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  • 18/05/2025
Avec Aurélie Orengo Berthet, fondatrice de Voyage Sauvage & Jean-Yvon Turpaud, co-fondateur de Marine Filter, société qui fabrique des modules mobiles de filtrage et de traitements des eaux

Retrouvez C'est Ça La France avec Nathalie Schraen-Guirma tous les dimanches à 13h30.
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##C_EST_CA_LA_FRANCE-2025-05-18##

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News
Transcription
00:00Artisans, porteurs de projets, apprentis, les chambres de métier de l'artisanat vous accompagnent.
00:05La CMA, artisans de la nouvelle économie, présente
00:08Sud Radio C.S.A. La France, Nathalie Schrengerma.
00:13Bonjour à tous et bienvenue dans C.S.A. La France, l'émission qui met en lumière l'excellence et l'innovation du savoir-faire français.
00:19Chaque semaine, nous partons à la rencontre de ceux qui façonnent l'avenir avec passion, créativité et respect de nos traditions.
00:24De l'artisanat aux idées les plus audacieuses, découvrez les talents qui font rayonner la France.
00:30Aujourd'hui, on vous parlera d'Aurélie, fondatrice de l'agence Voyages Sauvages, qui redéfinit le tourisme éthique en proposant une alternative inédite.
00:37Un éco-tourisme animalier respectueux. Chaque voyage devient un levier de protection de la biodiversité.
00:43Elle nous partagera son parcours et sa vision d'un tourisme plus responsable.
00:47Notre second invitée participe au prestigieux concours Lépine avec des solutions innovantes pour le traitement et le recyclage de l'eau.
00:52Parmi ses créations, la douche Mobile Dream, un système autonome en énergie qui recycle l'eau à plus de 70%.
01:00C'est parti !
01:01Sud Radio, c'est ça la France.
01:03Et pour commencer au micro de Sud Radio, Aurélie Orengo-Berthé.
01:08Bonjour Aurélie.
01:09Bonjour Nathalie.
01:10Vous êtes experte en éco-tourisme, vous avez créé l'agence de voyages, Voyages Sauvages.
01:16Alors ce qui est intéressant, c'est vraiment cette vision que vous souhaitez, la nouvelle vision de l'éco-tourisme que l'on va découvrir avec vous.
01:25Parlez-nous de votre parcours et de ce qui vous a donné envie de vous spécialiser dans ce domaine.
01:30Alors j'ai un parcours à la base qui est plutôt standard.
01:33C'est-à-dire que j'ai fait un BTS tourisme, une licence pro tourisme.
01:37Bon, vous étiez déjà dans le tourisme, dès le départ.
01:39Exactement, dès le départ.
01:40Par contre, c'est vrai que très rapidement, je savais que je voulais être là-dedans.
01:44J'avais un petit peu fait tout le tour avant de créer ma propre agence de voyage.
01:47Donc c'était il y a 14 ans déjà.
01:50Et ensuite, j'ai décidé, il y a 4 ans, comme beaucoup de gens, pendant la Covid, j'ai remis en cause pas mal de choses plutôt.
01:58Et donc j'ai décidé de porter une nouvelle voie.
02:02J'avais envie de vendre d'autres choses.
02:05Donc j'ai créé comme ça Voyage Sauvage.
02:07Mais quel a été le déclic ?
02:09Qu'est-ce qui s'est passé ?
02:10Est-ce que c'est ce tourisme de masse qu'on pointe de plus en plus du doigt, qui a un mauvais impact sur la biodiversité ?
02:16Qu'est-ce qui a fait que vous avez souhaité proposer autre chose ?
02:20Alors oui, il y a cet effet tourisme de masse.
02:23Mais je dirais, au-delà de ça, c'est surtout que je ne pouvais plus supporter toutes les activités nocives qu'il y avait sur les animaux.
02:30De plus en plus, je voyais ce qu'il y avait dans les catalogues.
02:33Je le voyais, vraiment, ce n'était plus possible.
02:36Donc en fait, je triais ce qu'il y avait de moins pire.
02:40Et donc ça finit vraiment par me dégoûter au fur et à mesure des années.
02:44J'y passais beaucoup de temps.
02:46Ça me prenait énormément d'énergie.
02:48C'était quoi ?
02:49C'était les activités un petit peu de loisirs avec les animaux, le non-respect.
02:53Qu'est-ce qui vous a justement dégoûté, comme vous le dites, dans le cadre de vos premières expériences dans l'univers du tourisme ?
