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DB - 19-07-2025
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00:00Musique
00:30Chacun sait que depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la paix règne sur le monde.
00:44L'histoire que nous allons vous raconter n'est donc arrivée à personne et ne s'est déroulée nulle part.
00:51Aussi, ne cherchez pas à situer le bouteillard sur une carte, ce pays n'existe pas.
00:55Si cependant cette aventure vous rappelait quelque chose, il ne s'agirait là que d'une coïncidence fortuite ou du fruit de votre propre imagination.
01:05Musique
01:17Elle ne veut rien savoir, d'habitude elle démarre au quart de tour.
01:20Musique
01:22On arrêtera pas les flammes avec Zion, secouez-vous un peu sinon ce caricol va y passer.
01:27Musique
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01:42Qu'est-ce qu'il se passe ?
01:43Elle ne veut rien savoir. D'habitude, elle démarre au quart de tour.
01:46J'ai compris. Laisse tomber. Quelqu'un a dû mettre du sucre dans l'essence.
01:50Qui ?
01:51Je voudrais bien le savoir.
02:06Alors, Divo, il y a beaucoup de dégâts ?
02:10C'est pas compliqué. La récolte est foutue.
02:12C'est une terre dans la trois-duels.
02:14Il ne s'agit pas de traîne.
02:15Cette fois-ci, il n'y a pas de problème. Je te parie que c'est un sabotage.
02:18Sabotage, sabotage, toujours les grands mots avec toi.
02:21Mais bon Dieu, ouvre les yeux, réfléchis.
02:23C'est pas moi. Ils nous font ça deux jours avant les moissons.
02:26Et ils, ils, qui ça, ils ?
02:28Oh, d'accord. Je sais, j'ai encore coincé personne.
02:32Enfin, tu vas pas me dire qu'elle est saboteur parmi nos paysans, merde.
02:35Si notre expérience de coopérative réussie, c'est à eux que ça profitera.
02:38C'est leur travail, leur terre, leur récolte.
02:41Alors, pourquoi voudrais-tu qu'ils écoutent le feu ?
02:44Je n'ai jamais dit que c'était les gars du village.
02:47Alors, qui ça peut être ? Il n'y a personne à des kilomètres à la ronde.
02:52Emmène-moi au village. Il faut trouver une autre pompe.
02:55Eh bien, on y va.
02:56Allez, ne te fatigue pas, on va chercher une autre pompe.
02:58Comme d'habitude, tu vois la politique partout, toi.
03:02Ça t'a pas réussi d'avoir été ministre, hein ?
03:04Oh, arrête. Je ne l'ai vraiment pas été bien longtemps.
03:06Ça n'a pas duré plus de quinze jours après l'indépendance.
03:09Eh bien, sache que la politique, c'est comme la petite vérole.
03:12Il suffit d'une fois et on est marqué pour la vie.
03:13Le silo.
03:34Je sais qu'il y avait plein de gosses qui jouaient près du silo
04:03au moment de l'explosion.
04:04Il n'y a eu qu'un mort et c'est vraiment un miracle.
04:07Non, une explosion synchronisée avec l'incendie de la récolte.
04:12Ça, ça commence à être du travail de spécialiste.
04:15Mamba n'a pas perdu trop de temps pour former sa police politique.
04:18Il est comme tous les dictateurs.
04:20Il ne peut pas tolérer la moindre opposition.
04:24Pourtant, toi, t'as mis les pouces.
04:26T'es retourné à ta charrue comme Saint Sinatus.
04:28Oui, mais en cas d'élection, je me présenterai certainement
04:31et ça, je suis sûr qu'il le sait.
04:34Moi, je me demande, qu'est-ce que ça peut lui foutre
04:36à Mamba que ces gens-là mangent à leur faim?
04:39On ne doit pas tarder à le savoir.
04:40Je vais aller le lui demander.
04:42Donne-moi les clés de la voiture.
04:43Non, pas question.
04:45Avec lui, on ne sait jamais, je serais capable de te foutre en prison.
04:47C'est moi qui rêve.
04:48Cette affaire ne te concerne pas, c'est à moi d'y aller.
04:50Écoute, Divo, je ne suis peut-être pas ancien ministre,
04:53mais moi non plus, je ne veux pas qu'on m'emmerde.
04:55Toi, tu restes ici.
04:57C'est moi que ça regarde.
04:59Bon, d'accord, mais je peux peut-être quand même te conduire.
05:01En route.
05:01C'est moi qui ne veux pas.
05:31C'est moi qui ne veux pas.
06:01Attention, Lancier vient d'entrer dans le palais.
06:20Je répète, Lancier vient d'entrer dans le palais.
06:21A vous de le prendre en charge.
06:23Pardon, vous pourriez rappeler qu'on est de mon bac, celui-là?
06:44Ce n'est pas très utile, il le sait.
06:49Mais ça fait deux heures que j'attends, il a peut-être oublié, non?
06:51Monsieur Lancier, vous me connaissez mal.
06:54Je n'oublie rien, ni personne.
06:56Je vous en prie.
07:00Je vous en prie.
07:00Je vais avoir examiner.
07:12Je vais l'ont déjà étudié.
07:13Le dossier de votre village, Pilwetet, et personnellement, c'est très intéressant.
07:17Merci, mon collègue.
07:19J'avais commencé il y a deux ans, le cheptel a doublé.
