaire
00:35:03ni dans la négociation.
00:35:04que personne n'a osé faire
00:35:05depuis le départ.
00:35:05En fait,
00:35:05il est en train de dire
00:35:06la République islamique
00:35:07va disparaître
00:35:08parce que le seul moyen
00:35:09d'en finir avec
00:35:10la menace nucléaire,
00:35:11le terrorisme,
00:35:12tout ce qui est
00:35:13la menace existentielle
00:35:14finalement sur Israël,
00:35:15c'est la fin de ce régime
00:35:17qui ne négociera
00:35:18jamais avec l'Occident
00:35:19puisque l'idéologie même
00:35:20est la destruction
00:35:21des Etats-Unis
00:35:23et d'Israël.
00:35:23Maxime,
00:35:24je n'en parle tout de suite
00:35:24mais on enchaîne
00:35:26avec justement
00:35:27ce qui se passe à Genève.
00:35:29Est-ce qu'il faut attendre
00:35:29quelque chose ou pas
00:35:30de cette réunion
00:35:32entre le ministère
00:35:32des Affaires étrangères
00:35:33allemand, français, britannique
00:35:35avec l'homologue iranien ?
00:35:36Écoutez ce que disait
00:35:37Christophe Lemoyne,
00:35:38c'est toujours intéressant,
00:35:38c'est quand même
00:35:39le porte-parole du Quai d'Orsay,
00:35:40il était l'invité ce matin
00:35:41de Romain Desarmes
00:35:41et puis on poursuit nos échanges,
00:35:43ça permet de nourrir
00:35:44nos échanges justement.
00:35:44Écoutez Christophe Lemoyne.
00:35:47C'est une réunion
00:35:48qui est extrêmement importante.
00:35:49Elle réunit le groupe
00:35:51des trois Européens
00:35:52qui ont été impliqués
00:35:53depuis le début
00:35:54dans les négociations
00:35:55avec l'Iran
00:35:56et le point aujourd'hui
00:35:58c'est de réengager l'Iran
00:36:00dans une négociation sérieuse
00:36:02vers un nouvel accord
00:36:03qui tient compte
00:36:04des nouveaux paramètres
00:36:06du programme nucléaire iranien
00:36:08parce qu'encore une fois
00:36:08c'est un programme
00:36:09qui a évolué depuis 2015
00:36:11et le premier accord
00:36:12qui avait été fait
00:36:13et donc réengager l'Iran
00:36:15sur cette voie
00:36:16pour trouver une solution
00:36:18qui soit une solution négociée
00:36:20et qui soit une solution
00:36:22sérieuse, solide
00:36:23et qui permette
00:36:23d'assurer la stabilité
00:36:25de la région.
00:36:26Voilà donc ce que disait
00:36:27ce matin Christophe Lemoyne
00:36:28et je répète à nouveau
00:36:31ce qu'a déclaré
00:36:32le chef de la diplomatie iranienne
00:36:33qui écarte toute négociation
00:36:36tant que les frappes continuent.
00:36:37Donc voilà
00:36:37il y a ce qui se passe à Genève
00:36:39et puis les déclarations
00:36:40également depuis ce matin.
00:36:42Donc voilà
00:36:42on se dit
00:36:42on va où là ?
00:36:43Ce qui interpelle quand même
00:36:44dans le positionnement de l'Europe
00:36:45c'est qu'ils agissent
00:36:46comme si la dissuasion nucléaire
00:36:48opérait déjà.
00:36:49La dissuasion iranienne.
00:36:51C'est-à-dire qu'il y a
00:36:53une espèce de prudence
00:36:54extrême
00:36:55comme si on ne voulait pas
00:36:57froisser le régime
00:36:58comme si on avait peur
00:36:59de représailles
00:37:00alors s'agit-il de représailles
00:37:01militaires ?
00:37:02Pourquoi pas ?
00:37:03De représailles peut-être
00:37:04liées à la menace terroriste
00:37:06peut-être sur le sol français
00:37:07en particulier
00:37:07mais il faut rappeler
00:37:08que ces dernières années
00:37:09des cellules dormantes
00:37:10ont été démantelées
00:37:12dans des pays
00:37:13comme l'Allemagne
00:37:14et Chypre
00:37:15pas d'ailleurs uniquement
00:37:16que contre des projets
00:37:19d'attentats
00:37:20contre des cibles israéliennes
00:37:21ce qui est intéressant
00:37:23toutefois
00:37:23dans ce qui est en train
00:37:24de se passer
00:37:25à la fois sur le plan militaire
00:37:26et sur le terrain diplomatique
00:37:27c'est qu'on assiste
00:37:28et qu'on voit
00:37:28peut-être un alignement
00:37:30des planètes
00:37:30par rapport au calendrier
00:37:31c'est-à-dire que
00:37:32les Israéliens ont tablé
00:37:33sur une opération
00:37:34avec une économie de munitions
00:37:37sur trois semaines
00:37:38or on est déjà
00:37:38à une semaine
00:37:39il en reste deux
00:37:40le président Trump
00:37:42via sa porte-parole hier
00:37:44a parlé de 15 jours
00:37:46pour prendre sa décision
00:37:4715 jours peut-être
00:37:48pour que les Iraniens
00:37:50obtiennent la bombe
00:37:51donc on arrive
00:37:52à cette échéance
00:37:54de 15 jours
00:37:55pour beaucoup
00:37:55finalement
00:37:56de choses
00:37:58qui pourraient aussi bien
00:37:58aboutir à une solution diplomatique
00:38:00qu'à tout simplement
00:38:00la décision
00:38:02qui sera faite
00:38:03vous y croyez ?
00:38:05à cette échéance
00:38:05je pense que
00:38:07il faut toujours se méfier
00:38:09des postures diplomatiques
00:38:10qui servent à brouiller les pistes
00:38:11notamment
00:38:12du côté des Etats-Unis
00:38:14je suis persuadé
00:38:14que Trump
00:38:15vers 15 ou 16 heures
00:38:16en française
00:38:17quand il prendra la parole
00:38:18pour la première fois
00:38:19de la journée
00:38:19depuis son domicile
00:38:22ou la Maison-Blanche
00:38:23comme il le fait chaque matin
00:38:24devant la presse
00:38:27dira quelque chose
00:38:28de complètement différent
00:38:29de ce qu'il a pu dire
00:38:29hier soir
00:38:30c'est pour ça
00:38:30que je vous posais la question
00:38:31et qui était d'ailleurs
00:38:32complètement différent
00:38:33de ce qui avait été dit
00:38:34la veille
00:38:35ça fait partie d'ailleurs
00:38:35de la stratégie
00:38:36des Américains
00:38:38des Iraniens
00:38:38des Français
00:38:39c'est de ne pas tout mettre
00:38:41sur la table
00:38:41parce qu'il faut garder
00:38:42malgré tout
00:38:43un effet de surprise
00:38:43ça fait partie de la guerre
00:38:44aussi l'effet de surprise
00:38:45le fait de surprendre
00:38:46son ennemi
00:38:47pour pouvoir l'attaquer
00:38:48le mieux possible
00:38:49néanmoins
00:38:50Donald Trump
00:38:51est quand même tenu
00:38:52par son opinion
00:38:52par sa base maga
00:38:54comme on dit
00:38:55c'est-à-dire une partie
00:38:55de l'opinion américaine
00:38:56qui vote pour lui
00:38:57une partie des gens
00:38:59qui travaillent pour lui
00:39:00ne sont pas
00:39:00pour une intervention
00:39:01vis-à-vis de l'Iran
00:39:04donc je pense
00:39:06malgré tout
00:39:06qu'il est lui-même
00:39:07tiraillé
00:39:07et qu'il va laisser
00:39:09une petite porte
00:39:10à la négociation
00:39:11maintenant est-ce que
00:39:11ces négociations
00:39:12ont des chances
00:39:13d'aboutir
00:39:14c'est là que
00:39:15c'est pas du tout
00:39:15certain dans la mesure
00:39:16encore une fois
00:39:17où ce programme nucléaire
00:39:19les gardiens de la révolution
00:39:20ils tiennent comme à la prune
00:39:22elle de leurs yeux
00:39:23ça fait des décennies
00:39:25qu'ils préfèrent
00:39:26subir des sanctions
00:39:27américaines terribles
00:39:28vis-à-vis de leur économie
00:39:30vis-à-vis de leur population
00:39:31ils préfèrent subir le pire
00:39:32plutôt que de renoncer
00:39:34à ce programme
00:39:35et puis pour ce régime
00:39:36c'est une assurance vie
00:39:37c'est aussi la preuve
00:39:39qu'il pourra continuer
00:39:40à survivre
00:39:41il pourra s'en servir
00:39:42comme de la dissuasion
00:39:43donc ils iront jusqu'au bout
00:39:44c'est vrai que
00:39:45personne ne peut savoir
00:39:47vraiment s'ils vont y renoncer
00:39:48ou pas
00:39:48jusqu'à maintenant
00:39:49ça n'a pas fonctionné
00:39:50peut-être qu'ils se diraient
00:39:51qu'aujourd'hui
00:39:51ce serait la seule solution
00:39:52mais en même temps
00:39:53ils y tiennent
00:39:54c'est un sujet
00:39:55qui est compliqué
00:39:55pour tout le monde
00:39:56personne ne sait exactement
00:39:57sur quoi il aboutir
00:39:58Allez on va faire un pas de côté
00:40:00parce qu'il y a d'autres affaires
00:40:00que nous suivons
00:40:01évidemment
00:40:01on va revenir largement
00:40:03sur cette guerre
00:40:03entre Israël et l'Iran
00:40:05mais on va faire un pas de côté
00:40:07dans cette actualité
00:40:08internationale chargée
00:40:09avec ce procès
00:40:11de l'attentat de Magnanville
00:40:12ça avait ému la France entière
00:40:14et notamment les policiers
00:40:15je rappelle qu'un couple de policiers
00:40:17avaient été assassinés en 2016
00:40:19devant leur petit garçon
00:40:21de trois ans
00:40:22donc il y avait un procès
00:40:24en appel
00:40:25qui avait lieu aujourd'hui
00:40:26les réquisitions viennent de tomber
00:40:28on va retrouver Marie-Victoire
00:40:28Dieudonné
00:40:29et Jean-Laurent Constantini
00:40:30les réquisitions viennent de tomber
00:40:32c'est
00:40:32a priori
00:40:34réclusion criminelle
00:40:35la perpétuité
00:40:36la sortie de 22 ans de sûreté
00:40:37et 15 ans d'interdiction
00:40:38de territoire français
00:40:39racontez-nous tout
00:40:40Marie-Victoire
00:40:40bonjour tout d'abord
00:40:41pardonnez-moi
00:40:42oui bonjour
00:40:43bonjour Thierry
00:40:44écoutez
00:40:45l'avocate générale
00:40:46a terminé
00:40:48son réquisitoire
00:40:49avec cette phrase
00:40:50monsieur Abbérouz
00:40:51est dangereux
00:40:51parce qu'il n'a pas encore effectué
00:40:53son djihad
00:40:54l'avocate générale
00:40:55a donc
00:40:56comme vous l'avez dit
00:40:57requis
00:40:58la réclusion criminelle
00:41:00à perpétuité
00:41:01a sorti
00:41:01d'une période de sûreté
00:41:03de 22 ans
00:41:04c'est justement
00:41:04la peine
00:41:05à laquelle
00:41:06l'accusé
00:41:06avait été condamné
00:41:08en première instance
00:41:09en 2023
00:41:10ajouté à cela
00:41:11nous avons aussi
00:41:1215 ans d'interdiction
00:41:13du territoire français
00:41:15ainsi que l'inscription
00:41:16aux figettes
00:41:17alors pendant
00:41:17trois heures
00:41:18l'avocate générale
00:41:19a vraiment
00:41:20dressé le portrait
00:41:21et défendu
00:41:22la thèse
00:41:22du deuxième homme
00:41:24un complice
00:41:25ce complice
00:41:25c'est donc
00:41:25l'accusé
00:41:26sur les lieux du drame
00:41:28pour le démontrer
00:41:29bien peu
00:41:29de certitude
00:41:31mais un faisceau
00:41:32d'indices
00:41:32et de nombreuses
00:41:33hypothèses