03:00Alors, c'était par exemple les balades à dos d'éléphants.
03:04C'était dans quasiment tous les circuits à cette époque.
03:08Maintenant, il n'y a plus dans les circuits, mais ils le proposent quand même sur place.
03:11Oui, puis sinon, c'est des barres d'éléphants.
03:13Enfin, il y a toujours des choses.
03:14Et donc, en fait, c'était nager avec les dauphins.
03:17En fait, je me suis de plus en plus documentée pendant la Covid.
03:20Ça m'a permis d'avoir du temps.
03:21Je me suis documentée pour trouver les arguments, comment encore mieux sensibiliser mes clients par rapport à ça,
03:26comment faire autrement, quoi proposer.
03:28Et en fait, j'ai décidé au bout de six mois de travail intense d'expertise, en fait, de monter ma propre formation.
03:35Donc, je suis aussi formatrice en écotourisme animalier.
03:38Et donc, à partir de là, ça n'a été que crescendo.
03:42J'ai commencé à développer des partenariats avec des associations, des naturalistes, des scientifiques.
03:48Et j'ai augmenté mon expertise par rapport à ça.
03:51C'était compliqué de convaincre, justement, des partenaires, des voyageurs de l'importance de l'écotourisme ?
03:57Parce que parfois, on a des mauvaises habitudes qui sont ancrées.
03:59Et comme vous le dites, tout le monde a envie de faire sa balade à dos d'éléphants ou je ne sais quoi.
04:04Nager avec les dauphins, c'est vrai qu'un mondeauiste est proposé tout le temps pour faire rêver.
04:08Est-ce que c'est compliqué d'expliquer que maintenant, il faut voir le tourisme différemment ?
04:13Franchement, Nathalie, il y a quatre ans, je me suis dit dans quoi je m'embarque un petit peu.
04:17J'avais vraiment peur de comment aller réagir les clients, même si je le faisais quand même beaucoup moins.
04:23Mais je le faisais il y a déjà du tout 14 ans.
04:27C'était moins constant.
04:31Et en fait, je me suis rendue compte que le fait que je gagne en expertise et que j'ai les bons arguments.
04:36Et en fait, j'ai développé une sorte de technique propre à moi-même que j'ai développée dans ma propre agence pour sensibiliser les clients.
04:47J'ai trouvé que mes craintes n'étaient pas fondées parce qu'ils sont très à l'écoute.
04:53Et au fur et à mesure, j'ai déployé des techniques spécifiques qui ont été adaptées par rapport aux clients,
05:01des gens qui étaient de suite sensibles à ça, quoi leur dire ?
05:05Ou alors des personnes qui n'étaient pas forcément.
05:07Et comme ça, j'ai réussi à convaincre, je pense, tout le monde, vraiment,
05:12parce que je n'ai pas eu de soucis jusque-là avec des clients dans ma propre agence.
05:19Donc, vous créez l'agence Voyages Sauvages.
05:21Il y a combien d'années, vous l'avez créée ?
05:23C'était juste après le Covid.
05:26Voyages Sauvages, c'était il y a quatre ans, pardon.
05:27Et ma société, du coup, c'était il y a quatre ans.
05:30Et donc, vous vous distinguez par une charte éthique et très stricte.
05:33En quoi elle consiste, cette charte, justement ?
05:36Comment elle se traduit dans les voyages proposés pour ceux qui souhaitent aller à la rencontre de la faune,
05:40de la flore, de vivre un petit peu ce voyage de cette manière-là,
05:44tout en respectant le pays dans lequel ils vont ?
05:48Alors, c'est en effet le refus, déjà, de vendre.
05:52Donc, toute activité qui va être nocive aux animaux.
05:55Donc, ça va de la chasse au trophée jusqu'à la maltraitance, l'exploitation.
06:00Mais nous, on va jusqu'au dérangement.
06:03On limite au maximum notre dérangement.
06:05Donc, ça passe, par exemple, par pas de mise à l'eau intrusive avec les cétacés.
06:11Ça passe vraiment par...
06:13Aussi, on ne propose pas tout ce qui va être bar ou café à animaux sauvages,
06:18comme il y a au Japon ou en Thaïlande.
06:21C'est aussi, on fait attention, tout ce qui va être pollution sonore,
06:25tout ce qui est pollution lumineuse aussi.
06:26Voilà, en fait, on a mis le curseur au plus haut niveau, je pense, là-dessus.
