- il y a 3 jours
Avec Claude Janvier, auteur de "L'abandon français" éd. Jean-Cyrille Godefroy
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NewsTranscription
00:00Sud Radio Bercov dans tous ses états, le face-à-face.
00:07Je voudrais juste vous faire entendre un petit sonore avant de commencer l'émission avec Claude Janvier.
00:15Écoutez, le général...
00:17Le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie,
00:23commande à tous les Français libres de continuer le combat.
00:28Là où ils seront, et comme ils pourront,
00:32j'invite tous les Français qui veulent rester libres à m'écouter et à me suivre.
00:40Vive la France, libre, dans l'honneur et dans l'indépendance.
00:47Alors, vive la France libre, dans l'honneur et dans l'indépendance,
00:52c'était un certain 18 juin 1940, ça fait 85 ans.
00:58Et bien, je crois que personne n'ignore cet appel.
01:03D'ailleurs, juste par l'anecdote, ce n'est pas l'appel le 18 juin,
01:06ça a été réenregistré le lendemain parce qu'ils avaient oublié de l'enregistrer le 18 juin.
01:11C'est passé à Radio Londres, mais voilà.
01:14Et pourquoi j'en parle ? Parce qu'on va parler de deux livres.
01:17D'abord, l'abandon français de Jean-Louis Amber et de Claude Janvier.
01:23Quelque chose est pourri dans mon royaume de Français.
01:25Vous prenez pour Shakespeare Claude Janvier, bravo.
01:28Il y a quelque chose de hablette, il est déjà là.
01:30Mais, livre passionnant parce que, justement,
01:34l'abandon français, on voit d'ailleurs l'image du livre,
01:37on voit très très bien à quoi ça fait.
01:40Justement, l'indépendance.
01:42Alors, est-ce qu'on peut encore parler d'indépendance et de quelle indépendance ?
01:45Et puis, un opuscule qui vient de sortir de vous, Claude Janvier,
01:49toujours le nouvel empire européen, ce que l'on vous cache.
01:52On va parler de tout cela.
01:54Et en fait, cet abandon français,
01:57français, effectivement,
02:0085 ans après un certain appel d'un certain général,
02:04qu'est-ce que ça veut dire aujourd'hui ?
02:06Qu'est-ce que ça signifie aujourd'hui ?
02:08Eh bien, déjà, bonjour et merci beaucoup pour l'invitation.
02:14Déjà, ce magistral discours, effectivement,
02:17du général de Gaulle du 18 juin,
02:19mérite effectivement d'être souligné.
02:21Vous avez bien fait de le passer en préambule, d'ailleurs,
02:25de notre entrevue,
02:26parce que 85 ans, en arrière,
02:30c'est aussi le début
02:31où Washington prend secrètement contact
02:35avec le gouvernement de Vichy
02:37pour établir, à la fin de la guerre,
02:40parce que Washington avait déjà prévu
02:42qu'il y aurait une fin de guerre,
02:45et voulait...
02:46Vous pouvez espérer, oui, merci.
02:47Mais il voulait aussi...
02:49Il savait qu'ils allaient
02:50et qu'ils voulaient établir un protectorat
02:53en France,
02:55et même dans les pays européens.
02:58Donc, à la fin de la guerre,
03:0039-45,
03:02les Américains sont donc arrivés
03:04avec leur valise pleine de fausses monnaies.
03:07C'était ce fameux franc dollar,
03:10cette fameuse opération AMGOT,
03:12qui est en fait un acronyme.
03:15Et ils sont arrivés avec leur valise
03:16et ils ont dit,
03:17bon bah écoutez, bonjour,
03:18voilà, nous sommes arrivés
03:19et nous allons faire de votre pays
03:22un protectorat.
03:23Vous voyez, ils ne disaient pas ça comme ça,
03:25quand même.
03:25Non, ils ne l'ont pas dit comme ça.
03:26Je synthétise.
03:28Mais Claude, je voudrais juste
03:29d'emblée dire quelque chose.
03:31Il ne faut pas oublier aussi
03:33qu'il n'est pas mal
03:34que les Américains soient arrivés
03:35à débarquer en Normandie.
03:36Oui, oui, tout à fait.
03:38Non, parce qu'on a tendance,
03:39et moi je vous suis,
03:40on va en parler longuement,
03:41mais on a tendance à dire
03:43ceux qui prennent une telle ou taise
03:46disent, oui, mais ça n'avait pas
03:48beaucoup d'importance.
03:49C'est-à-dire qu'on minimise
03:49selon son camp, là,
03:51je crois que c'était important
03:52parce que, je ne dis pas,
03:53les Russes, on sait le rôle
03:54qu'ils ont joué est essentiel,
03:56mais les Américains aussi.
03:58Si les Américains n'étaient pas là,
03:59on serait tous en Germanie.
04:01Non, non, mais absolument,
04:03mais il est vrai que derrière,
04:05il y avait toujours cette idée
04:07quand même d'établir...
04:08Un protectorat, ça veut dire...
04:09Ça veut dire quoi pour eux ?
04:11Ça veut dire quoi ?
04:11Ça voulait dire, en fait,
04:13s'établir en France
04:13et commencer à piller un peu
04:15les richesses industrielles,
04:17commerciales,
04:17mais pas que de la France,
04:18c'était aussi l'Europe.
04:21Alors, le général de Gaulle,
04:22quand il est arrivé au pouvoir,
04:24avec aidé par quelques commissaires,
04:26tout d'un coup,
04:27a dit aux Américains,
04:28non, il est hors de question
04:30que vous établissiez
04:32un protecteur en France
04:33et votre monnaie,
04:35non, vous la reprenez.
04:37Et le général de Gaulle
04:39a enfoncé le clou
04:40puisqu'en 1966,
04:41il sortait la France,
04:42donc, de l'OTAN.
04:44Tout à fait.
04:44On se rappelle.
04:45Tout à fait, bien sûr.
04:46Alors que Nicolas Sarkozy
04:47nous l'a remis, etc.
04:49Enfin, voilà,
04:50on reconnaît malheureusement l'histoire.
04:52Alors, ce qu'il faut souligner quand même,
04:55c'est que le général de Gaulle
04:56a été le seul président
04:57non-atlantiste
04:59de la France.
05:00C'est-à-dire qu'après son départ,
05:04tous les présidents...
05:05Même Pompidou.
05:05Ah, même Pompidou,
05:06puisque Pompidou,
05:08rappelez-vous,
05:08la loi 1973
05:10qui a permis...
05:13Avant cette loi de 1973,
05:15la France pouvait emprunter
05:16à la Banque de France
05:17quasiment à taux zéro.
05:19Et rappelez-vous,
05:20quand cette loi inique
05:21a été passée, promulguée,
05:24la France a commencé à emprunter
05:25de plus en plus
05:26à des taux d'intérêt
05:27de plus en plus forts.
05:28Et ça a été le début de la fin,
05:31je dirais, puisque...
05:31Donc, le seul président non-atlantiste
05:33c'était de Gaulle.
05:34Le général de Gaulle.
05:34Depuis droite et gauche confondus.
05:37Depuis droite et gauche confondus,
05:39ils ont tous été plus ou moins,
05:41alors plus ou moins,
05:42pro-américains,
05:43mais même François Mitran
05:45qui s'en défendait,
05:46il était quand même pro-atlantiste.
05:49Voilà, ils ont tous été tournés.
05:51Alors, évidemment,
05:51le problème,
05:52c'est que depuis le départ
05:53de Jacques Chirac,
05:55on a eu donc le triumvirat,
05:57je qualifierais presque d'infernal,
06:00c'est-à-dire Nicolas Sarkozy,
06:01François Hollande,
06:02et pour arriver à Emmanuel Macron
06:04aujourd'hui.
06:05Et le problème,
06:06c'est que ça a pris
06:08un tour de clé,
06:08vraiment,
06:09c'est-à-dire qu'on voit bien
06:10cette spirale descendante.
06:11Parce que, vous savez,
06:12le grand problème,
06:13c'est le pillage.
06:14Mais quand on parle de pillage,
06:15on a tendance peut-être
06:16à ne pas tout à fait cerner
06:18les tenants et les aboutissants.
06:19Justement.
06:19Et c'est vrai qu'on l'explique
06:21dans notre livre,
06:22le pillage,
06:22ça se fait de tout un tas
06:25de façons
06:25qui n'est pas forcément visible.
06:28Je fais référence ici
06:29au pillage industriel.
06:31Alors,
06:31parlons-en concrètement.
06:32Donnez-nous des exemples.