00:41:34sur son emploi du temps
00:41:35sur ses usages
00:41:36télégrammes
00:41:37avec notamment
00:41:38des boucles de propagande
00:41:39djihadiste
00:41:40mais également
00:41:41sur ses relations
00:41:42notamment
00:41:43avec des personnes
00:41:45sujettes
00:41:46et qui revendiquent
00:41:48le passage
00:41:48à l'acte
00:41:49alors nous avons pu échanger
00:41:51il y a quelques instants
00:41:51avec l'avocat
00:41:53de la défense
00:41:53qui se disait
00:41:54particulièrement sidéré
00:41:56qu'une telle construction
00:41:58des faits
00:41:58qu'un tel scénario
00:42:00puisse avoir lieu
00:42:01de son côté
00:42:01l'accusé
00:42:02assume
00:42:03sa radicalisation
00:42:06religieuse
00:42:07mais il refuse
00:42:08je cite
00:42:08d'être
00:42:09le coupable
00:42:10de substitution
00:42:11le verdict
00:42:11est en tout cas
00:42:12attendu
00:42:12ce samedi
00:42:13merci beaucoup
00:42:15et on va suivre ça
00:42:16avec vous
00:42:16Marie-Victoire
00:42:17Dieu Donné
00:42:18et Jean-Laurent
00:42:18Constantini
00:42:19une petite réaction rapide
00:42:20Jonathan Sixoux
00:42:21c'est vrai que ce drame
00:42:21avait marqué
00:42:22la France entière
00:42:23et a commencé
00:42:24par le monde
00:42:24de la police
00:42:25ils avaient été abattus
00:42:26devant leur petit garçon
00:42:28il y avait 3 ans
00:42:28à leur domicile
00:42:29à leur domicile
00:42:30c'est un assassinat
00:42:32épouvantable
00:42:33vous avez aussi bien
00:42:35dans ce drame
00:42:36effectivement
00:42:37les attaques
00:42:39les agressions
00:42:39liées
00:42:40aux policiers
00:42:42directement
00:42:43et la menace
00:42:44terroriste
00:42:44islamiste
00:42:45qui est une
00:42:46qui
00:42:46faut-il
00:42:47le développer
00:42:48davantage
00:42:49une menace réelle
00:42:50sur notre territoire
00:42:51ça c'est
00:42:53ce sont les réquisitions
00:42:54il faut attendre
00:42:56donc samedi
00:42:56pour connaître
00:42:58le jugement
00:42:58demain
00:42:59je suis
00:43:01plutôt
00:43:02confiant
00:43:03si je puis dire
00:43:03parce que la justice
00:43:04française ne rigole pas
00:43:05vraiment en matière
00:43:06de terrorisme
00:43:07islamiste
00:43:07il n'y a jamais eu
00:43:10à ma connaissance
00:43:10sauf erreur de ma part
00:43:11des jugements
00:43:12qui nous paraissent
00:43:13aberrants
00:43:14comme il peut y en avoir
00:43:15même au pénal
00:43:15ou quand on voit
00:43:16des agresseurs
00:43:18de policiers
00:43:18qui ne sont amenés
00:43:20qu'à faire du travail
00:43:21d'intérêt général
00:43:22ou à payer
00:43:23une amende
00:43:24de quelques centaines
00:43:25d'euros
00:43:25ce genre d'aberration
00:43:27qui choque
00:43:27tous les français
00:43:28en fait
00:43:28en matière de terrorisme
00:43:29ce n'est pas cela
00:43:30après l'ultime question
00:43:33que peuvent se poser
00:43:34beaucoup de gens
00:43:34mais ça c'est ainsi
00:43:35pour le moment
00:43:36et peut-être
00:43:37pour longtemps encore
00:43:38même si des peines
00:43:39de perpétuité
00:43:40sont prononcées
00:43:41la perpétuité réelle
00:43:43n'existe pas
00:43:44sur notre sol
00:43:44s'il y a 22 ans
00:43:46de sûreté
00:43:46peut-être qu'il pourra
00:43:48y avoir une libération
00:43:49la 22ème année
00:43:51et 6 mois passés
00:43:52voyez-vous
00:43:52et ça c'est encore autre chose
00:43:54mais le jugement
00:43:54en matière de terrorisme
00:43:55généralement est ferme
00:43:56en France
00:43:56et bien on verra demain
00:43:57nous verrons demain
00:43:58on en parlera demain
00:44:00évidemment avec toutes nos équipes
00:44:01on marque une pause
00:44:02dans ce mini-news week-end
00:44:04on se retrouve avec nos invités
00:44:05on reviendra donc
00:44:06sur cette guerre
00:44:06entre Israël et l'Iran
00:44:08on ira un petit peu plus loin
00:44:09sur la position de la France
00:44:10et puis les réactions politiques
00:44:11et des uns et des autres
00:44:12qui suscitent un grand nombre
00:44:13de réactions
00:44:14Marine Le Pen
00:44:15qui s'est positionnée
00:44:17et puis on écoutera Jean-Luc Mélenchon aussi
00:44:20on écoutera Jean-Luc Mélenchon
00:44:24à la demande générale
00:44:25il nous a sorti une petite phrase
00:44:27qui sans doute vous fera réagir
00:44:29enfin je m'engage
00:44:30je prends le pareil
00:44:30mais j'en suis intimement persuadé
00:44:32n'est-ce pas Léa ?
00:44:33donc restez avec nous
00:44:34c'est sur CNews
00:44:35que ça se passe
00:44:36et nulle part ailleurs
00:44:37à tout de suite
00:44:37il est 13h
00:44:43oui il est 13h
00:44:43merci de nous accueillir
00:44:44c'est déjà la deuxième partie
00:44:45de votre mini-news week-end
00:44:46je vous présente notre équipe
00:44:47du vendredi dans quelques instants
00:44:49mais tout de suite
00:44:49le sommaire de cette deuxième partie
00:44:51à la une
00:44:51toujours
00:44:52toujours et encore
00:44:53dans cette deuxième heure
00:44:53la guerre entre Israël et l'Iran
00:44:55nous en sommes
00:44:56je le répète
00:44:57au huitième jour
00:44:58on va faire un point complet
00:45:00sur la situation
00:45:00avec nos équipes sur le terrain
00:45:01nos spécialistes
00:45:02sur ce plateau
00:45:03pour le décryptage
00:45:04on évoquera aussi
00:45:05la situation de la France
00:45:06toujours
00:45:07aussi peu limpide
00:45:08qui suscite un certain nombre
00:45:09d'interrogations
00:45:10on écoutera Christophe Lemoyne
00:45:12le porte-parole du Quai d'Orsay
00:45:13qui était l'invité de la matinale
00:45:14ce matin
00:45:15on écoutera Marine Le Pen
00:45:16et puis on écoutera
00:45:17Jean-Luc Mélenchon
00:45:18prise de position
00:45:19totalement lunaire
00:45:20qui suscitera le débat
00:45:21autour de ce plateau
00:45:22j'en suis persuadé
00:45:22dans cette actualité internationale
00:45:25riche
00:45:25on évoquera aussi
00:45:26d'autres sujets
00:45:27qui nous intéressent
00:45:28nous sur CNews
00:45:29on ira à Orléans
00:45:30Orléans
00:45:30ville modèle
00:45:31dans la lutte
00:45:31contre la délinquance routière
00:45:33vous verrez notre reportage
00:45:35assez étonnant
00:45:36enfin un sujet
00:45:36qui va faire réagir
00:45:37sur ce plateau
00:45:38la droite a fait passer
00:45:39un moratoire immédiat
00:45:40sur toute nouvelle installation
00:45:42éolienne et photovoltaïque
00:45:43à gauche
00:45:44eh oui à gauche
00:45:45on crie au scandale
00:45:45on écoutera
00:45:46Sandrine Rousseau
00:45:47pas contente du tout
00:45:48Sandrine Rousseau
00:45:49c'est le moins qu'on puisse dire
00:45:50car j'ai une petite pensée
00:45:51pour les habitants
00:45:51de la boule
00:45:52du Croisic
00:45:53et de Bas-sur-mer
00:45:54qui voient non-stop
00:45:55des éoliennes
00:45:55depuis leur jardin
00:45:56ou depuis leur balcon
00:45:57voilà pour notre sommaire
00:45:59on va parler de tout ça
00:46:00restez avec nous
00:46:01restez-nous fidèles
00:46:02elle aussi
00:46:03elle est fidèle
00:46:03à ce rendez-vous
00:46:04c'est Sommayal Abidi
00:46:04comme tous les vendredis
00:46:05pour un nouveau tour
00:46:07de l'information Sommaya
00:46:08bonjour Thierry
00:46:09bonjour à tous
00:46:10à la une de l'actualité
00:46:11on connaît désormais
00:46:12les réquisitions du parc
00:46:13à l'encontre de
00:46:14Mohamed Lamina Berrouz
00:46:1631 ans
00:46:16jugé en appel
00:46:17pour complicité
00:46:18dans l'attentat
00:46:19de Magnanville
00:46:19réclusion criminelle
00:46:21à perpétuité
00:46:22assortie de 22 ans
00:46:23de sûreté
00:46:2315 ans d'interdiction
00:46:25du territoire français
00:46:26et inscription au FIGET
00:46:27le fichier des auteurs
00:46:28d'infractions terroristes
00:46:30je vous propose
00:46:31d'écouter la réaction
00:46:32de l'avocat de la Défense
00:46:33son essentiel
00:46:36c'est que la complicité
00:46:37qui est reprochée
00:46:38à Mohamed Lamina Berrouz
00:46:38procède d'une fiction
00:46:40et véritablement
00:46:41on va le déterminer
00:46:42et on le voit bien
00:46:43en écoutant
00:46:44leur exitoire
00:46:46c'est que
00:46:46après
00:46:47plusieurs semaines
00:46:48d'audience
00:46:48on est dans
00:46:48l'incapacité
00:46:49d'avoir un scénario
00:46:50plausible
00:46:51de ce qu'il aurait pu faire
00:46:52il n'y a aucune thèse
00:46:54la manière dont il serait arrivé
00:46:55la manière dont il serait reparti
00:46:56l'heure à laquelle il serait arrivé
00:46:57l'heure à laquelle il serait reparti
00:46:58ce qu'il aurait effectivement fait
00:47:00on ne le sait pas
00:47:01est-ce qu'il a uniquement utilisé
00:47:03l'ordinateur des victimes
00:47:04est-ce qu'il a participé
00:47:04à la neutralisation des victimes
00:47:05on n'en sait strictement rien
00:47:07et ce qui est tout à fait
00:47:09ahurissant
00:47:10dans un dossier
00:47:10aussi grave
00:47:11où le risque
00:47:12est un risque judiciaire
00:47:14à perpétuité
00:47:14c'est en réalité
00:47:15de baser l'accusation
00:47:17le scénario
00:47:17et le conditionnel
00:47:19parce que des scénarios
00:47:20et le conditionnel
00:47:21nous aussi nous pouvons faire
00:47:22du côté de la défense
00:47:23Cette mi-journée
00:47:25vous allez découvrir
00:47:26les images de l'arrivée
00:47:27d'Emmanuel Macron
00:47:28au salon du Bourget
00:47:29occasion pour le chef de l'état
00:47:31de rencontrer
00:47:32les principaux industriels
00:47:33de l'armement
00:47:34mais aussi
00:47:34de revenir sur la menace
00:47:37nucléaire iranienne
00:47:38Je l'ai dit depuis le premier jour
00:47:41personne ne doit négliger
00:47:44le risque
00:47:44que représente
00:47:46un Iran
00:47:47doté
00:47:48de l'arme
00:47:49nucléaire
00:47:50et donc
00:47:51c'est un vrai risque
00:47:54c'est une vraie menace
00:47:55la France d'ailleurs
00:47:56ne l'a jamais négligé
00:47:57c'est pour ça
00:47:58que nous avons été au coeur
00:47:59il y a 10 ans
00:48:00de la négociation
00:48:01du GCPOA
00:48:02que nous avons été
00:48:03parmi les négociateurs
00:48:04les plus exigeants
00:48:05et que nous n'avons jamais
00:48:06quitté ce cadre
00:48:07donc oui
00:48:09le nucléaire iranien
00:48:10est une menace
00:48:11et il ne faut aucun laxisme
00:48:12en la matière
00:48:13et justement
00:48:15une semaine après