07:21Les récoltes de céréales ont été multipliées par trois.
07:24L'expérience de ruciculture est encourageante en deux mots.
07:26Les résultats sont remarquables.
07:28C'est vrai, nous en sommes très fiers.
07:31Et vous avez tort.
07:32Parce que maintenant, il est devenu évident que dans ces conditions,
07:35cette expérience ne peut pas continuer.
07:38Ah bon, et pourquoi?
07:40Cette coopérative constitue un facteur de trouble, monsieur Lanzier.
07:44Je ne vous comprends pas, mon collègue.
07:48Un pays est un tout.
07:50Il importe peu qu'il avance lentement.
07:52Il est par contre essentiel que tous ces territoires progressent du même pas.
07:56Dans une vraie démocratie,
07:58toute disparité économique entre les citoyens ne peut être qu'intolérable.
08:02Notre but, c'est d'offrir un exemple à suivre.
08:06Les techniques de culture que nous avons mises au point peuvent servir à tout le monde.
08:09Oui, mais il me semble que ça ne sert qu'à une chose pour le moment,
08:12au docteur Divo et à sa propagande.
08:15Le boutailleur n'est parvenu à l'indépendance que depuis à peine un an.
08:19Il a besoin d'ordre et de discipline.
08:22Il ne peut pas encore s'offrir le luxe des jeux politiques des pays d'Europe.
08:27Est-ce que vous le comprenez?
08:29Bien sûr, mon colonel.
08:31Mais vous savez, moi je suis étranger.
08:33Je ne m'occupe pas de politique.
08:36Je suis ici uniquement comme technicien.
08:38Un technicien en quoi?
08:40Mon agronomie.
08:43Ah oui.
08:44Avant de venir au boutaillir,
08:46vous avez eu l'occasion d'exercer vos talents au Congo,
08:49au Biafra, au Yémen.
08:52Et qu'est-ce que vous avez fait pousser dans tous ces pays?
08:55Des croix?
08:57C'est vrai, mon colonel.
08:59Mais j'ai vu couler trop de sang pour ne pas souhaiter vivre en paix maintenant.
09:02Vous ne m'abuserez pas, lancier.
09:06Je sais que Divo complote contre mon gouvernement.
09:09Je sais qu'il s'efforce de mettre une armée sur pied.
09:13Et je sais aussi qu'il a besoin d'anciens mercenaires comme vous pour commander ces hommes.
09:19On vous a trompé, mon colonel.
09:21Ici, je m'occupe uniquement d'agriculture.
09:25Voyez-vous ça.
09:26Je vous en donne ma parole.
09:32Asseyez-vous.
09:45Cigarette?
09:46Non, merci.
09:49Tenez, regardez.
09:50J'ai ici l'affiche qui vous concerne.
09:52On vous dépeint comme un homme honnête et un excellent soldat.
09:58C'est flatteur, mais ça, c'est le passé.
10:00Ne soyez pas trop modeste, lancier.
10:02Un homme comme vous n'est pas fait pour planter du manioc ou pour arracher des patates douces.
10:08Je vais bientôt former un régiment de paracommando.
10:11Je vous offre d'en prendre le commandement.
10:15Je suis très honoré, mon colonel, mais...
10:18C'est impossible.
10:21Pourquoi?
10:22Dans la coopérative, nous avons trois vieux tracteurs.
10:27Ils tombent très souvent en panne.
10:29Et alors?
10:32Je suis le seul à savoir les réparer.
10:34Alors, il faut que je reste.
10:39Bon, parfait, lancier.
10:41C'est vous qui l'aurez voulu.
10:50Emmenez-le.
10:51On peut savoir où vous m'envoyez?
11:17Dans un pays voisin.
11:19Comme ça, les mains dans les poches.
11:21Normal, c'est la loi.
11:23Chez nous, les biens des personnes qui sont expulsées sont confisqués au profit de l'État.
11:28Il ne faudrait pas une affaire.
11:30Qu'est-ce que vous laissez ici?
11:32Longe ça.
11:33Rien de plus précieux?
11:35Si.
11:36Des amis.
11:36L'ancien Georges, vous êtes né à Paris?
11:55Oui, c'est ça.
11:55Je m'excuse, monsieur.
12:03Vous n'êtes pas le bienvenu dans notre pays.
12:06Heureusement pour vous, il y a un avion dans deux heures.
12:08Vous pourrez embarquer à ce moment-là.
12:11Vous allez attendre au premier.
12:12L'ancien?
12:37Vous n'êtes pas autorisé à entrer dans ce pays.
12:46Vous devez embarquer dans le prochain avion.
12:49Allez attendre en salle de transit.
12:51D'accord.
12:54Hé, le mercenaire!
12:55Pas sur la gauche.
12:57Sur la droite.
12:57Bonjour.
13:08Salut.
13:12Vous buvez un coup?
13:13Non, merci.
13:16Quoi, vous n'avez pas soif?
13:19Non.
13:20Je vais prendre une douche froide.
13:22Vous êtes belge?
13:23Non.
13:24Français?
13:27Vous êtes peut-être comme moi.
13:30Un fils de Saturne ou de Mercure.
13:33Un extraterrestre de passage.
13:36Ah.
13:38Vous ne le savez peut-être pas,
13:39mais dans cette pièce,
13:39on met les types des pays qui ont cessé d'exister.
13:42Qu'est-ce que vous voulez, au juste?