06:33Vous dites le pillage.
06:34Vous pouvez vous dire,
06:35mais quel pillage ?
06:36Voilà.
06:37C'est quoi ?
06:37Donnez-nous des exemples,
06:39par exemple,
06:39depuis des décennies ?
06:40Concrètement,
06:41par exemple,
06:41tous les cadres supérieurs
06:43des grandes sociétés
06:44du CAC 40,
06:45les données personnelles,
06:46donc intimes,
06:47des hauts cadres
06:49partent directement
06:50chez Microsoft
06:51pour y être analysés,
06:53répertoriés,
06:54informés.
06:55Après,
06:56tout le côté
06:58pillage industriel,
07:01c'est-à-dire
07:01de la technologie,
07:03de notre technologie,
07:04n'oublions pas
07:05que la France
07:06a toujours été
07:06beaucoup à la pointe
07:08de beaucoup de technologies.
07:09Bien sûr.
07:10On se rappelle Alcatel.
07:12Le TGV,
07:13enfin,
07:13toi Alcatel,
07:14Alstom,
07:14on va pas parler.
07:15Rappelez-vous le Concorde.
07:17Le Concorde,
07:18c'était une merveille technologique.
07:20C'était quand même
07:21le supersonique à l'époque,
07:22à l'époque,
07:23quand même,
07:23là,
07:24c'est loin déjà,
07:25qui ralliait quand même
07:27Paris-New York
07:28en trois heures.
07:30Mais bon,
07:30ça ne faisait pas l'affaire,
07:32effectivement,
07:33très certainement,
07:34de Boeing
07:34ou de Washington.
07:36Et donc,
07:37les projets,
07:38le projet,
07:39donc,
07:39c'est complètement écroulé.
07:41Alors aujourd'hui,
07:42eh bien,
07:43on s'aperçoit
07:44qu'il y a eu
07:44un bradage énorme
07:45de nos technologies.
07:47Bon,
07:47je ne vais pas revenir
07:47sur l'affaire Alstom,
07:48que tout le monde a en tête.
07:50Il y a eu Rodia,
07:51Alcatel,
07:53il y a eu plein d'exemples
07:54comme ça,
07:55où malheureusement,
07:56notre technologie
07:56a été vendue à l'encamp
07:58et malheureusement...
07:59Alors,
08:01Claude Jean-Pierre,
08:02justement,
08:02mais qui vend
08:03les bijoux de famille ?
08:04Ce sont quand même
08:05les Français,
08:06enfin,
08:06les gouvernements,
08:06les élites au pouvoir,
08:07etc.
08:08Ils ne viennent pas piller,
08:10je veux dire,
08:11ils ne se sont pas vus
08:11dans nos villes
08:12et nos campagnes
08:12égorgés.
08:14Mais effectivement,
08:15comment ça se passe ?
08:16Moi,
08:16ce qui m'intéresse,
08:17et vous en parlez très bien
08:18dans votre livre,
08:19c'est le mécanisme.
08:20Parce que cet abandon français,
08:22est-ce que c'est
08:23l'abandon de la France
08:24par certains Français ?
08:25C'est quoi ?
08:26C'est surtout
08:27l'abandon de la France
08:28par nos dirigeants,
08:29par le dirigeant,
08:30par l'establishment,
08:32si je peux prononcer
08:33le mot anglais,
08:34français,
08:35qui est quand même,
08:36et quand je parlais
08:37de Nicolas Sarkozy,
08:38c'est à cette époque
08:39où ça a pris vraiment
08:39un tour de clé,
08:40qui nous entraîne
08:41de plus en plus
08:42vers le bas.
08:43Il faut comprendre
08:44que, par exemple,
08:45le PDG de BlackRock,
08:47Larry Fink,
08:48n'était jamais venu en France
08:50avant l'élection
08:51d'Emmanuel Macron
08:52en 2017.
08:53Depuis que M. Emmanuel Macron
08:55a été élu,
08:56Larry Fink a dû venir
08:57en France
08:58entre 15 et 20 fois
08:59avec son jet privé.
09:01Ce qu'il faut comprendre,
09:02c'est que...
09:03Il faut rappeler que BlackRock,
09:03c'est un des plus grands
09:04faux de pension
09:04des milliers de milliards
09:05de dollars.
09:0710 000 milliards d'actifs.
09:08Vous savez,
09:08à l'époque où j'avais écrit
09:10mon livre,
09:11Les démasqués,
09:11où vous m'aviez
09:12gentiment interviewé d'ailleurs,
09:15à l'époque,
09:15j'avais écrit que BlackRock
09:16gérait à peu près
09:17entre 8 et 9 000 milliards
09:19d'actifs,
09:20ce qui était énorme.
09:21Ce qui veut dire qu'en l'espace
09:22d'un an et demi de temps,
09:23à peine deux ans,
09:24BlackRock a déjà augmenté
09:25de 1 000 milliards d'actifs
09:27sa capacité de gestion.
09:30Mais j'ai récemment,
09:32Édouard Philippe,
09:33pour ne pas le nommer,
09:35notre ancien Premier ministre,
09:37avec son ami
09:38Jean-François Cyrelli,
09:39qui, je rappelle,
09:40est le patron
09:41de BlackRock France,
09:43vient de faire passer
09:44un projet
09:45comme quoi la retraite à points
09:46en France
09:47devrait être instaurée,
09:49retraite par capitalisation,
09:51et comme par magie,
09:53il y a le patron
09:54de BlackRock France
09:55derrière.
09:57Vous voyez,
09:58c'est là
09:59où on peut parler
10:00du pillage,
10:01parce que tout d'un coup,
10:02on a une ingérence étrangère
10:04de la plus haute,
10:06quand même,
10:07finance internationale
10:08que BlackRock.
10:10En fait,
10:10vous n'êtes pas contre
10:11la retraite
10:12par capitalisation,
10:14mais pas que ce soit
10:15possédé par BlackRock,
10:17ou autre,
10:18quoi.
10:18Voilà.
10:19Et c'est là
10:20qu'on s'aperçoit
10:20de l'ingérence
10:21d'une puissance étrangère
10:23chez nous.
10:24Vous savez,
10:25la France est un pays riche.
10:27Bon,
10:27elle l'était,
10:28elle l'était de moins en moins,
10:30mais elle l'est encore.
10:31Mais,
10:32et Bercy,
10:33et Bercy est le centre
10:34d'attention,
10:35bien entendu,
10:36de tout un tas
10:37d'ingérences
10:37éventuellement étrangères,
10:39notamment,
10:40malheureusement,
10:41des Etats-Unis,
10:42de cette puissance
10:43économique et industrielle
10:45que représentent
10:45les Etats-Unis.
10:46Mais alors,
10:46Claude Janvier,
10:47c'est intéressant,
10:47mais que répondez-vous
10:48sans jouer l'avocat du diable ?
10:51D'ailleurs,
10:52il n'est pas la question
10:53de diable,
10:53mais quand même,
10:54que répondez-vous
10:55aujourd'hui ?
10:55Oui,
10:55mais regardez,
10:56si on n'avait pas
10:56des investisseurs étrangers
10:57aujourd'hui,
10:58nous serions dans un état
10:59de faillite totale,
11:00puisque,
11:01comme vous le savez,
11:0152% des investissements
11:03sont étrangers,
11:04ne sont pas français
11:05aujourd'hui.
11:05Alors,
11:06est-ce qu'il n'y a pas,
11:07puisqu'on est dans une ère,
11:08on peut le regretter,
11:09ou s'en réjouir,
11:10de mondialisation,
11:11en tout cas financière,
11:13qu'est-ce qui fait
11:13que la France s'est rendue
11:14et comment ?
11:15Avec,
11:16vous parlez de 1974,
11:17c'est vrai,
11:18c'est votre date,
11:191974,
11:20le budget est en équilibre,
11:21aujourd'hui,
11:22on sait de combien
11:23de milliers de milliards
11:23de dollars
11:24nous sommes endettés.
11:26Et,
11:27justement,
11:28qu'est-ce qui a fait ça ?
11:29Enfin,
11:29parce qu'il faut voir ça
11:31sur fond
11:31de cette espèce
11:32de chute vertigineuse
11:35de tous les équilibres.
11:37Il y a plusieurs facteurs.
11:39Déjà,
11:40l'euro.
11:41L'euro,
11:41en soi,
11:42est une monnaie,
11:43bon,
11:44à l'Europe,
11:45d'accord,
11:45mais qui a été très vite
11:46une monnaie spéculative.
