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  • 19/07/2025
Avec Yoann Gillet, journaliste politique et Franz-Olivier Giesbert, éditorialiste et auteur

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##C_EST_DANS_L_ACTU_5-2025-07-19##

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Transcription
00:00Bonjour François-Olivier Gisbert
00:06Bonjour Laurence Garcia, bonjour Yohann Gillet
00:10Bonjour Yohann Gillet
00:12Bonjour Laurence Garcia, bonjour François-Olivier Gisbert
00:15Alors, entre les pistes de suppression des 35 heures, comme l'a suggéré Sophie Prima, la porte-parole du gouvernement,
00:22la piste de la monétisation de la cinquième semaine de congés payée du côté de la ministre du Travail,
00:28la suppression de deux jours fériés, l'année blanche sur les prestations sociales, comme l'a annoncé également le Premier ministre Bayrou.
00:38On est dans le Travail et Plus pour Gagner Plus versus Nicolas Sarkozy, François-Olivier Gisbert ?
00:45Non, pas tout à fait, parce que ce n'est pas la même situation.
00:48La situation de la France est désastreuse.
00:51Après 8 ans de Macron, nous avons 3 400 milliards de dettes et le FMI.
00:58nous a dégradé, ils viennent nous dégrader.
01:01Donc, bon, il faut régler les problèmes.
01:03Alors, simplement, il y a plusieurs solutions.
01:05Il y aurait une solution aussi, c'est réduire les dépenses.
01:10Le problème, c'est que nous dépensons beaucoup plus que nous produisons.
01:13On pourrait très bien réduire les dépenses.
01:15Il y a beaucoup de dépenses qui sont beaucoup trop élevées, on le sait très bien.
01:18Ne serait-ce d'ailleurs que les dépenses sociales,
01:20quand on voit qu'il y a eu 6 milliards de triches sur les allocations familiales l'année dernière,
01:25enfin, chiffres relevés par la Cour des comptes,
01:27et que, voilà, on laisse tomber, qu'on laisse faire, etc.
01:30Donc, il y a de l'argent à récupérer partout.
01:33Mais c'est vrai que régler le problème des dépenses publiques dans la situation actuelle sans majorité,
01:38c'est très difficile pour un pouvoir politique, quel qu'il soit.
01:40Donc, la solution la plus facile, effectivement, c'est d'essayer de faire travailler plus.
01:44Travailler plus, eh bien, oui, les 35 heures, elles ont fait beaucoup de mal à ce pays,
01:47parce qu'elles ont cassé le rapport au travail.
01:51La gauche, quand vous regardez les discours de Jaurès,
01:54elle avait, autrefois, il y avait la valeur travail, ça existait.
01:57Bon, aujourd'hui, cette valeur travail, elle est en très mauvais état,
02:02et c'est vrai qu'on a un pays qui a un mauvais rapport avec le travail.
02:06Ne serait-ce que les chiffres ? Je ne veux pas vous embêter avec ces chiffres.
02:09Un pays qui a un mauvais rapport avec le travail, ça veut dire quoi, exactement, France ?
02:12Je veux dire, tout simplement, on travaille moins avec les autres pays.
02:15Si vous regardez les chiffres de l'OCDE par salarié, on est plutôt en bas du tableau.
02:19Non, non, mais attendez, j'ai les chiffres sous les yeux, c'est les chiffres Statista, OCDE, etc.
02:24Et si vous regardez les chiffres par habitant, c'est très intéressant par habitant,
02:29eh bien, on est à 666 heures en France,
02:33alors que la moyenne de l'Union Européenne, c'est 770 heures.
02:37Ça fait 60 heures annuelles travaillées de différence.
02:46Donc, c'est clair qu'il faut, là-dessus, c'est qu'il y a ce rapport au travail.
02:51Alors, finalement, il y a un choix un peu cornelien pour le Premier ministre,
02:55c'est soit on s'attaque aux dépenses, mais je pense que techniquement, il ne peut pas,
02:58soit on essaye de faire travailler les Français un peu plus qu'ils ne travaillent,
03:02puisqu'ils sont plutôt ceux qui travaillent le moins, parmi ceux qui travaillent le moins en Europe.