13:45Je veux rentrer chez moi.
13:47J'étais parti faire un reportage en Europe.
13:49Et je rentrais en Afrique australe.
13:51Jusque-là, ça vous paraît simple?
13:54Ouais.
13:54Et voilà que tout à coup,
13:56l'hôtesse nous annonce
13:57qu'il faut se poser sur le terrain le plus proche.
14:00Un de nos réacteurs était tombé en carafe.
14:02Pas de chance.
14:04Mais non, au contraire.
14:06Moi, j'adore visiter de nouveaux pays.
14:08Eh bien, tout le monde a eu l'autorisation
14:09d'aller en ville, sauf moi.
14:11Pourquoi?
14:13Oh, parce que...
14:14les policiers du Patelin ont regardé mon passeport
14:17et ils ont dit que leur gouvernement
14:19ne reconnaissait pas le mien.
14:20Pour eux, mon pays, 15 millions d'habitants
14:23n'existent pas.
14:26Vous trouvez pas ça dingue?
14:28Ça peut vous faire plaisir, oui.
14:32Remarquez, je sais qu'il y a plus dingue encore.
14:36Tenez, par exemple,
14:37à l'UNESCO,
14:38ils ont décidé qu'Israël
14:40n'était ni en Asie
14:41ni en Afrique.
14:44Mais cherchez-le ailleurs,
14:45je vous file un an de salaire si vous le trouvez.
14:47Et sans parler des Palestiniens.
14:49Les Palestiniens, ils sont partout.
14:52Sauf en Palestine.
14:55Le monde est dingue.
14:57Complètement dingue.
15:00C'est pas votre avis?
15:03Vous buvez sec,
15:04mais vous raisonnez pas trop mal.
15:11Je m'appelle Cliff.
15:12Cliff Harrison.
15:14Je suis journaliste,
15:15rédacteur en chef à l'Africaine Tribune.
15:16Georges Lansquier.
15:21Bon, allez,
15:22vous deux,
15:23vous partez.
15:25Vous nous emmenez comme ça?
15:27Au diable!
15:28Non, sans blague.
15:30Quel reportage?
15:31J'ai dit en route.
15:32L'avion n'attend plus que vous deux.
15:33Ça va, ça va, ça va.
15:34Vous énervez pas, mon général.
15:35Non, non, non.
15:38La Libération,
15:39j'avais 17 ans
15:40et je me suis engagé.
15:42Et à la fin de la guerre,
15:43on m'a affirmé
15:44que la France
15:44avait encore besoin de moi.
15:46Alors je suis resté,
15:47ça a été
15:48l'Indochine
15:49et plus tard l'Algérie.
15:51Et après?
15:53Après,
15:53j'en ai eu marre,
15:54j'ai quitté l'armée.
15:56Et qu'est-ce que vous avez fait
15:56dans le civil?
15:58J'ai cherché du travail,
16:00mais partout où j'allais,
16:01on me disait,
16:02lancier,
16:03vous êtes un héros,
16:04mais ça,
16:05c'est pas un métier.
16:06Alors?
16:08On m'a proposé
16:09un contrat
16:11de conseiller militaire
16:12en Afrique.
16:13Je suis allé.
16:14Et là-bas,
16:14vous êtes devenu mercenaire?
16:17C'était pas prévu comme ça
16:18au départ,
16:18mais une fois sur place,
16:20je n'avais plus le choix.
16:21Mesdames et messieurs,
16:23dans quelques instants,
16:24nous allons atterrir
16:25à l'aéroport
16:26de Roissy-Charles-de-Gault.
16:27On est à l'heure.
16:28Veuillez étendre
16:29vos cigarettes
16:29et attachez vos impôts.
16:30Je vais passer deux jours
16:31en avion pour revenir
16:32à mon point de départ.
16:33Décidément,
16:34je crois que l'avion
16:34est le moyen de transport
16:35le plus lent.
16:38Et quand est-ce que vous comptez
16:39rentrer dans votre foutu pays?
16:40En Afrique,
16:41dès demain.
16:42Déjà?
16:43Je suis bien obligé,
16:44mon canard tombe le lundi.
16:45On compte sur mes articles
16:46pour le prochain numéro,
16:47alors.
16:48Sous-titrage MFP.
17:18...
17:48Heureux de vous revoir,
17:49Stryker.
17:50Bonjour,
17:50M. Pleytal.
17:51Vous avez fait bon voyage?
17:53Fatigant.
17:54Je me trouvais en Asie
17:55quand j'ai reçu
17:56votre télégramme
17:57et j'ai dû passer
17:58par Londres.
17:59Excusez-moi,
17:59mais il fallait
18:00que je vous parle
18:01de toute urgence.
18:02Il y a des problèmes?
18:04Le Boutaïr,
18:05mon cher.
18:06Le secrétaire général
18:06m'a fait part
18:07des inquiétudes du conseil.
18:09Et le bilan
18:09n'est pas encourageant?
18:11Au contraire,
18:11il est excellent.
18:12Asseyez-vous,
18:13je vous en prie.
18:14Merci.
18:20Les accords
18:20que nous avons pu passer
18:21avec le colonel Mamba
18:22nous sont extrêmement favorables.
18:25Mais si le gouvernement
18:26du Boutaïr
18:27venait à changer,
18:28vous comprenez
18:28que nos intérêts
18:29se trouveraient menacés.
