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  • 23/06/2025
Avec Marion Saint-Michel, auteur de "La gouvernance perverse" éd. Résurgence

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##LE_FACE_A_FACE-2025-06-23##

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News
Transcription
00:00Une radio Bercov dans tous ses états, le face-à-face.
00:06Qu'est-ce qu'un pervers narcissique ?
00:08Qu'est-ce qu'on en parle ? Qu'est-ce qu'on en parle ?
00:10On a des modèles en ce moment de pervers narcissiques, je ne citerai personne.
00:16Mais qu'est-ce que c'est qu'une gouvernance perverse ?
00:19Qu'est-ce que ça veut dire qu'une gouvernance perverse ?
00:21Ça veut dire qu'il y a un système qui s'est installé et qui a fait de nous quoi ?
00:27Eh bien, on va en parler avec Marion Saint-Michel.
00:30Tout de suite, bonjour Marion Saint-Michel.
00:32Bonjour André.
00:33Écoutez, j'ai reçu votre livre,
00:35Gouvernance perverse, la décotée sans libérer.
00:40On me l'avait conseillé et je dois dire que
00:42ce que vous avez fait, un livre maman, que je recommande tout à fait,
00:48parce que ce qui est capital dans ce livre,
00:51c'est que vous parlez en psychologue clinicienne, ce que vous êtes,
00:55je rappelle psychologue clinicienne,
00:57est diplômé en sciences politiques.
00:59Donc, voilà.
01:00Vous marchez sur deux jambes,
01:02et ce qui est intéressant, c'est qu'on a beaucoup parlé de la perversion,
01:05il y a des émissions spécialisées, chez nous aussi, ou pas,
01:08on parle de la perversion, on est pervers narcissique,
01:11qu'est-ce que ça veut dire, etc.
01:13Et vous, vous en parlez aussi,
01:14mais ce dont vous parlez dans votre livre,
01:18c'est justement comment la perversion s'est érigée en système.
01:21Et un système extrêmement, système de perversion sociale,
01:28de maltraitance, mais de maltraitance collective,
01:32de fake news, de narratif complètement bidon, etc.
01:38Et vous, évidemment, vous parlez, vous avez commencé par les cinq années de meurtrissure,
01:44non pas les cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez,
01:47mais les cinq ans de meurtrissure de Marion Saint-Michel,
01:51et évidemment, ça a commencé avec le coda.
01:54Et vous parlez de ce qui s'est passé, effectivement,
01:57je résume, vous voyez, combien d'entre nous,
02:00il y a eu des morts de proches à qui on n'a pas pu assister,
02:03on n'a même pas pu les voir,
02:05ce qui s'est passé avec les enfants,
02:06je veux dire, avec le masque,
02:07on ne voyait plus les bouches, on ne voyait plus, etc.,
02:09l'apprentissage des enfants,
02:11la précarité économique,
02:13et on ne citera pas les soignants suspendus,
02:14mais tout le reste, enfin,
02:15les populations maltraitées,
02:19et en même temps, effectivement,
02:20les fortunes qui explosent.
02:22En fait, la perversion,
02:24vous dites, Marion Saint-Michel,
02:27comme système totalitaire, quelque part.
02:30Alors, c'est quoi, ça ?
02:31Ça veut dire, comment on l'a vécu,
02:33pas seulement en France,
02:34mais dans le monde,
02:35et en Europe en particulier,
02:36qu'est-ce que ça veut dire, exactement ?
02:39Alors, André, effectivement,
02:40je suis partie pendant cette période
02:42du constat terrible de la maltraitance
02:45de la population,
02:46qui n'a pas eu lieu que dans notre pays,
02:47bien entendu,
02:49mais j'ai vécu ces trois années,
02:51comme je parle de début 2020
02:53jusqu'à fin 2022,
02:55en découvrant progressivement
02:57ce qui était à l'œuvre.
02:58Je pense que,
02:58comme toutes les personnes,
02:59en début de crise,
03:01de cette crise sanitaire,
03:02j'ai cru, bien entendu,
03:03à la gravité du Covid,
03:05j'ai cru à l'importance
03:07de suivre ce qu'on nous imposait,
03:10et immédiatement,
03:11pour autant,
03:12un certain nombre de choses
03:12m'ont surpris,
03:14m'ont frappé,
03:15de manière négative,
03:16bien sûr,
03:17notamment le manque de respect
03:18d'emblée des populations,
03:20l'infantilisation.
03:22C'est-à-dire, concrètement,
03:22comment vous avez senti
03:23le manque de respect ?
03:24Par exemple, simplement,
03:25les publicités que nous avons eues.
03:27Si vous vous souvenez
03:28de cette publicité
03:29absolument abominable,
03:30moi, j'ai pensé
03:31qu'elle allait être tirée
03:32dès le lendemain,
03:33tellement elle était de mauvais goût,
03:34où on voit
03:35des jeunes enfants
03:37souhaiter les 70-75 ans,
03:39enfin, on voit que c'est
03:40une dame un petit peu âgée,
03:41on lui fête son anniversaire,
03:43elle embrasse ses petits-enfants,
03:46elle a toute sa famille
03:46autour d'elle,
03:47et le plan séquence suivant,
03:49c'est cette même dame
03:50est à l'hôpital,
03:52elle est intubée,
03:53et bien entendu,
03:54elle a attrapé le Covid.
03:56Ce genre de publicité,
03:59l'effet de ce genre de choses,
04:01c'est juste un effet traumatisant.
04:04C'est évidemment
04:04d'un mauvais goût total,
04:06c'est évidemment
04:06extrêmement traumatisant
04:07et culpabilisant,
04:10par exemple,
04:10pour les enfants,
04:11la famille qui était censée
04:12être autour de la personne.
04:13On voit bien
04:14qu'on a là
04:15une tentative
04:16de gouvernement,
04:17de gouverner
04:18et d'influencer
04:19les personnes
04:19par la peur,
04:20mais on a aussi
04:21une maltraitance immédiate
04:22parce qu'on a
04:23un effet traumatique immédiat.
04:25On est en train
04:26de dire à la population
04:27si vous allez voir
04:29aujourd'hui
04:29vos grands-parents
04:31ou les personnes âgées
04:32que vous aimez
04:33et qui vous entourent,
04:34voilà où vous risquez
04:35de les envoyer.
04:36Vous serez responsable
04:38de la mort
04:39de vos parents
04:39ou grands-parents.
04:40Voilà,
04:40si jamais...
04:41Et on dit ça
04:41à des filles
04:42de 4 ans,
04:435 ans.
04:43Et on a dit ça
04:44à des tout-petits,
04:44à des plus grands,
04:45etc.
04:46Donc,
04:46quelle que soit
04:46la gravité
04:47à laquelle je croyais
04:48totalement à l'époque
04:49de ce que nous étions
04:49en train de vivre,
04:51je m'attendais plutôt
04:52à un appel
04:52à,
04:54si j'ose dire,
04:55à la responsabilité
04:56de chacun
04:57et j'ai constaté
04:58d'emblée,
04:59loin de là,
05:00au contraire,
05:00une sorte de dissociation
05:03entre les bons comportements
05:05et les mauvais comportements,
05:06une manipulation
05:07des émotions,
05:08bien entendu,
05:09notamment celle de la peur
05:10et, bien entendu,
05:11ça a immédiatement
05:12retenu mon attention
05:13sans parler,
05:15bien entendu,
05:17des autres maltraitances
05:18qui ont eu lieu
05:18progressivement,
05:20le masque
05:20pour les petits-enfants,
05:22tout ce qui s'est passé
05:22pour les personnes âgées
05:23dans les EHPAD.
05:24Au fur et à mesure
05:25que le temps se déroulait,
05:27je voyais des choses
05:27qui ne convenaient pas
05:28mais comme plein de gens,
05:29je pense,
05:29ont constaté
05:30que beaucoup de choses
05:31n'allaient pas
05:31jusqu'au moment
05:32où ça m'a rappelé
05:33malheureusement
05:34une organisation psychique
05:35bien connue
05:36dans nos cabinets,
05:37même si on ne les voit
05:37jamais eux,
05:38mais on voit leurs victimes
05:39et ça s'appelle
05:40la perversion.