11:49Ce qu'il faut comprendre,
11:50vous savez,
11:50moi,
11:50j'essaye toujours
11:51de faire le parallèle,
11:52j'appartiens à une génération
11:53où,
11:54quand même,
11:54j'ai fait ma vie
11:55avec les trois cas,
11:55en francs,
11:58M. Bercoff,
11:59vous aussi.
12:01Et,
12:02souvenez-vous,
12:03souvenez-vous,
12:04à l'époque du franc,
12:05avant que ça passe
12:06à l'euro,
12:07avec un million de francs,
12:08vous étiez considéré
12:09comme riche,
12:10rappelez-vous,
12:11vous pouviez,
12:12avec un million de francs,
12:13acheter un petit château.
12:15Aujourd'hui,
12:16un million de francs,
12:17c'est quoi ?
12:17C'est 150 000 euros,
12:19peu ou prou,
12:19qu'est-ce que vous achetez
12:21avec 150 000 euros ?
12:22Vous achetez éventuellement
12:23une chambre de bonne
12:24à Paris,
12:24et encore,
12:25et encore,
12:26ou vous achetez
12:27une petite maison phénix,
12:28et encore,
12:29pas partout.
12:30Donc,
12:31on voit bien
12:31qu'il y a eu
12:32un appauvrissement
12:33voulu
12:35et progressif
12:37de par cette Europe,
12:39mais cette Europe,
12:39je le rappelle,
12:40est quand même
12:41inféodée
12:42au dictat
12:43de l'oligarchie
12:45financière mondiale
12:46anglo-saxonne.
12:47on peut le prendre
12:49dans tous les sens
12:50que l'on veut.
12:51Et d'ailleurs,
12:51si on pousse
12:54l'analyse
12:54un peu plus loin,
12:55le Parlement européen
12:57est quand même
12:57dirigé aujourd'hui
12:58plus par des commissaires
12:59qui ne sont pas élus
13:01par le peuple,
13:02d'ailleurs,
13:02et d'ailleurs,
13:03dont madame
13:04Ursula von der Leyen
13:05et le scandale
13:07du Pfizer,
13:09des commandes de doses.
13:11On va en parler
13:12après cette petite pause.
13:14Et si vous voulez intervenir,
13:150826 300 300,
13:170826 300 300
13:18pour poser des questions
13:19à Claude Janvier.
13:20Et on va inventorier,
13:22justement,
13:22cet empire européen.
13:24Est-ce qu'il n'est pas
13:25le seul empire
13:25à ne pas se présenter
13:26sous les meilleurs auspices ?
13:28On en parle tout de suite.
13:33Sud Radio,
13:33Bercov dans tous ses états.
13:36Jean-Louis Amber
13:37et Claude Janvier
13:38pour l'abandon français
13:40aux éditions
13:40Jean-Cyril Godefroy.
13:41Quelque chose est pourri
13:42dans mon royaume de France.
13:45Quelque chose
13:45ou plusieurs choses,
13:46on est en train
13:47d'en parler.
13:48Et puis,
13:49de Claude Janvier,
13:50le nouvel empire européen,
13:52effectivement.
13:53D'ailleurs,
13:53votre couverture
13:54est très parlante.
13:56Le drapeau est très,
13:57très, très
13:57en très mauvais état.
13:59C'est le moins
13:59que l'on puisse dire.
14:01Ce drapeau européen.
14:03je ne sais pas.
14:03Ursula von der Leyen
14:04ne va pas être contente du tout.
14:05Elle ne va pas aimer.
14:07Mais revenons à l'inventaire.
14:09Vous parliez
14:10du pillage
14:11des bijoux de famille.
14:13On peut en parler
14:14pendant des heures,
14:15d'ailleurs.
14:16Mais est-ce que
14:17la stratégie,
14:18comment ça se passe ?
14:19C'est-à-dire
14:20que les cadres supérieurs,
14:22les élites
14:23qui sont
14:23soit à la tête
14:25de certaines grandes compagnies,
14:26soit à Bercy,
14:28soit effectivement
14:28dans les allées gouvernementales
14:31et les bureaux,
14:32etc.
14:33sont tous,
14:34on peut dire,
14:34formés au même moule ?
14:36C'est un peu ça ?
14:37Et oui,
14:38ils sont formés au même moule
14:39puisque tous les politiciens
14:41de notre pays déjà
14:42sont passés
14:43ou sont en train
14:44de passer
14:45par le fameux programme
14:47des Global Young Leaders,
14:49programme qui a été
14:49élaboré et créé
14:50par Klaus Schwab
14:51en 2004.
14:522004.
14:532004, oui,
14:53il y a plus de 20 ans.
14:54Il y a plus de 20 ans.
14:56Alors,
14:56c'est quoi l'air ?
14:57Expliquez-nous,
14:58parce que c'est un programme
14:58pour les gens.
14:59C'est quoi les Young Global Leaders ?
15:00Comment ils sont formés ?
15:02C'est un programme
15:02de formatage
15:04qui va dans
15:05un certain sens,
15:06c'est-à-dire
15:06dans le sens
15:07de cette fameuse économie
15:10globaliste mondiale
15:11financière.
15:13Et on voit bien...
15:14Il y a des études,
15:15il y a quoi ?
15:16Il y a des cours ?
15:17Comment ça se passe ?
15:17Non mais,
15:18concrètement.
15:19Ce sont des formations.
15:20Alors après,
15:21effectivement,
15:22là je ne peux pas
15:22parler du cours
15:23vraiment
15:23parce que je ne l'ai pas...
15:25Non mais je veux dire,
15:27ils participent
15:28à des séminaires,
15:29c'est un peu ça.
15:29C'est régulier,
15:30c'est un programme
15:32de formation régulier.
15:35Et d'ailleurs,
15:36c'est étonnant
15:36parce que quand
15:37j'avais regardé
15:38la liste en France
15:40des politiciens
15:41qui sont passés
15:42par ce programme,
15:43on retrouve sans surprise
15:44M. Emmanuel Macron,
15:45M. Gabriel Attal
15:46et j'ai même retrouvé
15:47Marlène Schiappa.
15:48Ah, j'ai dit tiens,
15:49même Marlène Schiappa
15:51est passée donc...
15:53Et il y en a beaucoup,
15:53il y en a beaucoup de Français,
15:55enfin notamment...
15:56Quasiment...
15:57Quasiment toute la haute classe.
15:58Et droite et gauche confondus ?
15:59Ah, droite et gauche confondus.
16:00C'est intéressant de rappeler ça.
16:02Oui, oui, droite et gauche confondus.
16:03C'est ça.
16:04C'est rare aujourd'hui
16:05de trouver un politicien
16:07qui est échappé
16:08à ce programme de formatage.
16:10Le grand problème...
16:11A ce point, oui.
16:11Ah oui, oui.
16:12Mais le grand problème,
16:13vous savez,
16:14ça a été élaboré
16:15par Claude Schwab,
16:17ça n'a pas été juste
16:19élaboré comme ça,
16:21ça a été élaboré
16:21pour suivre une ligne directrice.
16:23Et la ligne directrice,
16:24c'est de permettre
16:26à cette oligarchie financière mondiale,
16:28donc telle que BlackRock,
16:29Vanguard,
16:30de continuer à établir
16:31donc ses bases
16:32en Europe occidentale
16:34et j'allais dire
16:35de tirer de cette Europe
16:37sa substantifique moelle.
16:39Parce que c'est cela le problème.
16:40tant au niveau industriel
16:42que culturel, d'ailleurs,
16:44que même social.
16:46Parce qu'on regarde
16:47toute la dégénérescence,
16:49en fait,
16:50de notre pays.
16:51Là, je reviens à la France,
16:52mais quand vous regardez
16:54ce que la France était
16:56il y a, à la fin,
16:58dans les années 50,
16:59rien que dans les arts,
17:01par exemple,
17:01et d'ailleurs,
17:02on en parle dans notre livre,
17:031956,
17:05Jean Lursa,
17:06qui nous fait
17:06des très belles tapisseries
17:08avec la colombe de la paix,
17:09et on en arrive,
17:10et on met l'exemple
17:10dans notre livre,
17:11on en arrive à 2001,
17:12un artiste,
17:14entre guillemets,
17:15qui s'appelle Claude Lévesque,
17:16vous savez,
17:17celui qui avait,
17:18qui s'était procuré
17:19des gros pneus de tracteurs
17:20qu'il les avait dorés
17:21à leur fin,
17:22et ça avait,
17:23il s'avait exposé
17:24ces pneus de tracteurs
17:25des deux côtés
17:27de l'escalier monumental
17:29de l'Opéra Garnier.