18:30Oui,
18:31mais pour le moment,
18:32Mamba me semble avoir
18:33la situation bien en main.
18:34Possible.
18:36Mais son plus grand rival politique,
18:37le docteur Divo,
18:38est très populaire.
18:39Mais en cas d'élection,
18:40on peut craindre le pire.
18:41Tout peut arriver.
18:43Alors,
18:43qui pourrait imposer
18:44des élections à Mamba?
18:45Le World Peace Organization.
18:47Le docteur Divo
18:48ne doit pas pouvoir
18:49être candidat.
18:52Ça ne va pas être facile.
18:54Il a toujours dit
18:55qu'il serait candidat.
18:57Dans ce cas,
18:58il faut vous arranger
18:58pour qu'il ne puisse pas
18:59être élu.
19:03J'y ai songé.
19:05J'ai même pris
19:05certaines précautions.
19:08Je tiens aussi
19:08à vous rappeler
19:09que notre groupe
19:10est contre toute solution
19:11qui fasse appel à la violence.
19:13Il se trouve que la violence
19:14est impopulaire,
19:15principalement
19:15quand elle est victorieuse.
19:17À tort ou à raison,
19:18c'est le goût du jour.
19:19Et notre groupe
19:20doit s'y conformer.
19:22Je ne doute pas
19:22que vous m'ayez suivi.
19:27Je vous ai précédé.
19:29Alors,
19:30j'espère pour vous
19:31que votre plan
19:32sera un succès.
19:34Nous n'aimons pas
19:35les échecs
19:35et personne n'est indispensable.
19:37Vous le savez.
19:40Oui, je sais.
19:42C'est un vieux principe,
19:44mais toujours monstrueusement
19:45à la mode.
19:45Alors, tu es fini?
19:58Fini quoi?
20:00Justement.
20:01Je ne sais pas.
20:04C'est tellement le culte
20:05des morts.
20:07C'est à l'enterrement
20:07de maman
20:08qu'il fallait venir.
20:09Maintenant,
20:09ça ne sert à rien.
20:10C'est pas si simple.
20:13Il te suffisait
20:13de prendre l'avion.
20:14Je t'avais envoyé
20:15un télégramme.
20:16Oui, mais à mon ancien adresse
20:18est arrivé
20:19cinq mois plus tard.
20:21On va ça mal,
20:22mais enfin,
20:22tout de même,
20:23les gens normaux
20:24ont un domicile fixe.
20:26Tout ça.
20:28D'ailleurs,
20:28ils ne vivent pas en Afrique.
20:30Ah, propos.
20:31Il y avait une lettre
20:32pour toi ce matin.
20:36Pour ta part d'héritage,
20:37il faudra bien entendu
20:38que nous passions
20:38chez le notaire.
20:40Mais tu sais,
20:40ne te fais pas trop d'illusions.
20:42L'argent liquide,
20:43n'en parlons pas.
20:45Maman vivait chez nous
20:45et ce qu'elle avait
20:46payait à peine sa pensée.
20:49Il y a aussi
20:49les bijoux de famille.
20:51Mais comme tu ne l'as pas eu d'enfant,
20:53il a toujours été convenu
20:54entre nous
20:54qu'il serait pour mes filles.
20:57Tu es bien d'accord ?
21:00Oui, bien sûr.
21:02Reste l'affaire.
21:05Je ne sais pas
21:05comment va le commerce en Afrique,
21:06mais ici, c'est le marasme.
21:08Il a fallu investir.
21:10Et avec quoi ?
21:11Avec l'argent de mon mari.
21:14Oh, ce n'est pas de gaieté de cœur
21:15qu'il y a placé ses capitaux.
21:16C'est parce que je le lui ai demandé
21:18en souvenir de notre père
21:19pour éviter la faillite.
21:22Dans ces conditions,
21:24tu comprendras
21:24qu'il ne peut pas te revenir grand-chose.
21:27Ah,
21:28enfin,
21:30tu parleras de tout ça
21:32après le déjeuner
21:32avec ton beau-frère.
21:34Oh, c'est pas la peine.
21:35Tu peux me déposer la gare ?
21:37Non.
21:38Tu ne viens pas à la maison ?
21:40Oui, il faut que je sois
21:41à Paris ce soir.
21:42Qu'est-ce qui te presse ?
21:44Ben, c'est un ancien camarade
21:45de combat qui m'a écrit
21:46qu'il ouvre une station fruitière
21:48en Afrique australe.
21:49Il faudrait que je sois
21:50son chef d'exploitation.
21:51bien entendu,
21:56tu préfères les nègres
21:57à ta famille.
21:58Bien entendu,
21:58tu préfères les nègres
21:59à ta famille.
21:59dis,
22:08qu'est-ce que tu comptes faire
22:09pour le notaire ?
22:10Dis, qu'est-ce que tu comptes faire pour le notaire ?
22:24Ne t'inquiète pas, je lui écrirai que je renonce à mon héritage.
22:28Viens au moins embrasser tes nièces, tu ne les connais même pas.
22:31Comment sont-elles ?
22:32Il paraît que la plus jeune me ressemble.
22:34Quant à l'autre, c'est tout le portrait de son père.
22:36Tu les embrasseras pour moi. Allez, au revoir.
22:40Musique
23:10Musique
23:12Musique
23:14Musique
23:16Musique
23:18Musique
23:20Musique
23:22Musique
23:24Musique
23:34Musique
23:36C'est parti.
