Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • avant-hier
Avec Marion Goilav, Fondatrice de Elia & Stéphane Bohbot, Cofondateur de Innov8

Retrouvez C'est Ça La France avec Nathalie Schraen-Guirma tous les dimanches à 13h30.
---

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOffi...
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradiooff...
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de C’est Ca La France : https://www.youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDS0_anygjgVNS57ve2eNk0C

##C_EST_CA_LA_FRANCE-2025-06-22##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métier et de l'artisanat vous accompagnent.
00:05La CMA, artisan de la nouvelle économie, présente
00:08Sud Radio Cessal à France, Nathalie Schrengerma.
00:12Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Cessal à France, l'émission qui met en lumière les talents, les savoir-faire, ceux qui s'engagent pour faire rayonner notre pays.
00:20Aujourd'hui on va parler innovation, textile, santé des femmes, écologie et dans notre France qui innove, on s'intéressera aux robots qui vont changer notre quotidien.
00:29Ils marchent, ils parlent, ils peuvent analyser, ils peuvent apprendre et surtout ils arrivent dans nos écoles, nos entrepôts, nos industries.
00:35Et si ces robots sont conçus à l'étranger, l'intelligence artificielle embarquée, elle, est développée intégralement en France.
00:41Mais tout de suite, on va s'intéresser à une réforme ambitieuse qui concerne les femmes, le remboursement des protections périodiques réutilisables, une mesure sociale, environnementale, industrielle forte.
00:51Salutée d'ailleurs par notre invitée du jour, Marian Gualav, elle est cofondatrice de la marque Elia,
00:55pionnière des culottes menstruelles 100% fabriquées en France et on en parle avec elle tout de suite.
01:02Sud Radio, c'est ça la France.
01:04Bonjour Marion.
01:06Bonjour.
01:06Merci d'être avec nous.
01:09Alors on va évoquer effectivement votre engagement depuis 2019.
01:13Elia incarne une mode durable, bio, engagée.
01:15Vous luttez contre la précarité menstruelle, pour la santé des femmes, tout en parlant sur une production locale, respectueuse et créatrice d'emplois.
01:23Il y a cette avancée qui est très prometteuse, mais qui se lève aussi des inquiétudes.
01:28C'est le risque que, pour des raisons de coût, le gouvernement fasse appel à des entreprises qui produisent à l'étranger, au détriment du savoir-faire français.
01:38Alors déjà, pour le rappeler à nos auditeurs qui ne vous connaissent pas, vous êtes vraiment l'une des premières marques à avoir proposé ces culottes menstruelles fabriquées en France.
01:46Et expliquez-nous pourquoi vous, vous avez fait le choix dès le départ, justement, de produire sur le territoire.
01:53Super. Merci beaucoup, en tout cas, de nous permettre de présenter Elia.
01:57Donc en effet, il y a une réforme qui est passée en 2023 qui va proposer le remboursement des culottes mensuelles et des cups mensuelles en pharmacie pour les moins de 26 ans.
02:08Donc c'est une avancée historique dans la santé des femmes et dans la prise en charge de leur santé.
02:11Et donc ça, c'est plutôt génial et ça doit être souligné.
02:15La bonne nouvelle, c'est que les discussions avec la Sécurité sociale avancent et avancent plutôt bien.
02:21Et donc, on espère que d'ici la fin de l'année, la réforme et le décret soient passés pour permettre à toutes de pouvoir bénéficier d'une protection durable, écologique et surtout efficace.
02:32Il faut le dire, c'est une avancée majeure, c'est vrai.
02:34Maintenant, effectivement, expliquez-nous justement ce pourquoi vous restez vigilante.
02:39Alors, c'est une avancée majeure pour les femmes et pour les jeunes filles et pour leur famille aussi parce que ça a des impacts très forts sur la qualité de vie.
02:50Et en fait, nous, on reste vigilants parce que les culottes mensuelles, c'est un marché qui a évolué ces quelques années, ces dernières années, qui a grandi avec les retours des consommateurs, etc.
02:58Il y a aussi un marché d'opportunités avec des importateurs ou des marques françaises qui importent des produits sans réelle certification, sans réelle R&D, sans réelle test.