17:30Donc déjà,
17:30on peut se dire,
17:31est-ce que des pneus de tracteurs
17:32dorés à leur fin,
17:33est-ce de l'art ?
17:33On peut poser la question.
17:35Mais ce qu'il nous avait interpellé
17:36avec Jean-Louis Enmer,
17:38c'est son autoportrait
17:39paru en 2001,
17:41et là,
17:41je le cite,
17:42excusez-moi,
17:43pour l'expression,
17:44et le titre de son autoportrait,
17:45c'est
17:46Je suis une merde.
17:47Donc,
17:48c'est quand même incroyable,
17:49si vous voulez,
17:49on est passé...
17:50Écrit par lui-même.
17:51Ah, mais dit par lui-même,
17:52je n'invente rien.
17:53Alors,
17:54on est donc passé
17:55de Jean Lursa
17:56ou d'autres artistes
17:58des époques 50-60,
18:01à effectivement
18:02ce genre d'artistes,
18:04ce genre,
18:05je me demande même
18:05si je peux les qualifier d'artistes,
18:07mais c'est comme ça
18:08qu'on avait eu,
18:08vous savez,
18:09rappelez-vous,
18:10l'espèce de phallus
18:12exposée,
18:13je ne sais plus,
18:14place...
18:15Oui, oui,
18:16place Vendôme.
18:18Voilà,
18:18place Vendôme,
18:19le vagin de la reine,
18:20à Versailles,
18:21à Liche Capoue.
18:23Et ça,
18:23on le cite dans notre livre,
18:24et on en est arrivé aussi,
18:26et tout ça,
18:26ce qui est grave,
18:27c'est que c'est subventionné
18:28par le ministère de la Culture.
18:31Par nous,
18:32par nous,
18:32si subventionné par nous.
18:33Voilà,
18:35et là,
18:36on se dit,
18:37on a raté une marche,
18:39ou qu'est-ce qui s'est passé ?
18:40Et d'ailleurs,
18:41dans notre livre,
18:41on parle aussi des WC,
18:43excusez-moi,
18:43de Marilène.
18:44Marilène,
18:45une artiste en Bourgogne,
18:47qui se fait subventionner
18:48par la FRAC.
18:49La FRAC,
18:50c'est le fonds régional
18:51pour les artistes en Bourgogne.
18:52Alors,
18:52qu'est-ce qu'elle fait,
18:53cette chère Marilène ?
18:54Elle a fait une vidéo
18:55de son intérieur
18:57et elle s'est apesantie
18:59sur ses toilettes.
19:00Ah,
19:01alors,
19:01en disant,
19:02vous voyez,
19:02la couche de rouge
19:03sur le rivet,
19:04là,
19:04en dessous.
19:05Et ça,
19:06c'est subventionné.
19:07Et ça,
19:07c'est subventionné
19:08par la FRAC.
19:08Et vous vous dites,
19:09non,
19:10et bien si.
19:11Alors,
19:12et tout cela,
19:14c'est quand même
19:15de la spéculation,
19:16parce que ça vient aussi,
19:18nous,
19:19on l'a baptisé,
19:19de l'art contemporain.
19:21En fait,
19:22ce n'est pas de nous l'expression,
19:23c'est d'un humoriste,
19:24j'ai malheureusement
19:25zappé un peu son nom,
19:26mais je crois qu'on l'a cité
19:28dans notre livre,
19:29de l'art contemporain.
19:29Mais c'est directement issu,
19:31quand même,
19:32de cette culture américaine
19:33qui,
19:34alors,
19:34je n'ai rien contre
19:35une certaine culture américaine,
19:37le rock,
19:37le jazz,
19:38je trouve ça très bien,
19:39et le blues,
19:40mais il y a beaucoup
19:41d'autres côtés
19:42de la culture américaine
19:43où je ne vais pas être
19:44spécifiquement en accord.
19:46Mais alors,
19:47Claude Janvier,
19:48est-ce qu'on va vous dire,
19:49qu'est-ce qu'il est réactionnaire,
19:51qu'est-ce qu'il est ringard,
19:52qu'est-ce qu'il oublie
19:53l'avant-garde,
19:54c'est quoi ?
19:54Non,
19:55je crois qu'on ne peut pas
19:55généraliser,
19:56parce que ce que vous citez,
19:58là,
19:58je suis d'accord avec vous
19:59complètement,
20:00mais tant,
20:01il y a aussi des œuvres
20:01tout à fait remarquables
20:02qui ne passent pas
20:04par les toilettes
20:04et les bidets.
20:05Mais je voudrais,
20:06non,
20:07parce que je voudrais
20:07revenir à ça.
20:08Vous vous dites,
20:09en fait,
20:09vous parlez de ça
20:10parce que vous dites
20:11c'est un,
20:12oui,
20:13c'est-à-dire
20:13cette espèce
20:14de mondialisme général,
20:16de la marchandise généralisée
20:17qui n'a plus rien à voir
20:19avec les quelconques valeurs,
20:22etc.
20:23C'est la marchandise,
20:24c'est la marchandisation.
20:25C'est la spéculation
20:25sur quelque chose
20:27qui n'est pas de l'art.
20:29Enfin,
20:30j'ai du mal
20:31à appeler ça de l'art.
20:32Mais,
20:33vous savez,
20:34au-delà de ça,
20:35plus grave aussi,
20:36si vous le permettez,
20:38j'ai encore en mémoire
20:39Myriam Cham,
20:40une artiste,
20:42peintre suisse,
20:43et ce qui m'a navré,
20:45c'est qu'elle est
20:45de ma génération.
20:47Je me suis dit,
20:47quand même,
20:48vous savez,
20:48qui a peint
20:50ce tableau
20:51qui a eu quand même,
20:53qui a provoqué
20:54un espèce de tollé,
20:55heureusement.
20:55Au musée de Tokyo.
20:57Voilà,
20:57au palais de Tokyo
20:59et j'avais moi-même
21:00interpellé
21:01la directrice
21:02du palais de Tokyo.
21:03Je lui ai proposé
21:04la question par mail.
21:06J'avais dit,
21:06mais attendez,
21:07vous cautionnez
21:08d'exposer une oeuvre
21:09qui quand même
21:10ne devrait pas être exposée.
21:11et elle m'avait fait,
21:13cette dame...
21:14Oui,
21:14il y avait des petits-enfants,
21:15un petit-enfant,
21:16on ne va pas décrire cela,
21:17mais c'était pour le moins...
21:19C'était pour le moins...
21:20C'était pour la liberté d'expression.
21:22Oui,
21:23mais ça,
21:25est-ce que ce n'est pas,
21:27je veux bien,
21:28est-ce que ce n'est pas
21:28les mauvais arbustes
21:30qui cachent la forêt ?
21:31Je voudrais revenir
21:31à cette forêt.
21:33C'est-à-dire que,
21:34qu'est-ce qui fait
21:34qu'au fond,
21:35ce que vous dites,
21:36d'ailleurs,
21:36ce que vous dites,
21:37et c'est pas seulement
21:38dans ce livre,
21:39dans les autres livres,
21:40vous dites, au fond,
21:42il y a eu une espèce
21:43de tentation d'imposition
21:46du mondialisme globalisé
21:48pour tout le monde.
21:49C'est ça.
21:50D'ailleurs,
21:50ce n'est pas seulement en France.
21:51Oui,
21:52oui.
21:52Mais on voit très bien
21:53qu'avec l'au de janvier,
21:54et ça devrait vous réjouir,
21:55que beaucoup de pays
21:56de l'Argentine
21:57à même une partie
21:59des États-Unis,
22:00on voit bien,
22:01regardez avec le WOC
22:01et les réactions
22:02sur le WOC,
22:03etc.,
22:03les gens,
22:04quand même,
22:05il y a un retour de balancier,
22:06en tout cas,
22:06un peu partout.
22:07Donc,
22:08il y a de quoi aussi
22:09se dire
22:10que ce n'est pas fini,
22:11que ce n'est pas mort.
22:12Ah ben non,
22:13de toute façon,
22:13je pense que rien
22:15n'est écrit,
22:16c'est-à-dire que le futur
22:17n'est pas écrit,
22:18c'est-à-dire que tout peut changer.
22:19Et c'est vrai
22:20que depuis que Donald Trump
22:22est au pouvoir,
22:23on peut ne pas être d'accord
22:25avec lui
22:26sur de multiples points,
22:27en revanche,
22:28forcé de constater,
22:29et là,
22:30ça m'a réjoui,
22:31effectivement,
22:32qu'il a mis quand même
22:33un grand coup de pied
22:34dans le financement
22:35de l'USAID,
22:36et lequel financement
22:38de l'USAID ?