00:48:16le début de la guerre
00:48:16au Moyen-Orient
00:48:17et même si l'Iran
00:48:18rejette toute négociation
00:48:19avec Washington
00:48:20tant que les frappes
00:48:21israéliennes se poursuivront
00:48:22réunion aujourd'hui
00:48:24à Genève en Suisse
00:48:25à la table des négociations
00:48:26des ministres européens
00:48:27dont Jean-Noël Barraud
00:48:29et leur homologue iranien
00:48:30une réunion cruciale
00:48:31selon le porte-parole
00:48:32du Quai d'Orsay
00:48:33qui était l'invité
00:48:34de la matinale C-News
00:48:35C'est une réunion
00:48:37qui est extrêmement importante
00:48:39elle réunit
00:48:39le groupe
00:48:40des trois européens
00:48:41qui ont été impliqués
00:48:42depuis le début
00:48:43dans les négociations
00:48:44avec l'Iran
00:48:45et le point
00:48:47aujourd'hui
00:48:48c'est de réengager
00:48:49l'Iran
00:48:49dans une négociation
00:48:51sérieuse
00:48:52vers un nouvel accord
00:48:53qui tient compte
00:48:53des nouveaux paramètres
00:48:56du programme nucléaire iranien
00:48:57parce qu'encore une fois
00:48:58c'est un programme
00:48:59qui a évolué
00:49:00depuis 2015
00:49:00et le premier accord
00:49:01qui avait été fait
00:49:03et donc réengager l'Iran
00:49:05sur cette voie
00:49:05pour trouver une solution
00:49:07qui soit une solution
00:49:08négociée
00:49:09et qui soit
00:49:10une solution sérieuse
00:49:12solide
00:49:12et qui permette
00:49:13d'assurer la stabilité
00:49:14de la région
00:49:14On passe à présent
00:49:16à ces 16 départements
00:49:17placés en vigilance
00:49:18orange canicule
00:49:19pour cette première vague
00:49:20de chaleur
00:49:21qui s'installe en France
00:49:22le mercure grimpera
00:49:24jusqu'à 38 degrés
00:49:25par endroit
00:49:25avec un pic attendu samedi
00:49:26avant une baisse
00:49:27des températures
00:49:28dimanche précise
00:49:29météo France
00:49:31et justement
00:49:33pour lutter
00:49:33contre ces températures
00:49:34vous êtes nombreux
00:49:35à vouloir équiper
00:49:36votre domicile
00:49:37alors climatiseur
00:49:38ou ventilateur
00:49:39là est la question
00:49:40deux options
00:49:40au budget
00:49:41très différents
00:49:42comme nous le racontent
00:49:42Valentin Rouillon
00:49:43et Chloé Tarka
00:49:44Pour se rafraîchir
00:49:47vaut-il mieux
00:49:48un ventilateur
00:49:49ou un climatiseur
00:49:51pour beaucoup
00:49:52le choix
00:49:52dépend surtout du prix
00:49:54En ventilo
00:49:54déjà de 1
00:49:55ça coûte bien moins cher
00:49:56qu'une clim
00:49:57C'est vrai que le prix
00:49:58des ventilateurs
00:49:58il a beaucoup augmenté
00:49:59comparé aux années
00:50:00pour des prix d'été
00:50:02là je trouve ça cher
00:50:03mais bon
00:50:04après ça va toujours
00:50:05rester moins cher
00:50:05qu'une clim je pense
00:50:06La fraîcheur a un prix
00:50:07c'est vrai
00:50:07très vrai
00:50:08En France
00:50:10un ventilateur classique
00:50:11coûte en moyenne
00:50:1240 euros
00:50:13contre 220 à 1400 euros
00:50:15pour un climatiseur
00:50:17Mais il existe
00:50:18un entre deux
00:50:19le rafraîchisseur à eau
00:50:20entre 80 et 350 euros
00:50:23Une option
00:50:24est à prendre en compte
00:50:25leur consommation énergétique
00:50:27Si votre appareil
00:50:28reste allumé
00:50:29pendant 12 heures
00:50:30vous dépenserez
00:50:31en moyenne
00:50:317 centimes d'euros
00:50:32avec un ventilateur à pied
00:50:34contre plus de 2,50 euros
00:50:36avec un climatiseur
00:50:37Mais pour faire le bon choix
00:50:38il faut également
00:50:39tenir compte
00:50:40de votre environnement
00:50:41et de vos besoins
00:50:42C'est une question d'espace
00:50:43c'est aussi une question
00:50:45de facilité
00:50:46de positionnement
00:50:47parce qu'une clim
00:50:47ça reste quand même
00:50:48un produit
00:50:48qui est assez volumineux
00:50:49on ne peut pas forcément
00:50:50le mettre partout
00:50:51alors qu'un ventilateur
00:50:53se déplace quand même
00:50:54plus facilement
00:50:55Selon l'agence
00:50:55de l'environnement
00:50:56et de la maîtrise
00:50:57de l'énergie
00:50:58en France
00:50:58en 2021
00:50:5925% des ménages
00:51:01avaient déjà fait
00:51:02le choix
00:51:03de la climatisation
00:51:04Voilà pour le tour d'horizon
00:51:07de l'actualité
00:51:08à 13h Thierry
00:51:09On fait un débat
00:51:09au paraclimatiseur
00:51:11ou ventilateur
00:51:12Ni l'un ni l'autre
00:51:13je n'ai pas la place
00:51:14Le débat est clos
00:51:15en tous les cas
00:51:16ça suscite un certain nombre
00:51:16de réactions
00:51:17avec nos invités
00:51:18mais ce n'est pas
00:51:19le débat du jour
00:51:20évidemment
00:51:21vous l'avez bien compris
00:51:21un peu de légèreté
00:51:22ça fait du bien aussi
00:51:23Avec nous aujourd'hui
00:51:26Noemi Alvioua
00:51:27Jonathan Sixx
00:51:27Souh
00:51:28Mona Jaffari
00:51:29Maxime Perez
00:51:30Léa Landman
00:51:30et Harold Iman
00:51:32On commence cette deuxième heure
00:51:33comme on a commencé la première
00:51:34avec cette guerre
00:51:35entre Israël et l'Iran
00:51:37ça frappe de part et d'autre
00:51:38évidemment
00:51:39et vous savez
00:51:39sur notre antenne
00:51:40on aime donner la parole
00:51:41également aux gens
00:51:42qui souffrent
00:51:43et qui sont confrontés
00:51:44à cette situation
00:51:45on va prendre la direction
00:51:45d'Ajdot
00:51:46on va retrouver Pascal
00:51:47Bonjour Pascal
00:51:48merci d'être avec nous
00:51:49nous sommes au huitième jour
00:51:51de cette guerre
00:51:52n'ayons pas peur des mots
00:51:53de cette guerre
00:51:53entre Israël et l'Iran
00:51:54quel est votre état d'esprit ?
00:51:57Bonjour monsieur
00:51:59bonjour
00:52:00écoutez
00:52:01c'est la première nuit
00:52:02depuis pas mal de temps
00:52:03tranquille
00:52:05une nuit tranquille
00:52:05et ça fait du bien
00:52:06de dormir une nuit entière
00:52:07maintenant
00:52:09on remercie
00:52:10le peuple
00:52:11le peuple israélien
00:52:12on remercie
00:52:13monsieur Netanyahou
00:52:15et toute notre armée
00:52:16notre puissante armée
00:52:17d'avoir attaqué
00:52:19et
00:52:19d'avoir attaqué
00:52:21les sites nucléaires
00:52:22les
00:52:23les lance-missiles
00:52:25en Iran
00:52:26et d'avoir attaqué
00:52:27il y a deux semaines
00:52:28l'Iran
00:52:30avant qu'ils nous attaquent
00:52:31parce que figurez-vous
00:52:32qu'ils étaient en train
00:52:32de préparer
00:52:33une attaque
00:52:34de grande envergure
00:52:35il y a beaucoup de gens
00:52:36qui le savent pas
00:52:37ils avaient préparé
00:52:38un paquet de missiles
00:52:39balistiques
00:52:40un paquet de drones
00:52:41pour nous balancer
00:52:42sur Israël
00:52:43maintenant
00:52:44heureusement
00:52:45qu'on a un premier ministre
00:52:46qui a comme on dit
00:52:47des corps
00:52:47et qui va aller
00:52:48jusqu'au bout
00:52:49et là aujourd'hui
00:52:50il n'a plus le choix
00:52:51on n'a plus le choix
00:52:52d'aller jusqu'au bout
00:52:53et de finir le travail
00:52:54parce que
00:52:55si jamais
00:52:56l'Iran
00:52:57termine la bombe atomique
00:52:58ils ne feront
00:52:59qu'une seule chose
00:53:00appuyer sur le bouton
00:53:01et vouloir exterminer
00:53:03le peuple juif
00:53:04en Israël
00:53:05et ça aujourd'hui
00:53:06personne
00:53:07est là pour nous aider
00:53:08et encore moins
00:53:09l'Europe
00:53:10quand on entend
00:53:11monsieur Macron
00:53:12il demande
00:53:13à Israël
00:53:14d'arrêter
00:53:14de taper
00:53:15sur les civils
00:53:16non mais attendez
00:53:17on rêve
00:53:18on rêve
00:53:18encore hier
00:53:19qui c'est qui a tapé
00:53:21sur les civils
00:53:21c'est l'Iran
00:53:22qui a envoyé
00:53:23un missile
00:53:24à fragmentation
00:53:25sur
00:53:26ils ont visé
00:53:27un hôpital
00:53:28avec des enfants
00:53:29ils ont tué
00:53:30des enfants
00:53:30nous on ne vise pas
00:53:31des enfants
00:53:32on ne vise pas
00:53:33des civils
00:53:33on vise
00:53:34l'armée iranienne
00:53:37et tout leur système
00:53:38de missiles
00:53:39balistiques
00:53:40et on ira
00:53:41encore une fois
00:53:42jusqu'au bout
00:53:42parce qu'on n'a pas
00:53:43le choix
00:53:43c'est existentiel
00:53:45pour notre peuple
00:53:46et personne
00:53:47ne pourra
00:53:48nous détruire
00:53:49on a une armée
00:53:49puissante
00:53:50Merci Pascal
00:53:52pour ce témoignage
00:53:54depuis H2
00:53:54et c'est important
00:53:55de vous donner
00:53:56la parole
00:53:57alors Pascal
00:53:58évoquait la position
00:53:59de la France
00:53:59je vous propose
00:54:00de nous positionner
00:54:01justement
00:54:02sur ce prisme
00:54:04ce prisme français
00:54:05on va écouter
00:54:06Clister Clemoine
00:54:07le porte-parole
00:54:07du Quai d'Orsay
00:54:08qui est un invité
00:54:08de Romain Desarmes
00:54:09mais on va
00:54:09poursuivre nos échanges
00:54:10avec vous
00:54:11Christophe Lemoyne
00:54:16porte-parole
00:54:17du Quai d'Orsay
00:54:17qui était
00:54:18l'invité
00:54:19et qui a
00:54:20réagi sur la position
00:54:21de la France
00:54:22et la position
00:54:22d'Emmanuel Macron
00:54:23entre autres
00:54:23je ne pense pas
00:54:25que la solution
00:54:25soit militaire
00:54:26au fond
00:54:27encore une fois
00:54:28le programme nucléaire iranien
00:54:29c'est un sujet
00:54:30qui occupe
00:54:31la diplomatie
00:54:31depuis 20 ans
00:54:32c'est un sujet sérieux
00:54:34et l'histoire montre
00:54:35que la seule manière
00:54:36de contraindre un pays
00:54:37à respecter ses obligations
00:54:39au titre du traité
00:54:40de non-prolifération
00:54:41c'est la voie diplomatique
00:54:42il y a des précédents
00:54:43les solutions militaires
00:54:46ne sont pas des solutions
00:54:47de long terme
00:54:47encore une fois
00:54:48pour garantir
00:54:49la sécurité de la région
00:54:50à long terme
00:54:51et je voudrais justement
00:54:54vous faire écouter
00:54:55un témoignage très fort
00:54:55qui était
00:54:57chez notre ami
00:54:59Gautier Le Brette
00:54:59hier soir
00:55:00c'est Hilda Degani
00:55:01qui est activiste iranienne
00:55:03et qui justement
00:55:04n'est pas très tendre
00:55:05vis-à-vis d'Emmanuel Macron
00:55:06et ça va nous permettre
00:55:07d'ouvrir le débat