03:10Et donc, c'est toutes les discussions qu'on a aujourd'hui avec les autorités publiques parce que c'est de l'argent du contribuable.
03:15Et cet argent-là, il doit être remis à profit de produits qui garantissent le confort, la sécurité, la sécurité sanitaire, la sécurité écologique et surtout une réindustrialisation ou en tout cas apporter de la valeur sur le territoire.
03:29En fait, vous craignez qu'avec justement cette montée du greenwashing, on a déjà eu l'occasion d'en parler à ce micro à Sud Radio, c'est le risque de voir des produits de mauvaise qualité inonder le marché, tout simplement.
03:41Alors, il y a ce risque-là, en effet, parce que là, en plus, la distribution va passer par les pharmaciens et les pharmaciens ont une image santé très forte.
03:50On ne va pas chez un pharmacien qu'on va en GMS en supermarché.
03:54On va chez un pharmacien parce qu'on cherche un produit qualitatif, un produit avec lequel on peut avoir du conseil.
03:59On parle à un professionnel de santé.
04:01Et donc, les pouvoirs publics doivent mettre dans les mains des professionnels de santé des produits qualitatifs.
04:07Donc, c'est le premier sujet.
04:08Et ensuite, faire entrer en effet des produits remboursés avec l'argent du contribuable en importation, c'est un risque.
04:17C'est que l'argent public, finalement, finance la désagrégation industrielle de la France.
04:22Et en fait, aujourd'hui, c'est quand même assez urgent de mettre fin à un système où les politiques sociales détruisent en silence des filières de production nationale, par exemple.
04:30Alors, si je ne me trompe pas, vous avez contribué à la rédaction du cahier des charges avec la sécurité sociale.
04:36Vous avez le sentiment qu'ils sont vraiment sensibles à tous ces critères indispensables pour garantir une qualité, éviter les dérives commerciales, etc.
04:44Alors oui, tout à fait.
04:46En tout cas, ils sont très à l'écoute et ils sont très ouverts sur ça.
04:49Et je me réjouis que ça avance dans le bon sens.
04:52Maintenant, en effet, on n'est pas encore sur les fins des discussions.
04:55Et on espère vraiment avoir une avancée sur ce point-là aussi et que ce soit vraiment un projet qui participe à la réindustrialisation, à assumer des coûts, on va dire, un peu plus élevés, mais pour un gain collectif et sur du long terme.
05:09En fait, quand vous parlez de réindustrialisation du pays, c'est que ça peut aussi créer un engouement et donner envie aussi à d'autres entrepreneurs de reproduire sur le territoire pour justement répondre à cette nouvelle demande.
05:19Exactement, parce que là, on est sur un projet qui est quand même assez gros, qui touche énormément de personnes.
05:25On parle d'un peu plus de 21 millions d'unités à distribuer sur les prochaines années.
05:30L'idée, c'est que ça ait un impact sur le territoire, que ça crée de l'emploi, qu'on arrive à relocaliser des finaires textiles entières, à réindustrialiser tout en soutenant les femmes et l'écologie.
05:40Et donc, il faut passer de la rhétorique à l'action.
05:42Oui, bien sûr.
05:42Alors vous, vous contribuez depuis le début à une meilleure accessibilité des protections hygiéniques, à comment changer la vie des femmes qui sont notamment en situation de précarité.
05:54Exactement. C'est l'objet social d'Elia, c'est de se dire, voilà, aujourd'hui, on propose des produits à forte valeur ajoutée, innovants, très performants.
06:01Mais on va aussi avoir des actions autour de la précarité mensuelle qu'on porte.
06:04On a déjà renversé un peu plus de 70 000 produits pour lutter contre la précarité mensuelle avec des mutuelles, avec des assurances,
06:11qui font confiance aux Made in France, qui font confiance aux projets de réindustrialisation qu'on porte aussi.
06:17Et aussi, on travaille avec des banques alimentaires qui aussi redistribuent des produits Made in France.
06:21Donc c'est possible. C'est possible par des acteurs privés. C'est possible par des acteurs qui bénéficient du pension.
06:27Donc on espère que ce sera possible également de la part de l'État.