03:08On a du mal avec la valeur travail, on a un problème avec le travail.
03:11Nous, les Français, c'est votre avis aussi, Yoann Gillet ?
03:15Non, on a surtout du mal, visiblement, avec les bonnes analyses.
03:17Il faut relire les chiffres de l'OCDE, c'est un indicateur qui n'est pas, qui est en trompe-l'œil.
03:25Les Français, c'est-à-dire les Français qui travaillent, travaillent plus que les Allemands.
03:28Moi aussi, j'ai les chiffres sous les yeux, on travaille plus que les Allemands,
03:31puisque les Français travaillent 1494 heures chaque année en moyenne,
03:35alors que les Allemands travaillent 1340 heures.
03:38Par contre, ce que l'OCDE, c'est que par rapport à ce qu'il vous dit, je vais aller au bout.
03:43Prends, prends, prends, prends.
03:44Laissez aller, Yoann, jusqu'au bout quand même.
03:47Je vais aller au bout.
03:48Ce que nous dit, par contre, l'OCDE, c'est que compte tenu de notre population active,
03:52du nombre de personnes âgées et du nombre de jeunes qui entrent plus tardivement dans le monde du travail,
03:58oui, effectivement, ramener au nombre de personnes, ça fait moins.
04:02Mais les travailleurs en tant que tels travaillent plus qu'en Allemagne.
04:05C'est ce que dit le rapport de l'OCDE très clairement.
04:06Bon, une fois que l'on a dit ça, non, nous n'avons pas un problème au travail,
04:10nous avons un problème, nous avons un rapport compliqué à la logique, à la redistribution.
04:18J'entends François Bayrou.
04:19Pour moi, François Bayrou fait exactement l'inverse de ce qu'il faudrait faire.
04:22Quand on a une crise économique ou quand on a des difficultés économiques,
04:28on ne gèle pas tout, on ne gèle pas les retraites.
04:30Les retraités, ce sont les personnes qui ont le plus de temps pour consommer.
04:32Qu'est-ce que vous voulez faire ? Faire baisser la consommation ?
04:34Dites-moi comment vous allez redresser l'économie.
04:36Vous voulez, à un moment donné, aussi geler les retraites des retraités.
04:41Ils vont faire quoi ? Ils vont donc moins bien manger.
04:43S'ils vont moins bien manger, ils vont tomber plus malades.
04:45Ça va coûter de l'argent.
04:45Donc, si on veut être juste très prosaïque, très pragmatique,
04:49rien que là, pour moi, il y a un problème.
04:52Ça, c'est la première des choses.
04:54Deuxièmement, autre problématique qui est très importante.
04:58Vous m'entendez ?
04:59Oui, on vous entend, on vous entend.
05:01L'autre problématique pour moi, c'est que,
05:04et ça, François n'y va pas aimer,
05:06parce que j'ai bien compris qu'il est bien quand tout le monde faisait des efforts,
05:08sauf ceux qui devraient être le plus concernés,
05:11c'est que si c'est la valeur travail qui compte le plus,
05:13si c'est la valeur travail,
05:14dans ce cas-là, taxons davantage le capital.
05:17Pourquoi ?
05:18Il a promis, François Bayrou,
05:20que les plus riches ne seraient pas épargnés.
05:22Alors, on ne sait pas exactement à quelle proportion.
05:24Oui, mais il ne s'agit pas des plus riches.
05:25Il ne s'agit pas des plus riches.
05:26Il s'agit de la valeur capitale,
05:28puisqu'on oppose la valeur travail que nous chérissons à la valeur capitale.
05:33Il faut savoir quand même qu'il y a un certain nombre de dividendes
05:35qui échappent, si je puis dire, à l'imposition,
05:38puisque le travail est plus taxé que le revenu des dividendes du capital.
05:41Donc, moi, j'ai une proposition.
05:42Tous ceux qui vivent des rentes, des dividendes,
05:46de la spéculation,
05:48eh bien, que ces gens-là se mettent au travail.
05:51Que pensez-vous de cette proposition, la valeur capitale,
05:53mon cher François-Livier Gisbert ?
05:55D'abord, j'aurais quand même corrigé 2-3 fake news de Yohann Gillet,
06:00notamment concernant les heures annuelles travaillées par salarié.