00:55:08ensemble
00:55:09si vous voulez bien
00:55:10je vais dire
00:55:12je vais dire
00:55:13ce que je pense
00:55:14je me sens violée
00:55:15je me sens trahi
00:55:16c'est déjà compliqué
00:55:19vous savez
00:55:20pour d'être franco-iraniens
00:55:21personne chez les iraniens
00:55:24et nos compatriotes
00:55:26d'ailleurs
00:55:26moi quand il a fait
00:55:28ce message-là
00:55:29je ne vous dis pas
00:55:30le nombre de messages
00:55:31que j'ai eu
00:55:31de la part des compatriotes
00:55:32en Iran
00:55:33mais aussi dans la diaspora
00:55:34du monde
00:55:35en disant
00:55:36mais qu'est-ce que vous foutez
00:55:37mais fermez-lui le bec
00:55:39tout ce qui a une barbe
00:55:40est une chèvre en fait
00:55:41c'est quoi le problème
00:55:42c'est quoi qu'ils ne comprennent pas
00:55:44à comparer ça à l'Irak
00:55:45et à la Libye
00:55:45mais oui
00:55:46et le chaos
00:55:47mais le chaos
00:55:48mais le chaos
00:55:49c'est quand il y a
00:55:50Samuel Paty qui est gorgé
00:55:51c'est quand il dissout
00:55:53c'est quand
00:55:54il est infichu
00:55:55de garder
00:55:57son ministre des affaires étrangères
00:55:58parce que je suis française aussi
00:56:00je peux vous parler
00:56:01du chaos français aussi
00:56:02quand il est infichu
00:56:03de garder son ministre des affaires
00:56:05pardon
00:56:05de l'intérieur
00:56:07qui démissionne
00:56:08parce qu'il n'a pas les moyens
00:56:09de maintenir la sécurité
00:56:10notre sécurité ici
00:56:12quand son ministre
00:56:13quand son chef d'état-major
00:56:15des armées
00:56:16démissionne
00:56:17ça c'est le chaos
00:56:18d'accord
00:56:19et le chaos pour les Iraniens
00:56:21et pour le Moyen-Orient
00:56:22c'est aujourd'hui
00:56:24et c'est maintenant
00:56:25voilà
00:56:26je voulais absolument
00:56:27vous faire agir
00:56:27parce que ça m'a marqué
00:56:28j'ai regardé l'émission
00:56:29de Gauthier
00:56:30hier soir
00:56:31témoignage
00:56:31assez violent
00:56:33assez cache
00:56:34qui résume un peu
00:56:35l'état d'esprit
00:56:36ou pas
00:56:37quel est votre regard
00:56:38Mona
00:56:38alors moi je vais rejoindre
00:56:40la partie où effectivement
00:56:41après les déclarations
00:56:41d'Emmanuel Macron
00:56:42ça a été un tsunami
00:56:44de commentaires négatifs
00:56:45et en Iran
00:56:47et au sein de
00:56:48de la diaspora
00:56:50alors pas sur les dernières
00:56:51puisque là depuis
00:56:51hier 15h
00:56:53on n'arrive plus à joindre
00:56:53personne en Iran
00:56:55mais
00:56:56mais effectivement
00:56:57pour nous
00:56:58c'est complètement hallucinant
00:56:59et puis on nous oppose
00:57:00toujours
00:57:01le côté
00:57:02oui mais ça va être
00:57:03le chaos
00:57:03oui mais ça va être
00:57:04la Libye
00:57:04oui mais ça va être
00:57:05l'Irak
00:57:06alors déjà c'est une méconnaissance
00:57:07totale de la société iranienne
00:57:08du peuple iranien
00:57:09et des ambitions
00:57:11du peuple iranien
00:57:12et ce pourquoi
00:57:13il se bat depuis des décennies
00:57:14parce que ce qu'oublie
00:57:15Emmanuel Macron
00:57:15c'est que contrairement
00:57:16aux occidentaux
00:57:17les Iraniens
00:57:18ça fait 4 décennies
00:57:18qu'ils alertent
00:57:19et qu'ils n'arrêtent pas
00:57:20de dire
00:57:20ils sont en train
00:57:20de vous arnaquer
00:57:21vous êtes en train
00:57:21de vous faire avoir
00:57:22donc les Iraniens
00:57:24sont beaucoup plus lucides
00:57:26sur la situation
00:57:27dans laquelle on est
00:57:27aujourd'hui
00:57:28que le quai d'Orsay
00:57:29ou qu'Emmanuel Macron
00:57:31et encore une chose
00:57:32quand on nous parle
00:57:33de chaos
00:57:34mais enfin
00:57:35c'est complètement
00:57:36hallucinant pour nous
00:57:37on a eu le 7 octobre
00:57:39on a quand même
00:57:39un pays israël
00:57:40qui est attaqué
00:57:41depuis 7 fronts différents
00:57:42on a une république islamique
00:57:44qui aujourd'hui
00:57:45contrôle quasiment
00:57:4620% du trafic
00:57:47de stupéfiants mondial
00:57:48donc on sait quand même
00:57:49que le narcotrafic
00:57:49c'est une des plus grosses menaces
00:57:51même en France
00:57:52on sait qu'il y a
00:57:54des cellules
00:57:54qui ne sont même plus dormantes
00:57:56puisque le mois dernier
00:57:57on a démantelé
00:57:58une cellule
00:57:58avec 7 membres
00:57:59d'une unité d'élite
00:58:00des gardiens de la révolution
00:58:01pour mener des attaques
00:58:03en Angleterre
00:58:04il y a eu déjà
00:58:05des attaques
00:58:05en Allemagne
00:58:06donc je ne sais pas
00:58:07de quel chaos
00:58:07on est en train de parler
00:58:08mais le chaos
00:58:09il est déjà installé
00:58:10le Moyen-Orient
00:58:10est à feu et à sang
00:58:11et en fait
00:58:12toute cette déstabilisation
00:58:13même avec la Russie
00:58:15les drones suicides
00:58:17les aides
00:58:18pour les cyberattaques
00:58:19dans la logistique
00:58:20tout ça
00:58:20c'est encore
00:58:20la république islamique d'Iran
00:58:21et puis là
00:58:22on nous dit
00:58:23oui mais ça risque
00:58:23d'être le chaos
00:58:24mais le chaos
00:58:24il est déjà là
00:58:25par notre inaction
00:58:27par notre complaisance
00:58:29avec ce régime
00:58:30c'est-à-dire que ça fait
00:58:30des décennies
00:58:31qu'on pense
00:58:32qu'on peut négocier
00:58:33normalement
00:58:34avec un régime terroriste
00:58:35c'est ça qui est
00:58:36complètement hallucinant
00:58:37pour nous les Iraniens
00:58:38Oui il y a deux choses
00:58:40je vais revenir sur la position
00:58:41de la France
00:58:41qui effectivement est illisible
00:58:43mais d'abord
00:58:43j'aimerais quand même
00:58:44rendre hommage
00:58:45aux Iraniens
00:58:46qui font preuve
00:58:47d'un courage inouï
00:58:48pour affronter ce régime
00:58:50c'est exceptionnel
00:58:51quand on entend des femmes
00:58:52comme vous Mona
00:58:53comme Hilda
00:58:54comme Anna Shirali
00:58:55c'est-à-dire que ce sont
00:58:56des femmes iraniennes
00:58:56qui ont été obligées
00:58:57de s'exiler
00:58:58et qui aujourd'hui
00:58:59prennent tous les risques
00:59:00parce que c'est très courageux
00:59:01de s'attaquer au régime
00:59:02de la république islamique
00:59:04vous pouvez être menacée
00:59:05vous le savez
00:59:06et pourtant
00:59:06ce sont les femmes
00:59:08qui sont à l'avant-garde
00:59:09de la lutte
00:59:10contre ce régime
00:59:10pourquoi ?
00:59:11parce que ce sont aussi
00:59:12les premières cibles
00:59:13de ce régime
00:59:14souvenez-vous
00:59:15du grand mouvement
00:59:16Femmes Vie Liberté
00:59:17souvenez-vous
00:59:18de ce mouvement
00:59:18qui a été enclenché
00:59:19en 2022
00:59:20après l'assassinat
00:59:21de Marsa Amini
00:59:22parce qu'elle n'avait pas
00:59:23suffisamment bien mis son voile
00:59:24parce qu'elle avait
00:59:25une mèche de cheveux
00:59:26qui sortait
00:59:26donc ce régime
00:59:27s'attaque d'abord aux femmes
00:59:29et ce sont les femmes
00:59:30qui sont à l'avant-garde
00:59:31de la lutte contre ce régime
00:59:32et vous faites preuve
00:59:33d'un courage inouï
00:59:34vraiment Mona
00:59:35et toutes les iraniennes
00:59:38c'est important de vous entendre
00:59:39vraiment c'est un métage
00:59:40qui est très important
00:59:42maintenant
00:59:42ça vaut tout
00:59:43les discours politiques
00:59:44mais oui
00:59:45mais parce qu'encore une fois
00:59:46ça montre le courage
00:59:47il faut faire preuve de courage
00:59:48parfois par rapport
00:59:49à l'adversité
00:59:50et peut-être même d'ailleurs
00:59:51que nos politiques
00:59:51devraient prendre exemple
00:59:52sur vous
00:59:53quand on recule
00:59:54on met la tête dans le sable
00:59:55vous savez la stratégie
00:59:57de l'autruche
00:59:57on met la tête dans le sable
00:59:58on imagine que les choses
00:59:59passeront
00:59:59ça ne fonctionne pas
01:00:00il faut faire preuve
01:00:01d'un peu de courage
01:00:02et ces femmes iraniennes
01:00:03nous donnent des grandes leçons
01:00:04maintenant sur la position
01:00:05de la France
01:00:06bon bah écoutez
01:00:07malheureusement
01:00:07la politique étrangère
01:00:08de la France est illisible
01:00:09parce que le président
01:00:10de la République
01:00:11change d'avis
01:00:11comme de chemise
01:00:12il change d'avis
01:00:13tous les jours
01:00:14un jour il nous dit
01:00:15qu'il condamne l'escalade
01:00:17qu'il ne faut pas
01:00:17qu'Israël aille trop loin
01:00:18dans son offensive
01:00:20vis-à-vis d'horizon iranien
01:00:21et ensuite
01:00:22il explique
01:00:23qu'Israël a le droit
01:00:24de se battre
01:00:25pour sa sécurité
01:00:26pour sa survie
01:00:26ce sont des messages
01:00:27constamment
01:00:28qui sont contradictoires
01:00:29et qui annulent
01:00:30la parole de la France
01:00:31sur la scène internationale
01:00:32maintenant
01:00:33il y a une chose
01:00:34qu'il devrait rappeler
01:00:34un peu plus souvent
01:00:35à mon sens
01:00:35nous avons deux français
01:00:37qui sont otages
01:00:38depuis trois ans
01:00:39dans les geôles
01:00:41de la République islamique
01:00:42d'Iran
01:00:42qui sont depuis trois ans
01:00:43dans la prison d'Evin
01:00:44qui vivent
01:00:46dans des conditions
01:00:46déplorables
01:00:47cela fait trois ans
01:00:48que Cécile Collère
01:00:49et Jacques Paris
01:00:50dorment sur le sol
01:00:51de leurs cellules
01:00:52ils ont été arrêtés
01:00:53par le régime
01:00:54ils ont été accusés
01:00:55d'espionnage
01:00:56ils étaient là
01:00:57pour un voyage touristique
01:00:58et aujourd'hui
01:00:58ils servent de monnaie
01:00:59d'échange
01:01:00dans le cadre
01:01:00de possibles
01:01:02futures négociations
01:01:03c'est ça qui devrait être
01:01:05l'objectif du Quai d'Orsay
01:01:06aujourd'hui
01:01:06c'est de récupérer
01:01:07nos français
01:01:08mais oui
01:01:09c'est scandaleux
01:01:10c'est ça notre objectif
01:01:12vous savez
01:01:12Emmanuel Macron disait
01:01:13souvenez-vous
01:01:14quand on parlait
01:01:15des otages
01:01:15des otages français
01:01:17dans les geôles du Hamas
01:01:18il disait
01:01:18la France n'abandonne
01:01:19jamais ses enfants
01:01:20mais enfin
01:01:20la France abandonne
01:01:21ses enfants à chaque fois