06:30Rappelez-nous, la finalisation du texte est prévue pour quand ?
06:34Alors, on n'a pas les dates exactes.
06:37La période ?
06:38Voilà, c'est d'ici la fin de l'année.
06:40Ah oui, d'accord. Donc ça va venir très vite.
06:41Ça va venir très vite. On a un peu de travail, encore un peu de pain sur la planche.
06:46Mais en tout cas, chez nous, on est prêts.
06:48Oui, et puis sensibiliser aussi le grand public sur l'importance, effectivement, de faire le choix d'une production,
06:54surtout dans le cadre du textile, où on le voit bien avec notamment la marque Chine,
07:00ce que ça peut aussi comporter comme dérive.
07:02D'où l'importance, effectivement, d'en parler et de sensibiliser le plus tôt possible.
07:08Exactement. Mais en tout cas, les signaux restent très encourageants, mais rien n'a encore tranché.
07:12On reste confiants, mais vigilants.
07:14Et on espère qu'on pourra appeler à des critères assez fermes,
07:18de transstabilité, d'origine, de qualité sanitaire et surtout sociale.
07:21Merci beaucoup, Marion Gualav, d'avoir pris le temps de nous présenter Elia
07:27et de nous informer justement de cette réforme à venir.
07:31Avec plaisir.
07:31Merci beaucoup. Belle journée à vous.
07:34Et on va se quitter, nous, un court instant et on se retrouvera juste après avec une autre innovation.
07:38Et si les robots n'étaient plus de la science-fiction,
07:40ces robots quadrupèdes qui pourraient être là pour nous aider dans les entrepôts,
07:44dans les écoles ou encore dans les usines,
07:45on en parle juste après cette courte pause dans C'est ça la France.
07:51Sud Radio, C'est ça la France, la France qui innove.
07:55Nous voilà de retour dans C'est ça la France, l'émission du savoir-faire français.
07:58On va parler maintenant de ces machines qui vont bientôt changer notre quotidien
08:00dans la sécurité, l'éducation, encore l'industrie, des métiers qui vont être transformés.
08:06La France va-t-elle prendre ce virage ?
08:09Bien évidemment, on en parle avec notre invité Stéphane Bobo, président du groupe Innovate.
08:13Sud Radio, C'est ça la France.
08:16Bonjour Stéphane, merci d'être avec nous.
08:18Bonjour.
08:19Alors, vous êtes le président du groupe Innovate.
08:22Vous avez annoncé tout récemment à Bivatec un partenariat stratégique
08:25entre votre filiale Innovate Power et le géant chinois de la robotique,
08:30Unitree Robotics, qui est le leader dans ce domaine.
08:34Et donc, ce partenariat va donner naissance à une nouvelle division
08:37100% dédiée à la robotique intelligente.
08:39Tout à fait. On a la chance de présenter cette semaine à Bivatec
08:45la toute dernière génération de robots humanoïdes, le G1,
08:51qui est un petit robot humanoïde incroyable.
08:54Il se déplace avec une aisance qui se rapproche de plus en plus de l'homme.
08:59C'est ça qui est extrêmement surprenant.
09:01Ça fascine les visiteurs de Bivatec.
09:03À chaque fois qu'on le met en route, ça bloque le passage
09:06parce qu'il y a un attroupement énorme.
09:08Les gens sont fascinés par cette capacité de mobilité
09:11qui se rapproche de plus en plus de celle de l'homme.
09:14Et en plus, vous êtes venu dans ce studio avec justement un de ces robots.
09:18Alors, racontez-nous à quoi ils vont servir concrètement
09:20dans le quotidien des entreprises françaises ?
09:22Alors, on est au début de cette révolution qui est lancée.
09:25Elle devient de plus en plus réelle, concrète
09:29parce que ces produits sont maintenant au stade industriel.
09:32On n'est plus au stade du laboratoire.
09:34Il faut voir que ces produits sont en production.
09:37On va démarrer d'ailleurs leur commercialisation dès cette année.
09:41Et l'usage de ces produits va être dans différents types de secteurs de métier.
09:48Vous les avez évoqués, comme la logistique par exemple,
09:51où on imagine que dans certains métiers, il y a des pénuries de main-d'oeuvre.