05:41Alors justement,
05:42parlons-en
05:43parce que ce que vous avez
05:44l'air de dire
05:45et qui est l'originalité
05:46de votre livre,
05:47c'est que vous dites
05:47que tout ça
05:48n'est pas fortuit,
05:50est organisé,
05:52en tout cas,
05:53du moins,
05:53si ce n'est pas
05:54un complot
05:55on ne parle pas de ça
05:57et vous ne parlez
05:57évidemment pas de ça,
05:58mais la division
05:59du complotisme
06:00on y reviendra,
06:02mais justement,
06:03c'est quoi la perversion
06:04et c'est quoi appliquer
06:05justement
06:06à ce que nous avons vécu
06:07nous pendant 5 ans ?
06:09Mais la perversion,
06:09comment on peut la définir
06:10de façon assez simple ?
06:11Alors,
06:12la perversion,
06:13il faut toujours partir
06:14un peu du latin,
06:14je trouve que c'est utile,
06:15ça vient de pervertérer,
06:17c'est-à-dire
06:17retourner en son contraire.
06:19La perversion,
06:20c'est...
06:20Retourner comme un gant.
06:21Retourner comme un gant,
06:22voilà.
06:23Alors,
06:23qu'est-ce qu'on retourne
06:24comme un gant ?
06:24Ça dépend de ce qu'on veut faire,
06:25on retourne l'esprit des gens,
06:27on retourne en général
06:29la situation
06:29de manière à faire profiter,
06:32à guider les personnes
06:33dans une certaine direction,
06:35alors qu'en général,
06:35on a affiché le contraire.
06:37Et ça,
06:37nous l'avons beaucoup vu
06:38pendant la crise.
06:39On a affiché,
06:40par exemple,
06:40le désir de protéger
06:42les personnes âgées
06:43du Covid
06:44et malheureusement,
06:45on les a tellement isolées
06:46qu'on ne les a pas protégées.
06:48Comme le disait très joliment
06:49Marie de Hensel,
06:50malheureusement,
06:51on les a fait mourir de chagrin
06:52pour beaucoup d'entre eux
06:53et d'isolement.
06:55Et ça,
06:55malheureusement,
06:56nous l'avons beaucoup
06:56depuis quelques années
06:57dans nos systèmes de gouvernance,
06:59pas seulement en France,
07:00bien entendu,
07:01mais des objectifs sont affichés
07:02et on se rend compte,
07:04finalement,
07:04au bout d'un certain temps,
07:05que c'est tout à fait
07:06le contraire
07:06qui est poursuivi.
07:07Au nom du bien,
07:08on fait le mal.
07:09Au nom de la vertu,
07:11on ment,
07:12etc.
07:13Exactement.
07:13Alors,
07:14vous me direz,
07:14ça n'est pas nécessairement
07:15très nouveau en politique,
07:16ça a toujours un petit peu existé,
07:19mais là,
07:19nous avons quand même
07:20eu la révélation
07:21que ça prenait un tour
07:22particulièrement important.
07:23Un tour systémique,
07:24même.
07:25Un tour systémique,
07:25une façon de...
07:27Tout à fait,
07:27un tour systémique,
07:28exactement, oui.
07:29Et alors,
07:29justement,
07:31quand vous avez senti ça,
07:34au fur et à mesure,
07:35donc,
07:35Marion,
07:36c'est Michel,
07:36et vous le racontez
07:37dans votre livre,
07:38au fond,
07:40vous avez dit,
07:40au fond,
07:41est-ce que tout cela
07:42n'était pas ce qu'on connaît
07:43chez les pervers,
07:45justement,
07:45narcissiques ou autres ?
07:47Est-ce que,
07:48comment tout cela
07:48est devenu,
07:50et vous parlez d'Edouard Bernays
07:52et ses compagnies,
07:52mais je pense qu'on parle de ça,
07:53comment c'est devenu
07:54un système de gouvernement ?
07:56En fait,
07:56ce que vous dites un peu
07:58à travers votre livre,
08:00c'est que tout pouvoir
08:01préfère évidemment,
08:02quel qu'il soit,
08:03une population plutôt soumise
08:05et plutôt obéissante
08:06et plutôt,
08:07voilà,
08:08et on sait mieux que vous
08:09ce qui est bon pour vous,
08:10le corps du bien.
08:11Et alors,
08:11comment vous avez fait
08:13la liaison ?
08:14Enfin,
08:14comment c'est imposé à vous,
08:16je dirais,
08:16cette liaison,
08:18ce lien ?
08:18La liaison s'est imposée
08:19parce que les mises en pratique,
08:23si j'ose dire,
08:23de la perversion
08:24étaient à peu près
08:24toutes présentes.
08:26L'ostracisation,
08:27par exemple,
08:27des gens qui n'étaient pas d'accord,
08:29l'inversion accusatoire,
08:31c'est-à-dire accuser l'autre
08:32de ce qu'on est soi-même
08:32en train de mettre en place,
08:35toutes les caractéristiques
08:37un petit peu de la perversion
08:38se sont révélées
08:39pendant cette crise.
08:40Et malheureusement aussi,
08:41les effets,
08:42bien sûr,
08:42sur la population,
08:43dont je parle aussi,
08:44bien sûr,
08:44dans le livre.
08:45Alors,
08:45quand vous citez Bernays,
08:46bon,
08:47Bernays,
08:48qui était par ailleurs
08:50le neveu de Freud
08:51et qui s'est sans doute
08:52inspiré un peu
08:53du travail de Freud,
08:54mais pour le détourner,
08:55là aussi,
08:56c'était peut-être
08:56la première perversion.
08:58Et en se disant,
08:59en fait,
08:59en démocratie,
09:00l'intérêt,
09:01ce serait de pouvoir
09:01obtenir le consentement
09:03des gens,
09:04mais par la douceur.
09:05Et le meilleur consentement
09:06que vous pouvez avoir
09:07par la douceur,
09:08c'est que les personnes
09:09soient elles-mêmes convaincues
09:10d'aller dans la direction
09:11où vous voulez les emmener.
09:12Donc,
09:13ça a été la première
09:14conceptualisation,
09:15si j'ose dire,
09:15de ce qu'on a appelé
09:16ensuite
09:17l'ingénierie sociale.
09:18Et l'ingénierie sociale,
09:19c'est ça,
09:20c'est vous conduire
09:21tout doucement.
09:21La fabrique du consentement.
09:22La fabrique du consentement,
09:24c'est exactement comme ça
09:25que a été sous-titré
09:26le livre de Bernays
09:27qui s'appelait
09:28par ailleurs
09:28Propaganda.
09:29La fabrique du consentement,
09:30c'est utiliser
09:31tout un tas de moyens,
09:33jouer sur les émotions
09:34des gens,
09:34jouer en général,
09:35soit principalement
09:36sur la peur
09:37et sur l'empathie,
09:38parce que ce sont
09:39les deux émotions
09:40qui se manipulent le plus
09:41et qui sont aussi
09:42les plus fondamentales,
09:43qui sont vraiment
09:43quelque chose
09:44qu'il est assez difficile
09:45de voir en soi-même.
09:47On n'a jamais tellement
09:48le sentiment
09:48qu'on est dirigé
09:49par la peur,
09:50même quand on l'est.
09:51Donc,
09:51il a commencé
09:52à conceptualiser
09:53et bien entendu,
09:54ça s'est développé,
09:56je dirais que le marketing
09:57politique,
09:57c'est ça,
09:58bien sûr,
09:59sauf qu'on pouvait penser
10:01que dans un cas
10:02de crise particulièrement grave,
10:05de crise sanitaire,
10:06où la vie des gens
10:07était en cause,
10:08je ne m'attendais pas
10:09à trouver bien entendu
10:11des éléments
10:12de cette sorte
10:13de marketing politique
10:14au moment de cette crise.
10:16Et surtout,
10:17j'ai vu immédiatement,
10:18parce que moi,
10:18je suis avant tout soignante,
10:20et j'ai vu immédiatement
10:21sur tous les conséquences
10:22sur la population.
10:23Vous avez vu
10:24chez vos patients
10:24les gens qui voulaient vous voir,
10:26etc.
10:26Alors,
10:26j'ai vu chez mes patients,
10:27y compris sur ceux
10:28que je ne voyais plus,
10:29bien entendu,
10:30parce qu'au premier confinement,
10:33je ne les voyais pas,
10:34je les ai vus
10:35chez mes patients,
10:36mais j'ai vu globalement
10:37sur la population.
10:38C'est-à-dire,
10:39j'ai vu les gens,
10:39enfin,
10:39nous avons tous vu
10:40Marie-Estelle Dupont,
10:42on a magnifiquement parlé
10:43à ce moment-là,
10:44et il fallait tenir ce discours.