24:06Le message au nom de Lancier, s'il vous plaît.
24:08Lancier ?
24:08Oui.
24:16Non, monsieur, je regrette, je n'ai pas de message à ces noms.
24:23Pouvez-vous me dire comment me rendre à cette adresse, s'il vous plaît ?
24:27Je crois que le mieux, ce serait de louer une voiture, ça se trouve à 40 km de la ville.
24:33Et où peut-on louer une voiture, s'il vous plaît ?
24:35En là, derrière.
24:36Merci.
25:06Il y a quelqu'un ?
25:18Allô ?
25:34Allô ?
25:35Allô ?
25:37Allô ?
25:39Allô ?
25:41Qu'est-ce que vous faites là ?
26:02Qui êtes-vous ?
26:05Georges Lancier, je suis la recherche de mon ami Pierre Vidal.
26:11Pierre est mort.
26:14Mort ?
26:14Oui.
26:16Oui.
26:18Je suis sa femme, Georgia.
26:23Vraiment, je regrette.
26:25Je vous ai envoyé un télégramme, mais il m'a été retourné.
26:28Vous étiez déjà dans l'avion.
26:30Mais, qu'est-ce qui lui est arrivé ?
26:32Partons d'ici.
26:34Je suis venue en bus.
26:35Si vous vouliez bien me raccompagner, on pourrait bavarder en route.
26:39Ma voiture est là, juste devant la porte.
26:45Il roulait sur une ligne droite, tranquillement, quand sa voiture a brusquement quitté la route.
27:09Elle s'est retournée et elle a pris feu.
27:13Et on sait pourquoi ?
27:16La police dit qu'il a dû avoir une crise cardiaque.
27:20Si c'est vrai, il n'aura pas souffert.
27:23C'est ma seule consolation.
27:26Pauvre Pierre.
27:27Il était si optimiste dans sa dernière lettre au sujet de sa nouvelle affaire.
27:32Vous savez, Pierre ne me parlait pour ainsi dire jamais de ses affaires.
27:37Je crois que c'était parce qu'elle n'avait rien d'extra.
27:43D'ailleurs, à part des dettes, il ne me laisse rien.
27:46Oui, mais alors, comment pouvait-il espérer reprendre cette exploitation fruitière ?
27:51Il avait trouvé une sorte de commanditaire.
27:54Qu'est-ce que vous appelez une sorte de commanditaire ?
27:57Un homme d'affaires, M. Strecker.
28:00Il a une situation très importante.
28:03Généralement, ces gens-là, ils savent vous placer leur argent.
28:05Je n'ai pas posé de questions.
28:09Tout prouve maintenant que j'aurais dû être plus curieuse.
28:13Mais je me souviens du soir où Pierre m'a parlé de vous.
28:18Quand l'ancien sera là, Strecker nous permettra de gagner pas mal d'argent.
28:22Suffisamment pour faire démarrer l'exploitation de la ferme.
28:26Par quels moyens ? Pierre, donc, vous a rien dit ?
28:29Non.
28:32Mais je crois que vous devriez aller voir Strecker.
28:35Pierre lui avait fait confiance.
28:37Je peux me servir de votre téléphone ?
28:40Oui, bien sûr, il est dans l'entrée.
28:42Je vais essayer de m'enseigner sur Strecker.
28:44Pourquoi ?
28:46Les gens riches qui veulent faire gagner de l'argent des fauchés, ça m'étonne toujours.
28:49Allô ?
29:03Pourrais-je parler à M. Cliff Harrison, s'il vous plaît ?
29:06Oui, et pour combien de temps ?
29:10Dommage, merci.
29:17C'est pas de chance, hein.
29:18J'ai un ami journaliste et il est parti en portage pour 15 jours.
29:23Tenez, l'adresse de Strecker.
29:25Allez le voir.
29:27Je vous en prie.
29:30Mais pourquoi vous y tenez tellement que ça, Georgien ?
29:33Peut-être, peut-être par fidélité envers Pierre.
29:37Oui, si vous réussissez, j'aurais le sentiment que tous ses projets ne sont pas morts avec lui.
30:07Je vous en prie.
30:37Monsieur Strecker, s'il vous plaît.
30:44Vous êtes attendu ?
30:46Oui, M. Lancier.
30:47Un instant, s'il vous plaît, je vais vous annoncer.
30:51Vous connaissez M. Strecker depuis longtemps ?
30:53C'est un de nos meilleurs clients.
30:56M. Strecker ?
30:57M. Lancier est là.
30:59Viens, monsieur.
31:01Vous pouvez monter. Appartement 1012.
31:03Merci.
31:03Merci.
31:07Pauvre Vidal.
31:21Il avait beaucoup changé ces derniers temps.
31:23Il n'avait plus rien à voir avec le brillant soldat que vous avez connu.
31:27Qu'est-ce qu'il avait ? Il était malade ?
31:29Non, non, ce n'était pas ça. Non, je crois qu'il y avait autre chose.
31:33Qu'est-ce que vous voulez dire ?
31:34C'était peut-être la conséquence de... de son inaction.
31:38Ou bien la suite de différents échecs dans les affaires, c'est difficile à dire.
31:43Mais Vidal était rongé par le doute. Il n'avait plus confiance en lui.
31:47Vidal ?