09:55Il y a de la pénibilité aussi sur lesquelles le robot pourra exercer
10:00des fonctions, des tâches dans ces entreprises
10:03et améliorer aussi leur productivité.
10:06Donc, ça suscite énormément d'intérêt dans le secteur des entreprises.
10:10Mais aujourd'hui, l'un des axes importants, c'est l'éducation.
10:14C'est comment ces robots, qui sont des plateformes ouvertes,
10:19il faut voir qu'aussi bien les robots quadruplètes que les robots humanoïdes
10:23sont dotés aujourd'hui de processeurs et de logiciels ouverts
10:27qui vont nous permettre de collaborer avec des universités,
10:30avec des grandes écoles, avec des ingénieurs
10:32pour mettre en pratique justement l'IA.
10:36On parle de physique AI.
10:38C'est comment en effet l'intelligence artificielle
10:41a une représentation physique par le robot
10:45parce que ces robots sont dotés de tout un tas de capteurs,
10:49de scanners 3D, de caméras, de senseurs.
10:54Et donc, on va pouvoir mettre en œuvre cette intelligence française,
10:57ce savoir-faire français de la programmation du logiciel de l'IA
11:01en utilisant ces robots humanoïdes et ces robots chiens
11:04pour leur donner des fonctions.
11:06Pour bien comprendre, le robot n'est pas conçu en France,
11:09le gros robot physique.
11:10En revanche, tout le software, c'est-à-dire le logiciel,
11:13tout ce qui est l'intelligence artificielle embarquée,
11:15elle est développée sur le territoire français.
11:17Alors, c'est toute l'ambition qu'on a chez Innovate.
11:20C'est de construire ces partenariats avec des leaders mondiaux chinois
11:24qui ont une capacité industrielle incroyable.
11:28Qui ont une avance.
11:29Une avance, mais considérable.
11:31Considérable.
11:32Lorsqu'on voit aujourd'hui le niveau de performance
11:35qu'on arrive à voir sur ce robot G1.
11:37Mais tout l'enjeu, c'est de créer des liens,
11:40de créer des synergies.
11:42Ils reconnaissent notre savoir-faire en France
11:44sur l'ingénierie, sur l'IA.
11:48Et c'est le lien qu'on souhaite faire
11:50par le biais de ce partenariat,
11:52de cet accord de master distribution.
11:55C'est d'accompagner, de créer un écosystème
11:57pour fédérer des partenaires, des entreprises,
12:01des écoles, des universités.
12:02Et créer cet écosystème logiciel
12:06pour alimenter ces robots.
12:08En fait, il y a tout à faire là.
12:10Il y a tout à créer.
12:11Donc il faut convaincre, il faut mobiliser.
12:14J'imagine qu'il y aura des besoins de formation,
12:16de montée en compétences.
12:17Oui, il y a des enjeux extrêmement importants.
12:19McKinsey a fait une étude prospective
12:24sur le marché de la robotique.
12:26On estime ce marché à horizon 2035.
12:282035, c'est dans 10 ans, à plus de 38 milliards de dollars dans le monde.
12:33Donc on voit tout le potentiel que ce marché peut apporter au niveau mondial.
12:39La France a une carte à jouer pour mobiliser ses savoir-faire,
12:44mobiliser ses ingénieurs dans cette révolution industrielle
12:47qui est lancée.
12:49Et au sein d'Innovate, on espère accompagner justement
12:53cette mutation, cette transformation technologique des métiers
12:57en mobilisant justement nos savoir-faire et nos ingénieurs.
13:01Alors l'autre avantage pour vous dans ce partenariat,
13:03c'est de faire appel effectivement à l'un des seuls fabricants au monde
13:06à maîtriser la production, donc à démocratiser ces robots,
13:09à les rendre finalement beaucoup plus accessibles.
13:11Exactement.
13:11D'un point de vue financier.
13:13Tout à fait.
13:14Et c'est là où on a une capacité avec ce partenariat avec Unitree,
13:20c'est de rendre ses produits accessibles.
13:22et donc de démocratiser ces technologies comme on a pu le faire
13:29en collaborant par le passé avec DJI sur les drones par exemple.