10:46Les conséquences
10:47de ce qui était mis en œuvre,
10:48nous les savions déjà.
10:49Les conséquences
10:50du confinement
10:50sur la psychologie
10:52des enfants,
10:53sur les conséquences
10:54en matière d'apprentissage,
10:56nous le savions.
10:57Les conséquences
10:58sur les personnes âgées,
10:59notamment celles
11:00qui avaient des troubles cognitifs,
11:01mais pas seulement,
11:02de ne plus voir du tout
11:03leur famille.
11:06Les conséquences
11:07sur les familles,
11:08de ne pas pouvoir
11:09revoir leurs proches
11:10quand ils étaient
11:11en fin de vie,
11:12ou même simplement
11:13malades gravement,
11:14et encore plus ensuite,
11:15ne pas les revoir
11:16une fois décédés,
11:17ce que l'on appelle
11:18en général
11:19l'adieu au visage,
11:20revoir la personne
11:21qu'on a chérie.
11:22Tout ça, ce sont des manœuvres
11:24dont on ne peut pas
11:25ignorer normalement
11:26quand on est dans un gouvernement.
11:28Quel impact douloureux,
11:29traumatique,
11:30elles vont avoir
11:30sur la population ?
11:31Alors, est-ce que ça a été fait
11:33à dessein ou pas ?
11:34On va continuer à en parler.
11:36Et si vous voulez en parler
11:37avec Marion Saint-Michel,
11:38parce que nous avons tous
11:39vécu cela,
11:41cinq ans,
11:41c'est proche,
11:43et c'est peut-être
11:44un peu loin,
11:44mais c'est si proche que cela.
11:46Avec Marion Saint-Michel,
11:47vous appelez le 0-826-300-300,
11:50le 0-826-300-300
11:52pour nous parler
11:55gouvernance perverse
11:57et n'oublions pas
11:59celui qui a le premier
12:00formulé tout ça,
12:01c'était il y a cinq siècles,
12:02c'était le traité
12:03de la servitude volontaire
12:04d'Étienne Labouétie.
12:09Sud Radio,
12:10Bercov dans tous ses états.
12:13Marion Saint-Michel,
12:14gouvernance perverse,
12:15la dégodesse en libéré
12:16aux éditions Résurgence,
12:19un livre vraiment important.
12:21Et justement,
12:22passons à deux
12:22de la perversion individuelle.
12:24Vous avez soigné
12:26sûrement des victimes
12:27et on en connaît tous
12:28dans nos milieux,
12:29plus ou moins,
12:30on s'en éloigne quand même.
12:32Mais justement,
12:34parlons un peu
12:34du management
12:35des entreprises.
12:36C'est une collectivité,
12:37millions de gens
12:38via l'entreprise
12:39et on sait que ça peut
12:40et ça exerce aussi
12:41ce qu'on appelle
12:42les ressources humaines
12:43par exemple,
12:44les autres,
12:44enfin autres,
12:45et puis la politique
12:47qui est quand même
12:47l'art de gouverner la cité.
12:49On va en parler alors.
12:50Déjà dans le management,
12:52Marion Saint-Michel.
12:53Alors,
12:54j'ai parlé effectivement,
12:55je commence le livre
12:55même si mon orientation,
12:57mon objectif,
12:57c'est quand même
12:58de parler beaucoup
12:58de la politique
12:59et de la façon
12:59dont nous sommes gérés.
13:01Mais effectivement,
13:01j'ai souhaité commencer
13:02par parler déjà
13:03des relations interpersonnelles
13:04et de ce qui se passe
13:05en entreprise
13:06parce que,
13:07pourquoi cet angle
13:07de la perversion ?
13:09Parce que finalement,
13:10toute personne aujourd'hui,
13:11malheureusement,
13:12dans notre pays,
13:13en général,
13:14a eu ou aura affaire
13:15à un fonctionnement pervers.
13:17Vous croyez ?
13:18C'est à ce point ?
13:18Oui, bien sûr.
13:20Disons,
13:20ça devient de plus en plus
13:21difficile d'y échapper
13:22puisqu'effectivement,
13:24ça devient un système,
13:25un mode de fonctionnement.
13:26Alors, ça consiste en quoi
13:29ce mode de fonctionnement ?
13:30Par exemple,
13:30dans le management ?
13:31La perversion,
13:32si vous voulez,
13:32c'est marqué,
13:33par exemple,
13:34comparé à la méchanceté,
13:36c'est marqué par la duplicité.
13:37C'est-à-dire qu'effectivement,
13:39les véritables objectifs
13:40ne sont pas donnés.
13:42Et même en général,
13:43on donne souvent
13:44des objectifs
13:45assez contraires
13:46à ceux qui sont
13:47vraiment poursuivis.
13:48Prenons par exemple
13:49le fameux RSE
13:50dans les entreprises.
13:51Bon, bien entendu,
13:52je ne veux surtout pas
13:53généraliser.
13:54Il y a des entreprises
13:55qui mettent ce RSE
13:56de bonne foi
13:58en route.
13:58Rappelez le RSE.
13:59C'est le règlement
14:01écologique.
14:02Oui, c'est ça.
14:03Quelque chose de ce genre.
14:04Les normes écologiques.
14:05Ce sont les normes écologiques
14:06qui doivent s'imposer
14:07dans l'entreprise.
14:09Et beaucoup d'entreprises,
14:11donc c'est une obligation
14:11maintenant,
14:12mais ce sont des choses
14:13qui sont souvent affichées
14:15comme dans le temps
14:18on avait les plans
14:18de communication,
14:19c'était à peu près
14:20la même chose.
14:21Et on se rend compte
14:21que dans la réalité
14:22du management,
14:24eh bien,
14:24ça n'empêche pas
14:25une grande violence
14:25et une grande brutalité
14:26du management.
14:28Donc,
14:28il y a un hiatus
14:29entre ce qui est demandé,
14:31ce qui est affiché
14:32et puis ce qui est réellement.
14:33Mais comment,
14:33enfin,
14:34je ne sais pas,
14:34pour donner un exemple précis,
14:36vous dites qu'au nom
14:37de la vertu,
14:38donc oui,
14:39joyeux écolo,
14:40développement durable
14:41et compagnie,
14:42ça consisterait en quoi ?
14:44C'est-à-dire que
14:44si la personne ne fait pas,
14:47on a envie de se débarrasser
14:48d'une personne,
14:49on utilisera cet instrument,
14:50ça se passerait comment ?
14:51Toutes sortes de violences,
14:53effectivement,
14:53vous avez la placardisation
14:55de certaines personnes,
14:56vous avez aussi le fait
14:57de ne pas,
14:58à l'inverse,
14:58de ne pas leur donner de travail
15:00aussi,
15:00c'est une chose qui existe,
15:02de donner aux personnes
15:03des objectifs
15:04qui ne sont pas du tout,
15:05qu'on n'attend pas
15:06vraiment d'elles.
15:07Moi,
15:07j'ai actuellement une personne
15:08en travail avec moi
15:10et qui est extrêmement malheureux
15:12et quasiment déprimée
15:14parce qu'on ne cesse
15:15de lui demander,
15:16de lui donner des choses
15:18à faire
15:18qu'on n'utilise jamais.
15:19Ah oui,
15:20d'accord.
15:20Vous voyez ?
15:21Il fait de ça,
15:21mais ça ne sert à rien.
15:22Il y a la non-reconnaissance,
15:24la non-reconnaissance
15:25érigée en forme de système.
15:27Alors,
15:28vous me direz,
15:28pourquoi on fait ça ?
15:29Et c'est là qu'il y a
15:29toute une construction derrière
15:31où il faut se rendre compte
15:32que c'est difficile
15:34d'en parler assez rapidement,
15:36mais pourquoi est-ce
15:37qu'on agit de manière perverse ?
15:38En général,
15:39on a des objectifs
15:40qu'on ne peut évidemment
15:41pas reconnaître.
15:42Bien sûr.
15:43En fait,
15:43ce n'est pas pour l'embêter.
15:45Ce n'est pas nécessairement
15:46pour l'embêter lui.
15:47Non, oui.
15:47Mais c'est parce que
15:49peut-être qu'il est là
15:50et on n'a plus besoin de lui.
15:52Peut-être qu'on ne veut pas
15:53lui payer
15:54ce qui serait nécessaire
15:55de lui payer
15:56pour qu'il puisse rentrer
15:57chez lui
15:57et faire autre chose.
15:58Et donc,
15:59on rentre dans tout un tas
16:00de systèmes complexes.