06:32Parce que c'est important de garantir à nos voyageurs
06:35que le fait de partir avec voyages sauvages,
06:37ils allaient limiter un maximum non seulement l'impact négatif,
06:41mais au contraire aussi participer à des activités
06:44qui luttent pour la préservation des espèces.
06:47En fait, on fait un voyage différent.
06:48C'est-à-dire qu'on vous propose autre chose,
06:50tout en profitant de tout ce que peut apporter un voyage en Thaïlande ou en Polynésie.
06:54Mais éviter, comme vous le dites, ces activités qui sont nocives
06:59et puis souvent même dans des lieux surfréquentés.
07:02Oui, c'est ça, tout à fait.
07:04C'est exactement ce qu'on fait.
07:07Donc, on travaille avec des ONG, des associations locales.
07:10Ça donne du sens aussi pour les voyageurs à leur voyage.
07:14Donc, vraiment, tout le monde se retrouve.
07:16Mais c'est exactement ça, ce que vous disiez.
07:17C'est-à-dire que finalement, ça devient presque un voyage éducatif.
07:19C'est pas juste...
07:21En fait, on devient proactif dans le voyage.
07:23C'est pas juste de la contemplation.
07:25On peut aussi participer d'une certaine manière à la restauration.
07:30Je veux dire, dans le respect du lieu.
07:32C'est-à-dire qu'on peut finalement orienter le voyage complètement différemment
07:36en proposant des activités qui se marient parfaitement bien
07:40avec le lieu dans lequel on va.
07:42Totalement.
07:43Et les retours sont bien meilleurs.
07:45Quand je proposais des voyages standardisés,
07:48c'est vrai que les retours étaient moyens, au mieux, assez bons.
07:52Maintenant, c'est vrai qu'on n'est plus tous sur les mêmes taux de satisfaction.
07:56Quand on sait ce qu'on vend et qu'on le propose différemment,
08:00oui, ça change tout.
08:01En fait, j'ai l'impression de faire un autre métier depuis 14 ans.
08:04Et quel est, j'allais dire, le compliment qui vous remplit de bonheur
08:08de certains voyageurs qui ont choisi de vivre cette expérience voyage sauvage ?
08:14La prise de conscience.
08:16Ça, c'est vraiment, pour moi, la plus belle satisfaction.
08:19Alors, c'est toujours, bien sûr, très sympa de vendre à des personnes
08:23qui sont déjà sensibles.
08:24Mais en fait, moi, ce que j'aime le plus, c'est quand les gens ne sont pas
08:27forcément sensibles, ils rentrent dans mon agence.
08:30Parce que j'ai aussi une agence vraiment de proximité.
08:33Cette agence que j'ai toujours depuis 14 ans.
08:36Donc, il y a des personnes qui rentrent juste pour prendre un voyage classique.
08:39Et on les amène dans notre univers, vers nos valeurs.
08:42Et en fait, quand ils reviennent, j'ai eu des personnes qui m'ont dit
08:46qu'ils ne jetteraient plus les mégots par la fenêtre, par exemple,
08:48parce qu'ils étaient partis au Costa Rica,
08:50qu'ils avaient vu à quel point la nature était belle, était propre.
08:55C'est vrai que c'est un pays qui a énormément investi sur l'éducation,
08:58le respect.
08:59Et donc, c'est vrai qu'il n'y a pas de déchets là-bas.
09:03Et c'est vrai que quand on se promène en France,
09:04les forêts, ce n'est pas pareil.
09:05Et donc, en fait, elle me disait qu'elle allait vraiment
09:07faire beaucoup plus attention à la manière dont elle gère ses déchets à l'avenir.
09:13Vous avez aussi ce rôle de conseil, vous le disiez en début d'interview.
09:17Ça veut dire que vous essayez aussi de faire changer un petit peu les pratiques
09:21dans d'autres agences de voyage, leur ouvrir les yeux,
09:24leur montrer qu'on peut voyager autrement en plus de votre agence ?
09:27Oui, c'est ça.
09:28En fait, on a formé un peu moins de 400 personnes en 4 ans,
09:33enfin, agents de voyage.
09:34C'est pas mal.
09:35Oui, c'est pas mal, oui.
09:37Et je suis assez fière.
09:38Et c'est vrai que je vois, en fait, qu'il y a vraiment un avant et un après
09:41au niveau de la prise de conscience.
09:44Vraiment, on a un très beau taux de satisfaction de cette formation.