31:48Oui, il me l'a même avoué. Ici même, dans cette pièce.
31:51Lorsqu'il devait entreprendre quelque chose, cet homme qui avait été si courageux était saisi par l'angoisse.
31:58Sa véritable maladie, c'était la peur.
32:01Est-ce que vous savez pourquoi il vous avait demandé de venir ?
32:05Il m'avait demandé de venir exploiter avec lui une station fruitière.
32:08Ça n'était pas la seule raison.
32:09Alors, pour quelle autre raison ?
32:18Pour le remplacer dans une affaire, il devait effectuer une mission pour ma compagnie.
32:23Une mission plutôt délicate et qui comportait des risques que je n'ai pas le droit de minimiser.
32:28Alors, d'après vous, il m'aurait fait venir uniquement pour l'aider à effectuer cette mission.
32:33Oui.
32:35Et sans doute par faiblesse, il n'a pas osé vous écrire la vérité.
32:39Maintenant, vous savez tout.
32:43Non.
32:45Je ne sais toujours pas en quoi consiste cette mission.
32:48Pourquoi vous êtes intéressé ?
32:51Comment voulez-vous que je vous réponde ?
32:55Je ne sais pas de quoi il s'agit.
32:58C'est délicat, M. Lancier.
33:02Je représente les intérêts d'une des compagnies d'assurance les plus importantes du monde.
33:05Alors, au cas où notre conversation se révélerait sans aucune suite, j'espère que je peux compter sur votre discrétion.
33:15À vous de juger.
33:17Bon, très bien.
33:20Alors, prenons les choses depuis le début.
33:21Vous savez ce que c'est ?
33:26À première vue, on dirait un caillou.
33:28Tout à fait exact.
33:30Mais si vos connaissances minéralogiques étaient plus étendues, vous sauriez qu'à partir de ça,
33:35on obtient ceci.
33:37Ceci.
33:57Vous connaissez le pourcentage des pierres qui sont volées dans les mines de diamants ?
34:02Non, aucune idée.
34:05Pratiquement zéro pour cent.
34:07Je vais vous projeter des diapositives qui vous permettront de comprendre le système de défense de ces exploitations minières.
34:13Cette mine se trouve près de la côte atlantique, dans une région interdite.
34:17Le paysage n'a pas l'air tellement varié.
34:27C'est un désert, long de 600 kilomètres et large de 150.
34:33En dehors de l'exploitation proprement dite, et qui se trouve au centre, il n'existe aucun point d'eau.
34:41Il y a bien une route pour y accéder.
34:45Une seule.
34:45Elle est surveillée par radar.
34:48D'autre part, les services de sécurité patrouillent jour et nuit dans toute cette zone.
34:56Pour cela, il dispose de six appareils d'observation, de deux hélicoptères et d'une véritable flottille de Land Rovers.
35:04Tous les véhicules sont constamment en contact radio avec la base.
35:09C'est un dispositif de sécurité qui doit revenir cher.
35:11Dans une zone aussi désertique, je n'en vois pas tellement l'utilité.
35:17La production annuelle dépasse un million de carats.
35:22Ce qui est reconverti dans le système métrique représente plus de 8000 kilos de diamants.
35:27Oui, comme ça, je comprends mieux.
35:31Il y a aussi des gardes-côtes qui patrouillent nuit et jour.
35:34La zone interdite s'étend jusqu'à 5000 au large.
35:38Qu'est-ce que vous entendez par « zone interdite » ?
35:43Non, mais c'est très simple.
35:45Tout individu n'appartenant pas à la compagnie peut être abattu à vue.
35:48Oui, mais est-ce que vous êtes sûr de l'invité du personnel de la mine ?
35:53Peut-être sûr de personne, parce que rien n'est plus facile que de devenir riche dans ce désert.
35:59Les diamants affleurent un peu partout sur le sable, il n'y a qu'à se baisser.
36:02Et alors ?
36:05Les mineurs vivent dans des villages créés spécialement pour eux au cœur du désert.
36:12Tous les ouvriers acceptent par contrat d'habiter là pendant 18 mois.
36:16Ils sont totalement coupés du monde.
36:17Oui, mais à la fin de leur contrat, au bout des 18 mois,
36:22ils doivent bien essayer de mettre quelques diamants dans leur bagage, non ?
36:25Tout le monde, pratiquement, tente sa chance.
36:28C'est très compréhensible.
36:29La tentation est tellement forte.
36:31Oui, bien sûr.
36:34Alors, ils passent une période de quarantaine dans des camps spécialisés.
36:38Là, ils sont soigneusement examinés au rayon X.
36:40Ils sont plusieurs fois purgés.
36:43Et c'est seulement après toutes ces précautions qu'ils peuvent repartir et retrouver la liberté.
36:47Il n'y a pas à dire.
36:52Le système a l'air d'être au point.
36:54Il semble être au point.
36:56Mais les services de sécurité sont principalement dirigés par des civils.
37:01Des hommes qui font trois repas par jour reçoivent leur petite paye au 31 de chaque mois.
37:08Et dans les journaux, ils se plongent uniquement dans la page des sports.
37:12Comme ces braves gens ne se soucient absolument pas d'évoluer,
37:16ils ne comprennent pas que le monde peut changer.
37:19L'ennemi potentiel de notre époque utilise toutes sortes de méthodes.
37:26Et pour tout dire, il présente un nouveau visage.