16:01C'est comme une toile d'araignée,
16:02la perversion.
16:03Vous ne le distinguez pas,
16:04nécessairement ?
16:05Le harcèlement en fait partie.
16:06Le harcèlement en fait partie,
16:07bien entendu.
16:08Le harcèlement,
16:09oui,
16:10le harcèlement en fait partie,
16:11bien entendu.
16:12Donc,
16:12c'est une toile d'araignée
16:13qui finit par vous entourer.
16:15Vous ne voyez pas l'araignée
16:16en question,
16:17mais vous sentez
16:17que vous ne pouvez plus
16:18vous en sortir.
16:19Vous voyez ?
16:20Voilà.
16:20Et ce système-là,
16:21alors je parle moi
16:22dans le livre
16:23de contagion perverse
16:24parce que je le vois
16:25beaucoup se mettre en place.
16:26C'est un fonctionnement
16:27un peu par ruissellement
16:28dans les entreprises
16:29qui fonctionnent comme ça,
16:30effectivement.
16:31Il suffit qu'il y ait,
16:32bien entendu,
16:33en général,
16:33un management pervers.
16:35Bien sûr.
16:35On dit que le poisson
16:36pourrit par la tête,
16:37ça vient en général,
16:38effectivement,
16:38du sommet.
16:40Et à partir de ce moment-là,
16:41il y a un fonctionnement
16:42de recrutement.
16:43Il est question de recrutement.
16:44Donc,
16:45les personnes qui fonctionnent
16:46de cette manière-là,
16:47qui sont en général perverses,
16:49voire un peu pire que ça,
16:50psychopathe ou autre,
16:51elles vont recruter des personnes
16:53soit qui sont dans un type
16:54de perversion
16:55qui vont les rendre obéissants
16:57à partir du moment
16:57où elles ont des compensations,
16:59ou bien ils vont engager
17:00des personnes
17:01qui elles sont dans l'obéissance.
17:03Mais dans les deux cas,
17:04la personne saine,
17:06je dirais,
17:07à peu près normalement névrosée,
17:08comme vous et moi,
17:10elle va se retrouver
17:11extrêmement mal à l'aise
17:12et c'est pour ça
17:13que je parle de contagion,
17:14parce que dans un système pervers,
17:16vous ne pouvez pas fonctionner.
17:17Donc,
17:18ou vous partez,
17:19ou vous vous déprimez gravement,
17:21mais vous n'avez pas
17:22tellement d'autres choix.
17:24Heureusement qu'il n'y a pas
17:25que des systèmes pervers.
17:26Alors,
17:26il n'y a pas que des systèmes pervers.
17:28Mais alors,
17:28est-ce que justement,
17:29et on va en parler,
17:30est-ce que en politique,
17:32on peut échapper
17:33au système pervers ?
17:34C'est la question.
17:36On va en parler tout de suite
17:37après cette petite pause.
17:390826-300-300
17:41si vous voulez intervenir.
17:44Marion Saint-Michel,
17:44alors cette gouvernance perverse,
17:46parlons de politique
17:47au sens évidemment
17:48en large du terme,
17:50mais c'est vraiment
17:50le problème qui est posé
17:51que vous posez
17:52très brillamment.
17:55Bonjour,
17:55c'est brillant.
17:56Sud Radio,
17:59Bercov dans tous ses états.
18:02Management par la peur,
18:04gouvernance par le chaos,
18:06gouvernance perverse.
18:08C'est le titre du livre
18:09remarquable de Marion Saint-Michel
18:11aux éditions Résurgence.
18:14Gouvernance perverse,
18:15alors parlons-en justement
18:16en politique.
18:18Vous savez très bien
18:19que qui a lu Machiavel,
18:21qui a lu Sun Tzu,
18:22qui a lu Klosévitz
18:23sur la guerre
18:24et qui a lu Talleyrand,
18:26c'est exactement
18:27que évidemment
18:28on vous dit
18:29des promesses
18:30n'engagent que ceux
18:31qui les écoutent.
18:33Un vieil adage.
18:34Mais justement,
18:35comment ça se pratique,
18:37comment on le voit
18:38aujourd'hui ?
18:39Vous avez sûrement
18:40des exemples,
18:40vous avez puisé
18:41des exemples d'ailleurs
18:41Marion Saint-Michel
18:42dans notre vie d'aujourd'hui.
18:44Cette politique,
18:45et d'ailleurs,
18:46c'est peut-être pour ça,
18:47question que je vous pose,
18:48que les gens s'éloignent
18:49de plus en plus
18:50de la politique
18:51ou n'y croient plus
18:52en tout cas.
18:52Bien sûr.
18:53Je dis même dans le livre
18:54qu'on les a encouragés
18:55à ne plus y croire
18:56pour qu'ils soient
18:57beaucoup moins participatifs
18:59et engagés
18:59alors qu'on va avoir besoin,
19:01on a besoin
19:02de cet engagement
19:02et de cette participation.
19:04C'est clair.
19:04Alors pour répondre à ça,
19:05il faut remettre
19:06un petit peu
19:06l'idée qu'effectivement
19:08il y a eu Machiavel,
19:09il y a eu...
19:09Mais nous sommes arrivés
19:10dans une époque
19:11depuis probablement
19:13une vingtaine d'années maintenant
19:14avec ce qu'on appelle
19:15la globalisation,
19:17la mondialisation
19:18des intérêts.
19:19nous sommes arrivés
19:20devant un système économique
19:22des multinationales,
19:24des puissances économiques
19:25extrêmement importantes
19:27et qui se sont insérés
19:31très clairement
19:31dans la vie politique
19:32des différents pays
19:34et qui se sont organisés
19:36de manière transnationale
19:38et de manière...
19:39Voilà, en grand bloc
19:41comme nous avons nous
19:42par exemple
19:42l'Union Européenne.
19:43Donc nous sommes
19:45si j'ose dire
19:46nous avons perdu
19:47une grande partie
19:47de notre souveraineté
19:48ça je pense que
19:49beaucoup de vos invités
19:50en parlent assez régulièrement
19:51au profit
19:52de ces organisations
19:53transnationales.