01:01:22nous devrions nous battre
01:01:23pour nos compatriotes
01:01:24ils vivent dans des conditions
01:01:25déplorables
01:01:26ils dorment sur le sol
01:01:26ils ne voient pas
01:01:27la lumière du jour
01:01:28ils sont sous-alimentés
01:01:29depuis trois ans
01:01:30simplement parce qu'ils sont français
01:01:31donc la France doit se battre
01:01:33pour eux
01:01:33c'est ça l'objectif
01:01:34aujourd'hui
01:01:35souvenez
01:01:35on a également
01:01:36un écrivain en Algérie aussi
01:01:37et Boilem sans sale
01:01:38j'en parle même pas
01:01:39voilà
01:01:39je me permets de faire
01:01:40oui vous avez raison
01:01:41allez
01:01:41Jean-Luc Mélenchon
01:01:43parce que là
01:01:44s'il y a une ambiguïté
01:01:45parfois sur la position
01:01:47d'Emmanuel Macron
01:01:48deux pas en avant
01:01:49trois pas en arrière
01:01:49au moins avec Jean-Luc Mélenchon
01:01:51on n'est jamais déçu
01:01:52petit florillage
01:01:54de sa déclaration
01:01:54d'hier soir
01:01:55et je pense que ça va
01:01:56alimenter notre débat
01:01:57jusqu'à la pause
01:01:58Jean-Luc Mélenchon
01:01:59hier soir
01:02:00la longue histoire
01:02:02c'est pas que pour nous
01:02:02les français là
01:02:03avec je sais pas quoi
01:02:04le droit
01:02:05le roi d'Agobert
01:02:06qui a mis sa culotte
01:02:07à l'envers
01:02:07bon les autres
01:02:08ils la mettaient à l'endroit
01:02:08et ils inventaient les maths
01:02:10donc bon
01:02:11disons qu'il y avait
01:02:12une différence de niveau
01:02:13alors ils s'en souviennent
01:02:14hein
01:02:15ils s'en souviennent
01:02:15et chaque fois je dis ça
01:02:17j'ai droit à des commentaires
01:02:18de fachos
01:02:18qui mettent
01:02:19ah Mélenchon vient encore
01:02:19nous dire que c'est Lorient
01:02:20qui nous a instruit
01:02:21bah oui
01:02:21je le dis pas parce que
01:02:23j'en ai envie
01:02:24c'est parce que c'est un fait
01:02:25et s'il n'y avait pas eu
01:02:26et ben Saladin
01:02:28s'il n'y avait pas eu tout ça
01:02:29et ben vous ne sauriez pas
01:02:30bâtir des cathédrales
01:02:30parce que c'est lui
01:02:31qui vous a appris
01:02:32comment on faisait
01:02:32et qui vous a appris
01:02:33comment on faisait
01:02:34des vitraux
01:02:34voilà avec Jean-Luc Mélenchon
01:02:37on n'est jamais déçu
01:02:37l'air
01:02:38non mais Thierry déjà
01:02:39honnêtement la moitié
01:02:40de ce qu'il a dit
01:02:40je n'ai pas compris
01:02:41ouais
01:02:41je ne suis pas sûr
01:02:42que tout le monde ait compris
01:02:43mais bon
01:02:45comme je l'ai revu
01:02:46au ralenti
01:02:46en fait
01:02:49on va faire une petite copie
01:02:51puis on va vous la donner
01:02:51pour la regarder
01:02:52ce soir
01:02:52si je peux vous rendre service
01:02:55on vous rend service
01:02:56c'est vraiment
01:02:56tout le monde a l'agir
01:02:57pour qu'on fasse une petite capture
01:02:58j'adore
01:02:58c'est mon moment de répit
01:03:00mais mis à part ça
01:03:01en fait c'est comme si
01:03:03la France insoumise
01:03:05s'était mise
01:03:06dans une position
01:03:07de laquelle
01:03:08ils n'arrivent pas à sortir
01:03:09bah non
01:03:09puisqu'il n'y a aucune logique
01:03:12aucune logique
01:03:13aujourd'hui
01:03:13à soutenir l'Iran
01:03:14c'est tellement contradictoire
01:03:16à ce que soit disant
01:03:17la France insoumise
01:03:19il y a une logique électorale
01:03:20d'ailleurs
01:03:20non d'accord
01:03:21ok mais là
01:03:21j'essaye de comprendre
01:03:22parce qu'en fait
01:03:23le problème
01:03:23de dire toujours
01:03:25logique électorale
01:03:25c'est qu'on n'arrive pas
01:03:26à arriver au bout
01:03:27de la réflexion
01:03:29moi j'arrive pas à comprendre
01:03:31ok logique électorale
01:03:32on sait très bien
01:03:33le discours d'Emmanuel Macron
01:03:35c'était quand en 2012
01:03:36les vidéos qui sont sorties
01:03:37en disant
01:03:37évidemment
01:03:38aucun pays ne peut menacer
01:03:39un autre pays
01:03:40le Pakistan et l'Inde
01:03:43ne menacent pas
01:03:43de se détruire
01:03:44l'Iran menace
01:03:46de détruire Israël
01:03:47Israël a droit
01:03:47de se défendre
01:03:47on est vraiment
01:03:48très très loin de là
01:03:49donc ok logique électorale
01:03:51mais c'est surtout
01:03:51que fondamentalement
01:03:53brandir les drapeaux iraniens
01:03:56de la république islamique
01:03:58de la république islamique
01:03:59pardon
01:03:59c'est vrai
01:04:00il faut vraiment
01:04:01dissocier les deux
01:04:02non non
01:04:02il faut dissocier
01:04:03il faut dissocier
01:04:03c'est un peu
01:04:04en fait c'était le point
01:04:05que j'essayais de faire
01:04:06c'est à dire qu'on brandit
01:04:07les drapeaux de la république islamique
01:04:08on soutient tout d'un coup
01:04:09le régime islamique
01:04:11en Iran
01:04:12et on trouve ça
01:04:13normal
01:04:14et personne ne se dit
01:04:15dans la France insoumise
01:04:16ou autour de leurs supporters
01:04:18de se dire
01:04:18en fait on est
01:04:19complètement parti en cacahuète
01:04:21la logique autour de Gaza
01:04:22soit
01:04:23on peut en discuter
01:04:24c'est pas le sujet aujourd'hui
01:04:25mais rajouter à ça
01:04:26le soutien
01:04:27à la république islamique
01:04:28qui va à l'encontre de tout
01:04:29sans quoi
01:04:30soi-disant
01:04:31la France insoumise
01:04:33croit
01:04:34enfin on l'a dit
01:04:35tellement de fois
01:04:36que ça n'a plus de sens
01:04:37ces mots
01:04:37mais on a l'impression
01:04:38de marcher à l'envers
01:04:39en même temps
01:04:40ça rejoint
01:04:40des positions
01:04:41qui sont
01:04:42pas la France insoumise
01:04:44mais qui se rejoignent
01:04:44par exemple
01:04:45la position de Gérard Haro
01:04:46ce sont exactement
01:04:47les mêmes positions
01:04:48et Gérard Haro
01:04:49c'est le mainstream
01:04:50de la diplomatie française
01:04:51donc en fait
01:04:52on a un étalage
01:04:54on a débordé
01:04:55en fait
01:04:55de l'extrême gauche
01:04:56au mainstream français
01:04:57sur ces sujets
01:04:58Maxime
01:04:59et Harold
01:05:00et Jeanne d'Or peut-être
01:05:01Maxime
01:05:01je me permets de recontextualiser
01:05:03l'histoire de Dagobert
01:05:05parce que
01:05:05je suis un peu férus d'histoire
01:05:06et donc
01:05:08c'est surtout pour Léa
01:05:09c'est quand même
01:05:11c'est quand même
01:05:11le dernier roi des mérovingiens
01:05:13c'est l'arrière petit-fils
01:05:15de Clovis
01:05:16il faut savoir
01:05:17que c'est les sans-culottes
01:05:18alors d'abord
01:05:19ce qu'il dit
01:05:20ça fait référence
01:05:20à la chanson
01:05:21des sans-culottes
01:05:21pendant la révolution
01:05:23la fameuse culotte
01:05:23de Dagobert
01:05:24à l'envers
01:05:25etc
01:05:25qui était une chanson
01:05:27qui visait
01:05:27à dénigrer Louis XVI
01:05:29qui était anticléricale
01:05:31anti-monarchiste
01:05:32anti-système
01:05:33un peu comme
01:05:33l'est aujourd'hui
01:05:35quelque part
01:05:35LFI
01:05:36et son chef
01:05:37Jean-Luc Mélenchon
01:05:39donc il y a ici
01:05:40un mépris
01:05:41un mépris
01:05:42pour l'histoire de France
01:05:43au passage d'Agobert
01:05:44qui était un peu perçu
01:05:45comme un roi paresseux
01:05:46et quelqu'un
01:05:46qui a uni les royaumes francs
01:05:48parce que lui était originaire
01:05:49de Bourgogne
01:05:49c'était le roi de Bourgogne
01:05:50à l'origine
01:05:51mais il a uni
01:05:52les royaumes de francs
01:05:53pendant son règne
01:05:54c'était en 630 et quelques
01:05:56ça c'est juste pour l'anecdote
01:05:59parce que finalement
01:05:59derrière
01:06:00il y a quand même
01:06:01une attaque en règle
01:06:02contre l'héritage
01:06:04de la France
01:06:05contre une certaine idée
01:06:06de ce qu'a été
01:06:07la France
01:06:08et quelque part
01:06:08ce qu'a été aussi
01:06:09la grandeur de la France
01:06:10à l'époque
01:06:11des royaumes et des rois
01:06:12c'est pas bien ce qu'il fait
01:06:13sincèrement
01:06:14vraiment
01:06:15on n'est pas surpris
01:06:16Harold
01:06:16Oui un peu dans la même ligne
01:06:18de ce que vous dites
01:06:19il fait semblant
01:06:21Jean-Luc Mélenchon
01:06:22qu'en France
01:06:23on rejette
01:06:23les bonnes influences
01:06:24du Moyen-Orient
01:06:25pendant le Moyen-Âge
01:06:28et qu'ils ne nous ont
01:06:30rien donné
01:06:31on a toujours appris
01:06:32que les mathématiques
01:06:34l'algèbre
01:06:35c'est même un mot arabe
01:06:37ça n'a jamais été caché
01:06:38il fait comme si
01:06:39tout le monde disait
01:06:40non
01:06:40il réécrit l'histoire
01:06:43et c'est très très faible
01:06:45et c'est comme si
01:06:45en France
01:06:46il n'y avait que la droite
01:06:47réécrivait l'histoire
01:06:48et rejetait tout ça
01:06:49c'est très bizarre
01:06:50Jonathan
01:06:51deux mots
01:06:51une fuite en avant
01:06:53terrible
01:06:54excessivement dangereuse
01:06:55parce que Jean-Luc Mélenchon
01:06:56est quelqu'un d'excessivement intelligent
01:06:57et bon tacticien
01:06:59électoralement
01:06:59de la part de quelqu'un
01:07:00qui connaît si bien
01:07:01l'histoire
01:07:02de Jean-Luc Mélenchon
01:07:06les ficelles sont donc énormes
01:07:08comme vous l'avez très bien rappelé
01:07:09Dagobert a eu un excellent règne
01:07:11le bilan de Dagobert
01:07:12si on pourrait dire
01:07:13serait intéressant
01:07:14à adresser
01:07:15et il dit
01:07:16mais c'est une tendance
01:07:18malheureusement
01:07:18partagée par de plus en plus
01:07:20d'hommes politiques
01:07:21partout dans le monde
01:07:21il dit n'importe quoi
01:07:23et ça passe crème
01:07:25et ça passe
01:07:26ça nous fait réagir
01:07:27donc on a encore
01:07:28un peu les yeux ouverts
01:07:29ou les doigts dans la prise
01:07:30mais si vous voulez
01:07:31c'est navrant
01:07:32d'entendre
01:07:33et que personne ne réagisse
01:07:34que les bâtisseurs de cathédrales
01:07:36seraient des levantins
01:07:37et qu'est-ce qu'on fait
01:07:38de l'héritage de Pythagore
01:07:39par exemple
01:07:40il n'y a-t-il pas eu
01:07:41les grecs
01:07:42avant les bras
01:07:43et juste un rappel
01:07:45son prénom m'échappe
01:07:46il y avait le professeur
01:07:48Guggenheim
01:07:48il y a quelques années
01:07:49qui avait écrit un livre