22:39On s'est aperçu
22:39avec effroi
22:40que l'USAID
22:42finançait des ONG,
22:44soi-disant,
22:44mais des ONG
22:45qui étaient plutôt
22:46plus des ONG,
22:47enfin, etc.
22:49Effectivement,
22:49Donald Trump
22:50a mis un coup de pied
22:51et continue
22:51à mettre un coup de pied
22:52dans tout ce lobby
22:54outrancier
22:56woke
22:57et LGBTQ+.
22:58Et on voit bien
23:01que Donald Trump
23:02il essaye
23:03de contrecarrer
23:04les plans
23:04effectivement
23:05du deep state
23:09américain
23:10qui est quand même
23:11tenu de l'autre côté
23:12par, malheureusement,
23:13tout un tas
23:14de...
23:15tout un aéropage
23:16donné aux conservateurs
23:17qui ne...
23:17Et c'est pas facile,
23:19je ne voudrais pas
23:19être à sa place
23:20parce que très honnêtement,
23:22les Etats-Unis,
23:23c'est quand même
23:23un pays de 370 millions
23:26d'habitants,
23:26c'est pas rien,
23:27il y a à peu près
23:28100 millions de pauvres
23:29aujourd'hui aux Etats-Unis,
23:30je pense que
23:31peut-être il y a des auditeurs
23:33qui pensent encore
23:34que les Etats-Unis,
23:35c'est le rêve,
23:36le rêve,
23:37moi j'y suis allé
23:38quelquefois aux Etats-Unis,
23:39j'avais jamais vu
23:42autant de gens
23:42qui tombent sur le trottoir
23:43et aux Etats-Unis
23:44aujourd'hui,
23:44il y a...
23:44Oui, surtout avec
23:45l'histoire de la drogue,
23:47etc.
23:47Absolument.
23:48On va en parler
23:49mais surtout,
23:50moi je voudrais
23:50justement qu'on parle
23:52après cette petite pause
23:53de l'état profond.
23:55Qu'est-ce que c'est
23:55que l'état profond ?
23:56Et je voudrais qu'on en parle
23:57en France.
23:58D'accord.
23:58Non pas pour citer
23:59tel ou tel nom,
24:00enfin on peut en citer
24:01mais c'est pas le problème,
24:02c'est comment ça fonctionne
24:03parce que notre problème
24:04à nous,
24:05il est d'ailleurs
24:05un problème d'Américains
24:06de nous,
24:06comment on fait
24:07pour couper
24:08dans cet état profond
24:10si on peut
24:10et comment ?
24:11Puisque c'est aussi ça
24:12l'abandon.
24:13Absolument.
24:14On en parle tout de suite
24:15après cette petite pause.
24:16A tout de suite.
24:20Sud Radio,
24:21Bercov dans tous ses Etats.
24:24Un livre sulfureux
24:25écrit par deux Gaulois
24:26réfractaires.
24:28Et oui,
24:28il y en a encore,
24:29il y en a encore.
24:30Pas mal de les entendre,
24:31donc Jean-Louis Amber
24:32et Claude Janvier,
24:33l'abandon français
24:34aux éditions
24:35Jean-Céril Godefroy,
24:36je vous le recommande.
24:38Et le nouvel empire européen
24:39de Claude Janvier,
24:40ce que l'on vous cache,
24:41on va continuer à en parler.
24:42Mais je voudrais citer
24:43votre dernier,
24:44le dernier paragraphe
24:45de votre dernier chapitre,
24:46quand même,
24:47il dit bien ce qu'il veut dire.
24:48Écoutez bien.
24:49Dans cette France
24:50où maman peut s'appeler
24:52Gabrielle Mohamed
24:53et où un couple homosexuel
24:55peut acheter à l'enfant
24:56en louant de ventre
24:57une femme,
24:58où des individus penchés
24:59sur leur nombril
25:00recherchent désesparément
25:02leur sexe,
25:03où les minorités
25:04sont érigées en exemple,
25:06tandis que les hétérosexuels
25:07qui roulent en voiture diesel
25:09et apprécient la bonne cuisine
25:10française traditionnelle
25:11deviennent presque des has-beens,
25:13vous n'avez plus de mode de vie,
25:15mais un lifestyle
25:16au planning surbooké,
25:18vraiment very hard,
25:20un compte à la French Bank Postale,
25:22un autre sur Facebook,
25:24un autre sur WhatsApp,
25:25un autre sur Instagram ou X
25:27et Just a Drive
25:28pour le lunch,
25:29pause,
25:30ou pourquoi pas
25:31un moment veggie
25:32avec votre date,
25:34coup de food assuré.
25:36Non sans rire,
25:37vous êtes encore français.
25:38Mais alors vous imaginez,
25:40mais enfin que l'autre janvier
25:41vous allez vous attirer,
25:41mais qu'est-ce que c'est
25:42que ce type,
25:43mais complètement as-been total,
25:45etc.,
25:46ça ne va pas.
25:47En un paragraphe,
25:49allez,
25:49vous démolissez tout le monde.
25:51Mais alors moi,
25:51il y a une phrase
25:52que je voudrais revenir,
25:53c'est le deep state,
25:54justement.
25:55Parce qu'on en parle beaucoup,
25:57du deep state,
25:57on l'entend,
25:58les gens,
25:58pour vous c'est quoi ?
25:59Et pour parler de la France,
26:01mais ça existe évidemment ailleurs,
26:03un peu partout,
26:04mais comment définir
26:05ce deep state
26:06qui a fait le pouvoir ?
26:08Le deep state,
26:09en fait,
26:09c'est ce qu'on ne voit pas.
26:11En réalité,
26:12c'est la partie immergée
26:13de l'iceberg.
26:16C'est en général
26:16la haute fonction publique
26:19et la haute sphère du privé.
26:21Alors,
26:21ce qu'il faut comprendre,
26:22c'est qu'un état profond
26:23existe dans tous les pays.
26:24Je veux dire,
26:25je ne connais aucun pays
26:27où il n'y a pas d'état profond,
26:28où ça n'existe pas.
26:29En revanche,
26:30la grande différence,
26:31c'est,
26:32est-ce qu'un état profond
26:33va dans le sens
26:33du bien-être du peuple ?
26:35Il faut un état profond,
26:36mais lequel ?
26:37Voilà, lequel.
26:38Est-ce que c'est un état profond
26:40qui va aller contre
26:41les intérêts du peuple
26:42ou est-ce qu'on a un état profond
26:44qui va aller dans le sens
26:45de l'intérêt du bien-être
26:46du peuple
26:47ou des peuples
26:48du bien commun ?
26:50Et force est de constater
26:52qu'en ce qui concerne
26:52la France,
26:53puisqu'on peut revenir
26:55à la France,
26:56l'état profond français
26:57va de moins en moins
26:59dans le sens
27:00du bien-être
27:00du peuple français.
27:03Il y a une collusion
27:04de plus en plus
27:05entre la haute sphère publique
27:07et la haute sphère privée.
27:09Et d'ailleurs...
27:09Et on passe de l'un à l'autre,
27:10c'est les portes tournantes,
27:11c'est ça ?
27:11Oui, ils passent de l'un à l'autre.
27:13Et d'ailleurs,
27:13quand un haut fonctionnaire d'État
27:15passe dans la sphère du privé,
27:16ça s'appelle du pantouflage.
27:18Et quand un haut dignitaire
27:21du secteur privé
27:23passe dans la haute fonction publique,
27:25ça s'appelle du rétro-pantouflage.
27:26Mais on peut citer,
27:28je peux peut-être citer
27:29un exemple
27:30pour que nos amis internautes
27:32saisissent bien
27:33qu'est-ce que cela veut dire.
27:35Par exemple,
27:36les sociétés d'autoroutes.
27:38On se rappelle Dominique de Villepin
27:40ayant bradé,
27:42ayant fait cadeau
27:43de nos sociétés autoroutières
27:45nationalisées à l'époque
27:46à des entreprises privées.
27:48Tout à fait.
27:48Donc comme ça,
27:49chacun le sait,
27:50elles sont toujours privées.
27:52Oui, les autoroutes
27:53sont aujourd'hui privées.
27:54Toutes.
27:55Toutes.
27:55C'est un problème, oui.
27:56Et ce qui nous a étonnés
27:59avec mon ami Jean-Loup,
28:00c'est que par trois fois,
28:02ces sociétés privées
28:03ne pouvant soi-disant pas
28:05assurer les travaux de rénovation.