06:05C'est effectivement 490 heures en France, comme il l'a bien dit.
06:08Mais si on prend la moyenne de l'OCDE, c'est-à-dire le pays les plus développés,
06:12ces 1716 heures annuelles travaillées, ça fait 300 heures de moins.
06:17Là, on parle des salariés.
06:18Après, quand on parle du problème des heures annuelles travaillées par habitant,
06:23alors là, c'est vrai que c'est plus mauvais pour la France.
06:25Alors, il y a toutes sortes de raisons.
06:27Il y a notamment le fait qu'il y a moins de personnes actives en France qu'ailleurs.
06:31Et on ne va pas nous dire que c'est juste le vieillissement de la population,
06:37parce que ce n'est pas vrai.
06:38Et deuxièmement, ce n'est pas vrai parce que vous avez ce vieillissement partout.
06:41Alors, quand il nous balance le chiffre de l'Allemagne,
06:43c'est très connu, le chiffre de l'Allemagne,
06:45parce que l'Allemagne, effectivement, elle est bas dans ses tableaux.
06:47Pour une zone très simple, c'est que l'Allemagne a une tradition de travail partiel.
06:52Elle a un travail partiel, fausse les statistiques.
06:54Tous les statisticiens le diront.
06:56Donc, ça, c'est le premier point.
06:58Deuxième point concernant taxer les riches.
07:01Moi, je veux bien, effectivement, de toute façon, il faut que tout le monde participe.
07:04Ce n'est pas le souci.
07:05Mais simplement, quand on va...
07:07Il y a, par exemple, une extrémité.
07:09J'espère que Yohann n'est pas favorable, par exemple, à cette idée.
07:13De la taxe de Zuckman.
07:14La taxe de Zuckman, en fait, elle consiste à transformer...
07:20L'outil de travail est imposable, devient imposable.
07:25Et donc, en fait, à pousser les riches,
07:27parce que les riches, la plupart du temps, ils ont une entreprise.
07:29C'est parce qu'ils ont une grosse entreprise qu'ils sont riches.
07:33Et bien, ça les poussera, évidemment,
07:35à vendre des parties de leur entreprise pour payer leurs impôts.
07:39Ce qu'il veut dire...
07:40Et d'ailleurs, il a trouvé la solution, Zuckman,
07:41c'est qu'il pourrait les vendre très bien à l'État,
07:43qu'il deviendrait ainsi propriétaire d'une partie de ces entreprises,
07:47enfin, copropriétaire d'une partie de ces entreprises.
07:50Mais ce n'est pas ça, la solution.
07:51Moi, je crois que la solution,
07:53c'est effectivement, de toute façon,
07:54de faire participer tout le monde à l'effort.
07:56Ça, c'est absolument évident.
07:57Et puis, c'est aussi de réduire les dépenses,
08:01parce que nous avons...
08:02Le train de vie de l'État est beaucoup trop important.
08:04Et aujourd'hui, on ne le contrôle plus,
08:05puisque nous avons des impôts considérables
08:07pour des services publics qui sont désolants et au-dessous de tout.
08:11Ça, c'est annoncé, la réduction des dépenses publiques.
08:13C'est annoncé par François Bayer.
08:15C'est annoncé, la réduction des dépenses publiques.
08:17Oui, mais vous verrez qu'à l'arrivée...
08:18Non, il y a des...
08:20D'abord, justement, ce n'est pas vraiment une réduction,
08:22puisque c'est le gel.
08:23Moi, je ne veux pas critiquer ce plan, de toute façon,
08:25parce qu'il n'y a pas d'autre solution.
08:27Bayeroux n'a pas de majorité.
08:29Il n'y a pas de majorité politique en France.
08:31C'est la tentative d'essayer de redresser ce pays.
08:33Enfin, un début de redressement,
08:35parce que ça ne peut pas être...
08:36Comme dit, d'ailleurs, très bien Bayeroux,
08:38c'est la première station du calvaire avant la falaise.
08:42Bon, c'est ça.
08:42Vous ne critiquez pas ce plan,
08:45ce qui n'est pas le cas de...
08:46Ni des oppositions, ni des syndicats,
08:48ni du RN, ni de la gauche,
08:50même à LR, qui est pourtant membre du socle commun.