13:33Innovate est le master distributeur également de DJI sur les drones en France.
13:37C'est devenu un marché de masse, un marché extrêmement important.
13:40Et là, on s'attaque à ce sujet de la robotique intelligente.
13:45Et vous voyez, ces robots humanoïdes,
13:47on est sur un prix qui va démarrer en France de l'ordre de 20 000 euros.
13:53Donc on est sur des produits qui sont bourrés de technologies.
13:57Donc qui sont accessibles à un hôpital ?
13:59Exactement.
14:00À des entreprises de différents secteurs.
14:03Tout à fait.
14:03Pour pouvoir développer dessus.
14:05Alors qu'avant, on était sur des produits qui étaient à plus de 100 000, voire 200 000 euros.
14:08Donc on voit que cette technologie commence à être mature
14:11et elle est aujourd'hui accessible au plus grand nombre.
14:16Et là, je vous ai ramené sur le plateau un petit robot chien
14:19qui est tout mignon.
14:21On l'appelle Yuki chez nous, mais il s'appelle le GoToPro
14:24qui est un produit, un robot qui a des capacités incroyables de mobilité
14:30et qui va démarrer à à peine 3 000 euros.
14:33Ah oui ?
14:33Voilà.
14:34Alors justement, il est là en studio, on l'a entend arrivé là.
14:37Toc, toc, toc, toc, toc.
14:39On va pouvoir le voir en action.
14:41Racontez-nous ce qu'il peut faire et dans quel cadre on pourrait justement le retrouver.
14:45C'est impressionnant.
14:46Alors ça, c'est un robot qui a aussi un but dans un premier temps éducatif
14:51parce que c'est une plateforme de développement.
14:54On le voit au niveau de la tête.
14:56Il a un moteur qui tourne au niveau de la bouche.
14:59En fait, c'est un lidar, un lidar 3D qui va permettre justement de scanner tout son environnement
15:08et de pouvoir détecter des obstacles, de pouvoir interagir avec l'homme.
15:13Il a des caméras.
15:15Il peut signaler une présence.
15:17Par exemple, dans un jardin, on peut imaginer faire des rondes.
15:20Et puis, au lieu de mettre des caméras partout autour de la maison, il suffit de mettre un robot chien
15:24qui va faire ses balades, ses tournées et puis vous signaler s'il y a une intrusion.
15:29Donc voilà, c'est notre imaginaire qui est notre limite sur les usages qu'on va pouvoir créer à ces robots.
15:36Il donne la pâte.
15:38Pour ceux qui ne voient pas ces images, c'est vrai qu'il est capable de faire beaucoup de choses.
15:45Là, il se met en position pour faire un cœur.
15:46C'est vraiment assez bluffant.
15:50Mais du coup, on peut imaginer des particuliers.
15:53Un robot à partir de 3 000 euros, c'est accessible.
15:58Ce n'est pas un robot à 50 000, à 60 000.
16:01Ça veut dire que quand on le recharge à la maison sur sa prise, comment ça se passe ?
16:04Oui, il peut même aller se recharger tout seul dès qu'il est en faible autonomie.
16:08Il peut se recharger aussi par-dessous.
16:12Et en fait, ces robots, on est tellement sollicité par le grand public
16:17qu'on réfléchit à le lancer commercialement dès cette année.
16:21Ah oui, déjà ?
16:22Tout à fait.
16:22J'imagine que dans les autres pays, en Chine notamment ou peut-être aux États-Unis,
16:27c'est des chiens robots qui sont déjà vendus au public ?
16:31Tout à fait.
16:32Ça commence tout juste en Chine, qui est l'un des marchés premiers sur ces produits-là.
16:39On commence à en voir dans la rue, se promener.
16:42En laisse ?
16:43Oui, tout à fait.
16:44On voit certaines scènes vidéo très marrantes.
16:48Et donc, on voit que ces produits sont en train d'arriver,
16:52mais c'est en train d'arriver beaucoup plus vite que ce qu'on imagine.
16:55Et souvent, quand on me dit que c'est le futur, je dis non, le futur, c'est déjà là.