09:47Et donc, on espère, comme ça, qu'on ne sera plus les seuls.
09:52Et on est déjà plus les seuls.
09:53Donc, c'est vraiment une fierté.
09:55Et au niveau du public qui part régulièrement en voyage avec vous,
09:59ou en tout cas que vous arrivez à capter avec votre façon de voir le tourisme,
10:03cet éco-tourisme, c'est quelle tranche d'âge ?
10:06Est-ce que c'est une tranche d'âge bien définie ou non, pas forcément ?
10:10On ne va pas se mentir.
10:12Depuis 4 ans, on a beaucoup rajeuni notre clientèle.
10:16C'est un constat qui est indéniable.
10:18Ce qui est bon signe.
10:19Oui.
10:20Et c'est vrai que sur des générations plus âgées,
10:25on a du mal, des fois, à avoir une oreille.
10:28Après, souvent, ils nous suivent quand même plus pour nous faire plaisir
10:32et pour la fidélité que par conviction.
10:34Mais c'est déjà pas mal.
10:36Mais c'est vrai qu'on a une clientèle, oui, de plus en plus jeune.
10:39Des familles aussi qui ont envie de donner des valeurs à leurs enfants,
10:43qui soient de plus ou moins bas âge.
10:46Mais oui, la clientèle a bien rajeuni, c'est certain.
10:49Et puis j'imagine que quand on commence à vivre le tourisme différemment,
10:52avec un autre regard, c'est difficile de revenir en arrière.
10:56Ah, c'est impossible.
10:59Vous nous convertissez définitivement ?
11:02Oui, oui, oui, vraiment.
11:03Alors après, ça se fait, d'ailleurs comme moi et comme toutes mes équipes,
11:07ça se fait crescendo.
11:09C'est-à-dire que vraiment, on ne devient pas comme ça.
11:13C'est un chemin de vie, finalement.
11:15Donc justement, c'est au fur et à mesure des voyages,
11:18des choses qui sont mises en place,
11:19que chaque voyageur, en fait, a encore une corde de plus à son arc.
11:26En fait, à chaque fois, il grandit, il grandit avec nous.
11:29Et on grandit avec eux.
11:31Merci beaucoup, Réliore Ngoberté.
11:33Je rappelle que vous avez créé l'agence éthique Voyages Sauvages.
11:37Merci à vous pour ce témoignage.
11:40Et puis, je vous souhaite un bon dimanche.
11:42Merci également.
11:43Au revoir.
11:44Allez, on se quitte un court instant, puis on se retrouve juste après,
11:46toujours dans ces salles à France,
11:47avec un participant au concours Lépine 2025.
11:50Il nous parlera de son innovation.
11:52A tout de suite.
11:53Artisans, porteurs de projets, apprentis,
11:55les chambres de métier et de l'artisanat vous accompagnent.
11:58La CMA, artisans de la nouvelle économie, présente.
12:02Sud Radio, c'est ça la France, Nathalie Schrengerman.
12:05Nous voilà de retour dans ces salles à France,
12:07l'émission du savoir-faire français.
12:08L'émission qui met en avant aujourd'hui des entrepreneurs innovants.
12:12Et on part tout de suite à la foire de Paris,
12:15à la rencontre de Jean-Yvon Turpeau,
12:18qui va présenter justement son invention Marine Filter.
12:22Son invention au concours Lépine 2025.
12:25C'est parti.
12:26Sud Radio, c'est ça la France.
12:29Bonjour Jean-Yvon.
12:31Oui, bonjour.
12:31Depuis le stand de Marine Filter au concours Lépine à la foire de Paris.
12:37J'espère que vous allez bien.
12:39J'imagine qu'il y a beaucoup de monde sur place.
12:41Oui, il y a vraiment beaucoup de monde.
12:43Il y a un petit peu, beaucoup de bruit autour de moi.
12:45Donc, je vais essayer de me faire entendre.
12:49On vous entend très bien.
12:50Alors, vous êtes installé en Bretagne,
12:52pas très loin de Quimper, à Saint-Everzec.
12:54Et alors, racontez-nous ce que vous avez mis au point.
12:58Marine Filter.
13:00Oui, en fait, Marine Filter, c'est une société,
13:03une petite société qui vend de la filtration d'eau
13:05sur des marchés un petit peu de niches.
13:08On fait des filtres pour les effluents de carénage sur les ports.