19:55Du coup
19:55nous avons
19:57par ailleurs
19:58parallèlement à ça
19:59et je pense que les deux
20:00s'impliquent l'un l'autre
20:01nous avons en France
20:02un système de reproduction
20:04des élites
20:04qu'on nous a toujours
20:06à la fois reproché
20:07mais qui à une certaine époque
20:08fonctionnait bien
20:09bien sûr
20:10extrêmement centralisé
20:11c'est à dire que
20:12jusqu'à maintenant
20:12nous avions l'ENA
20:13nous avons des grands corps
20:15Sciences Po
20:16nous avons Sciences Po
20:17bien entendu
20:18que j'ai fait
20:19effectivement
20:20à une époque
20:21et qui d'ailleurs
20:21prépare en général
20:22pas seulement à ça
20:24la preuve
20:24je n'y suis pas allé
20:25mais qui prépare
20:26aussi à l'entrée à l'ENA
20:27et donc
20:29ces grands corps
20:30proposent une reproduction
20:32effectivement
20:32sociale importante
20:34et surtout
20:35les gens se connaissent
20:36tous entre eux
20:37ils vont
20:38ils pratiquent
20:39ce qu'on appelle
20:39et qui est tout à fait légal
20:41ce qu'on appelle
20:41le pantouflage
20:42qui permet effectivement
20:43de passer d'un corps
20:44à un autre
20:45du public au privé
20:48et du privé au public
20:49les portes tournantes
20:50ce qui en soi
20:51n'est pas illégal
20:52et pourrait même
20:53être intéressant
20:53sauf que
20:55ça n'est plus possible
20:56quand il s'agit par exemple
20:57de passer dans le privé
20:58alors que vous avez été
20:59responsable d'une politique
21:00publique
21:01et que vous avez pu
21:02contribuer
21:03à donner des marchés
21:05ou toute autre chose
21:06à cette même
21:07entreprise privée
21:08donc on voit bien
21:09que
21:09ce qu'on pourrait appeler
21:10la séparation
21:11aussi bien des pouvoirs
21:13sur le plan institutionnel
21:14que la séparation
21:15des intérêts
21:16ne sont plus garantis
21:19aujourd'hui
21:19particulièrement
21:20dans notre pays
21:21et donc nous avons
21:22cette sorte
21:23de concomitance
21:25de mélange
21:26des genres
21:26en même temps
21:27que les intérêts
21:28économiques
21:29ont pris le pas
21:31sur les intérêts politiques
21:32et je le dis
21:33et je montre des exemples
21:34dans le livre
21:34d'une certaine manière
21:35les manipulent
21:36ou en tout cas
21:37les influencent
21:38alors justement
21:39c'est vrai
21:40le politique
21:41et l'économique
21:41on le voit très très bien
21:42et on voit
21:43qui a pris la primauté
21:44ça y est là
21:45c'est plié
21:46exactement
21:46je crois que nous avons
21:47un auditeur
21:48Philippe
21:49qui appelle Dolioul
21:49oui bonjour Philippe
21:51bonjour André
21:53bonjour à votre invité
21:54je vais être assez bref
21:55j'ai besoin
21:56de 20 petites secondes
21:57pour évoquer
21:58ce que j'ai vécu
21:58avec ma maman
21:59qui avait 93 ans
22:00qui était en EHPAD
22:01qui avait toute sa tête
22:02que j'allais visiter
22:04tous les jours
22:04qui était
22:05j'étais son rayon de soleil
22:06il paraît-il
22:075 ans après
22:08je n'arrive pas
22:08véritablement
22:09à passer le cap
22:10on a vécu
22:11la première vague
22:12avec des visites autorisées
22:14la deuxième vague
22:15qui est devenu interdit
22:16on n'a pas compris pourquoi
22:17alors qu'auparavant
22:18il était possible
22:19de mettre des chaussons
22:20et puis
22:21un petit chapeau
22:23sur la tête
22:23pour la visiter
22:24tout à coup
22:25tout est interdit
22:26je sais le mauvais garçon
22:28je décide un soir
22:29la visiter
22:30en fraude
22:31si l'on peut dire
22:32les caméras
22:33se trouvent
22:34dans l'EHPAD
22:35et puis
22:35le lendemain matin
22:36je reçois
22:37un coup de fil
22:37de la directrice
22:39qui me dit
22:40c'est interdit
22:40il ne faut plus le faire
22:41donc je laisse tomber
22:42il se passe 15 jours
22:443 semaines ensuite
22:44un vendredi matin
22:46j'ai un appel
22:47de l'EHPAD
22:48votre maman
22:49nous a quittés
22:50donc je me déplace
22:51immédiatement
22:51à l'EHPAD
22:52dans les 5 minutes
22:54je vais voir la directrice
22:55qui me dit
22:56est-ce que vous voulez monter
22:57voir votre maman
22:58je lui dis
22:59écoutez maintenant
22:59c'est un petit peu tard
23:00parce que c'était avant
23:01qu'il fallait que je la voie
23:02donc 5 ans après
23:03j'avoue que j'ai envie de pleurer
23:06parce que c'est dramatique
23:07de voir une gestion comme ça
23:08c'était tellement évident
23:09voilà mon témoignage
23:11merci Philippe
23:14effectivement
23:14c'est effectivement
23:16totalement inhumain
23:17totalement inhumain
23:18je suis vraiment très touchée
23:20par ce témoignage
23:21parce que c'est pour ce genre
23:23de raison
23:23que j'ai écrit ce livre
23:24en fait
23:25c'est à cause
23:26de ce qui s'est passé là
23:27oui cette espèce
23:28du bureaucratie
23:29absolument
23:30ahumaine
23:31inhumaine
23:32la bureaucratie
23:33s'est mise en place
23:34alors heureusement
23:35beaucoup de personnes
23:36de soignants
23:37souvent
23:38ont fait un tas
23:39d'exceptions
23:40etc
23:40bon malheureusement
23:41pas tout le monde
23:42parce que c'est compliqué
23:43pour beaucoup de gens
23:44de passer outre
23:45et il y a eu
23:46ça c'est totalement pervers
23:48cette mise en perspective
23:50en face à face
23:51entre l'humanité
23:53et la bureaucratie
23:54ça c'est un système
23:55qui est totalement pervers
23:57et dont je prétends
23:58effectivement
23:59dans mon livre
23:59j'explique pourquoi
24:00je pense qu'effectivement
24:01ce n'est pas un hasard
24:02parce que je pense
24:03qu'il y a vraiment
24:04une tentative
24:05d'essoufflement
24:07d'épuisement
24:09est-ce qu'on veut
24:09animer la population
24:11on ne veut plus
24:12qu'elle ait
24:12de globules blancs
24:13de sèvres
24:14de globules
24:15c'est ça
24:15on veut animer
24:16le peuple
24:17je pense que
24:17pour le rendre
24:18beaucoup plus malléable
24:19et contrôlable
24:20effectivement
24:21donc on est dans
24:22une grande hypocrisie
24:23cette année
24:24vous le savez peut-être
24:25André
24:25il y a un plan
24:26pour la santé mentale
24:27qui se met en place
24:28en 2025
24:29alors que tout le reste
24:31des politiques
24:32en fait
24:32tout le reste
24:33de ce qui se passe
24:33dans notre pays
24:34la violence
24:35la violence du langage
24:36la violence
24:37des
24:38la violence physique
24:39les violences physiques
24:40on en parle régulièrement
24:41mais vous savez
24:42les violences physiques
24:43ne sont jamais
24:43que le passage à l'acte
24:44du climat de violence
24:46épouvantable
24:46dans lequel nous vivons
24:47alors évidemment
24:48à un moment donné
24:49il y a des passages à l'acte
24:50je ne les excuse pas
24:51en disant ça
24:51mais je dirais
24:52qu'une certaine manière
24:53ils sont favorisés
24:54il y a un deux poids
24:55de mesure évident
24:56par exemple
24:57dans la façon
24:57de gérer les émeutes
24:59on a bien vu
25:01que quand on a eu
25:01entre les gilets jaunes
25:03qui se sont fait réprimer
25:05de manière extrêmement brutale
25:07et d'autres moments
25:08post-match de football
25:10ou chaud de ce genre
25:11où il y a eu
25:12très peu
25:13d'emprisonnement
25:14et des peines
25:14extrêmement légères
25:15et ça la population
25:17le sent
25:18c'est-à-dire que
25:19ce qui est également
25:20manipulatoire
25:21se règne de l'aléatoire
25:23le fait de mettre
25:26les gens
25:26dans une insécurité permanente
25:28et j'en parle beaucoup
25:29dans le livre
25:29parce que
25:30moi je suis avant tout
25:31thérapeute
25:31et mon objectif
25:32c'est que les gens
25:33comprennent en détail
25:34ce qu'est la perversion
25:35et comment elles se déroulent
25:37de manière à développer
25:38leurs ressources
25:39il y a une chose
25:40alors justement
25:40vous voulez que
25:41comment on peut décoder
25:43et s'en libérer
25:43on va en parler
25:44décoder et s'en libérer