28:07Déjà, on se dit,
28:08tiens,
28:08c'est un peu étrange,
28:09vu quand même
28:10les millions d'euros
28:11qu'elles enganchent.
28:12Parce que quand même,
28:13bon,
28:14soyons clairs,
28:15et par trois fois,
28:16ces sociétés privées
28:17ont demandé
28:17des plans de relance
28:18à l'État.
28:19Le dernier en date...
28:20Financé par l'État,
28:21ça veut dire.
28:22Financé par l'État.
28:23Le dernier en date,
28:24d'ailleurs,
28:24n'est pas si ancien que ça,
28:26puisque ça date
28:26du gouvernement
28:28de Mme Elisabeth Borne.
28:30par trois fois,
28:32trois plans de relance
28:33acceptés,
28:35et c'est inadmissible.
28:36Et à des milliards ?
28:38C'est des milliards,
28:39là.
28:39Je n'ai pas les chiffres
28:40exacts en tête,
28:41mais c'est facilement
28:42trouvable sur Internet.
28:44Et là,
28:44il s'agit de milliards.
28:45Et donc,
28:46comment on peut accepter
28:48que des sociétés privées
28:49aient recours
28:50à un plan de financement
28:53de l'État,
28:55du service public,
28:56et qui,
28:57en fait,
28:57c'est nous qui payons.
28:58Si vous voulez,
29:00c'est double peine.
29:01Vous payez le péage
29:02quand vous passez
29:04à un péage,
29:06peu importe lequel,
29:07et en plus,
29:08une partie de votre argent
29:09sert à financer
29:10les travaux.
29:10Donc,
29:10il y a eu trois plans
29:11qui ont été acceptés
29:13et financés par l'État.
29:14Voilà.
29:14Donc,
29:15par nous.
29:15C'est ça.
29:16Donc,
29:16c'est un parfait exemple
29:17du pouvoir
29:18de l'État profond.
29:19Oui,
29:19oui.
29:20Vous voyez ?
29:21Et c'est quand même
29:23très étonnant.
29:26Enfin,
29:26moi,
29:26quand on a découvert ça,
29:29quand on a commencé
29:29à puiser un peu
29:31et aller jusqu'au bout
29:32de cette information,
29:35on s'est dit
29:35mais c'est pas possible.
29:37Eh bien,
29:37si,
29:37c'est possible.
29:38Voilà.
29:38Ça,
29:38c'est une collusion
29:39publique-privé
29:40qui ne devrait absolument pas
29:42avoir lieu
29:42et qui,
29:43malheureusement,
29:43a lieu.
29:44Et est-ce qu'il n'y a pas
29:45l'autre chose
29:46qu'on pourrait
29:46assez facilement faire ?
29:49Est-ce qu'il n'y a pas
29:49une loi qui précise
29:50que quand vous avez
29:51travaillé tant
29:52dans le service public,
29:52vous ne pouvez pas
29:53immédiatement
29:54passer dans le privé ?
29:55Non.
29:55On passe tout de suite.
29:56Il n'y a aucun problème.
29:59Apparemment pas.
30:00Et je ne parlerai pas
30:01de gens du ministère
30:01des Finances
30:02qui sont devenus
30:02avocats fiscalistes.
30:04Oui.
30:04Ça aussi.
30:05Je crois qu'on ne citera
30:07pas de nom,
30:08mais...
30:09Ah oui,
30:10oui,
30:10tout à fait.
30:11Oui,
30:11oui,
30:11tout à fait.
30:11Donc voilà.
30:12Et ça,
30:13ça ne colle pas.
30:14Ça ne colle pas
30:15avec une bonne gestion
30:17qu'un État profond
30:18devrait avoir
30:19envers le peuple de France.
30:21Et ça ne colle
30:23absolument pas.
30:24Alors,
30:25le problème,
30:26c'est qu'on a affaire
30:26aujourd'hui à une justice
30:27de plus en plus,
30:28je dirais,
30:29inexistante et déliquescente.
30:31Je ne dis pas
30:31que tous les magistrats
30:32sont en cause.
30:33Non, bien sûr.
30:34Mais il faut quand même
30:36constater qu'aujourd'hui,
30:38déjà,
30:38est-ce que l'État de droit
30:40aujourd'hui en France
30:41existe réellement ?
30:42On peut se poser la question
30:43parce que,
30:44normalement,
30:44un État de droit,
30:45qu'est-ce que c'est ?
30:46C'est une indépendance
30:48des pouvoirs,
30:48une indépendance
30:49du législatif,
30:50une indépendance
30:51de l'exécutif
30:51et une indépendance
30:52du judiciaire.
30:53Aujourd'hui,
30:54est-ce que ces trois pouvoirs
30:55sont indépendants ?
30:56T'as la question.
30:57Ne répondez pas
30:58tous à la fois.
30:59Voilà.
31:01Donc,
31:01on voit bien
31:02qu'il y a quand même
31:03quelque chose
31:03qui ne colle pas.
31:04Et en fait,
31:06si nous voulions,
31:07en France,
31:08rétablir un État de droit,
31:09il faudrait que la justice,
31:11tout d'un coup,
31:12redevienne réellement indépendante,
31:14que les magistrats
31:16puissent être rémunérés
31:17de façon conséquente,
31:19de façon à pouvoir exercer
31:21une justice,
31:22je dirais,
31:23intègre,
31:24le plus près
31:25d'une intégrité
31:26et d'une éthique.
31:28Voyez ce que je veux dire.
31:29Et Claude Janvier,
31:30vous savez très bien,
31:30le premier problème
31:31à régler,
31:32qui n'est pas simple,
31:32et encore une fois,
31:33effectivement,
31:34il ne s'agit pas de mettre
31:35où les juges,
31:35où les avocats,
31:36où les magistrats,
31:36en tout cas,
31:37dans le même sac,
31:38mais il faudrait
31:39qu'une partie magistrats
31:40ne doivent pas
31:40leur carrière
31:41et leur avancement de carrière
31:42au ministère de la Justice
31:44et au gouvernement.
31:45Absolument.
31:45Je veux dire,
31:45à partir du moment
31:46vous savez ça,
31:47quel qu'on soit,
31:47vous, moi, etc.,
31:49si on sait qu'on dépend
31:51de telle ou telle hiérarchie,
31:52bon, ben voilà,
31:53ça règle le problème.
31:54Et c'est tout à fait cela.
31:56Mais vous avez
31:56d'autres exemples,
31:57par exemple,
31:58d'autres exemples,
31:59vous avez parlé
31:59des autoroutes.
32:00Intéressant.
32:01Est-ce qu'il y a
32:01d'autres exemples,
32:02je ne sais pas,
32:02industriels ou autres,
32:03on voit un peu
32:04comment cet état profond
32:06fonctionne de façon...
32:08Parce que vous parlez
32:09dans votre livre,
32:09vous donnez
32:09beaucoup d'exemples,
32:11mais même,
32:13par exemple,
32:14quelque chose
32:14qui m'a frappé,
32:15c'est l'écologie,
32:17le poids de l'écologie
32:19dans la politique,
32:21au nom...
32:21Regardez les ZFE,
32:22c'est ça.
32:23On a créé les ZFE
32:24au nom de la non-polition.
32:25Mais,
32:26qu'est-ce qui fait
32:28que nos, justement,
32:30nos young global leaders,
32:31pour ne parler que d'eux,
32:33comment se fait
32:34la hiérarchie
32:34des priorités
32:35et des préférences
32:36et au nom de quoi ?
32:37On a l'impression
32:37que ce n'est pas du tout
32:38l'utilité,
32:39c'est l'idéologie,
32:40telle idéologie
32:41climatique ou autre.
32:44Je pense qu'il faut
32:45toujours chercher
32:46où va l'argent,
32:46à qui ça profite.
32:47En réalité,
32:48toutes les éoliennes
32:49qui sont installées
32:51en France,
32:51qu'elles soient terrestres
32:52ou malheureusement
32:52au large
32:53des côtes marines,
32:59à qui cela rapporte ?
32:59Cela rapporte
33:00à des sociétés
33:01qui les installent.
33:02Après,
33:02est-ce que c'est utile
33:04d'avoir aujourd'hui
33:05en France
33:05un parc éolien
33:06aussi conséquent ?
33:07La réponse est non
33:08puisque de toute façon
33:09nous avons une surproduction
33:10de courant aujourd'hui
33:12ce qui n'a fait
33:12absolument pas baisser
33:13d'ailleurs
33:14les facteurs
33:15d'électricité.