01:07:50pour dire que
01:07:50tout ce que nous devions
01:07:52à l'apport de tous
01:07:53ces intellectuels
01:07:53qui en fuyant
01:07:54Alexandrie
01:07:55étaient allés
01:07:55dans l'empire byzantin
01:07:56et donc
01:07:57on ne devait pas
01:07:58tant de choses que ça
01:07:59à nos amis musulmans
01:08:01il a été quasiment
01:08:02radié de l'université française
01:08:03et oui
01:08:04et ça c'est Jean-Luc Mélenchon
01:08:05la fascination de l'auditoire
01:08:06ça parle aussi
01:08:07de la sociologie politique
01:08:09de LFI
01:08:10c'est ça
01:08:10ces gens qui boivent
01:08:11ces prêches
01:08:12de Jean-Luc Mélenchon
01:08:13il n'y a pas d'autre terme
01:08:14et c'est important
01:08:14de regarder ces news
01:08:15parce qu'on rétablit la vérité
01:08:16et on rétablit l'histoire
01:08:17grâce à l'instant
01:08:18c'est toutes les semaines
01:08:19c'est la campagne permanente
01:08:22et notre rôle
01:08:23c'est également
01:08:23de rétablir la vérité
01:08:24c'est notre rôle
01:08:25de journaliste
01:08:25de dire les choses
01:08:26et les vraies choses
01:08:27et de ne pas raconter
01:08:28une histoire
01:08:28qui n'est pas celle
01:08:29qui n'est pas la vraie histoire
01:08:30voilà
01:08:31il me semble
01:08:32bah oui
01:08:32et vous savez
01:08:33quand la bêtise
01:08:35s'unit à l'ignorance
01:08:36c'est très compliqué
01:08:37et vous savez où ça va
01:08:38et voilà
01:08:38on en est là
01:08:39et on en est là
01:08:40allez on marque une pause
01:08:41on fera deux pas de côté
01:08:42on ira à Orléans
01:08:43qui est une ville
01:08:44montrée en exemple
01:08:44dans la lutte contre la délinquance
01:08:45et puis
01:08:46ah on écoutera
01:08:46Sandé Rousseau aussi
01:08:47parce que
01:08:48c'est un bon binôme
01:08:50oui c'est ça
01:08:51voilà
01:08:53on parlera des éoliennes
01:08:54restez avec nous
01:08:56parce qu'on a deux
01:08:57trois petits sujets
01:08:57quand même
01:08:58à évoquer ensemble
01:08:59restez avec nous
01:09:00à tout de suite
01:09:00il est 13h31
01:09:06c'est déjà la dernière ligne droite
01:09:07pour votre mini-news week-end
01:09:08beaucoup de sujets évoqués
01:09:09avec nos invités du jour
01:09:10évidemment
01:09:11on fait un nouveau tour
01:09:12d'horizon de l'information
01:09:13avec vous ma chère Somaïa
01:09:14et à la une de l'actualité
01:09:16Thierry
01:09:16on connaît désormais
01:09:17les réquisitions du parquet
01:09:18à l'encontre
01:09:19de Mohamed Lamina Berrouz
01:09:2031 ans
01:09:22jugé en appel
01:09:22pour complicité
01:09:23dans l'attentat de Magnanville
01:09:25réclusion criminelle
01:09:26à perpétuité
01:09:27assortie de 22 ans de sûreté
01:09:2815 ans d'interdiction
01:09:30du territoire français
01:09:31et inscription au FIJAT
01:09:32le fichier des auteurs
01:09:33d'infractions terroristes
01:09:35je le dis depuis le premier jour
01:09:37personne ne doit négliger
01:09:39le risque que représente
01:09:40un Iran doté
01:09:40de l'arme nucléaire
01:09:41il ne faut aucun laxisme
01:09:43en la matière
01:09:44déclaration d'Emmanuel Macron
01:09:45à son arrivée
01:09:46au salon du Bourget
01:09:47alors que la guerre
01:09:48qui a commencé
01:09:49il y a une semaine
01:09:49entre Israël
01:09:50et la République islamique
01:09:51s'intensifie
01:09:52et puis justement
01:09:54réunion aujourd'hui
01:09:55à Genève en Suisse
01:09:56à la table des négociations
01:09:57des ministres européens
01:09:58dont Jean-Noël Barraud
01:09:59et leur homologue iranien
01:10:01toutefois le chef
01:10:02de la diplomatie iranienne
01:10:03a précisé en amont
01:10:04qu'il n'y aurait pas
01:10:05de négociations
01:10:06avec Washington
01:10:06tant que les actes
01:10:07israéliennes
01:10:08se poursuivront
01:10:09Vous m'avez pris le cours
01:10:12vous avez fini
01:10:13Vous m'avez pas prévenu
01:10:15Je vous préviens jamais
01:10:17pour le rappel Thierry
01:10:18C'est vrai
01:10:18il faut toujours que
01:10:18voilà j'étais dans mes notes
01:10:19et tout
01:10:20Vous étiez très concentré
01:10:22Merci
01:10:23Avec plaisir
01:10:24Présentation de l'équipe
01:10:25qui m'entoure
01:10:25en ce vendredi
01:10:27Noémie Aloua
01:10:27Jonathan Sixou
01:10:28Mona Jaffarian
01:10:30Maxime Perez
01:10:31Léa Landman
01:10:32et Arlyman nous a quittés
01:10:33on va faire quelques pas
01:10:34de côté pour terminer
01:10:35cette émission
01:10:35si vous voulez bien
01:10:36on va prendre la direction
01:10:38d'Orléans
01:10:39Pourquoi Orléans ?
01:10:40Parce que la ville d'Orléans
01:10:41elle est tout simplement
01:10:42montrée en exemple
01:10:43notamment dans la lutte
01:10:44contre la délinquance routière
01:10:46On voit tout ça
01:10:47avec Charles Baget
01:10:48avec Mathieu Devez
01:10:49et on en parle ensemble
01:10:50juste après
01:10:51Fou du chrono
01:10:54conduite de blaireau
01:10:55ici pas de cadeau
01:10:56Voici l'un des trois slogans
01:10:58au coeur d'une nouvelle campagne
01:10:59menée par la ville d'Orléans
01:11:01pour lutter
01:11:01contre la délinquance routière
01:11:03Arrêtez de vous prendre
01:11:05pour James Bond
01:11:06au volant quoi
01:11:06c'est sérieux
01:11:08c'est sérieux
01:11:09il y a des gamins
01:11:10qui traversent
01:11:11imaginez
01:11:12à chaque famille
01:11:13je dis imaginez
01:11:14c'est votre enfant
01:11:16qui traverse
01:11:16et vous le renversez
01:11:17Selon le maire de la ville
01:11:19il y a urgence à agir
01:11:20sur l'ensemble du Loir
01:11:21et 43 personnes
01:11:22sont mortes
01:11:23sur les routes du département
01:11:24l'année dernière
01:11:25soit une augmentation
01:11:26de 60% en un an
01:11:28A Orléans
01:11:29un plan a donc été dévoilé
01:11:30pour améliorer
01:11:31la sécurité routière
01:11:32objectif
01:11:33davantage de contrôle
01:11:34en collaboration
01:11:35avec la police nationale
01:11:36aujourd'hui la police nationale
01:11:38fait en moyenne
01:11:394 contrôles routiers
01:11:40par jour
01:11:40nous allons nous associer
01:11:42avec la police municipale
01:11:43pour qu'il y ait encore plus de bleus
01:11:45et notamment
01:11:463 nouveaux policiers municipaux
01:11:48à moto
01:11:48les sanctions vont aussi
01:11:49être durcies
01:11:50concrètement
01:11:51un automobiliste
01:11:52en grand excès de vitesse
01:11:53plus de 50 km heure
01:11:54ou sous l'emprise
01:11:55de l'alcool
01:11:56ou de stupéfiants
01:11:57verra sa voiture
01:11:58immédiatement envoyée
01:11:59à la fourrière
01:12:00alors ça sera
01:12:01forcément un impact
01:12:02psychologique
01:12:02pour les automobilistes
01:12:04puisqu'effectivement
01:12:04le fait de leur saisir
01:12:06le véhicule
01:12:06c'est parfois un moyen
01:12:07de locomotion
01:12:07pour pouvoir se rendre
01:12:08sur son lieu de travail
01:12:09mais aussi un impact
01:12:10financier
01:12:12donc je pense qu'effectivement
01:12:13il y aura peut-être
01:12:14une plus grande prise de conscience
01:12:15pour ces contrevenants
01:12:16ce nouveau plan
01:12:17prévoit une mise en fourrière
01:12:19du véhicule
01:12:19pendant 7 jours
01:12:20pour un coût
01:12:21de 260 euros
01:12:22il manque
01:12:25il manque pas d'idées
01:12:26le maire d'Orléans
01:12:27je rappelle le slogan
01:12:28quand même
01:12:29foot chrono
01:12:30conduite de blaireau
01:12:31ici
01:12:31pas de cadeau
01:12:33ça mérite au moins
01:12:33d'être efficace
01:12:34Jonathan
01:12:34et c'est vrai
01:12:36qu'on peut en sourire
01:12:37quand on voit
01:12:37le slogan
01:12:38mais si c'est efficace
01:12:40voilà
01:12:41on a tellement parlé
01:12:42de cette délinquance routière
01:12:43on en parle tellement
01:12:44sur nos plateaux
01:12:44non et on ne peut que saluer
01:12:46effectivement le volontarisme
01:12:47du maire d'Orléans
01:12:48et si
01:12:49on a reçu plusieurs fois
01:12:51sur ce plateau
01:12:51le maire d'Orléans
01:12:52c'est quelqu'un
01:12:52qui a en plus
01:12:53à l'échelle locale
01:12:55de très bons résultats
01:12:56pour qu'il décide
01:12:57différentes politiques
01:12:59de la ville
01:13:00c'est un vrai fléau
01:13:02vous avez raison
01:13:02de le rappeler
01:13:03et c'est un vrai fléau
01:13:04lié à beaucoup
01:13:06de branches diverses
01:13:09dirais-je
01:13:09vous avez
01:13:10des fous du volant
01:13:11l'expression
01:13:13est parfois
01:13:13bien fondée
01:13:14et puis vous avez
01:13:15la multiplication
01:13:16de ce qui est devenu
01:13:17un fait de société
01:13:18si les gens
01:13:19ont compris
01:13:20mais après des années
01:13:21des années
01:13:21de sensibilisation
01:13:23de campagne
01:13:23de sensibilisation
01:13:24qu'il était risqué
01:13:26dangereux
01:13:26mortel
01:13:27de prendre le volant
01:13:29en ayant bu
01:13:29un verre de trop
01:13:30de plus en plus
01:13:31de contrôles
01:13:32prouvent que
01:13:33de plus en plus
01:13:34de français
01:13:34prennent le volant
01:13:35en ayant fumé
01:13:35un joint
01:13:36et ça alterne
01:13:38ça altère
01:13:39pardon
01:13:39la perception
01:13:41du réel
01:13:42autant si ce n'est
01:13:43plus que l'alcool
01:13:44et on se rend compte
01:13:45que la prise de drogue
01:13:47qui monte en flèche
01:13:48en France
01:13:48est aussi à l'origine
01:13:49de bon nombre
01:13:50d'accidents
01:13:51et de pertes
01:13:52de réflexe
01:13:52et de pertes
01:13:53encore une fois
01:13:54de conscience
01:13:55du réel
01:13:55et de ne pas
01:13:56tenir compte
01:13:57du fait
01:13:57qu'on peut être
01:13:58à proximité
01:13:58d'une école
01:13:59qu'on peut être
01:14:00amené à traverser
01:14:02des quartiers
01:14:02résidentiels
01:14:04il y a
01:14:06une alternative
01:14:07je pense
01:14:07celle-ci
01:14:08du maire d'Orléans
01:14:09est la bonne
01:14:10parce qu'il y a
01:14:10une alternative
01:14:11au fou du volant
01:14:12en ville
01:14:13ça peut passer
01:14:14par cela
01:14:15plus de contrôle
01:14:16des sanctions
01:14:17fermes
01:14:18et dissuasives
01:14:20c'est une alternative
01:14:21meilleure me semble-t-il
01:14:22que ce qui se fait
01:14:23à Paris
01:14:23où carrément
01:14:24on ferme
01:14:25à la circulation
01:14:25des rues entières
01:14:27certes