25:45en cabinet
25:46il y a une chose
25:47qu'on voit très souvent
25:48simplement avec les personnes
25:49qui sont au contact
25:50de perversion narcissique
25:52quel que soit le degré
25:53c'est la difficulté
25:55que nous avons
25:55à leur faire prendre
25:57tout le poids
25:57de ce qu'elles ont vécu
25:59il y a toujours
25:59une tendance
26:00à alléger
26:01voyez
26:02à trouver la chose
26:02voire à nier
26:03nier dans un premier temps
26:06ça peut arriver
26:06mais quand les personnes
26:07commencent à accéder
26:08c'est plutôt de l'ordre
26:09voyez
26:10oui c'est vrai
26:11ça n'a pas été facile
26:12ils n'ont pas été très gentils
26:13alors que souvent
26:14on a derrière
26:15des harcèlements
26:17conduits avec extrêmement
26:18de précision
26:19voyez
26:20il y a une méthodologie
26:21de harcèlement
26:22extrêmement précise
26:23et notre premier travail
26:25en cabinet
26:26c'est d'accompagner
26:27la personne
26:28de lui faire comprendre
26:29à quel point
26:30elle a été
26:31victime
26:32de harcèlement
26:33et de perversion
26:34parce qu'à partir
26:35de ce moment-là
26:36vous diriez
26:36ça pourrait
26:37la déprimer
26:38ou autre
26:39mais non
26:39parce que
26:40le premier objectif
26:42de ça
26:42pour se sortir
26:44d'une position
26:44comme ça
26:45c'est d'avoir compris
26:46ce qui s'était passé
26:47vraiment
26:47la deuxième chose
26:49c'est de pouvoir
26:49le partager
26:50avec quelqu'un
26:50comme notre auditeur
26:52vient de le faire
26:52à l'instant
26:53et que nous avons pu dire
26:54du fond du coeur
26:55que nous étions vraiment
26:56navrés
26:56parce que ce genre de choses
26:57ne devraient jamais
26:58pouvoir avoir lieu
26:59donc le partager
27:00et ensuite bien entendu
27:02trouver les moyens
27:03d'échapper
27:05ou de résister
27:05on est d'accord
27:06mais Marion
27:06c'est Michel
27:07comment on peut faire ça
27:08de point de vue collectif
27:09ne parlons pas
27:09moi vous pouvez avoir
27:10des gens
27:10qui n'ont aucun problème
27:12avec un quelcon pervers
27:13narcissique
27:14dans sa famille
27:14il n'y a pas de problème
27:16il n'y a pas besoin
27:16d'un psychologue
27:17je veux dire
27:17sur un plan individuel
27:18en revanche
27:19il y a un système
27:21et c'est ça
27:21qui est intéressant
27:22parce que ça demande
27:23totalement une stratégie
27:25et une autre manière
27:25quand c'est pas tellement
27:27pas tellement
27:28je vais vous dire
27:30je vais me faire l'avocat
27:31du non pas du diable
27:32oui c'est très joli
27:35tout ça
27:35mais comment je vais mettre
27:37en place
27:37quand c'est un système
27:38entier qui s'est mis en place
27:39comment je vais résister
27:41alors dis-moi
27:41parce que le mode
27:42de résistance
27:43ça va être le fait
27:44que chaque citoyen
27:45déjà ait reconquis
27:46sa souveraineté
27:47que les gens se rendent
27:48compte de ce qui se passe
27:49qu'ils disent un petit mot
27:50très simple
27:51qu'il y a trois lettres
27:52qui savent
27:52qui est le mot de non
27:53qu'ils puissent dire non
27:55sur des choses
27:55extrêmement simples
27:56par exemple
27:57par exemple
27:59si on avait eu
28:01au lieu d'avoir
28:01attendez
28:02je vais rester sur
28:02ce que vous avez dit
28:03oui
28:03parce que c'est bien
28:05il faut creuser
28:06comment je vais dire non
28:08quand on me dit
28:09non non
28:09vous ne pouvez pas voir
28:10votre mère
28:12justement
28:12ce que disait Philippe
28:13parce que voilà
28:14ça ne se fait pas
28:14etc
28:15on ne peut pas
28:15parce qu'il y a une directive
28:17gouvernementale
28:18nationale
28:18européenne
28:19qui ne peut pas
28:20je fais comment
28:20alors ça m'ennuie
28:21que vous preniez cet exemple
28:22parce que je ne voudrais
28:23surtout pas qu'on culpabilise
28:24les personnes qui ont vécu ça
28:26et qui n'ont pu que faire
28:27demi-tour par rapport à ça
28:28non non mais c'est pas le problème
28:28c'est pas le problème
28:29sinon si vous venez à 10
28:30ou 15 ou 20
28:32par an
28:32de patients
28:34qui sont dans les EHPAD
28:35et vous dites maintenant
28:36nous exigeons
28:37de récupérer
28:37voyez
28:38nos personnes âgées
28:40ou nous exigeons
28:41de les voir
28:41alors ça m'ennuie
28:43de prendre cet exemple
28:44non non
28:44mais si vous voulez
28:45il faut faire nombre
28:46il faut le nombre
28:47il faut faire nombre
28:48et pour faire nombre
28:49il faut que chacun
28:50ait bien compris
28:52de quoi il s'agit
28:52et reprenne
28:54sa souveraineté
28:55sa capacité
28:57de comprendre
28:57ce qui est en jeu
28:58ses propres ressources
28:59et à partir de ce moment-là
29:01bien entendu
29:01dans un second temps
29:02il faudra reprendre
29:03une souveraineté collective
29:05et dire non ensemble
29:06ce qui d'ailleurs
29:07sur un certain nombre
29:08de sujets
29:08commence visiblement
29:10à être le cas
29:10je pense au GUE
29:11la DPE
29:12les ZFE
29:14tout ça
29:14on voit bien
29:15qu'en partant
29:16sur des choses
29:17extrêmement concrètes
29:18mais qui touchent
29:19la vie des gens
29:19encore de beaux exemples
29:21vous vouliez des exemples politiques
29:23en voilà
29:23qu'est-ce que nous avons
29:25derrière les ZFE
29:26nous avons le désir
29:27de maintenir
29:28les populations
29:29chez elles
29:29de réduire au maximum
29:31la mobilité des gens
29:33ça c'est prévu
29:34quand je dis c'est prévu
29:35ça ne sort pas de mon esprit
29:36c'est prévu par Davos
29:38quand vous lisez
29:38je fais un chapitre
29:40dans mon livre
29:40sur le grand reset
29:41où j'explique
29:42c'était prévu
29:44par monsieur Schwab
29:45l'immobilité des gens
29:46c'est prévu
29:47on ne veut pas
29:47que les gens
29:47se déplacent trop
29:48ce qu'ils ont commencé
29:50à faire avec le confinement
29:51la politique
29:52qu'ils ont mise en place
29:53pendant la crise sanitaire
29:55était une sorte
29:56de répétition générale
29:57de ce que nous allions vivre
29:58derrière
29:59donc bien entendu
30:00l'intérêt de comprendre
30:01ce qui s'est passé
30:02c'est que ça continue
30:03ça ne va pas s'arrêter maintenant
30:05ils ont un programme
30:06ils ont le désir
30:07de nous mener
30:07vers une société
30:09transhumaniste
30:10qui de mon point de vue
30:11est donc une société
30:12infrahumaniste
30:13bien entendu
30:14c'est pas du tout
30:15on vous dit
30:15transhumaniste
30:16et infrahumaniste
30:17est-ce qu'ils veulent
30:17diminuer en nous
30:18l'humanité
30:19ils veulent la transformer
30:21oui
30:21c'est déjà ce qu'ils ont fait
30:22mais alors
30:23en fait
30:24on revient
30:25à la soumission
30:26on veut des soumis
30:27des obéissants
30:28oui
30:29c'est ça l'idée
30:29bien sûr
30:30et surtout
30:31on veut un changement
30:31d'anthropologie
30:32qui n'a plus rien à voir
30:34avec une anthropologie humaniste
30:35aller prétendre
30:36que par le transhumanisme
30:39vous alliez avoir
30:40une petite puce dans la tête
30:41et que vous allez devenir
30:42un surhomme
30:42ou que vous allez avoir
30:43une forme d'éternité
30:45déjà il faudrait savoir
30:46qui aura l'éternité
30:47qui aura le droit
30:48de mettre
30:48ses fantasmes
30:50son imaginaire
30:51son cerveau
30:52sur une puce
30:52à mon avis
30:53ce ne sera pas
30:54monsieur tout le monde
30:55d'une part
30:55et puis on voit bien
30:57qu'on est
30:57un homme comme ça
30:59c'est une chimère
31:01c'est un monstre
31:02ça n'est plus un être humain
31:04donc ils veulent nous faire passer
31:05d'une anthropologie humaniste
31:07qui était chrétienne au départ
31:09mais qui peut tout à fait
31:10rester humaniste
31:11qu'on soit chrétien ou pas
31:12en tout cas
31:13on a une vision de l'homme
31:14dans notre société
31:15dans notre culture
31:16qui venait effectivement
31:17de cette approche chrétienne
31:18ils veulent nous faire passer