13:11On vend des petites unités autonomes de potabilisation d'eau.
13:15Donc, on transforme l'eau de mer en eau douce.
13:17Et on vient de sortir un produit qui est une douche à recyclage d'eau.
13:22Donc, c'est plutôt destiné pour les communes du littoral
13:24pour remplacer les douches de plage qu'on avait traditionnellement.
13:28Ah, mais oui !
13:29Qui étaient alimentées par l'eau du réseau.
13:32Et en fait, là, on a mis en place un système
13:33qui va recycler l'eau en boucle.
13:36Donc, ça vous permet de vous rincer après la baignade
13:38ou vous rincer du sable après la plage
13:40avec de l'eau qui tourne en circuit fermé.
13:43Donc, il y a un système de filtration.
13:45Il y a un système de traitement d'eau également.
13:48Donc, ça vous garantit comme une eau qui est propre.
13:50Et l'idée, c'est en fait de pouvoir même imaginer
13:53d'avoir une utilisation que d'eau non potable.
13:58C'est-à-dire de l'eau qui serait, par exemple, récupérée,
14:01de l'eau de pluie qui serait récupérée dans les communes,
14:03sur les bâtiments communaux,
14:05qui permettrait d'alimenter ces douches
14:06sans toucher du tout à l'eau potable du réseau.
14:09C'est ça, l'eau potable qui est très précieuse.
14:11Alors que là, du coup, on a cet avantage écologique
14:13à filtrer l'eau de la mer ou bien l'eau des pluies
14:16et faire en sorte qu'on puisse tout simplement
14:18se doucher avec à la sortie de la plage,
14:22avant d'aller dans la piscine ou je ne sais quoi.
14:24C'est tout à fait ça.
14:25Alors, j'ai lu que cette idée,
14:26vous étiez venu lors d'un voyage en Espagne.
14:28C'est ça, oui.
14:30C'est ma femme qui me disait,
14:32étant donné que nous, on faisait déjà des systèmes de recyclage
14:35sur certains usages, par exemple,
14:38on filtrait les eaux de carénage
14:40et en fait, on l'a recyclée pour le nettoyage suivant,
14:43ce qu'on fait toujours.
14:44Et on était sur la plage et on voyait cette douche
14:48qui coulait sur le sable,
14:50donc avec une certaine pollution,
14:52malgré tout, sur le sable qui retourne à la mer.
14:54Et elle me disait, ce serait quand même malin
14:56que vous fassiez quelque chose dans cet esprit-là,
14:59de la douche.
15:00Et du coup, l'idée est arrivée comme ça
15:02et on a développé ce produit à la suite de ça.
15:05Alors, ça a été long à développer,
15:07ça a mis combien de temps
15:07et comment vous avez réussi finalement
15:09à convaincre les premières collaborations ?
15:11Alors, ça fait cinq ans qu'on est sur ce projet-là.
15:16On a eu le brevet au mois de novembre l'année dernière,
15:20ce qui nous a permis de concourir
15:21pour le concours Opin cette année.
15:23Il y avait des obstacles réglementaires ?
15:26Ça a été particulièrement long ?
15:27Alors, il y a toujours des obstacles réglementaires.
15:30Aujourd'hui, en France,
15:32la réglementation vous impose d'avoir de l'eau potable
15:34pour vous bouger sur le domaine public.
15:37Donc, en fait, nous, on essaye d'avancer là-dessus
15:39pour montrer qu'on est quand même
15:41sur une qualité haute baignade.
15:43Donc, on autorise les gens à se baigner
15:45dans les puces municipales,
15:47sur des plages, des lacs,
15:49avec un suivi, on va dire, bactériologique.
15:52On vous donne des seuils à respecter
15:56sur les bactéries courantes
15:57et chez Richacoli et Enterococatistino en particulier.
16:03Et nous, avec le traitement que l'on a sur la douche,
16:05on descend à des fois 10, 20, 50 fois
16:08en dessous des seuils autorisés.
16:09Donc, on est sur un produit
16:11où il n'y a pas de risque sanitaire.
16:13Mais voilà, il faut que la loi bouge un petit peu.
16:16C'est toujours pareil.
16:17Ça va évoluer.
16:18On sait que l'usage de l'eau en France,
16:22on l'a vu l'année dernière,
16:23il y a eu des changements.
16:25On sait que maintenant,
16:26l'eau peut être réutilisée
16:27sur certains usages
16:29après la station d'épuration,
16:31ce qui n'était pas le cas avant.