08:54Il s'attendait à un tel vent,
08:55un tel tollé, François Bayeroux,
08:57ils se sont doutés quand même, Yohann Gellet.
09:00Oui, à la fois quand pragmatisme et politique se mélangent,
09:03politique au sens électoral du terme,
09:05de toute façon,
09:06ils se doutent bien que là,
09:09comme en plus l'Emmanuel Macron retrouve son pouvoir de dissolution,
09:13qu'il va y avoir un jeu politique du côté des oppositions.
09:15Mais bon, moi, ces gens-là ne m'intéressent pas toujours,
09:17parce qu'ils ne réfléchissent pas toujours
09:19pour l'intérêt du pays,
09:21mais surtout pour l'intérêt de leur parti
09:23et des prochaines victoires électorales.
09:25Mais moi, je crois qu'on est dans l'inverse, finalement,
09:28de ce qui avait été fait il y a un siècle avec le New Deal,
09:31c'est-à-dire qu'au lieu de parier sur le premier des capitaux,
09:36si je pourrais dire,
09:37que sont la force de travail de nos citoyens,
09:40leur santé, leur intelligence collective,
09:43on gèle,
09:44on freine des quatre fers
09:46et, en gros, on taxe,
09:47parce qu'on dit qu'on ne va pas taxer,
09:48tu vas voir.
09:49Donc, je pense qu'on fait exactement l'inverse
09:52de ce qu'il faut faire,
09:53c'est-à-dire qu'on ne met pas la France en mouvement.
09:56Effectivement, si on veut que les gens consomment plus,
09:58il faut qu'ils aient confiance.
09:59Pour qu'ils aient confiance,
10:00il ne faut pas que leur salaire diminue,
10:01au contraire,
10:02il faut qu'ils puissent passer du temps
10:03à consommer,
10:05à se détendre,
10:07à avoir, de fait,
10:07donc une augmentation de salaire
10:08qui permettra peut-être aussi
10:10de relancer cette économie
10:11pour manger mieux,
10:12donc pour être plus en forme,
10:13donc pour avoir moins à se soigner
10:14puisque la santé sera meilleure.
10:16On parle souvent aussi
10:17des problématiques d'éducation
10:19dans notre pays.
10:19Si vous mettez les gens
10:20plus longtemps au travail,
10:21c'est autant de temps en moins
10:22qu'ils passeront chez eux,
10:24notamment pour l'éducation,
10:25pour passer du temps en famille.
10:26C'est-à-dire que les gens
10:27qui vont vous faire,
10:28comme François Bayrou et d'autres,
10:29des espèces de prêches vertueuses
10:32sur les valeurs fondamentales
10:33de la société,
10:34en mettant les gens au travail
10:36et en coupant leur pouvoir d'achat,
10:38notamment ceux des retraités,
10:39ils font exactement l'inverse.
10:40Ils contredisent
10:41leurs propres valeurs.
10:42Ils n'ont plus de boussole.
10:43Moi, je pense que pour pouvoir
10:44avoir une majorité,
10:45il faut aller vers des mesures
10:46progressives, progressistes.
10:48Et là, je suis sûr
10:49qu'il y aura une majorité
10:49à l'Assemblée nationale.
10:50En même temps, François Bayrou
10:51admet que son plan est perfectible
10:53et je le cite
10:54que toutes les idées
10:55seront examinées.
10:57Alors, on ne sait pas
10:58si ce sera aussi les idées
10:59qui proviendront de la rue
11:00puisque les syndicats
11:01appellent déjà
11:02à la mobilisation
11:03dès la rentrée.
11:05Perfectible.
11:06C'est ce que dit aussi
11:06François Bayrou,
11:08François-Olivier Gisbert.
11:09Oui, mais moi,
11:11je n'ai pas envie
11:12de taper dessus.
11:12Je pense que c'est
11:13un peu trop facile.
11:14Mais non, mais c'est une cible
11:15comme ça qu'on nous donne.
11:17Mais de toute façon,
11:18la situation du pays
11:19est juste épouvantable.
11:20Ça, je pense que
11:21Johan n'en a pas vraiment conscience.
11:22D'ailleurs, comme beaucoup
11:23de Français,
11:23il faudra le dire.