16:59C'est aujourd'hui. Et quand on est à Vivatec, on se rend compte que c'est une réalité.
17:04Mais c'est là où on voit aussi l'importance, en France aussi, d'avoir cette filière française de la robotique intelligente.
17:10Il faut investir ce terrain-là.
17:11C'est une chance. Il faut qu'on capitalise sur ces savoir-faire.
17:15On a des vrais atouts. Il faut qu'on les mette en œuvre.
17:19Et pour ça, il ne faut pas qu'on ait peur de créer des coopérations.
17:23Des coopérations industrielles, privées, publiques, impliquées les écoles, les étudiants.
17:28On voulait dire des transferts technologiques. Il faut essayer de travailler ensemble.
17:32De toute façon, on n'a rien à perdre puisque les avancées sont ailleurs.
17:36Exactement. Et je pense qu'il faut qu'on ait conscience de nos forces et de nos faiblesses.
17:41Il y a des sujets où, en France, on ne sera pas en capacité d'amener ce niveau de maturité de hardware.
17:48Par contre, on est reconnus mondialement sur le software et sur notre IA.
17:54Et là, il faut qu'on joue notre carte.
17:56Il faut qu'on crée des coopérations pour créer tout de suite des bénéfices industriels,
18:01qu'on soit capable de déployer des solutions qui créent de la valeur pour nos entreprises.
18:06Merci beaucoup, Stéphane, d'être venu avec.
18:08Comment s'appelle encore le chien avec nous ?
18:10Son petit nom, c'est Yuki, mais son nom officiel, c'est Goto Pro.
18:13Goto Pro ou Yuki ?
18:15Il me dit au revoir, il lève la patte.
18:18C'est vrai que c'est assez bluffant.
18:20Et pour ceux qui ont vu le film Black Mirror, sauf que celui-là, il est gentil.
18:22Oui, il est gentil.
18:23Merci beaucoup, Stéphane Bobo, d'avoir pris le temps de nous présenter justement ces robots
18:29qui vont arriver déjà sur le marché, peut-être à la rentrée, pour ce chien qui est assez impressionnant,
18:34puis les autres robots à venir, Innof8.
18:37Un grand merci à vous.
18:38Merci.
18:39Il est temps d'aller se balader avec Thibaut, notre French Trotter.
18:41Et on le retrouve, là encore, dans les couloirs de VivaTech.
18:45Bonjour Nathalie.
18:46Et bien aujourd'hui, je vous propose la suite de ma visite à VivaTech 2025.
18:50Et on va tout de suite découvrir un outil qui révolutionne l'analyse de texte grâce à l'intelligence artificielle.
18:56On écoute Cédric Lopez, le directeur de la recherche d'EMVISTA, la start-up montpellierenne, qui l'a développée.
19:02EMVISTA, on l'a créée il y a 7 ans maintenant.
19:04Il y a passé 6 ans de notre existence à développer, à concevoir la technologie,
19:08qui est aujourd'hui 100% propriétaire, 100% souveraine et qui a les bons critères qu'il faut remplir aujourd'hui.
19:14Cette technologie, qu'est-ce qu'elle fait ?
19:16Elle prend en entrée du texte et elle transforme ce texte en un graphe.
19:20L'objectif, c'est d'être en capacité de structurer toute l'information qui est véhiculée dans un texte.
19:25Donc 100% de l'information est structurée, de sorte à pouvoir aller piocher dans cette structure
19:29des choses qui peuvent intéresser tout un tas de cas d'usage à travers différents métiers, différents secteurs.
19:34La technologie, elle est utilisée notamment pour peupler des bases de données, à partir des textes qui sont donnés en entrée,
19:39de sorte à pouvoir développer tout un tas d'applications, comme des applications de gestion de levée d'alerte, plein de choses.
19:46Un exemple d'usage concret ?
19:47On travaille pour des secteurs aussi divers, comme les banques, avec des événements de type décès de personnes
19:53qui sont mentionnés dans des actes notariés.
19:54Donc à quel endroit ils sont décédés, à quel moment, etc. pour pousser ces informations au service client des banques, par exemple.
20:00Les clients, c'est qui ?