16:32Donc, on voit bien que les choses
16:33sont en train de bouger.
16:34Et donc, voilà, nous, on est prêts
16:35à bouger le mécanisme.
16:35En tout cas, vous avez développé
16:36vos projets.
16:39Vous avez réalisé des premières collaborations,
16:40c'est ça, pour tester un petit peu ce produit ?
16:42Alors, oui, on a collaboré
16:44avec l'école de voile des Glénans
16:45qui est donc installée
16:47sur l'archipel des Glénans,
16:48Finisterre Sud.
16:49Et ça fait trois ans
16:51qu'on a une douche qui fonctionne là-bas
16:53au sein de l'école de voile.
16:54Alors, en quoi un concours Lépine
16:56peut être vraiment important
16:57pour une entreprise comme la vôtre,
16:59pour une innovation comme celle-là ?
17:01Qu'est-ce que ça apporte, justement,
17:03de participer au concours Lépine ?
17:04Ça m'apporte déjà de parler avec vous.
17:07Exactement, c'est vrai, une notoriété.
17:09Gagner en visibilité.
17:10Gagner en visibilité,
17:13de pouvoir aussi en crédibilité,
17:15parce que pour participer au concours Lépine,
17:17il faut quand même passer,
17:19on va dire, certaines sélections.
17:21Il faut déjà avoir un brevet.
17:23Donc, un brevet, c'est quand même assez long.
17:24C'est entre 3 et 5 ans pour l'obtenir.
17:27Et ensuite, le concours Lépine
17:29va sélectionner certaines entreprises,
17:31certains projets.
17:32Et ensuite, voilà,
17:33ça va nous permettre peut-être
17:35d'avoir derrière des rendez-vous importants
17:37avec des décideurs,
17:39parce qu'on aura été potentiellement
17:41sélectionnés au concours Lépine.
17:43Et voilà.
17:44Donc, on parle de nous
17:45et c'est très bien.
17:46C'est votre première participation
17:47à un concours Lépine ?
17:48Toute première, oui.
17:49Toute première, oui.
17:50Alors, quelles sont vos impressions ?
17:52C'est extraordinaire.
17:54On se pince un peu tous les jours
17:55pour se dire qu'on est là,
17:56parce que c'est vrai que c'est pas rien
17:57d'être au concours Lépine.
17:58On voit énormément de gens,
18:00ça permet de discuter avec les gens,
18:02de voir peut-être certains prospects,
18:05certains clients potentiels.
18:06Donc, c'est très, très intéressant.
18:08Et ça permet finalement
18:09d'envisager aussi l'avenir
18:10de cette innovation,
18:13de voir comment on prépare
18:14la suite de la développer.
18:15C'est vrai que c'est un lieu de rencontre,
18:17c'est-à-dire qu'il y a le grand public.
18:18Donc, ça, c'est intéressant
18:19parce que c'est comme faire,
18:21comment dire,
18:22une étude de marché en direct.
18:23On peut échanger avec les personnes
18:24qui passent
18:25et puis elle est professionnelle.
18:27Oui, c'est tout à fait ça.
18:28Et c'est vrai que c'est vraiment
18:30très, très reboostant
18:31d'avoir les gens
18:32qui, toute la journée,
18:33vous disent
18:34c'est une très bonne idée,
18:35continuez,
18:36c'est un beau projet,
18:37faites-le.
18:39Donc, voilà,
18:40ça nous permet vraiment
18:41de se motiver pour la suite.
18:43Parce que c'est vrai
18:44que sur un projet
18:44qui est très long comme ça
18:45et quand vous avez en fait
18:46un frein administratif
18:47qui vous empêche
18:49en fait de travailler,
18:50de commercialiser le produit,
18:53des fois,
18:53on fait une motivation.
18:53Il faut garder l'énergie.
18:55Mais oui.
18:56Et c'est vrai que
18:57de participer à un concours
18:58comme celui-ci
18:58où on voit énormément de gens,
19:00c'est vraiment
19:01très, très motivant,
19:02c'est reboostant
19:03vraiment d'avoir les gens
19:04qui vous disent
19:05c'est une seule idée,
19:06continuez.
19:06Ça galvanise quoi.
19:07Ça nous fait du bien.
19:08Ça nous fait du bien.
19:10Merci beaucoup
19:10Jean-Yves Anturpo.
19:11Merci d'avoir partagé
19:12avec nous justement
19:13votre innovation
19:14présentée au concours
19:15L'Épines 2025.