11:24Oui, bien entendu,
11:27quand on est dégradé
11:28par le FMI...
11:28Je ne bosse pas,
11:29je n'ai pas d'enfants,
11:30je me dis bien, moi.
11:30Bien sûr.
11:31Mais non, mais c'est extrêmement grave
11:32quand on est dégradé
11:33par le FMI.
11:33Mais des enfants,
11:34je bosse, je vois à peu près
11:35ce que c'est que la vie,
11:36mon cher François.
11:36Je m'obscure.
11:37Allez, qu'on n'est pas
11:38au même niveau de salaire
11:39et de capital.
11:39Je reprends le pari.
11:40Ah non, alors là,
11:43quelle attaque minable.
11:45Mais non, mais c'est
11:45quelle attaque minable.
11:46Parce que tu viens de faire
11:46une attaque impersonale.
11:48Je me permets de te montrer
11:49le désagrément
11:50que crée une attaque
11:51impersonale.
11:52Donc si Yoann Chibri
11:53se rend bien compte
11:53de ce que sont
11:54les problématiques
11:58de la société
11:58et donc il est à 40 ans
12:00et il n'y a pas de me réfléchir.
12:01Et par le temps,
12:01on ne vous entend pas du tout
12:02pour nos auditeurs.
12:04Mais quel malautru,
12:05celui-là, alors.
12:05Malautru ?
12:07Ben oui, bien entendu.
12:08Qu'est-ce que c'est
12:08que ces attaques à la balle ?
12:09Parce que en plus,
12:10ce n'est même pas vrai.
12:11Donc il n'a qu'à vérifier.
12:12J'enverrai ma compte, tiens.
12:14Avec grand plaisir.
12:15Eh bien, on regardera ça aussi
12:16de très près.
12:16Je crois qu'on renvoie
12:17surtout droit à France
12:17Olivier, j'espère.
12:18Il n'aime pas les parties
12:19de tennis.
12:19C'est bien loin frais
12:20en télé celui-là,
12:21Yoann Gilet.
12:22Oh là là,
12:23mais qu'est-ce qui vous arrive
12:23messieurs là ?
12:24Qu'est-ce qu'il vient de dire lui ?
12:26Excusez-moi,
12:26je ne veux que répondre.
12:27Il panique.
12:27Il panique.
12:29Non, je ne panique pas
12:30parce que je pense
12:31que la situation
12:31de la France est grave
12:33et je pense qu'au lieu
12:34de faire des grands discours
12:37sur ce qu'il aurait fallu faire,
12:39de toute façon ça,
12:40qu'est-ce qu'il faut faire ?
12:42Ce qui s'est passé là,
12:43c'est une empatte
12:45sur une jambe de bois.
12:47C'est le début d'un processus
12:48parce que de toute façon,
12:49on va, j'espère,
12:51je pense que c'est inévitable
12:52vers une politique
12:54d'assainissement
12:54des finances françaises
12:57comme l'a fait d'ailleurs
12:58le général de Gaulle
12:59en 1958
13:00et ça a bien réussi à la France
13:01puisqu'après son plan
13:02d'assainissement
13:03PIN et RUEF,
13:05il y a eu une croissance
13:06de l'ordre de 6%
13:07en France
13:07pendant plusieurs années.
13:08Allez France Olivier,
13:09on arrive à la fin
13:10de ce débat.
13:10C'est beau d'avoir la foi.
13:11Allez, c'est bien.
13:12Allez, puis on vous laisse
13:12papoter entre vous.
13:14Vous avez vos portables.
13:15C'est un cynique, c'est sûr.
13:15Moi, je ne suis pas un cynique.
13:17Je ne suis pas assez riche
13:18pour être de gauche.
13:19Je ne suis pas assez riche
13:20pour être de gauche.
13:20Allez, on va terminer
13:21sur cette citation.
13:24François-Olivier Gisbert
13:25et Johan Gillet.
13:27N'hésitez pas à regarder
13:27le Tour de France
13:28et c'est très reposant aussi.
13:30Et puis on vous retrouve
13:31samedi prochain
13:32si vous le voulez bien, messieurs.
13:33Bon samedi.
13:35Allez.

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