33:19Chose encore plus incroyable,
33:20c'est-à-dire
33:21l'éolien,
33:22c'est une chose,
33:22mais je pense
33:24que pas beaucoup de gens
33:24sont vraiment au courant
33:25aujourd'hui
33:26qu'il y a à peu près
33:271500 usines
33:28de méthanisation en France.
33:301500 usines,
33:31oui.
33:31et ces méthaniseurs
33:33de plus en plus
33:34là où il y a un problème
33:35c'est que
33:36les agriculteurs
33:37sont incités
33:38à planter
33:40des céréales
33:42mais qui ne seront pas
33:43consommables
33:43par l'homme
33:44style colza,
33:45etc.
33:46de façon à alimenter
33:48uniquement ces méthaniseurs
33:49pour produire du biogaz.
33:51Donc,
33:51vous voyez
33:53un peu...
33:55Les agriculteurs
33:55travaillent pour le biogaz.
33:57De plus en plus
33:58et c'est subventionné
33:59par l'État.
34:00Donc déjà,
34:01on se dit
34:02c'est quand même étrange.
34:03En plus,
34:04ces méthaniseurs
34:04produisent très peu
34:06de biogaz.
34:06En revanche,
34:07il y a 80,
34:08à peu près
34:08entre 80%
34:09et 90%
34:10de rejets,
34:11enfin de résidus
34:12qui pompeusement
34:13sont appelés
34:14digestables.
34:16Et ça sert à quoi
34:16ces résidus ?
34:17Ce résidus ne sert à rien
34:18puisque en fait
34:19ce sont les déchets
34:20générés
34:21par les usines
34:22de méthanisation
34:22mais c'est bourré
34:23d'ammoniaque
34:23et c'est bourré
34:24de nitrate.
34:26Ce qui fait qu'après
34:27c'est épandu dans les champs,
34:28ça fait mourir
34:29les vers de terre.
34:30Alors,
34:30on est dans une
34:32on est dans une aberration
34:34quelque part.
34:35C'est-à-dire
34:35qu'on nous vend
34:38des usines
34:40de méthanisation
34:41censées produire
34:42du biogaz.
34:42Moi,
34:42je vois des fois
34:43des bus
34:44qui fonctionnent,
34:44je fonctionne au biogaz.
34:46Mais d'un autre côté,
34:47ce biogaz
34:48est produit par des usines
34:49qui,
34:49avec leurs résidus,
34:50polluent encore plus
34:51et incitent
34:52et l'État
34:53incitent des agriculteurs
34:54à ne plus produire
34:55des plantes nourricières
34:56mais à produire des plantes
34:57qui vont aller
34:57juste alimenter
34:58les usines de méthanisation.
35:00Donc,
35:00on marche sur la tête.
35:03Et alors que nous avons
35:04un parc,
35:04quand même,
35:05de centrales nucléaires
35:06en France
35:06qui produisent du courant
35:07suffisamment,
35:08donc pourquoi,
35:10tout d'un coup,
35:11s'ingénier
35:12à vouloir absolument
35:13nous bombarder,
35:15entre guillemets,
35:16d'énergie,
35:18soi-disant,
35:18renouvelable ?
35:20C'est comme je me suis
35:21promené en France
35:23il n'y a pas si longtemps,
35:24tout d'un coup,
35:25l'autoroute entre Paris-Lyon,
35:27tout d'un coup,
35:27j'ai vu des champs entiers
35:29de panneaux solaires.
35:30Je me dis,
35:30mais il y a eu
35:31une déforestation.
35:32C'est-à-dire,
35:32ils ont coupé les arbres
35:33pour établir
35:36un champ de panneaux solaires.
35:38Il faudrait m'expliquer,
35:39il faudrait m'expliquer.
35:41Alors,
35:41on peut être contre le nucléaire,
35:42on peut me dire,
35:43oui,
35:43mais attendez,
35:44vous êtes gentils,
35:45janvier,
35:46mais,
35:46l'autre janvier,
35:47vous êtes gentils,
35:47mais les usines,
35:50enfin,
35:51les centrales nucléaires,
35:52ça peut être fait.
35:53Il y a des résidus,
35:54mais plus maintenant,
35:55puisque maintenant,
35:56normalement,
35:57tout le problème
35:58des résidus radioactifs
35:59a été plus ou moins réglé.
36:02Sont réglés
36:03avec la nouvelle génération
36:04de centrales nucléaires.
36:06C'était vrai.
36:07Ce problème
36:08des résidus radioactifs
36:09était vrai
36:09il y a à peu près
36:1030 ou 40 ans.
36:11Ce n'est plus vrai aujourd'hui.
36:12Donc,
36:13pourquoi
36:13les écologistes
36:15ne vont pas
36:16dans ce sens-là
36:17de rester
36:18et de pousser
36:19pour produire
36:20une énergie nucléaire
36:21propre ?
36:22C'est faisable
36:23aujourd'hui
36:23avec les moyens techniques.
36:24Ils ne le font pas.
36:25Donc,
36:25il faut toujours chercher
36:26où va l'argent,
36:27à qui ça profite.
36:28C'est toujours
36:29le même truc.
36:29Follow the money,
36:30c'est intéressant
36:30parce que
36:31l'Allemagne
36:33qui a fermé
36:34sa dernière centrale nucléaire
36:36nous inonde
36:37des centrales à charbon
36:38qui,
36:39comme chacun sait,
36:40passent quand même
36:40la frontière,
36:41hélas.
36:42Oui,
36:42ce n'est pas comme
36:42je ne sais plus
36:43qui l'avait déclaré
36:44de Chernobyl.
36:45Rassurez-vous,
36:45les radiations
36:46vont se stopper
36:47à la frontière.
36:47Donc,
36:47ce que vous dites
36:48un peu,
36:49et on revient à ça,
36:50c'est qu'il y a quand même
36:51au-delà de la France
36:52ou l'Amérique et autres,
36:53il y a quand même
36:54une absurdité hallucinante
36:55qui ne peut se compendre
36:57par le conflit d'intérêts.
36:59C'est l'argent.
37:00Ce n'est malheureusement
37:01que ça.
37:02C'est la cupidité.
37:03Et moi,
37:03ce qui me désole,
37:04c'est que la cupidité
37:05mène le monde,
37:06en fait.
37:06On se rend compte
37:07qu'au détriment
37:08de la santé
37:09de tout un chacun,
37:11on arrive
37:12à des plans
37:15qui ne vont pas du tout
37:16dans le sens
37:16d'améliorer quoi que ce soit
37:18au niveau
37:18de la société
37:20et des peuples.
37:21Mais,
37:22vous voyez,
37:22on nous a vendu l'Europe.
37:23On nous a vendu l'Europe.
37:24Alors,
37:24ce n'est pas en soi
37:25que je trouve
37:26que la coopération
37:26avec les pays européens
37:27est une mauvaise chose.
37:28Au contraire,
37:29c'est très bien
37:29de coopérer
37:30avec ses voisins.
37:31Mais là où ça ne va plus,
37:32c'est quand cette coopération
37:34n'en est plus une,
37:35c'est-à-dire
37:35qu'elle a été noyautée
37:37par de la spéculation.
37:39Et on voit bien
37:40qu'aujourd'hui,
37:41Bruxelles,
37:41en tant que capitale politique,
37:43est tout à fait
37:43sous le joug étatsunien
37:45et sous le joug
37:46de cette oligarchie
37:47financière mondiale.
37:49On va en parler justement
37:50du nouvel empire européen
37:51après cette petite pause
37:53avec vous,
37:54Claude Janvier,
37:55ce qu'on vous cache.
37:56Et c'est très intéressant
37:57cet obuscule.
38:01Le nouvel empire européen.
38:03Je voudrais pour cette fin d'émission
38:04que l'on parle
38:05de ce court texte
38:07mais très dense
38:08de Claude Janvier,
38:10ce qu'on vous cache.
38:11Et je rappelle encore une fois
38:12à la couverture,
38:13vous voyez,
38:13c'est pas...
38:15Ah, je sais pas,
38:16ça va pas plaire
38:16au Soda von der Leyen.
38:18Ça, c'est le moins
38:18que l'on puisse dire.
38:20Alors,
38:22qu'est-ce que vous avez voulu dire
38:23dans ce...
38:25Enfin, c'était pour montrer
38:26et désigner quoi,
38:28Claude Janvier ?