31:19à leur vision
31:20soi-disant progressiste
31:21encore un glissement
31:23de langage
31:24pervers
31:25c'est-à-dire que
31:25vous appelez progressiste
31:27ce qui en fait
31:27est une immense régression
31:29mais vous le nommez
31:30comme progrès
31:31ça c'est un nom de langue
31:32et l'art de changer les mots
31:33c'est l'art
31:34d'avoir des glissements
31:35sémantiques
31:35et de faire perdre
31:36tout sens réel
31:37aux mots
31:37nous l'avons avec
31:38par exemple
31:39le projet de loi
31:40sur l'aide à mourir
31:41qui n'est pas du tout
31:43une aide
31:44où le mot euthanasie
31:46n'est jamais formulé
31:47euthanasie n'est pas
31:48parce que le mot euthanasie
31:49ça veut dire tuer
31:50ça veut dire guider vers la mort
31:53aller vers la mort
31:53donc ça c'est extrêmement clair
31:55donc on n'emploie pas le mot
31:56ça ça ça fait des années
31:58ça fait 40 ou 50 ans
31:59que ça dure
31:59et qu'on transforme les mots
32:00mais là on voit vraiment
32:02donc ces perversions
32:03à l'oeuvre
32:04et quels en sont les objectifs
32:06alors justement
32:07c'est pour ça
32:09il faudrait pousser un peu
32:11cet inventaire
32:11de perversions à l'oeuvre
32:13et au fond
32:14alors justement
32:15Marie-Hélène Saint-Michel
32:17c'est voulu
32:19ce n'est pas voulu
32:20alors à ceux qui disent
32:21oui c'est quoi
32:21c'est un certain nombre de gens
32:23à travers le monde
32:24sans être au gouvernement mondial
32:25mais auquel ils aspirent
32:27qui disent oui maintenant
32:28écoutez
32:29on va pouvoir s'occuper
32:30de la population
32:31à condition
32:32qu'elle nous fiche la paix
32:34qu'elle nous laisse vainquer
32:35à notre gouvernail
32:37comme il le faut
32:38en quelque sorte
32:39en tout cas
32:40c'est ce qu'ils annoncent
32:41eux-mêmes
32:41puisque quand vous lisez
32:43le Grand Reset
32:43quand vous écoutez
32:44les projets de Davos
32:45ou autres
32:46effectivement
32:46c'est un changement total
32:47ou de l'Organisation Mondiale
32:49de la Santé
32:49ou de l'Organisation Mondiale
32:50de la Santé
32:51oui
32:51ils veulent
32:52effectivement
32:53une population
32:54qui serait probablement
32:55moins nombreuse
32:56et extrêmement contrôlée
32:59en fait
33:00c'est le contrôle
33:00qui joue
33:01le contrôle
33:02et la perversion
33:03c'est aussi le contrôle
33:04et la perversion
33:05c'est le ramollissement
33:08l'épuisement psychique
33:09des populations
33:10qui font qu'à un moment donné
33:11ils se laissent faire
33:12et ce que j'insiste
33:15sur le fait
33:16il ne s'agit pas
33:17de maladresse
33:18ça n'est pas de la maladresse
33:20de même que l'État
33:20n'est pas impuissant
33:21la preuve
33:22quand il a besoin
33:22d'être puissant
33:23il sait l'être
33:24oui vous voulez dire
33:25que s'il veut
33:26il sait
33:26mais
33:26s'il veut il sait
33:27mais visiblement
33:29il ne veut pas pour tout
33:30c'est un sujet
33:32qui ne se règle jamais
33:33que ce soit l'immigration
33:35que ce soit l'insécurité
33:36ne se règle pas
33:37parce qu'ils font partie
33:39du projet
33:40la poussière sous le tapis
33:42et la patate chausse
33:43que l'on se refile
33:44la poussière sur le tapis
33:45et aussi mettre
33:46la population
33:48dans des difficultés telles
33:50qu'elle n'a pas
33:50le temps
33:51le loisir
33:52la possibilité
33:53de penser à autre chose
33:54comme par exemple
33:54s'organiser politiquement
33:56si vous regardez
33:59l'ensemble
34:00des calamités
34:01qui tombent
34:01sur les français
34:02depuis une dizaine d'années
34:04particulièrement
34:05depuis ces 5 ou 6 dernières années
34:07vous vous rendez compte
34:08que pour la plupart des gens
34:09le quotidien est devenu
34:10non pas un enfer
34:11ce serait trop
34:12surtout quand on vient
34:13de parler de la guerre
34:14comme vous l'avez fait précédemment
34:15mais je pense que nous sommes
34:17l'objet d'une guerre
34:18de basse intensité
34:19qui consiste à pourrir
34:21la vie des gens
34:21dans tous les domaines
34:22et c'est ça
34:23qui est important aussi
34:24que j'essaie de démontrer
34:25dans mon livre
34:26c'est que quand on a compris ça
34:27tout est lié
34:28on n'a pas
34:29vous voyez
34:30des difficultés
34:31séparées
34:32on a la sécurité
34:33on a l'immigration
34:34on a l'inflation
34:36etc
34:36non
34:37on a un seul
34:38et même problème
34:39c'est que nous sommes
34:40pour l'instant
34:41sous le joug
34:42d'un fonctionnement
34:43d'une gouvernance
34:44qui nous crée
34:45des problèmes
34:45ça Lucien Cerise
34:46en parle très bien
34:47je me suis inspiré
34:48je le cite évidemment
34:49dans mon livre
34:50gouverner par le chaos
34:51ça veut dire
34:52utiliser les crises existantes
34:54voire créer
34:55de nouvelles crises
34:56afin de mettre
34:57la population
34:58dans un certain état
34:59d'ébêtement
35:00sous le boisseau
35:01quelque part
35:02oui
35:02enfin en tout cas
35:03que sa capacité à penser
35:05soit sous le boisseau
35:06à penser et à penser
35:07et à contester
35:08et à se poser les questions
35:10à se poser les bonnes questions
35:11et éventuellement
35:12à agir
35:13de même que
35:14les petites phrases
35:15sur lesquelles
35:15nous restons souvent
35:16très longtemps
35:17à commenter
35:18que ce soit
35:19notre président
35:19ou d'autres personnes
35:21les phrases contradictoires
35:23les paradoxes
35:24c'est aussi utile
35:25ça finit par empêcher
35:27ça vous empêche de penser
35:28c'est ce qu'on appelle
35:29le mauvais arbuste
35:31qui cache la forêt
35:32tout à fait
35:32c'est ça
35:33tout à fait
35:33mais on passe
35:35une autre difficulté
35:36de la perversion
35:37si vous voulez
35:37c'est que pour la personne normale
35:39il est très difficile
35:40d'envisager
35:41à quel point
35:42les choses sont pensées
35:43et à quel point
35:45les choses vont loin
35:46on finit toujours
35:47par trouver des excuses
35:48et à quel point
35:49les choses sont planifiées
35:50quelque part
35:51planifiées
35:52on finit par être obligé
35:54de le penser
35:55quand on voit
35:56que tout va dans le même sens
35:57en tout cas
35:57la question se pose
35:58pour le moins
35:59on va en parler
36:00mais heureusement
36:00il y a de plus en plus
36:01de gens
36:01qui se posent des questions
36:03qui se posent question à tout
36:04et on le voit
36:04ici à la radio
36:05et dans les émissions
36:07les gens qui appellent
36:08et les gens que je rencontre
36:10et que nous rencontrons
36:11un peu partout en France
36:12c'est vrai qu'il y a
36:13en tout cas
36:14beaucoup de gens
36:14qui sont éveillés
36:15heureusement
36:16et pas dans le sens
36:17ou aucune du terme
36:18bien sûr
36:18on se retrouve juste
36:20après cette petite pause
36:220826 300 300
36:25Sud Radio
36:27Bercoff
36:28dans tous ses états
36:29Maude je crois
36:31que nous avons
36:32on accueille Pascal
36:33qui appelle de Paris
36:34bonjour Pascal
36:35oui bonjour
36:36monsieur Bercoff
36:37bonjour madame
36:38Saint-Michel
36:38j'avais une question
36:40très simple en fait
36:41comment se fait-il
36:42qu'il y a des gens
36:42qui résistent
36:43naturellement
36:45au message ambiant
36:46à la doxa ambiante
36:47depuis ces dernières années
36:48et comment on peut faire
36:49quand on fait partie
36:50de ces gens-là
36:50pour aider ceux
36:51qui ont du mal
36:52à résister
36:52à rentrer dans
36:54cette résistance
36:55justement
36:55bonne question
36:56excellente question
36:57tout à fait
36:58alors qu'est-ce qui fait
36:59qu'on résiste
37:00et bien on s'est posé
37:01la question
37:01on a quelques petites idées
37:03il y a évidemment
37:04des gens qui sont
37:05plus libres que d'autres
37:06aussi bien dans leur éducation
37:08que dans leur métier
37:09aussi
37:09les personnes qui sont
37:10on a constaté
37:11dans des métiers