20:01Alors aujourd'hui, les clients, c'est des grands groupes SNCF, c'est des banques comme BPCE, Crédit Agricole, c'est Orange et DPME.
20:10Vous êtes ici pour des marchés, de nouveaux clients ?
20:11Complètement, oui. C'est l'objectif premier aujourd'hui, oui.
20:15Green Tech est présente évidemment sur ce salon Vivatech.
20:18Je suis avec Lélia Oliva de Terratis, qui propose une solution qui répond à un enjeu de santé publique,
20:25tout en respectant l'environnement. Je vous laisse m'expliquer de quoi il s'agit ?
20:27On a une solution qui s'appuie sur la reproduction pour pouvoir limiter la prolifération du moustique-tigre.
20:33En fait, c'est une solution qui fonctionne assez simplement.
20:37C'est qu'on joue sur la forte reproduction des femelles moustiques-tigres en relâchant des mâles stérilisés.
20:43Il faut garder en tête que les mâles ne piquent pas.
20:46Donc nous, ce qu'on fait, c'est que d'avril à octobre, on relâche chaque semaine des mâles stérilisés sur un territoire, chez nos clients.
20:52Nos mâles vont aller s'accoupler avec les femelles sauvages. Et puisque nos mâles sont en surnombre, elles vont s'accoupler préférentiellement avec nos mâles qu'avec les mâles sauvages.
21:00Et elles vont prendre uniquement des oeufs stériles toute leur vie, parce qu'elles ne s'accouplent qu'une seule fois.
21:05Comment on rend un mâle stérile, un mâle moustique-tigre ?
21:08Chez Terratis, on a un élevage massif et continu de moustiques, donc mâles et femelles.
21:12On récupère les mâles et on les stérilise en les passant sous un rayon X, tout simplement.
21:16Quels sont les résultats ? Cette solution a été appliquée depuis longtemps ?
21:18Cette solution a été démontrée à l'échelle de quartier, avec des succès de jusqu'à 60% de réduction de la viabilité des oeufs sur le terrain au bout d'une année,
21:27et jusqu'à 90% la deuxième.
21:29Nous, chez Terratis, on l'industrialise, c'est notre première année de commercialisation sur la ville de Brive-la-Gaillarde.
21:35Et on est effectivement une alternative aux pesticides.
21:38On a une action à très grande échelle, contrairement à d'autres outils de lutte contre le moustique.
21:42Donc c'est vraiment une solution unique pour avoir une efficacité disponible pour tout le monde.
21:49Nos clients, ce sont les collectivités, mais ça a un bénéfice pour l'ensemble des citoyens.
21:53On parlait d'un enjeu de santé publique.
21:55Le moustique, ce n'est pas seulement un insecte qui pique, c'est aussi un insecte qui est vecteur de maladie.
21:59Le moustique-tigre en France, c'est le plus gros enjeu de santé publique,
22:03parce qu'il est vecteur du chikungunya, de la dengue et du zika.
22:06En ce moment, on entend beaucoup parler de cas importés de chikungunya sur le territoire France métropolitain,
22:12qui viennent principalement de l'île de la Réunion, mais aussi d'autres pays où ce virus est endémique.
22:18La start-up est basée où ?
22:19Une entreprise d'Occitanie, issue de l'écosystème de recherche de Montpellier.
22:22Qu'attendez-vous de ce salon VivaTech ?
22:24Je viens à VivaTech pour faire connaître l'entreprise et notre technologie innovante,
22:28et aussi pour pouvoir rencontrer des potentiels investisseurs pour sécuriser notre prochaine phase de développement,
22:33qui est la phase industrielle.
22:34Voilà Nathalie, je quitte le salon VivaTech, et je vous retrouve la semaine prochaine.
22:40Merci à vous chers auditeurs, merci encore.
22:42On se retrouve la semaine prochaine, même jour, même heure et même radio, et surtout d'ici là, portez-vous bien.
22:48Sud Radio Cessa, la France, Nathalie Schrengerma.
22:51Avec les chambres de métier de l'artisanat.
22:53Artisans, porteurs de projets, apprentis, nous vous accompagnons depuis 100 ans pour faire battre le cœur de la France.

Recommandations