19:17Et bien,
19:17on vous souhaite
19:18plein de chance
19:19pour la suite,
19:20une longue vie
19:21à cette innovation.
19:23Et merci d'avoir partagé
19:24avec nous justement
19:25ce ressenti
19:27en direct
19:29depuis cette foire de Paris
19:31au concours L'Épines.
19:32Merci beaucoup.
19:32Bonne journée à vous.
19:33C'est très gentil.
19:34Merci beaucoup.
19:35Bonne journée également.
19:36Au revoir.
19:37Allez,
19:38il est temps de se balader
19:39avec Thibaut,
19:39notre French Trotter.
19:41Sud Radio CSA La France
19:43avec Thibaut,
19:44le French Trotter.
19:45Thibaut va nous faire découvrir
19:45le salon Change Now
19:47qui s'est tenu
19:47le mois dernier à Paris.
19:49C'est le rendez-vous
19:50incontournable
19:50des innovations
19:51pour la transition
19:52environnementale
19:53et sociale.
19:54Oui Nathalie,
19:55ici au Grand Palais
19:56à Paris,
19:57je rencontre
19:57une nouvelle génération
19:58d'entrepreneurs
19:59qui sont prêts
20:00à relever
20:00les grands défis
20:01de ce siècle.
20:02Et on va voir ensemble
20:03comment certains d'entre eux
20:04utilisent le Made in France
20:06comme levier
20:06de transition sociale.
20:08Je découvre
20:08une entreprise
20:09d'admission sociale,
20:10Ramdam Social.
20:11Je suis avec
20:12Luc Bombezin.
20:13Votre but,
20:13c'est de permettre
20:14de lutter contre la pauvreté
20:15en faisant son shopping.
20:16Exactement.
20:17Donc nous,
20:17le but,
20:18c'est vraiment
20:18que les consommateurs
20:19puissent se rendre
20:19dans leur supermarché habituel,
20:21faire leurs courses,
20:22se faire plaisir
20:23en achetant des bons produits français
20:24avec des bons ingrédients
20:25et en même temps,
20:26faire plaisir à d'autres personnes
20:27car chaque paquet acheté
20:28en magasin
20:29de la marque Ramdam Social,
20:30elle finance un don concret
20:32via une asso partenaire
20:33et donc des sablés apéros
20:35parmesan par exemple
20:36qui sont avec
20:37le Secours Populaire français.
20:38Dès qu'un paquet est acheté,
20:40c'est une portion
20:40de frais légumes
20:41qui est distribuée
20:42à une personne dans le besoin.
20:43Vous avez une large gamme
20:44de produits ?
20:45Oui.
20:45Actuellement,
20:46on a surtout
20:46une gamme alimentaire
20:47qui permet de lutter
20:48contre la précarité alimentaire
20:49avec des dons alimentaires justement.
20:51Donc on a des chips,
20:52des sablés apéros
20:53et des cookies
20:53et là on est en train
20:55de déjà délargir cette gamme
20:56et on a aussi lancé
20:57une gamme hygiène
20:58pour lutter contre
20:59la précarité hygiénique
20:59avec des serviettes périodiques
21:01qui financent une journée
21:02de protection périodique
21:03pour une femme dans le besoin
21:04avec don solidaire justement
21:05l'association.
21:07Comment choisissez-vous
21:07vos producteurs ?
21:09Alors nous,
21:09on choisit des producteurs français
21:11qui ont besoin aussi
21:12de faire plus de volume
21:14pour rentabiliser
21:15leur lieu de production
21:16mais qui ont une charte
21:16de production
21:17assez éthique
21:19donc des ingrédients locaux
21:21pour leurs produits
21:22et aussi des producteurs
21:24qui adhèrent
21:25au projet social
21:25et qui nous soutiennent
21:26et c'est vraiment ça
21:27la clé de trouver
21:28des producteurs engagés
21:29avec nous dans le projet
21:30toujours en France.
21:31Tous ces produits
21:32sont fabriqués
21:32conçus en France ?
21:34Oui,
21:34tous les produits
21:35sont fabriqués en France.
21:36Chaque type de produit
21:37c'est un producteur justement
21:38et comme je prenais
21:39l'exemple des sablés
21:40pour les sablés apéros
21:41c'est loup bio
21:42qui sont dans le sud-est
21:43de la France
21:43et en plus du coup
21:45les produits
21:45en plus d'avoir
21:46cette mission sociale
21:47ils sont aussi bio
21:47justement.