37:30Et le Prévost, lequel, M. Straquin ?
37:33Le vôtre, M. Lancier.
37:41Venez par ici.
37:47Voilà une carte de la région.
37:48La théorie, c'est que ce désert, complété par le système de surveillance, est infranchissable.
38:02Mais pourtant, je crains que des hommes bien préparés,
38:05des spécialistes d'opérations de commando
38:08et entraînés à la survie dans le désert,
38:10ne soient capables de réussir ce qu'aucun voleur conventionnel n'essaierait d'entreprendre.
38:13S'emparer des diamants.
38:16Oui, pour commencer.
38:18Mais surtout, le plus difficile,
38:20ce serait de parvenir à sortir de la zone interdite.
38:26Qu'est-ce que vous en dites ?
38:29L'histoire a prouvé qu'il n'y avait pas de forteresse imprenable.
38:33Une action rapide et bien préparée doit avoir une chance.
38:37Dans ce cas, le montant des primes d'assurance payées par la mine devrait être révisé.
38:41Oui, mais ça, c'est votre affaire.
38:44Oui.
38:46Mais pour convaincre un client d'une telle importance,
38:50il faut lui apporter autre chose que de simples avis.
38:54Quoi, non ?
38:55Une démonstration pratique sur le terrain.
38:59Et une pièce qui va prouver la réussite d'une pareille opération.
39:06Vous venez de dire qu'il y avait une chance de réussir.
39:08Je vous offre 50 000 dollars cash pour la tenter.
39:14Vous faites faire un bien mauvais repas, hein ?
39:28Non.
39:29On est bien ici, au soleil.
39:32Vraiment ?
39:32Oui.
39:34Moi aussi, je me suis déjà retrouvée sans un sou.
39:37Je finirais bien par trouver de ton règne.
39:39Ça, c'est pas facile pour un étranger.
39:47Bon, marche un peu.
39:48Sous-titrage Société Radio-Canada
39:57Sous-titrage Société Radio-Canada
40:27Sous-titrage Société Radio-Canada
40:57Sous-titrage Société Radio-Canada
41:27Tenez-moi ça. Vous devriez aller le voir. Vous lui direz que vous venez de ma part. Il vous aidera sûrement.
41:35Merci.
41:37Merci.
41:39Merci.
41:41Bonsoir.
41:49Bonsoir.
41:51Bonsoir.
42:05Bonsoir.
42:07Vous avez quelqu'un ?
42:09Je regrette, monsieur. Mais nous n'ouvrons pas avant une heure.
42:16Oui, mais pour moi, ça n'a aucune importance. Moi, je viens voir M. Pietry.
42:19Vous avez rendez-vous avec M. Pietry ?
42:21Non.
42:23Ben, alors, c'est pas la peine. Il ne vous recevra pas.
42:25Mais si. J'arrive de France et je vais lui faire une surprise.
42:28Il ne vous recevra pas. Je regrette, monsieur.
42:30Attendez, mademoiselle. Soyez gentil. Je vous dis que ça lui fera plaisir d'avoir des nouvelles de Paris.
42:36Venez. On va essayer.
42:47Entrez.
42:50M. Pietry. Un monsieur voudrait vous voir. Il arrive de France.
42:54Qu'il entre ?
42:54Je m'appelle l'ancien. Bouge pas.
43:06C'est papier.
43:08Je suis un ami de Vidal.
43:25Sa femme m'a donné une lettre de recommandation pour vous.
43:27Je vois.
43:31Elle me prend pour une agence de placement ou quoi ?
43:33Non. Elle pensait que vous pouviez m'aider.
43:36Si tu étais une fille, tu commencerais tout de suite.
43:38Ici, il n'y a que ça qui les intéresse. Le reste, ils n'en ont rien à foutre.
43:41Vous ne pouvez pas me trouver une place d'aide cuisinier ou de serveur ou même de plongeur, si vous voulez.
43:48Désolé, je ne supporte pas les amateurs.
43:51Je ne m'entoure que de vrais professionnels et ça à tous les niveaux.
43:54Alors, un type comme toi n'a pas sa place ici.
43:56Je vais le sortir.
43:58T'as compris ?
44:00Allez, dehors.
44:00Allons du calme, petit venu.
44:12Eh bien, voilà.
44:14Tu viens de faire tes preuves, mon vieux.
44:16Tu commences ce soir.
44:17Comme quoi ?
44:19Tu seras videur.
44:20Ça a l'air d'être ta spécialité.
44:22Ça a l'air d'être.
44:52Ça a l'air d'être.
44:53Ça a l'air d'être.
44:54Ça a l'air d'être.
44:55Ça a l'air d'être.
44:56Ça a l'air d'être.
44:57Ça a l'air d'être.
44:58Ça a l'air d'être.
44:59Ça a l'air d'être.
45:00Ça a l'air d'être.
45:01Ça a l'air d'être.
45:02Ça a l'air d'être.
45:03Ça a l'air d'être.
45:04Ça a l'air d'être.
45:05Ça a l'air d'être.
45:06Ça a l'air d'être.
45:07Ça a l'air d'être.
45:08Ça a l'air d'être.
45:09Ça a l'air d'être.
45:10Ça a l'air d'être.
45:11Ça a l'air d'être.
45:12Alors, ça va ?
45:27Ça va, mais je n'ai pas l'impression de servir à grand-chose.