01:14:29pour planter
01:14:29des arbres
01:14:30c'est joli
01:14:30mais ça devient
01:14:31impossible
01:14:32de rouler
01:14:33à plus de 5 km
01:14:34dans Paris
01:14:34également
01:14:34donc ça
01:14:35c'est peut-être
01:14:36une alternative
01:14:36intelligente
01:14:37pour faire mettre
01:14:38cette expression
01:14:40merveilleuse
01:14:40entre
01:14:42automobilistes
01:14:43et piétons
01:14:44dans une ville
01:14:45qui veut agir
01:14:46Maxime
01:14:46Noémie
01:14:47Noémie
01:14:47Oui
01:14:48écoutez
01:14:48il faut saluer
01:14:49l'initiative
01:14:50de la municipalité
01:14:51et de tous les acteurs
01:14:52qui font
01:14:53tout ce qui est
01:14:54en leur pouvoir
01:14:54pour améliorer
01:14:55la vie des gens
01:14:55et c'est quand même
01:14:56ça qu'on attend
01:14:56des politiques
01:14:57de faire en sorte
01:14:59d'améliorer
01:14:59la vie des gens
01:15:00de ne pas baisser
01:15:01les bras
01:15:01de proposer
01:15:02des solutions
01:15:03de mettre en oeuvre
01:15:03des choses
01:15:05en l'occurrence
01:15:06là c'est sur
01:15:07la délinquance routière
01:15:08mais j'ai vu
01:15:08que la municipalité
01:15:10la ville d'Orléans
01:15:11plus globalement
01:15:12avait réussi
01:15:13à baisser
01:15:14la délinquance
01:15:14je vois les cambriolages
01:15:16les agressions
01:15:17le vandalisme
01:15:18ils ont eu une chute
01:15:19en 2001
01:15:21j'ai vu
01:15:22c'est l'une des
01:15:22des vies moyennes
01:15:24qui était encore
01:15:25le plus touchée
01:15:26par la délinquance
01:15:27il y a eu une baisse
01:15:27de 80%
01:15:28de la délinquance
01:15:29plus largement
01:15:30donc au fond
01:15:31ce qui compte là
01:15:32c'est de voir
01:15:32l'action de la municipalité
01:15:33et de voir
01:15:34que ça peut marcher
01:15:35que le politique
01:15:36peut marcher
01:15:37c'est vrai que souvent
01:15:37on entend
01:15:38des politiciens
01:15:39qui nous expliquent
01:15:41qui ont des grandes paroles
01:15:42qui ont des grandes phrases
01:15:43qui font des grandes
01:15:44déclarations
01:15:45et ensuite sur le terrain
01:15:46ça n'aboutit sur rien
01:15:47c'est peut-être ça
01:15:48la grande critique
01:15:50qui est souvent fait
01:15:50aux hommes politiques
01:15:51c'est que vous parlez beaucoup
01:15:52mais quels sont vos résultats
01:15:53là en l'occurrence
01:15:54sur la ville d'Orléans
01:15:55c'est assez éclatant
01:15:56il y a des résultats
01:15:57ça rend la vie
01:15:58meilleure
01:15:59des administrés
01:16:01et on espère
01:16:02que tous les maires
01:16:03pourraient s'en inspirer
01:16:05Maxime rapidement
01:16:06parce qu'on va parler
01:16:07des éoliennes
01:16:07mais j'ai hâte
01:16:08de vous faire entendre
01:16:09sur les questions
01:16:10d'insécurité
01:16:10de manière générale
01:16:11qu'elles soient routières
01:16:12ou autres
01:16:13il n'y a pas de solution nationale
01:16:14donc c'est très important
01:16:16de pouvoir s'inspirer
01:16:17d'exemples localisés
01:16:20ça rappelle l'importance
01:16:22d'ailleurs
01:16:23des collectivités
01:16:24de l'autonomie des collectivités
01:16:25on parle
01:16:25parfois
01:16:27de la nécessité
01:16:28de davantage décentraliser
01:16:29on a ici un exemple
01:16:30qui peut
01:16:31montrer qu'il y a parfois
01:16:32un nivellement
01:16:33vers le bas
01:16:34qui peut s'opérer
01:16:35pour inspirer
01:16:35justement
01:16:36les pouvoirs publics
01:16:38au sommet de l'État
01:16:40en particulier
01:16:40parce que
01:16:42on voit bien
01:16:43que ces exemples-là
01:16:45fonctionnent
01:16:45et qu'ils sont inspirants
01:16:46Allez, dernier sujet
01:16:47sur lequel j'aimerais
01:16:48vous faire réagir
01:16:48et je suis sûr
01:16:49que vous allez réagir
01:16:50n'est-ce pas
01:16:51Léa Landman
01:16:52en tant que géopoliticienne
01:16:53je sens que le sujet
01:16:54vous passionne
01:16:55on va évoquer
01:16:55les éoliennes
01:16:58La droite a fait passer
01:16:59un moratoire immédiat
01:17:01sur la toute nouvelle
01:17:02installation éolienne
01:17:03et photovoltaïque
01:17:04dans la proposition de loi
01:17:05sur le futur énergétique
01:17:06de la France
01:17:07un sujet très concernant
01:17:0865 voix
01:17:09pour 62 comptes
01:17:11ça veut dire que
01:17:12en gros
01:17:12tout projet éolien
01:17:14et photovoltaïque
01:17:15si le texte est adopté
01:17:16serait bloqué
01:17:17On est avec
01:17:18Jean-Louis Butré
01:17:19parce que je vais vous faire
01:17:20écouter Soigne Rousseau
01:17:20tout à l'heure
01:17:21dans quelques instants
01:17:22parce qu'évidemment
01:17:23elle n'est pas contente
01:17:24c'est le moins que l'on puisse dire
01:17:25elle est même très en colère
01:17:26mais Jean-Louis Butré
01:17:27président de la Fédération
01:17:28Environnement Dura
01:17:29Bonjour Jean-Louis Butré
01:17:30je voulais absolument vous avoir
01:17:31qu'est-ce que ça vous inspire
01:17:33vous êtes un homme heureux
01:17:36tout sourire
01:17:37parce que je vais vous faire réagir
01:17:38sur Soigne Rousseau
01:17:39qui elle est un peu plus triste
01:17:40Tout n'étonne pas
01:17:42mais écoutez
01:17:43nous on est ravis
01:17:43la Fédération Environnement Dura
01:17:45on regroupe quand même
01:17:46400 associations rurales
01:17:49de toute la France
01:17:49et on lutte
01:17:51contre ces parcs éoliens
01:17:53qui envahissent le territoire
01:17:54il faut savoir qu'on a 10 000
01:17:56on va en mettre 10 000
01:17:5720 000
01:17:57donc sur le territoire
01:17:58c'est la PPE 3
01:17:59plus 50 parcs en mer
01:18:01qui vont cincurer
01:18:02de pratiquement
01:18:04Dunkerque à Monaco
01:18:06en passant par la Bretagne
01:18:07sans parler maintenant
01:18:08de ces panneaux
01:18:09photoïques que vous voyez
01:18:10alors c'est plus
01:18:11des petits panneaux
01:18:12sur les toits
01:18:13c'est-à-dire que c'est
01:18:14100 hectares
01:18:15500 hectares
01:18:161000 hectares
01:18:17on en met même
01:18:18sur des lacs
01:18:18donc c'est plus du tout
01:18:19de l'écologie
01:18:20et quand j'entends
01:18:21des écologistes
01:18:22défendre ce genre de choses
01:18:23vraiment on se demande
01:18:25pourquoi
01:18:25alors la PPE 3
01:18:27c'est quoi la conséquence
01:18:29ce qu'était
01:18:30le doublement
01:18:31des factures
01:18:32d'électricité
01:18:33des français
01:18:33alors je ne sais pas
01:18:34si vous vous rendez compte
01:18:35le prix de l'électricité
01:18:36a déjà doublé
01:18:37depuis 2000
01:18:38il est passé
01:18:39donc
01:18:40de 0,12
01:18:42à 0,25
01:18:43actuellement
01:18:44centimes de roue
01:18:45kilowattheures
01:18:46et la PPE 3
01:18:48c'est le faire
01:18:48doubler à l'horizon 2035
01:18:50donc ça veut dire
01:18:52qu'on touche
01:18:53les mêmes gens
01:18:53qui ont été touchés
01:18:54par les ZFE
01:18:55c'est-à-dire
01:18:56c'est cette France
01:18:57finalement rurale
01:18:58cette France victime
01:19:00cette France
01:19:00qui subit
01:19:02et on n'est pas d'accord
01:19:03et c'est pour ça
01:19:04qu'on vient de rejoindre
01:19:05du reste
01:19:05le nouveau mouvement
01:19:07qui s'appelle
01:19:07donc la PPE
01:19:08des gueux
01:19:09parce que franchement
01:19:10là on se paye
01:19:12la tête
01:19:12en réalité des gens
01:19:13et qu'est-ce qui sont
01:19:14ceux qui gagnent
01:19:16de l'argent
01:19:16ce sont des promoteurs
01:19:18ce sont d'énormes
01:19:19sociétés internationales
01:19:21il y en a qui font fortune
01:19:22dans ce cas
01:19:23alors évidemment
01:19:23ils viennent se défendre
01:19:25mais enfin quand même
01:19:26quand on pense
01:19:28que cette électricité
01:19:29que l'on fournit
01:19:30est même payée
01:19:32je ne sais pas
01:19:32si vous vous rendez compte
01:19:33elle est payée
01:19:34quand elle n'en fabrique pas
01:19:36c'est-à-dire
01:19:36quand vous voyez
01:19:37des éoliennes arrêtées
01:19:38les lois font
01:19:40que les promoteurs
01:19:41continuent à se gaver
01:19:42et ils touchent
01:19:43de l'argent
01:19:44alors si vous connaissez
01:19:45beaucoup de marchés
01:19:46actuellement
01:19:47d'entrepreneurs
01:19:48qui peuvent
01:19:48avoir un seul client
01:19:50c'est EDF
01:19:51qui est obligé
01:19:52de lâcher l'électricité
01:19:54ils sont prioritaires
01:19:55et quand ils ne fabriquent pas
01:19:57on les paye quand même
01:19:58moi je ne connais pas ça
01:19:59alors évidemment
01:20:00ils se battent
01:20:00ils se battent
01:20:01ils se battent
01:20:01pour procurer
01:20:02et ils vont essayer
01:20:03bien sûr
01:20:04de revenir
01:20:04aux bonnes lois
01:20:05qu'ils ont fait voter
01:20:06c'est-à-dire
01:20:07se gaver
01:20:07et nous
01:20:08on ne s'est pas d'accord
01:20:09restez avec nous
01:20:10restez avec nous
01:20:11si vous voulez bien
01:20:11parce que je vais vous faire
01:20:12écouter Sonny Rousseau
01:20:13puis je vais donner la parole
01:20:14à nos invités
01:20:15et puis moi j'ai une pensée
01:20:16vous savez avec Pascal Praud
01:20:17on a deux passions communes
01:20:19on a l'UFC Nantes
01:20:19et puis la boule
01:20:20et c'est vrai que
01:20:21lorsqu'on est
01:20:22on se promène
01:20:23du côté de la boule
01:20:24mais plutôt croisique
01:20:25bas sur mer
01:20:26qu'on voit le spectacle
01:20:27je me mets à la place
01:20:28et que vous êtes sur votre terrasse
01:20:29et que vous êtes sur votre balcon
01:20:30c'est vrai que le spectacle
01:20:31est moins sexy
01:20:33évidemment
01:20:33et que le spectacle
01:20:34était nettement plus joli
01:20:36auparavant
01:20:37c'est la boule
01:20:37qu'on a connue
01:20:39et bas sur mer
01:20:40ou le croisique
01:20:40qu'on a aimé
01:20:41mais écoutez d'abord
01:20:42la réaction de Sonny Rousseau
01:20:43et puis on va ouvrir le débat
01:20:45avec nos invités
01:20:45Ce qui se passe depuis quelques jours
01:20:49est incroyablement dangereux
01:20:51c'est une forme de suicide collectif
01:20:53que nous organisons
01:20:54enfin
01:20:54ce refus
01:20:57de voir le défi écologique
01:21:00cette volonté au contraire
01:21:02de prendre toutes les décisions
01:21:03à l'inverse
01:21:04il y a quelque chose
01:21:05même sur la psychologie
01:21:07qui est étonnant
01:21:08c'est-à-dire ?