37:12extrêmement concrets
37:13des agriculteurs
37:14des artisans
37:15etc
37:15plus les gens sont
37:16en contact
37:17avec la réalité simple
37:19de la vie
37:20et plus ils ont pu voir
37:21qu'il y avait des choses
37:21qui n'allaient pas
37:22des dissonances
37:23etc
37:23il y a aussi
37:24deuxième type de personnes
37:26qui ont remarqué
37:26ce qui se passait
37:27ce sont les personnes
37:28qui ont déjà été en contact
37:29évidemment
37:30avec la perversion
37:31soit à titre personnel
37:33soit dans leur travail
37:35soit dans toute autre
37:36toute autre occasion
37:37mais donc qui ont déjà
37:38eu une expérience perverse
37:39ce qui d'une certaine manière
37:41pour le coup les vaccinent
37:42et leur donne
37:44de bons éléments
37:46sur la façon
37:47de reconnaître
37:48ce qui se passe
37:49alors votre deuxième question
37:50est très précieuse
37:51comment on peut les aider
37:53ça c'est très important
37:54c'est très important
37:56parce que moi
37:56j'ai beaucoup de personnes
37:57qui me contactent
37:58en disant
37:58en exprimant
37:59je crois ce qu'on a tous ressenti
38:01c'est-à-dire
38:02une intense frustration
38:03le fait de n'être pas écouté
38:05parfois même dans nos familles
38:06nos proches
38:07les gens qui nous entourent
38:08qui ont pu nous traiter
38:10de complotistes
38:11de fous
38:11de plein de choses
38:12etc
38:12et donc comment on peut aider
38:14alors moi je dirais
38:15deux choses simples
38:16d'une part
38:17ça n'est pas la peine
38:18de forcer à tout prix
38:19les gens qui ne vont pas voir
38:21qui ne veulent pas voir
38:22parce qu'ils ont quand même
38:23d'excellentes raisons
38:24de ne pas vouloir voir
38:25bien sûr il y a le fameux déni
38:27dont on parle beaucoup
38:27mais il ne faut pas oublier
38:29que les gens ont souffert
38:30ça j'en parle aussi
38:31dans le livre
38:32je pense que nous sommes tous
38:33plus ou moins en stress
38:34post-traumatique
38:35aussi bien les personnes
38:36qui ont compris
38:37ce qui se passait
38:37que celles qui n'ont rien vu
38:39toutes ont souffert
38:40de cette maltraitance
38:41que nous avons rapidement évoquée
38:42donc un
38:43il ne faut pas les forcer
38:44deux
38:45il est relativement inutile
38:47quand ils y sont fermés
38:48de revenir sur ce qui s'est passé
38:50dans le passé
38:50et notamment
38:51sur la période Covid
38:52en tant que telle
38:53parce que justement là
38:55tous les mécanismes
38:56de défense
38:57se mettent en oeuvre
38:58et les personnes
38:59ont tendance
39:00à fermer les oreilles
39:00par contre
39:01il faut à mon avis
39:03essayer d'illustrer
39:04donc réinformer
39:05c'est très important
39:06sur des sujets
39:07du présent
39:08sur les sujets en cours
39:10avec des exemples concrets
39:12on peut prendre
39:12ce qui se passe
39:13avec les ZFE
39:14on peut prendre
39:14ce qui se passe
39:15avec la politique énergétique
39:17les DPE
39:17les DPE
39:18pour finir
39:19avec un exemple concret
39:20c'est aussi le désir
39:22le fameux slogan
39:24vous ne posséderez plus rien
39:26mais vous serez heureux
39:27donc on va
39:28on essaie de conduire
39:29les populations
39:30vers la perte
39:31de leur propriété
39:31ça ce sont des choses
39:33qu'on peut expliquer
39:33mais moi je vais vous dire
39:34autre chose
39:35dans le réel
39:35vous avez dit
39:36dans votre livre
39:37quelque chose
39:37qui est très fort aussi
39:38et vous voyez
39:39ça c'est concret aussi
39:40il faut revenir au réel
39:42il faut tout le temps
39:43leur parler du réel
39:44et je lis
39:45ce que vous avez écrit
39:46dans votre livre
39:47par exemple
39:49dans le réel
39:49vous avez donné des choses
39:50mais c'est hallucinant
39:51franchement Marion Saint-Michel
39:53je ne comprends pas
39:54vous dites
39:55il n'existe que deux sexes
39:56dans la nature
39:56et l'être humain
39:57n'y fait pas exception
39:58hallucinant
39:59c'est subversif
40:00c'est très subversif
40:01il ne peut y avoir
40:02d'éducation à la sexualité
40:04chez des enfants
40:05de moins de 15 ans
40:06et encore moins à l'école
40:07dont ce n'est pas la fonction
40:08mais quoi
40:08vous ne voulez pas parler
40:09de fellation
40:10à des gosses de 3 ans
40:11c'est pas normal
40:12l'homme
40:13dit tout encore
40:13ne peut pas être augmenté
40:15par une chimérisation
40:16avec la machine
40:17il ne peut qu'en être diminué
40:18la machine doit rester
40:20un outil
40:20un complément
40:21au service
40:21de l'intelligence humaine
40:23sauf exception
40:24aux difficultés particulières
40:26à porter l'enfant
40:27jamais un utérus
40:28artificiel
40:29n'apportera l'enfant
40:30les mêmes stimuli
40:31sensations
40:31à échange d'amour
40:32et les mêmes débuts
40:33de construction
40:33du langage
40:34et du sens
40:35que le ventre maternel
40:36décidément
40:37vous êtes sulfureuse
40:38Mario
40:38vous n'êtes pas
40:40pour le utérus
40:41artificiel
40:42vous êtes incroyable
40:42et vous n'êtes pas
40:44pour que je puisse
40:44me marier
40:45avec un fourmilier
40:46de ta manoir
40:46encore du racisme
40:48et à l'autre bout
40:50de la vie
40:50le passage vers la mort
40:51alors ça c'est très joli
40:53ce que vous avez écrit
40:53je finis là dessus
40:55parce que
40:55le passage vers la mort
40:56est un mystère
40:57qu'il saurait être
40:58entièrement géré
40:58par la science
40:59toute la tradition
41:01évoque les étapes
41:03de l'agonie
41:03comme une ultime
41:04résolution de l'âme
41:05en cette vie
41:06et si la souffrance
41:07peut être soulagée
41:08doit être soulagée
41:09à mon avis
41:09enfin vous êtes d'accord
41:10la question de l'euthanasie
41:12suppose un niveau
41:12d'évolution spirituelle
41:14que notre société
41:15ne démontre
41:15aucunement
41:16dans ses errances
41:17actuelles
41:18alors prudence
41:19me semble
41:19et vous finissez
41:21deux réalités opposées
41:23ne peuvent se manifester
41:24en même temps
41:25ah vous êtes contre
41:25en même temps vous
41:26deux réalités
41:27supposées
41:28en même temps
41:29il s'agit d'une arnaque
41:30confusionnelle
41:31très important
41:32vivre dans la réalité
41:34dites vous
41:35écrivez vous
41:35c'est aussi l'incarner
41:38et aider nos enfants
41:39à l'incarner
41:39donc c'est ça
41:40ce que vous dites
41:41c'est le réel
41:42le réel
41:42le réel
41:43le réel
41:44le réel
41:44tout à fait
41:45mais le réel
41:46qui ne passe
41:47qui passe
41:47le réel
41:48et le bon sens
41:49le réel
41:49et le bon sens
41:51et puis il faut
41:51revenir aux mots justes
41:52à un usage juste
41:54des mots
41:54puisqu'on voit bien
41:55que le langage
41:56est dévoyé sans cesse
41:57et que les mots
41:58ne servent plus à rien
41:59il faut revenir
42:00au bon sens
42:01donc nos enfants
42:02il faut absolument
42:02les faire lire
42:03et même nous-mêmes
42:04pour nous remettre
42:05d'équerre
42:06si j'ose dire
42:06il ne faut pas hésiter
42:08à lire
42:09les philosophes
42:10à lire la littérature
42:11française
42:12et puis j'insiste aussi
42:13dans le livre
42:14et peut-être
42:14c'est le dernier point
42:15très important
42:16si on peut avoir
42:17une dimension spirituelle
42:18à sa vie
42:19quelle qu'elle soit
42:19parce que ça donne
42:21un sens des limites
42:23que justement
42:23nous gouvernons
42:24non plus
42:24ça nous ancre
42:26dans une réalité
42:26plus grande
42:27que la nôtre
42:27et c'est extrêmement
42:28important
42:29pour ne pas
42:30passer dans le délire
42:31esprit
42:32esprit
42:32es-tu là
42:32oui
42:33il faut qu'il soit là
42:34voilà
42:35lisez ce livre
42:36lisez le livre
42:36de Marion Saint-Michel
42:37gouvernance perverse
42:38vraiment
42:39ouvrez-le
42:40il vous ouvrira
42:41il vous ouvre
42:42il vous ouvre
42:42il vous ouvre

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