45:30Depuis, dans cet uniforme, je ne peux pas dire que je me sens très à l'aise.
45:33Enfin, j'ai gagné les trois quarts de mon voyage de retour.
45:37Dans quinze heures, je serai loin, un petit petit nain.
45:40Tiens, il vous manque un bouton.
45:41Oui, je sais, j'ai mis dans ma poche.
45:43Surtout, ne le perdez pas. Je vous le recoudrai après le service.
45:47Ah, regardez, on vous appelle dans la salle.
45:55Je vais demander des cigarettes, messieurs-dames.
46:02Imbécile ! T'as lu, je te tapais !
46:04Mais, monsieur...
46:05Maintenant, nettoie ça. Tout de suite !
46:09Descends d'un goût, quoi ! Tout de suite !
46:14Bessinat, je m'en occupe.
46:16Allons, monsieur, soyez gentil, restez tranquille.
46:18Vous avez un peu bu, mais ça arrive à tout le monde.
46:22Toi, fous-moi le camp.
46:26N'insistez pas, monsieur, sinon je vais être obligé de vous sortir.
46:28Non !
46:30Non !
46:31Il est mort.
46:49Allons, messieurs-dames, ne restez pas là. Regagnez vos places.
46:52Je vous en prie, regagnez vos places.
46:54Toi, viens avec moi.
46:56Mais attendez, j'arrive pas à comprendre ce qui se passe.
46:58Ça suffit, t'as déjà fait assez de conneries. On m'y reprendra à engager un amateur.
47:01Ne vous inquiétez pas, mesdames et messieurs, on va s'en occuper.
47:03Ce n'est rien, messieurs-dames, ce n'est rien.
47:05Garçons, musique !
47:06Il y a un bret carré dans la petite rue.
47:17Voilà les clés, tire-toi.
47:18Fonce à l'aéroport.
47:19Il y a une tripotée d'avions pour l'Europe tous les matins.
47:21Embarque dans le premier. Allez !
47:24Vous savez, je suis sûr que...
47:26Pas le temps !
47:27Tire-toi.
47:27Tenez, c'est tout ce que j'ai. Prenez-le.
47:43Merci, Tina.
47:45Bonne chance.
47:47T'en aurais besoin.
47:47Pardon, mademoiselle.
48:16À quelle heure le prochain départ ?
48:18Pour où, monsieur ?
48:19Pour l'Europe.
48:20Nous avons un départ pour Londres dans 25 minutes.
48:23Ça ira complètement amie du touriste.
48:25À quel nom, monsieur ?
48:27L'Ancier.
48:29Vous avez votre passeport, s'il vous plaît ?
48:31Vous avez des bagages, monsieur L'Ancier ?
48:47Non.
48:48Vous pouvez aller vous asseoir le temps que je vous prépare votre billet.
48:51Je vous appellerai.
48:52Est-ce que je peux téléphoner ?
48:54Là-bas, monsieur.
48:54Merci.
48:55Merci.
49:19Allô ?
49:20Est-ce que Cliff Harrison est rentré de reportage, s'il vous plaît ?
49:25Ah bon ?
49:26Vous pouvez prendre un message pour le vide ?
49:29Oui.
49:29Vous lui direz que l'extra...
49:30Départ à destination de Londres, British Airways, vol 042, embarqueur...
49:34Bon, voilà.
49:35Vous ne lui direz rien.
49:36C'est trop tard.
49:36Merci.
49:38Le voyage est déjà fini.
49:39Vous allez me suivre au commissariat où vous aurez pas mal d'explications à donner.
49:41Allez, l'autre main !
49:43Allons-y.
49:45Allons-y.
49:45Allons-y.
50:02Allons-y.
50:04Établissez des barrages sur toutes les routes partant de l'aéroport, sur 100 km.
50:09Oui, c'est ça.
50:10Je pars tout de suite.
50:13C'est ça.
50:43C'est ça.
50:53C'est ça.
50:54C'est ça.
51:04Et voici un flage de dernière minute.
51:28Un inconnu muni de faux-papiers d'identité a échappé à la police de l'aéroport où il essayait d'en bas.
51:34Nous ne savons pas encore s'il s'agit d'un malfaiteur ou d'un malade mental.
51:40Mais cet homme, qui paraît dangereux, ne devrait pas tarder à être arrêté.
51:44En effet, il s'est enfui avec les manottes au poignet.
52:04Alors, c'est toi qu'en cherche.
52:10Ne t'ubile pas.
52:11Je sais ce que c'est.
52:12Mon frangin en a pris pour trois ans.
52:14Je peux téléphoner ?
52:15Oui.
52:16Suis-moi.
52:21Vas-y, ne t'inquiète pas.
52:22Oh, et dis, elle vient cette bière ?
52:24J'arrive, j'arrive.
52:30Allô, monsieur Stracker ?
52:32Ici Lancier.
52:33J'ai quelques petits ennuis et je ne vois que vous pour m'aider.
52:37Est-ce que votre proposition tient toujours ?
52:39Oh, nous pouvons toujours en reparler, monsieur Lancier.
52:44Dites-moi où vous êtes.
52:49Pour le moment, restez là.
52:51On va venir vous chercher.
52:56Vous voulez venir, Ralph ?
53:01Mes amis, compliments à tous.
53:04Nous avons réussi.
53:34Je vous souhaite.
54:04...
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