01:21:09on sait
01:21:10on a toutes les études scientifiques
01:21:11les scientifiques
01:21:12n'arrêtent pas
01:21:13de nous alerter
01:21:14de mille et une manières
01:21:15et en fait
01:21:16on prend toutes les décisions
01:21:16absolument contraires
01:21:18Jean-Louis
01:21:19vous restez avec nous
01:21:19je vous fais réagir
01:21:20mais d'abord tour de table
01:21:21parce qu'ils veulent tous réagir
01:21:22autour de mon plateau
01:21:24tous à l'unanimité
01:21:25Jonathan
01:21:26bah oui mais c'est plus fort que nous
01:21:28vous l'avoue
01:21:29je savais
01:21:30je savais
01:21:31plus sérieusement
01:21:32Sandrine Rousseau
01:21:33est hallucinante
01:21:36il y a zéro argument
01:21:38dans ce qu'elle vient dire
01:21:39hormis nous montrer
01:21:40qu'elle est catastrophée
01:21:41il y a eu un argument
01:21:43pour nous vous convaincre
01:21:44du contraire
01:21:45un élément scientifique
01:21:46rien
01:21:47ça a été du vent
01:21:48c'est qu'à le lire
01:21:50pour les éoliennes
01:21:50ça tombe bien
01:21:51c'est très fort
01:21:52vous avez vu
01:21:52je ne l'avais pas comme ça
01:21:55mais là je vois que
01:21:56ah si si si
01:21:56il y a du boulot derrière
01:21:57là c'est du haut niveau
01:21:58après
01:21:59monsieur a parfaitement raison
01:22:01il y a un lobby
01:22:02de l'éolien
01:22:04qui est hyper actif
01:22:05et qui fonctionne bien
01:22:06mais ça commence
01:22:06dans les couloirs
01:22:08à Bruxelles
01:22:08avant d'arriver
01:22:09dans nos paysages
01:22:10ça commence à Bruxelles
01:22:11et qui est hyper puissant
01:22:13pour arriver
01:22:14à nous faire gober
01:22:16un truc aberrant
01:22:17là aussi
01:22:17c'est qu'au nom de la nature
01:22:19on défait
01:22:21on détruit nos paysages
01:22:22au nom de la nature
01:22:23on bétonne nos champs
01:22:25parce que
01:22:25un panneau
01:22:27poteau d'éolien
01:22:28je crois que c'est près
01:22:29de 40 mètres cubes
01:22:29de béton
01:22:30qui sont injectés
01:22:32dans la terre
01:22:32et donc c'est pour l'éternité
01:22:34ensuite
01:22:35pareil pour les panneaux
01:22:37photovoltaïques
01:22:38c'est des champs
01:22:39qui auraient toute leur place
01:22:41au Maghreb
01:22:42dans le Sahara
01:22:43par exemple
01:22:43et mettre des canaux
01:22:44pour traverser la Méditerranée
01:22:46et pouvoir nous alimenter
01:22:47c'est une solution
01:22:47qui serait faisable
01:22:49le parallèle
01:22:50avec les EFEU
01:22:51est également très pertinent
01:22:52parce que
01:22:52en définitive
01:22:53ce sont toujours les mêmes
01:22:54qui pèrent
01:22:54la France des gueux
01:22:56d'Alexandre Jardin
01:22:57c'est la France
01:22:57qui est la France
01:22:57qui est la France
01:22:58qui est la France
01:22:59qui travaille avec
01:22:59Jean-Louis Butré
01:23:00et puis ensuite
01:23:01une dernière aberration
01:23:03que je pointe
01:23:04c'est que d'un côté
01:23:05on nous vend
01:23:07si je puis dire
01:23:07une société toute électrique
01:23:09de la voiture au téléphone
01:23:10à la maison connectée
01:23:11mais c'est pas avec
01:23:12des panneaux d'éoliennes
01:23:13que ça va se faire
01:23:13c'est avec de l'électricité nucléaire
01:23:15pardon d'avoir lâché le monde
01:23:16Léa
01:23:17je vois qu'elle est très concentrée
01:23:18sur son intervention
01:23:19et je pense que ça va être pertinent
01:23:20votre intervention
01:23:21vraiment vraiment
01:23:22j'attends
01:23:22je pense que Maxime
01:23:23Raphodi
01:23:24j'attends vraiment
01:23:25d'avoir l'opinion de Maxime
01:23:26sur la question
01:23:27par rapport à Sandrine Rousseau
01:23:32elle se présente
01:23:34comme la voix
01:23:35des écologistes
01:23:35sur cette question
01:23:37mais tous les écologistes
01:23:38ne sont pas
01:23:39du même avis
01:23:40pour ou contre
01:23:40l'éolien
01:23:41il y a des divergences
01:23:42entre les écologistes
01:23:43et notamment
01:23:44ceux qui défendent
01:23:45la biodiversité
01:23:46parce que vous savez
01:23:46que l'éolien détruit
01:23:48et tue
01:23:49des centaines
01:23:50des milliers d'oiseaux
01:23:51par an
01:23:51et parfois
01:23:52ce sont des espèces
01:23:53protégées
01:23:54des aigles royaux
01:23:55qui sont détruits
01:23:56et qui sont aspirées
01:23:57par ces éoliens
01:23:57et qui meurent
01:23:59et qui tombent
01:24:00donc il y a des écologistes
01:24:01qui considèrent
01:24:02que ce n'est pas
01:24:02une bonne chose
01:24:03pour la biodiversité
01:24:04ça c'est la première chose
01:24:05ensuite
01:24:06vous savez
01:24:07celui qui s'exprime
01:24:07très bien sur cette question
01:24:08c'est l'académicien
01:24:09Alain Finkielkraut
01:24:10qui en a beaucoup parlé
01:24:12dans ses émissions
01:24:13sur France Culture
01:24:13dans Répli
01:24:14qui a écrit quelques textes
01:24:15là-dessus
01:24:15et il prend cet argument
01:24:17que vous avez évoqué
01:24:18celui de la beauté
01:24:18il oppose
01:24:19si vous voulez
01:24:20à la technique
01:24:21la question de la beauté
01:24:23qui reste une question
01:24:24fondamentale
01:24:25la beauté des paysages
01:24:26la beauté des paysages
01:24:28et cette nature
01:24:28qui est complètement défigurée
01:24:30par ces éoliens
01:24:31parce qu'on ne peut plus voir
01:24:31le ciel
01:24:32parce qu'on ne peut plus
01:24:33voir les montagnes
01:24:33parce qu'on ne peut plus
01:24:34voir l'océan
01:24:36on ne peut plus voir
01:24:37finalement l'horizon
01:24:38or l'horizon
01:24:39c'est aussi un horizon mental
01:24:40ça permet aussi
01:24:41d'aller
01:24:42de voir au-delà
01:24:44de simplement
01:24:44ce qui est
01:24:45le plus proche de soi
01:24:46donc la beauté
01:24:47c'est un argument
01:24:48qui compte
01:24:49Alain Finkielkraut
01:24:50il parle de l'écologie poétique
01:24:51et l'écologie poétique
01:24:53ça compte
01:24:53c'est pas quelque chose
01:24:54de superficiel
01:24:55il faut sauver la beauté
01:24:56on commence à prendre
01:24:57un peu de légèreté
01:24:58mais avec une vision
01:24:59c'est la fameuse phrase
01:25:01c'est la fameuse phrase
01:25:02ça j'aime bien ça
01:25:03dans cette émission
01:25:04oui
01:25:04c'est la fameuse phrase
01:25:06la beauté sauvera le monde
01:25:07c'est de Dostoyevsky
01:25:08la beauté sauvera le monde
01:25:09donc il faut sauver la beauté
01:25:10on est à ce niveau-là
01:25:12attention aux éoliennes
01:25:13vous savez
01:25:13je ne sais toujours pas
01:25:14attention
01:25:15Jean-Louis
01:25:16un dernier mot sur le sujet
01:25:17avant de vous remercier
01:25:19c'est des coins emblématiques
01:25:23mais quand j'entends dire
01:25:24on va mettre des éoliennes
01:25:25sur les monts d'arrêt
01:25:26je ne sais pas si vous vous rendez compte
01:25:27c'est à dire
01:25:27les monts d'arrêt
01:25:28c'est si beau
01:25:28quand on dit
01:25:30autour de l'île de Groix
01:25:31mais qu'est-ce que les gens
01:25:32imaginent
01:25:33c'est des industrialisés
01:25:35et la baie de la boule
01:25:36Jean-Louis
01:25:37la baie de la boule
01:25:37les deux derniers
01:25:39je m'excuse
01:25:40le dernier
01:25:41c'est un contre
01:25:42autour de Morlaix
01:25:43et là ça monte au créneau
01:25:45avec la coordination
01:25:46rurale
01:25:48et les pêcheurs artisans
01:25:49il y a des manifestations
01:25:50qui se dessinent
01:25:51et on va y participer
01:25:52et alors
01:25:53Tréberdin par exemple
01:25:54je ne sais pas si vous voyez
01:25:55ces coins de Bretagne
01:25:56on est en train de massacrer ça
01:25:58pour des gens
01:25:59qui veulent faire de l'argent avec
01:26:01ce n'est pas possible
01:26:02donc on va se battre
01:26:03et bravo pour ces députés LR
01:26:05parce que c'est un député
01:26:06qui est LR
01:26:07Nuri
01:26:08de Lorne
01:26:09qui a fait voter
01:26:11cet amendement
01:26:13cette loi
01:26:13et finalement
01:26:14il se bat pourquoi ?
01:26:16parce que Lorne
01:26:16c'est un paysage rural
01:26:18et ne pas le transformer
01:26:20en espèce de discothèque
01:26:21avec
01:26:22ce n'est pas possible
01:26:24et on se mettra jusqu'au bout
01:26:25Bon ben merci en tous les cas
01:26:27d'avoir accepté notre invitation
01:26:28votre témoignage était important
01:26:29Jean-Louis Butré
01:26:31président de la Fédération Environnement
01:26:32Dura Petit
01:26:32je n'ai pas interrogé
01:26:33sur le sujet
01:26:34Maxime
01:26:34vous avez quelque chose à dire
01:26:35non mais regardez pas
01:26:36votre feuille comme ça
01:26:37vous avez un peu de poésie
01:26:39regardez Noémie
01:26:40elle est capable de nous faire
01:26:41un petit coup
01:26:41l'éolien c'est que 10%
01:26:43de produits à France
01:26:44en électricité
01:26:45c'est aussi la conséquence
01:26:46du démembrement
01:26:47du parc nucléaire français
01:26:49on a eu ce débat
01:26:50au début de la guerre en Ukraine
01:26:52quand on craignait
01:26:53pour nos foyers
01:26:54de manquer justement
01:26:55d'électricité
01:26:56un moment de gaz
01:26:57donc c'est aussi
01:26:59en tout cas à l'origine
01:27:01de ce problème
01:27:02la patte des écologistes
01:27:05pardon
01:27:05et ce sont eux aujourd'hui
01:27:05qui se plaignent du résultat
01:27:07Mona, Léa, pas de mots ?
01:27:09moi j'ai une petite anecdote
01:27:10si vous voulez
01:27:10ah si
01:27:10on va t'aviscer une petite anecdote
01:27:11parce que l'électualité
01:27:13est un peu lourde
01:27:14aujourd'hui c'est moi
01:27:14trop plus dire
01:27:15je pense que tous les parents
01:27:16d'enfants en situation
01:27:17de handicap
01:27:18qui souffrent de troubles
01:27:19autistiques
01:27:20vont se reconnaître
01:27:21dans ce que je vais dire
01:27:21mais nous les éoliennes
01:27:23ça nous aide bien
01:27:24quand on fait des longs trajets
01:27:25en voiture
01:27:25parce que ça plaît beaucoup
01:27:26aux enfants
01:27:27qui souffrent
01:27:28de voir quelque chose
01:27:29tourner comme ça
01:27:29donc ça nous permet
01:27:30d'avoir un peu de calme
01:27:31dans la voiture
01:27:32voilà
01:27:32pour la petite anecdote
01:27:33je ne pensais pas
01:27:34qu'on allait terminer dessus
01:27:35mais pourquoi pas
01:27:37merci les amis
01:27:38de m'avoir accompagné
01:27:39sur cette actualité
01:27:40lourde et importante
01:27:41et encore une fois
01:27:42je le redis
01:27:43c'est important
01:27:44et parfois également
01:27:44de trouver un peu
01:27:45de légèreté
01:27:46merci pour votre très grande fidélité
01:27:48vous êtes de plus en plus
01:27:48nombreux à nous suivre
01:27:49et ça c'est formidable
01:27:50merci à l'équipe
01:27:51qui m'a entouré
01:27:52David Brunet
01:27:53Émilie Dubaud
01:27:53qui s'est fidèle
01:27:54Nathalie Le Pelletier
01:27:55François Bouillet
01:27:56Louis Métivier
01:27:57Sommayel Abidi
01:27:58et évidemment pour l'information
01:27:59merci à la programmation
01:28:00au gros travail
01:28:00de Magdalena Dervich
01:28:01merci aux équipes
01:28:02en régie
01:28:02tout de suite
01:28:03c'est Nelly Dénac
01:28:04180 minutes info
01:28:06et moi j'aurais le plaisir
01:28:07de vous retrouver
01:28:07comme tous les vendredis
01:28:08pour votre punchline week-end
01:28:10à partir de 17h
01:28:10bye bye
01:28:11et à tout à l'heure
01:28:11il va faire chaud encore aujourd'hui
01:28:13courage
01:28:14et à tout à l'heure
01:28:15merci à l'heure
01:28:15merci à l'heure
01:28:16merci à l'heure

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