21:49De quelle manière
21:49vous avez le sentiment
21:50de la partie
21:50de ces acteurs
21:51du changement ?
21:53Je pense que nous
21:54vraiment le fait
21:55de se dire
21:56que chaque produit
21:57qui est vendu
21:57ça finance un don
21:58pour quelqu'un
21:59dans le besoin
21:59on sent qu'on accélère
22:01la transition
22:02sur la partie sociale
22:03et en plus aussi
22:04dans la partie écologique
22:06comme tout est local
22:07on essaye de faire au mieux
22:08sur cet aspect là
22:10nous le combat
22:10c'est vraiment
22:11sur le côté social
22:13et l'engagement
22:13et pouvoir aider
22:14les personnes
22:14qui en ont besoin
22:15juste avec un acte
22:17très simple
22:17c'est à dire
22:17faire ses courses
22:18Je continue ma balade
22:19dans ce salon Change Now
22:22sous la voûte
22:22du Grand Palais
22:23je découvre une entreprise
22:25d'utilité sociale
22:26assez originale
22:27la Fabrique Ayoups
22:28je suis avec son chargé
22:30de développement
22:31Maxime Raymond
22:32alors qu'est-ce que c'est
22:33la Fabrique Ayoups ?
22:34C'est une entreprise
22:35qui fabrique des mini maisons
22:37en bois
22:37donc des tiny houses
22:38pour les personnes
22:39en situation de rue
22:40une entreprise
22:41comme vous l'avez dit
22:42Esus
22:42d'utilité sociale
22:44on a 7 personnes
22:46qui travaillent
22:47pour fabriquer
22:47ces mini maisons
22:48et parmi ces 7 personnes
22:49on a 3 contrats
22:50d'insertion
22:51et donc cette entreprise
22:53a une association
22:54sœur
22:55qui s'appelle
22:55la case départ
22:56sur la métropole de Rouen
22:57et qui a monté
22:58un programme
22:59qui s'appelle
22:59Un toit vers l'emploi
23:01qui consiste à installer
23:02ces mini maisons
23:03sur la métropole de Rouen
23:04pour le bénéfice
23:06des personnes
23:07en situation de rue
23:07uniquement
23:08à quoi elles ressemblent
23:09ces tiny houses
23:10ces mini maisons ?
23:11Elles font 14,2 mètres carrés
23:13elles sont fabriquées
23:14entièrement en bois
23:14elles sont toutes équipées
23:17et donc
23:18elles utilisent
23:19des matériaux locaux
23:21et elles sont
23:22donc transportables
23:24mais posées sur plomb
23:25pour pouvoir bénéficier
23:27également
23:27des allocations logement
23:28des tiny houses
23:31made in France
23:31Tout à fait
23:33des tiny houses
23:33made in France
23:34et même avec
23:35le plus possible
23:36de matériaux locaux
23:37l'isolation est faite
23:39par exemple
23:40avec du tissu recyclé
23:42fabriqué chez Imaus
23:43Pourquoi ce nom d'entreprise
23:45la fabrique à Youps
23:46avec deux O ?
23:48Alors c'est pour
23:49les crilles
23:50les Youpi
23:50quand on leur donne les clés
23:51voilà
23:52c'est une petite référence
23:53C'est une très belle initiative
23:54une belle entreprise
23:55Merci beaucoup à vous
23:57Merci
23:57Voilà c'est fini pour aujourd'hui
23:59Je vous retrouve la semaine prochaine
24:01pour d'autres rencontres
24:02Merci beaucoup Thibault
24:03On vous retrouve
24:04la semaine prochaine
24:05Sud Radio C'est ça la France
24:07avec Thibault le French Trotter
24:09On arrive déjà à la fin
24:10de cette émission
24:10Merci chers auditeurs
24:11On se retrouve la semaine prochaine
24:13même jour
24:13même heure
24:14et même radio
24:14et surtout d'ici là
24:15portez-vous bien
24:16Sud Radio C'est ça la France
24:19Nathalie Schrengerma
24:20Avec les chambres de métier
24:21de l'artisanat
24:22artisan
24:23porteur de projet
24:24apprenti
24:24nous vous accompagnons
24:25depuis 100 ans
24:26pour faire battre
24:27le coeur de la France
24:28Sous-titrage Société Radio-Canada
24:28Sous-titrage Société Radio-Canada

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