38:29C'est montrer
38:29ce vers quoi
38:32ils veulent,
38:33et quand je dis ils,
38:35c'est-à-dire
38:35M. Emmanuel Macron,
38:36M. Kerstarmer,
38:38M. Frédéric Schmerz,
38:40Mme Ursula von der Leyen
38:42et récemment
38:42le petit dernier
38:43Donald Tusk,
38:44le ministre...
38:45Le polonais.
38:46Le polonais.
38:47Vers ce sur quoi
38:48ils veulent nous emmener,
38:49c'est-à-dire
38:49de plus en plus
38:50vers un État fédéral européen,
38:53c'est-à-dire
38:53un espèce de mélange
38:56donc de tous les pays
38:57avec une...
38:59ayant de plus en plus
39:01une consistance diluée,
39:02mais avec un budget pharaonique
39:05d'armement,
39:06puisque quand même
39:07Ursula von der Leyen
39:08avait quand même
39:10déclaré
39:10800 milliards
39:12donc de budget
39:13pour réarmer
39:14l'Europe.
39:16Et ce qui est intéressant,
39:18c'est que j'essaye
39:19de tenir une chronologie
39:20de tout ce qui se passe
39:21au niveau européen.
39:22Et par exemple,
39:24ce que j'ai relaté
39:25très vite
39:26dans mon fascicule,
39:27c'est le 20 mars 2025
39:30qu'il y a eu la création
39:31de Safe Security Action
39:33for Europe.
39:34Et d'exit
39:35les dirigeants européens,
39:37cette espèce de groupement
39:38va dans le sens
39:40de l'innovation militaire,
39:42donc d'engranger
39:43de plus en plus
39:43des fonds
39:44pour réarmer l'Europe,
39:45etc.
39:46Ah oui,
39:46c'est vraiment militaire,
39:47c'est l'armement,
39:48c'est la défense.
39:48C'est vraiment que ça.
39:50D'accord.
39:50Et le 30 mai,
39:52donc ça vient récemment,
39:54il y a eu une création...
39:54Le 30 mai dernier,
39:55il y a 3 semaines,
39:57même pas 15 jours.
39:58Oui, c'est ça.
39:59Il y a la création
40:00d'une banque de défense européenne,
40:02tenez-vous bien,
40:03créée et initiée
40:04par le Royaume-Uni,
40:06qui ne fait plus
40:06partie de l'Europe,
40:07comme on le sait normalement.
40:09A une banque européenne
40:10de défense.
40:11Banque européenne de défense
40:12créée par le Royaume-Uni
40:13auquel tous les pays
40:14l'eux ont adhéré,
40:16bien évidemment,
40:17au capital quand même
40:18initial de départ
40:19de 100 milliards
40:20de livres sterling.
40:22Quand même.
40:22Pas mal.
40:23Il n'est quand même pas rien.
40:25Donc en réalité,
40:27ils veulent nous emmener
40:28vers cet État fédéral
40:30où malheureusement
40:30un maximum d'argent
40:32va aller pour la défense
40:33et l'armement,
40:34mais on se demande bien
40:34contre qui,
40:35s'armer pour défendre
40:36contre qui ?
40:38Contre la Russie, bien sûr.
40:40Oui, contre la Russie,
40:41mais de toute façon
40:42on ne sera pas de taille
40:42de lutter contre la Russie
40:43si vraiment la Russie voulait.
40:45Je pense qu'on n'est
40:47de toute façon pas de taille.
40:48mais le problème
40:49c'est qu'il n'y a toujours
40:49pas un seul euro
40:50pour aller rehausser
40:52notre système de santé publique
40:53qui malheureusement
40:54part à volo
40:55et c'est dramatique.
40:57Il n'y a toujours pas
40:58un euro pour augmenter
40:59nos retraites
41:00et toujours pas un euro
41:01pour augmenter en France
41:02le salaire moyen.
41:04Mais en revanche,
41:06moi ce qui m'étonne
41:07et ce que j'ai voulu montrer
41:08aussi avec ce manuel,
41:10c'est que cette idéologie nazie
41:12que l'on croyait,
41:13moi quand j'étais gamin,
41:15on m'a toujours enseigné,
41:15elle a disparu en 1945.
41:19Je trouvais ça très bien.
41:21Et en réalité,
41:21malheureusement,
41:22forcée de constater
41:23que depuis 1945,
41:24cette idéologie nazie
41:25que l'on croyait disparue
41:27n'a jamais disparu.
41:29Elle a même été protégée,
41:31elle a même été
41:32consciencieusement,
41:34même presque,
41:35je dirais,
41:35cultivée par certains
41:36et jusqu'à la retrouver
41:38en Ukraine aujourd'hui
41:39et ce n'est quand même
41:40pas une vue de l'esprit,
41:41quand on regarde
41:42des photos
41:43des bataillons Azov
41:45ou des bataillons
41:46Bravi-Sector,
41:47on se rend bien compte
41:48qu'il y a quelque chose
41:48qui ne colle pas.
41:49C'est vrai,
41:49mais Claude Jervais,
41:50on va vous dire,
41:50attendez,
41:51est-ce que vous n'amalgamez pas ?
41:53Est-ce qu'on peut vous dire
41:53que Zelensky,
41:54souverainement Zelensky,
41:56ce ne sont pas des nazis,
41:57ils n'ont pas cette idéologie-là ?
41:59Même s'il y a effectivement
42:00Bandera et Azov
42:01qui posent problème.
42:03Bandera,
42:03vous avez raison
42:04de le souligner,
42:05il y a quand même toujours
42:06le héros national ukrainien,
42:07c'est Stéphane Bandera,
42:08il a toujours sa rue à Kiev,
42:10il a toujours sa statue.
42:11Pour rappeler
42:12qui était Stéphane Bandera,
42:13c'est quand même
42:14quelqu'un qui collabora
42:15avec le 3ème Reich,
42:16qui a tué des Juifs,
42:17qui a exterminé aussi
42:18d'autres personnes.
42:20Donc on se dit,
42:22mais pourquoi
42:23cette idéologie nazie
42:24est toujours...
42:26Et moi,
42:26ce qui m'épate,
42:27c'est que personne n'en parle.
42:29Que cette idéologie néo-nazie
42:31a perduré de 1945.
42:32Mais ce qui m'épate
42:33encore plus
42:33de ce que vous dites
42:34parce que ça a été voté.
42:35Cette banque de défense,
42:36etc.,
42:37c'est en action.
42:38C'est en action.
42:39C'est ça.
42:40Et ça,
42:40déjà,
42:41très peu de gens en parlent.
42:42On ne sait pas
42:43cette banque de défense
42:44que vous avez dit
42:44il y a 3 semaines.
42:45Qui en a parlé ?
42:46Qui en a parlé ?
42:48Très peu de gens,
42:49effectivement.
42:50Parce que vous savez,
42:50le problème des informations,
42:52c'est que les informations,
42:53ça sont pile.
42:56Vous connaissez ça
42:57encore mieux que moi
42:57puisque vous êtes plus au cœur
42:59encore de l'actualité
43:00que moi.
43:01Et il est vrai
43:02qu'au bout d'un moment,
43:02il y a tellement
43:03d'informations
43:04et tellement d'actualité
43:04que malheureusement,
43:05il y a des choses
43:06qui passent inappliquées.
43:07Donc,
43:07si je veux résumer
43:08et conclure
43:09ce que vous dites,
43:10c'est que l'Europe,
43:11actuellement,
43:11travaille beaucoup plus
43:12à la défense
43:13et aux militaires
43:14qu'à ses propres
43:16infrastructures,
43:17qu'elles soient économiques,
43:18santé et autres.
43:20c'est un grand malheur.
43:22Vous savez,
43:23on nous a dit
43:23en Europe,
43:24on fait l'Europe
43:25et vous verrez,
43:26il y aura moins de pauvres.
43:27Je rappelle un chiffre
43:28très vite
43:29qui est vérifiable
43:30sur Internet.
43:311996,
43:32en Europe,
43:3226 millions de pauvres
43:34à peu près.
43:35Aujourd'hui,
43:352025,
43:36on en est à plus de 120 millions
43:37de pauvres
43:37en Europe occidentale.
43:39Donc,
43:39on nous a vendu
43:40une Europe de la paix
43:41avec moins de paupérisation
43:43et force est de constater
43:45que malheureusement,
43:45nous n'y sommes pas.
43:47Merci,
43:47Claude Janvier.
43:48Le nouvel empire européen
43:49à lire
43:50et puis l'abandon français,
43:53tout ça est à lire.
43:53Et oui,
43:54les lanceurs d'alerte,
43:55on en a besoin
43:55même s'ils font cassandre.
43:57Merci à vous.
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